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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’institutions démocratiques, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de cybersécurité et du numérique

Version finale

Le jeudi 28 mars 2024, 11 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente minutes)

M. St-Pierre Plamondon : Alors, simplement pour revenir sur deux votes quand même très importants qui ont eu lieu à la veille du congé pascal, le premier sur une motion qui me tient vraiment à cœur et qui avait le mérite de demander un résultat concret en matière de temps d'écran chez les jeunes. On demandait au gouvernement de sortir d'un plan d'action 2022‑2025 qui, à l'évidence, ne donne pas de résultat. La situation se détériore. On demandait au gouvernement donc de revenir avec un plan concret applicable dès la prochaine année scolaire, à l'automne prochain, et on s'est fait battre cette motion-là par le gouvernement de la CAQ. Ce qui veut dire qu'on demeure dans l'attentisme pendant qu'un paquet d'autres pays, puis États aux États-Unis, se responsabilisent, vont de l'avant avec des mesures concrètes. Et, pour moi, c'est un sujet qui m'attriste et qui vient plus me chercher, parce que ce sont des enfants dont le développement et la santé s'en trouvent vraiment touchés. Donc, c'est très dommage.

L'autre vote qui est tout aussi hallucinant, c'est par deux fois le Parti libéral du Québec vote contre le principe tout simple que le gouvernement fédéral empiète sur les champs de compétence du Québec avec ses propositions en matière de logement et de protection des locataires. C'est un fait, c'est un constat factuel et juridique indéniable. Le Parti libéral a trouvé le moyen de voter deux fois contre cela. Donc, ça pose énormément de questions sur l'univers parallèle dans lequel le Parti libéral vit en ce moment.

Journaliste : Sur le temps d'écran, en même temps, si on se fait l'avocat du diable, là, il n'y a pas... il y a aussi un enjeu de responsabilité parentale là-dedans.

M. St-Pierre Plamondon : Bien sûr. Mais ce qu'on dit, justement, c'est que le minimum que l'État peut faire, parce que l'État ne peut pas se substituer à chaque parent, c'est au parent de... d'exercer son libre arbitre, mais de donner les outils à ces parents-là. Commencer premièrement par l'information, c'est-à-dire que je pense qu'une bonne proportion de parents au Québec ne sont pas conscients de l'ampleur des dégâts liés aux écrans. Puis ensuite, parce que je le vis, limiter le temps d'écran, là, ça se transforme parfois en véritable conflit familial, et les parents, à juste titre, se sentent un peu désemparés par rapport à des technologies qui sont faites pour créer une dépendance. Dans quel cas, oui, on peut donner aux parents des outils, à même les experts, là, puis ce qui a fonctionné un peu partout dans le monde. On voit plusieurs États mettre de l'avant des mesures et, dans ce que le Parti québécois également a suggéré à plusieurs reprises, minimalement, quand c'est l'État, là, donc quand ce sont des garderies, peu importe la catégorie de garderie. L'école primaire, je l'ai vécu avec ma fille, je l'ai mentionné, les pauses à l'école secondaire. C'est grâce au Parti québécois qu'on a retiré le cellulaire des classes, mais c'est un geste minime par rapport à l'ampleur du problème dans le système d'éducation qui est de la responsabilité de l'État québécois. Là-dessus, il n'y a pas d'excuse. Donc, de dire : On reporte aux calendes grecques, puis on va continuer à observer un plan d'action 2022-2025 qui, à l'évidence, creuse le problème plutôt que de le régler, je trouve ça vraiment dommage, décevant. On va revenir d'une autre manière sur ce sujet-là jusqu'à tant qu'on ait un résultat. Mais je ne comprends pas la décision du gouvernement parce que c'est plus un sujet transpartisan, propice normalement à une collaboration puis des résultats rapides.

Journaliste : Vous me pardonnerez, je ne connais pas très bien votre position. Mais qu'est-ce que vous pensez justement que, dans les écoles, on… il y a  des tablettes par exemple? Est-ce que ça devrait complètement retiré primaire, secondaire?

M. St-Pierre Plamondon : Nous, on veut voir le retrait des écrans dans les écoles, un peu ce que la Suède est en train de faire. Donc, réintroduire les livres et sortir les écrans. Évidemment, il peut y avoir des exceptions, là, c'est-à-dire que ce qu'on veut, c'est globalement voir le temps d'écran être diminué par... pour chaque enfant. Et, en ce moment, il n'y a rien de concret, il n'y a pas de plan. Puis on a proposé huit, neuf mesures différentes, avec la conscience aussi qu'on n'a pas l'expertise puis la machine de l'État, en disant au ministre Carmant : Justement, là, vous avez un comité depuis 2019, là, vous avez fait le tour de tous les experts. Arrivez-nous avec des mesures concrètes qui nous garantissent... garantissent de réduire le temps d'écran. Et là, on se ramasse les mains vides sur un sujet qui normalement permet beaucoup de collaboration entre les partis, là.

M. Arseneau : Est-ce que je peux juste...

Journaliste : ...entendu... Bien, allez-y, M. Arseneau.

M. Arseneau : Oui. Bien, juste un petit complément d'information, c'est qu'il y a effectivement une stratégie qui a été adoptée, la stratégie québécoise, jusqu'en 2025, qui elle... c'est la stratégie du ministre de... des Services sociaux, qui réfère au plan stratégique en éducation et en enseignement supérieur, lequel est échu depuis 2023. Donc, quand notre chef dit qu'on doit agir, la proposition, c'était vraiment que ce plan qui est échu, mais qu'on en fasse un nouveau, et qu'il mentionne comment on va justement réduire la surexposition aux écrans. Parce que le plan qui est échu depuis 2023 ne mentionnait le mot «écran» qu'une seule fois, et il faisait plutôt la promotion des outils numériques à l'école, alors que, là, on pense qu'on est dans une tout autre sphère aujourd'hui, où on voit que ça a des effets négatifs et délétères, et c'est pour ça que... Et le gouvernement a refusé de s'engager à déposer un nouveau plan. Donc, on est en absence de plan actuellement à l'école, dans les institutions.

Journaliste : J'entendais ce matin faire un parallèle entre l'encadrement des écrans, puis…

M. St-Pierre Plamondon : La cigarette.

Journaliste : ...la cigarette, à un certain moment. Ce n'est pas une comparaison qui peut sembler un peu exagérée quand on se souvient quand même qu'on parle, là, d'un produit qui est interdit carrément aux mineurs?

M. St-Pierre Plamondon : Non, en fait, moi, je pense que, lorsqu'on compare l'un avec l'autre... Puis évidemment, le point en commun, là, qui permet le parallèle, c'est l'addiction, c'est-à-dire qu'un produit est conçu pour créer une dépendance très difficile à vaincre. Ça, c'est le point en parallèle. Si on compare l'ampleur des problèmes générés par la cigarette dans les années 70, 80 et 90, qui ont mené à des poursuites, des nouvelles lois, un changement complètement de notre société, et l'ampleur des dommages sur toute une génération de jeunes, l'ampleur des dommages sur la démocratie, l'ampleur des dommages sur notre bien-être à tous, je pense que le problème des écrans et des médias sociaux est plus grave que celui des cigarettes à l'époque.

Donc, non, ce n'est pas une exagération, maintenant que les études sont très limpides. Au début, il y avait une hésitation de se dire : Bien, regarde, c'est... c'est quand même juste un écran, là. Maintenant que les données, les études se multiplient et qu'on réalise pour les enfants à quel point si, à partir de deux ans, tu fais presque 3 heures par jour d'écran, les dommages vont être graves et à long terme, on ne peut plus se fermer les yeux. Puis j'aimerais voir pour une fois le Québec ne pas être en retard, à la remorque de tout ce qui se fait ailleurs dans le monde, parce que les autres États dans le monde bougent en ce moment.

Journaliste : ...l'enjeu de la dépendance, parce que vous préférez, vous, l'indépendance, c'est ça?

M. St-Pierre Plamondon : Voilà.

Journaliste : Puis, parlant de ça, vous avez vu, Gilles Lehouillier, ses propos, est-ce qu'il vous a ému en parlant du pays du Québec pour faire valoir l'idée d'un troisième lien, en disant que, si Québec devient la future capitale d'un pays, bien, que ça prendrait un tunnel entre Québec et Lévis, ou un pont?

M. St-Pierre Plamondon : Je dois avouer qu'il m'a surpris, parce que je ne m'attendais pas à un argument pour l'indépendance du Québec lié au troisième lien, mais je dois quand même dire qu'il y a une partie où il a tout à fait raison, là. C'est que Québec mérite une infrastructure de transport à la hauteur de l'importance de cette ville-là pour nous, au Québec, mais de la taille de sa population. Évidemment que, si Québec devient une capitale internationale, c'est indéfendable de n'avoir aucun réseau de transport collectif structuré et structurant. Ça soulève des questions, en effet, d'infrastructures pour cette ville-là. Maintenant, est-ce qu'il y a un lien entre telle version du troisième lien ou une autre version du troisième lien, et l'indépendance du Québec? Là, je lui laisse, là, le soin de préciser sa pensée, mais il n'a pas tort de dire que Québec mérite...

Journaliste : ...une capitale d'un pays, ça prend plus que deux vieux ponts, je résume, ça, là.

M. St-Pierre Plamondon : Bien, moi...

Journaliste : ...ça prendrait un troisième pont pour une capitale.

M. St-Pierre Plamondon : C'est ça. Donc là, la capitale d'un pays mérite un système de transport structuré et organisé.

Journaliste : ...parle d'un troisième lien, vous parlez du réseau structurant, puis le réseau structurant, il pourrait passer par le pont de Québec, là.

M. St-Pierre Plamondon : ...rappelons qu'on a proposé un lien entre Lévis et Québec en 2022, qui fait partie d'un réseau intégré de transport collectif. Donc, il n'y a pas de lien entre une des versions du troisième lien et l'indépendance du Québec, mais il a raison de dire que Québec mérite un système de transport qui fonctionne. Et, à plus forte raison, Québec se doit d'être à la hauteur en termes d'infrastructures de transport dans le cadre d'un statut de capitale internationale.

Journaliste : ...pendant la dernière campagne électorale, c'est un troisième lien uniquement de transport collectif, si je me souviens bien.

M. St-Pierre Plamondon : C'est toujours notre proposition.

Journaliste : ...toujours votre proposition.

M. St-Pierre Plamondon : Relié à...

Journaliste : Oui, puis au tramway. M. Lehouillier, pour lui, c'est clair que c'est un troisième lien routier dont il parle, là...

M. St-Pierre Plamondon : Oui, oui, puis je lui laisse...

Journaliste : Quand il parle du pays, ce n'est pas un troisième lien de transport collectif qu'il veut, tu sais, c'est un pont ou un tunnel pour les autos.

M. St-Pierre Plamondon : Oui, oui, c'est ça, puis je lui laisse le soin de définir sa position sur le mode qu'il préfère pour un troisième lien et pourquoi. Mais ce que je vous dis, c'est que nous, notre proposition, c'est bel et bien un rehaussement d'infrastructures de transport et de transport collectif à Québec.

Journaliste : ...M. Lehouillier, là, est-ce que vous partagez sa vision souverainisme... souverainiste en termes...

M. St-Pierre Plamondon : J'ai... je partage l'idée que le Québec doit être indépendant. Je partage l'idée que l'indépendance du Québec pour la ville de Québec aura un impact important en termes d'investissements en infrastructures. J'ai peut-être plus d'intérêt pour le transport collectif que lui, mais, en même temps, on tient une activité à Lévis le 1ᵉʳ mai, on tient une activité militante au 1er mai. Donc, je l'invite à venir s'entretenir avec nous à cette date-là. Tous les citoyens de Lévis sont bienvenus à notre activité partisane du Parti québécois.

Journaliste : Est-ce que vous avez l'intention de changer, disons, votre approche, maintenant que vous êtes comme le parti le plus populaire dans la région de Québec? Est-ce que vous avez... Est-ce que vous allez changer vos positions peut-être pour plaire à un...

M. St-Pierre Plamondon : Non, c'est pour ça que je vous réfère à notre proposition de 2022 qui est toujours en vigueur. Évidemment, 2026 demande à nouveau du travail, puis on est parlables sur... Mais... mais en même temps, nos décisions seront toujours guidées par du travail en amont, le plus rigoureux qu'on peut, avec les moyens qu'on a, mais on a beaucoup de collaboration de la société civile en ce moment, donc ça va bien, puis ce qu'on considère est l'intérêt public. Puis, c'est ça.

Journaliste : ...M. Lehouillier, vous avez dit tantôt : Il m'a surpris. Pourquoi? Parce que c'est un ancien libéral?

M. St-Pierre Plamondon : Non, c'est que c'est juste... c'était la première fois que j'entendais... Parce que, tu sais, je passe beaucoup de temps, dans ma vie, à réfléchir et à parler d'arguments en faveur de l'indépendance du Québec, mais je dois avouer que je n'avais jamais conçu, dans ma tête, d'argument entre le troisième lien et l'indépendance du Québec. Et il y a une partie sur laquelle il a entièrement raison, je réitère. Québec, indépendamment de son statut de capitale internationale, Québec, rendu à la taille puis à l'importance de cette ville-là pour le Québec, mérite mieux que son infrastructure de transport, actuellement.

Mais, à plus forte raison, lorsqu'on acquiert le statut de capitale internationale, lorsqu'il y a des centaines d'ambassades qui arrivent, du jour au lendemain, et qu'il y a une impulsion économique, il faut avoir l'infrastructure à la hauteur de ce statut-là. Maintenant, ça ne se traduit pas par un plaidoyer pour ou contre une version précise, là. Parce que là, je comprends qu'il a une position, j'aurais peut-être l'occasion de lui en parler en personne, là, une position très, très précise sur le troisième lien qui ne correspond pas à notre position.

Journaliste : Est-ce que votre position sur un troisième lien autoroutier, elle est définitive?

M. St-Pierre Plamondon : Elle n'a pas changé.

Journaliste : Est-ce que... est-ce qu'elle pourrait changer?

M. St-Pierre Plamondon : Je... Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'on a exactement la même position aujourd'hui qu'en 2022.

Journaliste : ...sur la tenue du référendum dans le premier mandat...

Le Modérateur : On va prendre une dernière question.

Journaliste : ...ça, on sait que votre position, elle ne changera pas. Mais est-ce que, sur le troisième lien autoroutier, ça pourrait changer?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, notre position de 2022 est toujours notre position. Est-ce qu'on va se donner un autre tour de roue, à la lumière d'où est rendue la Caisse de dépôt dans le scénario où la CAQ nous a amenés, là, parce que c'est... c'est un «traboulidon» d'études et de messages contradictoires, je me laisse un peu d'espace pour être certain que le projet qu'on dépose en 2026 soit à jour. Donc, ça se peut qu'il y ait une modification par rapport à 2022, donc je ne m'engage pas à déposer exactement le même projet qu'en 2022.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Là, je ne peux pas faire le travail de spécialistes avant le temps.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Je m'engage à revoir notre proposition de 2022 à la lumière d'où sera rendu ce dossier-là. Parce qu'à l'évidence on ne sait pas où c'est rendu. Ce que la Caisse de dépôt va faire comme proposition, ce que la CAQ va prendre comme engagement fait en sorte qu'évidemment on devra se pencher là-dessus à nouveau. Mais notre position, au niveau de la... des transports collectifs, c'est exactement la même.

Journaliste : Mais... c'est parce que je veux juste vraiment clarifier, pour être certains, là, qu'on... qu'on ne se trompe pas en sortant d'ici, là.

M. St-Pierre Plamondon : Non, mais parce que vous voulez... vous tentez...

Journaliste : Non, mais... non, mais c'est juste parce que je vous écoute puis je ne veux pas me tromper. Le Parti québécois, au cours des dernières élections, et puis... était contre l'idée d'un... d'un nouveau transport, d'ajouter du transport autoroutier.

M. St-Pierre Plamondon : C'est toujours le cas.

Journaliste : Donc, ça, c'est toujours le cas. Ça ne changera pas?

M. St-Pierre Plamondon : Notre position n'a pas changé. On a la même position qu'en 2022. Mais j'ai eu ce même enjeu là lorsqu'on parlait de seuils d'immigration lors du caucus d'Alma. Lorsque nos devoirs ne sont pas complétés, et que je vous dis : Je vais vous revenir éventuellement avec une mouture améliorée, bien, évidemment, on pourrait titrer Le Parti québécois ouvre ou ne ferme pas la porte à. Mais c'est spéculatif. On a des devoirs à faire.

Journaliste : ...collègue, c'était de dire... c'était de dire, tu sais, est-ce qu'étant donné que vous êtes les préférés, selon les sondages, dans la région...

M. St-Pierre Plamondon : On ne changera pas. C'est... On a la même position. C'est juste que...

M. Arseneau : ...

M. St-Pierre Plamondon : On a un devoir de cohérence.

Journaliste : Mais vous ne dites pas que vous tenez... que vous excluez l'auto totalement...

M. St-Pierre Plamondon : Je ne veux pas me faire... Dernière réponse, là. Je ne veux pas me faire reprocher que je me suis engagé à déposer exactement le même plan de 2022 qu'en 2026. Mais, si vous me posez la question sur quelle est la position du Parti québécois, tous les mêmes principes sont toujours ce qu'on prône. On n'a pas changé de position. Seulement, la situation sur le troisième lien évolue de manière tellement chaotique qu'il y a certains ajustements, réflexions supplémentaires qui vont devoir... qui vont avoir lieu avant 2026, c'est évident.

Puis, pour l'instant, c'est que je n'ai aucune idée, ce qui se passe à la Caisse de dépôt. Je ne comprends pas non plus pourquoi Bernard Drainville peut nous dire qu'il va y avoir un troisième lien, alors que ce n'est pas dans le mandat de la caisse. C'est un tel fouillis que, oui, on va se donner un espace d'ajustement de notre proposition, qui sera dévoilée dans le cadre de l'élection de 2026.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

Journaliste : ...vous pensez quoi de la réaction de M. Roberge, là, qui demande une enquête sur la question?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, je suis content de voir qu'il y a de l'écoute du côté du gouvernement. Ça va nous permettre d'évaluer factuellement qu'est-ce qui se passe dans le fonctionnement d'une ligue qui est quand même la pépinière de développement de joueurs de hockey, notre sport national au Québec. Et on va suivre ça avec intérêt, de sorte qu'ensuite s'il y a lieu de faire une commission parlementaire, un suivi quelconque, une fois qu'on aura les faits, je pense, ça va être plus éclairant pour tout le monde.

(Fin à 11 h 46)