(Seize heures vingt-neuf minutes)
M. Ciccone :Alors, merci beaucoup. Je suis présent aujourd'hui suite au
dépôt du projet de loi n° 45 de la ministre Charest. Je débuterai
simplement en disant ceci : Enfin! Enfin, un projet de loi qui vient
changer la loi dans la sécurité dans les sports, qui n'avait pas, soit dit en
passant, été changée depuis 2007. C'était important de la bonifier suite à tout
ce qu'on a entendu d'horrible depuis les dernières années. Je crois fermement
qu'il était temps et nécessaire de déposer un projet de loi. Je comprends qu'il
y avait des mesures, dans le passé, sur certaines politiques d'intégrité, mais,
avec un projet de loi qui vient vraiment mettre l'emphase sur le mode à suivre
pour le futur et le bien-être de nos enfants... Moi, c'était... et de nos
jeunes sportifs et sportives, moi, c'était ma mission, c'était le pourquoi je m'étais
lancé en politique, pour bien protéger nos jeunes.
J'ai... Je crois comprendre, également,
là, on l'a... j'ai regardé sommairement, vite, je l'ai annoté assez rapidement,
on va avoir énormément de questions. On va en prendre connaissance. On va
entendre les groupes, également, parce que ce sont les spécialistes qui sont
sur le terrain, alors ils vont nous donner beaucoup de recommandations, qu'on...
J'espère, la ministre va avoir cette ouverture-là pour modifier, amender et
améliorer ce projet de loi.
Étant un éternel insatisfait, là, quand on
entend les mots «la sécurité dans les sports»... le seul petit bémol que j'aurai
à dire dans ce projet de loi là... moi, j'aurais aimé qu'on s'attarde vraiment
à l'aspect sécurité. L'aspect qui est amené ici, avec l'implantation du
protecteur de l'intégrité, soit, c'est un pas en avant, ça lui donne plus de
mordant... qui était à l'époque l'officier des plaintes, là, je suis d'accord
avec ça, mais, en même temps, j'aurais aimé qu'on fasse le tour également aussi
de tout l'aspect sécurité, sécurité physique. Moi-même, j'ai déposé, depuis les
six dernières années, trois projets de loi qui allaient en ce sens, notamment
au niveau des commotions cérébrales. Ça n'a pas été inclus dans ce projet de
loi là.
Vous savez que le sport, et on va dire
franchement, là, le sport, à l'Assemblée nationale, c'est l'enfant pauvre, c'est
l'enfant pauvre, et puis on a attendu six ans, presque six ans avant le dépôt d'un
projet de loi pour améliorer la sécurité chez nos jeunes. Maintenant, je pense
qu'on aurait pu faire un pas de plus, on aurait pu prendre un peu plus de
temps, également, rajouter des articles, rajouter des éléments pour protéger l'aspect
sécurité physique, que ce soit sur la glace, dans nos arénas, que ce soit sur
nos plateaux sportifs, toucher à un autre... toucher à un autre volet,
également.
Mais la ministre le sait, j'ai toujours
offert ma collaboration, je vais encore l'offrir pour ce projet de loi là. On
va faire des recommandations, et j'espère simplement qu'elle ait cette
ouverture-là aussi pour prendre nos idées, prendre les idées aussi de ceux qui
vont venir nous interpeller pendant les consultations particulières. Alors,
voilà.
In English, I'm very... I'm very... The
only thing I will say, first, is : Finally! Finally, we have a bill that
will come and help and protect our kids. With what we have heard in the last
few years, we come with this bill to protect the athletes, our kids, and we... and
to work also before something happens. So, we're coming with the ombudsman that
will replace the «officier des plaintes», which will be put black and white in
the bill that there's no reason not to apply. I'm also happy with the money
that will be put on to make sure to verify whoever comes in contact with our
kids in a sports environment. So, of course, you know, I would have loved
that we would have put more in this bill about the health of... physically,
about concussions, and I have talked about it in the last six years, and I
think it would have been a good thing to put... to go in this direction, also
with what we've seen in this bill. So, we could have had a little bit more, you
know, because of, as... of, you know, the law in sports hasn't changed, the last
time it was changed is 2007, so we could have made an extra step to make it
further, because it's hard, it's hard to make something happen in sports, here,
at the National Assembly. There is other situations, there is other laws, bills
that are priorities, but, for me, as an ex-athlete, you know, that was my main
goal, coming here, and to make sure that all of our kids are safe doing what
they love.
So, I will be... I will collaborate with
the minister, like I have always done. I always told her, I was very vocal
about it : If you need anything, let me know if you want to work on
something. I would have loved to work on that bill before it was presented,
because, as you know, sports is... we do that as a team. There is no fighting
in sports for our kids.
So, I look forward to work on that bill
and, hopefully, we can come up with something even better, even better, because
the people around the table will have expertise in that matter, and, hopefully,
the minister will be open and will accept what we... and amend what we suggest.
Allright, so, thank you very much. Have a good night.
(Fin à 16 h 36)