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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de transports et de mobilité durable

Version finale

Le lundi 30 janvier 2023, 8 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures trente-deux minutes)

M. Arseneau : Bonjour. Je voudrais vous parler, effectivement, de transport et de transport aérien aujourd'hui parce que la situation est absolument désastreuse. En fait, depuis 25 ou 30 ans, on n'a jamais vu un service aussi peu fiable, une perte de confiance totale de la population envers le transport aérien. Une désaffection, donc, une problématique, évidemment, qui touche les régions les plus éloignées, dont les Îles-de-la-Madeleine, la Basse-Côte-Nord, mais également toutes les régions du Québec. Ça touche également, évidemment, les travailleurs comme les gens qui doivent se déplacer pour des soins de santé avec des horaires qui varient au gré des humeurs des transporteurs souvent en situation monopolistique. Il y a la question de la fiabilité des appareils, dans certains cas, il y a la pénurie des pilotes ou du personnel de vol. Il y a la question même des aéroports aussi. La piste des Îles-de-la-Madeleine, notamment, qui n'est pas suffisamment longue, là, pour permettre à des appareils de s'envoler selon les standards de l'industrie ou même d'atterrir.

Bref, ce qu'on constate, c'est que le geste posé par le gouvernement, la mesure d'offrir des billets à 500 $, en juin dernier, bien, évidemment, c'était écrit dans le ciel, ça a été un coup d'épée dans l'eau. On voit que le programme, aussi mince soit-il, n'atteint pas ses résultats. À peine 20 % des billets qu'on voulait vendre ont trouvé preneur. À bien des endroits, ça n'a strictement rien changé et, dans d'autres endroits, bien, ça a créé un effet pervers, comme aux Îles-de-la-Madeleine où on a créé une congestion sur certains vols au cours de l'été dernier, qui a, en fait, enlevé des billets, donc des places aux populations locales, donc à ceux qui devaient se déplacer pour des besoins médicaux, notamment. Et donc le programme doit être absolument revu.

Et c'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, ce qu'on demande à la ministre Guilbault, c'est de se saisir de ce dossier-là. Et, à l'instar de l'Union des municipalités du Québec, on demande que soit convoqué de toute urgence le groupe d'intervention sur la relance du transport aérien régional pour faire un bilan, oui, de l'action gouvernementale, mais surtout de tabler sur un véritable plan de relance et une stratégie québécoise qui s'étalerait sur quelques années avec différents moyens, donc, de rétablir un service qui soit efficace, qui soit fiable, qui soit également abordable, rétablir la confiance des Québécois de toutes les régions dans le transport aérien régional.

Et on veut donc tendre la main à la ministre, parce qu'il y a des solutions qui ont été amenées au cours des travaux qui se sont déroulés entre juillet 2020 et le mois d'octobre 2020. Tout ça était suite à l'abandon, par Air Canada, de plusieurs liaisons régionales. Et essentiellement il y a eu plus d'une vingtaine de mémoires, qui ont été déposés, de différents intervenants du transport aérien ou des municipalités, par exemple, des régions, et il n'y a aucune de ces recommandations-là qui n'a été retenue par le gouvernement. On a tiré du chapeau la mesure des billets à 500 $, qui sont essentiellement offerts à des fins touristiques aux gens qui habitent les villes. Ça n'a vraiment pas amélioré la situation dans les régions du Québec. On constate qu'on a travaillé uniquement sur la demande, sauf qu'à l'heure actuelle le problème majeur, c'est l'offre en transport aérien, qui est absolument déficiente, incomplète et sur laquelle, évidemment, les gens des régions ne peuvent plus compter.

Donc, il faut regarder la situation de façon beaucoup plus large, en profondeur, et agir avec des correctifs urgents, d'une part, pour certaines situations, dont les Îles-de-la-Madeleine, qui dépendent du transport aérien, mais dégager une vision à moyen, long terme avec une stratégie dont on pourrait convenir dans le cadre des travaux relancés du groupe d'intervention sur la relance du transport aérien régional. Là-dessus, je peux prendre vos questions.

M. Denis (Maxime) : M. Arsenau, justement, ce matin il y a un point de presse sur les traversiers. Est-ce qu'il n'y a pas une solution, là aussi, qu'on pourrait améliorer aussi l'offre maritime pour compenser aussi, je pense aux îles, notamment?

M. Arseneau : Bien oui. En fait, c'est clair que, dans la mobilité interrégionale, le transport aérien n'est pas la seule façon de rejoindre les régions ou de pouvoir les désenclaver. Le transport maritime aussi a ses propres enjeux. Nous, on avait proposé, dans le cadre de la campagne électorale, que le gouvernement élargisse... en fait, on avait proposé, nous, si on était au gouvernement, de déposer une politique sur le transport régional avec la composante transport aérien et transport maritime. On ne peut pas faire abstraction du transport maritime, mais il est clair que, dans le cas des Îles-de-la-Madeleine, par exemple, ou de Bagotville, ou de l'Abitibi, ou même de la Basse-Côte-Nord, le transport aérien est un enjeu qui est, je dirais, un problème en soi. Et ce n'est sûrement pas, là, l'amélioration — qu'on souhaite — du transport maritime qui peut changer la donne en transport aérien. Les deux dossiers sont complémentaires, mais, évidemment, là, l'un et l'autre sont nécessaires.

Journaliste : Quelle est la part de responsabilité des transporteurs dans tout ça, M. Arseneau? Parce que, là, vous tapez sur le clou du gouvernement ce matin, mais les transporteurs ont reçu de l'aide pendant la pandémie. Là, les transporteurs ont des subventions pour vendre plus de billets avec la promesse d'augmenter leur offre, c'est l'inverse qui se produit. Alors, elle est où, la responsabilité des transporteurs?

M. Arseneau : Bien, vous avez raison que les transporteurs, à l'heure actuelle, ne livrent pas la marchandise. Sauf que le gouvernement ne leur a pas demandé de comptes non plus. Le programme n'incluait pas une responsabilité des transporteurs, d'aucune façon. En fait, même les transporteurs ont répondu relativement timidement au programme. Il y a eu des ententes, on leur a un peu forcé la main dans ce cas-là, mais il n'y avait aucune exigence d'améliorer l'offre, la fréquence, le nombre de sièges, le service, évidemment.

Et, dans certains cas, bien, il y a Air Canada qui décide, de ses bureaux à Toronto, du sort des régions du Québec et des fréquences qu'on va offrir ou pas. Mais il y a aussi des transporteurs québécois, je pense à Pascan Aviation, qui déploient tous les efforts pour desservir les Îles-de-la-Madeleine et certaines autres destinations au Québec, mais qui, dans ce cas-là, auraient vraisemblablement besoin d'un petit coup de main du gouvernement du Québec en échange de quoi le gouvernement du Québec pourrait lui demander des comptes.

Nous, on ne veut pas stigmatiser les transporteurs mais on veut qu'ils collaborent parce qu'évidemment, là, ils font partie de la solution. Mais on ne peut pas simplement leur demander de vendre des billets sans contrepartie, le service doit absolument s'améliorer.

M. Bossé (Olivier) : Donc, ça prend des subventions de plus?

M. Arseneau : Bien, en fait, nous, on pense que, le programme de l'ordre de 46 millions qui a été annoncé, là, c'est un gaspillage de fonds publics et que ces fonds-là pourraient mieux servir. Je vous donne l'exemple du transport vers, encore une fois une région que je connais bien, les Îles-de-la-Madeleine, où, en augmentant la demande pendant l'été de façon très, très, très ponctuelle, bien, on a créé un manque de places pour les gens qui devaient se déplacer, les gens des régions, mais on a aussi créé une difficulté dans le transport de marchandises. Et, moi, je pense qu'il y a moyen, par exemple, de mettre en place des moyens pour s'assurer que le transport des marchandises, du cargo de façon spécifique par exemple, puisse continuer dans les endroits isolés puis qu'ensuite on décide de pouvoir stimuler la demande, mais avec une offre bonifiée.

Je n'ai pas parlé des aéroports. Regardez les aéroports, de Baie-Comeau, par exemple, qui a un déficit, Sept-Îles, Gaspé. En fait, le pourcentage d'achalandage à l'aéroport a diminué comme peau de chagrin, donc, finalement, les gens se sont détournés du transport aérien parce qu'il n'est tout simplement pas fiable. Ça vient avec un manque d'efficience, une perte de temps, des frais supplémentaires d'hébergement, par exemple, quand on doit se déplacer vers les grands centres, jugeant qu'on est encore mieux de pouvoir se fier sur soi-même en prenant l'auto solo que de prendre le transport aérien.

Puis, quand on compare ça, je veux le mentionner, à des villes comparables en Ontario, on voit qu'on a des appareils de plus grande dimension, des Q400 souvent de 72, 75 places, deux compagnies qui vont desservir des villes comme Timmins. Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas desservir des villes comme Val-d'Or ou comme Sept-Îles avec le même genre d'appareil? Ces questions-là, il faut se les poser. Mais essentiellement il n'y a pas de concurrence sur les liaisons régionales. Et puis il faut, quelque part, que le gouvernement donne une impulsion à un certain nombre d'entreprises pour qu'elles puissent ensuite se développer et développer du service, évidemment.

M. Duval (Alexandre) : Vous savez qu'on a demandé à quelques reprises à l'ancien ministre M. Bonnardel de faire des bilans de ce programme-là. Il y a eu les élections. On nous a toujours répondu : Le bilan, on le fera à l'an 1. Donc, l'an 1, là, c'est dans cinq mois, M. Arseneau. Vous pensez vraiment que votre sortie d'aujourd'hui va ébranler Mme Guilbault?

M. Arseneau : Bien, moi, je ne cherche pas à ébranler Mme Guilbault, je cherche sa collaboration. Et je pense qu'on a la chance, puisqu'elle est nouvellement nommée comme ministre, de prendre à bras-le-corps le problème avant la prochaine saison printanière et estivale.

M. Duval (Alexandre) : Donc, vous pensez qu'il ne faut pas attendre l'an 1, il faut faire...

M. Arseneau : Bien, absolument pas. En fait, le problème de l'an 1, c'est que le gouvernement, souvenez-vous, le ministre Bonnardel a piétiné dans ce dossier-là pendant un an et demi. Les travaux se sont complétés en octobre 2020, il a déposé son plan en juin, à la veille de la période préélectorale, en juin 2022. On savait qu'il était trop tard pour pouvoir aller chercher des gains sur un plan qu'on espérait beaucoup plus intéressant et costaud. Et là, aujourd'hui, on va nous dire : Bien, parce qu'on a présenté notre plan sur le tard, bien, on va aussi faire son évaluation un an trop tard. On va perdre encore une autre saison. C'est la raison pour laquelle, en janvier, c'est à la veille du budget... Et d'ailleurs il faut corriger le tir sur le programme qui ne fonctionne pas. Il faut mettre en place des mesures additionnelles pour les mettre en œuvre avant la période printanière et estivale.

M. Bossé (Olivier) : Une solution, la première qu'il faudrait mettre en place maintenant, ça serait quoi?

M. Arseneau : Bien, je pense qu'il faut corriger les lacunes du PAAR. Il y a les bonifications qu'on peut amener, notamment, là, pour des vols nolisés ou additionnels qu'on ne peut plus ajouter, et avoir le programme, avoir accès au programme. On a aussi demandé que les organismes sans but lucratif puissent aussi se qualifier au programme parce que ça fait partie, là, de la vitalité socioéconomique de nos milieux. Mais, au-delà de ça, convoquer le comité pour véritablement plancher sur une stratégie, je pense que c'est vraiment le geste à poser.

M. Denis (Maxime) : Sur Amira Elghawaby, j'aimerais vous entendre. Est-ce qu'elle doit démissionner? Est-ce qu'on doit la congédier?

M. Arseneau : Bien, en fait, nous, on questionne beaucoup la décision de celui qui l'a mise en place, c'est-à-dire le premier ministre Justin Trudeau. Avait-il fait les vérifications diligentes, à savoir quelles étaient les déclarations incendiaires qu'elle avait prononcées, y compris dans des textes publiés dans certains médias du Canada anglais et qui tendent à démontrer que ses préjugés anti-Québec sont assez profondément ancrés? Alors, je pense que la responsabilité du fiasco actuel, dans sa nomination, elle doit être portée par le premier ministre Trudeau, et c'est à lui de s'expliquer.

Alors, nous, on pense que c'est sérieux. On pense que ça ne contribue pas, justement, à l'apaisement puis à l'objectif visé, là, de contrer le racisme, prôner l'inclusion, et ainsi de suite, et lutter contre l'islamophobie. Donc, visiblement, c'est mal parti, donc on va continuer d'étudier, là, la question. Puis on est à faire des recherches sur les déclarations. C'est assez problématique parce qu'on en retrouve, là, de plus en plus. Donc, on vous reviendra avec une position plus ferme. Mon chef va se prononcer là-dessus au cours des prochaines heures.

M. Duval (Alexandre) : Mais, quand madame Elghawaby dit qu'elle s'est notamment appuyée sur des sondages qui démontraient un certain sentiment anti-islam au Québec, vous avez vraiment l'impression que ses propos sont incendiaires, qu'elle exagère une situation? Ou, ce que vous avez vu jusqu'à maintenant, qu'est ce que vous lui reprochez?

M. Arseneau : Bien, moi, en fait, je pense que les gens peuvent juger par eux-mêmes des déclarations qui ont été diffusées, à savoir qu'il en ressort une incompréhension de la société québécoise. Et c'est les préjugés qu'on entend constamment sur cette idée qu'une frange de la population québécoise serait raciste ou xénophobe. C'est ce qui transpire de ses propos lorsqu'elle dit «Ça me donne le goût de vomir» dans une des déclarations dans un tweet lorsqu'elle fait sien un argumentaire, là, qui est bourré de préjugés à l'endroit de la société québécoise.

Le Modérateur : On va penser en anglais.

Mme Mignacca (Franca G.) : Mr. Arseneau, just to begin... sorry, with the topic of the day, can you just resume in English what exactly would you like to see change in regional air transport first?

M. Arseneau : Well, what we are looking at, in the different regions of Québec, is transport, air transport is a disaster, a complete disaster. And the Government has got to act, because the measure that was put in place June 1st was simply to try and stimulate the demand by lowering the fares. It didn't work, first of all. But it didn't work, and we knew it wasn't going to work, because that's not the only issue, it created problems in certain areas. I mean, I come from the Magdalen Islands and, you know, we saw that there was a congestion in the summer, but then, after, nothing. So, we're back to a service that is way below standard. And it affects the population. People have to go to the city to get medical assistance or treatment.

And what we're asking the Government is to convey or take leadership and have the group on transport, air transport, to go back to, you know, the table and study what the program did and act if we can put certain solutions in place right away, but, moreover, develop a real strategy for, you know, attacking the problem. Because it definitely has a solid impact on the social, economic development of our regions.

Mme Mignacca (Franca G.) : And, on the nomination of Amira Elghawaby, what is the PQ stance exactly on this?

M. Arseneau : Well, my leader Paul will certainly have a position on that later on. It evolves quickly. We heard that Minister Roberge is asking for her to quit. What we're questioning right now is why Prime Minister Trudeau decided to choose her, knowing that she's made several declarations showing a prejudice against, you know, the Québec society. And we don't think it's a good start for someone who wants to bring people together.

Le Modérateur :

Mme Mignacca (Franca G.) : Just one more. Sorry. The session begins tomorrow, and we actually haven't really seen you in the blue room yet. What will your first priorities be at… session?

M. Arseneau : Well, we'll keep that for tomorrow, if you don't mind. We'll have a press point about the same time tomorrow morning, so we'll have a press point specially on that tomorrow.

Je voudrais juste terminer en vous disant, en vous racontant une anecdote, parce que je pense c'est important, sur le transport aérien. Mais ce n'est pas anecdotique. C'est que la plupart des vols vers les destinations régionales subissent des annulations, des reports. Puis, quand on parle de report, je vous donnais l'exemple dans le temps des fêtes. Je devais voyager le 28 décembre, et on m'avise la veille que mon vol avait été annulé et serait reporté au 2 janvier. Et, ça, moi, je recevais des messages, des appels, et tout ça, et les gens disaient : C'est inqualifiable de reporter de cinq jours. Dans plusieurs cas, bien, c'était au-delà de la date où on devait revenir de la ville, là, pour passer par exemple le jour de l'An avec la famille, par exemple, à Québec ou à Montréal. La semaine dernière, je devais être ici pour des rencontres liées aux pêches, puis, ensuite, à mon caucus. Mon vol devait partir à 6 h 30 du matin. À 7 h 15, on était dans la salle d'attente, on nous avise que le vol était annulé pour un bris mécanique. Venait la tempête, alors, évidemment, on n'a pas pu avoir les pièces nécessaires pour réparer l'avion. Résultat des courses, mon vol a été finalement réinscrit pour 0 h 30 mardi soir. Donc, on est arrivés à 3 h 30 du matin, c'est deux jours de retard, avec pour résultat que, sachant que je souhaitais être ici ce matin avec vous, vendredi, plutôt que retourner dans ma circonscription et assister à certains événements et tenir certaines réunions que je devais tenir, bien, j'ai tout fait ça à distance et j'ai préféré rester à Québec.

Et évidemment ma situation, c'est celle d'une personne qui travaille sur une base régulière à Québec, mais qui doit aussi retourner dans sa circonscription. Mais imaginez ceux qui étaient avec moi sur le même vol prévu pour lundi matin. Et il y en avait un qui devait aller se faire remplacer le genou, il attendait son opération depuis des mois, avec pour résultat que son opération a encore une fois été retardée parce que l'avion n'a pas pu décoller. D'autres avaient des rendez-vous d'affaires, des rendez-vous médicaux, des traitements pour le cancer qu'ils attendaient depuis des semaines avant la pause des fêtes, d'autres encore devaient prendre une connexion, faire escale à Québec ou à Montréal pour aller en voyage, en vacances dans des destinations soleil.

Tout ça, là, c'est le quotidien, c'est le lot de tous les gens qui habitent les régions, sans compter les gens d'affaires qui veulent, justement, continuer d'opérer avec des villes comme Val-d'Or, comme Rouyn, comme Saguenay, comme Baie-Comeau, comme Sept-Îles, comme les Îles-de-la-Madeleine aussi. Alors, c'est la raison pour laquelle, cette situation-là, je veux juste illustrer qu'elle se traduit dans des conséquences bien, bien présentes, là, chez des milliers de personnes des régions qui, bien souvent, n'ont pas d'alternative aussi, là, si je pense à la Basse-Côte-Nord ou aux Îles-de-la-Madeleine, puis, dans d'autres cas, l'alternative est beaucoup plus lourde, beaucoup plus coûteuse et moins efficiente. Voilà. Merci.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

(Fin à 8 h 53)

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