(Huit heures vingt-et-une minutes)
Mme Dufour : Alors, je
pensais ne jamais y arriver, mais l'étude du projet de loi n° 31
est enfin terminée. Ça aura pris plus de presque huit mois pour un projet de
loi de seulement 38 articles au départ, un projet de loi brouillon, mal ficelé,
avec des amendements qui n'étaient pas approuvés par le Conseil des ministres
puis qui ont complètement dénaturé le projet de loi. Ce n'est pas compliqué, la
ministre construisait l'avion en plein vol. Mais le pire, c'est que le projet
de loi, lui, il ne réglera pas la crise du logement. Au contraire, ça pourrait
même l'empirer, surtout pour les gens qui comptaient sur la cession de bail
pour avoir accès à un logement. Ce qu'on a besoin, c'est un plan fort, comme l'Ontario
l'a fait. On a besoin d'un électrochoc pour relancer la construction
résidentielle.
Mme Cadet : Merci beaucoup,
Virginie. Vous venez d'entendre ma collègue. Elle l'a dit, on a besoin d'un
électrochoc pour relancer la construction résidentielle. Puis moi, ce que je
vais vous dire, c'est que le projet de loi n° 51, qui
a été déposé par le ministre Boulet, bien, ne sera pas cet électrochoc-là. On
entend le premier ministre se lever en Chambre, presque chaque jour maintenant,
pour nous dire, quand on lui pose des questions, quand ma collègue, quand mes
collègues leur posent des questions au gouvernement sur la crise du logement,
nous dire : Bien, regardez, on fait des formations dans le secteur de la
construction, on a le projet de loi no 51 qui a été déposé. jusqu'à
présent, on ne voit pas, donc, le grand coup de barre qui sera donné dans le
secteur de la construction.
Journaliste : ...le comité de
relance, Mme Cadet, du Parti libéral. Est-ce que Denis Coderre pourrait être l'électrochoc…
Mme Cadet : Bien, écoutez...
Bien, c'est bien. Merci, M. Laforest, de parler du comité de relance, parce
que, bien, depuis les dernières élections, bien, on vous l'a toujours dit,
nous, au Parti libéral du Québec, bien, on a un plan pour la relance du parti.
Ça a commencé avec notre comité pour redéfinir qu'est-ce que ça voulait dire
être libéral en 2023. On a fait le tour du Québec, puis on a toujours dit que c'était
la première étape. Puis la prochaine étape, bien, c'est une course à la
chefferie, puis manifestement...
Journaliste : ...actuellement,
là. Denis Coderre, vous le voyez, il propulse votre parti à 27. Est-ce que ça,
vous trouvez que c'est intéressant, là? ...on parle de vous.
Mme Cadet : Bien, ce que je
trouve intéressant, c'est que, manifestement, bien, le plan qu'on avait en
tête, bien, il fonctionne. Donc, la première étape, bien, c'était le comité de
relance, c'était de faire le tour du Québec, de rencontrer les militants, de
définir ce qu'était être libéral pour attirer différentes candidatures à la
course à la chefferie. Puis manifestement, bien, on a une candidature de
qualité qui est intéressée, puis il va y en avoir d'autres.
Journaliste : ...c'est une
candidature intéressante, M. Coderre pour le PLQ?
Mme Cadet : Bien,
manifestement, c'est une candidature intéressante, M. Coderre, donc, a un bilan
intéressant comme homme politique, puis je suis certaine qu'on va avoir d'autres
candidatures de calibre qui vont continuer à s'intéresser au parti avec le plan
qu'on a mis en place au cours de la dernière année.
Journaliste : Est-ce qu'il
incarne ce renouveau-là qui est la conclusion du comité de relance?
Mme Cadet : Bien, ça, ce sera
aux militants de le décider, et donc il va y avoir une course. Évidemment, M.
Coderre n'a pas confirmé qu'il était candidat. Donc, on va le laisser
poursuivre sa réflexion. Mais une fois qu'on aura différents candidats sur la
ligne de départ, bien, ce sera aux militants de décider, bien, qui est la
personne qui incarne le renouveau en 2026.
Journaliste : Qu'est-ce que
ça vous dit que M. Coderre fasse bouger l'aiguille comme on ne l'a pas vu
bouger depuis plusieurs mois?
Mme Cadet : Bien, ce que ça
nous dit, c'est que les Québécois sont à l'écoute. Ils sont à l'écoute de ce
que… de ce qu'on a mis à... de ce qu'on a mis sur pied donc au cours... au
cours de la dernière année.
Journaliste : …M. Coderre, M.
Coderre fait bouger l'aiguille comme elle n'a pas bougé depuis plusieurs mois.
Qu'est-ce que ça vous dit, à vous du comité de relance, ça?
Mme Cadet : Bien, ce que ça
nous dit, c'est qu'on a... avec ce qu'on a mis en place, avec ce qu'on a
déterminé ce que ça signifiait d'être libéral en 2023 puis aujourd'hui en 2024,
bien, ça attire des candidatures intéressantes, puis ce sont des candidatures
qui ont le... qui ont le potentiel d'avoir l'oreille des Québécois.
Journaliste : Qu'est-ce qu'il
y a d'intéressant dans son bilan ou dans sa candidature?
Mme Cadet : Ah! ça, je
laisserai les... en fait, je le laisserai se présenter, puis je laisserai les
militants...
Journaliste : …c'est un
candidat aux qualités assez intéressantes…
Mme Cadet : Bien, c'est un
candidat avec une certaine notoriété, ça, c'est certain, là, je pense qu'il n'y
a personne qui peut... qui ne peut nier ça. Donc, c'est quelqu'un avec
plusieurs années d'expérience politique, donc c'est certain que c'est une
candidature que, vous voyez, qu'on... qu'on accueille, mais il y en aura d'autres,
certainement, puis ça va nous permettre de tenir un grand débat d'idées à l'intérieur
du parti, un débat dont on a besoin.
Journaliste : ...vous plus
avec M. Coderre qu'avec votre rapport du comité de relance? Comment vous
expliquez la différence entre l'impact de votre apport puis l'activité médiatique
de M. Coderre?
Mme Cadet : Bien, je vous
dirais, encore une fois, qu'au cours de la dernière année, on s'est assuré de
faire nos devoirs. Tu sais, nous, ce qu'on a dit aux Québécois, tu sais, quand
on a lancé le comité de relance, c'est : Vous nous envoyez faire nos
devoirs. Bien, on les a faits, nos devoirs, mais on a toujours dit que c'était
juste la première étape.
Journaliste : …M. Coderre a
plus d'impact que votre rapport?
Mme Cadet : Écoutez, je... je
suis intéressée par les résultats qu'on voit ce matin, mais certainement qu'il
y a... j'invite donc toutes les candidatures potentielles qui s'intéressent
aussi au parti, comme M. Coderre s'intéresse au Parti libéral du Québec, à
pouvoir entrer dans la course.
Journaliste : Ce serait un
problème s'il restait le seul?
Mme Cadet : Bien, moi, j'ai
toujours dit qu'il nous fallait une course.
Journaliste : ...d'autres
candidatures s'il est le seul?
Mme Cadet : Moi, j'ai
toujours dit qu'il fallait une course au Parti libéral du Québec puis je
continue de le dire.
Journaliste : Pensez-vous qu'il
y a d'autres personnes d'intéressées? Vous dites que ça va susciter l'intérêt,
puis il va y avoir d'autre monde, mais là, c'est parce qu'ils sont où?
Mme Cadet : Mais le
téléphone, il sonne, M. Lacroix.
Journaliste
: Pardon?
Mme Cadet : Le téléphone, il
sonne.
Journaliste : Ah! oui.
Mme Cadet : Oui, oui.
Journaliste : Même pour vous?
Mme Cadet : Bien, les... il y
a des... Il y a différentes personnes évidemment, donc les gens... il y a des
gens qui s'intéressent.
Journaliste : …pourquoi ils
font juste appeler puis ils ne disent pas : Aïe, moi, je suis intéressé?
Mme Cadet : Bien, écoutez, les
prochaines élections sont en 2026, donc il faut laisser le temps au temps. Donc,
les gens sont en droit d'avoir des réflexions privées jusqu'à ce qu'ils
décident de se lancer. Nous, notre course à la chefferie, vous avez vu les
militants, à notre dernier conseil général, mentionner qu'ils souhaitaient donc
une course au printemps 2025. Donc, on va laisser le temps au temps, donc
à ces candidats-là de pouvoir s'annoncer quand ils seront prêts, et puis ça va
nous permettre d'avoir une course.
Journaliste : …Denis Coderre
est déjà parti, puis les autres vont se pointer à un moment donné, c'est ça que
vous dites, là.
Mme Cadet : Bien, ce que je
dis, c'est qu'on a… bien, vous savez, donc, on a dit, donc, qu'on avait la
première étape qui était le comité de relance, la prochaine, bien, c'est la
course à la chefferie. Donc, on a toujours...
Journaliste : …il n'était pas
là, là, et là il tire votre parti vers le haut. Vous êtes à 7 % chez les
francophones, ça ne fait pas un gros gouvernement à 7 % chez les
francophones. Vous en êtes conscients?
Mme Cadet : Bien, écoutez,
nous, on est convaincus qu'on peut représenter l'alternative au gouvernement
actuel, en 2026.
Journaliste : ...des gens
connus, ce sont des gens... des candidatures...
Mme Cadet : Des candidatures
intéressantes.
Journaliste : ...
Mme Cadet : Des candidatures
intéressantes.
Journaliste : Est-ce que vous
craignez que la candidature de M. Coderre fasse ombrage au travail que vous
faites ici?
Mme Cadet : Pas du tout, pas
du tout, puis ça, vous avez entendu notre chef intérimaire le mentionner. Donc,
nous, on fait un travail sérieux en commission parlementaire. Ma collègue
Virginie vient de le mentionner aussi. Donc, tout le travail qu'on a fait en
habitation, on est... on a des messages qui sont clairs en matière d'économie.
On va continuer de vous parler d'économie et de PME au cours des prochaines
semaines, puis tant mieux qu'il y ait donc des joueurs supplémentaires qui
permettent de parler du Parti libéral du Québec, puis du bon travail qu'on
fait.
Journaliste : Est-ce qu'il a
pris contact avec vous et avec certains membres du caucus, M. Coderre?
Mme Cadet : Pardon?
Journaliste
: Est-ce qu'il
a pris contact avec vous, puis Mme Dufour? Est-ce qu'il se présente? Est-ce qu'il
sonde ses appuis au sein du caucus?
Mme Cadet : Bien, je pense
que je vais laisser M. Coderre, donc, répondre à ces questions-là, donc, des
personnes...
Journaliste : Est-ce que le
prochain chef est obligé d'adhérer à votre plan de relance?
Mme Cadet : Nous, on a
toujours dit, quand on a déposé… en fait, quand on a présenté le plan pour la
relance du Parti libéral du Québec, et même quand on a déposé notre rapport,
que le... qu'un éventuel chef ne serait pas contraint de mettre de l'avant ce
qu'il y a dans le rapport. Ceci dit, étant donné que le rapport, il est
légitime, que le rapport, il a reçu, donc, l'assentiment des membres lors du
dernier Conseil général à Drummondville, qu'il représente une bonne photo de ce
que souhaitent les militants et les anciens militants aussi, qui ont participé
au processus à travers la tournée du comité de relance du PLQ, ce serait bien
difficile pour un candidat à la chefferie de s'éloigner substantiellement du
contenu du rapport.
Journaliste : Bien, M.
Coderre, il n'est pas... il n'a pas dit qu'il était vraiment d'accord avec le
plan de relance, il n'a pas...
Mme Cadet : Bien, on
laissera... lorsque la course sera lancée, on laissera chacun des candidats
pour se prononcer autant sur le rapport de la relance que sur leurs idées qui
excèdent...
Journaliste : Ça sert à quoi,
le plan de relance, s'il n'est pas contraignant?
Mme Cadet : Bien, il a servi
à définir ce que ça signifie être libéral en 2023. C'est ce qu'on a toujours
dit qui était l'objectif du rapport du comité de relance.
Journaliste : Vous avez
participée à ce plan de relance là. Pourriez-vous être derrière un candidat qui
n'appuie pas le plan de relance?
Mme Cadet : Bien, écoutez, il
n'y a pas de candidature confirmée pour le moment. Quand la course à la
chefferie sera... sera annoncée, bien, à ce moment-là, moi, je prendrai une
décision de si j'appuie un candidat ou pas.
Journaliste : Je veux juste
revenir. Est-ce que M. Coderre a sondé ses appuis au sein du caucus? Vous
pouvez répondre pour vous deux. Est-ce qu'il vous a appelées?
Mme Dufour : ...pas répondre
pour moi, là.
Mme Cadet : Vas-y.
Mme Dufour : Bien, écoutez,
moi, Denis Coderre, je le connais. J'ai travaillé avec lui dans le passé. On
s'est jasé avant qu'il fasse quoi que ce soit, et je sentais qu'il avait de
l'intérêt, mais... mais depuis, moi, je n'ai pas eu d'appel depuis.
Journaliste : ...
Mme Dufour : Denis est une
personne... l'a dit ma collègue, intéressante, mais qui a démontré aussi un
sens de leadership dans le passé. Moi, je me souviens de lui quand il est
arrivé comme maire à la ville de Montréal, où il y avait... à ce moment-là, les
élus municipaux, il n'y avait pas l'unité qu'on voit aujourd'hui, et c'est avec
Régis Labeaume... mais là, ce n'est pas juste Denis Coderre, c'est aussi Régis
Labeaume, qui ont fait en sorte que le front commun des villes s'est créé.
Alors, il a quand même un certain leadership. Il est tout à fait une
candidature très intéressante.
Journaliste : ...que M.
Coderre réussit à faire... avoir un plus gros impact pour le Parti libéral dans
les intentions de vote, en tout cas, éventuellement, là, selon ce qui est
mesuré actuellement. Donc, est-ce que vous vous réjouissez que M. Coderre ait
un impact plus important que ce qu'a eu le rapport du comité de relance?
Mme Dufour : Moi, je le vois
comme le début. Ce n'est que le début. Le comité de relance, c'était un premier
pas. Ça attire visiblement des gens, parce que c'est vrai que le téléphone sonne.
C'est crédible, ce plan-là. Et, par la suite, il y aura une chefferie, on le
sait, et vous verrez des noms s'annoncer d'ici là. Ce n'est quand même pas
avant l'automne. Je ne pense pas, là, que les gens vont vraiment tous
s'afficher publiquement, mais, rendu là, il y aura des débats d'idées. Et
visiblement, là, les... ce qu'on voit, là, la vague Coderre que vous appelez,
bien, ce n'est que le début pour le parti, il y aura d'autres gens qui pourront
faire monter le parti davantage.
Journaliste : ...du rapport
Pratte, là.
Mme Dufour : Chaque candidat
aura ses idées à débattre et ce sont les membres qui prendront leur décision
pour la chefferie.
Journaliste : Juste un petit
mot sur la loi 21. Vous avez dit que Québec solidaire a appuyé, là, la
reconduction de la clause dérogatoire. Qu'est-ce que vous en pensez?
Mme Cadet : Bien, vous avez
entendu notre chef, là, s'exprimer très clairement là-dessus. Donc, nous...
nous n'appuierons pas la reconduction de la clause dérogatoire, comme on l'a
mentionné lors de la dernière campagne électorale.
Journaliste : ...Québec
solidaire qui change son fusil d'épaule et qui décide de l'appuyer, malgré
qu'ils sont opposés à la loi 21.
Mme Cadet : Bien, écoutez,
c'est... c'est surprenant, manifestement, donc, de voir Québec solidaire
adopter, donc, une telle position considérant ses prises de parole précédentes.
Mais nous, notre côté, donc, c'est très clair, donc, nous n'appuierons pas le
renouvellement de la clause dérogatoire.
Journaliste : Pourquoi?
Mme Cadet : Bien, d'abord,
parce que l'utilisation de la clause dérogatoire de façon préventive, c'est un
élément sur lequel nous nous sommes déjà prononcés contre, il faut que la
loi 21, donc, puisse faire le test des tribunaux. Et, bien évidemment,
donc, on l'a toujours mentionné, bien, dans le contenu même de la loi 21,
donc la clause qui concerne la défense, là, l'impossibilité pour... pour des
Québécois, donc, de pouvoir enseigner avec des signes religieux, donc, c'est
une clause à laquelle nous n'adhérons pas.
Journaliste
: So, you'll be consistent in
your previous policies on Bill 21 and not support the renewal of the clause?
Mme Cadet : We will be consistent. Everything that we've said about Bill 21,
before the election, during the election and after the election, remains the
same, we will not support the reconduction of the notwithstanding clause.
Journaliste
: Mme Anglade always said, when she was running for the leadership,
that, if the Liberals were elected, they would drop… they would not renew the
clause, in order to see the law correctly tested before the court, right?
Mme Cadet : Exactly.
Journaliste
: So, that's still the party's position?
Mme Cadet : This is exactly... this is exactly… this is still the party's
position, like, the law needs to be tested in front of the tribunals.
Journaliste :
Mr. Coderre, the Léger poll and the
results, like, is it a proof for you that he is not a has-been?
Mme Cadet :
I think that this is the proof that
there is an interest towards the QuébecLiberal Party, that we have interesting
candidates. And he is not going to be the only candidate in this race. I've always said that we need a leadership race. The first step of the…
well, the post-election 2022 was the renewal committee, we put forward our
report. The next step is the leadership race and it's… We were… we are happy
and we're enthusiastic about the fact that we will have more than one
interesting candidate in this race.
Journaliste :
How important is having a name, like, to have a name that voters already know?
Denis Coderre is well-known to voters. How much importance do you place on
that?
Mme Cadet : Well, I would let the members of the party decide on that, so… There
will be… there will be a race.
Journaliste
: …up to voters…
Mme Cadet : Well… Well, it will be up to voters ultimately, but before that,
because there will be a race, the members of the party will vote on who they
want as a leader to be against, well, François Legault
or whoever will be there in 2026. And I will let them decide what is it
that they want to see in any candidacy. This is… Well, obviously, it seems to
be a strength of this… candidate, but other people will
have… will be able to… to show the electorate and to show the members before
that. There are different qualities, and it would be up to our… the QuébecLiberal Party
members to decide who do they want in the polls
in 2026.
Journaliste
: You worked with Mr. Coderre. Is he… you talked about his
leadership skills, but is he taking too much space here?
Mme Dufour : No, I don't think so. I think he is… he is just bringing a debate,
he is bringing the PLQ forward. You know, he is going into the regions, right
now, that's what he said he would be doing. And, you know, if he wants to talk
about the PLQ everywhere in Québec, you know, so be it, and it's good for us, so… you know. And I
think he is just showing that there is real interest into the party. And it is
true that the… you know, it is ringing, other candidates are… have interest.
So, I think it's just the beginning.
Journaliste :
Do you think, Mme Dufour, that Denis
Coderre is the right person to revive interest in the party?
Mme Dufour :
I think it's up to the members to
decide, and it's going to be, you know, next year, when we're going to have
the… the «chefferie».
Journaliste :
…the Liberals seem to have some
struggles, especially with francophone voters. How do you think the party
should address that going forward? Because we are halfway through the second
mandate. The election, I know, it seems far away, but it will come up before we
know it, I am sure.
Mme Dufour :
We are going to continue doing our
work, as official opposition, working hard on… you know, like I did for
Bill 31. We are going to be there all the time. You know, we are always
there, not like the other parties. So, we are going to continue doing our work,
asking the right questions to the Government, and for the rest, you know, it's going be up to the members.
Journaliste : But do you think the voters see that work often? I mean, to have
that leadership race draws a lot of attention, the… Everyday, work at the National Assembly, although important, might not be as noticed, for
instance.
Mme Dufour :
Well, I think, it will be. I think, it
will be. I noticed, we have a lot of things coming on, and so, I think… You
know, we're working hard. We are really responsible, we ask the right
questions, we do the right proposals and I think, you know, at some point, it's
going to… it's going to pay, it's going to pay.
Journaliste
: You mentioned that… Mme Cadet, that… that Bill 51 was not
a good solution to the housing crisis. What…
Mme Cadet : The Bill 31... Ah! …Bill 51, I think. Yes.
Journaliste
: …
Mme Cadet : Yes.
Journaliste
: Mr. Boulet's Bill, aiming on construction, was also not good
in terms of the housing crisis as well as Bill 31. If those two weren't
good solutions, what would you propose instead?
Mme Cadet :
Well, I'll let my colleague.
Mme Dufour :
Well, this Friday, we are going to be…
I am going to have an interpellation with the Minister. So, I invite you to come.
La Modératrice : Merci.
(Fin à 8 h 38)