Journal des débats (Hansard) of the Committee on Health and Social Services
Version préliminaire
43rd Legislature, 1st Session
(début : November 29, 2022)
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Thursday, November 23, 2023
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Vol. 47 N° 54
Clause-by-claude consideration of Bill 15, An Act to make the health and social services system more effective
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11 h 30 (version non révisée)
(Onze heures quarante-quatre minutes)
Le Président (M. Provençal)
:Bonjour à tous. Ayant constaté le
quorum, je déclare la séance de la Commission de la santé et des services
sociaux ouverte. Je vous souhaite la bienvenue et je demande à toutes les
personnes dans la salle de bien vouloir éteindre la sonnerie de leurs appareils
électroniques.
La Commission est réunie afin de
poursuivre l'étude détaillée du projet de loi numéro n° 15, Loi visant à rendre
le système de santé et de services sociaux plus efficace.
Mme la secrétaire, y a-t-il des
remplacements?
La Secrétaire : Oui, M. le
Président. Alors, Mme Dorismond (Marie-Victorin) est remplacée par Mme Picard
(Soulanges); Mme Poulet (Laporte) est remplacée par Mme Guillemette
(Roberval); Mme Caron (La Pinière) est remplacée par M. Kelley
(Jacques-Cartier); M. Morin (Acadie) est remplacé par Mme Setlakwe
(Mont-Royal—Outremont); M. Marissal (Rosemont) est remplacé par M. Cliche-Rivard
(Saint-Henri—Sainte-Anne).
Le Président (M. Provençal)
:Merci. Avant de débuter l'étude, je
crois, M. le ministre, que vous aimeriez déposer deux liasses d'amendements,
soit des amendements concernant les établissements regroupés et des amendements
concernant la section sur la langue.
M. Dubé : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Donc, ces amendements, je rappelle
que ces amendements avaient déjà été transmis aux membres, mais c'est
simplement pour pouvoir les verser maintenant officiellement et les rendre
publics.
M. Dubé : ...dans d'autres
documents, puis on a trouvé préférable, là, pour les députés de l'opposition,
de les avoir plus clairement pour ce qu'on pourrait peut-être faire cet
après-midi.
M. Fortin :Mais c'est quoi... nouveaux amendements, là...
Le Président (M. Provençal)
:Non.
M. Dubé : Pas du tout, pas du
tout.
M. Fortin :D'aucune façon, là?
M. Dubé : C'est la même
chose.
Le Président (M. Provençal)
:Non, j'ai fait une petite validation.
M. Fortin :Parfait.
Le Président (M. Provençal)
:À titre informatif, bon, on va... Je
vous cède la parole par la suite, M. le député de Saint-Henri Sainte-Anne. Je
vous rappelle qu'hier nous étions sur le nouvel amendement à l'article 201 que
nous allons terminer...
Le Président (M. Provençal)
:...par la suite, l'ordre des
articles, on va traiter l'article 226.1 et 245.1, qui vont être de
nouveaux articles. Et, par la suite, on fera le bloc qui porte sur le secteur
pharmacologique, sur les pharmacies, c'est-à-dire 391.1 à 391.6. Par la suite,
on verra. Ça va? Et...
M. Fortin :Je vous soumets, M. le Président... Je n'ai pas de problème
à ce qu'on commence avec les articles, quoi, 246.1 et le... l'autre, là, que
vous avez mentionné.
Le Président (M. Provençal)
:226.1 et 245.1, avant de se rendre à
la... au secteur sur les pharmaciens.
M. Fortin :Est-ce que vous accepteriez qu'on puisse procéder avec le
bloc sur la langue anglaise avant de... juste une question de disponibilité de
mon collègue qui est porte-parole en matière de relations avec les... la
communauté anglophone, là, qu'on procède de cette façon, juste qu'on inverse
les deux blocs?
M. Dubé : Vous voulez dire
avant les pharmaciens?
M. Fortin :Oui.
M. Dubé : Aucun problème.
Le Président (M. Provençal)
:Ça va?
M. Fortin :Moi, si ça fait le bonheur de tout le monde...
Le Président (M. Provençal)
:À ce moment-là, si ça convient, il y
a consentement, on y va maintenant pour traiter l'article... l'amendement à l'article 201.
Oui, M. le député de Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Oui, c'est
juste pour... parce que, bon, on a aujourd'hui, là, mais, ensuite, on avait le
petit plan de match. Je voyais juste sur la feuille que vous nous disiez, M. le
ministre : cahier spécifique, là, pour les relations de travail, cahier
spécifique à venir avec tous les articles se rapportant à ce sujet. Je veux
savoir si vous aviez des informations à nous donner pour la semaine prochaine
sur le cahier spécifique pour les relations de travail.
M. Dubé : Oui. En fait...
Merci pour la question. Vous parlez de la petite feuille, là. Un peu, c'est...
c'est le détail, ça, du... O.K. Bonne question, on va revenir, là. Quand on
s'est fait donner un plan de match... on avait ce qu'on voulait faire cette
semaine. Ça fait que là on a un petit peu de rattrapage à faire, mais on va
essayer de voir ce qu'on va faire cet après-midi. Mais le troisième bloc est
relations de travail, puis on parlait d'environ 50 articles, O.K., voyez-vous
ça? Ces articles-là, avec quelques modifications, comme on pensait les faire en
début de la semaine prochaine, les amendements vont rentrer demain, c'est ça?
Ça fait qu'on va vous les envoyer demain, vous les... avoir pour le week-end.
Ça fait que, quand on sera là, admettons,
on verra... mettons mardi, là, parce qu'on pourrait peut-être décider qu'on
rentre lundi après-midi, ça se peut aussi, là, vous pourriez... vous pourriez
décider que c'est une bonne idée de rentrer lundi, alors... Puis je suis très
ouvert à ça, en passant. Si jamais, lundi après-midi, ça vous le tente, j'ai
déjà parlé à nos équipes puis ils sont très ouverts à le faire. Ça fait que je
vous... je vous demande d'y penser, parce que, si on a un petit peu de
rattrapage à faire sur l'horaire, on pourrait le faire.
Ce que j'aimerais vous dire, c'est que ces
50 articles là, et avec les amendements qu'on déposerait demain, ça serait un
peu le plan de match ici qu'on ferait sur les relations de travail. Ça va?
M. Cliche-Rivard : ...
M. Dubé : Oui.
M. Cliche-Rivard : ...puis
là, ça dit... juste pour qu'on parle des mêmes affaires, ça dit : un
cahier spécifique à venir. Ça va-tu venir dans une forme de... Ça va être un
PDF ensemble? Vous allez déposer les liasses d'amendements?
M. Dubé : On va... On va le
regrouper ensemble pour qu'il soit plus facile... plus facile à voir.
M. Cliche-Rivard : O.K. Une
feuille de route où on va faire...
M. Dubé : Exactement.
M. Cliche-Rivard : Je
comprends.
M. Dubé : C'est bon?
M. Cliche-Rivard : Et ça, ça
serait ce qu'on étudierait en début de semaine?
M. Dubé : Oui.
M. Cliche-Rivard : Parfait.
M. Dubé : Il nous reste juste
quelques amendements à compléter, qu'on va faire... mais c'est mécanique, là.
On a obtenu toutes les autorisations. C'était... Mercredi, c'est hier, ça?
M. Cliche-Rivard : Oui,
c'était hier.
M. Dubé : On a eu... On a
tout réglé ça hier au Conseil des ministres. Il s'agit de mettre tout ça en
place. Je veux juste être sûr que c'est bien fait. Puis vendredi on vous envoie
ça puis on est prêts à y aller, comme je dis, dépendamment de votre réponse,
lundi ou mardi. C'est bon?
• (11 h 50) •
M. Cliche-Rivard : C'est
clair.
M. Dubé : C'est clair.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va, M. le député?
M. Cliche-Rivard : Oui...
Le Président (M. Provençal)
:Alors, concernant l'amendement à
l'article 201, je vais demander qu'on aille plus bas, parce que l'article
avait été lu hier, et qu'on aille voir... Bien, le commentaire était très,
très, très long, là.
M. Dubé : Oui. Mais est-ce
que je pourrais demander à Maître Paquin de nous resituer pourquoi qu'on a...
Parce que c'est long puis compliqué, mais, dans le fond, c'est très simple, ce
qui vient d'arriver. Si vous n'avez pas d'objection, Me Paquin, là. On avait
déposé un amendement, on le retire, on ramène. Qu'est-ce qui a vraiment changé
dans cet amendement-là, là? Parce qu'on va pouvoir focusser sur ce qui est
important, là.
M. Fortin :...je le dis sans malice, mais je ne suis plus sûr qu'on
vous écoutait à 18 h 30 hier soir, quand vous avez lu le commentaire.
M. Dubé : Je ne vous crois
pas. Je le sais, que vous m'écoutez religieusement, alors... Me Paquin, si vous
êtes d'accord, M. le Président...
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Pas de commentaire. Maître Paquin,
s'il vous plaît, avec la procédure...
M. Paquin (Mathieu) : Oui,
M. le Président, Mathieu Paquin de la direction des affaires juridiques, santé
et services sociaux. Alors, essentiellement, notre amendement à
l'article 201, ici, est essentiellement le même que celui qui avait été
adopté précédemment et qui a été retiré. À la différence près que, dans la
version antérieure, on prévoyait qu'avant de transmettre l'avis de réception
d'une demande de nomination, le directeur médical devait consulter, notamment,
le directeur médical de médecine spécialisée. Cette obligation-là n'est pas
prévue par la nouvelle version. Et c'est ça la différence entre les deux,
puisque les médecins membres des départements territoriaux ne seront pas
systématiquement titulaires de privilège d'un statut dans les établissements.
Donc, cette vérification... cette consultation-là n'est plus nécessaire.
M. Fortin :Puis l'enjeu avec les pharmaciens, là? Vous aviez mentionné
des pharmaciens dans la... dans votre commentaire hier, là. Pouvez-vous nous
expliquer pourquoi l'amendement étend la portée aux pharmaciens?
Le Président (M. Provençal)
:Dans le troisième alinéa du
commentaire, il fait référence...
M. Paquin (Mathieu) : Oui,
M. le Président. En fait, c'est une modification qui avait déjà été faite par
l'amendement adopté antérieurement. Et c'est que maintenant on va prévoir qu'on
va consulter le chef de département clinique concerné, alors que dans la
version originale de l'article 201, la personne... les personnes qui
étaient consultées, c'était les... En fait, c'est qu'on prévoyait aussi que
c'était une... En fait ce qu'on disait au départ, avant une demande, avant de
transmettre l'avis de réception d'une demande de nomination recevable formulée
par un médecin ou un dentiste. Maintenant, on dit juste avant de transmettre
l'avis de réception d'une demande de nomination recevable puisqu'il y a demande
de nomination pour la nomination d'un pharmacien qui va obtenir un statut.
Maintenant, lorsqu'on va parler du chef de département clinique concerné, ça va
viser également le chef de département clinique de pharmacie.
M. Fortin :O.K.. Puis la dernière chose que vous venez de dire ici, là,
c'est que vous voulez également vous assurer que le CMDPSF, sage-femme, est
aussi consulté sur les mêmes sujets que le chef de département clinique
concerné avant la transmission de l'avis d'une réception d'une demande de
nomination. Ça, c'était le cas. Les CMDP étaient consultés sur les avis de
nomination avant?
Une voix : Oui.
M. Fortin :O.K. Donc, vous voulez juste garder cette provision-là
qu'on avait retirée aux CMDP dans la version initiale du projet de loi.
M. Paquin (Mathieu) : La
version initiale du projet de loi ne le prévoyait pas, mais l'amendement qui
était introduit, qu'on a retiré, l'a introduit, et on le maintient avec la
dernière version de l'amendement.
M. Fortin :O.K. Je n'ai pas d'autres questions, M. le Président.
Une voix : ...
M. Fortin :...question...
Le Président (M. Provençal)
:O.K. Ça va? S'il n'y a pas d'autres
interventions, est-ce que l'amendement à l'article 201 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que l'article 201 amendé
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Merci.
M. Dubé : Alors, si j'ai
bien compris, M. le Président, la question, est ce que vous seriez prêt à
sauter tout de suite aux amendements pour la question de la langue?
M. Fortin :Non. On peut faire les deux en même temps...
Le Président (M. Provençal)
:...on ferait les 226.1 et 245.1
points.
M. Fortin :Je vais vous le soumettre comme ça. Si mon collègue est
ici, par le temps qu'on termine ces deux amendements là, on fera le bloc en...
sinon...
M. Dubé : ...la question
en deux minutes dont vous parlez. O.K. Parfait.
M. Fortin :...on restera avec les pharmaciens.
M. Dubé : Non, c'est
parfait. Je voulais juste...
Le Président (M. Provençal)
:Alors, pourriez-vous projeter la
226.1, s'il vous plaît? C'est un nouvel amendement.
M. Dubé : ...interrompu,
justement, on me demande... Avez-vous une préférence après ça pour les pharmaciens
ou les regrouper, juste pour qu'on se prépare? Pour vous, ça ne fait pas de
différence, là?
M. Fortin :Un ou l'autre, là. Allez-y avec celui que vous préférez.
Le Président (M. Provençal)
:Moi, je pense que la logique, ce
serait les pharmaciens.
M. Dubé : On ferait les
pharmaciens, puis après ça, on pourrait faire les regrouper. C'est ça?
Une voix : ...
M. Fortin :Bien, honnêtement, si mon collègue est ici. Sinon, on peut
suivre le plan de match que vous aviez initialement.
M. Dubé : Ça ne vous
dérange pas?
M. Fortin :Faisons les deux prochains puis on... Ça suivra par la
suite.
M. Dubé : Excellent.
C'est beau. Alors, on y va avec 226.1. C'est ça?
Le Président (M. Provençal)
:Allez-y, M. le ministre.
M. Dubé : Très bien. Je
vais lire l'amendement, c'est bien ça?
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Dubé : Alors,
insérer, après l'article 226 du projet de loi, le suivant :
«Ne peuvent être poursuivis en justice en
raison d'un acte accompli ou omis de bonne foi dans l'exercice de leurs
fonctions prévues aux articles 218 à 226 :
«1° un comité de discipline du Conseil des
médecins, dentistes, pharmaciens ou un de ses membres;
«2° un responsable...
M. Dubé : ...3° le président
du Comité exécutif du Conseil des médecins, dentistes, pharmaciens et
sages-femmes.
Le commentaire. Le présent amendement vise
à introduire une immunité relative au bénéfice des différentes personnes ou
comités qui peuvent être impliqués dans le processus disciplinaire des
médecins, dentistes et pharmaciens.
Le Président (M. Provençal)
:Donc...
(Consultation)
Le Président (M. Provençal)
:Alors...
M. Dubé : Peut-être juste
pour aider, M. le Président, des fois, là, surtout qu'on arrive dans des sujets
qu'on a déjà traités, peut-être je demanderais à Me Paquin pourquoi qu'on sent
le besoin d'ajouter ça à ce moment-ci, alors que c'est quand même une procédure
assez standard habituellement pour les comités... des personnes qui siègent sur
des comités comme ça. Ça fait que je demanderais si vous... avec votre
permission, si l'opposition le veut...
Le Président (M. Provençal)
:Consentement?
M. Dubé : ...juste une petite
mise en situation.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, vous avez raison. C'est un
article, le 226, qui avait été traité, selon mes notes, le 21 septembre.
M. Dubé : C'est loin.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, c'est.... Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, c'est que, dans la LSSSS actuelle, il existe une
immunité relative qui est similaire à celle qu'on introduit avec
l'article 226.1, on la retrouve à l'article 75 dans la procédure de
traitement des plaintes. Dans le projet loi n° 15, on
a aussi une immunité relative qui est prévue dans le cadre du traitement des
plaintes. Seulement, les personnes qui sont visées ici, à l'article 226.1,
elles ne sont pas nécessairement impliquées dans le cas des plaintes qui sont
visées par le processus de traitement des plaintes. Donc, ce serait... c'est
normal que l'immunité relative qui a été prévue et qui correspond à celle de la
LSSSS ne les vise pas. Par contre, il fallait continuer à les viser, d'où
l'idée d'introduire un article de 126.1. Il faut savoir aussi qu'en matière de
droits professionnels, les membres de comité de discipline vont avoir des
immunités relatives similaires à celle.
M. Fortin :Ils ont déjà l'immunité relative, on a quand même besoin de
l'article ici.
M. Paquin (Mathieu) : En
fait, M. le Président, ils ne l'ont pas déjà parce que ce n'est pas le même
comité de discipline dont il s'agit, ici, c'est le comité de discipline du
Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens. Mais, en quelque part, sa
fonction est comparable à celle d'un comité de discipline d'un ordre
professionnel. Et ce sont les comités de discipline des ordres professionnels
qui, en vertu des dispositions, j'y vais de mémoire, là, du Code des professions,
qui vont avoir une immunité relative similaire à celle-là.
M. Fortin :O.K. Et les autres conseils, le conseil des infirmières, le
conseil multidisciplinaire, est-ce qu'on a besoin de la même provision?
Le Président (M. Provençal)
:Allez-y.
M. Paquin (Mathieu) : Non, M.
le Président, parce qu'ils n'ont pas le même genre de comité de discipline qui
existe. Ce comité de discipline là va exister à l'égard des médecins,
dentistes, pharmaciens et des sages-femmes, parce qu'eux, en raison de leur
statut de travailleur autonome, la discipline va suivre des règles
particulières prévues par la loi, alors que dans le cas des infirmières, par
exemple, c'est le droit du travail qui va s'appliquer.
• (12 heures) •
M. Fortin :Bien, c'est quelque chose qui... Là, je comprends qu'on
veut leur donner l'immunité ou s'assurer qu'ils préservent l'immunité qu'ils
ont en ce moment, puis ce n'est pas du tout une mauvaise chose. On voit ce
besoin-là, parce qu'il y a des cas où ils pourraient être... Il y a des gens
qui veulent les poursuivre ou, la disposition étant ce qu'elle est, c'est
simplement... c'est caduc en partant, là.
M. Paquin (Mathieu) : Je ne
suis pas tout à fait certain de saisir la réponse...
Le Président (M. Provençal)
:La question.
M. Paquin (Mathieu) : Oups,
excusez-moi, M. le Président. Mais, par le fait même aussi, je ne comprends pas
très bien la réponse que je vais donner.
M. Fortin :Vous n'êtes pas... Là, on introduit ça, mais vous n'êtes pas
au fait que si on ne l'introduit pas, là, il va y avoir une poursuite après un
autre, là. Tu sais, c'est peut-être plus M. Paré qui est dans le réseau
depuis un bon bout de temps qui pourrait nous le dire, mais des médecins qui
sont poursuivis à cause de leurs actions sur le comité de discipline, il n'y en
a pas tant que ça... bien, il ne doit pas en avoir.
M. Paré (Daniel) : M. le
Président, Daniel Paré, sous-ministre à la Santé et Services sociaux...
12 h (version non révisée)
M. Paré (Daniel) : ...sociaux.
Je pense que c'est un principe de base, sachant aussi... un comité
disciplinaire, d'avoir des membres qui viennent, sachant qu'il y a une
protection, indépendamment de sa décision, ça amène aussi de l'indépendance,
là, par rapport à leur travail. Mais, en même temps, dans de la justice, entre
guillemets, dite naturelle, bien, quelqu'un qui ne serait pas d'accord ou,
etc., pourrait, là, pourrait évoquer toutes sortes de choses. Ça fait que ça
vient vraiment protéger, là, les gens puis c'est bon pour la confiance.
M. Fortin :...juste une immunisation par rapport à la poursuite en
justice, pas par rapport à... que le Collège des médecins pourrait venir dire
qu'il est en conflit d'intérêts ou que d'autres... ça, c'est vraiment juste la
poursuite en justice.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de
Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Puis là,
corrigez-moi, eux reçoivent une immunité, mais il y a quand même quelqu'un qui
demeurerait imputable d'une poursuite si le médecin ou la personne visée n'est
pas d'accord, là, j'imagine, Santé Québec, en l'occurrence, peut faire l'objet,
en sa personne morale, d'une poursuite. Donc, ces gens-là en sont immunisés,
mais l'organisme, lui, peut faire l'objet de poursuites pour la conduite d'un
de ses membres, mais pas les membres personnellement.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
M. Cliche-Rivard : Voilà.
Donc, il existe, le recours, quand même. Merci.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va? Est-ce qu'il y a d'autres
interventions?
M. Fortin :Oui, un instant, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, allez-y.
M. Fortin :Non, non, je veux juste m'assurer qu'on ne manque pas
quelque chose, là.
M. Dubé : Ah oui... raison,
on a oublié SF, dans le CMDP, dans le...
M. Fortin :Ah! dans le texte, bien oui.
M. Dubé : Bien oui. Je suis
content que... Merci. Alors, on va faire la...
M. Fortin :Faites le... ça va prendre deux secondes, je suis sûr. Il n'y
a pas de problème.
M. Dubé : Non, non, on va
prendre la correction puis...
Le Président (M. Provençal)
:C'est juste ajouter CMDP, SF. Est-ce
qu'il faut pour redéposer? Oui? O.K.
M. Fortin :Je pense qu'on avait déjà essayé cette technique-là, puis
la secrétaire nous avait déjà ramenés à l'ordre.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, est-ce que ça va être la même
chose pour votre 245.1? Oui, hein?
M. Paquin (Mathieu) : ...avec
les mots manquants ajoutés.
Le Président (M. Provençal)
:Maintenant, on va continuer à
discuter sur les mots manquants. Une fois que les mots manquants seront
ajoutés, est-ce que vous considérez qu'il y aurait besoin d'avoir d'autres
interventions?
M. Fortin :À 226, je n'en vois pas, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:O.K.
M. Fortin :Je parle pour moi, là, évidemment, là.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, écoutez, on veut... Une
question d'efficacité, je suspends temporairement le 226.1.
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Et 245.1, est-ce qu'il est fait?
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Non, on ne l'a pas reçu encore. Juste
à titre de discussion, à titre de discussion, je pense que vous avez tous eu le
245.1. Je veux juste attirer votre attention que, quand on fait la lecture du
245.1, c'est juste la notion des articles prévus qui change. Est-ce que c'est le
cas? Parce que, quand je relis 226.1, 245.1, ils semblent avoir certaines
similitudes. Il y en a un que c'est «ne peuvent être poursuivis», «ne peuvent
être poursuivis pour l'immunité», c'est ça. On parle de 218 à 226 puis 242 à
245.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, c'est
la seule différence.
Le Président (M. Provençal)
:C'est la seule différence, hein? O.K.,
O.K., alors...
Le Président (M. Provençal)
:...on va reprojeter la procédure, on
va... consentement pour retirer l'amendement que vous aviez déposé, M. le
ministre?
M. Dubé : 26.1?
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Dubé : Oui. On retire.
Consentement.
Le Président (M. Provençal)
:Consentement. Et on va reprojeter le
226.1, mais avec la correction du CMPDF, pharmaciens et sages-femmes. Ça va?
Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention...
M. Fortin :...mais j'imagine que ce n'est pas la fin du monde.
Le Président (M. Provençal)
:Oui. C'est ça. Merci, Maître. Alors,
s'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que l'amendement qui introduit le
nouvel article 226.1 est adopté?
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Donc, le nouvel article 226.1
est adopté. Et 245.1, vous allez constater que la nuance entre le 226.1 et le
245.1, c'est qu'on... Dans 226, on disait : « Leurs fonctions prévues aux articles 218 à
226. », tandis qu'à 245.1
on fait référence aux fonctions prévues aux articles 242 à 245. Le
principe est toujours le même, Maître?
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, la différence entre les deux, c'est que 226.1, c'est
l'immunité relative pour la discipline chez les médecins, dentistes et
pharmaciens. 245.1, c'est la discipline chez les sages-femmes.
M. Fortin :...pourquoi on a rajouté les sages-femmes à 226.1?
M. Paquin (Mathieu) : À
226.1, c'est parce qu'on parlait d'un comité de discipline du conseil des
médecins, dentistes, pharmaciens et sages-femmes, et c'est toujours le même
conseil.
M. Fortin :Parce que c'est le conseil... d'accord, oui, O.K.
M. Dubé : ...qui est
différente, et non le...
Le Président (M. Provençal)
:...on part d'un CMDP à un CMDPSF.
M. Fortin :Oui, le comité est le même pour les deux groupes. C'est
juste que les dispositions sont à 226 pour les médecins, dentistes,
pharmaciens, puis à 245 pour... les articles avant, là, pour les sages-femmes.
Oui. O.K. Peut-être juste, le concept d'immunité relative, là, ça veut dire...
ça veut dire quoi, ça?
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin, s'il vous plaît.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, c'est parce qu'on... ça vise les actes accomplis et omis
de bonne foi. Donc, la mauvaise foi n'est évidemment pas couverte non plus que
la faute lourde.
M. Fortin :La faute lourde ne peut jamais être de bonne foi.
M. Paquin (Mathieu) : C'est à
peu près comme ça que c'est interprété, M. le Président.
M. Fortin :D'accord.
Le Président (M. Provençal)
:Interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, est-ce que l'amendement qui introduit le nouvel
article 245.1 est adopté? Alors, le nouvel article 245.1 est adopté.
Maintenant, même si on était tous d'accord pour... à la proposition...
M. Fortin :...
Le Président (M. Provençal)
:On irait à...
M. Fortin :...ou aux établissements regroupés, c'est comme vous
voulez.
M. Dubé : C'est beau,
allons-y. On va... je pense que ça va nous permettre de fermer trois.
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
• (12 h 10) •
M. Dubé : Hein, c'est la
dernière... bon...
Une voix : ...
M. Dubé : La partie quatre,
ça, c'est partie quatre, excuse-moi...
Le Président (M. Provençal)
:Partie quatre. Donc, on va maintenant
projeter l'article 391.1 à l'écran, s'il vous plaît.
(Consultation)
Le Président (M. Provençal)
:M. le ministre.
M. Dubé : ...parce qu'on a
quoi? Six ou sept amendements... six amendements qui se rapportent tous aux
pharmaceutiques. Alors, allons-y. On est toujours dans la même section, là, du
comité territorial, le titre 1.1. Alors, 391.1 : « Santé Québec forme, pour
chaque région sociosanitaire, un comité territorial sur les services
pharmaceutiques. Lorsque plus d'un établissement public se...
M. Dubé : ...trouve dans une
telle région, Santé Québec peut former plus d'un de ces comités. Elle rattache
alors chacun de ces comités à un établissement public de cette région. Un
comité territorial formé d'une région dans laquelle se trouve un seul
établissement public est rattaché à cet établissement.
Alors, le commentaire : cet
amendement vise à introduire, dans la loi, l'obligation de créer, pour chaque
région sociosanitaire, au moins un comité territorial sur les services
pharmaceutiques.
Et je veux juste peut-être mettre en
perspective, là, parce qu'on en parlait ce matin, ça, je demandais à Me Paquin,
on suit la même logique qu'on a suivie quand on a fait 380... attendez une
minute, quand on a fait 380, après ça, on a fait la médecine spécialisée, alors
on a la même logique qu'on va suivre pour le pharmaceutique. C'est pour ça
qu'il y a six articles, là.
M. Fortin :Bien, oui, oui, je me demandais si on suivait la même
pratique, où le ministre lit l'ensemble du bloc, ou si on les prend un à la
fois?
M. Dubé : Bien, moi, je
trouve qu'hier ça a bien été. Si vous me permettez, je pourrais le faire comme
ça, puis après ça, on regardera l'ensemble. Puis c'est peut-être... Surtout...
Merci beaucoup, M. le député, si vous êtes d'accord.
M. Fortin :C'est pour vous, là. Moi, je... sur ce bloc-là...
M. Dubé : parce qu'hier, on
l'a vu deux fois, hein? On l'a vu avec les spécialistes, on l'a vu avec les
omnis. Mais, si on faisait la même chose, peut-être que ça peut aller plus
rapidement.
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de
Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Bien, je
pense, vous avez raison, dans des blocs de cinq, six, 10, je pense, ça
fonctionne, là. Je pense qu'on se perd après dans un bloc de 15, 20, là. Ça
fait que c'est la ligne directrice que je donnerais.
M. Dubé : O.K. Si vous êtes
d'accord, moi, je suis prêt à y aller comme ça.
M. Fortin :...
Le Président (M. Provençal)
:Six.
M. Dubé : Six.
M. Fortin :Allez-y, M. le ministre.
M. Dubé : bien, je vais
prendre une petite gorgée de café, si vous voulez, puis on va y aller.
Une voix : ...possible de...
Le Président (M. Provençal)
:Oui, oui, oui, j'ai demandé.
Une voix : ...
M. Dubé : Donc, je lis le
commentaire, puis après ça, j'irai dans les autres articles.
Alors, O.K. Le premier. Cet amendement
vise à introduire, dans la loi, l'obligation de créer, pour chaque région
sociosanitaire, au moins un comité territorial sur les services
pharmaceutiques.
391.2. Insérer, après l'article 391.1
du projet de loi, tel qu'amendé, le suivant :
«Le territoire du Comité territorial sur
les services pharmaceutiques correspond à celui de la région sociosanitaire.
Toutefois, lorsque plus d'un comité a été formé dans une région, Santé Québec
divise l'ensemble du territoire de cette région entre les comités pour que
chacun ait son propre territoire.».
Cet... Le commentaire : cet
amendement vise à déterminer le territoire du Comité territorial sur les
services pharmaceutiques.
393.3. Insérer, après l'article 391.2
du projet de loi, tel qu'amendé, le suivant :
«Un comité territorial sur les services
pharmaceutiques est composé des représentants de chacun des groupes
suivants :
«Premièrement, des pharmaciens
propriétaires du territoire;
«Deuxièmement, les pharmaciens à l'emploi
des pharmacies communautaires du territoire;
«Troisièmement, les pharmaciens qui
exercent leur profession dans un cabinet privé de médecin;
«Quatrièmement, les chefs de départements
cliniques, de pharmacie des établissements du territoire;
«Cinquièmement, les pharmaciens qui
exercent leur profession au sein d'un établissement du territoire.
«Font également partie de ce comité le
président-directeur général de l'établissement public auquel il est rattaché.».
Le commentaire : cet amendement vise
donc à prévoir la composition du comité territorial sur les services
pharmaceutiques. Cette composition est inspirée de celle de l'actuel comité
régional sur les services pharmaceutiques, avec certaines adaptations.
391.4. Insérer, après l'article 391.3
du projet de loi, tel qu'amendé, le suivant :
«391.4. Les modalités de désignation des
membres d'un comité territorial sur les services pharmaceutiques et de son
président, la durée de leur mandat ainsi que les règles de régie interne du
Comité sont déterminées dans le règlement intérieur de l'établissement auquel il
est rattaché.».
Commentaires : Cet amendement vise
donc à prévoir comment seront déterminées les modalités de désignation des
membres d'un comité territorial sur les services pharmaceutiques et de son
président, la durée de leur mandat ainsi que les règles de régie interne du
comité.
391.5. Insérer, après l'article 391.4
du projet de loi, tel qu'amendé, le suivant :
«Le Comité territorial sur les services
pharmaceutiques exerce, sous l'autorité du président-directeur général de
l'établissement auquel il est rattaché, les responsabilités suivantes :
«Premièrement, faire des recommandations
sur l'organisation des services pharmaceutiques sur le territoire, notamment
quant à l'accessibilité et la continuité des services;
«Deuxièmement, mobiliser les pharmaciens
qui exercent leur profession sur le territoire pour qu'ils s'assurent... Pour
qu'ils assurent...
M. Dubé : ...pardon —
l'accessibilité et la continuité des services pharmaceutiques sur le
territoire;
«3° exécuter tout autre mandat que lui
confie le président-directeur général.»
Commentaires. Cet amendement vise à
prévoir les fonctions du comité territorial sur les services pharmaceutiques.
Et finalement 391.6 : Insérer, après
l'article 391.5 du projet de loi tel qu'amendé, le suivant :
«Le président-directeur général de
l'établissement public auquel est rattaché le comité territorial sur les
services pharmaceutiques en évalue annuellement le fonctionnement et en rend
compte au président et chef de la direction de santé Québec.»
Le commentaire : Cet amendement vise
à prévoir une obligation d'évaluation du fonctionnement du comité territorial
sur les services pharmaceutiques.
Voilà, M. le Président, pour les six
amendements qu'on vient ajouter.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, on va revenir parce que, là,
on a un petit problème pour la projection. Je vais demander à la dame. Est-ce
que vous pourriez me mettre à l'écran le 391.1, s'il vous plaît?
M. Fortin :...
Le Président (M. Provençal)
:Je peux y aller?
M. Fortin :Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Je ne suis pas sûr qu'on tombe sur le
bon.
M. Fortin :Oui, sur le... Bien, commençons, effectivement, par le
début, là, puis même le début... quand je dis début, je veux dire l'ensemble du
bloc qui est présenté, là.
Le Président (M. Provençal)
:Sur les services pharmaceutiques.
M. Fortin :Oui, bien, sur la formation du comité territorial des
services pharmaceutiques, pouvez-vous juste nous indiquer, parce
qu'effectivement vous ne l'aviez pas dans votre projet de loi initial,
qu'est-ce qui vous a convaincu de créer un tel comité?
M. Dubé : Bien, carrément la
demande qu'on a reçue des pharmaciens de créer l'équivalent de ça. Est-ce que
ça vient d'un mémoire ou d'une présentation? Je ne me souviens pas.
Une voix : ...
M. Dubé : Oui. Alors, c'est
carrément une demande de dire qu'ils voulaient avoir, eux aussi, leur comité
spécifique. Puis je pense que c'est très justifié, très justifié comme demande.
M. Fortin :Oui, oui, absolument. La demande... que les pharmaciens
avaient aussi, là, c'était sur le... puis c'est peut-être... ce n'est peut-être
pas grand-chose, là, pour vous et moi, là, mais ça semble être important pour
les pharmaciens, eux, ils aimeraient qu'on reconnaisse, à travers son titre,
que ce soit appelé le comité territorial sur les soins et services
pharmaceutiques. La notion de «soins» et «pharmaceutiques» semble importante à
leurs yeux. Je suis certain qu'ils vous en ont fait part lors des échanges.
M. Dubé : Je vais peut-être
voir avec Thomas, là, qui a suivi ça. Il me semble que... Je vais vérifier.
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:...
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, c'est une ligne directrice dans la rédaction de tout le
projet de loi, mais les soins sont moindres et inclus dans les services.
M. Fortin :Les soins sont inclus dans les services?
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
Donc, de façon générale, dans le projet de loi n° 15, lorsqu'on parle des
services, on comprend également les soins. Ce serait le seul endroit où on
viendrait parler de soins et services comme si «services» n'incluaient pas les
soins, alors que, de façon générale, le projet de loi a été rédigé en utilisant
«services» comme comprenant les soins.
• (12 h 20) •
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va?
M. Fortin :Oui, j'essaie juste de voir s'il n'y a pas une façon autre
de... Si vous me dites que, dans le titre, ce n'est pas une façon de s'y
prendre, j'essaie de voir s'il n'y a pas une façon d'inclure la notion de soins
autrement, là.
Le Président (M. Provençal)
:...directrice à l'intérieur du projet
de loi.
M. Dubé : Parce qu'on a eu
cette discussion, là, Mathieu, ailleurs, hein, puis j'essaie de me souvenir où.
M. Paquin (Mathieu) : On a
eu, effectivement, cette discussion-là, je pense, c'était dans les premières
semaines de l'étude du projet de loi où la question des soins avaient été
abordée et qu'on a considéré que les services comprennent les soins.
M. Fortin :Oui. Tu sais, je pense, c'est peut-être une notion à
travers la réalité où le monde pharmaceutique, là, eux ont une évaluation bien
distincte de ces deux concepts là dans leur pratique, dans leur...
M. Fortin :...monde, là, disons. Je pense, la notion d'enseignement,
de formation, elle cadre mieux dans un que dans l'autre, là. Alors, je
comprends leur point de vue, je comprends pourquoi ils l'ont fait.
Le Président (M. Provençal)
:Mais il reste que c'est un principe
qu'on a déjà adopté dans les articles au tout début du projet de loi.
M. Fortin :Oui. Non, non... C'est correct, là. Des fois, quand on
rentre dans la réalité d'un groupe ou d'un autre, ça... il y a des mots, il y a
des notions qui sont interprétées de façons différentes. Dans le monde
pharmaceutique, ça semble... la notion de soins et service semble bien
distincte. Alors, pour eux, de voir que notre... dans notre commission
parlementaire puis sur ce projet de loi là, on ne fait pas toujours cette
distinction-là, donc ça méritait d'être peut-être dit pour leur bénéficie, là.
M. Dubé : Je comprends très
bien votre point.
M. Fortin :Ça va, M. le Président. J'ai cru voir du coin de l'oeil le
député...
Le Président (M. Provençal)
:Je vous dirais le fait que vous
l'ayez apporté, qu'on l'ait reclarifié qu'à l'intérieur de la notion de
service, les soins sont inclus. Je pense qu'on vient de donner le filet de
sécurité que ces gens-là ont besoin. M. le député, ça va. Alors, s'il n'y a pas
d'autres...
M. Fortin :Non, je n'ai pas...
Le Président (M. Provençal)
:O.K., allez-y.
M. Fortin :...M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:O.K.
M. Fortin :Là, ici, on vient dire : «Lorsque plus d'un
établissement public se trouve dans une telle région, les régions
sociosanitaires, Santé Québec peut former plus d'un de ces comités...» Donc,
est-ce que votre intention ici, c'est d'avoir un comité territorial par
établissement à la fin de la journée? C'est facile pour chez nous, là, il va y
en avoir un en Outaouais. Je n'en ai aucun doute. Il va y en avoir dans
Chaudière-Appalaches. Mais est-ce que votre intention, c'est d'en avoir un pour
chaque établissement à Montréal, par exemple?
M. Paré (Daniel) : C'est
qu'on donne la même flexibilité, là, à Santé Québec, à l'établissement de
créer... On a eu cette discussion-là pour les...
M. Fortin :Les départements territoriaux.
M. Paré (Daniel) : ...autres
départements territoriaux. C'est la même... Je vous dirais, c'est la même
vision que, si ça s'applique, on donne, on permet cette notion-là, ça fait
que...
M. Fortin :Bien, vous permettez, là. Santé Québec peut former plus
d'un de ces comités, alors, vous permettez qu'il y en ait un, par exemple,
Montérégie Ouest, Centre et Est, là. Mais vous pouvez aussi en former juste un,
par exemple, et là, à partir de là, choisir dans quel...
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
M. Fortin :O.K. Ça ne vient pas le dire de façon aussi claire que ça
l'était pour les départements territoriaux, par exemple, là, parce qu'on vient
dire qu'on peut en former plus qu'un quand il y a plus qu'un établissement. D'accord,
mais ça ne vient pas dire non plus qu'on peut... que nécessairement qu'on peut
choisir, là, que c'est le CIUSSS de l'Ouest de l'île qui regroupe le comité
territorial de la... pour les services pharmaceutiques, là, de la même façon.
Il me semble que c'est moins clair que ce qu'on avait dans les autres articles,
là, que j'essaie de m'y retrouver, là.
M. Paré (Daniel) : ...par
règlement, on va définir après ça, là, au niveau de Santé Québec son
fonctionnement. On a entendu tantôt, là, dans les articles qu'on a nommés, ça
fait qu'il y aura certainement cette notion-là qui sera dedans aussi. Mais je
pense encore l'esprit, c'est un par territoire...
M. Fortin :Oui.
M. Paré (Daniel) : ...puis où
est-ce qu'il y a plus qu'un établissement, on pourra... pourrait...
M. Fortin :On pourra en avoir plus qu'un.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
M. Fortin :O.K. Puis les établissements, là, ils n'auraient pas leur
propre comité. Les établissements par exemple, je ne sais pas moi, Sainte-Justine,
là, il n'aurait pas son propre comité, là. Vous faites des régions
territoriales de la même façon que les départements territoriaux de médecine.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
L'esprit, c'est d'avoir justement tous les pharmaciens d'un territoire qui
regardent encore là avec une vision populationnelle. Ça fait que c'est le même
esprit que les deux autres départements territoriaux.
M. Fortin :Ça me va.
M. Dubé : C'est bon.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, allez-y. Excusez. C'est parce
que je cherchais la référence dans les autres blocs.
M. Dubé : 372. En fait... la
réponse, c'est que, quand on a fait les dispositions générales.... Regardez le
début de 372, là. «Lorsque plus... se trouve dans une telle région...» Voyez-vous?
Alors on reprend carrément ça parce qu'ici, c'était général pour... et
spécialistes et...
M. Dubé : ...médecine
générale, alors que, là, on le fait pour les pharmaciens, spécifiques.
M. Cliche-Rivard : Pour les
deux autres, on avait, bon, le lieu de pratique et/ou la spécialité, comme
potentiels facteurs qui allaient déterminer dans laquelle des deux on pourrait
le placer, là. Là, dans le cas des pharmaciens, j'imagine qu'on se baserait
surtout sur la sous-région, là, ou le RLS.
M. Paré (Daniel) : L'esprit.
M. Cliche-Rivard : L'esprit,
c'est ça.
M. Paré (Daniel) : Ça serait
que... bien, on va le voir tantôt, là, on parlait des membres des pharmacies
communautaires, ça fait qu'on comprend, là, que ce serait vraiment dans le
territoire donné, puis je pense qu'on en parle aussi. à 391.2.
M. Cliche-Rivard : Mais vous
parlez qu'ils sont inclus, je pense, mais vous ne dites pas nécessairement
comment vous faites la distinction de qui va aller dans un ou qui va aller dans
l'autre, là, mais vous dites plus : dans un esprit de région, de
sous-région.
M. Paré (Daniel) : Quand on
pense aux pharmaciens, bien, ils sont soit dans un milieu hospitalier, ils sont
soit dans un GMF, ils sont soit dans une pharmacie. Ça fait que c'est pour ça
que le lieu géographique...
M. Cliche-Rivard : Exact,
mais ça ne sera pas, donc, on réunit ensemble les GMF, puis on réunit ensemble
ceux en hospitalier. Parce qu'on a vu, dans les spécialistes, y avait deux
options, là, c'est pour ça que je pose la question, c'était soit par spécialité
soit par lieu régional de pratique.
M. Paré (Daniel) : Mais,
encore là, je pense qu'on va le voir à point 2, il faudrait diviser le
territoire particulièrement pour ça, puis selon... bien, comme je vous dis,
pour des pharmaciens...
M. Cliche-Rivard : Ce n'est
pas vraiment applicable, là.
M. Paré (Daniel) : ...c'est
un peu bizarre, là.
M. Cliche-Rivard : C'est ça.
Donc, ça, c'était une option qu'on s'était donnée pour les spécialistes
seulement, finalement, par spécialité.
M. Paré (Daniel) : Bien,
c'est une particularité, c'est ça.
M. Cliche-Rivard : Exactement.
Parfait.
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de Pontiac.
M. Fortin :Juste revenir, parce que le ministre faisait référence au
372, qui est pas mal pareil au 391.1, sauf qu'après le 372, quand on parlait
des départements territoriaux de médecine familiale, il y avait le 373 qui
venait dire que, «lorsque plus d'un département a été formé dans une région,
Santé Québec divise l'ensemble du territoire dans cette région entre les
départements». Alors, la même chose pourrait-elle se produire si on n'a pas une
clause comme 373?
M. Dubé : On l'a à 391.2.
M. Fortin :Ah oui, je suis passé au point 3 tout de suite. Oui, ça va.
M. Dubé : N'allez pas trop
vite.
M. Fortin :Je vais m'en souvenir.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce qu'il y a d'autres
interventions sur le 391.1? S'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que
l'amendement qui introduit l'article 391.1 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, le nouvel article, 391.1, est
adopté. 392... 391.2, excusez.
M. Fortin :Alors, ça, c'est celui qui permet, essentiellement, d'avoir
un Montréal-Est, Ouest, Centre, qui ne représente pas les établissements, là,
mais qui est un territoire que vous décidez, puis, après ça, où le comité
pourrait siéger, dans l'un ou dans l'autre. Vous pourriez en avoir un pour les
trois ou il pourrait y en avoir deux de trois, là, peu importe, c'est vous qui
décidez, là.
M. Dubé : Exactement ça.
M. Fortin :C'est Santé Québec qui décide encore. O.K.. Mais c'est la
même idée que pour les médecins de familles.
M. Dubé : Spécialistes.
M. Fortin :Et les médecins de famille.
M. Dubé : Et voilà.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va, M. le député de
Saint-Henri-Sainte-Anne? Oui? S'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que
l'amendement qui introduit l'article 391.2 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Merci. 391.3.
M. Dubé : C'est la
composition.
M. Fortin :...que vous avez fait par rapport aux comités régionaux sur
les services pharmaceutiques. Vous parlez d'adaptation, là, vous avez dit ça,
tantôt, M. le ministre, dans le commentaire, si je ne me trompe pas.
• (12 h 30) •
M. Paré (Daniel) : Bien,
écoutez, si je regarde la composition des CRSP, d'aujourd'hui, avec ce qui est
proposé là : copié-collé.
M. Fortin :Bien, il n'y en a pas, d'adaptation, d'abord. O.K.
M. Paré (Daniel) : Non, mais,
encore là, je prends peut-être... il y a peut-être des termes, mais à la question
spécifique, là, en termes des pharmaciens, quand la loi, entre guillemets, a
été faite, là, la LSSSS d'aujourd'hui, bien, les GMF n'existaient pas, ça fait
que des pharmaciens en GMF, je prends cet exemple-là, n'allaient pas dans la
LSSSS, mais on voit qu'une adaptation vient beaucoup plus, là, parce qu'il y a
eu une évolution dans le domaine des pharmaciens. Ça fait que ça serait un
exemple.
M. Dubé : C'est plus dans la
terminologie, comme le comité territorial, puis tout ça, là, c'est de ça dont
on parle.
M. Fortin :O.K., donc, puis ça, c'est-tu... J'imagine que, dans la loi
à laquelle vous faites référence, M. Paré, là, qui vient baliser le comité
régional sur les services pharmaceutiques, il y a un article de loi, là, et je
ne sais pas si vous... Peut-être que Me Paquin n'aurait pas loin, là.
Des voix : ...
12 h 30 (version non révisée)
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
: M. Paré.
M. Dubé : C'est parce qu'on
parle des règlements, mais je suppose des règlements doivent être par chaque
établissement, je suppose. C'est ça?
M. Paré (Daniel) : Oui, en
tant que tel, là. Ça fait qu'on voit que c'était moins déterminé au niveau de
la LSSSS, mais en même temps, chaque agence, entre guillemets. Mais après ça
cette responsabilité, a été dévolue aux CISSS et aux CIUSSS, là, ont repris les
règlements. .
M. Fortin :C'est ça. Dans la LSSSS, on ne vient pas nommer les types
de pharmaciens qui sont inclus, là, c'est...
M. Dubé : On fait référence
au règlement. C'est ça que je regardais avec Thomas, ici, là, puis....
M. Fortin :Ah! O.K. Non, mais il n'y a pas de problème à... Il n'y a
vraiment aucun problème à l'inclure dans le texte de loi. Donc là, vous venez
de dire essentiellement que le Comité territorial sur les services
pharmaceutiques, il inclut des pharmaciens propriétaires, des pharmaciens à l'emploi,
des pharmacies communautaires, ceux qui exercent dans les GMF, là, comme vous
avez dit, des cabinets privés, les...
M. Dubé : Je peux vous aider,
si vous permettez.
M. Fortin :Oui, allez-y
M. Dubé : Je ne veux pas vous
interrompre, mais...
M. Fortin :Oui, oui, allez-y.
M. Dubé : Thomas vient de me
trouver la composition du Comité régional des services pharmaceutiques. C'est
ce que Daniel appelle le CRSP, pour la Mauricie.
M. Fortin :O.K.
M. Dubé : Puis si jamais vous
voulez le chercher en attendant, là... Mais... donc le Comité régional sur les
services pharmaceutiques, puis on dit : «Ce comité se compose», mais là,
c'est spécifique à la Mauricie. Là, ce n'est peut-être pas comme partout.
M. Fortin :Oui, je pense qu'on l'a trouvé, là, ou on n'est pas loin.
M. Dubé : Vous l'avez trouvé.
«Ce comité se compose des représentants de chacun des groupes suivants le
pharmacien exerçant sa profession en établissement, pharmacien exerçant sa
profession en pharmacie communautaire, un pharmacien propriétaire puis un
pharmacien gestionnaire en établissement de santé, s'ajoute à cette
composition-là le président-directeur général du centre... du CISSS ou la personne
qu'il désigne.» Ça fait que...
M. Fortin :O.K. Donc, vous n'êtes pas venu rajouter qui que ce soit,
là, puis vous n'êtes pas venus enlever qui que ce soit non plus.
M. Dubé : Non.
M. Fortin :Il y avait cinq membres plus le P.D.G., il va encore y
avoir cinq membres plus le P.D.G.
M. Dubé : Je pense qu'on a
rajouté tous les chefs de départements. Ça se peut-tu, ça?
M. Paré (Daniel) : La seule
nuance, là, puis je pense qu'on le voit plus loin, c'est qu'encore là, selon
les régions... selon les régions, mais on s'assure d'avoir une représentation
régionale, etc., là, au niveau de la composition. Mais dans le fond, ce qu'on
vient dire à cet article-ci, c'est qui qui en serait membre, là.
M. Fortin :On vient dire qui en serait un, c'est-à-dire qui peut être
membre.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
M. Fortin :C'est ça. Ce n'est pas la composition comme telle, c'est
juste ce qui peut être membre.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
M. Fortin :Puis là je comprends...
Le Président (M. Provençal)
:Ceux qui peuvent se qualifier.
M. Fortin :Oui, oui, oui, M. le Président. Et donc ça, pour vous, là,
ces cinq catégories-là, ça représente tous les pharmaciens, là. Il n'y en a pas
d'autre, là. On ne peut pas être pharmacien sans être un de ses...
M. Cliche-Rivard : ...être
employé d'une... un pharmacien qui n'est pas propriétaire.
M. Paré (Daniel) : Oui, comme
les... qui sont à l'emploi des pharmacies. Il peut y avoir un propriétaire, il
y a leur personnel, les pharmaciens qui sont...
M. Fortin :C'est l'emploi d'une pharmacie communautaire seulement. Est-ce
qu'on peut être un employé d'un pharmacien propriétaire?
M. Dubé : Une pharmacie
communautaire, là.
M. Paré (Daniel) : C'est que
ça veut dire, ça...
M. Cliche-Rivard : Ah! c'est
ça, une pharmacie communautaire.
M. Paré (Daniel) : Oui. C'est
ça.
M. Dubé : C'est votre... sans
faire de pub, là, c'est votre ami, entre autres.
M. Cliche-Rivard : O.K. Ça
fait qu'eux ils sont des pharmacies communautaires.
M. Dubé : Il y en a un qui
est un peu plus brun que l'autre, là.
M. Cliche-Rivard : Oui, oui.
M. Dubé : Puis après ça,
là...
M. Fortin :La pharmacie communautaire puis le privé se rejoignent.
M. Cliche-Rivard : Ouais, c'est
ça. C'est intéressant. Moi, ce n'est pas la vision que j'avais d'une pharmacie
communautaire. Je m'imaginais des affaires.
Des voix : Ha, ha, ha! ...
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va?
M. Dubé : Oui.
M. Cliche-Rivard : Oui.
M. Fortin :Mais c'est ça, vous regroupez tout le monde, là, il ne
manque pas de catégories de pharmaciens, là. Il n'y a pas un groupe qui va
lever la main en disant : Je ne peux pas être sur le comité de
pharmaciens.
M. Dubé : Non.
Le Président (M. Provençal)
:S'il n'y a pas d'autre intervention,
est-ce que l'amendement qui introduit l'article 391.3 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Donc le nouvel article 391.3 est
adopté.
M. Dubé : Merci.
Le Président (M. Provençal)
:Je vais vous demander de projeter le
391.4, s'il vous plaît. Alors, 391.4.
M. Fortin :Là, on vient dire, essentiellement, si je comprends bien l'article 391.4
que c'est toujours le règlement intérieur de l'établissement qui décide de
comment ça marche un comité, un comité territorial sur les services
pharmaceutiques. Est-ce que c'est déjà comme ça? Est-ce que...
M. Paré (Daniel) : Oui.
M. Fortin :O.K. Parce que c'est différent quand même des départements
territoriaux en médecine que vous nous avez suggérés, là, c'est-à-dire, si je
me souviens bien, par exemple, celui sur les omnipraticiens, il y avait... il y
avait des... disons, des membres élus sur un comité qui choisissaient...
M. Fortin :...d'autres membres. Là, ici, on laisse ça complètement aux
pharmaciens à s'organiser entre eux. Pourquoi la différence entre les deux
façons de faire? Parce que là, on ne vient pas, par exemple, s'assurer qu'il y
a un pharmacien propriétaire, on ne vient pas s'assurer qu'il y a un pharmacien
d'établissement, on fait juste laisser tout ça à...
M. Paré (Daniel) : Mon humble
opinion, encore là, c'est que c'est... les gens qui vont vouloir faire
fonctionner ce genre de comité-là, avec la mission qu'ils ont à faire et avec
les objectifs, ne pourront pas faire autrement que d'avoir des... d'avoir une
représentativité, là, a, du territoire, et, b, selon les groupes, là, qui sont
représentés.
M. Fortin :Oui, mais... Je vous comprends, je comprends, mais je
trouve que, quand on dit ça, on vit dans un monde un peu idéal, là. Ce n'est pas...
Je ne trouve pas que c'est... Tu sais, je ne trouve pas que c'était de trop
quand on venait dire que ça prenait des représentations territoriales pour des
médecins, que ça prenait des représentations de spécialités pour les médecins,
que ça... Là, ici, ça me semble assez simple, là, tu sais, de dire : il y
a cinq catégories de pharmaciens, de dire que les cinq doivent être
représentées, puis que les différentes parties du territoire doivent être
considérées ou représentées. Je ne trouve pas qu'on... On ne menotterait pas
des comités non plus, là.
Alors, j'entends puis je suis d'accord sur
la théorie que chaque comité va vouloir que ça fonctionne bien et donc va
vouloir une représentation. Mais c'est comme pour n'importe quoi d'autre, il y
a, tout le temps, du monde qui veulent s'approprier le plus de pouvoirs
possible, là, à quelque part, et donc ils disent : Bien, moi, si je peux
remplir ça, par exemple, là, de pharmaciens propriétaires, puis qu'il n'y ait
pas de pharmaciens, puis qu'il n'y ait pas personne à l'emploi des pharmaciens,
bien, je vais le faire, parce que j'aimerais ça. Bien, tu sais, ça peut
arriver, des situations comme ça, où il y a quelques individus qui se disent,
bien : on va forcer notre vision des choses. Alors, pourquoi pas, ici, prendre
la même précaution, disons, qu'on a prise avec les omnis et les spécialistes?
M. Dubé : Je pense qu'on n'a
pas eu de demandes spécifiques là-dessus... Mais quand je lis 391.3, est-ce que
ce n'est pas, indirectement, cette obligation-là d'avoir un représentant de
chacun?
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
en fait, pour, au moins, un représentant de chacun.
M. Dubé : Et c'est un petit
peu pour ça que je demande, M. le député... Je comprends votre question, parce
qu'on l'a fait autrement dans... pour les spécialistes et... mais, de la façon
dont je lis, là — puis c'est pour ça que je demande un peu
l'interprétation — je pense que vous seriez rassuré en regardant
comment a été écrit 391.3. Quand on dit «est composé de chacun des groupes suivants»,
moi, j'aurais bien de la difficulté à exclure... à ne pas avoir un de ces
membres-là dans le comité.
M. Fortin :Je regarde... O.K., là, vous, vous regardez le premier...
la première partie du 391.3, là, «est composé de représentants de chacun de ces
groupes». Puis je regarde... j'en ai un, Bas-Saint-Laurent. Juste m'assurer
qu'effectivement c'est ça qu'on fait, pharmacien en établissement, pharmacien
propriétaire, pharmacien salarié en pharmacie communautaire. Ça, c'est...
Pharmacien... Oui, juste GMF, peut-être, là.
• (12 h 40) •
M. Dubé : En tout cas,
Mathieu, peut-être juste rassurer... mais est-ce que l'interprétation est
correcte sur 391.3?
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. 391.3 prévoit que ça prend un représentant de chacun des groupes
suivants. Donc, minimalement, ça m'en prend au moins un de chaque pour former
le comité.
M. Fortin :Puis ça, c'est, selon vous, déjà comme ça dans la loi? Il
devait être dans le règlement, parce que ce n'est pas écrit dans la loi comme
telle. Parce que je suis en train de regarder, là, celui de... j'ai le
Bas-Saint-Laurent, puis...
M. Dubé : C'est ça, il est
dans le règlement. Là, nous, on l'amène dans la loi. Je pense qu'on va plus
loin...
M. Fortin :Mais le règlement stipule déjà qu'il doit y en avoir un de
chaque?
M. Dubé : Là, je n'en vois
pas un, un règlement, là. On va peut-être regarder.
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin, s'il vous plaît.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, le deuxième alinéa de l'article 417.7 de la LSSSS va
prévoir une composition minimale...
M. Paquin (Mathieu) : ...un
peu comme on le fait à 391.3 où on dit : «Des représentants de chacun des
groupes suivants». Donc, normalement ça me prend des représentants... au moins
un représentant des pharmaciens propriétaires, des pharmaciens qui exercent
leur profession dans les pharmacies communautaires, les chefs de département
clinique de pharmacie et les pharmaciens qui exercent leur profession dans un
centre exploité par un établissement. Donc, la logique est la même. Le détail
de la composition, conformément à ce que prévoit la loi, pourrait être mis dans
le règlement de l'établissement.
M. Fortin :O.K. Mais dans le règlement, puis je sais que vous ne
l'aviez pas en avant de vous il y a deux secondes, là, M. le ministre, nous non
plus, là, mais... Est-ce... il y a-tu une clause par rapport aux
représentations territoriales? Parce que j'ai celui du Bas-Saint-Laurent en
avant de nous, là, puis c'est... on vient dire spécifiquement le nom de la
personne, le type de pharmacien qu'il est, là, et l'endroit d'où il vient.
Donc, est-ce qu'il y a une obligation aussi de cette représentation régionale
là? Je vous le soumets, là, c'est marqué membre élu, pharmacien en
établissement, le nom de la personne, La Mitis, membre élu,
pharmacien-propriétaire, nom de la personne, Rivière-du-Loup, alors...
M. Dubé : Je ne pense que
c'est une obligation, mais moi, je regarde celui de la Mauricie... C'était-u
celui-là qu'on regardait tantôt? Si on peut regarder le même, là, je ne sais
pas si... on voit que... on nomme Mme Benoît qui est
pharmacienne-propriétaire, puis on dit : Drummondville.
M. Fortin :Oui, c'est ça.
M. Dubé : On dit : À
M. Dessureault, Shawinigan. Ça fait que je pense qu'il y a cet objectif-là
de s'assurer une représentation. Puis je pense, c'est pas mal... Trois-Rivières
de l'autre bord du fleuve, d'Arthabaska, Drummondville, puis Centre-du-Québec.
M. Paré (Daniel) : Si je peux
me permettre, on va voir, à l'autre article suivant, les responsabilités, là,
ça va être vraiment l'animation du territoire, des recommandations sur le
territoire, partager l'information du territoire. Ça fait que, par logique, il
faut s'assurer d'avoir des représentations du territoire, tu sais, c'est ce qui
me rend confiant dans la pratique, là.
M. Fortin :Ah, vous êtres au point cinq, là, au...
Le Président (M. Provençal)
:...qui nous donne les
responsabilités. Oui, M. le député.
M. Cliche-Rivard : Puis là,
ce que vous dites, c'est que si ce n'est pas ici, les règles, le règlement
intérieur avec le conseil d'établissement pourrait prévoir dans ce règlement-là
qu'il doit y avoir trois représentants de l'ouest, trois représentants de
l'est.
M. Dubé : Mais ça pourrait
aller jusque-là à moment-là.
M. Cliche-Rivard : Ça, ça
pourrait être défini par le règlement intérieur.
M. Paré (Daniel) : C'est exactement
la situation qui va faire...
M. Cliche-Rivard : C'est ça,
la logique.
M. Paré (Daniel) : ...et qui
va être adaptée à chacun des territoires, là.
M. Cliche-Rivard : O.K., Mais
donc l'intention du législateur, parce que ça pourrait être écouté un jour,
c'est qu'il y ait une représentation régionale et de types, vous l'avez dit
tantôt, du propriétaire déjà en emploi, etc.
Me Paquin, vous disiez que... vous, vous
dites.... dans votre lecture, là, à 391.3, il doit au minimum avoir au moins un
des cinq dans la composition du comité. En ce sens où quelqu'un ne pourrait pas
être... il ne pourrait pas y avoir aucun représentant des... mettons, le
cinquième ne pourrait pas être absent. Ça ne se pourrait pas dans votre lecture
de 391.3.
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : M. le
Président, je vois mal comment on pourrait prétendre se conformant à un article
qui dit que j'ai besoin de représentants de chacun des groupes suivants, si je
n'ai pas au moins un membre de ce groupe-là. À la rigueur, hypothétiquement, on
pourrait conjecturer que j'ai un pharmacien qui représente deux groupes, si,
effectivement, dans les faits, il remplit les conditions.
M. Cliche-Rivard : Et là on
me demandait qu'est-ce qu'on fait avec ceux qui sont... puis là on avait un
lien avec les facultés de médecine plus tôt, là, dans ces comités-là. Là, on
n'a pas de lien avec les facultés de pharmacie. Est-ce qu'on veut qu'elles
jouent un rôle là-dedans, en termes de relève, de bassin populationnel, de
suivi? Je pense, c'était important, là, quand on avait une faculté de médecine
dans les autres articles, de leur faire une place. Là, je ne le renvoie pas.
M. Paré (Daniel) : Si je peux
me permettre, ce n'est pas dans cet esprit-là. Dans le fond, quand on regarde
encore... au niveau du travail qui est fait, c'est vraiment quand une notion,
là, de partage d'informations au niveau des services, des soins, etc. On est
beaucoup moins par rapport à... beaucoup moins, si je prends l'exemple au
niveau des facultés de médecine. Cependant, rien n'empêcherait un comité de les
inviter ou de se faire inviter parce que c'est une instance qui existe, qui est
officielle, là.
M. Cliche-Rivard : Parce qu'on
a des exemples, là, où il y en a, des comités régionaux, où il y a des membres
de facultés, là.
M. Paré (Daniel) : C'est ça.
M. Cliche-Rivard : Mais vous
ne vouliez pas le prévoir comme catégorie minimale dans les cinq, là, vous ne
pensiez pas que c'était utile comme pour les facultés de médecine?
M. Paré (Daniel) : Non. Et si
je peux me permettre, puis encore là, bien, il y a des...
M. Paré (Daniel) : ...il y a
des différences selon aussi la nature des territoires, selon la nature, là,
des... selon la nature des... je dirais, des régions, mais ils n'ont pas un
mandat vraiment formel en termes de formation, mais, comme je vous dis,
c'est... je pense que c'est la beauté, là, de... ça va être la beauté, là,
de... des organisations, là, de déterminer leurs règles, etc., de possiblement
ajouter, là, un membre si... s'il y a une particularité, là, particulière,
mais, pour d'autres, ça serait... il y a beaucoup de régions qui n'en ont pas,
de faculté de médecine, là... je veux dire de pharmaciens, là. Ça fait qu'il y
a moins... drôle à dire, il y a moins de pavillons de formation de pharmaciens
partout sur le territoire que c'est très... c'est très centralisé, là. Ça fait
que... Ça fait que c'est pour ça, là, que... selon moi, là, que ça ne serait...
ça ne serait pas approprié de le mettre formellement dans chacun des comités.
M. Cliche-Rivard : O.K. Mais
on avait quand même plusieurs autres régions sociosanitaires sur lesquelles il
n'y avait pas de faculté de médecine, là, je veux dire, ce n'est pas toutes
les... mais...
M. Dubé : Mais, au Québec, il
y en a quand même juste deux, là, facultés de pharmacie.
M. Cliche-Rivard : Je
comprends. Auquel cas vous dites que, quand ce sera approprié, par les règles
du conseil d'établissement, bien, il y aura un siège qui pourra être prévu
d'observateur selon les règles, mais ils ne seront pas d'office membres du
comité, parce que vous dites : C'est trop minimal, il y en a deux
seulement.
M. Dubé : On a déjà quand
même une progression importante de l'avoir mis dans la loi. Je pense que c'est
ça qui est le gros changement, là.
Le Président (M. Provençal)
:Autres interventions sur 391.4? M. le
député de Pontiac.
M. Fortin :Est-ce que le 391.4 pourrait venir permettre... Parce que
là on vient dire, au 391.3 : Le P.D.G., là... Est également membre de ce
comité le P.D.G. de l'établissement, ce qui pourrait permettre que le PDGA
siège là ou que son... la personne désignée par le P.D.G.? Parce qu'on n'a jamais
forcé le P.D.G. dans les autres, là, on a toujours dit qu'il pouvait être
remplacé par un PDGA ou quelqu'un d'autre. Là, dans ce cas-ci, on a mis le
P.D.G., mais est-ce que le point 4 nous permettrait d'avoir quelqu'un
d'autre?
M. Dubé : Le fait qu'on
dise... qu'il n'y a pas «ou son représentant», c'est-tu ça?
M. Fortin :Oui, bien, c'est ça. On a toujours dit, dans les autres
articles : le P.D.G., le PDGA ou son représentant. Là, on ne l'a pas fait
au 391.3.
Le Président (M. Provençal)
:...spécifier dans les règles
internes?
M. Dubé : Moi, ce n'est
tellement pas un gros ajustement, Me Paquin, là, puis, tirez-moi pas de
couteaux, là, mais je ne vois pas pourquoi qu'on ne se donnerait pas cette
flexibilité-là à... suite à votre question, là. Je n'ai pas...
M. Paquin (Mathieu) : C'est
une question d'opportunité. Il n'y a pas d'enjeu juridique.
M. Dubé : Il n'y a pas...
M. Paquin (Mathieu) : Si on
veut se donner la souplesse, on peut.
M. Dubé : Moi, j'aimerais ça,
parce que, si c'est une décision du P.D.G., qui en a déjà pas mal... C'est un
très bon point. Puis moi, je le... je ferais un amendement, puis on rajouterait
quelque chose qui... en tout cas...
Des voix : ...
M. Fortin :Comme les autres...
M. Dubé : Ils sont en train
de l'écrire.
M. Fortin :Comme les autres fonctions qu'on a déjà faites, là...
M. Dubé : Bien oui. C'est une
très bonne idée.
M. Fortin :...le P.D.G., PDGA ou son représentant choisi, là, je ne
sais pas.
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin, avec la suggestion... et
je vois que M. le ministre était en accord, l'équipe est en train de préparer
l'amendement pour voir libellée l'intention qui vient d'être soulignée, est-ce
qu'on peut aller traiter le 391.5 sans embûches?
M. Fortin :Bien, je vous soumettrais que c'est le point 3 qu'il
faudrait changer probablement. Il faudrait probablement revenir au
point 3.
M. Paquin (Mathieu) : Tout à
fait, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:O.K.
M. Fortin :Je le... Je le lis comme ça, mais... Monsieur... Me Paquin
commence à déteindre sur moi.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, si c'est au point 3...
M. Dubé : J'ai hâte de voir
s'il est d'accord avec vous.
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Oui, je pense qu'il... il a même
dit... il a même déjà signifié son accord. À ce moment-là, est-ce qu'on peut
traiter le 391.4 quand même?
M. Dubé : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Oui?
M. Dubé : Eh que vous êtes
bon!
• (12 h 50) •
Le Président (M. Provençal)
:Alors, si on peut traiter le 391.4,
je vous suggère qu'on adopte le 391.4, et, par la suite, le temps qu'on
traitera... la modification au 391.3, on ira traiter le 391.5. Ça va? Alors,
s'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que l'amendement qui introduit
l'article 391.4 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, le nouvel article 391.4
est adopté. Nous allons projeter le 391.5 en attendant d'avoir la modification.
Alors, 391.5.
M. Fortin :391.5. Et c'est là que...
Le Président (M. Provençal)
:On introduit les responsabilités.
M. Fortin :Effectivement, il y a les responsabilités, mais il y a
aussi la notion de territoire à laquelle faisait référence M. Paré il y a
quelques instants. Alors, je veux juste comprendre le point qu'il nous fait,
là. Quand... Dans le point 1 et 2, on vient parler, justement, de la
notion de territoire, on vient dire : «faire des recommandations sur
l'organisation des services pharmaceutiques sur le territoire et mobiliser les
pharmaciens qui exercent leur profession sur le territoire pour assurer l'accessibilité
et la... des services... la...
M. Fortin :...des services pharmaceutiques. Ça, selon vous, M. Paré,
ça veut dire essentiellement qu'il doit y avoir une certaine représentativité
territoriale sur le comité pour être capable de faire ces recommandations-là?
M. Paré (Daniel) : Définitivement.
M. Fortin :O.K. Sur les obligations... bien, les obligations, les
responsabilités, disons, ça, est-ce que ce sont les mêmes responsabilités
qu'ils ont, qu'ils ou elles ont en ce moment? Il n'y a rien qui change.
M. Paré (Daniel) : Non, on
est dans le même esprit, là, de ce qui se fait présentement.
M. Fortin :Puis ça, c'est dans le règlement, encore, et non dans la
loi, ce n'est pas inscrit au 417, ça, là, là? Donc, à moins que je me trompe.
M. Paré (Daniel) : Ça sera à
validé, là, mais, comme je vous dis, dans le fonctionnement des
15 dernières années, c'était vraiment de cette façon-là.
M. Fortin :Donnez-moi juste une petite seconde, je veux juste
retourner à quelque chose qu'on a fait avec... dans les recommandations...
bien, pas les recommandations, les fonctions qu'on a... qu'on avait émises,
tant pour les départements territoriaux de médecine familiale que pour des
départements territoriaux de médecine spécialisée, on avait un point qui disait
de : « Donner son
avis sur certains projets relatifs à l'utilisation de médicaments. » Ce n'est pas un peu
particulier que les médecins donnent leur avis sur l'utilisation des
médicaments, mais pas les pharmaciens?
Le Président (M. Provençal)
:...dans le 417, quelque chose.
M. Fortin :Bien là je suis au... là, je suis au 383.
Le Président (M. Provençal)
:Il est aux deux endroits, je pense,
hein?
M. Fortin :Oui, c'est ça. Donc là, je suis au 383 pour des médecins de
famille, là, on a fait ça hier ou avant-hier, on a fait la même chose pour les
spécialistes, mais moi ça me semble particulier que les pharmaciens n'ont pas
la même responsabilité de donner leur avis sur l'utilisation de médicament.
M. Paré (Daniel) : Dans la
mission du... de ce comité territorial, on est beaucoup plus dans... on est
beaucoup plus dans l'application des médicaments et non dans la prescription de
choix de médicaments. Des fois, là, encore là, en pratique, des fois, ils
vont... ça va être des sujets de discussion. Il y a pénurie d'un tel
médicament, comment vous le faites ensemble? Ça s'est beaucoup plus fait dans
cette notion-là.
Puis, quand on regarde aussi la
composition, tu sais, il faut quand même le voir, là, la composition de ce
comité-là qui est différent, là, peut-être que d'au niveau des médecins
spécialistes et des médecins de famille, où est-ce qu'on voit des pharmacies
communautaires, etc. Je dirais même la majorité des pharmaciens là n'a aucun
lien avec le réseau ou avec les établissements, là. Je pense que c'est dans
cette particularité-là.
M. Fortin :Oui, sauf qu'ils ont des liens avec des patients, les
patients viennent les voir en disant : Ce médicament-là, il ne marchait
pas, super, hein? Donc ils ont quand même une appréciation de l'utilisation de
médicaments. Ils ont quand même une certaine vision de : Aïe! il me semble
qu'on prescrit pas mal plus de ceux-là qu'on en prescrivait avant. Tu sais, ils
ont quand même une appréciation de ce qui est en... de l'utilisation du
médicament. Alors, je ne suis pas certain de comprendre pourquoi on ne voudrait
pas qu'ils puissent avoir la même responsabilité de donner leur avis sur
l'utilisation de médicaments que les médecins ont à travers les articles qu'on
a adoptés hier.
M. Paré (Daniel) : C'est
quelque chose qui n'existe pas, présentement, et ça n'a pas été soulevé non
plus comme un besoin. Puis, comme je vous dis, dans les activités qui se font,
il va y avoir des commentaires. On a le chef, justement, là, comme membre, là,
on a le chef pharmacien de l'établissement, qui est là. Si ces sujets-là
seraient discutés, ils seraient ramenés là par rapport à cette personne, mais
je vous dis que pas la composition qu'ils...
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de
Saint-Henri–Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Bien,
c'est juste pour bien comprendre. Vous dites : Ça n'existe pas, là, c'est
ça que vous venez de dire en ce moment, mais là je regardais 417.8 dans les
pouvoirs actuels de la LSSSS, là, et on l'a, ça, pour le comité régional,
les... prononcer, c'est quoi? « Donner
son avis sur l'accessibilité et la qualité des services pharmaceutiques, ainsi
que sur les projets relatifs à l'utilisation des médicaments. » Ça fait qu'on le retrouve
spécifiquement dans la version actuelle. Là, on le retire, ça fait qu'au final
pourquoi on vient retirer ce mandat-là ou ce rôle-là?
M. Paré (Daniel) : Comme je
vous ai dit, en pratique, ce rôle-là n'était... est peu joué, on va se le dire
comme ça, puis ça n'a pas été quelque chose qui a été mentionné.
M. Fortin :...ce n'est pas quelque chose qui a été mentionné, vous
êtes certain que l'Ordre des pharmaciens ne vous a pas parlé de ça...
M. Paré (Daniel) : ...ce
n'est pas un projet avec l'Ordre des pharmaciens, c'est vraiment un département
territorial qui s'occupe de l'offre de service. Il faut toujours ramener à
l'objectif, là, c'est l'offre de service populationnelle en termes
pharmaceutiques.
M. Fortin :Non, mais si on s'entend là-dessus, sauf que les personnes
qui siègent à ce comité-là, ce sont des pharmaciens, à un moment donné, ils
sont représentés par des instances, des groupes, eux aussi. Ce que vous nous
avez dit, si j'ai bien compris votre propos, puis je ne veux pas l'interpréter
de façon...
Le Président (M. Provençal)
:Je vais avoir une suggestion, parce
qu'avec ce qui est soulevé, je pense, vous allez avoir besoin d'une réflexion.
Moi, ce que je ferais, on suspend 391.5. L'amendement qui amène la correction
au 391.3, on le traiterait immédiatement, parce que c'était une correction et,
après ça, on s'en va en pause pour le dîner.
M. Fortin :Bien, moi, juste pour terminer là-dessus avant...
Une voix : ...
M. Fortin :Ah! excuse-moi. Mais, pour terminer là-dessus avant la
pause, moi, je suggérerais au ministre d'aller parler à l'AQPP, entre autres,
ou à d'autres groupes, là, ou des pharmaciens d'établissement, peu importe, là,
qui pourraient peut-être avoir une certaine idée là-dessus.
M. Dubé : Ce que je vais
faire en attendant, là, parce que j'ai demandé à Thomas de vérifier, parce que,
comme je vous ai dit, cette semaine, docteur Bergeron n'est pas là. Daniel me
suggérait de prendre, il y a quelqu'un dans son équipe qu'on apprécie beaucoup,
là, Dominic...
Une voix : Bélanger.
M. Dubé : ...Bélanger, merci
beaucoup. Ça fait qu'on va essayer de parler à l'heure du midi. Parce que, dans
le fond, moi, je crois, dans un règlement, dans la LSSSS qui était là, vous
avez raison, on l'a enlevé. C'est une raison. Ça fait que, si, Daniel, on peut
le vérifier durant l'heure du lunch, puis c'est assez facile de voir.
M. Cliche-Rivard : Puis,
pendant que vous êtes là, il y a, quand même, plusieurs autres éléments qui
disparaissent, comme la planification de la main-d'oeuvre, ça, ça disparaît
comme rôle. Ça, c'est le premier alinéa, là, après ça, l'approche novatrice en
soins, le troisième, ça part aussi. Ça fait que, peut-être, de faire la
réflexion globale, là.
M. Dubé : Bien, c'est ce
que... C'est pour ça que, quand je regardais ce que ce qu'on voit dans 417.8,
puis on n'avait pas comme bagage, là, laissez-nous, durant le temps du lunch,
regarder pourquoi on en a enlevé quelques-uns.
Le Président (M. Provençal)
:Consentement pour revenir à 391.3?
M. Cliche-Rivard : ...
Le Président (M. Provençal)
:C'est parce qu'on suspendait
l'article, vous allez revenir.
M. Cliche-Rivard : C'est bon.
Oui, oui.
Le Président (M. Provençal)
:De toute façon, ils vont aller tout
vérifier.
M. Cliche-Rivard : Exactement.
Le Président (M. Provençal)
:O.K. Donc, l'article 391.5 suspendu.
L'article 391.3, la correction a été apportée. Est-ce que la correction
correspond à ce que vous avez demandé?
M. Fortin :Elle est où, la correction? Rappelez-moi, là.
M. Cliche-Rivard : ...
Le Président (M. Provençal)
:«Fait également partie de ce comité
le président-directeur général de l'établissement auquel il est rattaché ou la
personne qu'il désigne.»
M. Cliche-Rivard : «Ou la
personne qu'il désigne.»
Le Président (M. Provençal)
:C'est vraiment la suggestion que vous
aviez faite, M. le député de Pontiac. M. le député de Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Et je
reviens juste boucler la boucle avec les facultés, là, parce que,dans la LSSSS,
à 417.7, il y avait un siège pour la faculté ou pour le monde de facultés, là
où c'était applicable dans le territoire. Ça, c'est 417.7, troisième
alinéa : «Font également partie de ce comité le président-directeur
général de l'agence ainsi qu'un représentant de l'école de la faculté de
pharmacie d'université qui se trouve sur le territoire de l'agence.»
Ça fait que je vous le soumets, là.
C'était prévu que cette personne-là faisait partie du comité quand il y en a un
sur le territoire. Je vous soumettrais qu'on n'aurait rien à perdre de le
reprévoir, là, comme c'était déjà le cas dans la LSSSS.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, M. le député, compte tenu
qu'on n'a pas fini de traiter le 391.3, et qu'il risque peut-être d'avoir une
nouvelle modification suite à votre suggestion, je suspends les travaux pour le
dîner, et on revient à 14 heures. Merci.
(Suspension de la séance à 13 heures)
14 h (version non révisée)
(Reprise à 14 h 03)
Le Président (M. Provençal)
:Alors, la Commission de la santé et
des services sociaux reprend ses travaux. Nous poursuivons l'étude détaillée du
projet de loi numéro 15, Loi visant à rendre le système de santé et de
services sociaux plus efficace. Lors de la suspension, les discussions
portaient sur un nouvel amendement introduisant l'article 391.3. À noter
que je comprends qu'il y avait consentement pour retirer le premier amendement,
qui avait été le premier 393.3. J'avais oublié de vous demander votre
consentement. Ça va? Alors, je m'excuse, là, c'est moi qui étais un petit peu
trop rapide.
Maintenant, on va représenter le 391.3.
Est-ce que vous pourriez le baisser, s'il vous plaît?
Une voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que c'est la nouvelle version?
Une voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Je m'en
vais voir, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:Oui. Me Paquin va nous... Allez un
petit peu plus bas, s'il vous plaît. O.K. Parce qu'il y avait une demande qui
était spécifique, là, qui n'est pas là par rapport aux discussions qu'on a
eues, alors je vais vous laisser reformuler. Je ne sais pas si c'était vous
ou...
M. Fortin :...le point qu'on avait fait... Bonjour, bon après-midi, M.
le Président. Le point qu'on avait fait initialement, c'était justement est-ce
qu'on peut donner de la flexibilité pour que le P.D.G. puisse nommer ou puisse
décider que son PDGA est la bonne personne ou quelqu'un d'autre dans son
équipe.
Le Président (M. Provençal)
:Exact. Ça, on le retrouve.
M. Fortin :Alors là, avec la formulation «ou la personne qui désigne»,
on n'est pas obligé de nommer le PDGA de façon spécifique, là, ça peut être...
Le Président (M. Provençal)
:Exact. Par contre, il semblait y
avoir une autre question qui avait été soulevée, et ça, c'était, de mémoire,
par le député de Saint-Henri-Sainte-Anne. Alors, je vous cède la parole, M. le
député, parce que vous aviez fait référence à des articles, à ce qu'on
retrouvait dans la LSSSS.
M. Cliche-Rivard : Exact. On
parlait de 417.7, eu égard au représentant de la faculté de pharmacie, là. Je
pense que M. Paré, peut-être, vous aviez évalué ça ou vous aviez une réponse
pour nous, si je ne m'abuse?
M. Paré (Daniel) : Oui, ça a
été évalué. Ce qu'il faut savoir, deux facultés, encore là, sur le territoire
québécois, Québec et Montréal. Encore là, pas de demande, là, spécifique, là, à
être un membre permanent, là, sur ledit comité. Et ce qu'on me dit, c'est qu'historiquement,
là, dans... souvent, il y a une rencontre spéciale, formation, éducation, etc.,
qui est faite, là, une fois par année, plus en termes d'invitation, point. C'est
le besoin exprimé, et c'est dans... et c'est un peu ce que s'est vécu au cours
des années, après les validations qu'on a faites.
M. Dubé : Ça fait qu'on ne
juge pas que c'est nécessaire?
M. Cliche-Rivard : Bien, je
ne veux pas...
M. Paré (Daniel) : Parce qu'on
a la prérogative... parce que, ça... parce qu'on a la prérogative de le
faire...
M. Cliche-Rivard : ...je
comprends. C'était dans la LSSSS, ce n'est pas dans le projet de loi, tel que
soumis, vous arrivez avec des amendements. Ça fait que de me dire, puis avec
l'immense respect : On n'a pas eu de demande... Ils ne savaient pas que ça
allait être coupé, je veux dire.
M. Dubé : Bien, je veux dire,
ils l'ont vu, quand même, le projet de loi, là.
M. Cliche-Rivard : Mais ils
n'ont pas vu que vous reformulerez puis que vous créez ces conseils-là, ces
comités-là avec les quatre amendements, six amendements que vous venez de
déposer.
M. Dubé : Oui, mais c'est
déposé depuis le mois d'août, ces amendements-là, là.
M. Cliche-Rivard : 391.3, .4,
.5, .6, puis il n'y a pas eu de demande, c'est ce que vous me dites?
M. Dubé : C'est ce que je
vous dis.
M. Cliche-Rivard : Mais
c'était dans la LSSSS.
M. Dubé : Non, mais il faut
faire la différence, là, puis il nous reste encore plusieurs jours à passer
ensemble, là, on ne vous dit pas que ce n'est pas possible. Ce qu'on vous dit,
c'est qu'on vient d'avoir des discussions sur l'autre point qui a été demandé.
On va avoir beaucoup plus d'ouverture, c'est dire : On veut que ça soit
constant entre les trois comités, vous savez, médecins spécialistes, tout ça.
On a parlé aux gens des fédérations ce
midi, à l'heure du lunch. Je leur ai dit. Ils ont dit : Bien, écoutez, on
aimerait mieux que ça soit là, puis, etc. Alors là, il y a une demande
spécifique, mais, dans le cas des universités, je vous dis non, mais ça ne veut
pas dire qu'on n'est pas ouverts à les avoir parce qu'il y a juste deux
facultés. Mais, encore une fois, vous avez vu qu'on était assez ouverts à en
faire pas mal, d'amendements, là. Alors, si vous insistez, on va le faire, mais
on vous dit... on dit : Ce n'est pas pratique. Ce n'est pas quelque chose
qui est demandé. Moi, c'est juste ça que je vous dis.
Mais l'autre, dans l'autre cas, puis c'est
pour ça qu'on est prêts à s'ajuster, de la demande qu'il y a de dire :
Comment ça se fait qu'on l'a l'enlevé, bien, il y a eu des discussions cet été,
on pensait, avec eux, puis j'ai même demandé à mon cabinet... Parce qu'il faut
comprendre que ces gens-là ont été consultés. On n'avait pas compris que
c'était important pour eux, dans la série d'amendements qu'on faisait. Ils nous
disent, aujourd'hui, écoutez la conversation, puis ces gens-là nous écoutent,
puis ils sont là, ils nous disent : Pour fins de clarification, on
aimerait ça qu'il soit là. On va vous déposer un amendement puis on va le
faire. Ça fait que c'est juste ça.
Prenez-le pas personnel, M. le député, là, mais je
vais juste vous dire, des fois, on vous dit : Bien, on ne trouve pas que
c'est pratique parce qu'ils viennent une fois par année ou deux fois par année
à ces comités-là.
M. Cliche-Rivard : Puis on va
s'arrêter là, là, mais, quand on regardait certains comités, il y avait des
membres de facultés dans les deux qui étaient sur le comité, ça fait que c'est
plus qu'une fois par année, comme observateurs, ils étaient membres par 471. Ça
fait que j'entends la réponse, c'est juste qu'elle ne colle pas à la LSSSS.
Mais ça, vous me dites que vous êtes à l'aise, vous les inviterez, tant mieux.
Mais ce n'est pas ça que dit la LSSSS. C'est juste ça, mon commentaire.
M. Paré (Daniel) : Puis, si
je peux me permettre, M. le Président, dans le fond, moi, ce que je répondais,
c'est dans la pratique, là, c'est au niveau de la pratique, parce que, quand on
regarde l'objectif du comité : accès, organisation de services,
principalement... c'est la majeure, là, avec les membres qui sont là. Ça fait
que c'était plus ça qui était mon élément de réponse.
• (14 h 10) •
M. Cliche-Rivard : Merci.
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de Pontiac.
M. Fortin :Juste une chose sur le point du député de Saint-Henri-Sainte-Anne,
puis effectivement c'est vrai que, pour le point qu'on a amené précédemment, je
suis content qu'il y ait eu des discussions ce midi entre... puis là je ne sais
pas quelle association ou fédération...
Le Président (M. Provençal)
:Ça, ça va être pour le 391.5, c'est
ça?
M. Dubé : Oui, oui, mais...
Le Président (M. Provençal)
:Pour les facultés, excusez-moi.
M. Fortin :Oui. Non, mais... puis je ne sais pas, pour les facultés,
s'il y a eu des discussions ce midi ou pas, là, vous me dites que oui? O.K., il
y a eu des discussions avec les universités?
Une voix : Oui.
M. Fortin :O.K., et ils n'y tiennent pas?
M. Paré (Daniel) : Ils
veulent contribuer, ils veulent participer dans leur relation, pas sur ce
comité-là, par la nature même du comité.
M. Fortin :Par la nature du comité. O.K., O.K., d'accord, mais je veux
juste dire une chose. C'est vrai que, des fois, il y a des groupes qui nous
écoutent en direct, puis qui voient certaines interventions, puis qui se
disent : Il y a quelque chose qui cloche. Puis là soit ils nous
contactent, ils vous contactent, ils trouvent une façon d'exprimer leur point
de vue, mais ça, ça veut dire qu'on en a manqué en cours de route aussi, là, tu
sais, pour une raison, ou une autre, ou une autre, là. Ça veut dire qu'il y a
des drapeaux qui ne se sont peut-être pas levés, ou il y a des amendements qui
n'ont pas été vus, même s'ils avaient été déposés, etc.
Donc, de dire que, bien, l'amendement a
été déposé au mois d'août, les groupes ont eu du temps pour le voir... C'est ça
qui arrive quand on réintroduit des choses en cours de route, là, ça donne lieu
à la nécessité de cette discussion-là. C'est tout.
Le Président (M. Provençal)
:Ça va? Est-ce qu'il y a d'autres
interventions sur le 391.3? S'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que
l'amendement qui introduit l'article 391.3 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, l'article 391.3 est donc
adopté. Maintenant...
Le Président (M. Provençal)
:...avait été adopté. On...
M. Fortin :On a adopté les articles puis les amendements, M. le
Président, à 391.3? Oui?
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Fortin : O.K. Ah!
C'est bon.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, oui.
M. Fortin :Ah! C'est moi qui ai peut-être mal...
Le Président (M. Provençal)
:En adoptant l'amendement, on adopte
automatiquement l'article.
M. Fortin :Ça va.
Le Président (M. Provençal)
:C'est bon? Pas de problème.
Maintenant, à l'article 391.5, il faudrait le réouvrir. Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Provençal)
:Et là il y avait aussi des demandes
qui vous avaient été formulées. Et sur l'heure du midi, ce qu'on comprend,
c'est que vous avez eu des discussions. Et je vais vous donner la parole, M. le
ministre, parce que, pour savoir à quelles conclusions vous arrivez suite à vos
discussions.
M. Dubé : Je veux juste
mettre en perspective, parce que juste faire un commentaire sur ce que vient de
dire le député, puis je ne devrais peut-être pas, là, mais il y a eu souvent
des discussions et il y a eu des interprétations. Puis, des fois, quand les interprétations
ont besoin d'être clarifiées, comme aujourd'hui, là, sur ça, là, je ne sens pas
plus le besoin de le faire. En termes techniques, là, je ne sens pas le besoin
de le faire.
M. Fortin :...sur 391.5.
M. Dubé : Je ne sens pas
le besoin de le faire parce que, depuis la LSSSS, on va parler pendant une
minute, là, il y a eu beaucoup de choses qui se sont ajoutées dans l'INESSS.
Alors, la... Quand Dr Bergeron puis son équipe ont fait le projet de loi, ils
ont dit : Du côté des pharmaciens, maintenant, dans toutes les balisations
du coût-bénéfice, justification des médicaments, on ne parle pas du processus.
Ici, c'est le processus qu'on parle. On a jugé bon, puis à ce moment-là, il y
avait eu des discussions. Puis de la part de l'association, ce n'était pas jugé
nécessaire aussi. Mais là, eux, ils prennent conscience des discussions qu'on
vient d'avoir aujourd'hui ou hier sur les médecins spécialistes. Puis là ils me
disent : Bien, écoutez, peut être que ça crée une confusion. Juste pour
vous mettre en... Pas parce qu'on ne les a pas écoutés, mais parce qu'ils
disent : Bien, écoutez, vu que vous avez clarifié ça pour les médecins
spécialistes et autres, bien, même si on ne vous l'avait pas demandé... Ce
n'est pas normaux, là. Vous me suivez, hein?
M. Fortin :Oui.
M. Dubé : Alors, moi, je
me dis : O.K. Parce qu'on est là, puis vous avez eu beaucoup d'écoute,
moi, je vous dis aujourd'hui : Voici pourquoi qu'on ne le faisait pas. Je
n'en sens pas plus le besoin technique, parce que, comme disait M., on en a
longuement discuté à l'heure du midi, le comité n'a pas la même portée. On
n'est pas en train de discuter de la valeur des médicaments, là. On se
comprend? Puis je comprends votre question ce matin. Ça fait que j'arrête ça là
pour vous dire... Mais fort de leur avoir parlé ce midi, c'est des gens de mon
cabinet qui les ont ont contactés, ils nous disent : Avec ce que vous avez
discuté hier, on serait plus confortable de le mettre.
M. Fortin :
Oui.
M. Dubé :
«So, be it.»
M. Fortin :Le point qu'on tentait de faire, M. le ministre, puis peut
être de façon maladroite, vous me direz, là, mais...
M. Dubé : Bien, là... On
est très rendus là, vous et moi, là, depuis quelques mois. Ça fait que...
M. Fortin :Ce n'était pas de dire... Ce n'était pas de dire que vous
avez manqué quelque chose, que nous, on a manqué quelque chose, que les groupes
ont manqué quelque chose. C'est... On est tous dans le même bateau de... On a
1 200 articles avec je ne sais plus combien d'amendements. Donc...
M. Dubé : C'est ça.
M. Fortin :...on est tous à la même place, là.
M. Dubé : On se comprend,
mais je voulais juste clarifier ce point-là. Ça fait que là, dans ce cas-là, on
va vous soumettre l'amendement. Où est-ce qu'il est? Est-ce qu'il est rendu à
Drummondville ou...
Le Président (M. Provençal)
:Alors... on va retirer l'amendement
qu'on avait.
M. Dubé : Oui, de 391.5.
Le Président (M. Provençal)
:391.5. Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Provençal)
:Et là on va projeter à l'écran la
nouvelle version suite aux différentes formulations qui vous ont été faites et
des discussions que vous avez eues.
M. Dubé : Je veux juste
trouver le bon mot. C'est-tu le 391.2 ou le 391.3?
Le Président (M. Provençal)
:Le 391.3, oui.
M. Dubé : Alors, est-ce
que... Mais là est-ce que j'ai lu... Ah! parce qu'on l'insère au complet. Je ne
sais pas si vous sentez le besoin que je le relise au complet, là, mais...
Le Président (M. Provençal)
:Attendez. Ça c'est la dernière
version?
Une voix : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Oui? O.K. Parce que j'essaie de...
M. Dubé : Ça ne dérange
pas. Alors :
«Le Comité territorial sur les services
pharmaceutiques exerce l'autorité du président-directeur général de
l'établissement auquel il est rattaché les responsabilités suivantes :
«1° faire les recommandations sur l'organisation
des services pharmaceutiques sur le territoire, notamment quant à
l'accessibilité et la continuité des services;
2° mobiliser les pharmaciens qui exercent
leur profession sur le territoire pour qu'ils assurent l'accessibilité et la
continuité des services pharmaceutiques sur le territoire;
«3° donner son avis sur certains projets
relatifs à l'utilisation des médicaments;
«4° exécuter tout autre mandat que lui
confie le président-directeur général.»
Alors, le commentaire. Cet amendement vise
à prévoir les fonctions du comité territorial sur les services
pharmaceutiques...
M. Dubé : ...alors, dans le
fond, ce qu'on a rajouté, c'est le troisième. Puis, comme je vous dis, on n'a
pas besoin de refaire la discussion de mon côté, mais je pense qu'on se
comprend bien, qu'on a répondu à votre demande et alors à leur demande aussi de
clarifier le même volet qu'on avait discuté.
M. Fortin :Donc, on n'a pas touché au 1, au 2 au 4, puis on a vraiment
juste inséré le 3 qui est exactement comme il a été écrit pour les médecins
spécialistes et omnipraticiens, c'est ça?
M. Dubé : Grâce à la bonne
collaboration de nos légistes qui ont fait ces changements-là.
M. Fortin :Ils collaborent depuis 195 heures.
M. Dubé : Et on s'en va sur
200 heures, ce ne sera pas long. C'est bon?
M. Fortin :Mais, oui, sur ça, effectivement, là, ce qu'on voulait à
travers, effectivement, l'intervention de certains pharmaciens, c'est de
dire : Bien, ils ont une certaine expertise de la même façon que... bien,
peut être pas de la même façon, mais de façon tout aussi importante que les
médecins. Alors, pour nous ça va. Je sais que mon collègue, je crois, de Saint-Henri—Sainte-Ann,
avait d'autres interventions sur ce point-là...
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de Saint-Henri—Sainte-Anne.
M. Fortin :...d'autres questions qui avaient été formulées. Je ne veux
pas prendre son punch, je ne veux pas lui voler son punch.
M. Cliche-Rivard : Non, non.
Mais il y avait d'autres éléments en 417.8. Puis là je comprends que la
décision, vous l'avez prise lâcher prise, que ce n'était peut-être pas à la
bonne place ou ce n'était pas ici, là, notamment M. Paré, il y a un volet
de planification de la main-d'œuvre qui était à 417.8 qui, là, ne se retrouve
pas parce que, j'imagine, vous me direz que ça va être la responsabilité de
quelqu'un d'autre ou ce n'est plus de la responsabilité de ce genre de comité.
M. Paré (Daniel) : Ce que je
dirais, c'est que c'est le nouveau n° 4 qui va
faire... lorsque que cet exercice là se ferait, il pourrait y avoir une
consultation, mais ce serait un sujet dans le cours d'une l'année. Puis des
fois, je dirais même aux deux ans, selon l'exemple que vous me donnez, là.
M. Cliche-Rivard : Dans la
discrétion. Ça fait que ça, vous le rentrez dans la discrétion du 4e, là, un
autre mandat...
M. Paré (Daniel) : Carrément.
Et, encore là, bien, je pense que tous les P.D.G. vont vouloir en profiter,
mais vu que c'est un dossier sur... ce n'est pas la... ça ne sera pas ça qui
va être la priorité du comité. La priorité du comité, c'est vraiment
l'organisation territoriale en termes de pharmacie, s'assurer, là, qu'il y ait
une couverture des pharmacies d'ouverte, partout sur le territoire. C'est
l'esprit qu'on veut. Et aussi, on ne veut pas trop diluer ça non plus.
M. Cliche-Rivard : Puis
l'autre élément, c'est la même réponse, j'imagine, là, le troisième alinéa de
417.8. Ça dit : « son avis sur les approches novatrices en soins et en
services pharmaceutiques». Là aussi, vous me répondez que ça va être dans le
mandat discrétionnaire du quatrième paragraphe?
M. Paré (Daniel) : Je vous le
confirme.
M. Cliche-Rivard : Merci.
Le Président (M. Provençal)
:Autres interventions sur le 391.5? M.
le député de Pontiac.
M. Fortin :Dans la pratique, M. Paré, il y a-tu d'autres... Quand
on dit : Exécuter tout autre mandat, là, ça ressemble à quoi? À part, là,
ce qui pourrait être rajouté à travers... qui est déjà dans le 417.8, là,
qu'est-ce qui est demandé à ces comités-là?
• (14 h 20) •
M. Paré (Daniel) : Bien,
encore là, comme vous savez, ça existe présentement. Puis comme P.D.G. dans ma
carrière, bien... l'organisation du travail en lien avec des aides, des
techniciens au niveau des pharmacies, des aides à la pharmacie, ils demandaient
à voir la consultation. Est-ce qu'ils voient au niveau de l'organisation du
travail? C'est le genre d'exemple de sujets, là, qu'on a amené. Lorsqu'on
arrivait... bien, il faut se ramener, à la création des GMF, lorsqu'on envoie
des prescriptions de médecins vers les pharmacies communautaires, est-ce que
c'est le bon levier? Est-ce que c'est les bonnes choses? Vous voyez, c'est de
tout ordre, mais c'est vraiment dans le thème de l'organisation de services,
parce qu'on sait qu'ils font partie du milieu du territoire. Mais, en même
temps, bien, ça nous permettait, un exemple très, très, très concret, bien, de
s'assurer que, dans le temps des fêtes, qu'au niveau des pharmacies du
territoire... j'ai même vu, là, à Montmagny pour ne pas le nommer, là, mais
s'assurer qu'il y a une bannière qui est ouverte à 25 puis l'autre qui est
ouverte à 26 dans un territoire. C'est des choses qui étaient carrément
discutées, là, en termes du... c'est le genre de discussion qu'on a avec la
notion d'ordre de service au niveau des territoires.
Le Président (M. Provençal)
:Ça va? S'il n'y a pas d'autre
intervention, est-ce que l'amendement qui introduit l'article 391.5 est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Donc, le nouvel article 391.5
est adopté.
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, je vais demander... On va
prendre quelques minutes pour projeter le 391.6, s'il vous plaît.
M. Dubé : Merci beaucoup, Mme
la secrétaire. Alors, 391.6, on l'a lu tout à l'heure, et c'est sensiblement
la...
M. Dubé : ...même je vais vous
redonner quand on le faisait pour les médecins... attendez une petite minute...
L'évaluation, elle était où?
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Alors, interventions sur le 391.6? M.
le ministre, je pense que vous vouliez nous donner une référence?
M. Dubé : Non, je cherche
l'équivalent, là, je... j'ai perdu un peu le fil depuis ce matin. Dans 391.6,
je pense qu'on a l'équivalent pour les médecins spécialistes et omnis puis je
ne trouve pas. Là, on était dans 300.
Le Président (M. Provençal)
:...
M. Dubé : Mathieu, il doit
être en train de le chercher. Merci.
(Consultation)
M. Dubé : 382, pour les
médecins... la médecine familiale, c'est ça? Il y avait-u un amendement? Je ne
pense pas.
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Dubé : Oui. O.K. Oui,
la... Je vais nous poser à nous-mêmes la question. C'est parce que ce que je
trouve... Puis là habituellement c'est vous qui me posez ces questions-là, mais
je vais essayer de vous devancer : Est-ce qu'il y a une raison, Me Paquin,
pourquoi qu'on n'a pas ajouté la mobilisation, etc., comme on avait...
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Dubé : Je vais vous donner
votre outil. Que, dans la dernière version 391.6, qui est la dernière, on
n'a pas mis... on a pas jugé bon de mettre la même terminologie qu'on a mis,
par exemple, une fois amendé 382, qui parle, entre autres, de mobiliser les
médecins puis de rendre compte.
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
en fait, ça a avoir un peu avec la façon dont le projet de loi vient présenter
les fonctions de chacun des deux comités. C'est vrai qu'on essaie de
s'inspirer, mais ce ne sont pas exactement la même chose, ce qui fait qu'on va
l'exprimer de façon différente. Mais, de façon générale, 396.6, lorsqu'il vise
le fonctionnement du comité territorial sur les services pharmaceutiques, bien,
on couvre tout ce qu'il fait.
M. Dubé : O.K. Donc, ce n'est
pas un oubli. Là, je veux juste être certain parce qu'on a quand même mis ces
trois changements là. Comme on a dit tantôt, durant l'été, moi, je voulais
juste être certain que vous êtes confortable avec la version amendée qu'on a là
versus les changements qu'on a faits au niveau des spécialistes et des omnis,
un peu la même question qu'on vient de faire pour la question, qu'on disait
tout à l'heure, sur le mandat du comité. Si on est confortable avec ça puis il
n'y a pas de question de l'autre côté, mais... En lisant tout à l'heure, je me
suis dit : Woups! il me semble... Je veux juste être sûr qu'on n'oublie
rien ici.
M. Fortin :J'apprécie, mais moi, je n'ai pas d'autre question sur ce
concept-là bien précis, là. Là où j'aurais peut-être une question, c'est dans
le fonctionnement de ce qui est décrit au 391.6. Je prends... Et là on est dans...
disons dans l'exemple montréalais, là, qu'on utilise depuis quelques jours,
avec les différents départements territoriaux, où il y a un est, un ouest et un
centre, disons que l'Ouest est celui qui est en charge du comité territorial
sur les services pharmaceutiques. Alors là, on vient dire : Le P.D.G. de
l'Ouest, parce que c'est là qui est rattaché, le...
M. Fortin :...territorial montréalais, disons, ou de l'ensemble de
l'Ouest, là. Le P.D.G. du CIUSS de l'Ouest est en... lui, il doit évaluer
annuellement le fonctionnement du comité territorial partout. Alors, si le
comité territorial, il ne répond pas à ses objectifs pour quelque chose à
l'extérieur de son territoire, il a quand même l'autorité d'aller voir ce qui
se passe ailleurs. Vous comprenez ce que je veux dire, là.
M. Dubé : Oui, oui, non, je
comprends. Oui, oui, je comprends très bien.
M. Fortin :Disons, Montréal, là, c'est le CIUSSS de l'Ouest qui est en
charge pour tout le monde, là, toute l'île, là, du comité territorial. Donc, le
P.D.G. du CIUSSS de l'Ouest, lui, a la liberté puis tous les pouvoirs d'aller
voir ce qui se passe à Maisonneuve-Rosemont, en pharmacie, et tout ça, et
d'aller parler à ces membres-là pour faire rapport à savoir si le comité
territorial fonctionne partout sur le territoire.
M. Paré (Daniel) : Si vous me
permettez, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:...
M. Paré (Daniel) : Encore là,
au niveau pratique, dans les territoires où est-ce qu'il y a plus qu'un
établissement, ils se rencontrent régulièrement. Parce que souvent un
établissement a un mandat sur quelque chose, l'autre le mandat sur quelque
chose, ça fait qu'ils ont des rencontres pour se coordonner entre eux. Dans
l'exemple que vous nommez, bien, c'est certain que dans l'évaluation de leur
département territorial de pharmacie, bien, ça serait un sujet à l'ordre du
jour. Ils diraient : Bien là, quelle sorte de... Justement, au niveau de
l'organisation de services, ils partageraient les comptes rendus, ils seraient
partagés aux autres organisations. Ça fait que ça fonctionne de cette façon-là.
Même chose au niveau des départements territoriaux, là, de médecine spécialisée
ou omni, là, qu'on a parlés, là, précédemment.
M. Fortin :Donc, entre P.D.G., là, ils vont se passer le message. Le
P.D.G. de l'Est, là, dirait au P.D.G. de l'Ouest : Eh! le comité
territorial, il ne marche pas, là, chez nous pour x, y raisons.
M. Paré (Daniel) : Bien, dans
un dossier, là, assez contemporain, là. Vous savez, là, qu'on avait débuté la
vaccination COVID dans les pharmacies, bien, vous comprendrez que le P.D.G.
voulait s'assurer : Bien, est-ce que les pharmacies de vos territoires
contribuent, etc.? C'était le genre de sujet qui était amené, là, dans ces
rencontres de coordination là.
M. Fortin :O.K.
Le Président (M. Provençal)
:...interventions, M. le député?
M. Fortin :J'en profite, je passe assez de temps à taper sur les
réalisations du ministre de la Santé pour... Puisque vous parlez de
vaccination, là, les centres de vaccination que vous avez inaugurés, ouverts,
là, récemment, là, chez nous, ça fonctionne bien.
M. Dubé : Ça va bien.
M. Fortin :Alors, j'en profite pour vous le dire, puisque je passe
assez de temps pour vous dire ce qui ne va pas. Je vais vous dire si ça va,
M. Paré, M. Dubé... bien, M. le ministre.
M. Dubé : Puis je pense
que... Merci de le souligner, mais le travail qui a été fait qu'on a appris
durant la vaccination, on veut pérenniser ces services-là, hein? On va les
appeler maintenant des centres de services, parce qu'on va faire du test, on va
faire de la vaccination, on va faire de la prise de sang. Je pense que c'est...
Puis tant mieux si vous appréciez, parce qu'effectivement on entend beaucoup ce
commentaire-là de tout l'apprentissage qu'on a eu, puis avec le personnel,
parce qu'en ce moment, comme vous savez, c'est un enjeu aussi, là. Ça fait que
tant mieux. Merci beaucoup, M. le député.
M. Paré (Daniel) : Merci.
Puis je vais en profiter pour le partager avec les équipes parce que les
équipes travaillent fort effectivement.
M. Fortin :Puis je comprends que c'est un «work in progress», comme on
dit, là. Chez nous, on a fait la vaccination, on n'a pas encore fait les prises
de sang, ça s'en vient, mais ce qui est là fonctionne, donc.
Le Président (M. Provençal)
:Ceci étant dit, est-ce qu'il y a
d'autres interventions sur l'amendement qui introduit l'article 391.6?
M. Fortin :Peut-être juste un truc. Là, on a dit que le P.D.G. de
l'Ouest pouvait aller essentiellement, là, consulter ou il pouvait parler aux
autres P.D.G. pour... Quand on dit : il rencontre... Donc, il évalue le
fonctionnement, il rend des comptes aux PCD de Santé Québec. Est-ce qu'il
devrait rendre des comptes aux autres P.D.G. d'établissements aussi? Est-ce que
lui, là... Moi, je suis le P.D.G. de l'Ouest, est-ce que je devrais rendre...
tu sais, donner le même rapport au P.D.G. de l'Est en lui disant : Voici
ce que j'ai envoyé à Santé Québec. Voici mes recommandations pour ton bout de
l'île.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, c'est très pertinent.
• (14 h 30) •
M. Dubé : ...envoyer une
copie-brouillon avant. Des fois, ça se fait, comme vous savez, hein? Il se prend
quelques jours avant, il dit : Regarde, je vais envoyer ça la semaine
prochaine, as-tu des commentaires?
M. Paré (Daniel) : Si je peux
me permettre, M. le Président, encore là, c'est...
Le Président (M. Provençal)
:En pratique.
M. Paré (Daniel) : En
pratique, en effet, vous comprendrez que justement il partage... Je pense, la
notion qui est ici, c'est qu'il se rapporte à son patron. Le P.D.G. se rapporte
à son patron, c'est l'instance, mais c'est certain... puis je peux même vous
dire que s'il ne le ferait pas, bien, ses collègues lui rappelleraient.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va?
M. Fortin :Oui. Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de
Saint-Henri—Sainte-Anne, ça va?
M. Cliche-Rivard : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, s'il n'y a pas d'autre
intervention, est-ce que l'amendement qui introduit l'article 391.6 est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, l'article 391.6...
14 h 30 (version non révisée)
Le Président (M. Provençal)
:...est donc adopté. Maintenant, on a
convenu, dans la... ce matin, au niveau de la procédure numérique... Je vous
invite à l'article 283.
M. Dubé : Juste voir avec le
député de Pontiac, M. le Président, là, puis je passe par vous, on avait dit qu'on
ferait peut-être la langue. Est-ce que c'est mieux pour vous qu'on le fasse un
peu plus tard, c'est-tu ça?
M. Fortin :Oui, mais commençons par... si ça ne vous dérange pas, si
ça ne dérange pas le collègue de Québec solidaire non plus, si on peut
commencer par les établissements regroupés, ça ferait mon bonheur.
M. Dubé : Aucun problème.
Juste pour... Je sais que vous aimez ça, quand on fait le point sur ce qu'il
nous reste à faire, hein, puis il y a des gens qui nous suivent, cet
après-midi, il nous reste un bon 2 heures, là... Quand on a partagé le plan des
trois prochaines semaines, il y a quelques jours, on avait dit qu'il y avait
deux blocs, cette semaine, là, il y avait le bloc de la partie 4, là, qu'on
vient de terminer, là, tout ce qui se rapporte... relié aux médecins. Puis ça,
c'est quand même bon, parce qu'on vient de clore la partie 4, qui était une
grande partie. Puis, si vous regardez, je parle de cette feuille-là, ici, c'est
bon? Et là on tombe dans des articles suspendus et autres amendements. Donc,
ça, c'est le deuxième bloc, qui a environ une trentaine d'articles.
Ce matin, un peu comme on avait fait hier,
on vous a circulé cette petite page-là par voie de courriel, vous la... on l'a
circulée. Puis, dans ça, il y a trois blocs, il y a le bloc des éléments
regroupés, il y a les éléments de langue puis il y a quelques modifications qu'on
trouvait important de spécifier sur le VGQ.
Le Président (M. Provençal)
:Le Vérificateur général.
M. Dubé : Sur le
vérificateur.
M. Fortin :C'est les amendements que vous nous avez redonnés, là, ce
matin.
M. Dubé : Oui, oui, c'est ça.
Exactement.
M. Fortin :1069 et les autres, là.
M. Dubé : Bon. Moi, je
voulais juste... On verra qu'est-ce qu'on peut accomplir après-midi, là, parce
qu'établissements regroupés puis langue, c'est deux sections importantes, mais
je pense que le message que je voudrais qu'on entende, puis c'est ça qu'on
devrait focusser... ma suggestion cet après-midi. Ces deux blocs-là, il faut se
convaincre, un peu comme on l'a fait avec les fondations, puis vous allez voir
pourquoi je fais cette comparaison-là... c'est qu'il faut convaincre nos gens,
là, qui nous écoutent aujourd'hui puis qui nous ont posé des questions... C'est
que ces deux groupes-là, le projet de loi ne change pas la situation actuelle, O.K.?
Alors, ça, ça va être important, là, que, quand on les pense... puis,
voyez-vous, dans établissements regroupés, 283 de 284, 284.1 et 288.1... Puis
ça, je veux vous rassurer, parce qu'à un moment donné ces groupes-là, quand on
les a rencontrés, cet été, entre autres, établissements regroupés, ils nous ont
fait deux demandes. Il y en a qui voulaient certains changements, puis on a dit :
Écoutez, on ne fera pas de changement à la structure actuelle, on va continuer
avec ça, mais on va se donner les moyens de faire les changements si on voulait
les faire par la suite, ça fait que... mais le fonctionnement actuel ne
changera pas. Ça fait que je veux juste qu'on s'entende que c'est ça qu'on va
essayer de discuter ensemble cet après-midi, un peu comme on l'a fait pour les
fondations, parce que les fondations avaient des inquiétudes qu'on changeait
les choses puis que ça allait les mettre en danger, alors qu'à la fin, bien, on
a mis assez de clarifications pour montrer que ce n'était pas le cas.
Et, pour la langue, M. le Président, puis
pour mes collègues, c'est la même préoccupation. Est-ce que le projet de loi no
15, puis on l'a entendu souvent, vient changer les conditions de protection de
la langue au niveau, par exemple, des communautés anglophones, etc.? Et mon
objectif, cet après-midi, si on se rend là, là, ou, en tout cas, si on ne finit
pas aujourd'hui, ce sera plus tard, bien, c'est de se rassurer sur ça.
Alors, je voulais juste qu'on mette ça en
contexte, puis c'est pour ça qu'on a dit, dans le temps qu'il nous reste, dans
le 60 heures ou les trois semaines... quand on a fait notre plan, j'ai dit :
Ça, pour moi, c'est un bloc qui est important de rassurer ces deux groupes-là,
les établissements regroupés et ceux qui ont une préoccupation pour la langue,
entre autres, la langue anglophone. Ça que je voulais juste faire ça comme intro,
puis, après ça, bien, on plonge dedans. Puis, si vous voulez qu'on commence par
établissements regroupés, allons-y.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, moi, je vous suggère de suivre
la numérotation qu'on avait reçue comme proposition.
M. Fortin :Commençons par les établissements regroupés puis on verra
où est-ce qu'on est rendu après.
Le Président (M. Provençal)
:Exact. Alors, au départ, y a-t-il
consentement, pour reprendre l'étude de l'article 283 et l'amendement le
visant? Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Provençal)
:Consentement. Merci. Maintenant, on
va vous... on a projeté à l'écran l'amendement de l'article 283.
M. Dubé : Là, vu qu'on est
vraiment dans un article par article, là, je n'essaie pas...
M. Dubé : ...vous convaincre
de lire les quatre, là, O.K.? Ça a bien marché pour les sections aux alentours
de 10, mais là, à moins que vous insistiez, là, on irait un par un.
Une voix : Ça va.
M. Dubé : Ça vous va?
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Dubé : Donc, 283, je vous
rappellerais que je pense que dans ce cas-là on l'avait simplement suspendu.
Puis là, maître... hein, on l'avait...
M. Paquin (Mathieu) : Il
avait été adopté avec un amendement. Pour revenir dessus, il faut retirer
l'amendement puis représenter un autre amendement.
M. Dubé : Il faut modifier
l'amendement?
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
M. Dubé : Ça, c'est le cas de
283. Merci.
Le Président (M. Provençal)
:Donc, il faudrait retirer
l'amendement?
M. Dubé : C'est ça.
Une voix : Non, je l'avais
déjà... Ça avait déjà été fait.
Le Président (M. Provençal)
:Ça avait déjà... déjà été fait, hein?
Une voix : Ça, c'est la
nouvelle version.
Le Président (M. Provençal)
:C'est la nouvelle version.
M. Dubé : O.K.
Des voix : ...
M. Dubé : Oui. Moi, je vais
vous avouer que je n'ai pas compris, là.
Le Président (M. Provençal)
:En fait, quand on a traité... puis on
a... c'est normal, là, qu'on ait peut-être des petits blancs de mémoire, parce
que ça a été traité...
M. Dubé : Merci beaucoup.
Le Président (M. Provençal)
:...le 26 septembre. Dans un premier
temps, on avait fait... on avait traité l'article 283, il y avait eu un
amendement qui avait été adopté, puis là...
M. Dubé : Oui. Ah! je sais
pourquoi, oui.
Le Président (M. Provençal)
:...et là, on revient.
M. Dubé : Puis, je pense...
Me Paquin, avant que je me mette le... dans la bouche, c'est la question du
43.1 qui est venue changer... O.K. Ce qu'on se souvient, c'est quoi, 43.1?
Une voix : ...
M. Dubé : Oh oui, je suis sûr
que vous vous en souvenez.
Le Président (M. Provençal)
:Ce qu'on a à l'écran, c'est une
deuxième version que vous aviez déjà lue, M. le ministre.
M. Dubé : C'est le transfert
de responsabilités pour les fondations.
M. Fortin :Aux conseils d'établissement?
M. Dubé : Et voilà. Alors,
merci... C'est bon que tu suives, par exemple...
M. Desharnais (Daniel) : J'essaie.
M. Dubé : O.K. Alors, tu
sais, en contexte, ça va être ça, le changement ici, parce que, rappelez-vous,
on a décidé... on a clarifié la situation des fondations... relèvent maintenant
des... Il y a une délégation permanente, je le dis encore comme ça, qui est
faite avec les P.D.G. pour les fondations. Mais, quand on a fait l'article 283
pour les établissements regroupés, cette notion-là, elle n'était pas encore là.
Alors là... Puis est-ce que je le vois dans l'amendement? Maître, est-ce qu'on
fait référence à 43.1 ici?
Des voix : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, on fait référence à 43.1.
M. Dubé : C'est le premier.
Ah oui! Alors, à l'écran, on le voit bien :
«Le règlement intérieur de Santé Québec,
de même que l'article 43.1, le premier alinéa de l'article 44, etc.,
s'appliquent également, avec les adaptations nécessaires, à l'établissement
regroupé.»
Ça fait que dans le fond, un établissement
regroupé, quand je dis qu'il n'y a rien de changé, il n'y a rien de changé,
sauf qu'eux ont maintenant aussi toute la latitude de s'occuper de la question
des fondations.
Le Président (M. Provençal)
:C'est ça.
M. Fortin :Bien, ça, c'est 43.1...
M. Dubé : Oui.
M. Fortin :Tous les autres, là, le... quand on parle du premier alinéa
de 44, quand on parle de 56. 84...
M. Dubé : Bien, tous les
autres, on les avait déjà adoptés.
M. Fortin :O.K.
M. Dubé : Je vous dirais que
la seule modification entre cet amendement-là qu'on vous propose...
M. Fortin :Ah! C'est le 43.1.
Le Président (M. Provençal)
:C'est le 43.1.
M. Dubé : ...et l'ancienne,
c'est d'avoir ajouté le 43.1.
M. Fortin :O.K., donc le 43.1, qui venait essentiellement dire que la
notion de recherche, d'innovation et d'enseignement, là, était déléguée,
disons, aux établissements?
M. Dubé : C'est ça.
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Dubé : C'est ça.
M. Fortin :Comment ça... Puis, question honnête, parce que je ne le
sais pas, là, mais, dans le cas d'un établissement regroupé, comment ça
s'applique, la notion d'enseignement, de... de recherche? Je regarde dans la
liste, là. Un CHSLD juif, il ne doit pas y en avoir une tonne, là.
• (14 h 40) •
M. Dubé : Je prendrais
l'exemple, admettons, du Jewish avec le CISSS du Centre-Ouest, tu sais...
M. Fortin :Oui. Commençons par un gros, là, quelque chose qui est plus
clair, là, oui.
M. Dubé : ...un gros qui est
connu, là, peut-être juste m'expliquer que le... où est le Jewish...
Le Président (M. Provençal)
:Alors, avant de... de parler, M.
Desharnais, vous allez vous présenter, s'il vous plaît.
M. Desharnais (Daniel) : Oui,
je connais la procédure.
M. Dubé : ...juste le situer,
où est le Jewish dans le CISSS Centre-Ouest, puis après ça, comment ça
fonctionne.
M. Desharnais (Daniel) : Oui.
Daniel Desharnais, sous-ministre associé à la coordination réseau et
ministérielle et aux affaires institutionnelles.
Le Président (M. Provençal)
:Merci.
M. Desharnais (Daniel) : Essentiellement,
juste pour l'article actuel, ça vient un peu concrétiser ce qui se fait
actuellement, à part le fait que présentement les établissements de santé sont
gérés par des C.A., mais là ils vont être... ils vont être administrés par des
conseils d'établissement, dont il y a une délégation sur... une délégation de
responsabilités au niveau de la recherche, de l'enseignement et de
l'innovation, et les activités philanthropiques également.
En fait, concrètement, si je prends
l'exemple de l'Hôpital général juif, actuellement, il y a... cet établissement
regroupé là est rattaché à un établissement territorial...
M. Desharnais (Daniel) : ...et
le CIUSSS Centre-Ouest de Montréal. Et avec cette disposition-là, c'est
exactement la même chose. La seule chose, l'amendement vient consacrer,
puisqu'on dit que le conseil d'administration de Santé Québec administre les
affaires des établissements regroupés, on vient concrétiser la délégation de
responsabilités auprès du conseil d'établissement. Donc, ses affaires en
enseignement, recherche et innovation sont administrées par l'établissement sur
lequel il est sur son territoire.
M. Fortin :Oui, c'est ça. C'est l'exception qu'on vient faire.
M. Desharnais (Daniel) : Exactement.
M. Fortin :...étant des affaires...
M. Desharnais (Daniel) : Mais
il demeure rattaché au conseil d'établissement du... de l'établissement sur
lequel il est.
M. Dubé : Daniel, à moins que
je me trompe, je veux juste ajouter quelque chose, parce que ça va rendre ça
encore plus pratique. On a un excellent gestionnaire, des gens comme... Dr
Rosenberg. Bon, docteur Rosenberg est en même temps le P.D.G. du CISSS du
centre ouest, mais aussi le P.D.G. de l'hôpital général juif. Alors, la
délégation dont on parle, qui va lui venir, là, donc de Santé Québec, de faire
la fondation, la formation, c'est lui qui le fait, là.
M. Fortin :Mais ça, c'est une exception, ça, ou... ce n'est pas la
règle, là, que le P.D.G. d'un établissement territorial soit le P.D.G. de
l'établissement regroupé?
M. Dubé : Bien, écoutez...
vas-y.
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
oui, c'est la règle actuellement, parce que les établissements regroupés
sont... présentement dans la loi, sont dans une annexe avec une série
d'établissements, c'est ça, exactement. Là, on vient, dans le fond, consacrer
l'existence des établissements regroupés dans la loi comme telle.
M. Dubé : Puis prenons
l'exemple... vous en connaissez quelques-uns qui sont dans la liste, là, je
pense entre autres à Santa Cabrini.
M. Fortin :Saint Mary's.
M. Dubé : Et à Saint Mary's
qui est avec le CISSS de l'Ouest...
M. Desharnais (Daniel) : De
l'Ouest, oui.
M. Dubé : De l'Ouest.
M. Fortin :Le Jeffery Hale...
M. Dubé : Le Jeffery Hale
qu'on a à Québec, etc., qui... Alors donc, c'est ça qu'on vient concrétiser,
mais je dirais, le changement ici, et le seul changement, c'est 43.1 pour les
fondations. Merci beaucoup, Daniel.
M. Fortin :En pratique, là, aujourd'hui, ces établissements-là, ils
ont leur conseil d'administration à eux, mais ils n'ont pas leur P.D.G., là...
bien, ils ont un conseil... pardon, un conseil... Comment ça s'appelle, encore?
M. Desharnais (Daniel) : Leurs
affaires est administrée... en ce moment, leurs affaires est administrée par le
C.A. de l'établissement dans lequel ils sont reliés dans l'annexe de la LMRSSS.
M. Fortin :Oui, mais il y a un conseil de gouvernance où le
gouvernement...
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
ils n'ont pas tous des comités de gouverneurs, mais ils ont des...
M. Dubé : Un conseil des gouverneurs.
M. Desharnais (Daniel) : Oui.
M. Dubé : Un conseil des
gouverneurs, comme par exemple à Sainte Mary's, je les ai rencontrés, ils ont
un conseil des gouverneurs puis qui fait des recommandations, entre autres, à
la direction du CISSS de l'Ouest de l'Île.
M. Fortin :Mais ils ne l'ont pas tous. Ils n'ont pas tous des conseils
de gouverneurs.
M. Dubé : Je ne crois... ça,
je ne suis pas certain.
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
je pense que c'est l'appellation va changer. Mais c'est des gens... en fait,
c'est des gens qui sont regroupés puis qui se donnent une méthode... comment je
pourrais dire, ils se donnent leurs règles de fonctionnement qui est en lien
avec les pouvoirs qu'ils ont sur l'établissement regroupé...
M. Dubé : ...mais il n'y a
pas de changement là-dedans.
M. Desharnais (Daniel) : Mais
il n'y a aucun changement là-dedans.
M. Fortin :Je reviens à ma question initiale, là, pour un de ces
établissements-là, puis je prends... Il y a des CHSLD là-dedans, disons, le
CHSLD juif par exemple. Il ne doit pas y avoir une tonne de recherche au CHSLD
juif, tandis qu'à l'hôpital, il y en a fort probablement beaucoup, là, mais il
y en a beaucoup. Mais quand il n'y en a essentiellement pas, là, ça, ça veut
dire que c'est l'établissement régional qui fait la... qui est en charge de ça.
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
dans les deux cas, c'est la même chose. Dans les deux cas, c'est
l'établissement régional qui est en charge. La seule chose, c'est que, si on ne
fait pas... si on ne propose pas l'amendement, bien là, c'est comme si ça
serait le conseil d'administration de Santé Québec qui serait en charge de la
recherche et...
M. Fortin :On s'entend là-dessus. O.K.
Le Président (M. Provençal)
:Ça va?
M. Dubé : O.K., C'est une des
clarifications qu'il fallait faire avec... Ça va-tu, M. le Président?
Le Président (M. Provençal)
:Moi, ça me va. Je ne veux pas brimer
le droit de parole, là. Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que
l'amendement à l'article 283 est adopté?
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Maintenant, est-ce qu'il y a des interventions
sur le 283 amendé? S'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que
l'article 283 amendé est adopté?
M. Dubé : Adopté, M....
Le Président (M. Provençal)
:Sur division...
Le Président (M. Provençal)
:...ça va. Maintenant, j'ai besoin du consentement
pour reprendre l'étude de l'article 284 qui était suspendu.
M. Dubé : Lui, on ne l'avait
pas discuté, puis on ne fait pas fait d'amendement, c'est ça, hein?
Le Président (M. Provençal)
:Non. Vous allez devoir présenter votre
amendement.
M. Dubé : Excellent.
Le Président (M. Provençal)
:Consentement pour reprendre l'étude?
Merci.
M. Dubé : Merci.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, maintenant...
M. Dubé : Est-ce que je
pourrais vous demander de tout de suite aller à l'amendement parce qu'on
remplace?
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Dubé : Si on est d'accord.
Le Président (M. Provençal)
:Oui.
M. Fortin :Oui.
M. Dubé : Alors, remplacer
l'article 284 par le suivant : «La structure organisationnelle d'un
établissement regroupé est celle de l'établissement de Santé Québec auquel il
est rattaché. Le président-directeur général, de même que les dirigeants principaux
de l'établissement de Santé Québec exercent à l'égard de l'établissement
regroupé les mêmes fonctions et responsabilités que celles qu'ils exercent à
l'égard des établissements de Santé Québec. L'établissement de Santé Québec
fournit à l'établissement regroupé le personnel et les autres personnes... les
autres ressources nécessaires à ses activités. De même, les médecins et les
dentistes qui exercent leur profession au sein de l'établissement de Santé
Québec sont autorisés à l'exercer aux mêmes conditions au sein de
l'établissement regroupé, et les contrats de service liant les établissements
de Santé Québec et une sage-femme lui permettant d'exercer sa profession aux
mêmes conditions pour l'établissement regroupé. De plus, tous les conseils,
instances et comités de l'établissement de Santé Québec, à l'exception du
comité des usagers visés à l'article 143 et, le cas échéant, du comité des
résidents visés à cet article et du comité consultatif visé à
l'article 125 exercent, à l'égard de l'établissement regroupé, les mêmes
fonctions et responsabilités que celles qu'ils exercent à l'égard de
l'établissement de Santé Québec.»
Le commentaire : cet amendement vise
à préciser le rôle que joueront les différents intervenants de l'établissement
de santé Québec à l'égard de cet établissement. Ce rôle correspond à la
pratique actuelle.
Le Président (M. Provençal)
:Interventions sur l'amendement?
M. Fortin :Voulez-vous redescendre un peu parce que j'ai commencé mon
analyse par le bas? Alors, je m'en excuse. Les comités des usagers visés au 143
puis les comités des résidents visés aux 125, ça, c'est parce que ce sont les
comités territoriaux, c'est ça?
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, le dernier alinéa de l'article 284, ce qu'il
prévoit, c'est que les conseils, instances, comités de l'établissement de santé
Québec auquel l'établissement est regroupé sont ceux de l'établissement regroupé.
Donc, pas de dédoublement, ces comités-là. Mais puisqu'on veut être capables
d'avoir des comités d'usagers, des comités de résidents et un comité
consultatif propre à l'établissement regroupé, on fait exception à ces... pour
ces trois comités-là, dans le dernier alinéa.
Je pourrais peut-être mieux illustrer mon
propos, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:O.K.
M. Paquin (Mathieu) : On dit
par exemple : «De plus, tous les conseils, instances, comités de
l'établissement de Santé Québec, à l'exception de ceux des usagers... mais en
fait à l'exception de ceux qui sont là, là, par exemple le comité des... le
conseil des médecins, dentistes, pharmaciens et sages-femmes de l'établissement
de Santé Québec, auquel est regroupé l'établissement regroupé, c'est celui qui
va exercer ses fonctions à l'égard de l'établissement regroupé. Donc,
l'établissement regroupé n'aura pas son propre système des CMDPSF. Mais on fait
l'exception pour les comités des usagers, les comités de résidents et le comité
consultatif pour que, là, le regroupé ait ses propres comités.
• (14 h 50) •
M. Fortin :Pour qu'ils gardent leurs propres comités. O.K. Ce bout-là,
ça, ça va. Merci, Me Paquin.
On parlait., là... Il y a quelques
instants, on parlait du fonctionnement, là, puis de la direction, les conseils
d'administration et tout ça. Donc, l'établissement de Santé Québec fournit à
l'établissement regroupé le personnel, etc., donc, par exemple, le personnel.
Je ne sais pas, moi, de la résidence Lachute, là, ça se peut que ce soit du
personnel qui travaille à l'hôpital, de Lachute de façon habituelle, puis qu'il
se fasse envoyer là, ici et là, là. Ce n'est pas... La raison pour ça, c'est
juste pour donner plus de flexibilité, j'imagine? C'est du personnel qui est
payé par le CISSS des Laurentides dans ce cas-là, là.
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
en fait, comment je pourrais dire, on perpétue la situation actuelle.
M. Fortin :Oui.
M. Desharnais (Daniel) : Dans
le fond, actuellement, pour les établissements regroupés, c'est le personnel
d'un CISSS ou d'un CIUSSS qui travaille dans ces installations-là. Donc, c'est
les mêmes conditions qui s'appliquent, c'est l'établissement...
M. Desharnais (Daniel) : ...qui
est dans l'obligation de fournir le personnel, de faire... de gérer les quarts
de travail. Donc, c'est la même direction de ressources humaines. Donc, c'est
tout ça, là.
M. Fortin :C'est la même négociation des conditions de travail...
M. Desharnais (Daniel) : Exactement.
M. Fortin :...qu'il y avait eu pour le CHSLD public qui fait partie du
CISSS, là, qui est à côté de celui...
M. Desharnais (Daniel) : Exactement.
Dans le fond, on vient juste concrétiser que c'est les mêmes règles de
fonctionnement qui s'appliquent à ces établissements-là. Puis l'établissement a
la responsabilité de bien gérer les activités de ces établissements-là, de la
même manière qu'elle gère ses autres installations.
M. Fortin :Quand vous dites, M. le ministre, qu'il y avait des
préoccupations, vous êtes allé consulter, etc. Pour des établissements
regroupés, là, vous avez consulté qui? Ce n'est pas aussi clair que, tu sais,
pour la langue anglaise dont on va parler tantôt. Vous êtes allé voir...
j'imagine.
M. Dubé : ...St. Mary's,
entre autres, et le Jewish. C'étaient les deux qui avaient été... qui avaient
demandé spécifiquement des rencontres que je suis allé faire. Et la chose qui
reste, puis j'en avais déjà parlé au début, je pense, puis j'ai dit que j'étais
ouvert à ça, c'était peut-être de changer d'association. Puis là je ne veux
pas...
M. Fortin :...à quel établissement.
M. Dubé : ...à quel, à quel,
à quel, là je veux faire attention, parce que, hein, il y en a qui sont
peut-être moins heureux où ils sont puis ils aimeraient peut-être être
regroupés avec d'autres.
M. Fortin :Il y en a qui sont regroupés selon les limites
territoriales de leur...
M. Dubé : Bien, de ce qui a
été décidé en 2015.
M. Fortin :Je veux bien, mais Santa Cabrini n'est pas regroupé avec
avec l'ouest de l'île, il est regroupé avec le territoire dans lequel...
M. Dubé : Il est regroupé
avec le CISSS de l'est de Montréal.
M. Fortin :C'est ça, parce qu'il est géographiquement dans le
territoire.
M. Dubé : Je ne dis pas
qu'eux autres, ils ne sont pas heureux, là, ce n'est pas ça... Mais donc je
vais répondre spécifiquement à votre question. Il y a deux choses, il y a
certains établissements regroupés, dont une installation qui dit : Moi, je
voudrais avoir... Je suis capable de vivre avec le regroupement que j'ai, mais
je voudrais avoir un nouveau traitement, je voudrais être traité comme un CHU.
M. Fortin :Oui.
M. Dubé : O.K. Il y en a qui,
à mon sens, qui sont rendus là. Mais je leur ai dit : Écoutez, si on
commence à faire des changements pendant qu'on fait ça, avec tous les autres
changements, je pense qu'on va... Parce que là, si on le fait avec un, il y en
a sept qui vont le demander, vous savez comment ça fonctionne. Alors, j'ai
dit : On va prendre l'état actuel, puis après on... Ce qu'on a fait, par
exemple, c'est qu'on s'est donné la flexibilité dans les autres articles qu'on
a passés ensemble, que ça ne prend plus la loi pour le changer, mais qu'on
va... Vous vous souvenez qu'on a discuté ces amendements-là. Ça fait que je
suis très transparent avec vous, là.
Si jamais vous leur parlez dans les
prochains jours, bien, ils vont vous dire : Oui, on a... Un va vous dire :
On a demandé de peut-être aller ailleurs ou d'avoir un autre titre
supplémentaire. Je ne suis aucunement fermé avec ça, mais je fais juste vous
dire que... On dit : Le statu quo est correct, on protège vos... Mais, en
même temps on va être ouvert après, quand la tempête de la transformation aura
été passée, d'être capable de faire ces ajustements-là parce qu'on a la
flexibilité de le faire maintenant dans les articles qu'on a passés.
M. Fortin :Je le demande comme ça, là, puisque les P.D.G. sont les
mêmes, là, qui est-ce qui va vous demander d'aller ailleurs? Vous avez parlé du
docteur Rosenberg tantôt, il ne va pas vous demander de sortir de
l'établissement qu'il gère lui-même, là.
M. Dubé : Non, mais peut-être
qu'une installation, dans un regroupement, se trouverait peut-être mieux dans
un autre établissement. Je fais juste attention parce que je ne suis pas...
M. Fortin :...qui a demandé ça, ce n'est pas ça, mon point, c'est
juste...
M. Desharnais (Daniel) : Mais,
en fait, c'est que, vous avez raison, c'est le P.D.G. de l'établissement qui
gère les activités de l'établissement regroupé, mais les établissements
regroupés ont quand même des corporations. Certains ont des corporations, donc
eux pourraient demander au ministre de changer le rattachement du territoire.
M. Fortin :D'accord.
M. Dubé : Je pense qu'il faut
voir que ça a été établi, 2015 avec le premier regroupement. Sept, huit ans
plus tard, que les gens disent : Bien, écoute, moi je vois comment tel
autre fonctionne, puis peut être que mon corridor de services serait plus
logique. Puis il faut se rappeler, hein, ça, ça a été... on a protégé ces
groupes-là pour des raisons, des fois, soit de langue ou de religion, etc. Ça
fait que je pense que, peut-être, sept, huit ans plus tard, il est légitime de
demander des changements, puis on sera ouverts à le faire.
M. Fortin :...puis vous avez raison, tout le monde fait ces
évaluations-là à un moment donné. L'Alberta l'a fait 15 ans après.
Le Président (M. Provençal)
:Y a-t-il d'autres interventions sur
l'amendement? S'il n'y a pas d'autre... Oui, excusez. M. le député de
Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Là, on
a...
M. Cliche-Rivard : ...on nomme
les comités d'usagers, ça, ça va rester pareil. Qu'est-ce qui est du... le
commissaire aux plaintes, lui, qui va se référer aux... à l'établissement
regroupé, ça va être celui de l'établissement? Il n'aura pas son propre
commissaire aux plaintes de l'établissement regroupé.
M. Desharnais (Daniel) : En
fait, là, c'est peut-être le terme « établissements
regroupés » qui vient
peut-être mêler les cartes. Souvenez-vous, quand on a fait l'étude du régime
d'examen des plaintes, on disait qu'il y avait un commissaire aux plaintes.
Puis il y a certaines obligations aussi en lien avec les installations. Donc,
il peut y avoir un commissaire puis le commissaire adjoint. Il y a le
représentant du commissaire. Donc, oui, dans le projet de loi, c'est nommé « établissement regroupé », mais ça demeure une
installation...
M. Cliche-Rivard : Ça demande
une installation.
M. Desharnais (Daniel) : ...une
installation de l'établissement territorial.
M. Cliche-Rivard : Ça
pourrait s'appeler comme ça.
M. Desharnais (Daniel) : Oui,
ça pourrait s'appeler comme ça, parce que c'est la même fonction.
M. Cliche-Rivard : Mais elle
perdrait ce que M. le ministre disait, là, en vertu de la la langue, la
religion, on a voulu donner un statut spécial.
M. Desharnais (Daniel) : Exactement.
M. Cliche-Rivard : Mais donc,
comme c'est une installation dans le conseil d'établissement, il pourra y avoir
un commissaire aux plaintes.
M. Desharnais (Daniel) : C'est
les mêmes exigences du régime d'examen des plaintes qui s'appliquent sur cet
établissement-là aussi.
M. Cliche-Rivard : Puis c'est
pour ça qu'au même titre que n'importe quelle autre installation, ils vont
avoir leur propre comité d'usagers. C'est pour ça que la gouvernance n'est pas
centralisée, comme elle ne l'est pas pour les autres installations.
M. Desharnais (Daniel) : Eexact.
M. Cliche-Rivard : ...en
termes de comités d'usagers ou de comités de résidents.
M. Desharnais (Daniel) : Oui,
bien, c'est les mêmes...
M. Cliche-Rivard : C'est la
même chose que l'installation.
M. Desharnais (Daniel) : C'est
la même chose, exactement, exactement.
M. Cliche-Rivard : Et tantôt
on parlait du conseil des gouverneurs ou des gouverneurs, ça, c'est cette
gestion-là, est-ce que... ou cette gouvernance-là, est-ce qu'elle est nommée
dans le projet de loi 15?
M. Desharnais (Daniel) : ...dire
non, mais...
M. Dubé : Il n'y a pas de
jugement, parce que...
M. Cliche-Rivard : C'est ça.
M. Dubé : Il faut
comprendre... Puis il faut se remettre dans la... puis M. Desharnais était
proche de cette transaction-là, là, quand ça a été planifié, c'était pour protéger
certains éléments culturels qu'ils soient la langue ou... et ça, je pense que
c'était la bonne chose à faire. Il faut penser que Santa Cabrini, dans l'est de
Montréal, c'est... ça origine de la communauté italienne, hein, vous connaissez
bien ce coin-là. Puis ils ont fait... ils ont été capables de protéger leur
identité, même s'ils ont été regroupés dans le CISSS de l'est de Montréal.
C'était ça, la philosophie du docteur Barrette à ce moment-là, parce qu'il a
regroupé 180 agences pour en faire 37. Alors, il y en a qui ont été... on
n'est pas allé aussi loin, puis qu'on a voulu protéger ça. Puis nous, on
dit : On ne veut pas changer ça.
M. Cliche-Rivard : Puis
leur... maître Paquin allait intervenir, là, sur leur statut de gouvernance, et
c'est là où ça leur donne justement des droits ou des privilèges de direction
qui sont différents qu'une simple... ou une simple, entre guillemets,
installation d'un conseil d'établissement.
Le Président (M. Provençal)
:Maître, allez-y.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président, en fait je n'avais pas l'intention d'intervenir, mais...
M. Desharnais (Daniel) : Mais
je peux y aller, ça ne me dérange pas. Bien, en fait, votre question tantôt, à
savoir s'il y avait des... si on nommait dans la loi le bureau des gouverneurs,
à l'article 286 adopté le 26 septembre, ça mentionne « le membre d'un
établissement... les membres d'un établissement regroupés peuvent, par
règlement, former un bureau des gouverneurs ou de délégués pour les représenter
et déterminer sa composition, les règles de sa régie interne et ses fonctions
et devoirs ainsi que le mode de nomination. »
Je ne lirai pas tout l'article, mais... donc, vous voyez le principe.
• (15 heures) •
M. Cliche-Rivard : M. le
ministre disait : On calque et on reproduit ce qui se passe actuellement.
C'en est la preuve.
M. Desharnais (Daniel) : Exactement.
M. Cliche-Rivard : Merci.
Le Président (M. Provençal)
:S'il n'y a pas d'autre intervention,
est-ce que l'amendement est adopté?
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, est-ce que l'article 284
amendé est adopté?
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Ce qui veut dire que j'ai besoin du
consentement pour reprendre l'étude de l'amendement introduisant
l'article 284.1 qui avait été suspendu précédemment. Et je veux...
M. Dubé : ...amendé, mais qui
avait été suspendu, c'est bien ça?
Le Président (M. Provençal)
:Oui, c'est parce que ça introduit
l'article, puis je veux juste pour... à titre de mémoire, on l'avait suspendu
parce qu'on avait dit qu'on voulait vraiment traiter l'article 107 et
l'article 107, c'était avec tous les conseils d'établissement. On avait eu
besoin d'une pause pour les consultations que vous aviez pour les conseils
d'établissement...
15 h (version non révisée)
Le Président (M. Provençal)
:...c'était juste à titre de rappel,
la petite note que vous m'aviez demandée.
M. Dubé : Parce qu'on s'est
dit : on est mieux d'aller finir 107. On l'a fait maintenant, cette
semaine, parce qu'on a défini...
Le Président (M. Provençal)
:Vous m'aviez demandé de prendre des
notes.
M. Dubé : Oui, je vois que...
Alors, qu'est-ce que vous voulez que je fasse? Est-ce que vous voulez que j'aille
tout de suite à l'amendement de 284.1?
Le Président (M. Provençal)
:...bon, alors, consentement pour
retirer le premier amendement qu'on avait?
M. Dubé : Consentement.
Le Président (M. Provençal)
:Et là vous allez nous faire lecture
de la nouvelle version de votre amendement.
M. Dubé : Très bien. Je
voulais juste être sûr que j'ai la même ici, Mylène, parce qu'on a...
Le Président (M. Provençal)
:Je vous confirme que c'est la bonne.
M. Dubé : Alors :
Insérer, après l'article 284 du projet de loi, le suivant :
«284.1. Malgré le paragraphe 1° du
deuxième alinéa de l'article 107, le conseil de l'établissement de Santé Québec
auquel est rattaché un établissement regroupé comprend, selon le cas, le
représentant désigné par la fondation de l'établissement de Santé Québec, ou de
l'établissement regroupé, ou, s'il en existe plus d'une, la personne qu'elle
désigne. Son mandat est d'une durée maximum de quatre ans.»
Alors, le commentaire, c'est que le
présent amendement précise les adaptations à la composition du conseil d'établissement
pour tenir compte des fondations des établissements regroupés.
Le Président (M. Provençal)
:Interventions?
M. Cliche-Rivard : Le
deuxième alinéa de 107...
Le Président (M. Provençal)
:Il faut dire... Parce que le 107
avait été amendé, là.
M. Cliche-Rivard : Oui,
plusieurs fois.
Le Président (M. Provençal)
:Il y avait... Le 107 avait été
amendé, et, par la suite, je nous rappelle qu'on avait eu de nouveaux articles,
là, 107.1 à 107.8, qui avaient été traités.
M. Cliche-Rivard : ...sur le
président de la fondation de l'établissement.
Le Président (M. Provençal)
:Peut-être que Me Paquin pourrait nous
faire un petit «wrap-up», là, sur l'ensemble, en lien avec cet amendement?
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. Alors, essentiellement, c'est que l'article 107, ce qu'il prévoit
à son paragraphe 1° du deuxième alinéa, c'est que le conseil d'établissement de
l'établissement va avoir un représentant de la ou des fondations de l'établissement
de Santé Québec. Dans le cas où il y a un établissement regroupé qui est
regroupé à l'établissement de Santé Québec, ce que vient faire 284, c'est de
dire, bien, ce n'est pas le... en outre du représentant de la fondation de l'établissement
de Santé Québec, je peux aussi avoir une personne... En fait, je dis «en
outre», ce n'est pas que j'en rajoute un deuxième, mais c'est que, dans le pool
de personnes que je peux nommer comme représentants de la fondation, je peux
aller chercher un représentant de la fondation de l'établissement regroupé.
Le Président (M. Provençal)
:Et je mentionnais qu'on avait
suspendu cet article-là parce qu'il fallait absolument régler l'article 107
avant.
M. Cliche-Rivard : ...rappelez-nous,
ils le désignaient entre eux, hein? On avait adopté un amendement à cet
effet-là qu'entre fondations, quand il y en a plus qu'une. Et là, en l'occurrence,
quand il y a un établissement regroupé, ils vont s'entendre sur qui est le
représentant qui siège au conseil d'établissement?
M. Dubé : On a fait
plusieurs... On a fait 107.1, 107.2...
Le Président (M. Provençal)
:Il y a 107, amendé, et, après ça,
vous avez introduit 107.1 à 107.8.
M. Cliche-Rivard : Mais là c'est
107?
M. Paquin (Mathieu) : C'est
dans la bonne version de 107, M. le Président, mais... En fait, c'est dans le
dernier alinéa. Il y a deux paragraphes, oui, de 107, il y a deux paragraphes.
Il y en a un qui dit... En fait, le premier, c'est un représentant désigné par
la fondation de l'établissement, ou, s'il en existe plus d'une, le représentant
qu'elle désigne. Mais c'est que ce texte-là, littéralement, ne permet que d'aller
chercher des représentants de l'établissement de Santé... des représentants de
la fondation de l'établissement de Santé Québec.
Si je l'exprime en termes d'exemple, ce
que ça voudrait dire, c'est que le conseil d'établissement du CIUSSS
Centre-Ouest n'aurait que des représentants de... pourrait avoir, comme
représentants, de ses fondations à lui. Là, avec 284.1, ce que ça fait, c'est
que ça permet d'avoir, dans les représentants des...
M. Paquin (Mathieu) : ...non seulement
ceux du CIUSSS du Centre-Ouest, mais également ceux des établissements
regroupés, donc notamment la fondation du Jewish.
M. Cliche-Rivard : Essentiellement,
à 107.2, on aurait pu dire : ou le représentant de la fondation de
l'établissement regroupé, le cas échéant. Ça aurait été pas mal la même
affaire.
M. Paquin (Mathieu) : Nous
aurions pu, M. le Président, mais sur une question... ça nous permettait de
regrouper les... dans le chapitre sur les regroupés.
M. Cliche-Rivard : Je
comprends qu'on ne réouvrira pas 107. C'est ça.
Le Président (M. Provençal)
:C'est le fun de voir que des gens
spécialisés en droit s'amusent. Moi, je suis perdu. Excusez, ce n'était pas...
M. Cliche-Rivard : ...
M. Dubé : ...beaucoup de
certitude qu'on fait la bonne chose.
Le Président (M. Provençal)
:...autre intervention...
M. Cliche-Rivard : Non, ça
tombe sous le sens, comme on dit.
Le Président (M. Provençal)
:M. le député de Pontiac.
M. Fortin :
Je vous confirme que vous n'êtes pas le seul qui semble perdu par des
discussions d'avocats à l'occasion, mais, que voulez-vous, on en a besoin. Mais
pour comprendre le... Là, ici, là, c'est juste de dire : Le représentant
désigné par la fondation de l'établissement à l'article 107 peut venir de
la fondation de l'établissement regroupé, mais ça n'en ajoute pas plus, là, ce
n'est pas un deuxième représentant autour de la table, c'est juste que celui
qui représente les fondations peut venir de l'établissement territorial ou il
peut venir de l'établissement regroupé.
M. Paquin (Mathieu) : Exactement,
M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:Et on avait dit au 107, comme on
répète ici au 281, que le mandat est d'une durée maximale de quatre ans. Alors,
c'est la même... il n'y a pas de changement à ce niveau-là. En fait, on utilise
deux termes différents, on avait un mandat de quatre ans, là, ici, on vient
dire : maximal de quatre ans. Ça ne change rien ça, selon vous, Me Paquin?
M. Paquin (Mathieu) : Non, ça
ne porte pas un problème.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Oui, allez-y, M. le député de 3shsa.
M. Cliche-Rivard : Est-ce qu'à
107, pour les autres, on avait également désigné quatre ans comme maximum?
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
M. Cliche-Rivard : Oui. Puis,
rappelez-moi, parce que, là, on avait retiré 109 où est-ce qu'on avait
finalement dit qu'ils décidaient entre eux, là, ce qu'on... leur représentant.
M. Paquin (Mathieu) : Directement
dans ce sens-là, M. le Président, ça dit : «un représentant désigné par la
fondation de l'établissement, ou, s'il en existe plus d'une, le représentant
qu'elle désigne».
M. Cliche-Rivard : O.K.
Parfait.
M. Fortin :...les espèces de tables, là, par exemple, que les CISSS et
CIUSSS font avec leur fondation, là, j'imagine qu'elles regroupent déjà leurs
fondations et celles des établissements regroupés, là. Tu sais, ils font ces
rencontres-là régulièrement, là, avec l'ensemble des fondations où ils
regardent c'est quoi, les projets prioritaires sur lesquels des fondations
travaillent. Les regroupés sont déjà autour de la table. Donc, ce lien là avec
les autres fondations, elles l'ont déjà. Au moment de la nomination, au moment
de choisir leur représentant, ils se connaissent tous déjà, là, ils sont déjà
tous en lien.
M. Desharnais (Daniel) : Oui.
Là, l'article fait référence spécifiquement au conseil d'établissement. Mais,
oui, effectivement, dans la gestion quotidienne, les P.D.G. ou ces
représentants travaillent déjà avec les fondations des établissements
regroupés, effectivement.
M. Fortin :Non, mais je veux dire, les fondations. Parce que, dans le
107, comme Me Paquin le soulignait, là, un représentant désigné par la
fondation ou s'il en existe plus d'une, dan ce cas-cil il y en a nécessairement
plus d'une, le représentant qu'elles désignent entre elles, là. Donc, ces
gens-là sont déjà tous à des tables communes.
• (15 h 10) •
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
puisque... Je pourrais présumer que oui, puisque c'est déjà une manière de
fonctionner qu'ils ont depuis plusieurs années, là.
M. Fortin :O.K.
Le Président (M. Provençal)
:Autres interventions? S'il n'y a pas
d'autre intervention, est-ce que l'amendement introduisant l'article... le
nouvel article 284.1 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, le nouvel article 281 est
adopté... 284.1, excusez-moi. Et là on va à l'article 288.1, qui est
un amendement que vous allez déposer, et c'est vraiment une nouvelle
formulation qu'on va projeter à l'écran. Et je vais vous inviter à nous en
faire la lecture, M. le ministre.
M. Dubé : Oui, j'essaie juste
de voir s'il y avait une explication. On fait référence ici à 208. Des fois,
vous êtes très bon de nous rappeler avant... Pourquoi on avait... 208, qu'est
ce que c'est? Attendez une minute... O.K., 207 et 208. O.K., c'est sur des...
M. Dubé : ...les nominations.
O.K., parfait. On y reviendra tout à l'heure. Donc, 288.1 : Insérer :
«Un établissement regroupé qui demande le
retrait d'une reconnaissance en application du troisième alinéa de
l'article 29.1 de la Charte de la langue française doit, pour que sa
demande soit recevable, y joindre les documents suivants :
«1° une recommandation favorable d'au
moins les deux tiers des voix exprimées par les membres de cet établissement;
«2° une recommandation favorable du comité
national formé en application de l'article 349; puis
«3° une recommandation favorable d'au
moins les deux tiers des membres du comité régional formés pour la région
sociosanitaire en application de l'article 350.»
Le commentaire : Cet amendement vise la
reconduction, à l'égard des établissements regroupés, des dispositions de
l'article 208 de la Loi modifiant l'organisation et la gouvernance du
réseau de la santé et des services sociaux notamment par l'abolition des
agences régionales.
Peut-être, Daniel, ce que je... M.
Desharnais, ce que j'aimerais qu'on fasse, c'est qu'on explique peut-être le
contexte de... d'abord, premièrement, faire le lien avec 208, qui... 208 de la
LMRSS, c'est ça?
Une voix : ...
M. Dubé : Et pourquoi on a...
Bien, premièrement, de clarifier pourquoi qu'on ajoute ça. Parce qu'on veut...
Tout à l'heure, je vous ai dit que l'objectif dans les établissements
regroupés, c'est de ne faire aucun changement. Puis, dans les commentaires
qu'on avait reçus, on a dit : Si un établissement... Mettons, on se met
dans cinq ans puis il y a un établissement regroupé qui demanderait la
reconnaissance en application de 29.1, c'est-à-dire de ne plus avoir la
possibilité de servir, par exemple, en langue anglaise. Ça, ça pouvait inquiéter
les gens de dire : Bien, peut-être qu'on ne sera plus là pour le protéger.
On veut s'assurer que ces conditions-là seront en place.
Alors, je veux juste les repasser, là,
parce que... Puis, Daniel, tu me diras si...
Une voix : Oui.
M. Dubé : Parce qu'il est
important de voir qu'est-ce qu'on dit : Les membres de cet
établissement... Quand on dit : Une recommandation favorable d'au moins
les deux tiers des membres de cet établissement, on parle de l'établissement
regroupé. Il y a comme une espèce d'assemblée de ces groupes-là. Ça fait que...
Une voix : ...
M. Dubé : Bien, c'est ça,
c'est ça que je vais vous demander, mais laissez-moi passer les trois, là.
Parce que, là, on a... on est revenu à la base, puis on a dit : On va
aller chercher ce qu'il y avait dans la LMRSS, là, pour être capable de
protéger ces gens-là pour dire : On veut absolument garder toutes nos
lois.
«2° une recommandation favorable du comité
national». Le comité national, là, c'est ce qui existe depuis des années, on
l'a modifié il y a quelques années, on a modifié le conseil d'administration,
ça, c'est le comité national qui agit au niveau de l'ensemble du Québec.
Puis : «3° une recommandation
favorable d'au moins les deux tiers du membre du comité régional formé pour la
région sociosanitaire». Ça fait que je vais laisser M. Desharnais vous
l'expliquer au besoin, mais, pour rassurer tout le monde, un peu ce que je vous
ai fait comme introduction tantôt, on remet 288.1 pour s'assurer que, si un
jour quelqu'un demandait, dans un autre contexte, de ne plus avoir cette
possibilité-là de servir les patients en langue anglaise, bien, 29.1 le
permettrait, mais il devrait répondre à ces trois conditions-là.
J'arrête ça, là, là, mais c'était
l'objectif, de venir faire cet amendement-là pour protéger... Puis c'est...
Tantôt on va parler de l'autre partie de la langue, bien, voyez-vous, on a pris
la portion langue puis on est venu le situer dans l'établissement regroupé.
Alors, Daniel, peut-être s'il y a des précisions à faire.
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
en fait, je pense, vous avez très bien expliqué. Donc, c'est un amendement qui
vise à mentionner les règles entourant le retrait d'une disposition 29.1
de la Charte de la langue française, donc, qui permet à l'établissement
d'offrir des services dans une autre langue que le français. Donc, c'est des
exceptions prévues à la Charte de la langue française. Et on vient reprendre,
comme le ministre l'a mentionné, des dispositions prévues à l'article 208
de la LMRSSS, qui demandaient notamment que la demande de retrait de la
reconnaissance d'un établissement regroupé doive être, entre autres... être
accompagnée d'une recommandation favorable d'au moins les deux tiers des voix
exprimées par les membres de cet établissement.
M. Dubé : Est-ce que tu peux
expliquer? Parce que tantôt le député a demandé : C'est quoi, cette...
M. Dubé : ...Cette
assemblée-là, qui sont les membres?
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Je n'ai
pas d'exemple, M. le Président, mais c'est le règlement que les membres se
donnent qui vont permettre d'établir les règles pour le devenir.
M. Cliche-Rivard : Un usager
est-il un membre ou...
M. Paquin (Mathieu) : Pas
forcément.
M. Cliche-Rivard : Pas
forcément?
M. Paquin (Mathieu) : Pas
forcément.
M. Cliche-Rivard : Faudra-t-il
que son séjour soit de longue durée? Non mais je... Un employé?
Des voix : ...
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
en fait...
M. Cliche-Rivard : Bien, mais
c'est... en fait, c'est la même chose.
M. Paquin (Mathieu) : Ça ne
va pas donner une réponse beaucoup plus claire, je pense, mais à tout le moins,
peut-être que ça va être plus parlant. C'est que ces établissements-là sont
comme des OBNL. Alors, les OBNL peuvent avoir des membres, puis c'est l'acte
constitutif qui va dire qui sont les membres, voici les conditions que ça prend
pour avoir des membres. Et les gens au bénéfice de qui les services sont
rendus, dans le présent cas les patients, les usagers ne sont pas forcément
membres pour autant.
M. Cliche-Rivard : O.K., donc
les établissements regroupés se constituent en OBNL de membres et ils
deviennent l'association des membres du Jewish, par exemple?
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
en fait, actuellement, ce sont déjà toutes des personnes morales qui sont de la
nature d'OBNL, ce ne sont pas forcément toutes des personnes morales
constituées en vertu de la partie trois de la Loi sur les compagnies. Mais
c'est comparable. Ils peuvent être notamment constitués par loi d'intérêt
privé.
M. Cliche-Rivard : O.K. Et
c'est dans... Mais, et ça existe à chaque établissement regroupé, une
association de membres?
M. Paquin (Mathieu) : C'est-à-dire
que ce n'est pas forcément une association de membres, mais ils ont, de ce que
j'en comprends, tous des membres.
M. Cliche-Rivard : Des
membres?
M. Paquin (Mathieu) : Je ne
sais pas c'est qui.
M. Cliche-Rivard : O.K.
M. Paquin (Mathieu) : C'est
comme ça parce que ce sont de vieux établissements, de vieilles personnes
morales qui ont été faites comme ça, puis qui ont perpétué leur droit. Et ces
établissements-là ont des assemblées de membres.
M. Cliche-Rivard : Les mêmes
membres qui le cas échéant font élection d'un conseil d'administration?
M. Paquin (Mathieu) : S'il y
avait un conseil d'administration.
M. Cliche-Rivard : S'il y en
avait un?
M. Paquin (Mathieu) : Ils
pourraient, mais ce n'est pas le cas là.
M. Cliche-Rivard : Le Conseil
des Gouverneurs?
M. Dubé : Le conseil des
gouverneurs.
M. Cliche-Rivard : C'est ces
membres-là qui vont nommer et élire leur conseil de gouverneurs?
M. Paquin (Mathieu) : S'ils
décident de se doter d'un tel conseil, oui.
M. Cliche-Rivard : O.K., je
comprends un peu mieux. Et là ce que vous dites, c'est que finalement la
décision d'octroyer ou non la qualité d'un membre puis sous quelle règle
appartiendra ou appartient déjà à chacune de ces institutions?
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président.
M. Cliche-Rivard : M. le
député de Pontiac, si vous voulez continuer, vous avez de l'air dubitatif.
M. Fortin :Oui, un peu, un peu beaucoup.
M. Dubé : Ça ne vous rassurera
pas, mais c'est carrément ce qu'il y a dans la LMRSS, là, on s'entend, là, je
veux dire, on parle d'institutions, là, dans le sens du... là, je pense au
Jewish, je pense à St. Mary's, tout ça, c'est des institutions ou des
installations qui ont 100 ans et quelques, là, d'histoire. Alors, c'est
pour ça, le seul lien que moi, je suis capable de faire, quand j'ai rencontré
les gens du conseil des gouverneurs de St. Mary's, c'étaient des... ces
gens-là, dont on parle, là, qui sont sur le conseil des gouverneurs, qui ont
fait des dons à l'hôpital depuis des années, qui ont même des dons, des fois,
de l'installation elle-même, là, c'est de ça dont on parle. Alors, je ne sais
pas quoi vous dire de plus quand on parle des membres de cet établissement-là,
mais c'est une expression qui est consacrée depuis des années, là. Mais...
• (15 h 20) •
M. Fortin :O.K. Mais vous avez raison, il y en a des très vieux, là,
il y en a d'autres... Le Centre de santé et services sociaux du
Haut-St-Laurent, là, je comprends que c'est le CLSC d'Ormstown, ça?
M. Dubé : oui.
M. Fortin :Ils sont peut-être moins vieux, peut-être, là, mais, tu
sais, l'Institut de gériatrie de Sherbrooke, je ne sais pas si ça a le même...
ils ont un historique similaire à... Je n'ai aucune idée, mais ce que...
corrigez-moi si j'ai tort, mais j'ai entendu M. Desharnais dire, ou Me Paquin
dire qu'ils ont tous des membres en ce moment, tous les établissements
regroupés ont des membres.
M. Dubé : Moi, je ne suis pas
capable... Non, je pense qu'on va essayer de rejoindre quelqu'un qui pourrait
nous le confirmer, parce qu'honnêtement je ne le sais pas. Quand je ne le sais
pas...
M. Desharnais (Daniel) : Bien,
en regardant... Je ne peux pas y aller dans...
M. Desharnais (Daniel) : ...total,
mais en regardant la liste des établissements regroupés, à l'annexe 2, je
serais porté de dire : Oui, la plupart ont des membres, mais la vitalité
de la mobilisation, de l'organisation peut varier d'un établissement regroupé à
l'autre.
M. Fortin :Est-ce qu'il y a des... qui tranche, à savoir qui peut être
membre de ces établissements-là?
M. Desharnais (Daniel) : C'est
eux.
M. Fortin :Donc, les membres actuels.
M. Desharnais (Daniel) : Les
membres actuels.
M. Fortin :Les membres actuels décident de qui peut être membre?
M. Desharnais (Daniel) : C'est
des OBNL, c'est eux qui déterminent leurs règles. On ne se mêle pas de ces
activités-là, comme telles.
M. Fortin :O.K.
M. Dubé : Je pense qu'il
serait...
M. Fortin :Non, j'en ai peut-être pour quelques minutes, là, M. le
Président, avant de comprendre exactement ce que ça veut dire.
M. Dubé : Est-ce qu'on peut
regarder les trois en même temps? Parce que... quand on ne le sait pas, la...
Puis nous, vu... Encore une fois, là, je reviens, là, on reconduit carrément
l'article. Il n'était pas dans le projet de loi, puis on s'est fait dire :
On veut protéger ce droit-là, ça fait qu'on a dit : Correct, on va
reprendre carrément ce qu'il y avait dans l'ancienne loi.
M. Fortin :Non, non, mais c'est mieux que rien, là, c'est du mieux que
rien, je suis d'accord avec vous, mais...
M. Dubé : Puis je le répète,
hein, des fois, vous m'avez demandé : Ça, c'est une demande qu'ils nous
font, là, bon. Maintenant, ce que je trouve important, puis il y en a deux
qu'on peut vous dire... Le comité national qui est formé en vertu de 349, ça,
je peux vous dire c'est quoi, là. Ça, c'est le comité qui s'occupe de faire des
recommandations au gouvernement. Il est nommé, on peut aller voir sur le site
Web les membres, etc. Ça, c'est un organisme connu. Puis ça, ça voudrait dire
que le comité qui représente les anglophones du Québec, incluant des représentants
autochtones, parce que, quand on a mis ce comité-là, on a mis à jour, il y a un
an... on a mis au moins un représentant autochtone, ces gens-là, il faudrait
qu'ils donnent une recommandation favorable pour enlever la particularité de
l'OQLF.
M. Fortin :Oui, sauf que je regarde le 349, là, «un comité national
dont la formation est prévue par règlement du gouvernement».
M. Dubé : Oui.
M. Fortin :Donc, ça, ça veut dire qu'un gouvernement qui ne croit pas
aux établissements de langue anglaise pourrait nommer du monde qui seraient
favorables au retrait, là. Mais donc, c'est pour ça que vous me dites : Ça
prend les trois, ça prend... il faut que les trois soient d'accord pour que la
demande soit recevable, si je comprends bien.
M. Dubé : Oui, mais là je
veux juste comprendre votre point, là. Moi, en tout cas, je suis dans ce
gouvernement-là, en ce moment, puis c'est nous qui avons mis ce comité-là, puis
je peux vous dire qu'ils sont très présents, là.
M. Fortin :Je ne suis pas en désaccord avec vous qu'il y a des gens
autour de la table en ce moment, du comité, qui ont à cœur les services pour la
communauté d'expression anglaise.
M. Dubé : Mais Daniel me fait
remarquer que, dans la LSSSS, le comité national, il est par règlement aussi,
là. On n'a pas changé ça, là.
M. Fortin :Oui, oui, mais...
M. Dubé : Mais allons au
troisième, juste pour regarder, parce que vous avez raison, après ça, «une
recommandation favorable au moins des deux tiers des membres du comité régional
formé pour la région sociosanitaire en application de 350». Ça fait que je
reviens à mon St-Mary's, juste pour voir ça, là. Le comité régional formé pour
la région sociosanitaire, la région sociosanitaire, c'est Montréal, ok, le
comité régional qui serait formé pour Montréal, là, on parle de la nouvelle
loi, là, ce serait un comité qui est nommé par qui, là?
M. Fortin :Mais, encore là, par règlement, par Santé Québec.
M. Desharnais (Daniel) : Oui,
Santé Québec...
M. Fortin :Ce n'est pas différent du comité national. Le processus de
nomination du comité régional, si je lis bien le 350, n'est pas différent du
processus de nomination du 349.
M. Dubé : C'est quoi votre
question?
M. Fortin :Bien, en fait, le 350, là, des comités régionaux dont la
formation est prévue par règlement de Santé Québec...
M. Desharnais (Daniel) : Donc,
c'est règlement du gouvernement.
M. Fortin :Et 349, «un comité national dont la formation est prévue
par règlement du gouvernement». Il y en a un du gouvernement puis il y en a un
de Santé Québec, là, mais...
M. Dubé : Mais c'est... O.K.,
c'est quoi, votre inquiétude? Parce qu'on reconduit quelque chose qui est déjà
là, là.
M. Fortin :Oui, je sais, mais, il y a quelques semaines, là, on a eu
une discussion sur McGill, puis je vous ai dit...
M. Fortin :...un gouvernement, à un moment donné, pourrait décider de
s'en prendre à McGill. Puis vous m'avez dit : Oui, pas tant. Puis,
quelques semaines après, il y avait un gouvernement qui s'en prenait à McGill.
Mais là, ici, là, ma préoccupation, c'est : Est-ce que le... Est-ce qu'un
gouvernement est capable de nommer des gens sur ces comités-là qui ne sont pas
favorables à la protection... la reconnaissance du... de l'application du
troisième alinéa de l'article 29.1 de la charte?
M. Dubé : Mais je ferais une
hypothèse que vous allez les rencontrer dans les prochains jours.
M. Fortin :Oui. Ils vont dire : C'est mieux que rien. Ils vont...
M. Dubé : Non, mais, je veux
dire, demandez aux gens qu'on a nommés, là, récemment, là, dans les dernières
années, là, depuis que je suis à la Santé, là, puis demandez-leur, très
gentiment, là, s'ils trouvent qu'ils sont représentatifs de la communauté
anglophone au Québec.
M. Fortin :Ce n'est pas eux qui m'inquiètent.
M. Dubé : O.K.
M. Fortin :Ce n'est pas eux, ce n'est pas eux, ce n'est pas ceux qui
sont là en ce moment qui m'inquiètent.
M. Dubé : Ah! O.K. Mais c'est
quand même... Là où moi, je prends ma responsabilité : c'est notre
gouvernement qui les a nommés, là.
M. Fortin :Oui, oui.
M. Dubé : O.K.
M. Fortin :Mais on... Combien de fois qu'on s'est dit...
M. Dubé : Mais c'est ça...
c'est juste ça je vous demande, là.
M. Fortin :Combien de fois qu'on s'est dit... Puis vous le savez déjà,
ça fait partie de votre rôle, vous n'êtes pas là pour toujours. Ça vient avec
la chose.
M. Dubé : Non, mais, écoutez,
là, c'est parce que... c'est pour ça que je pense que peut-être, Me Paquin...
Est-ce que les... De la façon dont je le lis, c'est qu'il faut avoir les
trois... les trois documents suivants, hein, ils sont... ils sont inclusifs?
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président, Tous... Toutes les instances qui sont énumérées aux
paragraphes 1 à 3 doivent avoir fourni une recommandation favorable. Donc,
j'ai besoin... bien, en fait, pas «j'ai», mais l'établissement regroupé qui
déciderait de faire une demande de retrait...
M. Dubé : De retrait, de
retrait...
M. Paquin (Mathieu) : ...de
retrait aurait besoin de trois recommandations favorables.
M. Dubé : Ça veut dire que
trois groupes qui sont composés différemment viendraient dire : On ne veut
plus que nos patients soient traités en anglais.
M. Fortin :Sauf que le deux et le trois ne sont pas si... composés si
différemment que ça... Un gouvernement, qui dit, là : Moi, je ne veux plus
de reconnaissance des droits d'un établissement à offrir des services en
anglais, pourrait mettre ses... pourrait mettre des gens qui ne sont pas en
faveur puis s'assurer que deux et trois, c'est chose faite. C'est pour ça que
la question des membres est importante. C'est pour ça que la question de savoir
c'est quoi, leurs processus autour de tout ça... pour s'assurer que, demain
matin, là, je ne sais pas moi, Jean-Paul Perreault ne va pas décider de
dire : Ah! bien, je vais remplir le comité des membres de l'établissement
de gens qui ne croient pas à cette protection des droits là, par exemple.
M. Dubé : Bien là, regardez,
on... je pense qu'on peut en parler longtemps, mais j'aimerais juste vous dire
deux choses. On reproduit ce qui est déjà dans la loi puis, en plus, on a
reproduit exactement la façon de nommer les membres, autant pour le deuxième
alinéa que pour le troisième. Ça fait que je suis en train de vous dire :
C'est un peu... Je ne sais pas quoi vous dire de plus, là.
M. Fortin :Non, mais vous avez reproduit, là, ce qui est là. La
question, c'est les... Moi, ça revient à la question des membres, là, parce que
la question... deux et trois, là, vous avez raison, là, c'est... c'est une
reproduction de... du processus, mais la question des membres, qui en est une
aussi, c'est là que vient un enjeu.
• (15 h 30) •
M. Dubé : Bien, ce que... ce
que je pourrais faire, là, parce que je vais... moi aussi, je vais le... Quand
j'ai rencontré ces gens-là, je ne suis jamais allé leur demander c'est qui, les
membres, là, je ne voulais pas... mais je ne sais pas, là, je vais... je vais
faire... je vais faire une petite recherche pour essayer de voir. Je ne sais
pas comment, rapidement, je pourrais avoir l'information, là, mais... Je
prendrais un cas spécifique, là, ceux que j'ai rencontrés à St. Mary's puis à
ceux du Jewish, là, c'est qui, ces membres-là qui pourraient...
M. Fortin :Mais je vais vous le... Prenons-le sous un autre angle.
M. Dubé : Oui, allez-y.
M. Fortin :Un établissement public, là... c'est-à-dire non regroupé,
là, un... en fait, une installation, là, comment... comment lui ferait pour
demander le retrait de sa reconnaissance?
M. Dubé : Ça, on le...
Une voix : ...
M. Dubé : Daniel, ça, on
l'a... on l'a plus loin, hein?
M. Fortin :On l'a plus loin, ça?
M. Dubé : Bien, ça, je pense
qu'on va y venir quand on va faire...
Une voix : ...
M. Fortin :O.K. C'est dans les...
M. Dubé : Mais c'est ça.
Parce que, quand on va faire la langue tantôt... C'est une bonne question. Moi,
je les ai regardés ce matin, on va les faire dans...
Une voix : ...
M. Dubé : 1111. Le petit bloc
que je vous ai donné tantôt, là, on va le faire, là.
Le Président (M. Provençal)
:...
M. Dubé : Mais, en attendant,
ce que je vais faire, M. le député, là, pour... parce que... toujours de bonne
foi, je vais essayer de trouver l'explication, c'est quoi, les membres, puis
essayer de vous trouver un exemple, mais, comme je vous dis, je vous
demanderais un peu de compassion, ce n'est pas le bon mot, là, mais c'est parce
que je ne peux pas vous dire d'autre chose que ce que je vous dis là
aujourd'hui.
M. Fortin :Puis je ne suis pas en train de dire que vous êtes...
15 h 30 (version non révisée)
M. Fortin :...Je ne suis vraiment pas en train de dire que vous êtes
de mauvaise foi...
M. Dubé : Non, non, je le
sais.
M. Fortin :...dans cette affaire-là, là, ce n'est pas ça. Je comprends
que vous reconduisez ce qui est là...
M. Dubé : Ce qui existe.
M. Fortin :...puis ce qu'on vous a demandé, mais je veux juste m'assurer
que la protection, c'est la bonne protection qu'on donne à ces
établissements-là, parce qu'il en va du service qui est offert aux citoyens à la
fin de la journée.
Le Président (M. Provençal)
:...on s'entend, c'est une
reconduction et...
M. Fortin :Oui.
M. Dubé : Je sais, je sais.
Excusez-moi.
Le Président (M. Provençal)
:Non, ce que je disais... je voulais
suggérer, c'est que, à M. le député, on s'entend que c'est un article qui est
reconduit, et vous avez dit que vous allez essayer d'aller chercher des noms.
Moi, ce que je vous propose, c'est qu'on adopte le 288.1. Quand les
informations que M. le ministre nous... vont nous être donné la semaine
prochaine, s'il y a des éléments qui ne sont pas... qui portent... Je vais
employer le mot «préjudice», mais ce n'est pas le bon terme, là. Il y a
toujours possibilité qu'on puisse demander de réouvrir l'article pour le
retravailler.
M. Fortin :Moi, je vais vous faire la suggestion suivante, M. le
Président, pour que nos travaux avancent, O.K.?
Le Président (M. Provençal)
:Merci
M. Fortin :Suspendons le 288.1, allons à la section... la section qui
n'est pas sur la langue, l'autre, là, notamment sur le VG, là.
Le Président (M. Provençal)
:La section sur la langue?
M. Fortin :Non, la section sur le VG et les autres, là. Traitons de
cette section-là, puis on reviendra... Parce que ça s'inscrit dans la question
de la langue, on reviendra à la langue par après.
Le Président (M. Provençal)
:Bien, écoutez, un, on va suspendre l'article.
Consentement?
M. Fortin :Comme vous voulez.
Le Président (M. Provençal)
:Et je vais prendre une suspension,
parce que j'ai besoin de rediscuter... Parce que je parlais tout à l'heure avec
les légistes, puis on semblait ne pas s'entendre sur à quel article je
reprends. Alors, suspension, s'il vous plaît.
(Suspension de la séance à 15 h 33)
(Reprise à 15 h 42)
Le Président (M. Provençal)
:Nous reprenons nos travaux. Alors,
suite à la pause, on a convenu que nous allions sur les articles touchant la
Loi sur le Vérificateur général. Et on va aller... on va discuter de plusieurs
amendements, là, de presque neuf amendements qui vont porter sur ce volet-là.
Alors, je vais inviter M. le ministre, dans un premier temps, à nous faire part
du premier amendement qui introduit... C'est un nouvel article, ça, monsieur?
Merci. Donc, qui introduit l'article 1069.2.
M. Dubé : J'ai presque
envie de prendre le risque, parce qu'il nous reste quand même un bon 45
minutes, d'y aller pour le bloc des neuf, comme on fait, puis... parce que ça
va nous donner l'ensemble de ce qu'on a répondu aux demandes du VG. On
s'essaie-tu comme ça? Donnez-moi à peu près cinq minutes pour les lire. Puis,
après ça, on verra comment on travaille, là, d'ici la fin de la journée.
M. Fortin :Donc, vous allez lire 1069.2 à 1069.10.
M. Dubé : C'est en plein
ça.
M. Fortin :O.K.
M. Dubé : Vous êtes
d'accord avec ça?
M. Fortin :1069.11 n'existe pas de toute façon.
M. Dubé : Oui. O.K.. On
y va?
M. Fortin :Allez-y.
M. Dubé : 1069.2
L'article 22 de la...
Des voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:...non, il n'y a pas de 169.1.
M. Dubé : O.K. 1069.2.
L'article 22 de la Loi sur le Vérificateur général est modifié par
l'insertion, après le paragraphe 2.1° du suivant :
«2.2° aux fonds et aux autres biens d'un
organisme, d'une association, d'une société, d'une personne morale ou d'un
autre groupement visé à l'article 30.3.»
Le commentaire, c'est que cet amendement
propose d'introduire dans le projet de loi un article qui, en concordance avec
l'introduction d'un nouvel article 30.3 dans la Loi sur le Vérificateur
général, modifie l'article 22 de cette loi afin d'étendre la compétence du
Vérificateur général en matière de vérification ou d'enquête se rapportant aux
autres... aux fonds et aux autres biens des organismes, associations, sociétés,
personnes morales ou d'autres regroupements.
Alors, à l'écran... Merci beaucoup. Alors,
l'article 22... Là, on est dans la Loi sur le Vérificateur général.
L'article 22 se lit comme suit maintenant :
«Le Vérificateur général a compétence en
matière de vérification ou d'enquête se rapportant :
«1° aux fonds et aux autres biens publics;
« 2° aux services, aux fonds et aux autres
biens transmis sous forme de subventions accordées par un organisme public ou
par un organisme du gouvernement;
«2.1° aux fonds et aux autres biens d'un
organisme visé à 30.2;
«2.2° aux fonds et aux autres biens», et
c'est là qu'est l'amendement principal, «aux fonds et aux autres biens d'un organisme,
d'une association, d'une société, d'une personne morale ou d'un autre
groupement visé à l'article 30.3, à l'application par les organismes et
établissements visés par l'article 4 de la Loi sur le développement
durable, des dispositions de cette loi auxquelles ils sont assujettis.»
Je m'en vais tout de suite à l'amendement
de 1069.3. Ça va?
Une voix : Oui.
M. Dubé : L'article 23
de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin du troisième alinéa, de la
phrase suivante :
«Santé Québec assume toutefois des frais
et des honoraires liés à la vérification financière de ses livres et comptes.»
Le commentaire. Cet amendement propose
d'introduire dans le projet de loi un article qui modifie l'article 23 de
la Loi sur le Vérificateur général afin de préciser que lorsque le Vérificateur
général confie à un autre vérificateur la vérification des livres et les
comptes de Santé Québec, celle-ci assumera les frais et honoraires de ce
vérificateur lorsqu'ils sont liés à la vérification financière.
Je me permets de lire... de vous montrer à
l'écran l'article 23 tel que modifié et je vous...
M. Dubé : ...prie de souligner
que l'amendement ne fait porter que sur Santé Québec, que vous voyez en gras,
là, je... on se comprend? C'est beau? O.K.
1069.4. Cette loi est modifiée par
l'insertion, après l'article 30.2, des suivants :
«30.3. — et là, c'est là qu'on
parle de 30.3 — le Vérificateur général peut, s'il le juge opportun,
procéder à la vérification prévue à l'article 30.4 à l'égard d'un organisme
qui n'est pas visé aux articles 4 ou 30.2, d'une association ou d'une
société, d'une personne morale ou d'un autre groupement qui satisfait à l'une
des conditions suivantes :
«1° il exerce des activités pour
lesquelles une autorisation doit être obtenue en vertu de la Loi visant à
rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace;
«2° il exerce des activités pour
lesquelles une disposition de cette loi l'exempte d'obtenir une autorisation;
«3° il offre des services du domaine de la
santé et des services sociaux visés par cette loi;
«4° il exerce des activités pour
lesquelles un permis ou une reconnaissance doit être obtenu en vertu de la Loi
sur les services préhospitaliers d'urgence;
«5° il offre des services préhospitaliers d'urgence
visés par cette loi.
«Le Vérificateur général ne procède pas à
une telle vérification lorsque, pour tout exercice financier d'un organisme,
d'une association, d'une société, d'une personne morale ou d'un autre
groupement, il constate que la part des revenus bruts provenant directement ou
indirectement du fonds consolidé du revenu ou d'autres fonds administrés par un
organisme public, un organisme du gouvernement ou un bénéficiaire de
subventions mentionné au premier alinéa de l'article 30.1 est inférieure à
trois millions de dollars ou représente moins de la moitié de ses revenus
bruts. Le cas échéant, le Vérificateur général met fin à la vérification
commencée avant un tel constat.
«Le Vérificateur général avise par écrit
le conseil d'administration ou, dans le cas où il n'y en a pas, la direction de
sa décision de procéder à une vérification en vertu du premier alinéa pour
l'exercice financier qu'il indique. Il en fait de même s'il met fin à la
vérification en vertu du deuxième alinéa.
«30.4 La vérification à l'égard d'un
organisme, d'une association, d'une société, d'une personne morale...»
Attendez, je vais juste vous... Je suis toujours dans le 30...
Une voix : Oui.
M. Dubé : Je suis toujours
dans le 30.1.
Une voix : Vous êtes rendu à
30.4.
Le Président (M. Provençal)
:...toujours dans le 1069.4
M. Dubé : O.K., parfait,
merci. C'est parce que j'ai perdu le fil, là, dans mon document.
Le Président (M. Provençal)
:C'est parce qu'il introduit beaucoup
de choses.
M. Dubé : Je vois ça. Elle
est exigeante, la vérificatrice générale, hein?
«La vérification à l'égard d'un organisme,
d'une association, d'une société, d'une personne morale ou d'un groupement visé
à l'article 30.3 comporte la vérification d'optimisation des ressources et
celle de la conformité de ses opérations aux lois, règlements, politiques et
directives ainsi qu'aux contrats et autres actes lui imposant des obligations
stipulées par un organisme public, un organisme du gouvernement ou un
bénéficiaire de subvention mentionné au premier alinéa de l'article 30.1.
• (15 h 50) •
«Cette vérification porte notamment, dans
la mesure jugée appropriée par le Vérificateur général, sur les aspects qui
suivent et permet de constater, le cas échéant, les déficiences importantes à
leur égard :
«1° l'accomplissement réel, attendu ou
recommandé de la mission et des fonctions de l'organisme, de l'association, de
la société, de personne morale ou d'un groupement visé à l'article 30.3;
«2° l'administration de ses activités et
de son organisation ainsi que son fonctionnement;
«3° l'accès aux services du domaine de la
santé et des services sociaux ou aux services préhospitaliers d'urgence qu'il
offre ou fournit ou qu'il est tenu d'obtenir ou d'offrir;
«4° la qualité, la sécurité et la
disponibilité des services visés au paragraphe 3°; et
«5° la mise en œuvre des procédés
satisfaisants destinés à évaluer l'efficacité et à en rendre compte dans les
cas où il est raisonnable de le faire.»
En fait, cet amendement propose
l'introduction dans le projet de loi d'un article qui, à son tour, introduit
les articles 30.3 et 30.4 dans la Loi sur le Vérificateur général.
L'article 30.3 confère au
Vérificateur général la compétence nécessaire aux fins de procéder à des
vérifications auprès de prestataires privés de services du domaine de la santé
et des services sociaux ou de services préhospitaliers d'urgence, tels que des
centres hospitaliers privés, centres d'hébergement, de soins de longue durée
privés ou des entreprises...
M. Dubé : ...ambulancières,
lorsqu'ils satisfont aux conditions prévues à cet article.
L'article 30.4 détermine, quant à
lui, l'étendue des vérifications que peut faire le Vérificateur général.
Je continue : 1069.5.
L'article 31 de cette loi est modifié par le remplacement de «ou d'un
organisme visé par l'article 30.2» par», d'un organisme visé par
l'article 30.2 ou d'un organisme, d'une association, d'une société, d'une
personne morale ou d'un groupement visé par l'article 30.3.»
Le commentaire : Cet amendement vise
l'introduction dans le projet de loi d'un article qui modifie l'article 31
de la Loi sur le vérificateur général par concordance avec l'introduction du
nouvel article 30.3.
Et on voit bien à l'écran que la
modification proposée s'inscrit dans le milieu de ce paragraphe.
1069.6. Merci de votre patience.
L'article 32 de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa
suivant :
«Il en est de même du vérificateur des
livres et comptes d'un organisme, d'une association, d'une société, d'une
personne morale ou d'un autre groupement visé par l'article 30.3, lorsque
le Vérificateur général lui demande un exemplaire d'un tel document.
Le commentaire : Cet amendement
propose l'introduction dans le projet de loi d'un article qui modifie
l'article 32 de la Loi sur le vérificateur général par concordance avec
l'introduction, encore une fois, du nouvel article 30.3 de cette loi.
Et on voit à l'écran que cet amendement-là
vient s'insérer à la fin de leur article 32. Ça va?
1069.7. L'article 34 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «visé à» par «visé au
premier alinéa de».
Alors : Cet amendement propose
l'introduction dans le projet de loi d'un article qui modifie l'article 34
de la Loi sur le vérificateur général par concordance avec l'introduction du
nouvel article 30.3 de cette loi. En effet, les pouvoirs conférés au
Vérificateur général de demander des vérifications ou des enquêtes additionnelles
ne s'appliquent pas à l'égard d'un organisme, d'une association, d'une société,
d'une personne morale ou d'un autre groupement visé à 30.3 puisque la
vérification de la conformité des opérations et celle d'optimisation des
ressources prévues par l'article 30.4 n'impliquent pas de telles
vérifications ou enquêtes additionnelles demandées à des tiers.
Alors, on voit dans l'article, le nouvel
article 34, l'ajout, là, de «visé au premier alinéa», comme on le voit
bien à l'écran.
1069.8. L'article 42 de cette loi est
modifié par l'ajout, à la fin du premier alinéa, du paragraphe suivant :
«7° les organismes, les associations, les
sociétés, les personnes morales et les autres groupements visés par
l'article 30.3.»
Cet amendement... Ça, c'est le commentaire :
Cet amendement propose l'introduction dans le projet de loi d'un article qui
modifie l'article 42 de la Loi sur le vérificateur général par concordance
avec l'introduction du nouvel article 30.3 de cette loi.
Et, encore une fois, on voit très bien dans
l'article... le nouvel article 42 de la Loi sur le vérificateur, l'ajout
du septième alinéa qui dit : Des organismes, des associations visées par
30.3.
1069.9. L'article 47 de cette loi est
modifié par l'insertion, dans le premier alinéa et après «30.2», de», d'un
organisme, d'une association, d'une société, d'une personne morale ou d'un
autre groupement visé par... 30.3.»
Commentaires : Cet amendement propose
l'introduction dans le projet de loi d'un article qui modifie l'article 47
de la Loi sur le vérificateur général par concordance avec l'introduction du
nouvel article 30.3 de cette loi.
Et, encore une fois, vous voyez 47 tel que
la modification le propose.
Il en reste 2. 1069.10. L'article 48
de cette loi est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «ou
personne» par», sociétés, personnes morales, autres groupements ou personnes
physiques».
Commentaires. Cet amendement propose
l'introduction dans le projet de loi d'un article qui modifie l'article 48
de la Loi du vérificateur général par concordance avec l'introduction du nouvel
article 30.3 de cette loi.
Et on voit bien que ça a été ajouté au
début pour l'inclusion de ces personnes.
Dernier article. 1069.11 L'article 54
de cette loi est modifié par l'insertion, après «30.2», de», un organisme,
d'une association, d'une société...
M. Dubé : ...d'une personne
morale ou d'un autre groupement visé par l'article 30.3.»
Commentaire. Cet amendement propose
l'introduction, dans le projet de loi, d'un article qui modifie l'article 54 de
la Loi sur le Vérificateur général, par concordance avec l'introduction du
nouvel article 30.3 de cette loi.
Et, encore une fois, pour terminer, on
voit bien l'insertion.
Le Président (M. Provençal)
:Donc, on va maintenant revenir...
M. Dubé : Peut-être que je
prendrais juste une petite minute, si vous permettez, pour situer pourquoi
qu'on vous a recommandé ce bloc-là. Il y a eu beaucoup de questions suite à la
présentation du Vérificateur général. Là, on se remet à quand on a commencé les
commissions, les auditions, entre autres, qu'il y avait... la vérificatrice
disait qu'elle avait souvent une réticence de la part de certains organismes
qui reçoivent, on va dire, des subventions, qui reçoivent des revenus du
gouvernement, que sa loi n'était pas si claire pour lui permettre d'entrer puis
d'aller faire une vérification. Lorsque c'est un organisme public, il n'y a pas
de problème, mais lorsque c'est un organisme privé, c'est plus compliqué.
Alors, en fait, ce qu'elle nous a demandé, c'est d'être capables de changer sa
loi, profiter du projet de loi n° 15 pour aller faire des modifications de
concordance, qu'on appelle, dans sa loi, pour lui permettre ça. En gros, là,
c'était ça, l'objectif.
Et on a... Puis là vous allez... c'est
pour ça que j'apprécie qu'on ait pu les lire au complet... vous allez voir,
surtout, qu'on parle ici, par exemple, de... pensez à des cliniques, des
cliniques privées, qui reçoivent... Mais on a mis une barre à 3 millions
de revenus, parce qu'on... imaginez, si on allait voir chacun des GMF, par
exemple, on aurait un gros problème, alors, parce que les... Mais on peut
penser, par exemple, à des services ambulanciers, etc. Donc, l'essentiel de ces
10 ou 11 amendements là sont une demande spécifique de la vérificatrice, mais
d'aller ajuster sur sa loi pour qu'elle ne soit... maintenant, que ce soit
clair que, quand elle dit : J'ai le mandat du gouvernement d'aller faire
une vérification sur tel ou tel organisme... Ça va? Là, on peut y aller par chacun
maintenant, mais je voulais nous rappeler que c'était une demande de la
vérificatrice.
M. Fortin :Bien, je profiterais peut-être, avant de se pencher sur
chacun des articles, là... Puis, en les regardant, les premiers semblent
vraiment des articles où il y a plus de substance que les autres, là. Mais,
avant de se pencher là-dessus, sur ce que la VG nous avait dit. Alors, je veux
juste qu'on... Peut-être, si on peut se permettre de récapituler, là, ce que la
VG avait, justement, demandé, elle avait, entre autres, demandé à ce que le
Vérificateur général soit désigné comme le seul auditeur des livres et des
comptes de Santé Québec. Ça, est-ce que c'est une demande à laquelle vous avez
répondu positivement?
M. Dubé : Oui, ça devient son
choix.
M. Fortin :Qu'est-ce que vous voulez dire?
M. Dubé : C'est parce que
nous, de la façon... puis là peut-être Me Paquin va m'aider... mais nous, de la
façon dont elle l'avait dit, c'est que ça pouvait être, initialement, là, un ou
l'autre, puis ça pouvait être interprété comme si on ne voulait pas que ce soit
elle. Alors qu'on lui dit : Non, non, c'est votre choix de décider qui
devrait faire la vérification.
• (16 heures) •
M. Fortin :Mais ce qu'elle voulait, c'était que ce soit laissé au
Vérificateur général l'espèce de liberté de choisir, là, à quel moment, et sous
quelles circonstances, dans quelle mesure on demande l'aide d'un auditeur
privé. C'est ça. Mais ça, on l'a déjà fait, on l'a déjà inclus, là.
M. Dubé : Oui, je pense qu'on
l'a déjà fait. Peut-être, Me Paquin, voulez-vous... Ou Daniel, si tu le sais?
M. Desharnais (Daniel) : Me
Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, c'est un amendement qui a été introduit, au mois d'août dernier,
à l'article 105. On a remplacé l'article 105 pour prévoir que les livres et
comptes de Santé Québec sont vérifiés par le Vérificateur général chaque année
et chaque fois que le décrète le gouvernement. Donc, on a mis, ce faisant, de
côté la règle de la covérification, qui était présentée dans le projet de loi
initial.
M. Fortin :...dans ce changement-là, là, encore là, c'est à la VG à
décider, parce que je m'en souviens de... Puis je pense que c'est juste...
Parce que c'est probablement la dernière fois qu'on va parler du Vérificateur
général, là, dans notre projet de loi, là, alors je veux juste m'assurer, là...
cette recommandation-là, elle a la liberté de décider dans quel moment, sous
quelles circonstances, dans quelle mesure l'apport d'un auditeur privé est
utilisé...
16 h (version non révisée)
M. Fortin :...de Santé Québec?
M. Dubé : C'est elle qui
décide. D'ailleurs, je vous dirais globalement, là... Parce que
Pierre-Albert... M. Coubat, pardon, nous fait remarquer que tous les
ajustements ici ont été discutés et proposés par la VG, ça fait que je veux
juste vous rassurer, là, on n'a pas développé ça en catimini, en quelque part,
là, elle a participé, son équipe a participé avec ça, là.
M. Fortin :Mais vous me confirmez que c'est elle qui a la liberté de
choisir dans quelles circonstances un auditeur privé est utilisé?
M. Dubé : Oui, la réponse est
oui.
M. Fortin :Pour des livres de Santé Québec?
M. Dubé : Oui.
M. Fortin :O.K. Maintenant pour les livres des... appelons ça des
partenaires, là, ce qui est essentiellement les articles qu'on va toucher
aujourd'hui, là, est-ce que, encore là, c'est la même provision qui s'applique,
c'est-à-dire c'est si elle a besoin de l'aide d'un auditeur privé, c'est elle
qui va le décider?
M. Dubé : Oui, parce que...
M. Fortin :Puis je ne veux pas rentrer dans le détail de, je veux
juste le principe général.
M. Dubé : Non, non, mais c'est
très bon, ce que vous dites. Puis, encore une fois, voulez-vous répondre à ça
ou... Je pense que c'est pour ça qu'on a fait la spécification que si elle
décide d'utiliser un vérificateur externe, à son choix, le paiement doit se
faire par Santé Québec. Ça fait que je vous laisse peut-être... Je ne me
souviens plus c'est lequel des articles qu'on a dit ça, là.
M. Paquin (Mathieu) : En fait,
bon, peut-être plusieurs choses. Au niveau du... de la vérification des livres
et comptes de santé Québec, c'est à l'article 23 de la Loi sur le
Vérificateur général que le vérificateur général lui-même peut décider de
confier une partie de la vérification à un autre administrateur.
Pour ce qui est des partenaires,
évidemment, là la question va dépendre de quel partenaire s'agit-il. Si c'est
des partenaires qui sont déjà des entreprises publiques auxquelles la Loi sur
le VG va s'appliquer, le VG va continuer à être compétent, conformément à ce
que la loi prévoit. Si on parle des différentes entreprises privées, comme
celles dont il a été question lors de la comparution en consultations de la
Vérificatrice générale...
M. Fortin :Les ambulances, c'est ça?
M. Paquin (Mathieu) : Exact,
là, il faut voir. C'est parce que le VG, lui, va être compétent pour faire
différents types de vérification, et la vérification des livres et des comptes
proprement dite, où il y a un rapport d'audit qui est fait, dans ce cas-là, ce
n'est pas le VG qui va le faire. Le VG, à l'égard du privé, il va faire une
vérification d'optimisation. Ça va être vu, là, quand... si on regarde les
différents amendements qui ont été présentés par M. le ministre, c'est l'amendement
qui introduit l'article 1069.4, dans le projet de loi, qui lui-même vient
rajouter un 30.3 et un 30.4. La portée exacte, pour ces organismes-là, de la
vérification qui va être faite, elle est prévue à 30.4.
M. Fortin :O.K. On y arrivera donc en temps et lieu. Mais...
Le Président (M. Provençal)
:Juste une petite précision. Puis je
ne veux pas vous...
M. Fortin :Non, ça va.
Le Président (M. Provençal)
:Avant que vous poursuiviez, M. le
député, normalement, on est en train de traiter les... La séquence.
M. Fortin :Oui, je comprends, M. le Président, que là, je demande
peut-être une observation générale sur l'ensemble du Bloc, là, mais, je pense,
c'est un peu ça, l'idée du bloc aussi.
Le Président (M. Provençal)
:ça va.
M. Dubé : Je suis d'accord.
Parce que ce que je comprends que le député essaie de faire, c'est de dire :
les grands points que la VG avait demandés, est-ce qu'ils sont là. Moi, si vous
êtes d'accord...
Le Président (M. Provençal)
:En lien avec ce qu'elle nous a
déposé?
M. Fortin :Exact.
M. Dubé : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Ça va. On continue. On poursuit.
M. Dubé : Puis après ça, on
pourra aller dans le détail de chacun.
Le Président (M. Provençal)
:On poursuit.
M. Dubé : Mais je pense qu'on
est d'accord avec cette approche-là.
Le Président (M. Provençal)
:Excusez, j'avais mal saisi ça, M. le
député.
M. Fortin :non, non, il n'y a pas de problème, M. le Président. Puis c'est
vrai qu'on ne l'a pas fait comme ça par le passé, là.
O.K. Il y a-tu quelque chose dans ce que
la VG a amené, là, que vous avez dit : ça, on ne le fait pas? À part la
limite que vous avez imposée, le 3 millions, là, dont elle n'a jamais
parlé de ça, là, elle ne demandait pas une limite de... précise, là vous avez
imposé une limite. Puis c'est correct, vous dites : Ça serait trop, si on
pouvait auditer, si elle pouvait auditer tout le monde, là. Mais à part ça, il
n'y a pas d'autre enjeu.
M. Dubé : ...avec M. Coubat,
mais je ne crois pas. Parce que, comme je vous dis, entre autres, de mon passé
à moi, là, quand le VG dit : c'est ça, je veux voir, c'est une bonne idée
de le faire. Ça fait que...
M. Desharnais (Daniel) : On n'a
rien refusé.
M. Dubé : On n'a rien refusé.
Merci beaucoup, Daniel.
M. Fortin :O.K. allons-y, dans ce cas.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, nous revenons donc à l'amendement
qui introduit l'article 1069.2. Et on s'attarde à la modification qui est
apportée à l'article 22 de cette loi, de la Loi sur le Vérificateur
général. Alors, y a-t-il des interventions? On va aller où est la modification.
M. Fortin :et vous m'excuserez, M. le Président, je vais me permettre
de regarder le 1069.2 puis 1069.4 ensemble, là, juste parce qu'on... l'un fait
référence à l'autre, là, le premier fait référence au deuxième, alors je veux
juste m'assurer qu'on répond bien à... qu'on comprend bien la même chose...
M. Fortin :...donc, ici, on vient dire que «le VG a compétence en
matière de vérification ou d'enquête se rapportant», et là on ajoute :
«aux fonds et autres biens d'un organisme, d'une association, d'une société,
d'une personne morale ou d'un autre groupement visé à l'article 30.3. Et
le nouveau 30.3, là, on vient dire : Les... encore là, les
associations, les sociétés, les personnes morales qui, par exemple, offrent des
services du domaine de la santé et des services sociaux visés par cette loi et
les services préhospitaliers.
Donc, juste dans la définition qui est
incluse à 2.2, là, si on traite du préhospitalier, ça veut dire qu'elle va
avoir accès aux livres d'à peu près tout le monde dans le milieu
préhospitalier, là. Il y a des entreprises privées, il y a ceux qui sont
essentiellement des fondations et il y a ceux qui sont des coopératives, par
exemple. Alors, est-ce qu'il y a de ces groupements-là auxquels elle n'aurait
pas accès?
Le Président (M. Provençal)
:M. Desharnais. Ou Me Paquin? Excusez.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. En fait, la réponse détaillée va se donner à 30.3. 30.3, on vise
d'abord... puis le texte a été rédigé, là, après consultation des gens du VG,
de façon à être très, très large, pour couvrir pas mal tout ce qu'on pense qui
peut être «visable». Et la limite, elle vient en termes de savoir qu'est-ce que
ça... qu'est-ce que le financement public représente à l'égard de cette
entreprise-là. Donc, le Vérificateur général ne fera pas la vérification
lorsque, pour un exercice financier de l'entreprise qu'il va voir, il constate
que ses revenus bruts qui proviennent... en fait, appelons-les les revenus publics,
sont inférieurs soit à 3 millions ou représentent moins de la moitié,
mais, si c'est supérieur et supérieur à la moitié, le VG a compétence et il va
vérifier.
M. Fortin :Supérieur à 30 millions?
M. Paquin (Mathieu) : 3
millions et la moitié des revenus buts.
M. Fortin :3 millions. O.K. Oui, c'est bon.
M. Cliche-Rivard : ...c'est-tu
cumulatif ou c'est un ou l'autre?
M. Paquin (Mathieu) : Tel que
c'est écrit, c'est un ou l'autre parce c'est de la façon où le VG décline
compétence, mais... Donc, pour qu'il ait compétence, c'est cumulatif.
M. Fortin :Mais, dans le milieu hospitalier, qui a des revenus de plus
de 50 % qui ne viennent pas de l'État? Personne, j'ose croire.
M. Cliche-Rivard : Mais c'est
des subventions, là.
M. Dubé : ...
M. Desharnais (Daniel) : Je
ne pense pas qu'il y en a.
M. Dubé : Je ne pense pas.
M. Fortin :Non, c'est ça, ils peuvent avoir des... qui peuvent avoir
des contrats à gauche et à droite, là, avec d'autres... et des événements,
des... ou peu importe, là, mais j'imagine que la grande majorité de leurs
revenus vient tous de financements publics.
Le Président (M. Provençal)
:...des compagnies ambulancières?
M. Dubé : Oui. Oui, c'est ça.
M. Fortin :O.K. Je me permets de poser la question tout de suite, je
ne sais pas si c'est ici ou à l'article subséquent. Il y avait beaucoup de...
notamment dans la question du préhospitalier, les groupements nous faisaient
part... Et je pense, à juste titre, là, que le ministère essayait de comprendre
leur source de revenus, voulait avoir accès davantage à leurs livres. Alors là,
puisque le VG aurait accès à ça, est-ce que le ministère va essentiellement
dire : Non, c'est correct, nous, on n'y a pas accès, ou si vous voulez
l'avoir, le pain puis le beurre, là, d'avoir les deux...
• (16 h 10) •
M. Dubé : ...
M. Desharnais (Daniel) : ...
M. Dubé : Bien, en fait, il y
a deux choses, il y a... je vais l'appeler les données opérationnelles puis il
y a les données financières. O.K.? Dans les données opérationnelles, ce qu'on
veut dire... puis ça, on a commencé à en avoir, mais on n'a pas encore ce qu'on
veut, c'est d'être capable de dire : Est-ce que vous répondez dans les
délais d'attente, etc.? On le voit maintenant dans le tableau de bord, on l'a
amélioré, là, mais... Et ça, c'est une chose.
M. Fortin :Puis ça, ça, je ne vous obstinerai jamais là-dessus, là,
des données sur le délai de réponse, là.
M. Dubé : Les cas urgents
puis tout ça.
M. Fortin :On devrait toujours savoir qui est standard et qui ne l'est
pas et comment il devrait s'améliorer. On s'entend là-dessus.
M. Dubé : Voilà. O.K. Ça fait
que ça, c'est une chose puis ça... on l'a. Et ce qu'on n'a pas, on est en train
de le demander pour l'avoir au niveau des données opérationnelles.
Sur la question des dollars, bien là,
c'est là que le besoin d'avoir l'information... Parce que souvent ce qu'on
entend, c'est : Écoutez, je veux passer d'une faction à un taux horaire
parce que je n'arrive pas avec mes revenus. Et c'est là qu'à un moment donné on
s'est dit : O.K., on peut... on va... on pourra peut-être accepter de vous
faire passer... puis vous connaissez, là, il y a...
M. Dubé : ...c'est l'éternel
débat. On voudrait quand même avoir votre rentabilité, et la rentabilité, elle
est quand même appuyée par des états financiers, et on n'a jamais été capable
d'avoir les états financiers. Alors, la première étape, c'est d'avoir les états
financiers, et c'est ça qui est possible maintenant.
Dans la négociation du nouveau contrat,
qu'on a finalisée pour le 31 mars 2023, on a réussi à avoir les états
financiers, qui étaient une des conditions du renouvellement de l'entente avec
les ambulanciers. Ça, c'est ce qu'on a réussi à faire, là, au printemps
dernier. Donc, ça, c'est la deuxième étape, d'avoir des états financiers. Puis,
maintenant, bien, c'est d'être capable de faire une vérification
opérationnelle, d'être capable d'aller voir, puis c'est ça que la VG demande.
Ça va-tu? Ça fait que c'est comme trois blocs.
M. Fortin :O.K. Ça va, pour l'instant, je vais revenir. De toute
façon, on va revenir au 30.4, là, sur le... ou, pardon, au 1069.4. Mais là,
ici, tout ce qu'on vient dire, au 2.2, là, c'est de dire essentiellement que
toutes les formes de société qui sont visées dans ce qui sera décrit à 30.3
sont éligibles à être, disons, auditées par la VG.
Le Président (M. Provençal)
:Susceptibles de.
M. Fortin :Ça dépend comment on voit ça.
Le Président (M. Provençal)
:Y a-t-il d'autres interventions?
Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, est-ce que l'amendement qui
introduit l'article 169.2...
M. Dubé : 1069.
Le Président (M. Provençal)
:1069, excusez.
M. Dubé : Ça a été une longue
semaine.
Le Président (M. Provençal)
:Oui, c'est le temps qu'elle finisse.
Excusez-moi. Donc, est-ce que l'amendement qui introduit l'article 1069.2 est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, le nouvel article, 1069.2, est
adopté.
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:10.69.3. Alors, encore là, je vais
vous demander d'aller directement... on va aller juste à la modification. Donc,
ça, c'est toute la notion des frais. Vous avez posé, d'ailleurs, des questions
en lien avec ça, M. le député de Pontiac, à savoir est-ce que tous les frais
étaient assumés par Santé Québec.
M. Fortin :Mais là c'est vraiment quand la VG décide que quelqu'un
d'autre va venir, quand la VG décide, là, j'ai besoin d'un auditeur autre pour
me donner un coup de main. Là, c'est Santé Québec qui paie, là. Santé Québec ne
paie pas les frais de la VG, là, bien évidemment, la VG, c'est un organisme
bien à lui, là, mais si elle a besoin de quelqu'un d'autre, c'est Santé Québec
qui doit payer pour ça. Est-ce que ça... je vous demande comme...
M. Dubé : On parle de... Tout
à l'heure, je vous ai fait la différence entre la vérification opérationnelle
et la vérification financière. Je ne veux pas aller trop dans le détail, mais,
ici, on parle de la vérification financière de ses livres et des comptes. Parce
que vous pourriez avoir un organisme, exemple, je ne sais pas, que ce n'est pas
des états financiers vérifiés, alors donc il faudrait que le... elle va engager
un bureau de comptables, il va dire : Va donc vérifier, va donc faire des
tests pour être certain, par exemple, que l'information qu'on a de cette
opération-là ou de cette clinique-là, ou, peu importe, elle est juste. Et c'est
là que Santé Québec dit : Ça, ça va être à moi à payer ça. Parce que ça
pourrait être des frais que... puis, moi, je me mets à la place, de dire :
O.K., vous voulez venir me vérifier, mais ce n'est pas...
M. Fortin :Bien, c'est ça.
M. Dubé : C'est à vous, Santé
Québec, de payer pour Raymond Chabot Grant Thornton qui va aller vérifier les
comptes.
M. Fortin :Oui, ce n'est pas à l'entreprise, ou à la coopérative, ou,
peu importe, là...
M. Dubé : Je ne voulais pas
faire de publicité pour Raymond Chabot, là, mais...
M. Fortin :Non, non, mais je comprends, tu sais, dans le cadre de...
Puis là je pense à, par exemple, chez nous, là, c'est une coopérative de
paramédics, dans ma région. C'est-tu à la coopérative à aller payer pour ça? Je
ne pense pas.
M. Dubé : Non. Puis alors que
la vérification opérationnelle dont on va parler, c'est la VG qui va le faire.
M. Fortin :C'est ça.
M. Dubé : Puis elle n'ira pas
charger pour le faire, c'est son nom.
M. Fortin :Alors, moi, tant... que ce soit la VG ou Santé Québec, là,
ça sort des poches des contribuables d'une façon ou d'une autre, là, alors que
ce soit un ou l'autre, moi, je n'ai pas vraiment d'enjeu, mais, effectivement,
il ne faut pas que ce soit la personne qui est auditée contre son gré ou contre
sa... bien, pas contre son gré mais contre sa...
M. Dubé : Parce qu'il y a des
petits organismes.
M. Fortin :Oui, c'est ça. O.K., c'est bon.
Le Président (M. Provençal)
:Est-ce que ça va pour vous aussi, M.
le député?
M. Cliche-Rivard : Oui.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, s'il n'y a pas d'autre
intervention, est-ce que l'amendement...
Le Président (M. Provençal)
:...introduisant l'article 1069.3 est
adopté?
M. Dubé : Adopté.
Le Président (M. Provençal)
:Alors, l'article 1069.3 est donc
adopté. 1069.4 ou le... c'est quand même un article avec beaucoup de consistance,
si je peux m'exprimer ainsi. M. le député de Pontiac.
M. Fortin :Il y a bien de la viande, hein, c'est ça que vous voulez
dire, M. le Président. Oui. O.K. Donc là, commençons par le 30.3 puis on ira au
30.4 après. O.K. «Le vérificateur peut procéder à la vérification d'un
organisme qui n'est pas visé aux articles 4 ou 30.2 d'une association,
mais qui satisfait - il va falloir que je le relise, là - d'une association,
d'une société, une personne morale ou d'un regroupement qui satisfait à l'une
des conditions suivantes». O.K. Alors : «Il exerce des activités pour
lesquelles une autorisation doit être obtenue en vertu de la Loi visant à
rendre le système de santé plus efficace». Ça, c'est qui, ces groupes-là? Qui
exerce des activités pour lesquelles une autorisation doit être obtenue?
M. Dubé : Excusez-moi, c'est
parce que M. Desharnais m'a distrait. Excusez-moi, M. le député.
Recommencez.
M. Fortin :Il n'y a pas de problème. Non, non, il n'y a pas de
trouble. Le premier point, 30.3, premier alinéa, qui sont ces groupes-là qui
exercent des activités pour lesquelles une autorisation doit être obtenue en
vertu de la loi devant nous en ce moment?
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. Il s'agit d'un renvoi conceptuel aux entreprises qui sont tenues
d'avoir des autorisations prévues par la partie 6, donc les
articles 481 et suivants. Vous avez là-dedans les CMS, les RPA, les
établissements privés et les ressources offrant de l'hébergement.
M. Fortin :O.K. Et donc le deuxième, c'est l'autre pendant, les
activités pour lesquelles une proposition l'exempte d'obtenir une autorisation.
Qu'est-ce qui reste, là?
M. Paquin (Mathieu) : Et
bien, je vous donnerais l'exemple qu'on retrouve... En fait, la meilleure
énumération de ça va se retrouver à l'article 485. Donc, vous avez les
ressources intermédiaires ou de type familial, un organisme communautaire qui
bénéficie d'une allocation financière en application de l'article 435, un
cabinet privé de professionnels, un laboratoire visé par la Loi sur les
laboratoires médicaux et sur la conservation des organes et des tissus, un
centre de procréation assistée visée par la Loi sur les activités cliniques et
de recherche en matière de procréation assistée, une institution religieuse, un
institut... en fait, il y a deux types d'institutions religieuses et toute
autre entreprise dotée de caractéristiques déterminées par un règlement de
Santé Québec.
M. Fortin :O.K. Un instant, 485. O.K. Donc, la VG peut procéder à une
vérification d'une institution religieuse qui maintient une installation
d'hébergement qui a moins de 20 membres ou adhérents.
• (16 h 20) •
M. Paquin (Mathieu) : Pas
forcément, M. le Président, puisque le deuxième alinéa vient restreindre la
portée du pouvoir du vérificateur général, à la condition que cette, dans ce
cas-là, cette institution religieuse là ait reçu plus de
3 millions de dollars pour son exercice financier de deniers publics,
et que ça représente au moins la moitié ou, en fait, la moitié ou plus de ses
revenus.
M. Fortin :Un ou l'autre, ou un et l'autre.
M. Paquin (Mathieu) : En
fait, c'est l'un et l'autre.
M. Fortin :L'un et l'autre. Il faut qu'elle ait reçu plus de
3 millions d'argent public et que ça représente 50 %.
M. Paquin (Mathieu) : Oui,
sinon le VG ne peut pas aller vérifier.
M. Fortin :O.K. Donc, ça, ça s'applique pour l'ensemble des groupes
ici, notamment les organismes communautaires, là.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président. Donc, c'est un entonnoir. On jette le filet très, très large au
départ pour être capable de dire : Regardez, il y a peu de débats, le
vérificateur est compétent. Mais après ça il y a un test comptable qui doit être
rencontré, dire : Bien, est-ce que les sommes reçues représentent
suffisamment dans cet organisme-là pour que le VG procède à la vérification?
M. Fortin :O.K. Et ces sommes, rappelez-moi, là, le 50 %, il faut
qu'il vienne de Santé Québec ou il faut qu'il vienne des organismes
gouvernementaux.
M. Paquin (Mathieu) : Organismes
gouvernementaux. Si vous regardez dans le deuxième alinéa, on va dire :
«La part de ces revenus bruts provenant directement ou indirectement du Fonds
consolidé du revenu ou d'autres fonds administré par un organisme public, un
organisme du gouvernement ou un bénéficiaire de subventions mentionnées au
premier alinéa de l'article 30.1».
M. Fortin :Oui.
M. Paquin (Mathieu) : Donc,
c'est tous les... On considère comme deniers publics, que je mets entre
guillemets, à peu près tout ce qui vient d'organismes qui eux-mêmes sont
assujettis à la loi...
M. Paquin (Mathieu) : ... sur
le Vérificateur général.
M. Fortin :Ils sont déjà là.
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
M. Fortin :O.K. Le troisième point : Il offre des services du
domaine de la santé et des services sociaux visés par cette loi. Ça, c'est...
On fait référence à qui, là?
M. Paquin (Mathieu) : Je vous
dirais, tous les autres auxquels on n'a pas pensé, qui font quelque chose qui
ressemble à ce qu'un établissement fait.
M. Fortin :Moi, je soupçonne qu'il n'y a pas grand monde à qui vous
n'avez pas pensé, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : On a...
en fait, sans divulguer de secrets de fabrique, on nous a expliqué que
certaines de mes réticences parfois venaient du fait qu'il faut convaincre les
conseillers juridiques des gens que le VG veut aller vérifier que la loi
s'applique bel et bien à eux. Alors, ils sont dans le... suffisamment pour que
cette conviction-là soit facile à obtenir.
M. Fortin :...risque d'être contesté quand même, mais... oui.
Le Président (M. Provençal)
:...
M. Fortin :D'accord. O.K., puis quatre et cinq, honnêtement, ça me semble
l'ensemble des gens qui opèrent en préhospitalier d'urgence, là.
Le Président (M. Provençal)
:C'est ça?
M. Paquin (Mathieu) : Oui, M.
le Président.
M. Cliche-Rivard : ...tout ce
qui bouge. Tout ce qui bouge à 3 millions...
M. Fortin :Jusqu'à 3 millions. Au-delà de 3 millions.
M. Cliche-Rivard : Au-delà de
3 millions.
Le Président (M. Provençal)
:...pour le 30.3, est-ce que...
M. Fortin :Je suis rendu dans le dernier... « Le vérificateur général avise par écrit le
conseil d'administration ou la direction de sa décision de procéder à une
vérification. » Ça, c'est
standard à la Vérificatrice générale, peu importe le type d'organisme qu'elle
va auditer, j'imagine? Elle doit en aviser le conseil d'administration ou la
direction.
Une voix : ...
M. Fortin :Oui, O.K. J'ai tourné la page, M. le Président.
Le Président (M. Provençal)
:Vous êtes à 30.4.
M. Dubé : C'est là qu'on est
plus, M. le député, comme je vous ai dit tantôt, ans la question opérationnelle
par opposition à la partie financière des résultats.
M. Fortin :Ça veut dire quoi... Ça veut dire quoi, le troisième
point : « l'accès
aux services du domaine de la santé et des services sociaux ou des services
préhospitaliers qu'il offre ou fournit, ou qu'il est tenu d'offrir ou de
fournir »?
M. Dubé : Prenons l'exemple
de l'accès aux services. Est-ce que... dans les données opérationnelles que je
vous parlais tout à l'heure, est-ce que quelqu'un est traité de façon... pour
un appel urgent, est-ce qu'il est traité dans les limites... dans les délais...
dans les délais requis?
M. Fortin :O.K. Puis là, ici, c'est de constater les déficiences à
l'égard de ces accès-là, par exemple. O.K.
M. Dubé : Puis c'est pour ça
que je ne vous le cache pas, puis j'en ai parlé avec M. Coubat, c'est vraiment
la Vérificatrice qui nous a dit : Voici... voici ce que j'aimerais avoir
dans ma loi, tu sais, c'est elle qui l'a... bien, elle et son équipe qui l'a
écrite.
M. Fortin :O.K., je vous le dis, sur le 30.4, moi, je n'ai pas... je
n'ai aucun enjeu sur les données opérationnelles. Sur le 30.3, vous nous
dites : Dans la négociation qu'on a eue avec les services préhospitaliers,
on est déjà allés chercher... le ministère, par exemple, là, est déjà allé
chercher accès à toutes leurs données financières. Alors, il n'y a pas rien que
le VG va avoir accès que le ministère n'a pas accès, pour le préhospitalier,
entre autres, là.
M. Dubé : Oui. Mais la raison
pour laquelle on en a besoin aussi, c'est, comme je vous dis, je peux avoir des
organismes qui ne sont pas, de par leur constitution, leur conseil n'exige pas
que ça soit vérifié ou quoi que ce soit, puis la VG pourrait dire : Moi,
je voudrais que ces états financiers là soient vérifiés ou faire ce qu'on
appelle entre un avis aux... puis vérifier, il y a un entre-deux et... C'est
drôle, je ne me souviens plus comment ça s'appelle, c'est bon signe. Mais entre
les deux...
M. Fortin :Bon ou mauvais?
M. Dubé : Bon ou mauvais, je
ne sais pas. Mais donc c'est pour lui donner cette flexibilité-là que si elle
voulait aller plus loin en termes d'informations, bien, on va compenser
l'organisme en raison souvent de leur...
Le Président (M. Provençal)
:...Saint-Henri-Sainte-Anne.
M. Cliche-Rivard : Sur la
règle du 3 millions, là, vous ne vouliez pas vous donner un pouvoir flexible,
là? Je ne sais pas, je donne l'exemple, s'il y avait motif grave ou s'il y avait
des allégations sérieuses, de se donner la discrétion pour enquêter, là, quand
même, même si la règle du 3 millions n'est pas respectée, si on avait des
informations crédibles à la source, à la discrétion de la VG, là? Je ne suis
pas en train de dire qu'on le ferait de long en large, mais ce serait
inquiétant, par exemple, qu'il y ait un reportage quelconque sur... on l'a
nommé, là, une des petites institutions qui ne reçoit pas 3 millions, mais
que... puis que, là, on se dise : Maudine, comme on dit, ça aurait été
pratique qu'on ait un petit pouvoir discrétionnaire, ici, là.
Le Président (M. Provençal)
:Me Paquin.
M. Dubé : ...Daniel, est-ce
que tu te rappelles, parce que... Là, monsieur.... n'est pas là, mais on peut
peut-être lui demander, mais il me semble qu'avec la limite de 3 millions on
allait chercher je dirais, un assez grand nombre, là, mais on ne voulait pas
non plus tomber dans...
M. Cliche-Rivard : Ça, je le
comprends.
M. Dubé : O.K., ça, c'est
correct, ce n'est pas ça, votre question. Votre question, c'est, si admettons
on avait... Oui, Daniel, vas-y. Tu as compris la question, oui?
M. Desharnais (Daniel) : Oui,
oui, oui, je peux faire un bout, Me Paquin pourra compléter. En fait, ça
n'enlève... la limite de 3 millions n'enlève en rien des responsabilités soit
du ministre ou de Santé Québec. Dans un cas où, comme vous le décrivez, il y
aurait une anomalie, donc, les pouvoirs d'enquête soit du ministre ou de Santé
Québec s'appliquent. Donc, ils peuvent demander pour faire une enquête, comme
telle.
Là, ce qu'on traite actuellement, c'est
plus dans des optiques de vérification plus courantes du VGQ, là. Je peux
peut-être demander à Me Paquin de compléter, là, mais, sur votre question, s'il
y avait une anomalie, il n'y a rien qui empêche d'intervenir. La limite du 3
millions ne vient pas annuler les autres pouvoirs d'enquête, là, ou de
vérification.
M. Cliche-Rivard : De son
propre chef ou il faudrait qu'il y ait une demande de...
M. Desharnais (Daniel) : Par
Santé Québec ou par le ministre.
M. Cliche-Rivard : Qui, eux,
enquêteraient, ou ils demanderaient à la VG d'enquêter?
M. Desharnais (Daniel) : Pardon?
M. Cliche-Rivard : Est-ce que
la VG enquêterait ou il faudrait qu'il y ait une demande du ministre ou de
Santé Québec pour qu'elle enquête?
M. Desharnais (Daniel) : En
fait, là, je pense que le ministre pourrait demander au VG d'enquêter ou
pourrait demander à un enquêteur spécifique.
Le Président (M. Provençal)
:Je vais... Je peux interrompre les
échanges, je pense qu'on va avoir déjà pas mal exploré cet amendement-là.
Une voix : ...
Le Président (M. Provençal)
:Oui, parce que vous m'aviez
demandé... vous aviez un petit mot à donner, parce que...
M. Dubé : Ah oui, oui, c'est
vrai. Merci. Écoutez, ça a passé tellement vite. De deux choses, pour mes
collègues, là, je voulais juste, premièrement, vous remercier pour cette
semaine-là. On a accompli déjà pas mal. Merci beaucoup à tout le monde. Merci
des deux côtés de la table. Comme je vous ai mentionné, il va y avoir les
amendements de concordance qui vont être déposés. On pourra en parler, début de
la semaine prochaine, là, quand on aura fait peut-être un regroupement, dont je
vous ai parlé, mais on va le déposer, si ce n'est pas déjà fait, là.
• (16 h 30) •
Le Président (M. Provençal)
:Sur le Greffier.
M. Dubé : Sur Greffier.
Le Président (M. Provençal)
:Puis on informera les gens du moment
qu'on les aura.
M. Dubé : Oui, puis je vous
enverrai, demain... Comme je vous dis, j'avais un petit ménage à faire dans ça,
sur la question des relations de travail, hein, puis ça va être une question
qu'on peut traiter, mettons, en début de la semaine prochaine, une fois qu'on
aura réglé ça et la question de la langue. C'est bon? Correct? Merci beaucoup,
M. le Président, aussi
Le Président (M. Provençal)
:Ceci étant dit, on va suspendre nos
travaux jusqu'à mardi le 28 novembre, à 10 heures. Alors, je vous souhaite un
bon retour en circonscription. Soyez prudents, et un bon week-end à tous.
(Fin de la séance à 16 h 31)