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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’habitation

Version finale

Le mercredi 7 février 2024, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures deux minutes)

M. St-Pierre Plamondon :Bonjour, tout le monde! D'entrée de jeu, la ministre de l'Immigration, Mme Fréchette, ouvre la porte à un référendum sur l'immigration. Je veux vous en parler rapidement, parce que ce n'est pas la première fois qu'on entend cette idée à la CAQ. Rappelez-vous que, lors des élections de 2022, lorsque le Parti québécois était en montée, le premier ministre a évoqué cette idée de tenir un référendum sur le rapatriement des pouvoirs en immigration. Et c'est dans la foulée de d'autres déclarations sur l'immigration qui sont payantes sur le plan électoral, mais qui n'ont fait l'objet d'aucun suivi, à ce point que le premier ministre a écrit à Justin Trudeau, mais il n'a pas été capable, il y a quelques semaines, de demander les pouvoirs en immigration. Et là on nous dit : On va faire un référendum potentiellement. Moi, j'aimerais y croire, mais il y a eu tellement de déclarations qui ne correspondent pas aux gestes de la CAQ sur ce sujet-là.

Donc, je demande simplement à François Legault et à Christine Fréchette qu'on se donne un échéancier, une date butoir. Premièrement, demander les pouvoirs en immigration, ils n'ont pas eu le courage de le faire, puis se donner un délai au terme duquel, si jamais la réponse, c'est non, mais que là on envisage sérieusement de tenir cette consultation populaire, à savoir : Est-ce que les Québécois, Québécoises pensent qu'on devrait décider par nous-mêmes sur cette question-là? Je le dis, là, avec tout le scepticisme qu'on doit avoir parce que c'est arrivé tellement de fois que la CAQ déclare des choses, puis que ce n'est pas du tout l'intention qu'ils ont au niveau de leurs gestes, mais je prends acte quand même que ce n'est pas la première fois qu'on entend cette idée-là.

Commençons par demander au fédéral les pouvoirs en immigration. C'était un engagement tellement ferme du premier ministre qu'il parlait de louisianisation puis de déclin, et tout ça, qu'on commence par le mettre par écrit, ce serait déjà un point de départ.

Journaliste : Mais vous n'êtes pas contre l'idée? Vous êtes...

M. St-Pierre Plamondon :Non, non, je suis pour l'idée. C'est juste que je suis obligé d'observer comment fonctionne la CAQ à travers toutes ces années. Souvent, on fait des déclarations parce que c'est payant à court terme, mais ça ne fait l'objet d'aucun suivi. Là, on pourrait commencer par demander par écrit, formellement, à Justin Trudeau, les pouvoirs en immigration. C'était une question de survie de la nation, rappelons-le.

Journaliste : Un quart de vos électeurs ne sont pas favorables à la souveraineté. Êtes-vous condamné à être seulement un bon gouvernement?

M. St-Pierre Plamondon :Condamné, moi, je ne me suis jamais perçu comme quelqu'un de condamné à quoi que ce soit. La liberté, c'est justement de faire avancer ses idées, et moi je vois cette proportion de gens qui sont favorables au Parti québécois comme des gens qui sont à l'écoute. On ne les a peut-être pas convaincus entièrement, mais clairement, on a, au moins, leur écoute. Je note également qu'on n'aura jamais eu un résultat aussi solide chez les jeunes depuis très, très longtemps. Il y a une certaine progression. Puis je vais vous répondre la même chose que pour les autres sondages, on le prend évidemment avec une certaine modestie, parce qu'on est conscient qu'il y a encore beaucoup de travail devant nous, mais c'est encourageant. Donc, on prend ce qu'il y a d'encourageant.

Journaliste : ...disons, revoir votre position sur le référendum dans un premier mandat, peut-être à repousser l'échéance ou à modifier d'une quelconque façon?

M. St-Pierre Plamondon :Non, je pense que les Québécoises et les Québécois nous apprécient, parce qu'on donne l'heure juste sur les enjeux et, mais à plus forte raison, on va continuer de donner l'heure juste sur cette question fondamentale. Les faits sont éloquents. Donc, si on prend un pas de recul puis on regarde ça froidement, on constate que le Canada nous réserve un déclin linguistique et culturel à travers des politiques qu'on nous impose sur le plan des langues officielles, sur le plan de la culture, sur le plan de l'immigration. Le Canada ne nous renvoie pas les sommes nécessaires au fonctionnement de notre système de santé. Le Canada, donc, à plusieurs niveaux, nous condamne à un déclin, puis on n'a pas de raison d'accepter ça. Ça, c'est la réalité objective, mais il faut laisser le temps au temps.

Moi, je trouve qu'on avance. On a même gagné un point sur l'indépendance cette fois-ci. Je suis pleinement conscient, et je le dis avec beaucoup de modestie, je suis conscient que le travail est devant nous, mais les faits sont les faits, puis on va continuer de donner l'heure juste.

Journaliste : Si vous aviez des sondages défavorables, là, en 2026, vous prenez le pouvoir... malgré des sondages défavorables... ou, en fait, là, ils sont à 38 % ou 35 %, vous allez quand même tenir un référendum, ça, c'est clair, dans le premier mandat?

M. St-Pierre Plamondon :Ma fierté en politique, c'est de vraiment, du meilleur que de mon potentiel, de donner l'heure juste aux Québécoises, aux Québécois, au meilleur de mes capacités, donner l'heure juste. Puis l'heure juste... l'heure juste, c'est qu'on n'a aucun avenir linguistique et culturel et qu'on souffre financièrement du fait de demeurer dans le Canada. Donc, je ne me vois pas induire en erreur les Québécoises et les Québécois juste parce que ce serait peut-être un raccourci vers le pouvoir.

Journaliste : ...quand même si les sondages sont défavorables à la souveraineté?

M. St-Pierre Plamondon :Je pense que ma réponse est ultraclaire, c'est, on va continuer de prôner une consultation populaire dans le premier mandat et, si les gens choisissent le Parti québécois, ils sauront exactement que c'est notre projet.

Journaliste : Même si votre gouvernement est minoritaire, vous tenez un... si votre gouvernement est minoritaire, vous venez quand même un référendum dans un premier mandat, parce que, là, c'est quand même l'échec assuré. Ça voudrait dire que vous n'auriez pas suffisamment de votes pour...

M. St-Pierre Plamondon :C'est sûr que, là, on peut commencer à extrapoler sur plein de scénarios après l'élection.

Journaliste : C'est quand même assez... il y a deux scénarios, c'est majoritaire ou minoritaire. Est-ce que minoritaire, votre...

M. St-Pierre Plamondon :Non, parce que vous rajoutez plusieurs scénarios. Il y a le scénario des appuis à l'indépendance descendent, les appuis à l'indépendance augmentent. Vous êtes minoritaires, vous êtes... Mon rôle, c'est d'être le plus clair et le plus constant possible. Un vote pour le Parti québécois, c'est un vote pour un gouvernement qui va faire atterrir et faire naître un pays qui s'appelle le Québec. Ça ne peut pas être plus clair.

Journaliste : Comme on dit en français, c'est «all in» à tout prix?

M. St-Pierre Plamondon :  Comme on dit en français, c'est clair et ça découle de constats évidents dans la manière dont le Québec est traité dans le Canada, et donc le peu d'avenir que le Canada nous réserve. C'est clair et constant, et c'est ça que les gens apprécient chez nous. Donc, je ne vois pas pourquoi je commencerais à ne pas donner l'heure juste, à ne pas dire la vérité sur cet enjeu-là...

Journaliste : On comprend que, même un gouvernement minoritaire enclencherait un référendum dans un premier mandat?

M. St-Pierre Plamondon : Je ne veux pas me prononcer sur tous les scénarios, après une élection, je vous dis : En direction de 2026, on va laisser, en 2026, les électeurs se prononcer. Mais l'offre du Parti québécois, c'est de tenir une consultation populaire.

Journaliste : ...dans le cas d'un gouvernement majoritaire que vous faites un référendum, mais moins dans le cas d'un gouvernement minoritaire?

M. St-Pierre Plamondon : C'est parce que, là, vous me faites faire de la politique hypothétique sur la base de faits que je ne sais pas. Ce que je sais... ce que je sais...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Bien oui.

Journaliste : ...vous ne savez pas ce que vous ferez en fonction de l'un ou l'autre scénario, c'est ce que vous nous dites aujourd'hui.

M. St-Pierre Plamondon : Ce que je vous dis, c'est : Le Parti québécois, puis vous m'avez posé la question 10 fois, puis vous allez sûrement me la poser 10 fois d'ici aux élections de 2026, et je vais continuer de vous répondre la même chose : Le Parti québécois a comme mandat de faire du Québec un pays et, dès le premier mandat, donc, dès un gouvernement à partir de 2026, tiendra une consultation populaire sur ce sujet fondamental.

Journaliste : ...contre les électeurs de Québec solidaire, par exemple, qui sont contre l'indépendance.

M. St-Pierre Plamondon : Est-ce que j'ai raillé contre les électeurs...

Journaliste : ...ou, en tout cas, contre Québec solidaire, qui n'est pas un véritable parti indépendantiste, non?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, je pense qu'on peut poser la question des fois, sur le... quoique, là, ils se sont dit nationalistes, M. Leduc, il a dit ça.

Journaliste : ...les électeurs qui sont à QS, qui sont contre l'indépendance, puis les électeurs qui sont au PQ, qui sont contre l'indépendance. Est-ce que vous leur dites : Vous n'êtes pas au bon endroit?

M. St-Pierre Plamondon : Je ne dis rien de spécifique. Les électeurs ont amplement le droit de se situer ou de faire le raisonnement. Ce n'est pas à moi de leur dicter quoi que ce soit. J'essaie d'être le plus clair possible, d'expliquer les raisons de notre engagement pour notre projet de société. Puis ensuite je ne dis rien de spécifique aux électeurs. De la même manière qu'il y a des caquistes indépendantistes encore en grand nombre, Dans les parties intéressantes aussi du sondage, une grande proportion des caquistes seraient en faveur de l'indépendance. Donc, il y a de... il y a vraiment de l'espace de croissance encore pour le Parti québécois. C'est pour ça que je vous dis : C'est encourageant, mais l'essentiel du travail, il est devant nous. C'est comme ça qu'on le voit.

Journaliste : Lors des deux référendums précédents, le fédéral avait, comment dire, usé de stratégies, là, pour... pour faire en sorte de convaincre les Québécois de ne pas voter oui.

M. St-Pierre Plamondon : Comme les...

Journaliste : Bon, c'est ça, exactement, puis différentes... différents stratagèmes.

M. St-Pierre Plamondon : Ce que la commission Grenier va finir par nous apprendre.

Journaliste : C'est ça, exactement, un jour. Est-ce que vous avez une stratégie? Êtes-vous en train d'essayer de réfléchir, à savoir comment éviter justement que le fédéral intervienne comme il l'a fait dans les deux premiers référendums, autrement dit, que ça se fasse de façon...

M. St-Pierre Plamondon : Dans l'ordre.

Journaliste : ...dans l'ordre et de façon équitable. Êtes-vous en train d'élaborer des stratégies comme ça?

M. St-Pierre Plamondon : Le livre bleu sert à ça. Oui, il y a des gens qui se penchent sur ces questions-là dans le cadre du livre bleu, puis les mandats sont déjà octroyés en ce sens là. On ne peut pas nier... puis on ne sait pas toute la vérité, c'est pour ça que la commission Grenier m'intéresse, puis je continue à discuter avec le gouvernement sur comment on peut s'entendre sur une approche qui permette de donner la vérité aux Québécoises et aux Québécois là-dessus. Mais on ne peut pas nier, en effet, qu'il y a eu plusieurs manoeuvres douteuses et fausses représentations qui ont mené au résultat de 1995. Donc, est-ce qu'on peut imaginer un processus qui est plus résistant aux manoeuvres douteuses? Oui, on travaille là-dessus.

Journaliste : Le spectre de Denis Coderre, est-ce que ça vous inquiète? Il était là, lui, en 1995, là.

M. St-Pierre Plamondon : Oui, il était là. Il était même, je pense, lié à certaines des firmes nommées dans le scandale des commandites, si ma mémoire est bonne. C'est l'époque du Parti libéral qui était très proche des firmes Everest puis des firmes Groupe action, et tout ça, là. Mais moi, je respecte Denis Coderre et j'ai été le premier ou parmi les premiers à dire : Moi, je... ne le sous-estimez pas, il arrive avec un vrai bagage politique. Et ses opinions sont vraiment opposées aux miennes, mais on va respecter le bagage politique qu'il apporte et on prendra ça au sérieux. J'ai été le premier à dire ça, je pense, et je maintiens cette position-là. Et je souhaite au Parti libéral une vraie course avec plusieurs candidatures qui débattent de l'avenir de ce parti-là, et je ne sous-estime personne dans ce processus-là.

Journaliste : Sur la commission Grenier, sur la commission Grenier, est-ce qu'on peut savoir vous en êtes où? Parce que, là, ça fait deux fois que vous l'abordez. Est-ce que... On sait qu'il y avait eu quand même une opinion du DGE qui semblait avoir refroidi vos ardeurs, là.

M. St-Pierre Plamondon : Peu de collaboration, peu de collaboration, donc...

Journaliste : ...parlant, son avis était quand même assez étoffé.

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Oui, mais il y a quand même plusieurs possibilités, parce qu'ultimement c'est le gouvernement qui conserve la souveraineté parlementaire, et je tente une solution négociée avec le gouvernement ou, à tout le moins, on va déposer puis on va convaincre le gouvernement de nous accompagner, mais c'est en cours. Donc, il y a eu des discussions de bonne foi.

Journaliste : ...une réponse favorable du gouvernement?

M. St-Pierre Plamondon :Je suis en attente d'une réponse finale, mais je pense que le gouvernement est de bonne foi dans ce dossier-là. Mon impression, c'est que le gouvernement comprend la valeur d'avoir une société qui ne cache pas des pans majeurs de notre histoire qui sont très récents. Mais comment s'y prendre? Il y a quand même beaucoup de technicalités juridiques qui...

Journaliste : ...que vous... pour laquelle vous allez opter.

M. St-Pierre Plamondon :Il y a soit l'ordre du Parlement qui peut être...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Bien, oui, mais on nous disait que la forme qui avait été utilisée n'était pas optimale puis qu'il y a d'autres options, ou soit la voie législative. Donc...

Journaliste : ...sur la carte de représentation électorale, très rapidement, là, la CAQ a convoqué la Commission de représentation électorale plus tôt que tard, comparé à la dernière fois où la carte était contestée. Est-ce que ça veut dire que, d'un côté, on a adopté une motion pour dire qu'on n'est pas satisfait de la carte parce que ça coupe certaines circonscriptions, il y a des députés locaux qui font certaines campagnes, qui signent des pétitions, et, de l'autre côté, que le gouvernement fasse... les processus plus rapidement...

M. St-Pierre Plamondon :Bien, évidemment que le DGE doit avoir le temps de compléter le travail, mais je rappelle que le gouvernement... l'Assemblée nationale a voté une motion, notamment pour la Gaspésie, qui dit clairement : On ne pense pas qu'on peut pénaliser la Gaspésie. Puis moi, je suis dans une circonscription qu'on essaie de transformer au point où des réalités qui n'ont pas beaucoup de liens devraient coexister. Donc, en principe, le DGE entend ça et s'adapte en conséquence, on l'a vu par le passé, le DGE a évolué dans sa position. Mais évidemment il faut laisser le temps au DGE de faire son travail puis d'évaluer toutes les options. Moi, j'ai proposé... le Parti québécois a proposé plusieurs autres solutions que ce qui est envisagé présentement.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : I understand from your colleague Mr. Bérubé that the PQ will support the Government in renewing the notwithstanding clause on Bill 21. Is this your position, is this correct? And can you explain the logic?

M. St-Pierre Plamondon : Well, the logic, obviously, we are in favor. The logic is, our Parliament is the Parliament that speaks for Quebeckers and their democratic choices. So, if the choice is clear, then the notwithstanding clause allows Québec to stand by that decision, not withstanding the legal framework of Canada. And I expect this decision to be reconducted for the next five years. 

Journaliste : In your view, the overwriting of these rights is legitimate, using the clause, is that your position?

M. St-Pierre Plamondon : The use of the notwithstanding clause is legitimate so… as to give a voice to the democratic choices of Quebeckers.

Journaliste : The fact that, in this Léger poll, again, we can see that the support for sovereignty is not...

M. St-Pierre Plamondon : We gained one point.

Journaliste : What? One point?

M. St-Pierre Plamondon : One point, yes. We moved forward by one point. So, there is no party here, but it's still... we are moving a bit forward. And it's the best poll for many years in terms of the youth, if you consider Québec solidaire and Parti québécois who are both independentists. And you see the proportion in the youth, not only, it's the best pole for the PQ for many years, but together, you have a vast majority of young Quebeckers... interested by that idea of making Québec a country.

Journaliste : But it's not... You have many polls showing that the support is kind of stable. It's not as high as your popularity right now. How do you react... What are you going to do with this support that is lacking for you, it is your own project at the end?

M. St-Pierre Plamondon : I guess, I'm going to work harder. I mean, a year and a half ago, I was not in the position you just described. And, I mean, we worked as hard as we could and now there are interesting results. I think, we can say safely that people are willing to listen to what we have to say and why we come to the conclusion that Québec would be much better off in a country that decides by itself and that resonates worldwide. Then, we are just going to work on it.

Journaliste : But it's one thing for voters to change your appreciation for a leader than to change your mind about sovereignty, it's different.

M. St-Pierre Plamondon It's different, but it's the same approach. If people are listening, we need to be explaining why we believe this is our best interest as a society. So, nothing is changing in our approach. And it's going to be the same whether the polls are going up or down, we're not going to change the approach. That's what we want to do while we're in politics.

Journaliste : I would just like to hear you quickly, Mr. Arseneau, on... now that Bill 31... has wrapped up, what message do you think Minister Duranceau sends through this and what are the next steps for you?

M. Arseneau : Well, the message that the Minister sends is that she's not willing to do as much as people expect in order to solve the crisis in lodging. And there are means that were proposed and were rejected. So, she could do better, she could do more to protect people, especially those being evicted, for example. She's not willing to do so. So, it's a very negative message that she sends. And she says that, you know, her focus is going to be on building more housing, but we're still waiting for some kind of plan, some kind of ambition and some kind of result. So, you know, unfortunately, it was an occasion that she completely missed in tabling that bill. It's not going to change much in the situation and it's very, very, you know, disappointing, because the crisis still goes on and people are suffering.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

M. Arseneau : Merci.

(Fin à 8 h 20)

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