(Quinze heures huit minutes)
Le
Président (M. Bachand) : À
l'ordre, s'il vous plaît! Bon après-midi. Ayant constaté le quorum, je déclare
la séance de la Commission des institutions ouverte.
La commission est réunie afin de poursuivre
l'étude détaillée du projet de loi n° 7, Loi visant à
faciliter le déroulement des prochaines
élections générales provinciales dans le contexte de la pandémie de la COVID-19
et modifiant la Loi électorale.
Mme la secrétaire, y a-t-il des remplacements?
La
Secrétaire : Oui, M. le
Président. Mme Lavallée (Repentigny) est remplacée par Mme Picard
(Soulanges); M. Lemieux (Saint-Jean)
est remplacé par M. Jacques (Mégantic); M. Lévesque (Chapleau) est
remplacé par Mme Blais (Abitibi-Ouest);
M.Benjamin (Viau) est remplacé par M. Barrette (La Pinière); et
M. Rousselle (Vimont) est remplacé par Mme Nichols (Vaudreuil).
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Cela dit, y a-t-il des droits de
vote par procuration?
La
Secrétaire : Oui. Mme Picard
(Soulanges) dispose d'un droit de vote par procuration au nom de
M. Lamothe (Ungava).
Le Président (M.
Bachand) : Donc, les votes se tiendront par appel nominal.
D'emblée, si
vous êtes d'accord, je demanderais consentement pour autoriser le Directeur
général des élections, de même que son équipe, à prendre la parole
durant cette séance. Est-ce qu'il y a consentement?
Des voix : Consentement.
Étude détaillée (suite)
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Lors de la suspension de nos travaux
hier, nous en étions à l'étude de l'article 35 du projet de loi. Est-ce
qu'il y a d'autres interventions? M. le député...
M. Tanguay : On va y retourner.
Le Président (M.
Bachand) : Alors, M. le député de LaFontaine, s'il vous plaît.
M. Tanguay : Est-ce que la ministre
a une réponse par rapport à ce qu'on devait vérifier hier?
• (15 h 10) •
Mme LeBel : ...comme vous le savez,
on a un projet d'amendement, là, pour nous permettre de faire des modifications
pour ce qui a trait à la face très publique et accessible, c'est-à-dire le site
Internet. Je peux vous assurer qu'on va faire des travaux très rapidement pour
la suite. Mais le problème de le faire comme on le ferait, à la pièce, dans les
articles, quand survient ce type de renseignements là, c'est qu'on a plein
d'articles de concordance, plein d'autres articles à aller chercher pour
s'assurer de fermer la porte complètement, puis on n'a pas fait ce... on ne
peut pas faire ce travail-là présentement. Donc, ce serait l'équivalent de
barrer la fenêtre pour laisser la porte ouverte, là.
Donc, ce qu'on avait convenu puis ce qu'on vous
a proposé, c'était de faire rapidement... Parce qu'on a préparé trois amendements, qu'on va vous soumettre, dont on a discuté
verbalement, là, mais qu'on va vous soumettre, qui vont venir fermer l'accès, le premier niveau d'accès, je vais le
dire comme ça, qui est le site Internet, où, à l'heure actuelle où on se parle... je trouve ça toujours
difficile de dire ça à haute voix puis de confirmer ça à tout le monde, là,
mais, à l'heure où
on se parle, il y a un accès, par le site Internet, d'adresses, de codes
postaux qui permettent d'identifier des
gens ou de retracer, et ce premier niveau-là, et bien que ce ne soit pas aussi
simple et aussi aisé à faire qu'on le pense, c'est ce qu'on peut faire
dans l'immédiat.
Et la
deuxième étape, c'est qu'avec les équipes du DGE il y a un mandat qui va être
spécifique, donné, et mes équipes, au secrétariat, on va travailler rapidement
pour donner... pour trouver la façon, j'appelle ça le deuxième niveau, d'aller
chercher tous les documents, nettoyer tous les documents, entre guillemets, ou
trouver des façons de sécuriser les
renseignements personnels de ce type-là dans tous les documents, et pas juste
pour les 125 députés, parce qu'il y a d'autres personnes qui
pourraient avoir des intérêts dans le sens... des enjeux.
Et, encore
une fois, c'est une question d'équilibre. Comme vous le savez, M. le député, la
raison pour laquelle, en 2010, j'imagine — je n'étais pas là,
mais, j'imagine — on
a choisi de mettre la ville et le code postal, c'est parce que
ça prend un équilibre entre sécuriser la personne au niveau de ses
renseignements personnels et d'être capables d'identifier
la personne, en termes de transparence. C'est pour ça que, dans les amendements
qu'on va vous suggérer, c'est le bureau de comté qui va faire office
d'adresse, qui, donc, permet d'identifier correctement la personne tout en... Bon, vous allez me dire, c'est une adresse,
mais le bureau de comté est connu, là, puis, par définition, doit être connu
des citoyens, plutôt que le domicile
personnel. Mais ça, on ne peut pas faire ça pour tout le monde, d'entrée de
jeu, parce qu'il faut trouver des alternatives pour les gens qui
seraient... qui auraient des enjeux.
Mais ce que je veux vous rassurer, c'est que
c'est une préoccupation que l'on partage, et l'objectif, c'est de faire ce
qu'on peut faire immédiatement et, après ça, de faire la suite, le plus
rapidement possible, avec le DGE et les équipes du secrétariat.
M.
Tanguay : Et est-ce que l'amendement va... Dans le fond, je
comprends que le passé... on ne peut pas refaire, là, à 126, premier alinéa,
cinquième paragraphe, on ne peut pas aller refaire, réécrire les volumes déjà
imprimés. Mais, pour l'avenir, ne
pourrions-nous pas... ou allons-nous le voir plus tard, venir modifier ça pour
l'avenir, cette exclusion-là dans le cinquième paragraphe?
Mme LeBel : Ça va être fait dans
l'avenir, mais pas dans l'avenir du p.l. n° 7, parce que, comme je vous disais, même si je le fais dans cet article-là, il
y a d'autres articles qui permettent l'accès, qui permettent... Donc, il faut
que je m'assure, là, de fermer...
M. Tanguay : ...l'accès?
Mme LeBel : Bien, c'est parce qu'on
n'a pas fait le tour de tout l'article par rapport aux documents. Puis il faut
comprendre, là, ça ne faisait pas partie des demandes du comité consultatif.
C'est un enjeu qui a été soulevé. Après vérification, on s'est rendu compte
que, rapidement, dans le p.l. n° 7, on peut, j'allais dire, adresser, mais
ce n'est pas francophone, on peut voir des solutions pour le site Internet, qui
est la première... qui est un accès facile, on s'entend, et rapide. Et on va travailler rapidement pour trouver des
solutions pour les autres niveaux de renseignements dans tous les autres
documents où ces renseignements-là pourraient se trouver. Ça fait que je veux
juste vous dire qu'on va le faire, mais
c'est parce qu'on ne peut pas le faire à la pièce, comme ça, au fur et à mesure
qu'un renseignement ressort. C'est tout.
Une voix : ...
Mme LeBel : C'est ça qu'il faut
regarder, la façon la plus rapide et facile de le faire.
Le Président (M. Bachand) : Mme la députée...
Mme Nichols : Oui, merci. Est-ce
que... Je comprends qu'il faut...
Mme LeBel : Ça fait partie du mandat
de nous donner les solutions le plus rapidement possible, là.
Mme Nichols : Ça fait que ça pourrait
se faire par voie réglementaire, plutôt qu'avoir à revenir dans la loi puis le
changer dans la loi.
Mme LeBel : Tout est sur la table,
tout est sur la table. Mais l'idée, c'est de le faire le plus rapidement et le
plus facilement possible. Mais là on verra quelles sont les solutions. Je ne
les ai pas, les solutions, parce qu'on ne pouvait pas, dans le cadre du p.l. n° 7,
c'était trop...
Mme
Nichols : Mais qui... Tu sais, on dit que, là, c'est trop
vite, là, mais je présume que c'est parce qu'il faut consulter, là, pour
pouvoir faire ça?
Mme LeBel : Bien, il faut regarder,
s'assurer, tout regarder, de la même façon que quand on bâtit un projet de loi, là, regarder tout ce qu'il y a, où est-ce
que... Si on sécurise là, est-ce qu'il faut le sécuriser ailleurs, pour ne pas
qu'on ait accès par un autre chemin, tu sais? C'est ça.
Mme Nichols : Ça fait qu'on n'a pas
de délai, on n'est pas capables de présumer non plus du délai pour...
Mme LeBel : Non, mais l'idée, c'est
qu'il y a un mandat qui va... D'ailleurs, il le sait déjà, parce qu'on en a
discuté, mais il y a un mandat officiel qui va être donné. Mais le mandat n'est
pas juste donné au DGE, il va être donné à l'équipe du secrétariat, aussi, d'accès
à l'information, de travailler sur cet enjeu-là, pour nous présenter des pistes de solution le plus rapidement possible.
Parce qu'il n'y a pas juste les députés aussi, il y a plein de personnalités
publiques, et... Il y a : députés, personnalités publiques puis, au-delà
des personnalités publiques, il peut y avoir, à un moment donné, dans
une époque donnée, un citoyen qui peut avoir des enjeux de sécurité aussi, donc
il faut trouver des solutions, donc... mais vous comprenez que les
ramifications, toutes les hypothèses... Ça fait que, donc, on va le faire
correctement, tout en maintenant l'équilibre entre la notion de transparence et
d'identification du donateur.
Mme
Nichols : Au niveau de la contribution, ça, ça reste la même chose,
là.
Mme LeBel :
Le 100 $?
Mme Nichols :
Oui, c'est ça. Le montant...
Mme LeBel : Ah! oui, oui. Oui, on n'a
pas touché au montant de la contribution. Puis, dans ce paragraphe-là... Je
pense que ce n'est pas dans cet article-là. De toute façon, c'est des
renseignements qui... sur des rapports.
Mme Nichols : Bien, il y avait dans le
cinquième, là, qu'on dit qu'ils sont contenus dans la fiche de contribution,
à l'exception des prénom, nom de donateur, de l'adresse. C'est ça, ça ne touche
pas...
Mme LeBel :
Oui, mais ça ne touche pas au montant. Ça touche aux renseignements de la
petite fiche que les gens remplissent quand ils font leur don, que ce soit par
Internet ou en papier, en version papier.
Mme Nichols :
Parfait. Mais il n'y avait pas de modifications...
Mme LeBel :
Non, non, non.
Mme Nichols :
Parfait.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 35 est adopté, merci. En passant, juste vous dire que
l'amendement à l'article 66 est sur Greffier. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel : Oui. Tantôt, je
vous ai mentionné, dans la liste du déroulement, qu'à l'article 66 ce
n'était pas marqué, mais il y aura également un amendement qui sera déposé à
66, et c'est la conséquence d'un amendement qu'on
a fait, précédemment, dans d'autres articles. Ça fait que c'est juste pour vous
dire : On a ajouté un amendement, et il est disponible sur
Greffier, mais il va venir un peu plus loin dans la séquence, là.
38, monsieur... 37, pardon, excusez, oui,
c'est ça que j'avais sous les yeux, pourtant : L'article 127.3 de
cette loi est modifié par l'insertion, après le premier alinéa, du
suivant :
«Ce registre
doit également mentionner si les représentants financiers ont suivi la
formation prévue au premier alinéa de l'article 408.1.»
Donc, on change de sujet par rapport au
précédent, et la modification proposée prévoit que le registre des candidats à
la direction d'un parti, très spécifique, doit contenir... que doit tenir le
Directeur général des élections devrait aussi mentionner si les représentants financiers
des candidats ont suivi la formation prévue au premier alinéa de
l'article 408.1.
Cette formation sur le contrôle des dépenses
électorales doit également être suivie par les représentants financiers des
candidats à la direction des partis en vertu de l'article 127.11 qui
renvoie à l'article 408.1. L'article 408.1
s'applique, donc, aux campagnes à la direction d'un parti, en y faisant les
adaptations nécessaires. Et ça, c'était... juste pour votre information,
le consensus disait de prévoir, justement, une mention que le représentant
financier avait également suivi la formation, là.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. M. le député de
LaFontaine.
M. Tanguay : Quand
on dit : «Le Directeur général des élections tient un registre», ledit
registre, est-ce qu'il est... Ah! on le voit plus bas : «Le
Directeur général [...] rend ce registre accessible au public sur son site
Internet.»
Mme LeBel : C'est le registre
des candidats à la direction d'un parti, de leurs représentants financiers, des
remplaçants de ces représentants et, le cas échéant, de la personne désignée.
Et là ce qu'on veut... on ne change pas le registre et les mentions au
registre, on veut y ajouter la mention que les représentants financiers ont
suivi la formation qui est prévue au premier alinéa de l'article 408.1,
formation qui était déjà existante. C'est juste que là, c'est la mention au
registre qui va être nouvelle.
M. Tanguay : Oui. Et,
peut-être, on peut demander au DGEQ est-ce que ce registre-là, il est fait
de façon contemporaine, ou il y a un certain délai, ou il est publié en début
de campagne, mis à jour. Est-ce qu'il est publié une seule fois?
Une voix : ...
M. Tanguay : Pardon? C'est en
temps réel, quasiment, là, quelques jours, là?
Le Président (M.
Bachand) : Me Coulombe, oui.
M. Coulombe (Benoît) : Me
Benoît Coulombe, avocat au Directeur général des élections. Aussitôt qu'un
parti nous informe qu'il choisit de faire une course à la direction, aussitôt
qu'il nous donne... qu'on a le nom des candidats, c'est mis en temps réel sur
le registre, comme les nominations de représentants officiels, agents officiels
d'un parti, ou quoi que ce soit.
M. Tanguay : O.K., je
comprends.
M. Coulombe
(Benoît) : C'est... je n'oserais pas dire instantané, mais
presque instantané, aussitôt qu'on a l'information.
M. Tanguay : Oui, c'est bon...
Parfait, ça me va, M. le Président.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : ...37 est adopté,
merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
• (15 h 20) •
Mme LeBel :
Pour la prochaine séquence, on devrait commencer par 38, mais je vais vous
demander de suspendre, parce que 38 est une
concordance à 122. Donc, on pourrait aller à 122 et revenir, par la suite, pour
compléter la séquence du bloc.
Le
Président (M. Bachand) : Consentement pour
suspendre?
Des voix :
Consentement.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui. Alors, je vais
juste me rendre à 122, ce ne sera pas long. Alors : 122. Cette loi est
modifiée par le remplacement de l'article 444 par le suivant :
«444. Si un candidat
ou un chef de parti démontre au Directeur général des élections que l'absence,
le décès, la maladie, l'inconduite ou l'incapacité physique d'un agent
officiel, un cas de force majeure ou toute autre cause raisonnable qui empêche
la préparation et la remise du rapport prescrit à l'article 432 ou
l'article 434, le Directeur général des
élections peut accorder un délai supplémentaire d'au plus 30 jours pour la
préparation et la remise de ce rapport.»
Cette modification,
donc, prévoit que le candidat ou le chef de parti pourrait demander au
Directeur général des élections un délai
supplémentaire de pas plus que 30 jours, donc, au plus, 30 jours,
maximum, pour la préparation et la remise du rapport des dépenses
électorales lorsque survient un des événements qui est énuméré à l'article.
Par ailleurs, l'incapacité physique et le cas de
force majeure ont été ajoutés comme situations pour lesquelles le Directeur
général des élections pourrait accorder un délai supplémentaire.
Actuellement, là, c'est
parce qu'on... un candidat ou un chef de parti doit démontrer à un juge qu'en
raison de la situation énumérée dans cet article il est incapable de préparer
et produire le rapport de dépenses électorales. Donc, cette situation existait,
mais on doit faire la démonstration à un juge. On demande la possibilité de
pouvoir faire la démonstration au DGE.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? M. le
député de LaFontaine, s'il vous plaît.
M. Tanguay : D'où vient, donc, la
nécessité d'ajouter «incapacité physique» et un «cas de force majeure»? Ça
s'est présenté, j'imagine, comme situation?
Mme LeBel : Bien, ça existait.
M. Tanguay : L'incapacité
physique...
Mme LeBel : Oui, ces possibilités-là
existaient, mais je pense que la démonstration devait être faite à un juge.
C'est ça, je comprends, Me Coulombe? Lorsqu'on... Non? Bien, il me dit
oui. Alors, posez-lui la question, peut-être que je me trompe.
M. Tanguay : L'incapacité
physique...
Mme LeBel : Elle n'existait pas dans
l'article.
M. Tanguay : C'est ça?
Mme LeBel : C'est ça, mais la
possibilité de demander un délai supplémentaire pour incapacité physique ou
force majeure existe, mais on devait faire la demande à un juge. Là, ce qu'on
fait, c'est qu'en l'ajoutant dans cet article on pourra faire la demande au
DGEQ. Me Coulombe, est-ce que je suis sur la bonne piste?
M. Coulombe (Benoît) : Excusez. Je
hochais la tête sur le principe, vous avez raison.
Mme LeBel : Ah! O.K., sur le
principe, pardon.
M. Coulombe (Benoît) : Évidemment,
les motifs, on a un petit peu ajusté par rapport à 444 actuel.
M. Tanguay : On a fait quoi, comme
ajustements?
M. Coulombe (Benoît) : Bien, on a
ajouté, par exemple...
M. Tanguay : Incapacité physique,
force majeure.
M. Coulombe (Benoît) : L'incapacité
physique, qui aurait pu, dans l'ancien article, remarquez, être couverte par la
maladie, là. Alors, on a voulu être...
Mme LeBel : On a précisé.
M. Coulombe (Benoît) : ...plus
complets dans notre énumération.
M. Tanguay : Puis pourquoi on le fait?
Est-ce que c'est arrivé par le passé?
M. Coulombe (Benoît) : Excusez,
j'ai...
M. Tanguay : Excusez-moi. Pourquoi
le fait-on? Est-ce que c'est arrivé par le passé?
M. Coulombe (Benoît) : Oui, c'est
sûrement arrivé, mais c'était une lourdeur pour le parti. Mettons, dans un cas
de décès, c'est assez facile à démontrer, là, alors ça imposait au parti
d'aller devant le tribunal, avec les délais que ça peut impliquer, puis on a
pensé que ça irait... ce serait moins lourd pour le parti... ou les partis
concernés, excusez, de demander au Directeur général des élections pour ce
volet-là. Il y a d'autres volets de demandes qui doivent être faites devant les
tribunaux qui sont restés, mais ce volet-là, on propose de le...
M. Tanguay : O.K. On part du juge au
Directeur général des élections. Ça, ce bout-là, on l'a compris. Incapacité
physique et force majeure, il n'y a pas réellement de cas, c'est vraiment ça,
ma question, là. Il n'y a pas réellement de cas qui s'est passé, mais on désire
l'ajouter pour être plus complets.
M. Coulombe (Benoît) : Être
complets, oui.
M. Tanguay : Mais
il n'y a pas eu de cas comme tel.
M. Coulombe (Benoît) : Pas comme ça.
Je sais qu'il y a eu des cas de décès, mais pas...
M. Tanguay : Le 30 jours
maximal, est-ce que c'est parce que... Pour autres raisons qu'incapacité
physique et cas de force majeure qu'on
ajoute... mais qu'on n'a jamais eu... Le 30 jours maximal, on le justifie
comment? Est-ce qu'il ne pourrait pas être justifié d'avoir plus long
que 30 jours?
M. Coulombe (Benoît) : Bien, c'est
parce que, dans ce cas-là, s'il y a une personne qui n'est pas capable... Comme on parle d'un agent officiel, on prend pour
acquis que c'est... dans ce délai-là, ils vont le remplacer, le parti va
le remplacer, n'est-ce pas, puis là le nouveau va avoir le temps d'obtenir
toute la...
M. Tanguay : En 30 jours?
M. Coulombe (Benoît) : Oui.
M. Tanguay : O.K. Quand... Là, ici,
on parle de la préparation et la remise du rapport prescrit à 432, 434. Ça,
c'est lequel des officiers de la campagne qui les prépare?
M. Coulombe (Benoît) : À 432, c'est
l'agent officiel d'un candidat.
M. Tanguay : L'agent officiel, hein?
M. Coulombe (Benoît) : Et à 434,
c'est l'agent d'un parti autorisé.
M. Tanguay : O.K. Et le processus de
remplacement, dans le cas où l'incapacité adviendrait — c'est
juste sur le 30 jours — adviendrait,
je vous dirais, à la limite du délai, est-ce que... Parce que là, il y a un
délai, là, c'est au plus 30 jours, il y
a un délai qui est mis dans le temps. Si l'incapacité arrive la veille, par
exemple, de ce délai-là, le temps de le remplacer... Me suivez-vous?
M. Coulombe (Benoît) : Bien, si
l'incapacité arrive la veille...
M. Tanguay : Le
temps de le remplacer, de le renommer, il se passe des jours, le temps de
regarder les documents et d'y travailler, 30 jours, est-ce que
c'est suffisamment long?
M. Coulombe (Benoît) : Écoutez,
on n'a pas vraiment vécu le cas, là, que ça causait un problème, mais je
présumerais que oui, parce qu'à partir du moment où un agent officiel ne peut
plus... le chef doit en nommer un nouveau,
et là l'agent officiel doit être diligent, je vous dirais, n'est-ce pas, pour
tenter de prendre la documentation, de produire le rapport. Alors, je
n'anticipe pas...
M. Tanguay : 30 jours.
O.K.
M. Coulombe (Benoît) : ...je
n'anticipe pas de problème, surtout que ça va pouvoir être traité rapidement,
une telle demande, par le Directeur général des élections, beaucoup plus
rapidement qu'un tribunal. Donc, les gens vont pouvoir se retourner de bord
beaucoup plus rapidement, je pense, là.
M. Tanguay : Parce que ça doit
être assez complexe, hein, ces rapports-là. Ça doit être assez complexe, ces
rapports-là, pour quelqu'un qui embarque dans le bain, là. Ça doit être assez
volumineux.
M. Coulombe
(Benoît) : Oui, mais il peut avoir toute l'assistance de nos
gens à l'interne, il y a une formation qui est disponible. Comme je vous dis,
on peut accompagner ces gens-là de très, très près. On le fait déjà, là.
M. Tanguay : Parce que, si le
30 jours n'est pas respecté, j'imagine que là, il y aura des pénalités?
C'est ça qui arrive, hein?
M. Coulombe (Benoît) : Bien,
encore une fois, la pénalité, c'est la sanction pénale de tant de jours de
retard, mais c'est une discrétion du poursuivant public, qui est le DGE, à ce
moment-là.
M. Tanguay : O.K. Tu peux
décider de ne pas poursuivre, s'il voit que...
M. Coulombe (Benoît) : Bien, voilà.
M. Tanguay : Parce que des rapports financiers de campagne, ça
peut être assez volumineux, là, pour des dépenses de plusieurs...
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, ici, l'article vise d'abord les rapports de
dépenses électorales. Il y a une autre disposition pareille dans les rapports
financiers de campagne à la direction. Je n'oserais pas vous dire lequel des
deux qui est le plus complexe, là, mais...
Mme LeBel : Mais, simplement,
si vous voulez faire une référence, cher collègue, 127.21, auquel on fait
référence, là, c'est inspiré de cet article-là. Puis on parle également du
décès, l'absence, la maladie, etc., et on parle de... Cette fois-là, par contre,
c'est le Directeur général des élections, il pouvait le donner, et c'est aussi
30 jours, là. Donc, c'est un délai auquel les partis sont déjà rompus dans
ce type de situation là, donc on s'est inspiré, là, de cet article-là. Par
contre, la différence, vous allez voir, nous, on a quand même ajouté, là,
l'incapacité physique, mais qui pouvait être comprise, à l'époque, dans
«maladie», là...
M. Tanguay : O.K., c'est bon.
Le Président (M.
Bachand) : Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui,
merci, M. le Président. Moi, j'avais juste une question relativement à la,
disons, démonstration, là, qui doit
être faite, là. Avant, c'était démontrer à un juge. C'est tout un allègement,
quand même, juste avoir à démontrer au...
La procédure n'est, évidemment, pas la même. Qu'est-ce qui est admis, là, comme
démonstration? Qu'est-ce que ça prend? Ça prend juste un certificat
médical ou...
Mme LeBel : Bien, ça va être à
la satisfaction du Directeur général des élections, qui devra se déclarer
satisfait que la démonstration est faite, comme un juge quand on lui présente
un dossier. Là, c'est sûr que là, on n'a pas
de procédure judiciaire. Naturellement, on s'entend qu'il y a une lourdeur
différente. Le niveau de démonstration, la façon de le faire va
probablement demeurer la même, mais l'interlocuteur ne sera plus un juge, là.
Mais c'est le Directeur général des
élections qui devra dire : Tu me l'as démontré ou tu ne me l'as pas
démontré, là. Et je vous vois hocher de la tête, je ne veux pas vous
mettre des mots dans la bouche, mais...
M. Reid (Pierre) : ...l'appréciation de la raison pour laquelle on demande un
délai additionnel de 30 jours. Si la raison est valable, et tout, il n'y
aura pas de problème, mais, sinon, bien, ce sera refusé.
Mme Nichols : C'est ça. Mais,
tu sais, je présume que ça prend une motivation, là, je veux dire, on ne peut
pas juste...
Mme LeBel : Oui, bien, ça prend
une des... Mais, si on parle d'absence, que... l'absence, naturellement, ça va prendre
une motivation de l'absence. On peut en donner plusieurs exemples. Bon, le
décès, on s'entend.
Mme Nichols : Mais le décès, tu
sais, c'est facile.
• (15 h 30) •
Mme LeBel : Ça, ça va. Non,
non, mais c'est pour ça que j'ai dit «on s'entend». La maladie... Je dirais que
l'absence, l'inconduite risquent d'être
plus... avoir une difficulté ou un... j'allais dire, un enjeu de démonstration
différent que le décès, la maladie ou
l'incapacité physique, qui, souvent, avec un billet de médecin ou un
certificat, se démontrent, là, absolument, mais là tout va dépendre...
ça va devenir des cas de figure, là...
Mme Nichols : Autrement dit, ça
prend quand même une pièce justificative ou ça ne peut pas juste...
Mme LeBel : Bien, ça prend une
démonstration.
Mme Nichols : Bien, c'est ça,
ça prend une démonstration.
Mme LeBel : Mais
on ne s'attache pas, tu sais, tout comme devant les tribunaux, on ne s'attache
pas. Ça peut être un témoignage, ça peut être n'importe quoi, là, mais on ne
s'attache pas, c'est... L'appréciation va être entre... Le juge va
maintenant être... Au sens large du terme et non pas au sens juridique, va être
le DGE plutôt que le juge.
Mme Nichols : Donc, la
démonstration pourrait être faite par affidavit ou n'importe quoi, puis ça
pourrait être valable pour le...
Mme LeBel : Oui, oui, tout
comme c'est valable devant...
Mme Nichols : ...pour
le DGE, comme ça pourrait être valable aussi devant le juge, c'est juste que la
procédure où on fait... La voie...
Mme LeBel : Est allégée. Dans
le fond, la...
Mme Nichols : Beaucoup, oui.
Mme LeBel :
Oui, oui.
Mme Nichols :
Moins coûteuse aussi.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. J'aurais
la députée de Notre-Dame-de-Grâce, s'il vous plaît.
Mme Weil :
C'est juste une simple question. Quand on dit expressément que le directeur
général peut accorder un délai supplémentaire d'au plus de 30 jours, donc
à chaque fois qu'il y a cette discrétion, il faut l'indiquer dans l'article
précisément. Il n'y a pas un pouvoir de discrétion global, donc on va être
toujours précis quand... Et ça, c'est un article, il y a peut-être d'autres
articles, sûrement, où on parle d'une certaine discrétion du directeur général.
M. Reid (Pierre) : Oui. Parce qu'ici, en fait, les dates sont bien déterminées dans la loi,
les délais de produire. Là, on est dans l'impossibilité, et c'est pour
ça qu'on énumère des causes. Et même, on va jusqu'à «cas de force majeure ou toute autre cause raisonnable», donc il
pourrait y avoir une cause raisonnable qui n'est pas énumérée, à part
celles qui sont déjà là, le décès, la maladie, l'inconduite, l'incapacité, qui
serait appréciée par le directeur général pour justifier d'accorder un délai
additionnel.
Mme Weil :
Et c'est justement cette discrétion qu'un juge... ce n'est pas une
discrétion, mais le juge, c'est la même chose, mais c'est tellement lent, le
processus judiciaire, que là, on est beaucoup plus rapide, efficace.
M. Reid
(Pierre) : Bien, je pense que c'étaient
les raisons, la lourdeur administrative. Déjà, je pense que les tribunaux ont
peut-être d'autres choses, je dirais, à faire.
Mme Weil :
Justement.
Mme LeBel :
L'ancienne ministre de la Justice en moi est très satisfaite de libérer les
tribunaux, disons.
Mme Weil :
Pour d'autres types de causes, oui. O.K., merci.
Le
Président (M. Bachand) : Mme la députée de
Vaudreuil.
Mme Nichols :
Juste pour être certaine, le délai, là, le délai de 30 jours, là, ça
ne peut pas être un délai cumulatif. Ça veut dire qu'on ne peut pas revenir, tu
sais, admettons qu'on se fait dire : Non, ce n'est pas justifié, mais il
pourrait, mettons, y avoir une autre demande en disant, je ne sais pas, ce
n'était pas l'incapacité physique, c'était une maladie, revenir avec d'autres
choses, mais est-ce qu'il peut s'accumuler, le délai de 30 jours? Est-ce
qu'il pourrait y avoir une autre autorisation sur un délai de 30 jours?
Mme LeBel :
Bien, c'est marqué «au plus», «un délai supplémentaire d'au plus
30 jours», ce qui veut dire que ce serait l'unique délai, selon mon
interprétation.
Mme Nichols :
C'est ça, pour chacune des demandes.
Mme LeBel :
À moins qu'un nouvel événement survienne, mais là...
M. Reid
(Pierre) : C'est sûr que si la personne
qui a remplacé décède, là, encore, là, bien...
Mme LeBel :
Mais ça, c'est un nouvel événement.
Mme Nichols :
Oui, c'est rare, hein...
Mme LeBel :
Mais moi, la façon dont je l'interprète... Puis pour un même événement.
Mais pour un nouvel événement, là, je veux dire, la vie étant ce qu'elle est.
Mme Nichols :
oui.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. M. le
député de LaFontaine.
M. Tanguay :
Non merci.
Le
Président (M. Bachand) : Ça va?
M. Tanguay :
Je me gratte.
Le Président (M.
Bachand) : Merci d'avoir partagé cette
information-là, M. le député de Lafontaine. Est-ce qu'il y a d'autres interventions?
Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La Secrétaire : Pour,
contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay (Lafontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre Dame de Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 122 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : «123.
L'article 448 de cette loi est modifié par le remplacement dans le premier
alinéa de «des articles 442 à 446» par «des articles 442, 443, 445 et
446.»
C'est une modification de concordance, compte
tenu de la modification qu'on vient de faire à 122, là, qui remplace
l'article 444 de la Loi électorale. Donc, il est désormais prévu à cet
article que c'est le Directeur général des élections qui peut accorder le délai
supplémentaire.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Interventions?
M. le député, oui.
M. Tanguay : Et
donc pour 442, 443, 445, 446, c'est toujours justifié d'aller devant le juge,
hein? On parle de quoi, dans ces cas-là?
Mme LeBel : Me
Coulombe, voulez-vous... peut-être, vous allez être plus rapide pour répondre
que moi. Quels sont les cas de figure de 442, 443, 445, 446?
M. Coulombe (Benoît) : 442,
c'est demander à un juge que l'inhabilité à siéger soit reportée, donc c'est au
dernier alinéa de 442.
M. Tanguay :
L'inhabilité...
M. Coulombe
(Benoît) : Oui parce que quand il y a des rapports qui sont en retard,
ça peut avoir un effet sur l'habilité à
siéger à l'Assemblée nationale. Et donc, il peut être demandé à un juge de
donner une période additionnelle de 30 jours aussi.
443, c'est quand il y
a une erreur dans un rapport, quand il y a une demande de correction et une
opposition qui est faite et que le DGE — là, je vais au dernier alinéa — que
le DGE juge que l'opposition n'est pas fondée... ou qu'elle est fondée,
c'est-à-dire, là, il renvoie les parties au tribunal compétent. Donc, c'est le
juge qui va trancher, finalement, pour une opposition.
Le
Président (M. Bachand) : Interventions, M.
le député de LaFontaine?
M. Tanguay : ...445,
446?
Le
Président (M. Bachand) : Me Coulombe, 445
et 446. Est-ce qu'on a besoin de temps, Me Coulombe?
M. Coulombe
(Benoît) : Oui, excusez, c'est l'acquittement. Excusez-moi, je le
relis aussi, parce qu'on ne les utilise pas souvent. Donc, c'est l'acquittement
d'une dette, après les périodes, qui est interdit, là, sauf s'il y a une
audition de la cause, donc pour un jugement devant le tribunal compétent.
M. Tanguay : Ça, c'est une dette, on parle-tu durant une...
oui, c'est ça, durant une campagne électorale, hein, c'est ça?
M. Coulombe
(Benoît) : Une dette découlant de la période électorale, une
réclamation, dans le fond, qui n'a pas été acquittée pour différentes raisons.
M. Tanguay : ...«peut
permettre au représentant [...] d'acquitter une dette qui ne l'a pas été en
raison de l'insuffisance [de] fonds [...], de même qu'il peut lui permettre, si
aucun parti ou candidat ne s'y oppose, d'acquitter une dette qui fait l'objet
d'une réclamation contestée...»
Mme LeBel :
...445 à 446, dans le fond, vont ensemble.
M. Tanguay : O.K.. 446, «peut saisir un juge». «Le Directeur
général des élections peut saisir un juge de la réclamation que conteste un
agent officiel.» Le directeur des élections peut saisir un juge, ça veut dire
que la partie n'a pas l'option de
saisir un juge, pour 445, c'est juste le DGEQ qui pourrait saisir un juge.
Parce que la partie pourrait vouloir, j'imagine, contester la décision
du Directeur général des élections.
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, il n'y a pas de décision du Directeur général des
élections, c'est une réclamation qui est faite à l'agent officiel qui le
conteste. Donc, il nous indique ça dans son rapport, et après, la loi lui
interdit d'acquitter ça, parce qu'on voit que ça pourrait être un moyen de
contourner la loi, là. Donc, ça ne lui est pas permis. Mais une réclamation
contestée, pour qu'elle puisse finalement être tranchée, est-ce que c'est bien
fondé, la contestation, là, on tombe dans un litige civil. Dans le fond, c'est
un fournisseur, disons, là, qui a fourni des biens, des services, là, bon, à un
parti, et, pour toutes sortes de raisons, l'agent officiel conteste, bon, ce
n'était pas la bonne commande, en tout cas, il peut y avoir toutes sortes de
raisons, là, hein, c'est infini. Alors, bien, il faut qu'à un moment donné que
cette contestation-là se règle, parce que ça permet de décider si ça va être
une dépense électorale déclarée ou pas, ou remboursées ou pas.
M. Tanguay : C'est
ça. L'intérêt en jeu, c'est le remboursement de 50 % de ladite dépense,
c'est ça?
M. Coulombe
(Benoît) : Ou la non-acceptation de la dépense, ça dépend, là, ça peut
être les deux cas.
M. Tanguay : Payé
par la campagne, oui.
M. Coulombe
(Benoît) : Voilà. Les remboursements. Alors, c'est pour ça que le DGE
peut saisir un juge.
M. Tanguay : C'est
bon. Merci.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration. Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 123 est adopté. Là, je comprends, Mme la ministre, qu'on
reviendrait à l'article 38, avec consentement?
Mme LeBel : Oui, s'il vous plaît.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a consentement
pour revenir à l'article 38?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre, s'il
vous plaît.
Mme LeBel : Donc, 38.
L'article 127.21 de cette loi est modifié :
1° par l'insertion, après «l'inconduite», de «ou
l'incapacité physique»;
2° par l'insertion, après «représentant officiel
du parti» de «un cas de force majeure».
Donc, c'est une modification de concordance avec
la modification prévue à l'article 122 du projet de loi qui modifie
l'article 444 de la Loi électorale qui prévoyait l'incapacité physique
puis la force majeure. L'article 127.21, duquel c'est inspiré, ne prévoit
pas ces cas-là, donc on ajuste.
Le Président (M.
Bachand) : S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme
LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
• (15 h 40) •
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 38 est adopté.
Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui.
Les deux prochains articles sont des concordances avec la Loi sur l'Assemblée
nationale.
Donc : 39.
L'article 129 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
deuxième alinéa, de «de la fin de la législature précédente» par «du scrutin
des dernières élections générales».
Donc, cette
modification vise à remplacer l'expression, comme je viens de le mentionner...
Ça découle d'un enjeu, là, en lien avec les élections à date fixe. L'enjeu
concerne le libellé des articles 129 et 129.2 de la Loi électorale et celui du deuxième alinéa de
l'article 6 de la Loi sur l'Assemblée nationale, qui se lit comme
suit : «Chaque législature expire le 29 août de la quatrième
année civile suivant celle qui comprend le jour du scrutin des dernières
élections générales.»
Donc,
pour être sûr d'avoir le point de départ à la même place ou une concordance
entre les deux, la modification doit être faite également dans la Loi
électorale.
Le
Président (M. Bachand) : Merci.
Interventions? M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Oui.
Merci. La loi... Ça, je ne l'avais pas... Je dois avouer que je n'avais pas vu.
Ça, c'est l'article 6 de la Loi sur l'Assemblée nationale. C'est la
première fois que je vois le 29 août, mais ça... Parce que, tel que
rédigé, on parlait toujours du premier lundi du mois d'octobre de la quatrième
année civile et on est capable de nommer le
29 août parce qu'on sait que, je veux dire, le premier lundi d'octobre va
toujours être changeant, sachant qu'on vote un lundi. Mais on est
capable de cibler le 29 août indépendamment que le premier lundi tombe le
1er octobre ou le 6 octobre? On est capable de cibler le
29 août?
Mme LeBel : Oui,
bien, c'est le 29 août qui est dans la loi, là, sur l'Assemblée nationale.
Puis on fait, quoi, six semaines à partir de là, ou le prochain lundi?
Une voix : ...
Mme LeBel : Mais, en tout cas, c'est
le 29 août. C'est dans la loi, là. C'est un copier-coller de
l'article 6.
M. Tanguay : Non, non, je sais.
Mme LeBel : O.K.
M. Tanguay : Puis mon point, c'est
de vous dire : Ah! je réalise que cet article existe.
Mme LeBel : Ah! O.K. Excusez-moi, je
pensais que vous pensiez qu'on avait mis le 29 août, là. Non, non.
M. Tanguay : Non, non, présumez
toujours... misez sur ma compréhension.
Mon point,
c'est que, donc, ça, ayant une barre de départ, une ligne dans le sable, ça
veut dire que la campagne peut
varier, à ce moment-là, tout dépendamment de quand tombe le premier lundi. Moi,
dans ma tête, puis j'avais tort, visiblement, l'élection à date fixe, c'était
toujours la quatrième année qui suit la dernière élection générale, fixée le
premier lundi d'octobre. Et, ça, ça peut tomber le 1er octobre puis ça
peut tomber le 6 octobre, par exemple. Et moi, je pensais que, si ça tombait le 1er ou le 6, là, on faisait à rebours
le calendrier de... je pense, c'est 34 ou 35 jours, puis que, là,
on avait un calendrier de 35 jours. Est-ce à...
Mme LeBel : ...
M. Tanguay : Oui. Oui, oui.
Mme
LeBel : On fait expirer la législature le 29 août,
mais la Loi sur les élections à date fixe dit, à l'article 129 :
«Lors d'élections générales» blablabla, «les élections générales qui suivent
l'expiration d'une législature — donc qui suit le 29 août
de l'expiration — ont
lieu le premier lundi du mois d'octobre de la quatrième année civile suivant celle qui comprend le jour de la fin de la
législature précédente.» Donc, le 29 août, c'est l'expiration, mais
après ça, c'est le premier lundi d'octobre. C'est pour ça qu'on tombe...
M. Tanguay : C'est ça. Mais,
autrement dit, ma question, c'est que le calendrier est mouvant. Le calendrier
peut avoir, quoi, 34, 35 ou peut avoir 41 jours?
Le Président (M.
Bachand) : M. Coulombe.
M. Coulombe (Benoît) : En fait, la
variable, c'est entre 33 et 39.
M. Tanguay : 33 et 39.
M. Coulombe (Benoît) : Puis, en
2022, ce n'est pas un scoop que je vous fais, là, mais la période va avoir
35 jours.
Mme LeBel : On ne peut pas prendre
33?
M. Tanguay : Bon, ça y est, le chat
est sorti du sac. Combien de jours, 36?
Des voix : ...
Mme LeBel : Non, je n'ai rien dit...
Une voix : C'est quoi, le minimum?
Mme LeBel : 33.
M. Tanguay : 35. O.K. Il n'y aurait
pas... Puis je trouve ça intéressant, je pensais que, moi, une campagne électorale, c'était toujours 34 jours,
34 jours, 34 jours, puis on partait du 1er lundi d'octobre de la
quatrième année, puis on remontait dans le temps. Mais là, pour vous,
DGEQ, le fait que la campagne peut avoir donc, si j'ai bien compris, 33 ou 39 jours, pour vous, il n'y a pas d'écueil.
Parce qu'une campagne de 33 jours, des fois, ça doit être un petit peu
plus serré, là, il y a moins de lousse.
M. Reid (Pierre) :
Non, le seul où ça peut varier, ça peut être la date... la date de... Bien,
vas-y.
M.
Coulombe (Benoît) : Oui. Bien, en fait, la Loi sur l'Assemblée
nationale prévoit la dissolution le 29 août. Maintenant, il y a toujours le pouvoir du
lieutenant-gouverneur, qui pourrait, sur demande, dissoudre avant, et c'est ce
qui est arrivé en 2018.
Mme LeBel : Avant, mais pas après.
M.
Coulombe (Benoît) : Mais pas après. Mais c'est ce qui est arrivé en
2018, ça a été dissous une semaine avant le 29 août.
Une voix : Et donc ça a, de facto...
Mais le lieutenant-gouverneur, sur demande du premier ministre, avait fixé la date
d'élection ou ça restait le 1er octobre?
M. Coulombe (Benoît) : Non, la
dissolution.
Mme LeBel : Ça devient... Oui, la
marque est la dissolution, puis après ça, c'est le premier lundi d'octobre
suivant la dissolution, donc en faisant une dissolution une semaine avant le
29 août, on avait donc une semaine de plus à la période de campagne.
M. Tanguay : Mais les pouvoirs du
lieutenant-gouverneur, par convention constitutionnelle, sur demande du premier
ministre sortant, pourraient faire en sorte que, ce printemps, il pourrait
dissoudre et fixer la date, je dis n'importe quoi, moi, au
lundi 20 juin.
M.
Coulombe (Benoît) : En fait, s'il y a une dissolution — c'est
un autre cas, là, ici — s'il
y a une dissolution... Je vais trouver l'article, là, attendez un petit
peu.
Mme LeBel : 131, je pense.
Le Président (M.
Bachand) : M. Blanchet, peut-être? Oui,
allez-y.
M. Blanchet
(Jean-François) : Donc, la période
électorale peut varier entre 33 et 39 jours. En 2018, la période a été au
maximum de 39 jours. Donc, c'est pour ça, j'ai été voir Benoît pour lui
mentionner que, malgré tout, la période électorale pourrait commencer le
25 août, étant donné que c'est dans le 39 jours où est-ce que c'est
permis pour donner l'élection le 3 octobre.
M. Tanguay : O.K. Par contre... Oui?
M. Coulombe (Benoît) : Pour
compléter, si ce n'est pas une élection encadrée par 129, 131 nous dit,
ici : «Sauf dans [les] cas des
élections [...] tenues à la date prévue au deuxième alinéa de [121] [ou]
premier alinéa de 129.2», donc sauf dans ces cas-là, alors, quand on
n'est pas dans ces cas-là, le scrutin a lieu le cinquième lundi qui suit la
prise du décret, etc. Alors, c'est là que, si c'est dissous avant, même si c'est
dissous au mois de juin, le scrutin n'aura pas lieu le 1er octobre. On va
suivre la mécanique, ici, de 131, le cinquième lundi qui suit le décret ou, si
c'est pris un lundi ou un mardi, le sixième.
M. Tanguay : C'est ça. C'était mon
cas d'espèce, autrement dit, au-delà de la fin de la dissolution, tu sais, le
premier ministre peut, la troisième année, deuxième année... Je pense, Pauline
Marois l'avait fait en 2014? Elle avait dissous. Elle aurait pu faire...
Techniquement, elle était minoritaire, mais elle aurait pu faire un mandat de
quatre ans, mais elle a dissous. Puis la campagne, c'est 131 qui s'applique
ici.
Donc, je reviens à ma question des... Pour vous,
DGEQ, que la campagne ait 33 ou 39 jours, vous avez assez d'aisance, dans
vos délais, dans 33 puis dans 39. Est-ce qu'il ne serait pas — puis
on ne réglera pas ça après-midi, mais on réfléchit — intéressant pour vous
d'avoir le calendrier idéal, je dis, peut-être 36 jours, par exemple, donc
vous garantir que vous n'auriez jamais 33, et de rédiger, qu'on ne fera pas
ici, de ce que j'entends, qu'on fait le calendrier à rebours? Autrement dit, le
premier lundi d'octobre de l'année où l'élection doit avoir lieu, la quatrième,
bien, qu'on compte à rebours un
36 jours ou un 37 jours, que vous, vous ayez toujours un nombre de
jours fixe. Comme ça, vous avez toujours vos délais. Je ne sais pas si c'est
quelque chose où vous nous invitez à réfléchir, sur laquelle vous nous
invitez à réfléchir?
M. Reid (Pierre) : Bien, je vous dirais, à partir du moment où l'élection est
à date fixe, contrairement à autrefois, ça nous donne une prévisibilité de
savoir à quel moment que l'élection va avoir lieu quand il y a une date fixe et qu'on la respecte. Donc, à partir de ce
moment-là, il y a des choses qu'on peut faire, qu'on peut se préparer, les
locaux, qu'on n'a pas à les louer à la dernière minute. Mais, s'il y a une
réflexion à faire, c'est peut-être sur la période électorale, le calendrier
lui-même où il y a peut-être beaucoup d'activités, là. Il y a des activités qui
se sont ajoutées. Juste les nouvelles
modalités de vote qui se sont ajoutées, entre autres, en 2006, bien, c'est sûr
que ça ajoute au travail, là, des... en circonscription et c'est sûr que
le calendrier n'a pas... ne s'est pas allongé, mais les journées se sont
remplies.
M.
Tanguay : Non, c'est ça. Puis donc vous dites : 33, ça se fait
aussi bien que 39, mais ce que vous nous dites, c'est qu'on en a rajouté, c'est
un petit peu plus serré, là, tu sais.
M.
Reid (Pierre) : Oui, mais comme je vous
dis, vu qu'on est à des dates fixes, bien, ça facilite notre travail. On le
sait que l'élection va avoir lieu puis, que ce soit 36, 35 ou 39, on est
capables de se préparer en conséquence, contrairement à autrefois où il fallait
être prêt, même si on ne connaissait pas la date d'élection.
M. Tanguay : O.K.
Est-ce qu'il y avait toujours un plan B de contingence si le premier ministre
nous lançait en élections ce printemps?
Avez-vous toujours un, pour les locaux puis tout ça... vous êtes constant...
vous êtes comme le pompier dans la caserne, c'est ça?
M. Reid (Pierre) : Moi, je vous dirais que, je pense, la réponse qui a toujours été donnée
par le Directeur général des élections, si des élections sont
déclenchées, nous serons prêts.
M. Tanguay : O.K.
Nous sommes prêts. C'est ça. Merci, M. le Président. De premier lieu, du «lundi
du mois d'octobre de la quatrième année civile suivant celle qui comprend le
jour du scrutin», plutôt que «de la fin de la législature», «du scrutin des
dernières élections générales».
• (15 h 50) •
Mme LeBel : Pour
l'harmoniser avec la Loi sur l'Assemblée nationale.
M. Tanguay : Autrement dit, là, ici... Oui, c'est ça. Là, ici,
on fait écho, probablement, du pouvoir du lieutenant-gouverneur de nous lancer
en élection sur recommandation du premier ministre, en parlant... «scrutin des
dernières élections générales par opposition à fin de la législature
précédente, j'imagine? Ou c'est...
Mme LeBel :
C'est juste de l'harmonisation entre les deux lois, là, pour s'assurer qu'on...
M. Tanguay :
Il n'y a pas d'impact dans le sens?
Mme LeBel :
Non, il n'y a pas d'impact dans le sens.
M. Tanguay :
C'est juste pour s'harmoniser?
Mme LeBel :
Oui, c'est vraiment pour s'harmoniser.
M. Tanguay :
Il est synonyme, dans le fond.
Mme LeBel :
Bien, c'est parce que, quand on a fait la loi sur les élections à date fixe, on
n'a pas ajusté la Loi électorale en conséquence, et là on le fait, là.
M. Tanguay :
C'est bon, puis ça me va, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire :
Pour, contre, abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M.
Jacques : Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 39 est adopté.
Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
Article 40, donc : L'article 129.2 de cette loi est modifié par
le remplacement, dans le premier alinéa, de «de la fin de la législature
précédente» par «du scrutin des dernières élections...».
Toujours une
modification qui est en concordance avec celle prévue à l'article 39,
précédemment, et, c'est ça, qui modifie l'article 129 de la Loi
électorale.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas
d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire,
s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration. Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 41
est adopté. Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel :
...si on se fie au plan...
Le
Président (M. Bachand) : Article 40, excusez-moi, 40, j'ai dit
41, là. Désolé.
Mme LeBel :
40, oui. Si on se fie au déroulement, on devrait être arrivés à 44, mais, 44
étant une concordance avec 81, je vais vous suggérer de suspendre 44 et
de passer à 81.
Le
Président (M. Bachand) : Consentement?
Des voix :
Consentement.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel :
Merci. 81. L'article 301.15 de cette loi est remplacé par le
suivant :
«301.15. La présente
sous-section s'applique aux électeurs qui sont domiciliés ou hébergés :
«1° dans une
installation maintenue par un établissement qui y exploite un centre
hospitalier ou un centre de réadaptation;
«2° dans une
installation maintenue par un établissement qui y exploite un centre
d'hébergement et de soins de longue durée dans lequel un bureau de vote n'a pas
été établi;
«3° dans une
résidence privée pour aînés dans laquelle un bureau de vote n'a pas été établi;
«4° dans une maison
de soins palliatifs;
«5° dans une
ressource en dépendance.»
Le nouveau libellé
proposé pour cet article prévoit qu'un électeur domicilié ou hébergé dans une
résidence privée pour aînés non identifiée au registre constitué en vertu de la
Loi sur les services de santé et les services sociaux puisse bénéficier des mêmes
règles que ceux qui sont domiciliés dans une résidence privée pour aînés qui
est enregistrée. Il pourrait ainsi bénéficier d'un bureau de vote itinérant si
aucun bureau de vote n'a été établi dans leur résidence.
Une modification est également apportée afin que les électeurs domiciliés ou
hébergés dans une maison de soins palliatifs
ou dans une ressource en dépendance puissent également bénéficier de ces
règles.
Donc,
c'était vraiment... Le but, c'est de permettre aux électeurs domiciliés ou
hébergés dans ces ressources-là d'avoir, s'ils n'ont pas de bureau de vote, au
moins un bureau de... d'avoir un bureau de vote itinérant si un bureau de
vote n'était pas déjà prévu. Je résume très...
Le
Président (M. Bachand) : Merci beaucoup. M. le député de
LaFontaine, s'il vous plaît.
M. Tanguay :
Oui. Quand on dit «ressource en dépendance», on parle de quoi?
Mme LeBel :
Je pense que ça fait référence à la loi sur la santé et les services sociaux.
Est-ce qu'il y a des... Il y a peut-être une
définition dans cette loi-là. Il faudrait aller voir, là, mais ça fait
référence aux termes qui sont dans la loi sur la santé et les services
sociaux, là. Puis, quand je dis ça, c'est pour vous ramener, là... Mais je n'ai
pas la loi sur la santé et les services sociaux. Mais ce qu'on a pris, c'est
qu'on s'était ajustés, là, avec les termes...
M. Tanguay :
On couvre plus large, on couvre plus large.
Mme LeBel :
Oui. Oui, on couvre plus large, parce que ce n'était pas du tout prévu, mais on
a pris les mêmes termes que la loi de la santé et sur les services sociaux pour
s'assurer que ce soient les bons endroits, là.
M. Tanguay :
Et 315, j'imagine, c'est le vote itinérant, j'imagine, 301.15?
Mme LeBel : 301.15...
M.
Tanguay : C'est ça, vote par... itinérant.
Mme LeBel :
O.K., oui, le bureau de vote itinérant.
M. Tanguay :
Itinérant.
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
O.K., ça va. Merci.
Mme LeBel :
Merci.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. D'autres interventions? Donc,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 81
est adopté. Donc, je comprends qu'il y aurait consentement pour revenir à
l'article 44 qui était suspendu?
Des voix : Oui.
Le Président (M. Bachand) : Consentement.
Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel :
Donc, 44. L'article 135.1 de cette loi est modifié par l'insertion,
dans le deuxième alinéa et après «établissement d'enseignement postsecondaire
visé à l'article 301.23», de «, d'une maison de soins palliatifs visée par
la Loi concernant les soins de fin de vie (chapitre S-32.0001), d'une
ressource en dépendance visée par le Règlement sur la certification des
ressources communautaires ou privées offrant de l'hébergement en dépendance
(chapitre S-4.2, r. 0.1)».
Donc, c'est de la
concordance avec la modification qu'on vient de faire, là, à l'article 81
du projet de loi. On ajuste l'article 135.1 également suite à ça.
Le
Président (M. Bachand) : Merci beaucoup.
Mme LeBel :
Et c'est toujours pour permettre le vote itinérant.
Le
Président (M. Bachand) : S'il n'y a pas
d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire,
s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 44 est adopté. Merci beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : 45. L'article 136 de cette loi est modifié
par le remplacement du deuxième alinéa par le suivant :
«Les
personnes qui exercent la fonction de directeur du scrutin, de directeur
adjoint du scrutin et les membres du personnel du scrutin, à l'exception du secrétaire
du bureau de vote et des membres de la table de vérification de
l'identité des électeurs, sont choisis parmi les personnes ayant la qualité
d'électeur. Les autres membres du personnel électoral
sont choisis parmi les personnes d'au moins 16 ans qui répondent aux
critères énoncés aux paragraphes 2° à 5° du premier alinéa de
l'article 1.»
Donc, ça va permettre l'embauche, là, de
personnel dès l'âge de 16 ans pour certains postes, là, avec l'exclusion
des postes qu'on mentionne au début de l'article, c'est-à-dire les postes de
directeur de scrutin, directeur adjoint du scrutin, scrutateur et préposé à
l'information et au maintien de l'ordre qui pourraient être occupés par une
personne de 18 ans et plus seulement, là.
Le Président (M. Bachand) : Merci. Interventions?
Mme
LeBel : Mais les conditions pour occuper le reste... les
postes... pour fin de précision, je m'excuse, M. le Président, demeurent
les mêmes. On baisse l'âge d'accessibilité, si je peux dire comme ça.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. M. le député de
LaFontaine.
M. Tanguay : Bien, parfait.
Moi, je salue ça évidemment. Plus on peut faire participer les 16, 17 ans,
mieux c'est. Donc, j'en suis au niveau des exclusions. Les personnes qui
exercent la fonction... Bon, les exclusions sont choisies parmi les personnes
ayant la qualité d'électeur. Bon. Alors, quand on tire un trait, on a quatre
lignes. Le directeur... les personnes qui exercent la fonction de directeur de
scrutin, ça, je comprends ça, ça, je comprends ça, du directeur adjoint du
scrutin, je comprends ça aussi. Mettre des 16, 17 ans là, c'est peut-être
un peu trop, là. Les membres du personnel du scrutin, à l'exception du
secrétaire du bureau de vote et des membres de la table de vérification, ça
veut dire qu'ils peuvent être secrétaires du bureau de vote et membres de la
table de vérification. Quand on est rendu là, là, ils sont exclus de quels
postes? Le poste de scrutateur, j'imagine? Et est-ce qu'ils sont exclus
d'autres postes?
Mme LeBel : PRIMO, également,
sont exclus pour l'instant du primo.
Le Président (M.
Bachand) : PRIMO également?
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Scrutateur et
PRIMO. Est-ce qu'il y en a d'autres?
Une voix : Non.
M. Tanguay : Non? O.K.
Est-ce que... Et pourquoi on les exclurait de scrutateur aussi?
Mme LeBel : Je peux peut-être
répondre.
Une voix : Allez-y.
Mme LeBel : Écoutez, je pense
qu'il y a possibilité d'aller plus loin. La table... le comité consultatif n'a
pas obtenu de consensus pour aller plus loin, mais, si on peut suspendre, je
pense qu'on peut regarder pour peut-être aller au moins un pas plus loin. Je
suis un peu dans la même optique que vous, député de...
M. Tanguay : Oui, puis je vais
faire des vérifications de mon bord aussi. Ça fait que sous toutes réserves, ça
se peut que vous revienne en disant que ce n'est pas une bonne idée ou c'est
une bonne idée.
Mme LeBel : Voulez-vous qu'on
suspende?
M. Tanguay : Oui.
Mme LeBel : Mais je pense
qu'on... nous, on est prêt à faire un pas de plus. Et je sais que le Directeur général des élections est également prêt à faire
un pas de plus. Et j'avoue que je ne sais pas pourquoi on n'a pas proposé
plus, là. Mais le comité consultatif se limitait à ces postes-là.
M. Tanguay : Ça fait que je
vais aller aux nouvelles comme vous. Ça ne sera pas long.
Mme LeBel : Mais peut-on juste
le suspendre?
M. Tanguay : Bien, j'irais aux
nouvelles là.
Mme LeBel : Ah,
bien... donc, suspendons.
M. Tanguay : Quelques minutes,
puis si c'est trop long, on revient.
Mme LeBel : Quelques
minutes. Puis je pourrai vous faire les deux suggestions. Puis peut-être qu'on
peut les vérifier chacun de notre côté si vous le permettez.
M. Tanguay : O.K. Parfait.
Merci.
Mme LeBel : Ça va?
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Alors, on va suspendre
quelques instants. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 16 heures)
(Reprise à 16 h 09)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît!
Merci. La commission reprend ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Oui, Mme la ministre, la parole est à vous.
Mme
LeBel : Oui, absolument. Compte tenu des discussions qu'on
vient d'avoir, on va avoir un amendement à proposer à 45, M. le Président.
Donc, article 45 : L'article 136 de cette loi est modifié par le
remplacement du deuxième alinéa par le suivant :
«Les personnes qui exercent la fonction de
directeur du scrutin ou de directeur adjoint du scrutin sont choisies parmi les
personnes ayant la qualité d'électeurs. Les autres membres du personnel
électoral sont choisis parmi les personnes
d'au moins 16 ans qui répondent aux critères énoncés aux paragraphes 2° à
5° du premier alinéa de l'article [2].»
Donc, on
vient, donc, d'ajouter deux postes par rapport à la version précédente, qui
est, si je ne me trompe pas, le scrutateur et le PRIMO. C'est ça? Exact.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Interventions?
M. le député de LaFontaine, s'il vous plaît.
• (16 h 10) •
M. Tanguay : C'est ça, et je veux
juste confirmer avec le DGEQ. Donc, la seule exclusion, tel que rédigé... la seule exclusion, ce serait le PRIMO...
Excusez-moi, la seule exclusion, excusez-moi, ce serait le directeur du scrutin,
évidemment, et le directeur adjoint du scrutin. Là, par cet amendement-là, dans
le fond, on rajoute secrétaire et PRIMO,
mais, en ne faisant qu'exclure le directeur de scrutin et le directeur adjoint
de scrutin... Il n'y a pas d'autre poste aussi qui serait... Donc, il pourrait être membre... Est-ce qu'il y a...
Il y a une commission de révision électorale, hein, par circonscription?
Donc, on pourrait avoir des 16 ans là. Et ça, encore une fois, puis
peut-être nous le dire, là, c'est encadré, c'est des gens qui sont formés,
c'est encadré, et ainsi de suite. Il n'y a pas d'enjeu, là, particulier?
M. Reid (Pierre) : Il n'y a pas d'enjeu parce que comme toute personne
embauchée par le directeur de scrutin, c'est sûr que c'est lui qui fait le
choix à partir de CV ou de renseignements qu'il peut obtenir. Et il y a une
formation qui est donnée en même temps. Mais vous comprendrez que pour les 16
et 17 ans, surtout avec les technologies qui sont de plus en plus
présentes, particulièrement au bureau du directeur de scrutin, c'est sûr que
les 16 et 17 ans, ça va être grandement apprécié d'avoir cette
clientèle-là. Et, dans les cégeps aussi, on a du vote dans les cégeps, les
universités, les cégeps, les 17 ans sont au cégep aussi. Donc, ça, ça peut
aider aussi à recruter ça.
M. Tanguay : Je pense
que la collègue de Notre-Dame-de-Grâce aussi...
Le Président (M. Bachand) :
Allez-y, madame.
Mme Weil : C'était vraiment ma
question. Donc, c'est le directeur qui fait l'évaluation. Rappelez-moi, parce
que ça fait longtemps que je n'ai pas fait cette expérience, là, l'évaluation,
comment est-elle faite par le directeur?
M. Reid (Pierre) : Le directeur du scrutin?
Mme Weil : Oui. C'est quoi, les
procédures qu'il a à sa portée pour faire cette évaluation de compétences,
essentiellement, et d'un certain leadership?
M. Blanchet
(Jean-François) : Donc, c'est sûr que,
bon, comme toute personne qui fait de l'embauche, le directeur de scrutin va y
aller avec les meilleures personnes. La façon de vérifier... C'est sûr qu'il y
a une formation. À la fin des formations, il
y a des questions, quand même, pour voir si la personne a compris. On s'assure
que la personne a suivi aussi durant
la formation, parce que je vous dirais que, dans certains cas, les personnes ne
suivent pas toujours. Donc, on s'entend ici aussi, là, si on parle des 16-17 ans, le
directeur du scrutin va user de son jugement, quand même, pour mettre une personne qui a les qualités puis
qu'il sent qui a le potentiel d'occuper l'emploi. Donc, il y a la formation
puis il y a des questions à la fin pour s'assurer que c'est la bonne personne.
Mme Weil : Juste pour continuer
là-dessus. Donc, il y a un certain, surtout pour PRIMO, ce que j'appellerais un
certain leadership, c'est-à-dire que les gens respectent cette personne et vont
suivre ses consignes. C'est sûr que, rapidement, un jeune peut, comment dire
mériter, ce n'est pas vraiment le bon mot, là, mais va tout de suite... Quand ce jeune a du leadership, a cette qualité, les
gens vont rapidement le respecter. Mais on pourrait imaginer, donc, j'imagine,
c'est aussi dans l'analyse qu'en fera le directeur, on peut imaginer, surtout
des personnes qui sont beaucoup plus âgées...
puis ils seraient peut-être surpris, les gens vont être obligés de s'habituer à
ça. Nous, on est contents de faire ça. Évidemment, on y croit, puis je
pense que vous aussi, vous et tout votre personnel, parce que vous avez fait
cette recommandation depuis un certain temps, là, on le monte d'un cran en
mettant PRIMO, c'est vraiment une avancée intéressante. Et, comme vous dites,
dans le domaine des technologies de l'information, ils sont tellement rapides
et comprennent tout tellement rapidement, ça va être un atout, c'est sûr.
Alors, c'était juste cette question. Alors, le
directeur, sûrement, il va essayer de regarder cette question de... est-ce que cette personne pourra s'imposer, si on
veut, faute d'un meilleur qualificatif, là, mais s'imposer pour avoir le
respect de tous.
M. Blanchet
(Jean-François) : Pour revenir aux
commissions de révision aussi, là, parce qu'on a... À la fin de la formation, il y a un examen vraiment écrit,
et ils doivent passer l'examen pour occuper le poste. Donc, si ça peut aussi vous rassurer là-dessus. Donc, on pense que
les 16‑17 ans ont un pouvoir, comment dire, de digérer l'information
encore peut-être plus rapidement, puis il y a beaucoup d'informations. Mais je
reviens toujours, là, ça va être le directeur
de scrutin, à la fin, qui va décider si, oui ou non, il met quand même un jeune
de 16 ou 17 ans sur des postes de ce type.
Mme Weil : Très bien. Merci.
Une voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : Oui, allez-y, M. Reid.
M. Reid (Pierre) : Je veux juste préciser qu'il y a quand même des jeunes de
16 et 17 ans... il y en a qui ont une expérience, parce qu'au niveau
municipal il n'y a pas de condition comme c'est prévu dans la loi ici. Donc,
déjà, il y en a qui pourront soumettre en
disant : J'ai une expérience d'élections municipales. Mais la seule
réserve ici, bien sûr, il faut qu'il soit de citoyenneté canadienne, là,
pas de... C'est ça qui est l'enjeu aussi, là. Donc, même résident permanent... même le jeune de 16, 17 ans,
résident permanent, ne pourrait pas agir comme membre du personnel. Mais ça,
c'est une réflexion qu'on va faire avec les membres du comité consultatif.
M. Tanguay : À quel niveau,
excusez-moi?
M. Reid (Pierre) :
Pardon?
M. Tanguay : Quelle réflexion vous
allez faire?
M. Reid (Pierre) :
Bien, la réflexion de voir si, comme membres du personnel, il y a des
personnes, résidents permanents pourraient agir comme membres du personnel
devant une certaine pénurie de main-d'oeuvre. Mais ça, c'est une réflexion que
j'aurai avec les membres du comité consultatif, comme d'autres sujets à venir.
M.
Tanguay : Oui, c'est ça, puis, je veux dire, puis vous
l'avez bien dit, je pense, que la relation que le DS a avec les travailleurs, le directeur du scrutin avec les
travailleurs d'élections, bien, c'est une relation d'employeur-employés,
là. Puis moi, j'en ai vu, du personnel, se faire déplacer, parce que ça ne
marchait pas, là. Je veux dire, il y avait une personne qui était au bureau de
révision, à la commission de révision, puis ça ne marchait pas, alors il l'a
déplacée, il l'a mise ailleurs. Puis le scrutateur, c'est un petit peu plus
demandant que secrétaire. Puis il évalue, il dit : Bien, toi, tu vas être secrétaire,
puis tu ne seras pas scrutateur. Puis le DS, il gère son personnel...
Mme LeBel : Selon l'âge...
M. Tanguay : Non, non, c'est ça.
Mme LeBel : Mais ça peut se faire
pour quelqu'un de plus de 18 ans.
M. Tanguay : Puis c'est des cas où,
visiblement, c'étaient des gens qui étaient âgés de plus de 18 ans, évidemment, qui se sont fait déplacer, puis c'est
correct. Je veux dire, il faut que ça fonctionne bien. Puis à 16 ans, là,
on peut déjà appliquer pour conduire une automobile. Il y a tellement de choses
qu'on peut faire. Tu sais, dans le Code civil, il y a des
choses qu'on peut faire à 14 ans, il y a des choses qu'on peut faire à
16 ans. C'est un cours formidable. Je suis certain que même il y a des
cégeps puis des écoles secondaires qui vont faire écho à ça. Ils vont dire : Bien, ça ne vous tente pas, là,
d'essayer, celles et ceux qui vont faire ça, bien, ça pourrait faire partie
d'un projet, d'un travail sur la démocratie québécoise. On va le noter,
celles et ceux... bien, allez-vous faire... Et je pense qu'ils vont retrouver
de la place, là. Je pense que s'ils sont dégourdis minimalement, comme je suis
persuadé qu'ils le sont, ils vont trouver qu'il y a des places pour se faire...
on engage, là, le DGEQ, on embauche, là. Ça va être formidable.
Puis vous pourriez
même faire aussi des campagnes de publicité. Ce n'est pas à moi qui va
déterminer ça, c'est vous qui allez le faire, mais auprès de nos écoles
secondaires, nos cégeps aussi, de dire, écoutez, ça vous est désormais
possible, ça vous est désormais possible. Puis on parle beaucoup, beaucoup...
Ah! est-ce qu'on ne devrait pas diminuer le vote. On n'en est pas là, là, de 18
à 17 ans ou 16 ans. Ça, je pense que c'est un pas, peut-être vers...
pas cette direction-là, mais vers une réflexion un peu plus sentie. Puis...
Mme LeBel : ...exercer
leur vote à 18 ans, ça les sensibilise à l'exercer à 18 ans.
M. Tanguay : Non,
non, c'est ça, ça les sensibilise en plus. Puis, ah! moi, j'ai pleinement
confiance, là, qu'on n'est pas en train de l'échapper, au contraire. Alors, ça
me va, M. le Président, évidemment.
Le Président (M. Bachand) : Merci beaucoup. Donc, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix de l'amendement. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc, l'amendement à
l'article 45 est adopté. Donc, nous revenons à l'article 45
tel qu'amendé. Interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre, abstention
Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc, l'article 45 tel qu'amendé est adopté. Merci, Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme
LeBel : Oui. Alors on devrait passer à 46. C'est un
article avec... qui est relié à 90. Je vais vous suggérer de suspendre
et de passer à 90.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre, s'il
vous plaît.
• (16 h 20) •
Mme LeBel : Merci.
L'article 90 : L'article 310.1 de cette loi est abrogé.
Cette modification
supprime l'article 310.1 de la Loi électorale qui vise à abolir le poste
de préposé à la liste électorale. Ses
fonctions seraient transférées au secrétaire du bureau de vote en vertu de la
modification qui est prévue à l'article 93, qu'on va faire dans cette
même série du projet de loi, et qui modifie l'article 315 de la Loi
électorale.
Ce que ça disait
310.1, à l'origine... L'aviez-vous? Vous l'aviez? Non? Ça disait : «Pour
chaque bureau de vote, le directeur du scrutin nomme comme préposé à la liste
électorale, la personne recommandée par le candidat du parti autorisé dont le
candidat s'est classé troisième lors de la dernière élection.»
Ses fonctions vont
être transférées au secrétaire du bureau de vote, puis on va voir cette
modification-là à 93, qui s'en vient dans la même séquence.
M. Tanguay : Juste
pour ma gouverne, si ça vous va, M. le Président, il y a eu une évolution, je
me rappelle, dans mes premières élections,
pas comme candidat, mais quand je m'intéressais à ça, là, il y avait... à la
table, à la table, c'est ça, le bureau de vote... Le bureau de vote,
c'est la table de vote, hein? Je veux dire... Bon, je veux dire, avant, il y avait, il y avait la table, mais il y avait
probablement deux tables bout à bout, là, parce qu'il y avait la boîte à droite,
il y avait le scrutateur, il y avait le secrétaire puis il y avait un
représentant de chacun des partis, là, à l'époque, là, puis il pouvait en avoir
quatre, puis il pouvait en avoir... des fois, ça dépend du comté, il pouvait en
avoir quatre, puis il pouvait en avoir pas mal. Là, les représentants, on les a
enlevés, et là il y a eu... il y avait, dans l'intervalle, puis corrigez-moi si
j'ai tort, là, un préposé aux listes, autrement dit, pour que les partis soient
informés, on disait : Bien, il va y avoir un troisième... On garde le
scrutateur, le secrétaire, on ne touche pas à ça, mais plutôt que d'avoir
quatre représentants qui, eux, veulent savoir aussi, en temps réel, qui qui est
allé voter, parce qu'il y a des maisons un peu partout qui font du téléphone
pour faire sortir le vote, bien là, il y avait un qui était payé par le DGEQ,
le directeur du scrutin, qui, lui, s'occupait de faire ce relevé de liste là.
Là, dans le fond, on
se trouve à l'enlever, c'est-tu ça? Puis corrigez-moi si mon évolution n'est
pas bonne, là, on l'enlève et ce serait le secrétaire qui ferait, d'une manière
ou d'une autre, sans que ça prenne plus de temps, un duplicata de ce qu'il collige comme information, et ça, ce serait donné
aux partis politiques en temps réel, là. C'est ça? Je ne sais pas si
vous...
M. Reid (Pierre) : Oui, puis on a fait des expériences, je pense, lors d'élections
partielles, je pense, on faisait l'expérience
avec... pour voir le travail qui était accompli par le secrétaire, parce qu'il
manquait un PALE et les résultats étaient aussi rapides, aussi efficaces
qu'avec le PALE.
M. Tanguay : Parce qu'il y a ce qu'on appelle les «runners», je
ne sais pas si vous appelez ça de même aussi, là...
Mme LeBel :
Les coureurs.
M. Tanguay : ... — les
coureurs, c'est en français — ...
Mme LeBel :
Oui, c'est ça.
M. Tanguay : ...et
qui vont chercher ces fameuses listes là, eux, ils ont accès, ils ont des
procurations, ils peuvent aller chercher ça. Puis souvent, bien, c'est le
PRIMO, justement, qui dit : Toi, tu restes ici, tu ne feras pas le tour des tables, là. Le PRIMO va chercher les
feuilles et lui remet à l'heure, mettons. Donc, ça fonctionne très bien. Puis
qu'est-ce qui a changé, là, je suis très, très précis dans ma question, par
rapport au secrétaire? Je veux dire, il fait deux listes, il a une copie
carbone, je ne sais pas, comment ça fonctionne, les rapports sont faits sous
quel format?
Le
Président (M. Bachand) : M. Blanchet.
M.
Blanchet (Jean-François) : Vous avez
raison, on est passé de deux préposés à la liste à un, puis là on vise à éliminer le dernier, là. Dans le fond, la
liste qui est complétée, oui, il y a des copies carbone pour pouvoir distribuer
aux différents partis, effectivement. Mais M. Reid mentionnait qu'on a
fait des projets pilotes dans Chicoutimi, je crois, entre autres, où
est-ce qu'on a fait le test et on a validé l'information après, à comparer avec
un préposé à la liste et sans préposé à la
liste, et le secrétaire... lorsqu'il n'y avait pas de préposé à la liste, il y
avait moins d'erreurs. Donc, on a une autre problématique avec les
préposés à la liste électorale, c'est qu'élection après élection, c'est
toujours le poste pour lequel on est obligé de se sacrifier, c'est-à-dire il
manque toujours du monde.
Donc, M. Reid a
été obligé de prendre une décision spéciale pour dire : Bien, finalement,
le secrétaire va faire le travail du préposé parce qu'on manque de travailleurs
d'élection. Donc, c'est le poste qui est facilement sacrifiable, puis on sait
que ça peut être fait par le secrétaire.
M. Tanguay : Oui,
tout à fait. Et dites-moi, puis ce n'est pas une question mercantile, là, mais
il y a quand même un coût lié à ça, parce que le préposé aux listes travaille
aussi durant les bureaux de vote, les BVA, bureaux de vote par anticipation, il
y en avait un, et ça, je veux dire, il est payé, il est rémunéré, je ne sais
pas si vous aviez un chiffre dans une élection générale, comment ça pourrait
représenter. Puis là je ne suis pas en train de dire : Ah! il faut
économiser, c'est la démocratie, non, il faut investir dans la démocratie, mais
pour un poste qui, à sa face même, peut être facilement... comme vous dites,
là, il y a moins d'erreurs, là, on se trouverait aussi à diminuer d'à peu près
combien, même si ce n'est pas une question d'argent, là, mais...
M. Reid
(Pierre) : Mais en se basant sur les coûts
de 2018, puis en considérant que les postes n'étaient pas tous comblés, c'était
une économie de 3 millions.
M. Tanguay : Ah! c'est ça. Wow!
C'est bon. Moi, ça me va, M. le Président.
Et dernière question, par contre... puis c'est
ça, hein, parce que, moi, la dernière fois que je voyais des copies carbone,
c'était dans l'émission Du tac au tac, c'est ça, c'est carrément ça,
c'est des copies carbone. On ne peut pas remplacer le bon vieux carbone, là, je
veux dire, c'est...
M. Blanchet
(Jean-François) : Étant donné qu'on doit
en remettre aux représentants de tous les partis...
M. Tanguay : Non, non, c'est
ça, mais technologiquement, c'est ça. Je veux dire, le carbone a encore,
contrairement au fax, là, a encore son utilité.
M. Blanchet
(Jean-François) : C'est sûr que dans le
futur, on pense à d'autres solutions, là. On ne vous le cachera pas, là que...
M. Tanguay : Bien, peut-être
électroniquement, en partie.
M. Blanchet
(Jean-François) : Oui, oui, le modèle de
l'Ontario, entre autres, là, que c'est électronique.
M. Tanguay : Ah oui? Qu'est-ce
qu'ils font en Ontario?
M. Blanchet
(Jean-François) : C'est électronique,
c'est-à-dire que la personne est marquée en temps réel et les partis ont, en
temps réel, la liste des personnes qui ont voté.
M. Tanguay : Ah oui, donc
prochaine étape.
M. Blanchet
(Jean-François) : Donc, il n'y a plus de
coureur.
M. Tanguay : Les coureurs, ça
fait coureurs des bois. Ça fait qu'on voulait juste s'assurer qu'ils aillent à
la bonne place, on les appelait... Merci.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Donc, il n'y a
pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire,
s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 90 est supprimé. Merci. Donc, si je comprends la feuille de
route...
Des voix : ...
Une voix : Oui, vous avez dit
«supprimé».
Le Président (M.
Bachand) : Oui, adopté. Donc, excusez,
j'avais deux choses à dire. Donc, c'est adopté et l'article 90 est donc
supprimé.
M. Tanguay : Adopté. C'est
310.1 qui est supprimé.
Le Président (M.
Bachand) : Oui, mais l'article est donc...
M. Tanguay : Adopté.
Le
Président (M. Bachand) :
Il est adopté, c'est ça. Merci,
M. le député de LaFontaine. Je suis un peu mêlé dans mes paperasses,
comme vous pouvez voir.
M. Tanguay : Pas de problème...
Le
Président (M. Bachand) :
Donc, sur ma feuille de route, on
serait à 46, qui est suspendu. De consentement pour revenir à 46?
Des voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : Consentement. Donc, Mme la
ministre, pardon.
Mme LeBel : Oui. Merci, M. le
Président. 46. L'article 139 de cette loi est modifié par la suppression
du deuxième alinéa.
Modification qui est une modification de
concordance avec l'abolition du poste de préposé à la liste. Donc, le deuxième
alinéa faisait référence, d'ailleurs, «dans le cas d'un préposé à la liste
électorale», etc. Donc, il n'y a plus lieu de faire référence à ce poste qui
vient d'être... qui le sera, à la sanction, mais qui sera abrogé.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y
a pas d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 46 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui. 80, s'il vous
plaît. Donc : L'article 301.1 de cette loi est modifié par la
suppression du deuxième alinéa.
Toujours un alinéa qui faisait référence au
poste de préposé à la liste.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Donc, au BVA il
n'y avait pas de préposé, c'est ça? Il n'y en avait pas. Ça, ça se faisait...
De toute façon, les partis... Pas besoin de le savoir dans l'heure, là. Ils le
savaient ultérieurement.
M. Blanchet
(Jean-François) : C'est ça. Le vote par
anticipation, on transmet, en fin de journée, aux partis politiques, les gens
qui ont voté dans la journée.
M. Tanguay : C'est ça. C'est
ça. O.K. Ça me va. Merci.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Donc, nous allons
procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 80 est adopté. Merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : Toujours dans le même
état d'esprit : 88. L'article 306 de cette loi est modifié par
la suppression de «le préposé à la liste électorale,».
Le
Président (M. Bachand) : Merci.
Interventions?
Une voix : ...
Mme LeBel :
...référence à 308, donc on enlève la motion... la motion... la mention.
M. Tanguay :
Ça me va, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Ça va. Donc, nous
allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour...
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 88 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
• (16 h 30) •
Mme LeBel : 91, s'il vous
plaît, M. le Président. L'article 311 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement de «, le secrétaire du
bureau de vote ou un préposé à la liste électorale» par «ou le secrétaire du
bureau de vote»;
2° par le remplacement de «aux articles 310
ou 310.1» par «à l'article 310».
Toujours dans le même esprit de concordance,
compte tenu de l'abrogation du poste.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? M. le
député de LaFontaine.
M. Tanguay : On est à 91, hein,
c'est ça?
Mme LeBel : Oui.
M.
Tanguay : Je vois «le secrétaire du bureau de vote ou un
préposé à la liste électorale», «ou le secrétaire»... O.K. C'est ça. Ça fait que, dans le fond, on se
trouve à enlever ça. Donc, O.K., là, c'est juste le secrétaire. Parfait. Puis plus
bas, faire des recommandations prévues à 310 parce qu'on a abrogé 310.1. Puis
310, c'est autre chose, là. 310, on n'y touche pas.
Mme LeBel : Non.
M. Tanguay : C'est quoi 310?
Mme LeBel : «Pour chaque»... Oui.
M. Tanguay : «Pour chaque
bureau de vote, le DS nomme comme scrutateur la personne» qui s'est classée
parmi... et il le nomme comme secrétaire. O.K. C'est bon, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci.S'il n'y a pas
d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour. Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 91 est adopté. Merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : 93, s'il vous plaît : L'article 315 de
cette loi est modifié par l'ajout, à la fin du paragraphe suivant :
«3° De fournir aux
releveurs de listes, suivant les directives du Directeur général des élections,
l'information relative aux électeurs ayant exercé leur droit de vote.»
Donc,
ça vise à ajouter... Les fonctions qui étaient exercées par le préposé à la
liste, on les ajoute aux fonctions du secrétaire du bureau de vote pour
s'assurer, justement, que cette liste est transmise maintenant.
Le
Président (M. Bachand) : Merci.
Interventions? M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Et
ça, cette... où c'était l'article?
Mme LeBel : 315,
on décrit...
M. Tanguay : Dans
le 90 du projet de loi, je pense que c'est ça.
Mme LeBel : Oui,
93, pardon.
M. Tanguay :
Oui, 93.
Mme LeBel :
Dans l'article 315, on décrit les fonctions du secrétaire du bureau de
vote.
M. Tanguay : Non,
non, c'est ça. Mais c'est à 90, 310, non? La fonction qu'on a abrogée?
Mme LeBel : Abrogée?
M.
Tanguay : Abrogée, oui, elle était où?
Mme LeBel :
Elle était à l'article 90.
M. Tanguay :
Ah! oui.
Mme LeBel :
On a enlevé le préposé à la liste.
Mme Nichols :
310.5.
Mme LeBel : Oui,
l'article 90 du projet de loi. Et là, dans le 315, compte tenu qu'on n'a
plus de préposé à la liste, il faut que quelqu'un fasse la job, le travail
qu'il faisait.
M. Tanguay :
O.K. Mais je pensais...
Mme LeBel :
On l'ajoute aux fonctions du secrétaire.
M. Tanguay : Je
sais qu'à 90, 310.1, on a abrogé la fonction de préposé aux listes.
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
Je ne sais pas si c'est parce que, dans le titre, on a la description de
tâches.
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
Mais on n'avait pas la description de tâches de 315.3, là, qu'on voit, là.
Mme LeBel :
Non.
M. Tanguay :
«Fournir aux releveurs de listes, suivant les directives [...] l'information».
Mme LeBel : Oui.
Puis c'est pour ça que, quand j'ai lu la mention, tantôt, à 90, je vous ai dit
que, comme on va ajouter cette fonction-là au secrétaire du bureau de vote à
93, qu'on va voir tantôt, on le voit maintenant, il n'y avait plus de nécessité
d'avoir le préposé à la liste. Et là on vient s'assurer que quelqu'un fait le
travail parce que, si on ne l'ajoute pas là, ça peut tomber entre deux chaises,
là, et ce n'est pas l'objectif.
M. Tanguay : Et
315...
Mme LeBel : Bien,
dans 315.1, à l'article 94 qu'on a fait, bien, on va l'abolir tantôt,
c'est là qu'on disait que le préposé à la liste, sa fonction, là...
M. Tanguay : Ah!
C'est ça. C'est ça, ma question.
Mme LeBel : Oui,
oui, oui, à 94.
M. Tanguay :
«Le préposé à la liste électorale a notamment pour fonction de fournir au
releveur de liste, suivant les directives [...] l'information relative». On a
gardé la même description de tâches. C'est ça que je voulais vérifier.
Mme LeBel : Oui,
oui, oui.
M. Tanguay : «Aux
électeurs ayant exercé leur droit de vote».
Mme LeBel : On
abolit le poste à 90. La description de tâches était à 91. Je parle du projet
de loi, là. Puis on ramène la description de
tâches à 93... au projet de loi n° 93 pour le directeur. Naturellement, ce
n'est pas les références à la Loi électorale, que je viens de faire,
mais au projet de loi, là.
M. Tanguay : C'est
bon. Puis on apprend que, plutôt que «runner» ou «coureur», c'est releveur de
liste.
Mme LeBel : Maintenant,
oui. Vous voyez, on évolue tout le temps.
M. Tanguay : On
en apprend tous les jours. Merci, ça me va.
Le
Président (M. Bachand) : Merci beaucoup.
S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Mme la secrétaire.
La Secrétaire : Pour,
contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 93 est adopté. Merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : Là,
le suspense étant brisé, on va vous demander d'aller à 94, M. le Président.
L'article 315.1 de cette loi est abrogé.
C'était la
description de tâches du préposé à la liste qui vient d'être ramenée au niveau
du secrétaire.
M. Tanguay : Et c'est sûr que la vérification... personne n'a
besoin de ma question pour ça, mais juste la poser par acquit de
conscience.
«315. Le secrétaire
du bureau de vote a notamment pour fonction», 315 ne s'appliquera pas plus dans
un contexte de secrétaire d'un bureau de vote par anticipation où, là...
Mme LeBel :
Non.
M. Tanguay :
...cette fonction-là... 315, est dans un contexte du jour de l'élection. C'est
ça? C'est sous un chapitre, le jour de l'élection, ou... qu'en dites-vous? Jour
du scrutin, c'est ça, section 3.
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : O.K. C'est bon.
Merci.
Le Président (M. Bachand) : Merci.
Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 93... 94 est adopté. Merci. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
47, s'il vous plaît, selon l'ordre de déroulement qu'on vous a soumis,
donc :
47.
L'article 147 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
premier alinéa de «dix-huitième jour» par «seizième jour».
Donc, la modification
proposée vise à ce que le Directeur général des élections ait jusqu'à
16 jours précédant le scrutin plutôt que 18 pour transmettre au directeur
de scrutin la liste des électeurs de sa circonscription qui ont été admis à
exercer le droit de vote hors Québec depuis la prise du décret advenant la
tenue d'une élection.
Donc, on donne un
délai supplémentaire. Là, ça donne deux jours, si je calcule bien, pour le
traitement des demandes reçues la dernière journée, et ça, ça émane, là, de la
table.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. M. le
député de LaFontaine.
M. Tanguay :
Est-ce que ce délai, ce délai supplémentaire de deux jours pour
confectionner la liste du vote «hors», est-ce qu'il est dû au fait que, dans la
vraie vie, on a besoin de ça, ou il y a une nouvelle obligation qui a
occasionné la nécessité d'augmenter le délai de deux jours?
M. Reid (Pierre) : C'est parce que la demande de voter, là, pour
«hors-Québec», ils peuvent faire la demande jusqu'au jour moins 19.
Donc, s'il faut que le D.G. transmette ça le jour moins 18, ça ne lui donne
même pas une journée pour traiter toutes les demandes et, à ce moment-là,
confectionner la liste et envoyer ça dans toutes les circonscriptions pour
lesquelles...
M. Tanguay : On
lui donne deux jours de plus.
M.
Reid (Pierre) : Un 48 heures.
M. Tanguay : O.K.
Je comprends. Et j'imagine... Question, là, que vous voyez, là, le vote hors
Québec, là, j'imagine, c'est-tu plus qu'hier,
moins que demain? Est-ce qu'il y a de plus en plus du vote hors Québec ou pas
nécessairement?
M.
Reid (Pierre) : Avec l'élection au mois d'octobre, il y en a
moins qu'il pourrait y en avoir si vous aviez une élection au printemps, par
exemple, en avril ou en mars à cause...
M. Tanguay :
Les «snowbirds».
M. Reid (Pierre) : Oui, effectivement, parce que je pense qu'en
avril 2014 ou... C'est ça, avril 2014? Je pense qu'il y en avait
peut-être 10 000, 11 000. Et là je pense que c'était 3 400 ou
4 000.
M. Tanguay : O.K.
O.K. C'est bon. Merci.
Le Président (M. Bachand) : Merci. S'il n'y a pas d'intervention, je vais procéder à la mise aux
voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 47 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui, merci. Je vais vous
demander de suspendre 49 parce que c'est une concordance avec 51 et vous
demander de passer à 51 selon le plan de déroulement.
Le Président (M.
Bachand) : Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel : 51. Les
articles 183 à 186 de cette loi sont abrogés.
Cette
modification vise à abroger, donc, les articles que je viens de mentionner afin
de supprimer les recommandations des partis politiques pour la
nomination des membres des commissions de révision.
Ça vise donc à donner plus de flexibilité au DGE
pour le recrutement du personnel des commissions de révision puis ça pourrait
ainsi débuter beaucoup plus rapidement surtout, là, même avant le début de la
période électorale, étant donné le contexte d'élections à date fixe du Québec.
Donc, c'est vraiment une question d'ouvrir les possibilités et donner plus de
flexibilité.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Question de
compréhension. Donc, on est à 183 de la liste électorale. Ça, dans une nouvelle
circonscription... Parce que j'avais... j'ai des notes, là, puis je veux juste
comprendre, là, avant.
50, on supprime 183. Ma question, je vais le
dire tout de suite, là, elle est peut-être mal posée, là, mais, ici, on parle
de la nomination des membres de la commission de révision dans la
circonscription ou pas?
• (16 h 40) •
Mme LeBel : C'est dans une nouvelle
circonscription, une circonscription dont la délimitation a été changée depuis la dernière élection, dans une
circonscription où aucun parti autorisé ne s'est classé deuxième. Donc, il y
avait... Vous pouvez voir au début de 183, là?
M. Tanguay : Oui, je lis en même
temps, oui.
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : C'est bon.
Mme LeBel : ...deuxième lors de la
dernière élection ou lorsque la déclaration de candidature du député
indépendant n'a pas été reçue.
M. Tanguay : Le DGEQ décide, selon
les critères prévus par la loi, quels partis ou candidats ont le droit de
recommander...
Mme LeBel : De recommander la
nomination des deuxième ou troisième électeurs... réviseurs, puis ça, je peux vous dire que ça a été... Parce que je pense,
vous aviez posé la question pour un article précédent qui se ressemblait.
C'est un article qui découle...
M. Tanguay : O.K. Il faudrait faire
le 50. En tout cas, ça, on est sur 51. O.K. Dans le fond, ma question est
répondue par 50. Là, on a décidé de faire 51 avant 50. Mais, à 50, «au plus
tard le vingt-sixième jour — là,
je lis 182 — qui
précède celui du scrutin, le directeur de scrutin nomme les réviseurs de chaque
commission de révision.»
Le président, donc le DS, j'imagine que c'est
ça... Non, le président est nommé conformément à 185. Ça, c'est le président de
la Commission de révision.
Mme LeBel : Oui, 185, on revient...
Non, ça, on ne l'abolit pas là. Oui, on vient de... On l'abrogerait par 51.
M. Tanguay : O.K. Et le deuxième
réviseur est nommé sur la recommandation du parti autorisé qui s'est classé
premier lors de la dernière élection. Le troisième... O.K. Donc, c'est 50.
M. le Président, je vous demanderais une courte
suspension sur cet article-là, s'il vous plaît, une courte suspension de nos
travaux quelques minutes, je veux aller faire une vérification.
Le
Président (M. Bachand) : Parfait. Alors,
on va suspendre quelques instants. Merci.
(Suspension de la séance à 16 h 42)
(Reprise à 17 h 06)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît!
Merci. La commission reprend ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Merci, M. le
Président. Alors, il y a eu quelques discussions, il y a quelques enjeux dans
le bloc qu'on venait d'entamer, là, qui comprenait 49, qu'on a suspendu... 51,
49, 50, 52 et 60. Le temps d'éclaircir la situation, on va vous demander de
sauter ce bloc-là puis on va passer au suivant, avec votre permission, qui,
donc, serait l'article 62. Donc, suspendre 51, et ne pas faire la suite,
mais passer à 62.
Le Président (M.
Bachand) : Donc, parfait. Consentement
pour suspendre l'ensemble des articles?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Donc, Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui, merci.
62. L'article 233.5 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «à la commission de
révision de sa circonscription» par «à une commission de révision».
La
modification proposée vise à permettre à un électeur qui réside temporairement
dans une autre circonscription que celle de son domicile, alors qu'il en avait
été préalablement admis à voter hors Québec, mais dont la situation a
changé, de présenter une demande d'inscription devant toute commission de
révision.
Donc, actuellement, il faut savoir que
l'électeur qui a été préalablement admis à voter hors Québec, mais qui change, donc, de situation, peut faire en sorte...
peut faire une demande d'inscription, mais cette demande doit, obligatoirement,
être faite à la commission de révision de sa circonscription.
Donc, on vient, si je comprends bien, élargir
les possibilités...
M. Tanguay : Autrement
dit, c'est les bénéfices de la liste centralisée, puis on se dit que des gens
compétents pour le faire dans le comté X, pour les électeurs du comté X,
peuvent le faire aussi pour les électeurs du comté Y. Tout simplement ça.
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Parfait, ça me va.
Le
Président (M. Bachand) :
Donc, s'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 62 est adopté, merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel :
Oui, merci. 64, s'il vous plaît : L'article 239 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «sur la formule
prescrite par règlement» par «suivant la formule prescrite par le Directeur
général des élections».
Donc, cette modification
vise à remplacer l'expression, comme je viens de le dire, là, pour qu'on puisse
modifier plus facilement cette formule, tout en respectant le contenu prévu par
la Loi électorale. L'idée, là, c'est de supprimer,
dans la série d'articles qu'on s'en vient faire, les différents modèles de
règles prescrites par la Loi électorale ou règlements et prévoir que le
DGE prescrit chaque formule, mais en respectant, donc, le contenu prévu par la
loi.
Le
Président (M. Bachand) : M. le député de
LaFontaine.
M. Tanguay :
...c'est ça, un formulaire prescrit par règlement, ce n'est pas pratique,
puis un formulaire peut être prescrit par le DGEQ. Ça donne la souplesse
nécessaire. C'est ça qui est l'objectif, oui?
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
C'est bon.
Le Président (M. Bachand) : Il n'y a pas d'autre intervention? Donc, nous allons procéder à la mise
aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 64 est adopté, merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui, merci, M. le
Président. 100, s'il vous plaît. Donc, l'article 100 :
L'article 338 de cette loi est modifié
par le remplacement, dans le deuxième alinéa, de «formule prescrite par
règlement» par «formule prescrite par le Directeur général des
élections».
Toujours dans
l'idée, là, d'ajouter de la souplesse pour des choses... en prévoyant... en
respectant, naturellement, les contenus prévus par la loi. On parle plus
de forme que de contenu, là.
M. Tanguay : ...
Mme LeBel : 100...
M. Tanguay : «L'électeur dont la
désignation est légèrement différente de celle qui est indiquée sur la liste [...] peut quand même être admis à voter», O.K.,
après... prêté serment. O.K. Et ça, c'est dans le contexte de l'électeur
qui est physiquement sur le lieu de votation, là, puis qui veut faire rectifier
le tout, j'imagine. C'est ça, hein?
Mme LeBel : Oui.
• (17 h 10) •
M. Tanguay : Ce
n'est pas la commission de révision, c'est, comme on dit, sur les lieux mêmes,
là, puis il y a un «i», à la place d'un «y», puis tout ça, ça fait
que... O.K., je comprends. Merci.
Le
Président (M. Bachand) :
...d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire :
Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 100 est adopté,
merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
101, s'il vous plaît. Donc : L'article 339 de cette loi est
modifié par le remplacement de «formule prescrite par règlement» par «formule
prescrite par le Directeur général des élections».
Donc, toujours dans
le même esprit. C'est dans le cas de... L'électeur sous le nom de qui une
personne a déjà voté peut quand même être admis à voter après avoir prêté
serment. Et là c'était souvent la formule proscrite par règlement. Maintenant,
c'est le DGE qui va pouvoir faire... prescrire ça.
M. Tanguay :
Juste pour ma gouverne, je serais curieux de savoir, puis ça n'impacte pas
le fait qu'on va voter pour l'article :
Il y en a combien, bon an mal an, ça, des gens qui... on s'est rendu compte...
C'est probablement des erreurs, la plupart du temps, que le mauvais nom
a été biffé, puis...
M. Reid
(Pierre) : Oui, le nom a été biffé, puis
la personne arrive, puis elle va dire : Je n'ai pas voté, et c'est pour ça
qu'on lui demande le serment. Parce que c'est vrai que... de le souligner, il y
a des erreurs, on saute une ligne, puis...
M. Tanguay :
Puis, la plupart du temps, ça ne doit être que des erreurs. On n'a pas...
Avez-vous eu des cas de fraude, vraiment, que quelqu'un avait pu se faire
passer pour... Non, hein?
M.
Reid (Pierre) : Le seul cas qui me vient en mémoire, c'est
quelqu'un qui s'était même vanté, à la radio, d'avoir voté... Il avait le même
nom, ou, en tout cas, c'était des jumeaux, ou, en tout cas, il avait voté à la
place de son frère, là, mais il s'en était vanté à la radio puis il avait été
retracé immédiatement, donc...
M. Tanguay :
C'est bon. O.K., merci.
Le Président (M. Bachand) : Merci beaucoup. Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire :
Pour, contre, abstention. Mme LeBel
(Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 101 est adopté, merci. Mme la ministre.
Mme LeBel :
102. L'article 340 de cette loi est modifié, dans le premier
alinéa :
1° par
le remplacement de «formule prescrite par règlement» par «formule prescrite par
le Directeur général des élections»;
2° par l'ajout,
à la fin, des paragraphes suivants :
«7° dont la
mobilité est réduite, si l'endroit de vote n'est pas accessible le jour du
scrutin;
«8° qui est un
candidat n'ayant pas son domicile dans la circonscription où il se présente.»
Donc, toujours la
même possibilité, là, d'allègement. Il y a aussi le fait d'enchâsser, dans la
Loi électorale, la disposition qui permet au directeur de scrutin de délivrer
une autorisation à voter dans un autre lieu de vote à un électeur dont la
mobilité est réduite, et dont le lieu de vote n'est pas accessible le jour du
scrutin, et de permettre à un candidat de voter au bureau de vote de son choix.
Donc, dans cet article, il y a la question d'allègement, le règlement versus
«prescrit par», et les deux autres consensus dont je viens de vous parler.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. M. le
député de Lafontaine.
M. Tanguay :
Et le cas de 7°, je le comprends, là. Autrement dit... Je comprends, 340,
là, il va y avoir un formulaire prescrit par règlement... là, ça va être le
DGEQ, puis c'est bien parfait... dont le nom n'apparaît pas, là. Vous êtes là, debout, devant la table, puis là il
y a un problème, parfait, vous signez le formulaire, oui. Mais pourquoi
le formulaire... «Dont la mobilité est réduite, si l'endroit de vote n'est pas
accessible le jour du scrutin», ça voudrait donc
dire, là, un cas bien pratico-pratique, il n'y a pas de rampe d'accès, puis il
est à la porte du building, puis on va le faire voter à la porte du
building. C'est-tu ça?
M. Reid (Pierre) : ...dans un autre lieu, là, de votation, là. Parce que, le jour du
scrutin, il y a des lieux qui peuvent ne pas être accessibles,
contrairement au vote par anticipation, où tous les lieux de votation doivent
être accessibles.
Mme LeBel : Donc,
on l'autorise à voter dans un autre bureau de vote que le sien.
M. Tanguay : O.K., parfait. Et
l'autre...
Mme LeBel : Et le n° 8,
bien, c'est le cas d'un candidat qui n'habite pas sa circonscription.
M. Tanguay : Puis
on en a parlé un petit peu plus tôt, là, le formulaire, là, du candidat...
bien, on en a... Est-ce qu'on en a déjà parlé, du candidat qui n'habite pas
dans sa circonscription? Il me semble, on a passé un article là-dessus.
Mme LeBel : ...le numéro 4.
M. Tanguay : On
l'a fait, le 4, hein, on l'a adopté, le 4? Et il fallait faire miroir avec
l'article... Un candidat qui a
produit sa déclaration peut voter dans la circonscription... Il doit
présenter... O.K. Et le fameux formulaire, là, peut être amendé.
Mme LeBel : C'est celui de 102.
M. Tanguay : O.K., je
comprends. C'est bon, merci.
Le Président (M.
Bachand) : Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce.
Mme Weil : ...réduite,
d'accessibilité, c'est sûr que, quand on va dans d'autres villes au Canada, on
est vraiment choqués de voir la comparaison avec le Québec, et là je me rends
compte à quel point c'est difficile. Est-ce que vous, vous avez un moyen de
savoir d'avance, pour que la personne puisse se présenter au bon endroit, s'ils
ont une mobilité réduite? Est-ce que vous envoyez un message quelconque, je ne
sais pas, dans les communications que vous faites, là, pour leur dire où ils
devront aller, puis de vous contacter, pour être sûrs qu'ils ne se déplacent
pas comme on vient de le décrire, là, puis que là, soudainement, on l'envoie
quelque part d'autre?
M. Blanchet
(Jean-François) : Oui, on s'améliore toujours dans le domaine,
là. Les directeurs de scrutin, présentement, qui sont sur le terrain, qui sont
déjà en train de repérer les lieux, ont une douzaine de mesures d'accessibilité
qu'ils doivent s'assurer de vérifier, donc, exemple, la rampe, la pente de la
rampe, la largeur de la rampe, la largeur des portes, le seuil de porte. Donc,
ils ont un paquet de mesures d'accessibilité qu'ils doivent s'assurer de
mesurer.
On va rendre publics, sur le site Web, pour
chaque endroit de gestion, les critères, à savoir s'ils sont respectés ou pas,
et sur l'avis... sur la carte de rappel, O.K., ça va être indiqué par un
pictogramme si le lieu est complètement accessible ou pas, et, s'il n'est pas
complètement accessible, ils vont consulter le site Web ou appeler Élections Québec pour qu'on leur donne exactement
c'est quoi, le critère qui n'est pas respecté. À partir de ce moment-là, le
directeur de scrutin pourrait utiliser le fameux formulaire pour envoyer la
personne à un autre endroit de vote.
Mme Weil : Et ça, vous le faites
depuis plusieurs... depuis longtemps ou...
M.
Blanchet (Jean-François) :
Non. Bien, c'est-à-dire qu'on
s'améliore. J'ai dit qu'on s'améliorait, là. On franchit un grand pas
cette année, là, bien, pour 2022, là. On le faisait, mais pas aussi pointu
qu'on va le faire, là.
Mme
Weil : Ah! c'est bon qu'on
le sache. Comme députés, là, dans nos comtés, là, c'est tellement important,
surtout quand on a des populations vulnérables, âgées, à mobilité réduite, que
tout le monde sache ça, c'est vraiment important de bien faire la
promotion. Très bien, merci.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions?
Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire...
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme
Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 102
est adopté, merci. Mme la ministre.
Mme LeBel :
104. L'article 350 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
premier alinéa, de «formule prescrite par règlement» par «formule prescrite par
le Directeur général des élections».
Toujours dans le même
esprit, là, de la première modification.
M. Tanguay :
Et ici, à 350, on parle...
Mme LeBel :
«Avant que le scrutateur ne remette un bulletin de vote, ce dernier, le
secrétaire du bureau de vote ou le
représentant d'un candidat peut exiger d'une personne qu'elle déclare sous
serment, suivant la formule prescrite par règlement...» Donc, ce sera
maintenant...
M. Tanguay :
O.K., s'il y a un doute.
Mme LeBel :
C'est ça.
M. Tanguay :
Et ça, ce n'est pas contesté? Je veux dire, une fois que la personne...
quelqu'un le demande... «suivant la formule prescrite»... «peut exiger d'une
personne qu'elle déclare sous serment», ça, ça va être accordé de facto par le
directeur de scrutin si l'un d'eux, y incluant, évidemment, le représentant
d'un candidat... On va procéder à l'assermentation, c'est ça?
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, vous voyez l'énumération, à 350, des personnes qui
peuvent soulever un doute, donc on voit... le scrutateur, le secrétaire ou un
représentant d'un candidat «peut exiger d'une personne qu'elle déclare sous serment»... Donc, une de ces
personnes-là soulève un doute, demande à la personne de faire serment... de
prêter serment, excusez, et là, après... sur
la formule, et, après, on va laisser voter la personne. Il y a une mention au
registre du scrutin qu'il va être indiqué qu'il y a eu un cas comme ça,
là, durant le déroulement.
M. Tanguay : Est-ce
qu'ici, «représentant d'un candidat», c'est... puis je pose la question, là, ce
n'est pas... est-ce que c'est un archaïsme,
par rapport au fait qu'ici on devait référer, probablement, au représentant
assis à la table du candidat, qu'il n'y en a plus?
M. Coulombe (Benoît) : En fait, sauf
erreur de ma part, des représentants de candidats, ça existe encore dans la
loi.
M.
Tanguay : Mais ici, dans le contexte de 350, on ne parle pas de ceux
qui étaient assis à la table, ou on ne les considérait pas, les représentants
assis à la table, historiquement, là, qui étaient là comme releveurs de listes,
là? On ne parle pas de ceux-là ici, là?
M. Coulombe
(Benoît) : Non, non, non. On parlait, tantôt, du préposé à la liste
électorale.
• (17 h 20) •
M. Tanguay :
Oui, mais, avant, les préposés à la liste électorale, comment on les appelait?
M. Coulombe
(Benoît) : C'est qu'avant, les préposés à la liste électorale c'est
les représentants qui devaient prendre en note le nom des électeurs qui manquaient...
M. Tanguay :
Puis c'était les représentants de qui?
M. Coulombe
(Benoît) : Ça fait que c'était des représentants, c'est le même nom.
M. Tanguay :
De qui?
M. Coulombe
(Benoît) : Des candidats et des partis. Donc, chaque parti ou candidat
devait avoir un représentant pour avoir la liste des électeurs qui avaient
voté. En tout cas, moi, je peux vous donner une grande histoire, mais je vais
arrêter là, excusez.
M. Tanguay : O.K.
Qui est représentant d'un candidat? C'est qui, représentant d'un candidat?
C'est toute personne... Ça peut être le
releveur de listes qui a une procuration? Il est considéré comme représentant
d'un candidat?
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, ça prend deux procurations. C'est deux fonctions
différentes, releveur et représentant. Vous comprendrez que, dans le cadre
d'une journée de scrutin, la même personne ne peut pas occuper les deux, parce
qu'elle va se promener tout le temps, et elle va pouvoir nuire un peu au bon
déroulement du vote, là.
M. Tanguay : Ici, 350, représentant d'un candidat, il y en a
juste un qui a ce titre-là, représentant d'un candidat, ou un releveur
de listes qui a une procuration est, juridiquement, considéré comme un
représentant d'un candidat?
M. Coulombe
(Benoît) : Je suis obligé de vous dire, vous mélangez la fonction.
C'est des gens qui représentent, oui, les candidats, mais ils ont deux
fonctions différentes. Un, comme représentant, donc, il est assis à la table de
vote et il regarde les opérations se dérouler. Il va même pouvoir assister au
dépouillement le soir. Le releveur de
listes, lui, comme l'expression anglaise le dit, le «runner», il se promène, il
se promène d'endroits de vote pour ramasser les listes. Donc, il ne va
pas s'asseoir aux tables de vote, ce n'est pas lui qui assiste aux opérations
du vote. Mais ils sont tous, dans le sens commun du terme, des représentants.
M. Tanguay : O.K.
Autrement dit — c'est
peut-être ça qui m'a échappé — à la table, il y a scrutateur, secrétaire, qui est payé par le DGEQ, mais on peut
avoir un représentant assis là la grande journée. Il mange sa sandwich,
il mange sa deuxième sandwich puis il est assis là. On a accès à la table.
M. Coulombe
(Benoît) : Oui. Évidemment, vous comprendrez qu'il n'est pas payé par
le DGE, là.
M. Tanguay : Non,
non, c'est ça. Bien, il paie la sandwich du midi puis la sandwich de six heures.
M. Coulombe
(Benoît) : Non.
Des voix :
...
M. Tanguay : Non,
je sais, je fais une farce. Dans les dépenses électorales, on lui paie sa
sandwich. Mais vous dites : Il n'est pas assis à la table?
Mme LeBel : Non,
il est dans l'environnement. Il y en a un.
M. Tanguay : Il
est représentant auprès du PRIMO, c'est-tu ça?
M.
Reid (Pierre) : Même pas. En fait, il est
là comme observateur des opérations. Mais il ne faut pas qu'il...
Mme LeBel : Mais
il n'y en a pas un par table. Il y en a un pour le gymnase.
M. Tanguay : O.K.,
il y a un représentant sur place. Puis les partis politiques ne peuvent pas
avoir de représentant à la table, assis à la table? Ça, c'est fini ce temps-là,
là?
M. Reid (Pierre) :
Oui, oui.
M. Tanguay : O.K.
Et le...
M.
Reid (Pierre) : Puis je vous dirais, M. le
Président, que, justement, le rôle du PRIMO, ça peut être de dire au
représentant d'un candidat de s'éloigner de la table, pour ne pas nuire.
M. Tanguay : O.K.
Et le représentant, dans le fond, lui, il est sur les lieux de votation, et il
se tient loin des tables, puis il est dans le cadre de porte, puis...
Mme LeBel : Oui,
mais il pourrait soulever un doute, en vertu de 350, qui découlerait d'un
serment.
M. Blanchet (Jean-François) : ...dans le fond, le scrutateur, présentement,
c'est une personne qui est nommée par le parti qui a eu le plus de votes dans
la circonscription, la dernière élection, puis le secrétaire, c'est la personne
qui a eu le... qui est arrivée deuxième.
Donc, présentement, il y a une forme de personne, oui, assise à la table, un
représentant, si on peut dire, de candidat, mais c'est des personnes
assermentées quand même, là.
M. Tanguay : Oui,
oui. Non, c'est ça, ils ne sont pas partisans, là. Mais je comprends votre
point. Et le représentant, il a une procuration dans le formulaire, puis c'est
marqué, il est représentant du candidat a, à l'école de la Chanterelle, telle
adresse, il a une procuration. Il peut aller là une heure ou deux, puis, après
ça, il peut se déplacer, puis aller à l'autre lieu de votation, avec une autre
procuration, dans le sous-sol de l'église Frontenac... O.K. Et lui, c'est un
représentant. Et l'expression «représentant d'un candidat» doit être comprise,
juridiquement, comme étant exclusivement cette personne-là, à l'exclusion du
releveur de listes, qui a une procuration pour relever. Mais le releveur de
listes qui arrive à brûle-pourpoint ne pourrait pas se qualifier...
Mme LeBel : Mais
il n'existe plus, d'ailleurs, présentement, là.
M. Tanguay : Oui,
le releveur de listes.
Mme LeBel : Ah!
le releveur, O.K. Pardon, vous avez raison.
M. Tanguay : Le
«runner», qui a sa procuration, est-ce qu'on va le considérer, juridiquement,
comme étant un représentant d'un candidat,
puis est-ce qu'on va lui donner l'opportunité de demander l'assermentation,
d'appliquer l'article 350?
Mme LeBel : Non.
M. Coulombe
(Benoît) : Le releveur de listes, non.
M. Tanguay : Il
n'a pas ce qualificatif-là, O.K. Parfait, merci.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. Donc, nous
allons procéder à la mise aux voix, s'il n'y a pas d'autre intervention.
Madame, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 104 est adopté, merci beaucoup. Mme la ministre.
Mme LeBel : 65, s'il vous plaît.
Donc : L'article 241 de cette loi est modifié, dans le premier
alinéa :
1° par le remplacement, dans le paragraphe
1°, de «prescrite par règlement» par «déterminée par directive du Directeur
général des élections»;
2° par le remplacement, dans le troisième
paragraphe, de «prescrites par règlement» par «déterminées par directive du
Directeur général des élections».
Et on parle, là, dans le cas d'une personne qui
pose sa candidature, et tout ce qu'elle doit joindre à sa déclaration, et, 2° de ces items, en 1° et en
3°, la forme, les normes devaient être prescrites par règlement.
Maintenant, on va faire ça par détermination, par directive.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. M. le député de
LaFontaine, s'il vous plaît.
M. Tanguay : «Déterminée par
directive». C'est ça, «photographie conforme aux normes déterminées par
directive du Directeur général des élections». O.K. C'est bon. Ça me va, M. le
Président.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 65 est adopté, merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : Merci.
96 : L'article 322 de cette loi est modifié par le remplacement de
«par règlement» par «par directive du Directeur général des élections».
Donc, c'est dans le
cas où l'imprimeur et le fabricant de papier doivent se conformer aux normes
prévues. Bien, c'était fixé par règlement.
Maintenant, ça pourra être fixé par directive. On parle du bulletin de vote,
sûrement, là, j'imagine.
Le
Président (M. Bachand) : Merci.
Mme LeBel : Oui,
de papier à bulletins de vote et l'imprimeur des bulletins de vote, oui.
M. Tanguay : Oui,
ça me va, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Donc, nous allons
procéder à la mise aux voix. Madame.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Oui,
pour. Pardon.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc, l'article 96
est adopté, merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme
LeBel : Oui : 99. L'article 331 de cette loi est
modifié par le remplacement de «prescrite par règlement» par «déterminée
par directive du Directeur général des élections».
Donc, ça concerne : «L'endroit où se
trouvent les bureaux de vote, de même que le personnel du scrutin, doit être
identifié de la manière prescrite par règlement.» Maintenant, on irait par
directive.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions?
M. Tanguay : Quand on dit :
«L'endroit où se trouvent les bureaux de vote, de même que le personnel [...], doit être identifié», O.K., ça, c'est uniquement
les cocardes, j'imagine, pour le personnel, quand on parle d'identification,
c'est ça? Puis «l'endroit où se trouvent les bureaux de vote, de même que
[...], doit être identifié», c'est les panneaux externes, là, c'est ça? O.K.
C'était prévu par règlement, ça? Ah oui? C'est bon, merci.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 99 est adopté, merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui. Si vous me
permettez, M. le Président, revenir, momentanément, à l'article 49 et 51, qu'on a suspendu, le bloc, là, qui le concerne. Je
dois vous demander le consentement de la commission. Plusieurs articles
devront être retirés. J'aimerais pouvoir le faire dans un seul amendement.
Donc, ça me prend le consentement. Si j'ai le consentement de la commission, de
mes... on pourra vous envoyer, par la suite... Il y a l'article... Je peux le
dire d'avance, ça. 49, 51, 50, 52 et 60
seraient, vraisemblablement, retirés, mais il y en a plus qu'un, donc ça prend
consentement. Et je pourrais le faire dans un seul amendement.
Le
Président (M. Bachand) :
C'est-à-dire que, là, si je
comprends bien, on doit l'étudier globalement, c'est ça?
Mme LeBel : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : Parce que c'est un amendement.
Donc, ce serait un consentement pour l'étudier globalement, puis, après ça, on
pourrait passer au vote.
Mme LeBel : Oui. Sauf qu'avant de
vous envoyer l'amendement... Sinon, je vais vous envoyer — un,
deux, trois, quatre, cinq — six
amendements, là.
M. Tanguay : Est-ce qu'on pourrait
avoir permission, de consentement, de revenir à l'article 50?
Mme LeBel : Tu veux y revenir? On ne
l'enlève plus?
• (17 h 30) •
M. Tanguay : Oui. Bien, on
pourrait... ce serait l'objet du débat. Puis, à l'article 50, c'est là,
selon moi... qui commence la section. À l'article 50, c'est là où on
abolit la nomination, là. Autrement dit, le temps qu'on perd, là... Abroger
l'article 50, abroger l'article 51, 49, 52, 60, on pourrait faire ça
assez rapidement.
Mme LeBel : Non, il faut que je
dépose des amendements parce que je retire les articles du projet de loi.
M. Tanguay : Oui, oui, un à un,
on pourrait le faire plus rapidement, je pense.
Mme LeBel : Bien, c'est parce
qu'il va falloir que je vous envoie des amendements pour dire que je...
M. Tanguay : O.K., est-ce qu'il
est prêt, l'amendement qui dit ça?
Mme LeBel : Et je veux... Bien,
je recommence. Si je veux le faire dans un seul amendement qui dit :
Retirer l'article 49, retirer
l'article 50, retirer l'article 51, je dois avoir la permission. S'il
y a consentement, si on peut procéder de cette façon, M. le Président,
je vais l'envoyer sur Greffier. Sinon, je vais préparer un amendement par
article.
M. Tanguay : O.K., il y aurait
consentement et il faudrait, donc, retirer... Pouvez-vous me confirmer les
articles? Il faudrait retirer aussi 50, hein?
Mme LeBel : Oui, bien, on va
faire la vérification, mais il y en a plus qu'un. Donc, si j'ai consentement de
le faire en bloc...
M. Tanguay : Oui, oui, consentement
de travailler là-dessus, je comprends.
Mme LeBel : Parfait, et je vais
vous le donner après en bloc. C'est juste ça que je voulais.
Le Président (M. Bachand) : Donc,
l'idée, c'est ça, un consentement pour étudier, puis après ça, bien, il y aura
le vote.
M. Tanguay : Puis là, je
constate que vous ne recevez pas le consentement de... mais il vous sera
accordé, lorsque vous déposerez l'amendement global, il vous sera accordé, le
consentement.
Mme LeBel : Oui. Je veux juste
le savoir avant de faire... en faire six plutôt qu'en faire un.
M. Tanguay : Oui, tout à fait,
tout à fait, tout à fait.
Mme LeBel : Ça vous va? Merci.
Le Président (M. Bachand) : Donc, en attendant de recevoir tout ça, on peut continuer
sur...
Mme LeBel : Oui, tout à fait,
mais ça... la préparation n'est pas la même.
Le Président (M.
Bachand) : Parfait, pas de problème.
Mme LeBel : Merci.
Le Président (M.
Bachand) : Donc, on continue. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Merci.
Article 66...
M. Tanguay : Le
136, c'est peut-être parce que j'avais un autre... on a-tu statué sur 136 ou il
va arriver plus tard? Parce que je n'ai pas la liste à jour, là.
Mme LeBel : Il va être plus
tard.
M. Tanguay : Plus tard, hein?
Le Président (M.
Bachand) : Oui.
M. Tanguay : O.K. 66.
Mme LeBel : Il
arrive vers la fin. Là, je suis à 66. Donc, l'article 243 de cette loi est
remplacé par le suivant :
«243. Chaque personne qui recueille des
signatures d'appui déclare sous serment, devant un commissaire à
l'assermentation, l'une des personnes autorisées à faire prêter serment en
vertu de l'article 219 de la Loi sur les tribunaux judiciaires ou le
directeur du scrutin, que la personne dont les noms apparaissent sur la
déclaration de candidature ont apposé leur
signature en sa présence et qu'à sa connaissance elles sont électrices de la
circonscription.
«De plus, chaque personne qui recueille des
signatures d'appui atteste, sur chacune des pages de la déclaration de
candidature comportant des signatures d'appui, que c'est elle qui les a
recueillies.»
Mon Dieu, j'ai... bon. Donc, cette modification
proposée vise à permettre l'assermentation des candidats et mandataires par
toute personne autorisée à recevoir des serments, à ne plus exiger que la
personne qui recueille les signatures d'appui déclare sous serment connaître
les personnes dont les noms apparaissent sur la déclaration de candidature, et
prévoir que chaque personne qui recueille des signatures d'appui atteste sur
chacune des pages de la déclaration de candidature comportant des signatures
d'appui que c'est elle qui les a recueillies.
Sur ce, j'ai un amendement à proposer, tel que
je l'avais mentionné.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a consentement
pour le dépôt de l'amendement? Parce qu'on a une feuille de route.
Mme LeBel : Oui, il n'était pas
dans le tableau d'origine.
M. Tanguay : Ah, O.K., oui,
oui, oui.
Le Président (M.
Bachand) : Donc, Mme la ministre.
Mme LeBel : Merci, M. le
Président. Article 66. Remplacer l'article 66 du projet de loi par le
suivant :
«66. L'article 243 de cette loi est
remplacé par le suivant :
«243. Chaque personne qui recueille des
signatures d'appui déclare sous serment, devant un commissaire à
l'assermentation, l'une des personnes autorisées à faire prêter serment en
vertu de l'article 219 de la Loi sur les tribunaux judiciaires ou le directeur
du scrutin, que les signatures des personnes qui ont été apposées sur la
déclaration de candidature l'ont été en sa présence et qu'à sa connaissance
elles sont électrices de la circonscription.
«De plus, chaque personne qui recueille des
signatures d'appui atteste, sur chacune des pages de la déclaration de
candidature comportant des signatures d'appui, que c'est [bien] elle qui les a
recueillies.».
Et là, ça fait
référence à la discussion de centre d'achats qu'on avait vue.
M. Tanguay :
Oui, oui, oui. Est-ce qu'on l'a sur l'écran, M. le Président, l'amendement
sur Greffier?
Le
Président (M. Bachand) : On va mettre ça à
l'écran, oui, ça s'en vient.
Mme LeBel :
Ça va aider les gens dans les mots-clés pour rechercher dans les transcriptions,
centre d'achats.
M. Tanguay :
Le centre d'achats, oui, aller à centre d'achats.
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
Et c'est à quel article, le centre d'achats?
Mme LeBel :
Eh boy! C'était-tu 4? Non.
Une voix : ...
M. Tanguay :
Dans le doute, c'est tout le temps 4.
Mme LeBel :
...début... adresse, suppression...
M. Tanguay :
O.K. là il est à l'écran.
Mme LeBel :
Remise, rapports, dépôts...
Des voix : ...
Mme LeBel :
132?
Des voix : Oui.
Mme LeBel :
Oui, 132.
Des voix : ...
Mme LeBel :
L'amendement suit un peu les discussions qu'on avait eues puis l'amendement
qu'on a fait à ce moment-là.
M. Tanguay :
On dit que «chaque personne qui recueille des signatures d'appui»...
Mme LeBel :
...67?
M. Tanguay :
Pardon?
Mme LeBel :
Non, excusez-moi, je...
M. Tanguay :
«Chaque personne qui recueille des signatures d'appui déclare sous
serment». Donc, ici, ça inclut, «chaque personne», ça inclut évidemment le
candidat lui-même ou un mandataire, c'est ça? O.K. Autrement dit, le candidat,
il faut qu'il prête serment lui aussi, là? O.K.
Mme LeBel : Parce
qu'il est une personne qui recueille une signature. Il n'y a pas d'exclusion
pour le candidat, là.
M. Tanguay : Oui,
oui. Chaque personne qui recueille des signatures d'appui déclare sous serment
devant un commissaire à l'assermentation. Donc, ça, ce n'était pas là, devant
un commissaire à l'assermentation...
Mme LeBel : C'était
devant le directeur du scrutin. On élargit les possibilités, là.
M. Tanguay : L'une des personnes... Devant un commissaire à
l'assermentation ou l'une des personnes autorisées à faire prêter
serment ou le... O.K. avant, c'était juste directeur du scrutin.
Mme LeBel : Oui, on a ajouté des
options d'assermentation.
M. Tanguay : O.K.,
«Que les signatures — là,
j'ai l'amendement — des
personnes qui ont été apposées sur la déclaration de candidature l'ont été en
sa présence», et on n'avait pas changé, hein, «et qu'à sa connaissance elles
sont électrices de la circonscription». Ça veut dire que... «qui, à sa
connaissance», dans le sens où nous, ce qu'on fait, là, je vais vous le dire
bien tangiblement, là, moi, j'en signe, puis il y a de mes représentants qui en
signent, puis on a le formulaire. C'est 8 ½ x 14, là, paysage. Puis là il y a
des lignes, on les fait signer. Moi, je suis capable de prêter serment que ce
qui a été signé là, je ne sais pas si c'est son vrai nom, mais ce qui a été
signé là a été signé en ma présence par un être humain, alors c'est ce que
j'atteste de ça. Mais, après ça, pour être capable, moi, dans mon même serment
de dire qu'à ma connaissance, elles sont électrices, après ça, ce qu'on fait,
c'est qu'on vérifie le nom, l'adresse, et, si le nom et l'adresse, qui peut ne
pas être dans les faits le nom et l'adresse de la personne en question, mais
qu'à sa face même...
Mme LeBel : ...vraisemblablement.
M. Tanguay : ...qu'à sa face même, à
sa connaissance, elles sont électrices, ça, c'est suffisant. Si je vérifie que
ce nom-là puis cette adresse-là, ça existe dans la liste électorale, c'est
suffisant, n'est-ce pas?
Mme LeBel : Oui.
Une voix : ...
M. Tanguay : Il faut répondre parce
qu'on...
Mme LeBel : ...les signes de tête ne
sont pas enregistrés.
M. Tanguay : C'est juste ça.
M.
Blanchet (Jean-François) :
Oui. Bien, c'est-à-dire que le
directeur de scrutin, c'est ce qu'il va faire, hein? Il va valider la
même information, là, à savoir...
M. Tanguay : C'est-à-dire que là, je
n'en suis pas au directeur de scrutin... À mon serment à moi.
M. Blanchet
(Jean-François) : Le serment, là, je pense que Me Coulombe est
peut-être mieux placé.
M. Tanguay : Bon, Me Coulombe, qu'on
appelle Me Coulombe.
M.
Coulombe (Benoît) : Alors, ce que ça demande, «à sa connaissance», sa
connaissance... «à votre connaissance», ça ne demande pas une enquête,
évidemment, ça ne demande pas de demander des pièces d'identité de la personne.
Sur le formulaire, vous le savez, là, en haut, il y a toujours la même
répétition des mentions. Je confirme que j'ai la qualité d'électeur, et tout
ça, pour que les gens voient la mention. Donc, vous, vous êtes dans un centre
d'achats, vous vous assurez au moins, minimalement... un centre d'achats... que
vous êtes bien électrice, ça peut être demandé, ou encore qu'un électeur vous
dise : Bien, moi je ne suis pas sûr si j'ai le droit de signer, ou quoi
que ce soit, ça peut arriver que des gens le disent...
M. Tanguay : Non, on ne le fait pas
signer.
M. Coulombe (Benoît) : Bien, dans le
doute, je vous dirais, oui, en tant qu'avocat, abstenez-vous, là, dans le
doute. Mais c'est ça, donc, à la connaissance, au meilleur de votre
connaissance. Comme disait Mme la ministre,
vraisemblablement, vous n'avez pas, dans le fond, de...
M. Tanguay : Je n'ai pas
d'indication contraire.
M. Coulombe (Benoît) : ...contraire,
c'est ça que je m'en allais dire.
M.
Tanguay : Si je n'ai pas d'indication contraire, à ma
connaissance, il dit la vérité, je présume de la bonne foi. O.K. De
plus... donc, on a modifié l'amendement et uniquement sur le premier alinéa,
hein? Le deuxième : «De plus, chaque personne qui recueille», ça, on ne
l'a pas changé dans l'amendement.
Mme LeBel : Non, non, parce qu'on
parlait de la même chose. Vous vous souviendrez que les signatures des personnes qui ont été apposées sur la déclaration
de candidature l'ont été... Donc c'est juste, là, il y avait toute la notion de
dire : C'est-tu la bonne personne, le bon nom? Là, c'est vraiment juste de
dire : Elle signe devant moi, dans le fond.
M. Tanguay : Oui, oui. Puis le
deuxième, bien, c'est... bien, nous, ce qu'on fait, c'est qu'on initialise chacune des lignes, on les initialise. Je le sais,
je l'ai fait, la page 2 de.... je dis n'importe quoi, là, de 2 à 17, mais
là je les initialise.
M. Coulombe (Benoît) : En
fait, ça, vous n'aurez pas ça dans la loi, là, l'initialisation, c'est dans le
formulaire. Pourquoi? Parce qu'il peut y avoir plusieurs personnes.
Alors il faut que le DS se retrouve, à un moment donné, là, savoir qui, qui a
demandé la signature.
M. Tanguay : Signatures
d'appui que c'est elle... O.K., ça me va, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. D'autres
interventions sur l'amendement? Donc, on va procéder à sa mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire :
Pour, contre, abstention, Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement à l'article 66 est adopté. Merci. On
revient à 66 tel qu'amendé.
Mme LeBel : 68.
Le
Président (M. Bachand) : Non, il faut
juste... Ça ne sera pas long. On va juste adopter 66 tel qu'amendé.
Mme LeBel : Ah!
excusez-moi. Vous avez raison.
Le Président (M. Bachand) : Pas de problème. Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons
procéder à sa mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention, Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
• (17 h 40) •
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
Le Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
Le Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
Le Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
Le Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
Le Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 66, tel
qu'amendé, est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
Oui. L'article 68 : L'article 246 de cette loi est
modifié :
1° par l'insertion, à
la fin du premier alinéa, de «ainsi que tous renseignements contenus dans les
documents qui l'accompagnent qui concernent l'éligibilité de la personne qui a
posé sa candidature. Ces renseignements sont déterminés par directive du
Directeur général des élections»;
2° par le
remplacement, dans le deuxième alinéa, de «seul un candidat peut obtenir copie
d'une déclaration» par «ce droit de consulter ne permet pas d'obtenir copie».
Donc, les
modifications prévues visent à donner accès à l'électeur qui en fait la demande
non seulement à la déclaration de candidature, mais également aux
renseignements contenus dans les documents l'accompagnant qui concernent
l'éligibilité de la personne qui a posé sa candidature. Il est également prévu
de ne plus permettre aux candidats de
prendre copie des déclarations. On peut consulter, mais pas prendre copie.
C'est ça que je comprends? Oui.
M. Tanguay : O.K.
Autrement dit, sur le formulaire de mise en candidature, il y a, mettons, les
152 signatures valides qui ont été confirmées. Est-ce à dire que
les autres candidats n'auront pas photocopie de ça? Ça, c'est ce que je... On avait droit à
ça. Bien, je veux dire : on avait droit à ça. Puis, comme disait le
collègue de Matane-Matapédia, après ça,
on faisait notre pointage, je veux dire, on fait ce qu'on veut avec, là. Puis
on avait l'information, puis c'est là qu'on avait des surprises. Mais,
si tu dis : voyons, je pensais qu'elle m'appuyait, là, tu l'appelles, puis
elle dit : Ah! bien, c'est juste la
démocratie puis c'est correct. Par contre, on ne prend pas copie. Mais
quelqu'un... est-ce que quelqu'un pourrait prendre des notes sur les
lieux ou vous allez interdire la prise de notes?
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, pour que ça soit vraiment «pas le droit d'obtenir
copie», on va s'assurer que la personne ne prenne pas de photos de cellulaire
ou pour ne prenne pas des notes, parce que, là, c'est...
M. Tanguay :
Ne prenne pas de notes. Elle ne va pas prendre des notes.
M. Coulombe (Benoît) : Parce que ça serait
permettre indirectement ce que la loi ne permettrait plus directement.
M. Tanguay :
Oui, mais... Non, non, je pose la question parce que, dans certains
contextes, on permet de prendre des notes sur place, pas dans le contexte
électoral, mais ça arrive, juridiquement, que vous pouvez... qu'ils ne donnent
pas accès à une photocopie, mais que vous pouvez prendre des notes, O.K.
«...ainsi que tout renseignement contenu dans les documents qui l'accompagnent
qui concernent l'éligibilité de la personne et qui a posé sa candidature...»
L'amendement qui est porté ici, à 246, «...le directeur du scrutin permet
pendant la période électorale de consulter...» Chaque candidat peut obtenir
copie d'une déclaration... de consulter. O.K. Puis ça, ça fait partie de... Le
consensus de quelle date, ça? Je ne sais pas si vous l'avez.
M. Coulombe
(Benoît) : ...je vais regarder Me Blanchet. Ce n'est pas des
choses qui ont été discutées en comité technique ou comité consultatif, mais
c'est des éléments que M. Reid avait lancés, avait... C'est des
recommandations qui sont dans le rapport annuel du DGE et qui avaient été aussi
énoncées dans notre mémoire sur le projet de loi no 39, là, mais...
Mme LeBel :
...c'est pour une concordance avec l'article 59 un peu, là, indirectement,
une concordance, parce que ce n'est pas une concordance parfaite avec
l'article...
M. Tanguay :
59?
Mme LeBel :
...59 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la
protection des renseignements personnels. Ça interdit, en principe, la
communication des renseignements personnels, mais, comme l'article 246, la
Loi électorale prévoit une dérogation à cette règle qui permettait aux
électeurs qui le désirent de consulter les renseignements personnels, dans le
fond, des candidats. Bien, le mitoyen, c'est de permettre la consultation sans
qu'il y ait copie pour qu'il y ait circulation «at large» de ces renseignements
personnels là. Donc, on essaie de trouver l'équilibre entre 59 de la loi sur la
protection des renseignements personnels et l'objectif de 246, qui est d'avoir
au moins accès à la consultation.
M. Tanguay :
Moi, je vous dirais que, sur le fond, moi, je serais en désaccord avec la
modification au deuxième alinéa pour une raison bien simple, c'est que les...
on est responsables de l'information personnelle... notamment, via la liste
électorale. Celles et ceux qui sont dans la liste électorale ont déjà des
obligations en pour respecter la confidentialité, ils ne peuvent pas partir
avec des extraits puis ils sont encadrés. J'ai des gens qui travaillent avec
moi qui sont des bénévoles, qui respectent les obligations de la liste
électorale. Et les informations qui sont jointes, la liste de celles et ceux,
électeurs et électrices, qui ont appuyé un candidat, participent de la même
nature d'information. Le fait de dire, bien : Seul un candidat peut
obtenir une copie d'une déclaration, moi, je ne le changerais pas ça parce que
seul un candidat... Vous êtes six candidats. Tu veux faire tes propres
vérifications, ça participe du contrepoids. Moi, je le garderais parce qu'on a
toujours fait ça. Je dépose mon bulletin de mise en candidature. La liste de
celles et ceux qui ont signé est envoyée uniquement au candidat qui en est
responsable et doit protéger ça. Ce n'est pas donné publiquement puis ce n'est
pas donné à n'importe quel citoyen, c'est juste la partie adverse, entre
guillemets, de façon démocratique, qui y aura accès. Puis ça, moi, je ne
voudrais pas que l'on puisse... que l'on perde ça.
Alors, moi, je
garderais... j'enlèverais «ce droit de consulter ne permet pas d'obtenir
copie». Moi, ça, ça fait en sorte que personne... De un, «ce droit de consulter
ne permet pas d'obtenir copie», on dirait que c'est comme si une personne, un tiers... Malgré... le directeur
de scrutin... toute déclaration... Moi, je m'assurais que seul un candidat peut
obtenir copie d'une déclaration...
Mme LeBel : ...on
va suspendre puis on va regarder ça. Puis, de toute façon, on va avoir une
autre période qui va commencer tantôt. Mais on peut peut-être le suspendre,
puis continuer, puis on va regarder.
M. Tanguay : Puis
peut-être une question de compréhension. Tel que rédigé, est-ce que ça veut
dire que, désormais, plus uniquement un autre candidat, mais n'importe quel
citoyen pourrait aller consulter dans la mesure où il n'obtient pas copie?
Mme LeBel : Oui,
la consultation, c'est déjà tout le monde, ça ne change pas.
M. Tanguay : C'est déjà tout le
monde.
Mme LeBel : Oui, oui.
M. Tanguay : O.K. En vertu de
quel... du premier alinéa? Non, ce n'est peut-être pas dit...
Mme LeBel : Oui, regarde :
«Permet, pendant la période électorale, à un électeur de consulter à son bureau
principal». Ce n'est pas changé, ça. O.K.?
M. Tanguay : O.K., parfait. O.K.,
mais c'est ça, je...
Mme LeBel : Mais on peut suspendre?
M. Tanguay : ...mais je laisserais
le deuxième alinéa comme il est là.
Mme LeBel : O.K., mais peut-on
suspendre?
M. Tanguay : Oui, oui, je vous en
prie.
Mme LeBel : On continuera. Est-ce
que 126 était relié à la même chose?
Une voix : Oui.
Mme
LeBel : Ça fait qu'on va suspendre 68, 126, puis on va
passer au suivant, puis je vais faire des clarifications pendant la
pause tantôt.
M. Tanguay : Parfait, merci.
Le
Président (M. Bachand) :
Est-ce qu'il y a consentement
pour suspendre 68 et 126? Consentement. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel : Donc, 71, donc :
L'article 263 de cette loi est modifié par l'insertion, après la première
phrase, de la suivante : «Les dixième, sixième et cinquième jours qui
précèdent le jour du scrutin, le vote débute à 9 h 30 et se termine à
20 h et le neuvième jour qui précède le jour du scrutin, il se termine à
16 h.»
Cette
modification vise à harmoniser les heures de vote au bureau du directeur de
scrutin avec les heures de vote par anticipation et le jour du scrutin,
là, puisque cette absence d'harmonisation constitue maintenant une source de
confusion pour les électeurs, là.
M. Tanguay : ...l'absence
d'harmonisation, c'était entre une circonscription et l'autre ou...
Mme
LeBel : Entre les heures de vote au bureau du directeur de
scrutin et les heures de vote par anticipation et le jour du scrutin.
M. Tanguay : Donc, il y a miroir. Ce
sont les mêmes au bureau du directeur de scrutin...
Mme LeBel : C'est actuellement le
vote au bureau du directeur du scrutin, c'est de 9 heures à
21 heures, dixième, sixième et cinquième jours qui précèdent. Il se
termine à 17 heures, le neuvième jour qui précède, soit aux heures
d'ouverture des bureaux de scrutin. Le dernier jour, le quatrième jour qui
précède celle du scrutin, le vote se termine
à 14 heures. Là, ce qu'on fait, là, c'est qu'on dit : On harmonise
tout ça, les heures, parce qu'à un moment donné un chat, il perdrait ses
petits — une
chatte.
M. Tanguay : Bien non, c'est ça.
Mme
LeBel : Oui, ça, c'est comme les interdictions de
stationner à Montréal. Je le dis, là, et cette opinion n'engage que moi
et non pas tout mon parti. Mais...
M. Tanguay : Mais, depuis trois ans,
ce n'est pas si pire. 263, le vote de l'électeur dans la circonscription de son domicile, donc... J'essaie juste de voir, le
263, l'électeur... Bien, je comprends qu'on veut faire miroir entre deux
choses, mais je veux savoir, 263,
c'est quelles des deux choses? C'est... L'électeur peut voter au bureau du
directeur de scrutin, si je résume, à l'un des bureaux secondaires établis, les
10e, neuvième, sixième, cinquième et quatrième jours qui précèdent.
Le 10e, sixième et cinquième jour qui précèdent le jour du scrutin. O.K.
Autrement dit, il y a deux choses. L'article 263, on dit les jours, puis
après ça on précise les heures.
Mme LeBel : On
harmonise les heures d'ouverture des votes anticipés avec celles des bureaux de
vote par anticipation et celle des heures du jour du scrutin. Parce que toutes
ces choses-là avaient des heures de vote différentes, ça fait qu'on harmonise
les heures de vote des différentes périodes.
M.
Tanguay : O.K. Et l'ajout qu'on fait à 263 de la phrase en
gras, là, elle est répercutée dans quels autres articles?
Mme LeBel : C'est 71, ça? 75, 85, on
va continuer à faire le travail.
M.
Tanguay : Ah! O.K., c'est ça. Donc, c'est pour ça qu'on les
regroupe, pour qu'on puisse faire cet exercice-là?
• (17 h 50) •
Mme
LeBel : Oui, c'est ça. Puis après ça on va continuer à 75,
à 85 puis le travail d'harmonisation va être ainsi complété.
M.
Tanguay : Je vais juste, dans ce contexte-là, utiliser mon
bon oeil pour aller voir, c'est ça, donc, à 75, les 10e, sixième et
cinquième jours, c'est la même rédaction qui précède le jour, celui du scrutin.
Le vote débute à 9 h 30 et se termine à 20 heures. Donc, si je
résume, 263, c'est le vote au directeur de scrutin, puis 274, c'est-tu le vote
par anticipation? C'est quoi, 274?
Mme LeBel : C'est le vote,
l'électeur peut exercer son droit de vote...
M. Tanguay : Hors circonscription.
Mme LeBel : Oui, c'est ça.
M. Tanguay : O.K. Ça fait qu'on
harmonise avec «hors circonscription», et là, 85, ça va être...
Mme LeBel : Les établissements
d'enseignement.
M. Tanguay : 85, hein?
Mme LeBel : Oui.
M.
Tanguay : O.K. Puis on harmonise les heures. O.K. On les
harmonise. Et donc c'est un autre article, les bureaux de vote par
anticipation, quel est l'article des heures de bureau de vote par anticipation?
Une voix : 301.1.
M. Tanguay : 301.1.
Mme LeBel : C'est-tu ça, 301? Oui,
c'est ça.
Une voix : 301.2.
Mme LeBel : Oui, je lisais, puis ça
ne marchait pas.
Une voix : Mais je n'étais pas loin.
Mme
LeBel : Le bureau de vote par anticipation est ouvert de
9 h 30 à 20 heures, les huitième, septième jours qui
précèdent celui du scrutin.
Une voix : Vous étiez juste à côté.
M.
Tanguay : 301.2. O.K. Et le 16 heures, à 263, je
reviens à 71, le jour qui précède le jour du scrutin, là, quand même, on
le fait finir à 16 heures, c'est la petite distinction, là.
Mme LeBel : Le dernier jour, le vote
se termine à 14 heures.
M. Tanguay : Au DS, au directeur de
scrutin, puis ça, c'est une distinction, j'imagine?
M. Blanchet
(Jean-François) : C'était déjà comme ça.
Mme LeBel : Oui, le 14 heures
était déjà là.
M. Tanguay : Le 16 heures...
Mme LeBel : Oui,
le neuvième jour qui précède le jour du scrutin se termine à 16 heures,
c'est juste sur ce jour-là qu'on termine à 16 heures.
M. Tanguay : C'est ça, c'est juste
par rapport aux analogies, c'est la seule distinction qui reste. C'est ça?
Mme LeBel : Oui.
M.
Tanguay : O.K., c'est bon. C'est bon. Je vais juste
regarder, puis c'est correct, là, on travaille sur quatre articles en même temps, ça va bien aller tantôt. C'est ça.
Donc, je répète ma question : La dernière partie de la section en gras
que l'on ajoute à 263, qui dit... le
neuvième jour qui précède le jour du scrutin, qui se termine à 16 heures,
on harmonise les quatre articles, mais ce bout-là, il est spécifique au
directeur de scrutin.
M. Blanchet
(Jean-François) : C'était déjà comme ça,
le 16 heures. Ce qu'on vient changer ici, là, BVA, BVO, c'était déjà de
9 h 30 à 20 heures, O.K.? Le bureau du directeur de scrutin,
c'était — il
ne faut pas que je me trompe — de
9 heures à 21 heures, même chose pour les établissements
d'enseignement. Là, c'est vraiment principalement ces heures-là qu'on
vient de normaliser avec les jours de votre BVO, BVA.
M. Tanguay : Puis c'était marqué où,
ça, dans la loi, que c'était de 9 heures à 21 heures?
Mme LeBel : C'est dans les prochains
articles où ce qu'on va regarder. C'était dans 132 de la Loi électorale, de la
Loi électorale et non pas du projet de loi.
M. Tanguay : Et, dans le projet de
loi, c'était l'article...
Mme LeBel : Ce qu'on vient de voir
là, c'est modifier principalement celles qui étaient de 9 heures à
21 heures et de 9 heures à 20 heures. Ça, c'était le vote du
directeur du scrutin. Actuellement, le vote au bureau du directeur du scrutin
est de 9 heures à 21 heures, on vient le rendre de 9 h 30 à
20 heures, sauf le neuvième jour qui va se terminer à 16 heures. Et
le vote, le vote par anticipation était de 9 h 30 à 20 heures,
on vient harmoniser en disant 9 h 30 à 20 heures, sauf qu'il va
se terminer à 16 heures le dernier jour. Donc, c'est ces deux-là qu'on
vient de modifier pour les harmoniser, mais dans le fond, on baisse les heures,
là.
M. Tanguay : Ma question est encore
plus pointue et simple que ça. À l'heure actuelle, dans la mouture actuelle, à
quel article il est marqué que le bureau... que les heures, pour le directeur
de scrutin, c'est de 9 heures à 21 heures, parce que là, mon point,
je vais le dire autrement, on ajoute une phrase...
Mme LeBel : ...Loi électorale.
M. Tanguay : Pardon?
Mme LeBel : 132 de la Loi
électorale.
M. Tanguay : O.K., puis ça on
ne vient pas l'amender? Dans le fond, on vient... sur les heures d'ouverture.
Mme LeBel : Non, non, non. Oui,
c'est ça, exactement. Actuellement, là, on dit que les heures de vote, c'est
les heures d'ouverture. Maintenant, les heures d'ouverture ne changeront pas,
mais les heures de vote sont précisées et réduites.
M. Tanguay : Je comprends.
Mme LeBel : C'est pour ça qu'on
ne touche pas à 132.
M. Tanguay : Je comprends.
Voilà. Merci.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autres
interventions, nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention, Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 71 est adopté. Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel :
Oui. 75. L'article 274 de cette loi est modifié par l'insertion, après
la première phrase, de la suivante : «Les dixième, sixième et cinquième
jours qui précèdent celui du scrutin, le vote débute à 9 h 30 et se
termine à 20 heures et le neuvième jour qui précède celui du scrutin, il
se termine à 16 heures.»
Toujours la même
harmonisation.
Le Président (M. Bachand) : Merci. Donc, s'il n'y a pas d'interventions, nous allons procéder à la
mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention, Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 75 est adopté. Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel :
Oui. Article 85 : L'article 301.27 de cette loi est
modifié :
1° par la
suppression, dans le premier alinéa, de «spéciale»;
2° par le
remplacement, dans le premier alinéa, de «9 h à 21 h» par
«9 h 30 à 20 h»;
3° par le
remplacement, dans le deuxième alinéa, de «réduire les heures pendant
lesquelles» par «déterminer les jours et les heures pendant lesquelles»;
4° par la
suppression, dans le deuxième alinéa, de «spéciale».
Donc, ça vise à
apporter la modification de concordance avec la modification qu'on a déjà faite
ou prévue à l'article 59 — moi, je pense qu'on l'a déjà faite — du
projet de loi qui abroge 220 à 228. Vous vous en conviendrez, c'est la révision
spéciale. Harmoniser les heures de vote dans les bureaux... bon, les heures de
vote et de révision dans les locaux de
centres de formation professionnelle, des établissements d'enseignement
postsecondaire avec celles applicables au vote par anticipation et au
vote le jour du scrutin, et à donner aux directeurs de scrutin la possibilité
de déterminer les jours et les heures de vote dans les centres de formation
professionnelle.
M. Tanguay :
Ça me va.
Le
Président (M. Bachand) : Parce qu'il n'y a
pas d'autres interventions, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention, Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 85 est adopté.
Et compte tenu de l'heure, je suspends les
travaux jusqu'à 19 h 30. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 17 h 59)
(Reprise à 19 h 34)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît!
Bonne soirée.
La commission
des institutions reprend ses travaux. Nous poursuivons donc l'étude détaillée
du projet de loi n° 7, Loi visant à faciliter le déroulement des
prochaines élections générales provinciales dans le contexte de la pandémie de
la COVID-19 et modifiant la Loi électorale.
Mme la ministre, vous avez la parole, s'il vous
plaît.
Mme
LeBel : Oui, alors on pourrait aborder deux articles qui
concernent l'élargissement du vote hors circonscription.
Article 73 : L'article 269 de
cette loi est remplacé par le suivant :
«269. L'électeur peut voter au bureau principal
ou à l'un des bureaux secondaires du directeur de scrutin d'une circonscription
autre que celle où se trouve son domicile.»
La modification vise à retirer l'obligation de
résider temporairement dans une autre circonscription que celle de son domicile pour pouvoir voter hors
circonscription au bureau principal ou à l'un des bureaux secondaires du
directeur de scrutin. Ça devient...
c'est donc... C'est par rapport à l'élargissement, là, de l'admissibilité au
vote hors circonscription au bureau du directeur du scrutin.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? Mme la députée
de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui. Mais on ne l'a
pas déjà abordé, par exemple, dans un autre article?
Mme LeBel : Oui, mais pas
aussi... C'était autre chose, on avait le fait que le candidat puisse voter en
dehors de sa circonscription s'il n'y habite pas. Ça, c'est autre chose, là,
c'est d'élargir les possibilités de le faire. Ça existe déjà, mais on élargit.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autres
interventions, nous allons procéder à la mise aux voix.
Mme Nichols : ...
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Mme la secrétaire.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme
LeBel : Pour, oui. Excusez, excusez.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président
(M. Bachand) : Abstention. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
L'article 74 : L'article 272 de cette loi est modifié par la
suppression de «de la circonscription où il réside temporairement».
C'est une
modification de concordance avec la modification qu'on vient de faire à 73, là,
pour harmoniser l'article 272.
Mme Nichols :
C'est de la concordance?
Mme LeBel : Oui,
c'est de la concordance.
Mme Nichols :
Ça va, M. le Président.
Mme LeBel :
Concordance.
Le Président (M. Bachand) : Donc, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la
mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire :
Pour, contre, abstention. Mme LeBel
(Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 74 est adopté. Merci. Mme la ministre.
Mme
LeBel : ...concerne le fait de s'inscrire au vote hors
Québec au moyen d'un formulaire électronique. Donc :
76. L'article 283 de cette loi est modifié
par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«La demande
visée au présent article peut être produite par un mode de transmission adapté
à l'environnement technologique du
Directeur général des élections, déterminé par ce dernier. Cette demande doit
contenir une déclaration de
l'électeur attestant qu'il est bien l'électeur visé par la demande
d'inscription au vote hors Québec. Cette déclaration remplace la signature prévue au premier alinéa. De
plus, un des documents prévus au deuxième alinéa doit comporter la
signature de l'électeur.»
Donc, ça vise
à prévoir la possibilité de produire une demande pour s'inscrire au vote hors
Québec directement en ligne, soit par un mode de transmission, et on
parle toujours adapté à l'environnement du DGE comme on l'a vu dans les
articles précédents, là.
Le Président (M. Bachand) : Juste un petit élément technique. J'aurais besoin d'un
consentement parce qu'on a oublié de faire le vote par procuration à
l'article 73. Ça me prendrait un consentement pour pouvoir le faire.
Est-ce qu'il y a consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Donc, Mme la secrétaire.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci beaucoup. Alors, oui, donc,
interventions sur 76? Merci. Mme la députée de Vaudreuil.
Mme
Nichols : Oui, en fait, juste une question. Les règles ne
changent pas, par exemple, là? Dans le fond, c'est les mêmes règles?
Mme LeBel : Exactement. C'est le
fait de pouvoir le faire en ligne.
Mme Nichols : Parfait.
Mme LeBel : Grosso modo, là.
Mme Nichols : Est-ce qu'il y a un
délai, habituellement, qui est applicable pour l'inscription?
Mme LeBel : D'ailleurs, je dois vous
dire que cette modification-là, pour être plus exacte, vise à rendre permanente une entente qui est déjà signée en
2014. Donc, dans le fond, on adapte à la réalité, là. Mais je n'ai pas
compris...
Mme
Nichols : O.K. Ça fait qu'on avait déjà... Dans le fond, on
avait déjà une façon de fonctionner qu'on vient de...
Mme LeBel : Oui, exactement, puis on
adapte la loi à la réalité, là.
Mme Nichols : C'est arrivé à
quelques reprises, hein, ça, dans le projet de loi?
Mme
LeBel : On me susurre à l'oreille : L'essai ayant été
concluant, l'entente a été renouvelée pour l'élection générale du
1er octobre 2018 et pour toutes les élections partielles. Mais là on
le fait par le biais d'ententes qu'on doit renouveler. Là, on va pérenniser la
façon de faire dans le projet... dans la loi. C'est ça? Oui.
Mme Nichols : Parfait.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 76 est adopté.
Mme LeBel : Oui, j'aurais un article
à introduire.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre, oui?
Mme LeBel : Oui. 78.1, si vous
permettez, comme amendement.
Donc : Insérer, après l'article 78 du
projet de loi, le suivant :
78.1. L'article 292 de cette loi est
modifié par le remplacement du premier alinéa par le suivant :
«Dès sa réception, le Directeur général des
élections vérifie la signature sur l'enveloppe. Si elle est conforme à celle
qui apparaît sur la demande prévue au premier alinéa de l'article 283 ou,
dans le cas d'une demande visée au quatrième alinéa de cet article, sur un des documents
accompagnant la demande de l'électeur, il conserve l'enveloppe sans
l'ouvrir.»
Cet
amendement est lié à la possibilité de formuler une demande en ligne pour être
admis à voter hors Québec, tel que proposé dans l'article 76,
précédemment. La modification proposée à l'article 292 vise à adapter la
procédure de vérification de la signature
dans le contexte où l'électeur a fait une demande en ligne pour être amené à
voter hors Québec. Donc, la signature sur l'enveloppe serait ainsi
comparée à celle qui figure à la photocopie du document portant la signature de
l'électeur qui accompagne la demande à être admis à voter hors Québec.
Actuellement, la vérification de la signature de
l'électeur est faite en comparant la signature présente sur la demande sur
support papier avec celle figurant sur l'enveloppe dans laquelle l'enveloppe
contenant le bulletin de vote est transmise.
Il y a beaucoup d'enveloppes. Cette formalité vise à s'assurer que le bulletin
de vote a été bien transmis.
Donc, la procédure reste la même, mais, comme on
permet la demande hors Québec en ligne, il faut adapter la procédure pour
l'authentification ou la comparaison, disons-le, des signatures.
Le Président (M. Bachand) : Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Bien, c'est ça. Ce que
je comprends, par exemple, c'est que ça ne change pas la procédure.
Mme LeBel : Non.
Mme Nichols : C'est une concordance
où, dans le fond...
• (19 h 40) •
Mme
LeBel : Et voilà. Ça ne change pas le fond de l'affaire,
mais, comme on est en ligne plutôt que sur papier, il faut adapter le
tout. C'est une concordance, donc, effectivement.
Mme Nichols : À moins que ma
collègue...
Le Président (M.
Bachand) : S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand, Richmond?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'amendement créant le nouvel article 78.1 est adopté. Merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : 77.
L'article 287 de cette loi est modifié par l'insertion, à la fin du
deuxième alinéa, de «qui ne contient pas de souche ni de talon».
La
modification proposée prévoit que le bulletin de vote utilisé pour le vote hors
Québec prévu à l'annexe IV ne contienne ni de souche ni de talon.
Actuellement,
l'article 287 de la Loi électorale prévoit que le bulletin de vote utilisé
pour le vote hors Québec est conforme au modèle qui est prévu à
l'annexe IV. Toutefois, en réalité, ce bulletin de vote ne contient ni de
souche ni de talon, contrairement à ce qui est prévu à l'annexe IV. Par
conséquent, l'annexe IV a été modifiée à cet effet à l'article 135 du
projet de loi.
Donc, on vient
adapter, encore une fois, à la réalité. J'imagine que c'est ce qu'on découpe,
là? C'est quoi? C'est ça, la souche et le talon?
Mme Nichols :
...la souche et le talon.
M. Blanchet (Jean-François) : C'est la partie qui est détachée, effectivement,
qui est détachable sur les bulletins de vote. Ça ne s'applique pas au
vote hors Québec, mais pas du tout.
Mme LeBel : O.K.
Et là, par le biais de l'effet de la loi, c'est comme si on avait l'obligation
de le faire.
M.
Blanchet (Jean-François) : Le modèle qu'il
y avait dans...
Mme LeBel :
Oui, c'est ça.
M. Blanchet (Jean-François) : Le modèle qu'il y avait dans la loi reproduisait
un bulletin de vote standard, puis, effectivement, ça ne va pas dans le
même sens.
Mme LeBel : O.K.
Parfait. Qui n'est pas adapté au vote hors Québec, O.K.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. Est-ce
qu'il y a d'autres interventions?
Mme Nichols :
Non, parfait, M. le Président.
Le Président (M. Bachand) : Donc, nous allons procéder à la mise aux voix.
Merci. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
Le Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 77 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Merci.
Article 78 : Cette loi est modifiée par l'insertion, après
l'article 288, du suivant :
«288.1. Le Directeur général des élections peut,
à titre exceptionnel, faire en sorte que le matériel [ou] les renseignements
visés aux articles 287 et 288 soient transmis à un électeur visé à ces
articles, au Québec, selon les moyens qu'il détermine.
«L'électeur qui désire se prévaloir du présent
article doit en faire la demande au Directeur général des élections, suivant la
forme prescrite par ce dernier. Dans sa demande, l'électeur doit
déclarer :
«1° qu'à sa connaissance il ne sera pas en
mesure de recevoir en temps utile le matériel et les renseignements requis pour
voter, ou qu'il ne sera pas en mesure de transmettre son bulletin de vote avant
la fermeture des bureaux de vote le jour du scrutin;
«2° que s'il exerce son droit de vote, il le
fera à l'extérieur du Québec.»
Dans le fond,
ce nouvel article, ce que ça fait, ça prévoit la possibilité de transmettre au
Québec du matériel et des renseignements à un électeur qui est inscrit
au vote hors Québec selon les moyens déterminés par le Directeur général des
élections.
Actuellement, là, le matériel de vote hors
Québec ne peut pas être livré au Québec, oui, c'est ça, et là on permet de le
livrer au Québec. Or, il existe des possibilités ou des situations où cette
possibilité pourrait s'avérer nécessaire comme, à titre exemple, le cas d'un
électeur qui se prépare à quitter la province, qui sait qu'au moment du vote il
va être hors Québec mais qui voudrait recevoir son matériel avant de partir,
genre.
Mme Nichols : Ça fait qu'il pourrait
avoir sa trousse de votation, dans le fond, avant de partir.
Mme
LeBel : Avant de partir, oui. Sauf que, là, il ne peut
pas, il faut qu'il attende d'être hors Québec puis se la faire livrer hors
Québec parce que la loi ne prévoyait pas que tu peux livrer du matériel du vote
hors Québec au Québec.
Mme Nichols : Puis juste par
curiosité, là, s'ils s'en vont hors Québec, supposons, dans un hôtel, ils
peuvent se faire livrer la trousse à l'hôtel ou ça prend une adresse de
résidence?
M.
Blanchet (Jean-François) :
Ils peuvent, mais c'est ça qui
est problématique, souvent, là, faire livrer dans un hôtel, mettons, un
tout-inclus, exemple, là.
Mme Nichols : Un tout-inclus, oui.
M. Blanchet
(Jean-François) : C'est le problème qui était mentionné
souvent, les gens savaient qu'ils partaient deux semaines, puis la période de
vote est entièrement couverte par leurs absences, le seul moyen qui leur
restait, c'est le vote hors Québec, puis, dans ce cas-là, bien, ils ne
pouvaient pas avoir la trousse à temps dans un lieu à l'adresse qu'ils donnaient, bien, ça ne se rendrait probablement pas à
temps, au moment aussi où ils seraient là, puis pas le temps de
retourner le bulletin de vote. C'est très, très, très rare encore, comme
situation, mais ça arrive qu'on avait la demande.
Mme Nichols : Mais je veux juste
comprendre, là, s'ils ont la trousse, là, pour pouvoir voter hors Québec puis
ils partent avec avant, ils peuvent voter de façon électronique, par exemple,
ou ils peuvent comment... Parce que, je veux dire, s'ils le remettent dans la
poste, ça ne veut pas dire que ça va être revenu non plus dans le bon délai. Il
n'y aura pas de problème?
M. Blanchet
(Jean-François) : Bien là, pour le retour,
bien là, c'est un peu comme n'importe quel autre électeur hors Québec qui
reçoit la trousse dans certains pays, ça peut être très long, les délais de
poste, effectivement. Donc là, quand même, ils ont le devoir de le poster par
contre, quand même.
Mme LeBel : En temps opportun,
là.
M. Blanchet
(Jean-François) : Oui.
Mme LeBel : Mais,
au moins, il a la trousse, alors qu'avant, il n'avait même pas la possibilité
d'avoir la trousse, donc.
Mme
Nichols : C'est ça. Ils ont la trousse, mais ça ne veut pas dire que
le... ils ont la trousse, mais ça ne veut pas dire que... c'est ça.
Mme LeBel : Oui. Mais le problème... On ne peut pas les poster
pour eux, tu sais. On peut leur donner la trousse plus vite, par contre.
Mme Nichols :
C'est bon.
Le
Président (M. Bachand) : Merci beaucoup.
Mme LeBel :
C'est un peu comme une petite aberration.
Mme Nichols :
Ça règle la moitié du problème.
Mme LeBel :
Oui.
Mme Nichols :
Ça ne règle pas l'ensemble.
Mme LeBel : Ça
règle la partie qu'on contrôle.
Mme Nichols :
Oui.
Le Président (M. Bachand) : Ça va? Merci beaucoup. Alors,
on va procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 78 est adopté. Merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : 82.
L'article 301.19 de cette loi est modifié :
1° par la suppression du paragraphe 3° du
premier alinéa;
2° par l'insertion après le premier alinéa du
suivant :
«L'électeur ayant fait la demande visée au
premier alinéa doit, suivant la forme prescrite par le Directeur général des
élections, prêter serment en présence du scrutateur du bureau de vote afin
d'attester qu'il est incapable de se déplacer pour des raisons de santé.»;
3°par le remplacement, dans le deuxième alinéa,
de «aidant naturel» par «proche aidant».
Donc, la modification prévoit qu'un électeur qui
voudrait voter à son domicile devrait prêter serment devant le scrutateur du
bureau de vote afin d'attester qu'il est incapable de se déplacer pour des
raisons de santé.
Aussi, aucun moyen de communication spécifique
pour faire cette demande ne sera exigé, et il serait possible pour un proche
aidant de cet électeur de voter au domicile de ce dernier, peu importe où se
trouve le domicile.
Puis on
comprend qu'«aidant naturel», «proche aidant», c'est juste pour réactualiser le
terme correctement, là.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a interventions?
Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : En fait, ça vient
régler quelle problématique? Est-ce que ça vient régler, là, la problématique
du déplacement ou ça vient régler le moyen de communication, là, au préalable?
Le Président (M.
Bachand) : M. Blanchet.
Mme Nichols : Ou les deux?
M. Blanchet (Jean-François) :
On vient bien régler un problème, dans le sens qu'avant on
demandait à la personne de téléphoner. On lui transmettait un formulaire qu'il
devait compléter, qu'il devait nous retransmettre par un moyen, soit par la
poste, soit par télécopieur. Là, on vient simplifier la demande. La personne
peut appeler. L'équipe de vote se rend sur
place et là, elle prête serment à ce moment-là. Donc, ça, ça vise les
personnes, entre autres, qui ont des difficultés motrices, qui ne
peuvent pas compléter les documents. Donc...
Mme LeBel : Ça vient simplifier la
procédure.
Une voix : ...ça vient simplifier
beaucoup la procédure pour ces personnes-là.
Mme Nichols : Puis oui... Bien
oui, je me demandais de quelle façon ils prêtent serment.
M. Blanchet
(Jean-François) : Oh!Bien, il va prêter serment
devant... il va déclarer devant le scrutateur...
Mme LeBel : Qui est habilité à
l'assermenter, là.
Mme Nichols : Ça va être un
commissaire à... Bien...
Mme LeBel : Bien, le directeur de
scrutin, là. La personne qui va se présenter, c'est une personne habilitée à
faire prêter serment comme un commissaire à l'assermentation, là.
Mme Nichols : Parfait.
Le
Président (M. Bachand) :
Ça va? Donc, s'il n'y a pas
d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Je me rends compte que
je n'ai pas lu le paragraphe 4, est-ce que c'est grave?
Le Président (M.
Bachand) : ...la lecture, pour être sûr.
Oui, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui, mais c'est parce
qu'en tournant la page, je suis désolée, j'ai vu qu'il m'en manquait un.
Le Président (M.
Bachand) : S'il vous plaît, allez. Oui.
Merci.
Mme LeBel : Juste pour actualiser ma
lecture de l'article 82, mais ça ne change rien parce que c'est la même
chose qu'on vient de dire, là :
4° par la suppression, dans le deuxième alinéa,
de «et être inscrit sur la liste électorale de la section [du] vote du domicile
de l'électeur à l'égard duquel il agit comme aidant naturel».
Mme LeBel : Ça va? Donc, on peut
procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 82 est adopté. Merci.
Mme LeBel :
L'article 83.
Le
Président (M. Bachand) : Merci.
• (19 h 50) •
Mme LeBel : 83.
L'article 301.25 de cette loi est remplacé par le suivant :
«301.25.
Un électeur peut voter à un bureau de vote établi dans un local d'un centre de
formation professionnelle ou d'un établissement d'enseignement
postsecondaire.»
Donc, ce que ça vise
à faire, c'est de permettre à tous les électeurs de pouvoir voter dans un
bureau de vote établi, donc, dans un local de centre de formation tel que
l'article le dit, là, ou un établissement d'enseignement professionnel. D'ailleurs... Parce qu'actuellement
seul un électeur qui est étudiant de ces deux établissements peut le faire.
On ouvre plus largement.
Le
Président (M. Bachand) : Mme la députée
de...
Mme Nichols :
...
Le
Président (M. Bachand) : Oui, Mme la députée
de Vaudreuil.
Mme Nichols :
Donc, d'autres électeurs pourront, là, se...
Mme LeBel : Un électeur.
Mme Nichols : Un
électeur tout court, là, pourra...
Mme LeBel : Oui, tout court, au sens
large.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Zanetti
(Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 83 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme
LeBel : 89. L'article 309 de cette loi est modifié
par l'ajout, à la fin du deuxième alinéa, des paragraphes
suivants :
«7° de soutenir et de superviser le travail du
personnel électoral;
«8° de remplacer de façon temporaire un membre
du personnel électoral, suivant les directives du Directeur général des
élections.»
Donc, ce que ça vise à faire, c'est d'attribuer
un rôle de supervision au préposé à l'information et au maintien de l'ordre et vise à lui permettre également de
remplacer temporairement un membre du personnel électoral. Donc, on ajoute au rôle de PRIMO, là, entre autres, un rôle
de supervision du personnel électoral qu'il n'avait pas présentement,
entre autres.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Interventions?
Mme LeBel : On élargit ses
possibilités.
Le Président (M. Bachand) : Merci.
Mme Nichols :
...on est dans la section, de toute façon, du personnel de scrutin.
Mme LeBel : Oui,
exactement, à 89... bien, pas 89, mais 309.
Mme Nichols :
309, oui.
Mme LeBel :
Oui.
Mme Nichols :
Peut-être...
Le
Président (M. Bachand) : Mme la députée de
Notre-Dame-de-Grâce.
Mme Weil : Supervision
dans quel sens? Quel est son... quel est le rôle qui n'existait pas? Personne
n'avait ce rôle, et donc on rajoute un rôle de supervision, si j'ai bien
compris. Est-ce que vous m'avez compris?
M.
Blanchet (Jean-François)T : Oui.
Mme Weil : Oui.
O.K.
M. Blanchet (Jean-François) : Dans le fond, il n'y avait personne qui avait ce rôle de supervision là.
Le personnel électoral, le scrutateur-secrétaire était comme...
Mme Weil :
Démuni.
M.
Blanchet (Jean-François) : ...maître en la
matière.
Mme Weil :
Ah! O.K.
M.
Blanchet (Jean-François) : Là, on vient s'assurer... Entre
autres, on veut qu'on... que le PRIMO s'assure que les documents sont bien
complétés, que les documents sont dans les bonnes enveloppes, que les... Donc,
c'est la procédure qu'on veut que le préposé à l'ordre s'assure, donc qu'on...
pour éviter des erreurs.
Mme Weil : Donc,
ça ne se faisait pas sur place?
M.
Blanchet (Jean-François) : Non, il n'avait
pas le rôle de faire ça.
Mme Weil : Et
vous avez constaté, donc, comment dire, un vide, hein, avec le temps?
M.
Blanchet (Jean-François) : Oui.
Exactement. C'est ce qui amenait à des erreurs notables, là, qu'on peut se
rappeler.
Mme Weil : Bon.
Merci.
Le Président (M. Bachand) : Interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder
à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges), pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Zanetti
(Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 89 est adopté. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : 92. L'article 312
de cette loi est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de
«17e jour» par «33e jour».
Donc, ce que
ça fait, c'est que ça propose de devancer du 17e jour au... — voyons,
je ne l'ai pas celle-là — 33e jour
la limite avant laquelle les partis
politiques devraient faire parvenir leurs recommandations pour le personnel
électoral. Donc, ça peut permettre de faciliter le recrutement du
personnel électoral en donnant plus de temps aux directeurs de scrutin pour
recruter lorsqu'il n'y a aucune recommandation qui est faite par les partis politiques.
Quand on attendait au 17e jour, on était très proche de l'élection, s'il
n'y avait pas de recommandations, pour commencer à recruter.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Et ça, j'imagine que ça
faisait partie de quelle séance de consensus?
Mme LeBel : Devancer, bien, ça fait
partie d'un consensus, mais quelle séance?
M. Tanguay : Vous en rappelez-vous?
Vous l'avez, oui?
Mme LeBel : C'est-tu le même,
juillet 2020, comme tantôt, ou...
Une voix : Le 3 juin ou
juillet.
M. Tanguay : Mon
point, c'est un peu à l'image... Est-ce qu'on peut suspendre, M. le Président,
une minute?
Le Président (M.
Bachand) : On va suspendre quelques instants. Merci.
(Suspension de la séance à 19 h 56)
(Reprise à 20 heures)
Le
Président (M. Bachand) :
Donc, à l'ordre, s'il vous plaît! La commission reprend
ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui. Donc, il y a
eu quelques discussions hors caméra, on va proposer un amendement à 92. Ça fait
que, peut-être, dans l'intervalle, je propose de passer à 95, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Donc, consentement pour suspendre 92?
M. Tanguay : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. On continue. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme
LeBel : Merci. L'article 95 :
L'article 321 de cette loi est modifié par la
suppression de la deuxième phrase.
Donc, cette modification vise à donner de la
latitude au Directeur général des élections pour déterminer les mesures de
sécurité requises en lien avec l'impression des bulletins de vote. La mention
du filigrane est maintenant désuète et n'est plus nécessaire, et c'est ce qu'on
abolit, là, cette... Ce qu'on abolit, dans le fond, la phrase, c'est... on
enlève la phrase : «Ce papier présente un filigrane que le Directeur
général des élections et le fabricant ne peuvent dévoiler.»
M. Tanguay : Juste pour ma
compréhension, c'est quoi, ça, le filigrane? On ne veut pas qu'il y ait de...
Mme LeBel : C'est un peu ce qu'on
voit sur les billets de banque aussi, des choses comme ça, là, des...
M. Tanguay : Ah! O.K., qui
empêchaient la fraude.
Mme LeBel : La falsification,
je dirais, des bulletins de vote.
M. Tanguay : La fraude. Donc, à
l'heure actuelle, les bulletins, ils avaient un filigrane?
M. Reid (Pierre) : Oui, si vous l'examiniez, puis c'est nous autres qui avons
le rouleau pour le filigrane, mais, aujourd'hui, il y a différentes façons
aussi, là, puis, je pense, c'est un peu un papier particulier, là, pour cela
qui est plus coûteux. Je n'ai pas les chiffres, là, mais je sais que c'est plus
coûteux. Et il y a d'autres façons de le faire. Au Canada, le papier avec
filigrane, je pense, de mémoire, c'est Colombie-Britannique et Nouvelle-Écosse
qui ont encore ça. Les autres ont d'autres procédés.
M. Tanguay : Ah! O.K. Ce n'est
pas pour économiser des coûts, c'est pour avoir une autre technologie qui
assure une meilleure...
M. Reid
(Pierre) : Puis à l'époque, ça pouvait être une façon de
s'assurer que ce n'était pas un faux bulletin, mais...
M. Tanguay : Je comprends.
Mme LeBel : L'objectif demeure
le même, mais il y a d'autres moyens de le faire.
M. Tanguay : Parfait.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci.S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la
mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre, abstention.
Mme Lebel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. (coupure de son) 95
est adopté. Merci.
Mme LeBel : 97,
M. le Président : L'article 323 de cette loi est modifié par l'ajout,
à la fin, de l'alinéa suivant :
«La photographie visée au paragraphe 3° du
premier alinéa de l'article 241 est reproduite en noir et blanc sur le
talon du bulletin de vote vis-à-vis du nom du candidat.»
L'ajout d'un troisième alinéa à
l'article 323 de la Loi électorale vise à permettre d'intégrer au bulletin
de vote les photos des candidats. Par conséquent, les... Ça se faisait par une
entente qui était signée, maintenant on veut l'intégrer dans la loi. Je résume,
c'est ça. On le faisait déjà, naturellement, on a tous vu les photos, mais ce
n'était pas inclus dans la loi, c'était par une entente. On veut juste
l'intégrer dans la loi.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : ...au troisième
paragraphe. Je veux juste comprendre. Qu'est-ce qu'on fait là, «est reproduit»?
Mme LeBel : On ajoute
l'obligation dans la loi de mettre une photographie à côté du nom du candidat,
ce qu'on faisait déjà dans le biais d'une
entente parallèle qui était signée, qui devait être renouvelée. Mais là, tout
le monde... je pense que tout le monde est habitué d'avoir la photo,
puis c'est une bonne chose, là.
M. Tanguay : Ah! O.K. Je
pensais que c'était déjà dans la loi. Ça ne l'était pas?
Mme LeBel : Non, c'est par le
biais d'une entente parallèle, si on veut, qu'il faut renouveler à chaque fois.
M. Tanguay : Avec tous les
partis qui participent à l'élection?
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Wow! O.K. O.K.,
bien oui, mettons-le dans la loi. Et puis d'ailleurs, on aura une...
Mme LeBel : Comme
vous avez passé votre après-midi au centre d'achats, on veut que les gens vous
reconnaissent.
M. Tanguay : Bien
oui, c'est ça. Puis c'est pour ça, durant la campagne, de ne pas changer de
coupe de cheveux...
Mme LeBel : Et voilà.
M. Tanguay : ...puis de
couleur.
Le Président (M.
Bachand) : Il n'y a pas de difficulté avec
la présidence, ici. Alors donc...
M. Tanguay : Mais, juste un peu avant, M. le Président... Puis
on parlera à la fin... Moi, je me... Puis peut-être qu'on peut
l'aborder. Pour le bulletin de vote, à l'annexe 2, des détenus, eux, ils
n'ont pas de photos. Pourquoi ils n'ont pas de photos? À
l'annexe 2. On va en parler à la fin du projet de loi. Je veux juste
savoir... Puis, je pense, c'est une belle occasion de l'aborder, là, ce sera
fait.
Le
Président (M. Bachand) : Me Coulombe, voulez-vous...
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, effectivement, le bulletin de vote des détenus ne
reproduit pas la photo des candidats. Tout
d'abord, c'est un bulletin qui est envoyé par correspondance, et les opérations
pour le vote des détenus sont
centralisées à Québec. Donc, vous comprendrez que les photos des candidats,
c'est chaque DS dans sa circonscription qui gère ça, qui s'assure de
fournir ça à son imprimeur. Alors, vous comprendrez qu'à Québec, essayer de
centraliser les photos de 800 quelques
candidats, comme en 2018, ne pas faire d'erreur sur les bulletins pour envoyer
ça en temps suffisant dans
l'établissement de détention, ce n'est absolument pas possible au point de vue
logistique et opérationnel.
M. Tanguay :
Parce que... Je vais poser une question — vous, vous allez connaître
ça, là : Où domicilie le détenu? Il conserve un domicile civil pendant la
période où il est incarcéré, le détenu?
Mme LeBel :
Mais on le fait voter dans le centre de...
M. Tanguay :
Dans le... Oui, je comprends, mais... Sinon, il y aurait des évasions à
toutes les élections, aux quatre ans. Puis ils veulent tous voter le jour J,
comme ça, il y a moins de gardiens.
Mme LeBel :
Ils partiraient avec votre auto.
M. Tanguay :
O.K. Donc, il garde, il conserve... Le détenu, que ce soit cinq ans,
10 ans, 20 ans, conserve un domicile civil, là?
M. Coulombe
(Benoît) : Oui, parce que pour voter, au Québec, il faut être inscrit
à une adresse de domicile, soit qu'il conserve son domicile où il était avant
sa détention, sauf... Ça arrive souvent dans...Et ça arrive plus régulièrement
dans les pénitenciers fédéraux. Vous comprenez qu'avec la longueur des...
M. Tanguay :
Ils n'ont plus de domicile.
Mme LeBel :
Oui, ils finissent par transférer au lieu du pénitencier.
M. Coulombe
(Benoît) : Il y a un changement de domicile qui s'opère, là.
Mme LeBel : Bien,
ils finissent par transférer au lieu du pénitencier. Mais sinon ils votent,
théoriquement, dans la circonscription de leur domicile d'origine.
M. Coulombe
(Benoît) : Toujours.
M. Tanguay : Et
c'est intéressant. Et, quand il y a le domicile, parce qu'il est emprisonné
pour 20 ans, au lieu du pénitencier, il vote dans la circonscription d'où
est sis le pénitencier? C'est ça?
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : O.K.
O.K., je comprends. Je comprends, merci.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. S'il n'y a
pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Zanetti
(Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 97 est adopté. Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui, 103, alors :
L'article 348 de cette loi est modifié par le remplacement de «selon le
modèle prescrit par règlement» par «selon un modèle prescrit par directive du
Directeur général des élections,».
Cette modification prévoit que le modèle de
gabarit soit prescrit par directive du Directeur général des élections plutôt
que par règlement.
Et j'aurais un amendement à vous soumettre. Je
vais juste le trouver, là. 103. Si vous permettez, je vais le lire
immédiatement :
Remplacer, dans l'article 103 du projet de
loi, «Directeur général des élections,» par «Directeur général des élections» — pas
de virgule.
Une autre virgule.
Le Président (M.
Bachand) : Donc, sur l'amendement?
M. Tanguay : Pas d'intervention.
Le
Président (M. Bachand) :
Alors, il n'y a pas d'intervention. Nous allons procéder à la mise aux voix.
Merci. Mme la secrétaire.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La
Secrétaire : Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La
Secrétaire : Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le
vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'amendement à l'article 103 est adopté. Merci.
Donc, on revient à
103 tel qu'amendé. Interventions? S'il n'y a pas d'intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La
Secrétaire : M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La
Secrétaire : Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La
Secrétaire : M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Zanetti
(Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 103, tel qu'amendé, est adopté. Merci. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : 105. L'article 361
de cette loi est modifié par le remplacement, dans le deuxième alinéa, de
«Avant de procéder au dépouillement des votes par anticipation,» par «Malgré le
premier alinéa, le dépouillement du vote au bureau principal ou à l'un des bureaux
secondaires du directeur [de] scrutin, du vote par correspondance, du vote par anticipation et du vote dans les locaux
des centres de formation professionnelle et des établissements d'enseignement postsecondaire peut débuter à
l'heure prescrite par le Directeur général des élections. Avant d'y procéder,».
La modification proposée prévoit que le
dépouillement du vote par anticipation, tel qu'énuméré, pourrait débuter à
l'heure prescrite par le Directeur général des élections plutôt qu'après la
clôture du scrutin.
Et j'aurais un amendement à lire, s'il vous
plaît, à déposer. Article 105 : Remplacer, dans l'article 105 du
projet de loi, «peut débuter à l'heure
prescrite par le Directeur général des élections» par «peut se tenir selon les
conditions prescrites par directive du Directeur général des élections.»
• (20 h 10) •
Le Président (M.
Bachand) : Merci.
M. Tanguay : Je ne sais pas si on a
l'amendement.
Le Président (M.
Bachand) : Peut-être, si on pourrait
mettre l'amendement, peut-être, à l'écran, si vous... On ne l'a pas?
Mme LeBel : Ça s'en vient.
Le Président (M.
Bachand) : Ça s'en vient, ça s'en vient.
Une voix : ...
Mme LeBel : 105.
Le Président (M. Bachand) : On va suspendre quelques instants. Merci. Ce ne sera pas
très long.
(Suspension de la séance à 20 h 11)
(Reprise à 20 h 12)
Le
Président (M. Bachand) : Donc, à l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux. Interventions?
M.
Tanguay : J'essaie de voir, là... Donc, «Remplacer...» «Peut débuter à
l'heure prescrite», là, qu'on vient remplacer,
est à quel endroit? Il est dans le deuxième alinéa? Il est-tu là? O.K. «Peut
débuter — je
le vois — à
l'heure prescrite par le Directeur général des élections», on remplace ça par
«peut se tenir selon les conditions prescrites par directive». C'est
quoi, la différence entre les... Ça semble synonyme.
Mme LeBel :
Bien là, la directive doit être soumise... doit passer par le comité
consultatif, à titre d'exemple, puis ce n'est pas juste l'heure, là, c'est
toutes les conditions, alors que, tantôt, c'était juste l'heure qui était... on
visait juste l'heure. Donc, ça vise à
préciser que le dépouillement peut se faire selon les conditions prévues par
directive. Donc, le Directeur général
des élections pourra prévoir, en plus de l'heure à laquelle il peut dépouiller,
le dépouillement peut débuter, d'autres conditions, là, relatives au
dépouillement, par exemple le fait qu'il pourrait se tenir à huis clos, à titre
d'exemple.
M. Tanguay :
Parce que, dans le fond, la...
Mme LeBel :
Mais ça va passer par directive, alors que ça ne passait pas par directive,
hein, c'était juste... On le déclare, là.
M. Tanguay :
Mais, quand je lis l'article...
Mme LeBel :
C'est une directive quand même?
M. Coulombe (Benoît) : Non.
En fait, jusqu'à présent, il fallait le faire par décision spéciale du DGE à
chaque fois.
Mme LeBel :
O.K. Là, on va le faire par directive, puis ça peut viser plus large que
juste l'heure.
M. Coulombe
(Benoît) : Il faut que ça vise plus large que l'heure, justement.
Mme LeBel :
Oui, mais c'est ce que ça va faire, là.
M. Coulombe
(Benoît) : C'est ça, l'idée de la modification... de l'amendement.
Le
Président (M. Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Puis ça, c'est toute la
différence entre l'ancienne version, qui serait «prescrite», versus «les
conditions prescrites par directive». Quand on lisait «prescrite»,
c'était par la procédure un peu plus complexe, là?
M. Coulombe
(Benoît) : Non.
M. Tanguay :
Là, je suis sur l'amendement, là, hein? Vous êtes... là?
M. Coulombe
(Benoît) : Oui. sur l'amendement, c'est que...
M. Tanguay :
O.K. Regardez, juste ça, l'amendement, là, je vais vous le lire, puis c'est
français 101. On remplace «peut débuter à l'heure prescrite par le DGEQ»
par «peut se tenir selon les conditions prescrites par directive du DGEQ.»
Mme LeBel : Oui. Donc, dans la
première version, il y a l'heure seulement. Première différence : dans la
première version, il y a l'heure seulement. Dans la deuxième version, ça
vise plus que l'heure, ça peut être d'autres modalités.
M. Tanguay :
La journée.
Mme LeBel :
Ça peut être le fait de le faire à huis clos, à titre d'exemple. Et, dans la
première version, est-ce que ça faisait référence à une directive, par contre,
dans la première version? Parce que la mention de directive... Quand on dit
«peut débuter à l'heure prescrite», ça ne dit pas «par directive», ça dit juste
«par le directeur». Donc, c'est par un autre moyen qu'une directive ou c'était
par directive quand même?
M. Coulombe
(Benoît) : Non, il n'y avait pas de directive.
Mme LeBel :
C'était fait de quelle façon? C'était juste : Je déclare...
M. Coulombe (Benoît) : Bien
là, c'était une nouvelle disposition qu'on introduisait, puis on s'est rendu
compte, justement...
Mme LeBel : Ah! O.K., O.K.
O.K., on modifie la nouvelle notion. O.K., excuse. Oui. Bravo! On est comme
dans la maison d'Alice, là.
M. Tanguay :
O.K. Moi, je suis correct pour l'amendement, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Alors, ça va pour
l'amendement? On va procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'amendement à l'article 105 est adopté.
Donc, on revient à
105 tel qu'amendé. Interventions? M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay :
105 : «Après la clôture du scrutin, le scrutateur...», bon, «fait le
dépouillement des votes. Chaque candidat...»
Là, on dit, l'amendement : «Malgré le premier alinéa, le dépouillement du
vote au bureau principal au bureau
principal ou à l'un des...» Autrement dit, il n'est pas... ça, ces boîtes — je
vais les appeler de même — spéciales
là sont dépouillées le même jour. Mais, au-delà du même jour, est-ce qu'elles
pourraient être dépouillées à un jour précédant le jour du scrutin? Non, hein?
Une voix : ...
M. Tanguay :
Non?
M.
Reid (Pierre) : Si c'est au-delà des heures de dépouillement.
M. Tanguay :
C'est ça. O.K. Ça me va, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : S'il n'y apas
d'autre intervention,on va procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'article 105, tel qu'amendé, est adopté. Merci.
Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui. 107.
L'article 370.6 de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin du deuxième
alinéa, de la phrase suivante :
«Toutefois, aucun bulletin de vote visé à l'article 277 et qui se trouve
dans une enveloppe ne peut être annulé au seul motif que l'enveloppe
n'est pas scellée.»
Donc, cette modification
prévoit que les bulletins de vote hors circonscription dont l'enveloppe de
retour n'est pas scellée ne seraient plus
rejetés automatiquement. Ils peuvent l'être, mais pas automatiquement.
Actuellement, avant le dépouillement des votes des électeurs hors
circonscription reçus sous enveloppe, plusieurs enveloppes sont automatiquement rejetées juste parce qu'elles ne
sont pas scellées. Donc, on a maintenant l'option de juger de l'à-propos
de rejeter, non... Avant, c'était un automatisme. Là, ça va devenir une
question de décision.
M. Tanguay : Est-ce que c'est la
même... Est-ce que je peux faire l'analogie avec... Bon, ça, c'est vote...
Mme LeBel : Hors Québec.
M. Tanguay : Hors Québec.
Mme LeBel : Hors circonscription,
pardon.
M. Tanguay : Hors circonscription?
Mme LeBel : Oui.
M.
Tanguay : O.K. C'est la même chose par vote par
correspondance. Je veux dire, du vote par correspondance, il y a
toujours enveloppe 1, enveloppe. 2? C'est ça?
M. Blanchet
(Jean-François) : Oui.
M. Tanguay : O.K. Puis l'enveloppe
qui n'est pas scellée, évidemment, c'est l'enveloppe 1, là où il y a le
bulletin de vote.
M. Blanchet
(Jean-François) : Exact.
M. Tanguay : O.K. Ça fait que les
gens doivent... L'enveloppe 2, c'est l'identification : photocopie de
mon passeport, signature, j'authentifie que
l'électeur, c'est moi. Vous ouvrez l'enveloppe 2 : Marc Tanguay?
Parfait. Puis le bulletin, on ne l'ouvre pas tout de suite, on le met dans la
boîte. C'est un. Tout était correct. Mais là, oh! l'enveloppe est...
Mme LeBel : Elle est mal collée.
M. Tanguay : ...elle n'est pas
collée, bien là, on la met pareil dans la boîte. O.K., c'est bon.
Le Président (M.
Bachand) : Autres interventions? S'il n'y
a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours :
Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire : Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour.
La Secrétaire : M. Zanetti
(Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La Secrétaire : M. Bachand
(Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc,
l'article 107 est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : 108 :
L'article 370.9 de cette loi est modifié par l'insertion, à la fin du
troisième alinéa, de «ou pour le seul motif
qu'il ne comporte pas les initiales du membre du personnel électoral, lorsque
le nombre de bulletins trouvés dans l'urne correspond au nombre de
bulletins qui, d'après la liste électorale ou d'après le registre du
dépouillement, le cas échéant, y ont été déposés.»
Ça concerne les bulletins de vote reçus sous
enveloppe, soit ceux du vote des électeurs hors du Québec, du vote des détenus
et du vote hors circonscription, puis ça vise à limiter le nombre de bulletins
de vote qui sont rejetés pour le seul motif
que les initiales sont absentes, si le nombre de bulletins de vote dans l'urne
correspond au nombre de bulletins de
vote selon la liste électorale ou le registre de dépouillement. Donc, encore
une fois, c'était un automatisme, si je comprends bien, puis on se donne
une certaine forme d'appréciation, là.
M. Tanguay : Ça, puis vous avez dit
que c'est... ce n'est pas — je
vais le dire de même, là — ce
n'est pas pour... ce n'est pas réducteur,
mais ce n'est pas pour le vote ordinaire, c'est pour le vote, puis vous les
avez nommés, là, les deux, trois.
Mme LeBel : Hors Québec...
M. Tanguay : O.K. Ma question...
Oui, bravo, vous avez répondu. Maintenant, est-ce qu'on le fait aussi sur le
vote ordinaire? Il me semble qu'il y a déjà une disposition.
Mme LeBel : Ah! bien là, Me Coulombe
a peut-être la...
M. Coulombe (Benoît) : En fait, on
transpose la mécanique pour les bulletins de vote ordinaires...
Mme LeBel : C'est ça.
M. Coulombe (Benoît) : ...à cette
mécanique-là correspondante.
M. Tanguay : O.K., je comprends. Ça
marche.
Mme LeBel : C'est comme une
concordance sur le vote ordinaire.
M. Tanguay : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme
Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'article 108 est adopté. Merci.
Mme LeBel :
On peut prendre le même vote. Ça ne me dérange pas, moi.
M. Tanguay :
M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : M. le député de LaFontaine.
Une voix :
...
Mme LeBel :
Oui? On peut le faire.
• (20 h 20) •
M. Tanguay :
Question de directive. On nous avait informés qu'on ne pouvait pas, là, prendre
les mêmes votes à cause de la procuration. C'est bien cela? Il nous est
impossible de consentir à reprendre le même vote à cause d'un vote par
procuration à exprimer?
Le
Président (M. Bachand) : Je... On m'en a...
Une voix :
On peut. Il n'y a pas de problème, à moins qu'il y ait un...
M. Tanguay :
Puis tu ne le seras plus quand les six vont sortir de la cachette, tu sais.
Des voix :
...
Le
Président (M. Bachand) : Non. L'idée... On
peut y aller par consentement, il n'y a pas de problème, mais il faut que les
députés, lorsque le consentement est donné, demeurent dans la salle. Donc,
c'est ça, l'idée. Ça fait que, si jamais il y a un député qui quitte...
M. Tanguay :
Il faut faire un vote par appel nominal.
Le
Président (M. Bachand) : C'est ça.
Mme LeBel :
Parfait. Mais on...
M. Tanguay :
O.K. Ça fait qu'on...
Mme LeBel :
Ne bougez pas ou avertissez-nous.
M. Tanguay :
Non, on le demandera au prochain vote.
Mme LeBel :
Parfait.
Le
Président (M. Bachand) : Parfait. Merci
beaucoup.
Mme LeBel :
Comme ça, on va...
Le
Président (M. Bachand) : Donc, Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel : 109. C'est bien 109,
hein? Oui. Merci. L'article 370.10 de cette loi est modifié par le
remplacement, dans le quatrième alinéa, de «la liste électorale» par «le
relevé du dépouillement».
La modification
proposée au quatrième alinéa prévoit que le document qui doit être déposé dans
l'urne après le décompte des bulletins de vote reçus sous enveloppe devrait
être le relevé de dépouillement et non pas la liste électorale. Actuellement, le quatrième alinéa ne reflète pas les
documents qui doivent être déposés dans l'urne après le décompte des
bulletins de vote reçus sous enveloppe.
Le
Président (M. Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M.
Tanguay : O.K. En
vos mots, là, ces enveloppes... O.K. Là, on parle... 370.10, là, on parle du
dépouillement des bulletins de vote reçus sous enveloppe. O.K. «Cette
enveloppe», on parle... «Cette enveloppe», c'est quoi, «cette enveloppe»?
Excusez-moi.
Mme LeBel : Bien, en plus, il place
des enveloppes distinctes... un scrutateur... le représentant... des
initiales... Il scelle ces enveloppes. Donc, c'est...
M. Tanguay :
O.K. On remplace «liste électorale» par «relevé», parce que, dans le
fond...
Mme LeBel :
Oui. Oui.
M. Tanguay :
...dans les faits, ce n'était pas la liste électorale, c'était un relevé?
Mme LeBel :
C'est ça. C'est ce qu'il dit.
Le
Président (M. Bachand) : Me Blanchet.
M. Blanchet
(Jean-François) : Vous comprendrez que c'est impossible qu'il y ait
une liste électorale, de un, pour du vote sous enveloppe, étant donné
que c'est du vote qui arrive de partout, là. Donc, on ne peut pas déposer dans
l'urne, lorsqu'on fait le décompte, là, une liste électorale. Donc...
Mme LeBel :
C'est un relevé, donc.
M. Blanchet (Jean-François) : ...c'est l'erreur, c'est le relevé de
dépouillement qui doit être déposé dans l'urne.
M. Tanguay :
O.K. C'est bon.
Le Président (M. Bachand) : Merci.
Alors, d'autres interventions? Non. Alors, nous allons procéder au vote.
Oui, M. le député...
Mme LeBel : Consentement? Est-ce
qu'on peut prendre le même vote?
Le
Président (M. Bachand) :
Alors, est-ce qu'il y a
consentement pour qu'on puisse appliquer à l'article 109 le vote
précédent?
M. Tanguay : Oui,
consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Consentement. Merci beaucoup.
Donc, c'est fait, le 109 est adopté.
Mme LeBel : 111.
L'article 385 de cette loi est remplacé par le suivant :
«385. Sous peine de rejet, la demande doit être
signifiée au Directeur général des élections, au directeur du scrutin et aux
candidats concernés. Cette demande doit être présentée dans les quatre jours
qui suivent la fin du recensement des votes.»
Donc, le nouveau libellé de l'article 385
veut modifier le moment auquel le délai commence à courir pour la présentation
de la demande de dépouillement judiciaire. Et ce que ça veut faire, ça vise à
ce qu'une demande de dépouillement judiciaire soit également signifiée, sous
peine de rejet, aux personnes qui sont intéressées, soit le Directeur général
des élections, le directeur du scrutin et les candidats concernés. Et ça
s'inspire de l'article... Juste pour vous donner une référence, là, ça s'inspire
de l'article 264 de la Loi sur les élections et référendums dans les
municipalités.
M. Tanguay : O.K. Dans le fond,
l'ajout qui est fait, c'est de s'assurer que signification soit faite au DGEQ,
au DS et aux autres candidats. C'est ce qu'on ajoute.
Mme LeBel : Oui, parce que,
présentement, tout ce que ça disait, c'est que la demande est présentée dans
les quatre jours qui suivent le recensement des votes, puis on n'avait pas à
aviser personne. Donc, ce qu'on veut, c'est que des gens soient, de façon
mandatoire, avisés.
M. Tanguay : O.K. Qu'est-ce
qu'on entend par «recensement des votes»? Ça, ça veut dire quoi, ça?
Mme LeBel : C'est le
dépouillement, c'est le...
M. Blanchet
(Jean-François) : Non, c'est le lendemain.
Le lendemain du vote, O.K., ça se passe au bureau du directeur de scrutin, on revérifie, parce que le soir, c'est les
résultats préliminaires, hein, les résultats sont transmis par téléphone à
partir d'une liste... du relevé. Là, on vérifie le lendemain que ce qui a été
dit au téléphone, avec les vrais papiers, si c'est... Donc, c'est ça, le
recensement des votes.
M. Tanguay : O.K. Et ça, ça se
fait systématiquement le lendemain de l'élection?
M. Blanchet
(Jean-François) : Sauf exception : Ungava,
que c'est impossible, parce qu'il faut que tous les documents soient revenus,
et une autre circonscription, là, qui est de grandes étendues. Donc...
M. Tanguay : O.K. Je comprends.
O.K. Merci.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? Donc...
Mme LeBel : ...là,
on va demander chaque fois le consentement pour appliquer le vote précédent, ou
on peut le faire...
Le Président (M.
Bachand) : Non, on y va comme ça jusqu'à
tant que le consentement soit levé.
Mme LeBel : O.K.
M. Tanguay : Jusqu'à tant qu'on
le retire. On peut toujours le retirer...
Le Président (M.
Bachand) : Exactement.
M. Tanguay : ...par une
demande de vote par appel nominal. O.K.
Le
Président (M. Bachand) :
Donc, nous allons procéder au vote. Est-ce que... On va... On comprend que le
vote, à 111, c'est le même qu'on a appliqué précédemment. Donc, 111 est
adopté.
M. Tanguay : Oui.
Le Président (M. Bachand) : Merci. Mme
la ministre.
Mme LeBel :
112. L'article 386 de cette loi est modifié par le remplacement de «de
la présentation de la demande» par «du jugement faisant droit à la demande».
Donc, cette
modification vise à ce que le dépouillement judiciaire commence dans les quatre
jours suivant le jugement faisant droit à la demande, et non pas dans les
quatre jours suivant la présentation de la demande, ce qui est très... Puis
c'est un peu logique, là, dans le fond, là, il faut attendre la décision de
refaire le recomptage avant de commencer à recompter.
M. Tanguay :
Oui. Ça me va.
Le Président (M. Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur 112? Donc, nous allons
procéder à la mise aux voix, et je
comprends que nous allons appliquer le vote précédent à l'article 112, qui
est maintenant adopté?
M. Tanguay : Oui.
Le
Président (M. Bachand) : Parfait. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : 114. L'article 404 de cette loi est modifié
par l'insertion, dans le paragraphe 8.1° et après «activité
politique», de «ou de financement».
Donc,
cette modification vise à exclure de la définition de «dépense électorale» le
coût des aliments et boissons inclus
dans le prix d'entrée d'une activité de financement qui est actuellement
considérée comme une dépense électorale. Une telle exclusion existe déjà
pour une activité politique. Donc, c'est un peu dans le même état d'esprit de
ce qu'on a fait tantôt, là... pas tantôt,
mais précédemment, oui, pour faire en sorte que le don est entièrement un don,
et les frais, entre guillemets, ne sont pas comptabilisés dans la
portion du don. Là, je résume très...
M. Tanguay : Donc, quand on dit, donc, «ne sont pas des
dépenses électorales», 404, «ne sont pas des dépenses électorales», puis là, à 8°, «le coût des aliments
et boissons servis à l'occasion d'une activité politique ou de
financement — O.K.,
je comprends — ne
sont pas...»
Mme LeBel : C'est
un peu une concordance, là, dans un certain sens.
M. Tanguay : Parce
que tu peux faire du financement durant la campagne électorale, c'est ça.
Mme LeBel : Ou
tu peux faire juste une activité politique qui n'est pas du financement, aussi.
M. Tanguay : Et
le coût de l'activité politique — ça, je ne savais pas — n'est
pas une dépense électorale. Parce que, si je fais un rassemblement durant la
période électorale, puis ça serait normalement une dépense, si je loue une
salle, du son puis...
M.
Reid (Pierre) : Non, mais là on parle
de... C'est le coût des aliments, là, qui...
Mme LeBel : Oui,
juste les aliments, pas l'activité au complet, là.
M. Tanguay :
O.K.
Mme
LeBel : Dans l'activité
politique, ce qui n'était pas une dépense électorale, c'est ton lunch puis ta
boisson, mais pas la salle puis tout le kit, là, juste les aliments.
M. Tanguay : O.K. Je l'aurais compris... Mon point, là, c'est
tout simple, autrement dit. Parce que l'activité... Enfin, mon point, c'est
que, durant la campagne électorale, si je fais un «Ra Ra Ra», puis je
remplis une salle, là, puis c'est
1 000 personnes, puis on mange puis on boit, ça devrait normalement
être une... moi, je pensais que c'était une dépense électorale, là. Je
constate que ça ne l'est pas.
M. Reid (Pierre) : Pour les coûts pour ce qui concerne les aliments et les boissons qui sont
servis à l'occasion, si...
M. Tanguay :
C'est ça, c'est ça.
M.
Reid (Pierre) : ...lorsque le coût est inclus dans le prix
d'entrée. Donc, c'est comme si...
M. Tanguay : Ah! c'est... Quand le citoyen le paie, puis qu'il
mange, puis qu'il boit, je ne vais pas mettre dans ce qu'il a... son hot
dog puis sa liqueur, il a payé 3 $, puis...
M. Reid (Pierre) : C'est bien ça.
M.
Tanguay : C'est ça?
M.
Reid (Pierre) : Oui.
M. Tanguay : Dans
le fond, c'est pour consommation personnelle qui n'est pas... Mais, comme vous
dites, la location de la salle, le son et ainsi de suite, ça, ça va être une
dépense.
M.
Reid (Pierre) : Ça, bien, ça fait de la...
c'est une dépense.
M. Tanguay : O.K.,
je comprends. C'est bon.
Mme LeBel : Vous
avez des hot dogs, vous? C'est moins intéressant.
M. Tanguay : Nous,
on est un parti populaire.
Le Président (M. Bachand) : Alors donc, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à
la mise aux voix et nous allons appliquer le vote précédent à
l'article 114, qui est maintenant adopté. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel : 115...
M. Tanguay :
...
Mme LeBel :
Hein? Mais je la trouve très bonne. Je veux dire, quand c'est drôle, c'est
drôle. Donc :
115.
L'article 405 de cette loi est modifié par l'insertion, après le troisième
alinéa, du suivant :
«Lorsque l'agent
officiel décède, démissionne ou est empêché d'agir, le chef du parti est tenu
d'en [informer] un autre sans délai et d'en
aviser par écrit le...», d'en «nommer un autre», pas «d'en informer»,
excusez-moi. Je reprends :
«Lorsque l'agent
officiel décède, démissionne ou est empêché d'agir, le chef du parti est tenu
d'en nommer un autre sans délai et d'en aviser par écrit le Directeur général
des élections. Le chef du parti peut révoquer l'agent officiel et en nommer un
autre sans délai, tout en avisant par écrit le Directeur général des
élections.»
En
un mot, tu ne peux pas laisser un vide, tu dois le faire rapidement, aviser le
Directeur général des élections. Donc, ça fait en sorte... C'est ça.
Bien, ça dit tout, finalement, là.
M. Tanguay : Puis
on n'a pas besoin... la notion, je sais que ce n'est pas... mais la notion
d'empêcher...
Mme LeBel :
Bien, c'est...
M. Tanguay :
...pour force majeure? Dans le fond, je veux dire, l'agent officiel, tu ne peux
pas l'attacher, là.
Mme LeBel :
Bien, c'est ça.
M.
Tanguay : C'est comme
le droit du travail, là. S'il veut s'en aller, même si ce n'est pas pour force
majeure...
Mme LeBel : Puis, actuellement, là, la possibilité de le
révoquer, ce n'est pas possible, là, ce n'est pas prévu par la loi,
là...
M. Tanguay :
Le chef du...
Mme LeBel :
...puis aucune règle n'encadrait le remplacement obligatoire en cas de décès,
de démission ou d'empêchement. Donc, c'est
sûr que ce n'est pas avisé de le faire, mais, théoriquement, on aurait pu avoir
un vide, là.
M. Tanguay : Je
comprends, puis c'est bon.
Le Président (M. Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions? Donc, en procédant à la
mise aux voix, nous allons appliquer le vote précédent à l'article 115,
qui est maintenant adopté. Mme la ministre, s'il vous plaît.
• (20 h 30) •
Mme LeBel : 116.
L'article 406 de cette loi est modifié :
1° par le
remplacement de la dernière phrase du premier alinéa par les suivantes :
«Le chef du parti peut révoquer un adjoint. Il en avise par écrit le Directeur
général des élections. Par ailleurs, le montant fixé dans l'acte de nomination
peut être modifié en tout temps, par écrit, par l'agent officiel avant la
remise de son rapport de dépenses électorales.»;
2° par l'insertion,
après le premier alinéa, des suivants :
«L'adjoint qui
démissionne doit en aviser, par écrit, le chef du parti et le Directeur général
des élections.
«L'adjoint doit
produire à l'agent officiel, dans les 10 jours de sa démission ou de sa
révocation, un rapport de dépenses
électorales couvrant la période pendant laquelle il a exercé ses fonctions,
accompagné [de] pièces justificatives.»
Donc, c'est la suite logique de la conséquence
d'un départ, finalement, si je peux le résumer ainsi, là.
Le Président (M. Bachand) : Merci. Est-ce
qu'il y a d'autres interventions? Donc, nous procédons à la mise aux voix. Nous allons appliquer le vote précédent
à l'article 115 qui et maintenant adopté. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel :
116. L'article 406 de cette loi est modifié :
1°
par le remplacement de la dernière phrase du premier alinéa par les suivantes :
«Le chef du parti peut révoquer un
adjoint. Il en avise par écrit le Directeur général des élections. Par ailleurs,
le montant fixé dans l'acte de nomination peut être modifié en tout temps, par écrit, par l'agent officiel avant
la remise de son rapport de dépenses électorales.»;
2° par l'insertion,
après le premier alinéa, des suivants :
«L'adjoint qui démissionne
doit en aviser, par écrit, le chef du parti et le Directeur général des
élections.
«L'adjoint
doit produire à l'agent officiel, dans les dix jours de sa démission ou de sa
révocation, un rapport de dépenses
électorales couvrant la période pendant laquelle il a exercé ses fonctions,
accompagné des pièces justificatives.»
Donc, c'est la suite
logique de la conséquence d'un départ finalement, si je peux le résumer ainsi,
là.
M. Tanguay :
Par ailleurs, «le montant fixé dans l'acte de nomination peut être modifié en
tout temps», qu'est-ce qu'on veut dire par là? Le montant fixé dans l'acte,
c'est quoi, ce montant d'argent là?
Le
Président (M. Bachand) : Me Coulombe.
M. Coulombe (Benoît) : En fait, quand l'agent
officiel se nomme un adjoint, il peut, dans sa nomination, lui fixer une
limite pour les dépenses qu'il peut faire autoriser.
Mme LeBel :
C'est la délégation, ça, comme une sorte de délégation...
M. Coulombe
(Benoît) : À l'intérieur de l'acte de nomination.
M. Tanguay :
O.K. Il peut être modifié aussi. L'adjoint doit produire un à l'agent officiel
dans les 10 jours, et l'adjoint qui a quitté ou qui s'est fait quitter,
lui, il a l'obligation personnelle du 10 jours, c'est son obligation
personnelle, ce n'est plus l'obligation du parti qui n'a plus de lien avec lui,
c'est ça, hein?
M. Coulombe
(Benoît) : Oui, tout à fait.
M. Tanguay :
...ce n'est pas le parti qui a perdu l'adjoint.
M. Coulombe
(Benoît) : Il doit produire un rapport, cet adjoint-là, parce
qu'évidemment, même s'il a été dégommé, on va le dire comme ça, l'agent
officiel du parti a encore besoin des données qu'il a faites pour compléter le
rapport.
M. Tanguay : Et,
en aucun temps, l'agent officiel qui a perdu son adjoint va être pourchassé par
le DGEQ, dans le sens où c'est réellement l'adjoint, s'il n'obtempère pas,
l'agent officiel ne sera pas pénalisé.
M. Coulombe
(Benoît) : C'est l'adjoint, c'est l'adjoint, c'est lui qui a une
responsabilité personnelle.
M. Tanguay : Et
pas l'agent officiel.
M. Coulombe
(Benoît) : Non.
M.
Tanguay :
O.K.
Merci.
Le
Président (M. Bachand) :
Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Sinon, nous allons aller à la mise aux voix. Donc, nous allons
appliquer le vote précédent à l'article 116, qui est maintenant adopté.
Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
117. L'article 409 de cette loi est modifié par l'insertion, dans le
deuxième alinéa et après «de sa démission», de «ou de sa révocation».
Donc, ça vise à
prévoir l'obligation pour l'agent officiel de produire un rapport de dépenses
électorales couvrant la période pendant laquelle il a exercé ses fonctions,
dans le cas où il serait révoqué, pas juste dans le cas où il démissionne.
Donc, on ajoute «ou de sa révocation», tout ça était déjà prévu, mais il y
avait... j'imagine, quand il était révoqué, il y avait comme... ça restait en
suspens, il y avait un vide, là.
M. Coulombe (Benoît) : Il y avait un vide, là, puis ça donne suite à la
dernière modification qu'on vient de faire.
Mme LeBel : Oui,
exactement.
Le
Président (M. Bachand) : Ça va? Est-ce
qu'il y a d'autres interventions? Donc, nous allons appliquer le vote... nous allons procéder à la mise aux voix en
appliquant le vote précédent à l'article 117, qui est maintenant adopté.
Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
118. L'article 412 de cette loi est modifié par l'insertion, à la fin, de
«ou [son] adjoint».
Donc, ce que ça dit maintenant, c'est qu'une
personne visée à l'article 45 ne peut être nommée agent officiel ou adjoint, pas ou son adjoint, mais «ou adjoint».
Donc, la modification proposée vise à ce que les exigences prévues, à l'article 45 pour exercer les fonctions de
représentant officiel ou de délégué s'appliquent également à l'adjoint de
l'agent officiel.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions?
Mme LeBel : Les exigences, là, c'est
la qualité d'électeur, le fait de ne pas être candidat ou chef d'un parti, de ne pas être membre du personnel électoral ou
d'un employé d'un membre du personnel électoral. Ça, c'était bon pour le
représentant officiel, mais il faut que ça suive à l'adjoint, là.
M. Tanguay : C'est bon.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, s'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote précédent à
l'article 118, qui est maintenant adopté. Merci.
Mme LeBel : 119. L'article 414
de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«La dépense
électorale qui a été payée par le représentant officiel ou son délégué
conformément aux articles 403, 419 ou 420 est réputée avoir été
payée sur un fonds électoral.»
Donc, ce que ça fait, c'est que ça prévoit que
la dépense électorale qui était payée par le représentant officiel, son délégué, est réputée avoir été payée sur un
fonds électoral. Donc, ce que ça veut faire, dans le fond, c'est simplifier les
démarches qui entourent l'acquittement d'une dépense électorale par le
représentant officiel ou son délégué.
M. Tanguay : C'est réputé, ça fait
que tu ne peux pas le contredire en preuve, c'est réputé, puis tu ne peux pas avoir la défense de dire : Bien, ça, oui,
peut-être, mais ça a été payé par une autre bourse qui n'est pas le fonds
électoral. Ça ne va rien changer à l'affaire, c'est une dépense
électorale.
Mme LeBel : Tu ne peux pas
contourner à ce moment-là.
M. Tanguay : Oui, oui, c'est une
question de preuve, puis on ferme une porte à une défense. O.K.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix, en appliquant le
vote précédent à l'article 119, qui est maintenant adopté. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme
LeBel : Oui, 120.
Excusez-moi, je n'arrivais pas à tourner la page. L'article 420 de cette
loi est modifié :
1° par la suppression, dans le premier alinéa,
de «seul»;
2° par l'insertion, dans le premier alinéa et
après «où a lieu l'élection», de «ou, dans le cas où le parti n'a pas
d'instance de parti autorisée, le représentant officiel du parti»;
3° par le
remplacement, dans le troisième alinéa, de «ou de l'agent officiel du candidat»
par «, du représentant officiel du parti ou de l'agent officiel du
candidat, selon le cas.»
Donc, ce que ça veut faire, ça prévoit que, lors
d'une élection partielle et dans le cas où un parti politique n'a pas
d'instance de parti autorisée, le représentant officiel du parti pourrait
autoriser des dépenses électorales.
M. Tanguay : Je croyais que... Bon,
pour être un parti politique autorisé, il y a des conditions, tout ça, il faut
maintenir 100 membres, et ainsi de suite. Là, on parle d'une instance de
circonscription, c'est ça? Les partis doivent se faire reconnaître des
instances de circonscription? Je pensais que, de facto, si j'avais un parti,
moi... Au national, j'ai ma liste des 100 membres qui demeurent, puis, des
fois, il y a des associations locales qui sont plus actives que d'autres, des fois, il y a des associations
locales qui ne sont plus du tout actives. Ça, pour le DGEQ, vous recensez ça,
vous regardez s'il y a un... Non?
M.
Coulombe (Benoît) : En fait, un parti peut choisir ou pas de se
constituer des instances dans les circonscriptions. Si... Une instance, une fois qu'elle est
constituée, elle devient autonome pour ramasser des contributions, faire ses
propres dépenses, faire ses propres
activités de financement. S'il n'y a pas d'instance et, comme vous le dites,
c'est une association régionale, à ce moment-là, c'est sous l'égide du
parti.
M. Tanguay : O.K. Je comprends.
M. Coulombe (Benoît) : Il n'y a pas
d'instance, donc il n'y a pas d'autonomie de l'association. Pour être reconnue,
cette association-là doit avoir une autorisation comme instance d'un parti.
M. Tanguay : O.K. Et, un parti, ce
n'est pas vous qui allez déterminer... Un parti pourrait ne pas avoir de vie
militante, mais pourrait dire : Moi, j'ai 125 instances quand même.
M.
Coulombe (Benoît) : Le membership d'une instance, ce n'est pas le
membership d'un parti. Les obligations d'avoir 100 membres, c'est
un parti, peu importe qu'il ait des instances ou pas.
M.
Tanguay : Mais je peux décréter, moi, si j'ai
100 membres, je suis un parti national, je peux décréter que j'ai
une instance dans chacune des 125 circonscriptions ou pas.
M. Coulombe (Benoît) : Ou pas.
M. Tanguay : Puis vous, vous n'allez
pas dire : O.K., mais pour ce faire, pour que vous puissiez ramasser du financement, exemple votre parti dans LaFontaine,
vous n'allez pas dire : Bien, vous devez avoir telle condition, telle
condition... Vous allez de facto l'accueillir.
M. Coulombe (Benoît) : Il y a des
conditions d'autorisation d'une instance qui sont dans la loi.
M. Tanguay : Ah! c'est ça, ma
question. Il y en a. Ils sont où?
M. Coulombe (Benoît) : Au début de
la loi, là...
M. Tanguay : C'est précisément ma
question.
M. Coulombe (Benoît) : ...à
l'article 52.
M. Tanguay : Oui.
M.
Coulombe (Benoît) : Vous voyez les conditions. C'est sur production
des renseignements. Vous voyez les renseignements, là. C'est plus du
renseignement qui est donné. Une fois qu'on a ces renseignements-là, c'est
presque un pouvoir lié d'autoriser l'instance, là.
Mme LeBel : ...tant de membres par
instance.
M. Tanguay : Ça prend... Une
personne pourrait gérer 52.
M. Coulombe (Benoît) : Oui.
M. Tanguay : Je comprends. O.K.
Merci.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote précédent à l'article 120, qui
est maintenant adopté. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : 121. L'article 432
de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, des alinéas suivants :
«Dans le cas d'un candidat qui ne déclare aucune
dépense électorale, le rapport visé au présent article n'a pas à être remis au
Directeur général des élections. Une lettre attestant qu'aucune dépense
électorale n'a été engagée, signée par l'agent officiel du candidat, doit
plutôt être remise au Directeur général des élections.
«Le présent article ne s'applique pas à un
candidat indépendant qui n'est pas autorisé.»
Donc, ce que... ça vise à remplacer l'obligation
de produire un rapport de dépenses électorales pour les candidats de partis qui
ne déclarent aucune dépense électorale par l'obligation de remettre une lettre
attestant qu'aucune dépense électorale n'a été engagée.
Donc, quand tu n'as pas de dépenses, tout ce que
tu peux faire, c'est une lettre qui l'atteste, alors qu'avant tu devais produire un rapport de dépenses électorales
qui disait, finalement, à toutes fins pratiques, que tu n'avais aucune
dépense électorale. C'est une simplification dans ce cas-là.
M. Tanguay : Grosso modo, ça
arrive-tu souvent, ça, qu'il y a des candidats qui font juste mettre leurs
noms, dans le fond, ils remplissent le bulletin, puis qui n'ont pas de
dépenses? Ça arrive-tu?
M. Coulombe (Benoît) : En fait, ce
qui arrive plus souvent, c'est que c'est le parti qui va assumer toutes les
dépenses des candidats. Donc, à ce moment-là, le candidat n'a pas...
Actuellement, il est obligé de produire un rapport individuellement, comme dit
Mme la ministre, à zéro. Tandis que, là, on veut simplifier, dans le cas où le parti assume et gère toutes les dépenses, et c'est
le parti qui va faire le rapport de dépenses des 125 candidats. Mais ça,
c'est chaque parti qui choisit son fonctionnement.
M. Tanguay : O.K. Parfait. Merci.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le
vote précédent à l'article 121, qui est maintenant adopté. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme
LeBel : Oui. Article 134, s'il vous plaît.
L'article 559 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
paragraphe 2° du premier alinéa, de «ou une fausse déclaration» par «, une
fausse déclaration ou une fausse lettre».
Parce que, maintenant qu'on n'a plus le rapport,
il faut ajouter la notion de la lettre attestant qu'on n'a pas de dépenses.
C'est la suite de concordance.
M. Tanguay : 124?
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de LaFontaine.
M. Tanguay : Pardon.
• (20 h 40) •
Mme
LeBel : Oui, 134, qui nous amène à 559 de la Loi
électorale. Mais on parlait d'un faux rapport, d'une fausse déclaration,
mais là, on ajoute la notion de fausse lettre, parce qu'on va dire que c'est
une lettre qui va attester qu'il n'y a pas de dépenses. Donc, il faut...
M. Tanguay : ...on est à 124, hein?
Mme LeBel : On est à
l'article 134...
M. Tanguay : O.K.,
excusez-moi.
Mme
LeBel : ...qui nous amène à
l'article... qui vise l'article 559 de la Loi électorale. Comme on vient
de décider qu'on pouvait produire une lettre attestant, il faut ajouter
la notion de lettre.
M. Tanguay : Je n'étais juste pas au
bon article.
Mme LeBel : Pas de problème.
M. Tanguay : Mais ça me va.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le
vote précédent à l'article 134, qui est maintenant adopté. Mme la
ministre.
Mme LeBel : 124. L'article 451
de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«Si aucune dépense électorale n'a été faite ou
autorisée au nom d'un candidat [ou] d'un parti autorisé, l'agent officiel de ce
parti doit, à même l'attestation qui est transmise au Directeur général des
élections en vertu du premier alinéa de l'article 456.1, renoncer à
l'avance prévue au premier alinéa au nom du candidat concerné.»
Dans le fond, ça prévoit que l'agent officiel
d'un parti autorisé devra renoncer ou devrait renoncer à l'avance prévue à
l'article 451 de la Loi électorale au nom des candidats qui n'ont pas
engagé de dépenses électorales. Cette renonciation doit être faite à même
l'attestation qui est transmise au Directeur général des élections aux fins de
recevoir l'avance sur le remboursement des dépenses électorales du parti.
Actuellement, là, ça prévoit qu'une avance sur
le remboursement des dépenses électorales de 35 % est versée à l'ensemble des candidats élus et aux candidats
ayant obtenu au moins 15 % des votes, conformément à l'article 457,
et ce, sans délai après la réception des résultats, peu importe qu'il y
ait eu des dépenses ou non d'engagées.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? Oui.
M. Tanguay : Oui. Donc, le
35 %, il arrive selon quel délai?
Mme LeBel : À l'ensemble des
candidats élus et candidats... bon, sans délai après la réception des résultats
du recensement des votes, ce qu'on parlait
qui se fait le lendemain, là, le recensement par le Directeur général des
élections. Et ça, c'est sans considération du fait qu'il n'a pas fait de
dépenses ou non. Donc, l'effet combiné de ces dispositions et que certains
partis politiques qui avaient fait le choix de regrouper dans un seul et même
rapport la totalité de leurs dépenses électorales, ce qu'on parlait tantôt,
c'est ramené au niveau national. C'est pour ça qu'un candidat pourrait ne pas
avoir de dépenses à son actif, parce que c'est le parti qui décide de les
assumer. Bien, celles de leur candidat pourrait
théoriquement avoir droit, s'il ne renonçait pas, à recevoir deux fois une
somme, alors que là, le national va la recevoir, puis on pourra renoncer
à l'avance.
M.
Tanguay : Je veux juste comprendre la mécanique ici,
là : «451. Lorsqu'il constate, sur réception des résultats du
recensement des votes, qu'un candidat a droit à un remboursement en vertu de
[...] 457, le Directeur général des élections
verse, sans délai, une avance sur [...] remboursement égale à 35 % de la
limite des dépenses...» Donc, ce qui est constaté, ce que je viens de
lire, ce qui est constaté, c'est qu'il a eu 15 % ou plus du vote, c'est
ça?
Mme LeBel : Oui.
M. Coulombe (Benoît) : Oui,
une avance, mais elle est obligatoire à verser. Il n'y a pas de... c'est
obligatoire. Et il peut arriver, finalement, si c'est un candidat dont
les dépenses sont assumées par le parti, que le candidat se voie attribuer cette avance-là et, finalement, ce n'est
pas lui qui avait le remboursement de dépenses électorales, donc on veut...
M. Tanguay : Par
rapport à ce qu'on vient de faire, il n'y a pas... oui, oui.
Mme LeBel : Oui.
Exactement.
M. Coulombe
(Benoît) : ...on veut éviter des transferts inutiles d'argent. Et je
peux vous dire que, lors des dernières
périodes électorales, avec les partis, il y avait des ententes pour renoncer
d'avance, parce que vous comprenez que ça peut compliquer...
M. Tanguay : Oui, parce que qu'est-ce qui arrive quand... Parce
que, là, la loi, à ce premier alinéa-là, assume que, bon, vous avez 15 % ou plus des votes, on va assumer que vous...
mettons que c'était 32 000 $, la limite maximale pour le
comté, on va vous envoyer 35 % de 32 000 $ tout de suite et, à
la fin, si d'aventure, on se rend compte que vous
aviez dépensé moins que 35 % du maximum, là, il y a un remboursement qui est
fait au DGEQ. C'est tout simplement ça qui est...
M. Coulombe
(Benoît) : Si l'avance a été versée en trop.
M. Tanguay : Si
l'avance a été versée en trop, O.K. Là, de la limite... Parfait. «Si aucune
dépense électorale n'a été faite ou autorisée au nom d'un candidat d'un parti
autorisé — ça,
vous ne le savez pas, mais le parti autorisé le sait parce qu'il le sait, mais
ça, vous ne le savez pas — l'agent
officiel de ce parti doit, à même l'attestation qui est transmise au directeur
général des élections en vertu du...» C'est quoi, cette attestation-là? Il
doit... À un moment donné, l'agent officiel,
il sait ce qui s'est passé, il ne faut pas qu'il tire 35 %
du total quand il sait qu'il n'aura pas de tels remboursements admissibles. Il
doit le faire aussitôt que, dans l'attestation de 456.1... puis ça, ça arrive
quand et c'est quoi, ça?
M. Reid (Pierre) : C'est l'attestation que l'agent officiel va... le parti qui va... qui va
déterminer le montant estimé des dépenses électorales, là, tu sais.
C'est ça qu'il va transmettre. Donc, je comprends que, dans l'attestation, il
va indiquer qu'il renonce à...
M. Coulombe
(Benoît) : Non, pas actuellement.
M.
Reid (Pierre) : Non, mais dans le futur.
M. Coulombe
(Benoît) : L'attestation, c'est juste un montant qui nous donne à
calculer l'avance.
M.
Reid (Pierre) : Oui.
Mme LeBel : Maintenant, ce qu'on propose... Il va maintenant
dire : Ne versez pas d'avance au candidat x parce qu'il a eu zéro dépense,
c'est moi qui les ai assumées. Donc, ça va éviter d'envoyer 35 % puis de
ramener 35 %.
M. Tanguay : Dans le fond, c'est d'être transparent, ça ne va
pas en donner moins, je veux dire, il n'y aura pas plus ou moins à la fin de la
journée. C'est sûr que si tu es sûr que c'est zéro, bien, dis-le tout de suite.
C'est juste ça.
M. Coulombe
(Benoît) : ...question de saine gestion des fonds publics.
M. Tanguay :
Non, mais ce n'est pas ça ma question. Ma question, c'est... je vais répéter.
Ma question, ce n'est pas de savoir... ma
question, c'est de savoir que... je vais essayer de la rephraser, là. Ma
question, c'est de savoir que l'agent officiel, pour avoir le 35 %,
doit faire une déclaration sous la forme de 456.1. C'est ça?
M. Coulombe
(Benoît) : Oui, une sorte d'attestation, c'est quoi les dépenses qu'il
a faites.
M. Tanguay :
Parfait, merci. Bon, une fois qu'il a fait ça, s'il sait que, dans le comté X,
Y, Z, il a fait 0 dépense, il a
l'obligation de le dire : Ne me donnez pas le 35 %
parce que je n'ai pas fait de dépense pour ces comtés-là. Il a
l'obligation de le déclarer. C'est ça?
M. Coulombe
(Benoît) : C'est la proposition qui est... c'est la modification qui
est proposée.
M. Tanguay :
La réponse, c'est oui?
M. Coulombe
(Benoît) : Oui.
M.
Tanguay : O.K.
Mme LeBel :
Dans la modification, pas actuellement.
M. Coulombe
(Benoît) : Dans la modification, oui, oui, tout à fait.
Mme LeBel :
Oui, effectivement, juste pour être sûr.
M. Tanguay :
Le 35 %, parfait. Ça ne vient aucunement impacter l'avance du 35 %
dans tous les autres comtés où il y a eu des dépenses ou quoi que ce soit? À ce
moment-là, il n'a pas à le déclarer.
M. Coulombe
(Benoît) : Il a à faire l'attestation, nous dire c'est quoi le
montant.
M. Tanguay :
Ça n'impacte pas du tout les autres comtés où il a fait des dépenses puis il
est justifié d'avoir le 35 %. N'est-ce pas?
Mme LeBel :
Non, non, c'est ça.
M. Coulombe
(Benoît) : Tout à fait... C'est ça.
M. Tanguay :
Merci beaucoup. Prêt à voter.
Le
Président (M. Bachand) : Donc, s'il n'y pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote
précédent à l'article 124, qui est maintenant adopté. Merci. Mme la
ministre.
Mme LeBel :
Oui, pour... Non. 124, on l'a fait, on a appliqué le vote. Parfait. Je suis
troublée par mon collègue, là.
125.
L'article 456.1 de cette loi est modifié par l'insertion, dans le deuxième
alinéa et après «de l'allocation prévue à l'article 81», de «, de celle
prévue à l'article 82.1, des sommes prévues à l'article 82.2,».
Donc, ce que ça vise
à faire, ça vise à permettre que les sommes versées en trop à l'agent officiel
d'un parti autorisé concernant l'avance du montant auquel il a droit
conformément au présent article puisse être récupérées par compensation sur le
versement des allocations supplémentaires et des revenus d'appariement versés
aux partis politiques en vertu des articles 82.1 et 82.2.
C'est un peu... c'est
le cas de figure dont vous parliez tantôt, cher collègue, quand vous
disiez : Bien, c'est 32 000 $,
35 %, si c'est moins que ça, il faut qu'il y ait un
remboursement. Le remboursement se fera par compensation. Et un peu, à
l'article précédent, aussi, c'est d'éviter d'avoir des dédoublements, des fois,
de remboursement, là, pour ne pas faire une double compensation éventuellement.
Mais c'est le cas de figure que vous disiez tantôt, là. On verse 35 % de 32 000 $, mais, si les dépenses sont
moindres, bien, il faut qu'il y ait un... on ne peut pas garder cet argent-là,
mais ça va se faire par compensation.
M. Tanguay :
...compensation sur l'allocation.
Mme LeBel :
Voilà.
M. Tanguay :
Et là on ajoute, donc, ce sur quoi les objets... les argents sur lesquels la
compensation va s'opérer, on de 82.1, puis 82.1, ça, c'est l'allocation
supplémentaire.
Mme LeBel :
Oui, 81.2 qui est juste après, là, oui.
M. Tanguay :
82.2, c'est sur les dus aux parties puis on se paie là-dessus.
Mme LeBel :
Oui, exact, exact.
M. Tanguay :
C'est bon.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le votre
précédent à l'article 125, qui est maintenant adopté. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme LeBel :
127. L'article 490 de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin du
premier alinéa, de la phrase suivante :
«Il peut également,
pendant les mêmes périodes et pour les mêmes motifs, adapter une disposition
d'une entente qu'il a conclue avec les chefs
des partis autorisés représentés à l'Assemblée nationale en vertu de
l'article 489.»
Cette modification
proposée vise à donner la possibilité au Directeur général des élections
d'adapter une disposition d'une entente qu'il a conclue avec les chefs des
partis autorisés représentés à l'Assemblée nationale lorsqu'il a constaté, à la
suite d'une erreur, d'une urgence ou d'une circonstance exceptionnelle, que
cette disposition ne concorde pas avec les exigences de la situation.
Actuellement, là,
lorsqu'une entente est conclue avec les chefs des partis autorisés à
l'Assemblée nationale, bien, le Directeur général des élections, il n'a pas de
possibilité d'adapter ou de modifier, s'il y a difficulté pratique, il n'a pas
de possibilité de faire les adaptations nécessaires.
M. Tanguay : Et puis on parle...
excusez-moi, on parle de quelle entente ici, quel type d'entente?
• (20 h 50) •
Mme LeBel : 490... attendez, là...
M. Tanguay : J'essaie de
voir, là.
Des voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : Ouvrez votre micro.
M. Reid (Pierre) :
C'est une entente qui est prise en vertu de 489, donc une entente entre le
Directeur général des élections et les partis représentés à l'Assemblée
nationale relativement à des formalités concernant le scrutin ou des nouvelles règles concernant le dépouillement, le
recensement des votes. Et je pense que, d'ailleurs, quand on parlait
tantôt de la photo sur le bulletin de vote, c'était pris en vertu de
l'article 489.
Mme LeBel : ...ententes dont on
parlait tantôt.
M. Reid (Pierre) :
Oui, oui, c'est ça.
Mme LeBel : C'est ça.
M. Tanguay : O.K. Puis c'est
une option donnée au Directeur général des élections. Il peut recommander...
M. Reid (Pierre) : Oui, en vertu... Parce qu'en vertu de 490, le pouvoir... le
Directeur général des élections a un pouvoir d'adapter une disposition de la
loi ou des règlements, mais on ne prévoyait pas les dispositions qui se
retrouvaient dans une entente prise en vertu de 489, donc, pour adapter l'une
ou l'autre des dispositions en cas de... que ce soit urgence, circonstances
exceptionnelles, là.
M. Tanguay : «...ne concorde
pas avec les exigences de la situation, il peut adapter...» O.K. Puis là, si
j'ai bien compris, a fortiori, si 490 vous
donne le pouvoir d'adapter la loi, vous pourriez avoir le pouvoir d'adapter
l'entente.
Mme LeBel : C'est ça.
M. Tanguay : A fortiori...
M. Reid (Pierre) : D'adapter une des dispositions qui ne trouve pas son
application...
M. Tanguay : C'est ça.
M. Reid (Pierre) : ...et non pas de modifier.
M. Tanguay : Non,
c'est, a fortiori. Parce que, je veux dire, qui est-ce qui est plus liant?
C'est la loi. Vous avez déjà le pouvoir. L'entente, c'est... pas que
c'est moins liant, mais, je veux dire, ce n'est pas la loi. Mais là vous pouvez
l'adapter. C'est correct, non, je comprends. C'est bien.
Le
Président (M. Bachand) :
Interventions? Donc, nous allons
procéder à la mise aux voix en appliquant le vote précédent à
l'article 127, qui est maintenant adopté. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel : 128. L'article 503
de cette loi est modifié par le remplacement, dans le troisième alinéa, de
«selon l'ordre de mérite des candidats» par «selon les critères établis par le
Directeur général des élections».
Donc, ce que
ça vise, comme modification au troisième alinéa, ça permet de retirer l'ordre
de mérite des candidats pour un poste de directeur du scrutin pour que le...
afin que le Directeur général des élections nomme les candidats selon les
critères qu'il a établis. Le Directeur général des élections pourrait ainsi
choisir les personnes parmi celles qui ont démontré les meilleures
aptitudes et détenant le profil correspondant aux besoins de l'organisation au
terme du concours de recrutement.
Ce que la formule actuelle oblige de faire,
c'est que le DGE doit retenir la personne candidate ayant obtenu les meilleurs
résultats plutôt que la personne ayant le profil recherché.
M. Tanguay : Et,
quand on dit l'ordre de mérite, c'est une façon de s'exprimer en français ou il
y a réellement une grille?
Mme LeBel : C'est
parce que c'est à cause des concours de recrutement. Et, suite aux concours, il
y a un pointage, j'imagine. C'est un peu... Ça fait penser au
recrutement de la fonction publique, là, si je ne me... ou... qu'on a changé par le biais du p.l. n° 60,
c'est-à-dire qu'au lieu d'y aller par un ordre de mérite sur un concours de
recrutement puis une liste de priorités, bien là, peut-être que la liste de
priorités a du mérite, mais les critères sont généralisés, puis ça ne
correspond pas toujours au profil que tu recherches pour le poste donné.
M. Tanguay :
O.K. Mais, dans tous les cas d'espèce, les critères vont être objectifs et
publics avant?
Mme LeBel : Oui,
ça va être en fonction des aptitudes et du profil recherché.
M.
Reid (Pierre) : C'est parce que, là,
quand... Les résultats des concours, le premier ou la première, qui a le plus
haut résultat, automatiquement, on n'a pas le choix, je dois la nommer
directeur ou directrice du scrutin. Sauf que d'autres critères, par exemple, en
entrevue, de voir est-ce que la personne, à ce moment-là, correspond au profil,
peut-être, de la circonscription, à certaines attentes aussi de
l'organisation... Donc, ce sera à même ces critères-là et avec les résultats,
d'évaluer, en bout de ligne, quel est le meilleur ou la meilleure candidate
pour occuper le poste.
Mme LeBel :
Mais les résultats demeureront un outil d'évaluation.
M.
Reid (Pierre) : Un outil, un outil.
M. Tanguay :
O.K. est-ce qu'il y a une certaine publicité, justement, sur ce que vous
considérez, par exemple, en entrevue, comme
étant important, le candidat ou la candidate devra avoir des aptitudes
sociales, papi, papa? Est-ce que ces critères établis seront des
critères publics dans leur généralité?
Mme LeBel : Oui.
M.
Blanchet (Jean-François) : Oui. C'est déjà
le cas. Les critères sont toujours publiés en même temps que l'affichage du
concours de directeur de scrutin.
M. Tanguay : Mais ils ne sont pas
appliqués parce que, là, on modifie la loi. Parce que l'ordre de mérite
écrasait ces critères établis là.
M. Blanchet (Jean-François) : Exactement. Malgré les critères, effectivement, on devait prendre la
personne qui arrivait en premier.
M. Tanguay :
O.K., c'est bon. Merci.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix en
appliquant le vote précédent à l'article 128, qui est maintenant adopté.
Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
129. Cette loi est modifiée par l'insertion, après l'article 503, du
suivant :
«503.1. Le Directeur
général des élections peut constituer une liste de candidats ayant réussi le
concours et qui n'ont pas obtenu un poste de directeur du scrutin.
«La liste de
candidats peut servir à pourvoir un poste dans une circonscription pour
laquelle aucun candidat n'a été retenu au
terme du concours, à pourvoir un poste vacant ou en cas d'absence ou
d'empêchement d'un directeur du scrutin.
«La liste est valide
jusqu'au prochain concours de directeur du scrutin.»
Donc,
ce que ça vise, ça vise à permettre au Directeur général des élections de
constituer une liste de candidats ayant réussi le concours de directeur
de scrutin, mais qui n'ont pas obtenu un tel poste.
Et il précise que
cette liste sera valide jusqu'au prochain concours de recrutement. Donc, ça
permet au DGE des élections d'avoir cette liste-là de gens qui ont réussi le
concours et de la... et comme... et pas de recommencer à chaque fois, là, de garder, donc, une banque suite
à la réussite d'un concours plutôt que de refaire le processus à chaque
fois qu'un poste est affiché, là.
M. Tanguay :
C'est bon.
Le Président (M. Bachand) : Interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le
vote précédent à l'article 129, qui est maintenant adopté. Mme la
ministre.
Mme LeBel :
Oui. 130. L'article 504 de cette loi est modifié :
1° par le
remplacement de «publié» par «rendu accessible au public»;
2° par la suppression
de la dernière phrase.
Donc,
ce que ça vise à faire, c'est qu'on veut remplacer le... Bon, l'expression
«publié», on l'a dit l'autre fois, publié,
ça... c'est implicite à une publication dans les journaux. Maintenant,
l'objectif que ce soit public demeure, mais on n'est plus lié à un
journal.
M. Tanguay : Puis là, j'imagine que la personne devait décider
pour quel comté elle appliquait. Là, je veux dire, on élargit.
M.
Blanchet (Jean-François) : Exactement.
M. Tanguay :
Oui, oui. C'est bon. Merci.
Le
Président (M. Bachand) : S'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote précédent à
l'article 130 qui est maintenant adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme LeBel :
Oui. Merci, M. le Président.
131. L'article 505
de cette loi est modifié :
1° par le
remplacement de «dix ans» par «cinq ans»;
2° par l'insertion,
après la première phrase, de la suivante : «Ce mandat peut être renouvelé pour
un maximum de deux périodes d'une durée de cinq ans lorsque l'évaluation de son
travail est positive.»
Donc, c'est pour
réduire la durée du mandat d'un directeur de scrutin de 10 à cinq ans, de
renouveler son mandat d'un directeur de scrutin sans que ce dernier ne soit
tenu de passer un nouveau concours et permettre que le mandat d'un directeur de
scrutin puisse être renouvelé à deux reprises pour une durée de cinq ans
chacune lorsque l'évaluation de son travail est positive.
Dans le fond, on
coupe la période de 10 ans en deux puis on se permet d'avoir une
évaluation après cinq ans, je le lis comme ça, là, parce qu'on peut le
renouveler pour un autre cinq ans, qui équivaut aux 10 ans du départ, là.
M. Tanguay :
Puis, après deux mandats de cinq ans, il ne peut pas se représenter, même dans
une autre circonscription, là, tu sais, il a fini...
M.
Reid (Pierre) : Bien, en fait, ce qui est prévu, il est nommé
pour cinq ans, et, si l'évaluation, disons, est positive, il y a une
possibilité de le renouveler deux fois cinq ans, donc au total 15 ans.
M. Tanguay :
Ah! Deux périodes. Oui, vous avez raison.
Mme LeBel :
Ah! Deux fois? O.K., O.K., O.K.
M.
Reid (Pierre) : Oui. Deux fois, deux fois cinq ans.
Mme LeBel :
O.K., deux fois cinq, plus cinq, plus cinq. O.K.
M. Reid (Pierre) : Cinq. Et après ça, bien, s'il veut continuer
d'occuper un poste de directeur, directrice de scrutin, il devra
postuler à un nouveau concours.
M. Tanguay : Il pourrait le faire, il n'est pas... c'est ça, il n'est pas... Il
n'est pas... Après, il peut... Puis il pourrait, à la limite, repostuler
dans la même circonscription?
M.
Reid (Pierre) : Oui. Oui, oui.
M. Tanguay :
Mais là, il faut qu'il repasse le concours?
M.
Reid (Pierre) : Un concours, oui.
M. Tanguay : C'est ça, chose qu'il n'a pas besoin de faire pour les trois fois cinq
ans, là. C'est-à-dire, pour les deux renouvellements de cinq ans, il n'a
pas...
M.
Reid (Pierre) : Non.
M. Tanguay :
O.K. C'est bon.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Oui, monsieur...
M. Reid (Pierre) : Parce que vous comprenez qu'avec les mandats de
10 ans, c'est deux élections, et, si après une élection, déjà la personne
ne satisfait pas, bien, à moins d'avoir des motifs importants, c'est de le
révoquer, là, mais ce n'est pas toujours facile, alors que, là, après cinq ans,
on fait une évaluation, puis les directeurs, directrices sont au courant des
critères, et à ce moment-là ça se pourrait, de dire : Non, on ne renouvelle
pas votre mandat pour un autre cinq ans.
M.
Tanguay : Est-ce que cinq
ans ne seraient pas justement... Vous n'avez pas de danger qu'il fasse deux
élections s'il — ou
elle — ne
satisfait pas les critères? Cinq ans, il pourrait y avoir un overlap pour deux
élections. Mais non, vous êtes corrects avec ça?
M. Reid
(Pierre) : Cinq ans, normalement, ce serait probablement pour
une élection générale. Donc, après une première élection, déjà... Puis,
écoutez...
M. Tanguay : Il faudrait... Mais ça
pourrait-tu arriver, autrement dit, qu'il soit nommé six mois avant une
élection générale, puis là il ferait deux élections?
M. Reid (Pierre) :
Ouf! Oui, puis... ou s'il y avait une élection en cas de gouvernement
minoritaire...
M. Tanguay : Anticipée.
M. Reid (Pierre) :
...qu'il y avait des élections en moins de deux ans, oui, ça pourrait arriver.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres interventions? Donc, nous
allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote précédent à
l'article 131, qui est adopté. Merci. Mme la ministre.
Mme
LeBel : Oui. Avant de passer
aux annexes, peut-être qu'on pourrait revenir à l'article 92, un
amendement est prêt.
Le Président (M.
Bachand) : Consentement pour revenir à l'article 92?
M. Tanguay : Oui. Oui, consentement.
Le Président (M. Bachand) :
O.K. Donc, on revient à l'article 92. Vous avez un amendement.
Mme LeBel : Il devrait être sur
Greffier, mais c'est le fait de passer de 33 jours à 26.
M. Tanguay : Oui.
Mme LeBel : C'est ça que ça dit.
Donc, l'article 92. Remplacer, dans l'article 92 du projet de loi, le
«33e » par «26e jour».
M. Tanguay : Ça me va, M. le
Président.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur
l'amendement? Donc, nous allons procéder avec la mise aux voix en appliquant le
vote précédent à l'amendement à l'article 92.
On revient maintenant à l'article 92 tel
qu'amendé. Est-ce qu'il y a d'autres interventions?
M. Tanguay : Non.
Le Président (M.
Bachand) : S'il n'y a pas d'intervention, nous allons
appliquer... nous allons passer à la mise aux voix en appliquant le vote
précédent à l'article 92 tel qu'amendé. Merci. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
• (21 heures) •
Mme
LeBel : 68, s'il vous plaît.
Il y avait un amendement également en préparation, il devrait être sur Greffier,
M. le Président.
Le Président (M.
Bachand) : Alors, est-ce qu'il y a consentement pour revenir à l'article 68?
M. Tanguay : Oui
Mme LeBel : Donc,
on va enlever la phrase qui était dans le deuxième alinéa, mais je vais lire
l'amendement.
Alors, article 68 : Supprimer le
paragraphe 2° de l'article 68 du projet de loi.
Une voix :
...
Mme
LeBel : Oh oui! Excuse-moi
le paragraphe 2° de l'article 68, pas de la Loi électorale. Le
paragraphe 2 de l'article 68 ajoutait la phrase. Là, donc, on
retire le paragraphe qui ajoute la phrase, donc on retire la phrase.
M. Tanguay : O.K. Puis là, je
veux que ça soit clair...
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : ...parce qu'il y a
ambiguïté, là.
Mme LeBel : Non.
M. Tanguay : Non.
J'ai compris, mais des gens pourraient ne pas comprendre.
Mme LeBel : Alors, pour fins
d'enregistrement, la phrase qui se lisait se doit de... seul... La phrase qu'on
retirait, «seul un candidat peut obtenir
copie d'une déclaration», «ce droit de consulter ne permet pas d'obtenir
copie», ça n'existe plus, et le paragraphe va demeurer comme il était à
l'origine : «Toutefois, malgré le deuxième alinéa de l'article 10 de
cette loi, seul un candidat peut obtenir copie d'une déclaration». C'est
l'effet de l'amendement.
M. Tanguay : Parfait. Je vais
juste... Et je vais le répéter parce que... puis ça va prendre
30 secondes, mais ça vaut la peine
parce que... donc l'amendement, M. le Président, il vise à modifier... pas
l'article 246, mais il vise à modifier l'article 68 du projet
de loi. Article 68 venait modifier l'article 246 de la loi, mais ne
vient plus la modifier. Ce qui fait qu'à terme, pour que ce soit clair,
l'article 246 de la Loi électorale...
Mme LeBel : Conserve.
M. Tanguay : ...dans son deuxième alinéa, se lira toujours de
la façon suivante : «Toutefois, malgré le deuxième alinéa de
l'article 10 de cette loi, seul un candidat peut obtenir copie d'une
déclaration.»
Mme LeBel : Je ne peux
qu'acquiescer.
M. Tanguay : C'est beau, M. le
Président.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? Donc, nous allons passer à la mise aux voix en
appliquant le vote précédent à l'amendement à l'article 68. Donc,
l'amendement est adopté. Nous revenons maintenant à 68, tel qu'amendé. Est-ce
qu'il y a des interventions?
M. Tanguay : Et
là on comprend que l'article 68, tel qu'amendé, ne vient uniquement
modifier le premier alinéa de l'article 246. C'est bien cela?
Mme LeBel : Absolument.
M. Tanguay : Parfait. Je n'ai
pas d'autre intervention.
Mme LeBel : Pour fins d'enregistrement.
Le Président (M.
Bachand) : S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote
précédent à l'article 68 tel qu'amendé. Et l'article 68, tel
qu'amendé, est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Conséquemment en attente
de l'amendement, on avait attendu également pour 126, donc on va aller à 126.
126. L'article 457.7 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans le deuxième alinéa, de «seul un candidat peut
obtenir copie d'une telle demande» par «ce droit de consulter ne permet pas
d'obtenir copie».
La
modification de concordance... C'est la modification de concordance... Oh!
bien, oui, il y a un amendement parce que... pour aller avec
l'amendement qu'on vient de faire.
Le Président (M.
Bachand) : Je comprends qu'il y a
consentement pour revenir à 126 parce que...
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Oui, il y a
consentement.
Mme LeBel : Là, j'ai lu 126 qui
était le 126 d'origine. Mais là, compte tenu de ce qu'on vient de faire à 68,
il y a un amendement. Il devrait être sur Greffier, M. le Président.
Le Président (M.
Bachand) : Oui.
M. Tanguay : Dans le fond,
l'amendement serait d'abroger 126.
Mme LeBel : Bien, c'est ça. Ça
va ressembler à ça, là.
M. Tanguay : Il ne ressemblera
pas à l'autre. Il va abroger 126.
Mme LeBel : Vous pourrez le...
Bien, oui, l'article 126 : Retirer l'article 126 du projet de
loi. Voulez-vous le résumer?
M. Tanguay : Moi,
M. le Président, je le résumerais au fait qu'on va retirer l'article 126
du projet de loi.
Mme LeBel : C'est maintenant
très clair.
Le
Président (M. Bachand) :
Est-ce que les membres
de la commission aimeraient avoir
plus de détails? Je ne sais pas si... Non, ça a l'air que ça va.
M. Tanguay : Non.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va? O.K., ça va. Alors, est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le
vote précédent à l'amendement, et, à ce moment...
M. Tanguay : Pour moi, M. le
Président, vous aimeriez ça qu'on ait des commentaires pour vous laisser le
temps de...
Le Président (M.
Bachand) : ...
M. Tanguay : ...il sollicite
des commentaires. Vous êtes sûr que vous comprenez ce que vous faites?
Des voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : Je dois vous avouer que je dois
tourner beaucoup de pages. Alors, donc...
M. Tanguay : Voulez-vous une suspension?
Le Président (M.
Bachand) : Non, non, ça va aller. Donc, en
appliquant le vote précédent à l'amendement, l'amendement est donc adopté.
L'article 126 du projet de loi est retiré. Merci. Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui. Je vais vous
proposer de revenir au bloc, je pense, qui contenait l'article 50, à
l'origine. Je vais revenir, là. C'est le bloc qui contenait les articles 49,
51, 50, 52, 60, là, où on avait proposé de le faire. Il y a un amendement qui
est suggéré, quelques-uns, mais au moins le premier. Un seul?
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Donc, premièrement,
est-ce qu'il y a consentement pour étudier simultanément les articles 49,
50, 51, 52 et 60?
Des voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : Consentement donc?
M. Tanguay : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : Alors, interventions?
M. Tanguay : ...
Mme LeBel : Alors, il y aura un
amendement sur Greffier.
M. Tanguay : Oui. Il y a
consentement, oui. O.K.
Le Président (M.
Bachand) : O.K. Donc, il y a consentement
pour permettre à la ministre de présenter un amendement...
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : ...qui vise à retirer plusieurs
articles? Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui, j'attends
juste parce que je ne l'ai pas en papier. J'attends juste que je puisse le
lire. Donc, articles 49, 50, 51, 52 et 60 : Retirer les
articles 49, 50, 51, 52 et 60 du projet de loi.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions?
M. Tanguay : Ça va, M. le
Président.
Le
Président (M. Bachand) : S'il n'y a pas
d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix en appliquant le vote précédent à l'amendement
retirant les articles 49, 50, 51, 52 et 60. Donc, c'est adopté, donc les
articles sont maintenant retirés. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Là, on serait rendu,
monsieur... Là, est-ce qu'ils sont sur Greffier?
Une voix : Non, ils ne sont pas sur
Greffier.
Mme LeBel : Bon,
peut-être suspendre, parce qu'on a des amendements à proposer qui concernaient
l'histoire du code postal, suspendre pour qu'on les envoie sur Greffier
puis on va pouvoir procéder à celui-là.
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Alors, on va suspendre
quelques instants. Merci.
(Suspension de la séance à 21 h 06)
(Reprise à 21 h 16)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît, la
commission reprend ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Article 21.1 :
Article 93...
Le Président (M.
Bachand) : Juste... c'est parce que vous
êtes...
Mme LeBel : Ah! vous avez raison, excusez-moi.
Le Président (M.
Bachand) : On sort de la feuille de route, donc j'aurais besoin
d'un consentement pour qu'elle puisse...
M. Tanguay : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Pour que la ministre puisse présenter un amendement.
Ça va? Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Je suis partie trop
rapidement. Donc, article 21.1, pour insérer, donc, ce nouvel article.
Insérer, après l'article 21 du projet de
loi, le suivant :
21.1 : L'article 93.1 de la Loi
électorale est modifié par l'ajout, à la fin du deuxième alinéa, de ce qui
suit :
«Toutefois, pour toute contribution versée par
un député, le Directeur général des élections rend accessibles sur son site Internet la ville et le code postal
du bureau de circonscription de ce député plutôt que la ville et le code postal
de son domicile.
«À cette fin, [il] doit transmettre sans délai
au Directeur général des élections l'adresse de son bureau de circonscription
le député :
«1° qui verse une première contribution après
son élection;
«2° dont l'adresse du bureau de circonscription
a changé depuis le versement de sa dernière contribution.
«En outre, le
Directeur général des élections modifie sur son site Internet la ville et le
code postal du domicile de ce député par la ville et le code postal de
son bureau de circonscription, pour toute contribution versée avant son élection. À cette fin, le député doit transmettre
au Directeur général des élections l'adresse de son bureau de circonscription
qui, à la suite de la réception de celle-ci,
procède sans délai à la modification. N'est pas visé par le présent alinéa, le
député dont les contributions versées
avant son élection ont déjà fait l'objet d'une telle modification sur le site
Internet du Directeur général des élections.»
Donc, ça vise à limiter l'accessibilité, sur le
site Internet du DGE, de la ville et du code postal du domicile d'un député, et ce afin d'assurer, là, un niveau
de sécurité de sa famille et de lui-même. À cette fin, la ville et le code
postal qui sont rendus accessibles seraient ceux de son bureau de
circonscription pour toute contribution.
Donc, en résumé, ce que ça va permettre, donc,
l'objectif de bien identifier le donateur et de savoir que c'est bien la
personne de qui on parle. Mais, en même temps, on va limiter l'accès au
domicile, là.
M.
Tanguay : O.K. Et
ça — puis,
M. le Président, ça fait partie d'une discussion générale — on
est au nouvel article 21.1. On sait... puis il nous a été
communiqué, puis ce n'est pas l'objet du débat, mais on va aller à 37.1, juste
de façon globale sur ce que l'on fait qui est devant nous.
Mme LeBel : Oui, oui.
M. Tanguay : 37.1 va être, en
quelque sorte, un copier-coller de 21.1?
Mme LeBel :
Oui
M. Tanguay : Ou il va
rajouter d'autres choses?
Mme
LeBel : Ce qu'il va faire, 37.1, ça va limiter aussi
l'accessibilité, mais c'est pour ce qui est actuellement ici, ce qui est
actuellement là. C'est ça? Parce que... Ah! c'est pour les dons à la campagne à
la direction.
M. Tanguay : O.K., parfait
Mme LeBel : Oui. Donc, un autre
niveau de don, là.
M. Tanguay : Parfait. Et le
3e amendement communiqué, mais non déposé, 135.1 va régler le passé des
contributions. C'est cela?
Mme
LeBel : Non, ça va être l'actuel. Donc, le Directeur
général des élections remplace sur son site Internet, sans délai suivant
la sanction de la présente loi, la ville et le code postal.
Donc, pour la
législature actuelle, pour le faire, c'est 135.1. Pour les prochaines
législatures, c'est 21.1 et 37.1, sauf pour ceux qui sont dans la
législature actuelle, qui n'auront pas besoin de le refaire parce que ça va être
déjà fait pour les contributions de maintenant et du passé.
M. Tanguay : Parfait.Bon
point.Donc, je comprends.
Mme LeBel : Ce n'était peut-être pas
clair, mais...
M. Tanguay : À 21.1, quelle partie
de 21.1 me dit que... parce qu'il y a deux situations. Il y a un député en fonction... Je veux dire, un député qui cesse
d'être en fonction, est-ce que le Directeur général des élections va conserver,
durant la période qu'il a été député...
Mme LeBel : Oui. Mais pour les prochaines...
M. Tanguay : Sur les anciennes
contributions.
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Mais pour les
prochaines, il redevient à son domicile.
Mme LeBel : Oui. Ça sera son
domicile comme un... Oui?
M. Tanguay : Mais si, par exemple,
le député, exemple, il n'était pas député pour les trois premiers dons, c'est
son domicile réel. S'il est député pour huit ans, pour les huit dons qui
suivent, ça va être l'adresse de son bureau de
comté. Puis quand il n'est plus député — vous
me suivez? — il
va retomber à son domicile réel. Ça ne va pas changer.
Mme LeBel : Oui, mais quand il
devient député, si je comprends bien 21.1, à la fin, on va aussi aller
«backtracker», parce que...
M. Tanguay : Qu'est-ce qui me dit
qu'on va le faire, ça?
Mme
LeBel : Le dernier alinéa : «En outre, le Directeur
général des élections modifie sur son site Internet — na,
na, na — pour
toute contribution versée avant son élection.»
M. Tanguay : O.K. Ça, c'est pour avant
son élection. Ça, je comprends. Donc dans mon exemple, il n'est pas élu pour
les trois premiers dons, c'est son domicile. Il est élu pour le quatrième, le
quatrième, ça va être l'adresse du bureau de comté, puis on va...
Mme LeBel : «Backtracker» les trois
premiers.
M. Tanguay : O.K. Quand il n'est
plus député à l'année 5, mettons, là, à ce moment-là, est-ce qu'on va
aller... Il devient...
Mme LeBel : Pour la suite, il
retombe citoyen.
M. Tanguay : Pour la suite, il redevient
avec son domicile, et on va laisser le domicile de circonscription pour les
quatre premières années. C'est ça?
• (21 h 20) •
Mme LeBel : C'est
ma compréhension, oui.
M. Tanguay : O.K. Maintenant, je
suis député, c'est en vigueur...
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Qu'est-ce qui dit que
le Directeur général des élections va, pour mon passé, aller mettre l'adresse
actuelle pour mes 10 années passées?
Mme LeBel : 135, je pense, 135.1,
qui règle ça, c'est ça? 135.1 règle notre situation, à vous, et moi, et vos
collègues actuellement. Ça, c'est...
M. Tanguay : Pour le passé, c'est
ça?
Mme LeBel : C'est ça. Pour
actuellement et le passé, et ça dit que cet amendement... le Directeur général
des élections remplace sans délais le code
postal du domicile du député pour toute contribution que ce député a déjà
versée.
M. Tanguay : Puis ça règle le cas de
nous, actuellement, pour le passé, puis ça règle le cas du nouvel élu...
Mme LeBel : De la nouvelle
législature, oui.
M. Tanguay : ...qui a donné pendant
10 ans, puis lui, ça va tomber, toute l'adresse de son bureau de comté.
Mme LeBel : Oui.
M.
Tanguay : O.K. À quel endroit... puis vous allez voir, ça va
bien, M. le Président, c'est une compréhension générale, parce
qu'il faut les lire ensemble.
Mme LeBel : Oui, parce qu'ils font
la globalité.
M. Tanguay : L'obligation. J'ai
l'obligation de communiquer au DGEQ aujourd'hui, c'est en vigueur, je suis
député, mon adresse de bureau de comté ou il va...
Mme LeBel : Non, aujourd'hui, c'est
fait automatiquement pour vous.
M. Tanguay : Il va la prendre
d'office?
Mme LeBel : Oui.
M. Tanguay : Il va aller sur le site
de l'Assemblée nationale puis il va se...
Mme LeBel : Oui. Aujourd'hui, pour
ceux de la législature actuelle...
M. Tanguay : Je n'ai pas de geste à
poser.
Mme LeBel : Non. C'est le...
Le Président (M.
Bachand) : ...
M. Tanguay : Excusez-moi.
Le Président (M.
Bachand) : ...quand même important, là.
M. Tanguay : On est
enthousiaste.
Le
Président (M. Bachand) :
Non, mais je sais que vous êtes
enthousiaste, je vous connais bien, puis j'apprécie, mais juste de faire
en sorte...
Mme LeBel : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : Parce que les gens qui nous écoutent, puis là c'est
quand même une discussion importante aussi sur trois amendements possibles, là,
donc, de ne pas faire d'«overlap» vocal, comme je disais hier.
M. Tanguay : Le pire, c'est qu'on se
comprend à cette vitesse-là.
Mme LeBel : Oui,
c'est ça. Quand ça ralentit, vous savez, on tombe un peu...
M. Tanguay : Là, on va
tomber, certain.
Mme LeBel : ...on tombe confus.
Le Président (M.
Bachand) : ...
Mme
LeBel : Merci, M. le
Président. Je reprends. Aujourd'hui, vous, moi, nos collègues, ça se fait
automatique, automatique dans le sens
qu'on n'a pas de geste à poser, là. La simple sanction de la loi enclenche le
déroulement de ça pour maintenant et les contributions qu'on a faites dans le
passé. La prochaine législature, là, le député doit transmettre
l'information. À ce moment-là, c'est fait pour la législature et le passé.
M. Tanguay : O.K. Le député doit
l'informer.
Mme
LeBel : Oui, c'est marqué ici : «À cette fin, doit
transmettre au Directeur général des élections l'adresse de son bureau de
circonscription.» Parce qu'on peut comprendre que le bureau de circonscription
va être établi suite à son élection.
Des fois, il garde le même, des fois non. Donc là, c'est à aux députés d'avoir
la responsabilité de transmettre ladite adresse, et là ça va être fait
pour la législature et le passé.
M. Tanguay : Parce que j'imagine
aussi...
Mme LeBel : Pour les deux types de
dons. On s'entend que 21.1 puis 37.1, c'est la même affaire, là, mais pour un
don...
M.
Tanguay : Oui. Puis le DGEQ, il faut lui dire que, s'il y a
trois Jean Tremblay qui... s'il y en a un, Jean Tremblay, qui est élu député du Lac-Saint-Jean, il faut qu'il indique :
Bien, moi, j'ai donné huit fois puis je suis ce Jean Tremblay là.
Mme LeBel : Bien, je suis le Jean
Tremblay qui habite dans LaFontaine, au centre d'achat, et non pas celui qui
habite au Lac-Saint-Jean.
M. Tanguay : C'est ça. Il faut
l'indiquer. O.K.
Mme
LeBel : Oui, c'est sûr, parce que l'objectif va toujours
demeurer dans la transparence, de bien, à sa face même, quand on
consulte le site des donateurs, identifier le bon donateur, là, quand même.
M. Tanguay : Oui. Je ne pense pas
que le DGEQ pourrait le deviner, s'il y a trop de Jean Tremblay, là, tu
résidais où, il y a cinq ans, je veux dire, tu sais, je n'ai pas...
Dernière question, je pense, sur cet
aspect-là : Quand je vais faire un don pour l'avenir — aujourd'hui,
ça, c'est en vigueur — quand
je vais faire un don l'an prochain, je vais devoir m'identifier sur le
formulaire de don, d'une manière ou d'une autre, il va falloir que je lui dise
que le Jean Tremblay...
Mme LeBel : Avec votre bureau de circonscription.
M. Tanguay : ...c'est moi qui
est député, là.
Mme
LeBel : Bien, ça va devenir... bien, si c'est fait pendant
la présente législature, donc en 2022, dans l'année qui s'en vient, bien, votre identification, ça va être
par votre bureau de circonscription, parce que ça devient effectivement
votre adresse d'identification.
M.
Tanguay : Puis ça va être le signe pour le DGEQ, qui va
dire : Voyons donc! c'est une adresse de bureau, ça. Le DGEQ va...
Mme LeBel : Il va vérifier.
M. Tanguay : ...va vérifier. Vous
allez, de facto, vous rendre compte, pour les dons à venir, que c'est ça, c'est
le Jean...
Mme LeBel : Oui, et ça, c'est bon
jusqu'à octobre 2022. À partir d'octobre 2022, vous devrez alors transmettre ou
reconfirmer votre adresse de bureau de circonscription si vous êtes réélu. Là,
il n'y aura pas besoin de nettoyer le passé
parce que, pour vous et moi, ça va être déjà fait. Mais vous aurez quand même
l'obligation, au lendemain d'octobre 2022... Non? Même pas? J'en donne trop?
Bien là, faites le pareil, là, mais... O.K. Mais pas... Donc, pour nous,
ça va se faire automatiquement.
M.
Tanguay : Pardon?
Mme LeBel :
...la suite... si on est réélus, la suite va se faire automatiquement.
M. Tanguay : Va
se faire automatiquement.
Mme LeBel : C'est
un nouveau député. À moins, j'imagine... bien, c'est sûr que, si vous changez
de bureau de circonscription, quand même, vous devez l'informer, là. Ça, c'est
clair.
M. Tanguay : C'est
ça. Question sans conséquence : Si on change l'adresse du bureau de
circonscription, on l'en informe.
Mme LeBel :
Bien, oui.
M. Tanguay :
Mais il n'aura pas besoin de changer le passé. Je veux dire, l'ancienne adresse
de bureau de circonscription ne changera pas...
Mme LeBel :
Non, parce que l'objectif de protéger votre domicile est quand même
rencontré.
M. Tanguay :
C'est ça, je comprends. Dans ce qu'on fait, je pense que c'est important
qu'on le dise au micro aussi, pouvez-vous nous informer de la suite des choses?
Mme LeBel :
De la suite, oui, bon, naturellement, c'est un premier geste qui pouvait se
faire rapidement dans le cadre du p. l. no 7. J'ai eu l'occasion de le
dire au micro, d'ailleurs, précédemment, quand on parlait des documents, il y
aura, je l'ai mentionné, il y aura un mandat, une lettre de mandat ou une
demande qui sera faite au DGE de ma part de procéder à une analyse pour voir à
amener... moi, je vais appeler ça le premier niveau, O.K., et d'aller voir au
deuxième niveau...
M. Tanguay :
À élargir?
Mme LeBel :
... — voilà — tous
les documents qui pourraient donner place à une telle transmission de
renseignements personnels, c'est-à-dire l'adresse des députés, mais aussi de
regarder comment on peut faire une... comment on peut aussi régler les cas de
figure de personnalités publiques, à titre d'exemple, qui auraient des raisons
de craindre ou de vouloir que leur domicile ne soit pas connu par l'adresse
électronique ou tout autre citoyen. Donc, il y a plusieurs niveaux de mécanique
à regarder, donc, les députés.
C'est sûr qu'il y a,
comme... dans la notion de député, il y a aussi la notion du fait que les
députés donnent, dans quasi 100 % des cas, automatiquement, font des dons
automatiquement, donc, nécessairement, s'exposent. Les citoyens, il y a un
certain niveau de choix, on va le dire comme ça. Mais, pour favoriser quand
même la donation tout en gardant la transparence, l'identification de
l'électeur et ne pas distiller nos renseignements personnels sans... pour rien
ou, en tout cas, sans que ce soit nécessaire, on va travailler, le DGE et le
secrétariat, aussi, des... à l'accès à l'information puis la protection des
renseignements, on va aussi travailler sur cet enjeu-là pour qu'on puisse en
arriver à une solution le plus rapidement possible. Mais c'était beaucoup... Il
y a beaucoup trop de ramifications puis c'est
trop complexe de le faire dans le projet de loi, donc on a fait... L'accès
rapide, c'est le premier niveau, on l'a fait. C'est pour ça qu'on
l'adresse.
M. Tanguay :
Donc, lettre-mandat va être donné, donc, pour deux volets, comment
compléter l'objectif pour les députés...
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
...dans d'autres informations, dans d'autres sphères, là où les
informations...
Mme LeBel :
Dans les autres niveaux, là.
M. Tanguay :
Et comment pourrions-nous, le cas échéant, élargir à d'autres
personnalités...
Mme LeBel :
Personnes.
M. Tanguay :
...personnes, que les...
Mme LeBel :
...et/ou citoyens...
M. Tanguay :
...qui pourraient être justifiés que les députés...
Mme LeBel : Oui, exactement.
M. Tanguay :
Donc, pas juste... pas juste à nous, mais à d'autres.
Mme LeBel :
Non, non, non.
M. Tanguay : C'est ça. Puis vous avez
l'intention... on va voir, là, le DGEQ va... De façon diligente, j'imagine,
on aura la suite de ça.
Mme LeBel :
Oui, oui, tout à fait. L'idée, ce
n'est pas de... c'est de le faire le plus rapidement possible, naturellement,
là.
M. Tanguay :
O.K. Parfait, ça me va, M. le Président, pour l'amendement à 21.1.
Mme LeBel :
Donc, 21.1 a été lu.
Le Président (M. Bachand) : Donc, est-ce qu'il y a d'autres interventions? Donc, nous allons
procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, parce que le nombre a...
M. Tanguay :
...
Le
Président (M. Bachand) : Pardon?
M. Tanguay :
J'entends que M. le DGEQ qui veut réagir, il me semble y avoir un débat.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce que vous
voulez intervenir sur l'amendement, M. Reid?
M. Reid
(Pierre) : Bien, en fait, c'est juste
qu'on constatait que, dans la loi, à 95.1, il y a une fiche de contribution. Donc, si vous faites une
contribution, comme député, sur la fiche doit demeurer l'adresse de son
domicile. C'est vraiment sur le site Internet qu'on fait les
modifications.
Mme LeBel :
La fiche n'est pas concernée.
M. Reid
(Pierre) : C'est ça, parce qu'il faut...
Mme LeBel :
C'est ça, c'est vraiment sur le site. Puis on va mettre l'adresse du bureau
de circonscription.
Une voix :
...
Mme LeBel :
Oui, excusez-moi, c'est moi qui l'ai dit par inadvertance, et...
M. Tanguay : Et sur la fiche, il y a
forcément quelque chose qui va changer pour identifier qu'on est député, là.
M. Reid
(Pierre) : Bien, nous... Oui, mais, sur la
fiche de contribution, c'est un nom avec l'adresse puis le montant de la contribution. Bon, mais c'est sûr
qu'après ça, s'il faut faire le... Nous autres, ça va être peut-être plus
facile, malgré l'obligation qui sera imposée aux députés, de faire le
lien entre la fiche de contribution ou le contributeur, qu'on... En fait,
l'information, on la reçoit via la fiche de contribution, et, après ça, de
faire le lien que c'est bien la bonne personne à cette adresse, comme le député
nous l'aura transmis, et là, ça sera facile que de vraiment supprimer l'adresse
de la personne, là, du...
Mme LeBel :
Sur le site.
M. Reid
(Pierre) : Sur le site.
Mme LeBel :
Oui, oui.
M. Tanguay :
Puis on sera invité à marquer : Profession, député, à ce moment-là.
Mme LeBel :
On pourrait peut-être, oui.
M. Tanguay :
Ce serait plus simple pour vous.
Mme LeBel :
Vous pourriez l'inscrire.
M. Tanguay : On pourrait
l'inscrire : Profession, député. Je veux juste prendre le temps, parce qu'il a l'air de...
M. Reid (Pierre) : ...vous
pourriez l'ajouter.
M. Tanguay :
Oui.
Mme LeBel :
Oui.
M. Tanguay :
Ça serait plus simple pour vous. Comme ça, personne ne l'échapperait, là.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce que ça va?
M. Reid
(Pierre) : En tout cas... mais ça va
rester quand même, ça.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce qu'il y a
des interventions?
• (21 h 30) •
M. Tanguay :
Est-ce que c'est correct, M. le DGEQ? Parce qu'on ne veut pas aller trop
vite pour vous, si c'est correct, puis...
M. Reid
(Pierre) : ...pour les futurs députés,
oui, mais pour les députés actuels, il y a une problématique. Ce n'est pas
l'amendement, là, on n'est pas rendus...
Mme LeBel :
Oui, ce n'est pas dans 21.1.
M. Tanguay :
O.K. Bon, O.K., bien, on est corrects pour 21.1.
Le Président (M. Bachand) : Ça va? Donc, on va procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La
Secrétaire : Pour, contre, abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel :
Pour.
M. Tanguay :
Est-ce qu'on peut reprendre le même vote?
Des voix : ...
Le
Président (M. Bachand) : ...alentour de la
table.
La
Secrétaire : Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance :
Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais
(Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques :
Pour.
La Secrétaire :
Mme D'Amours (Mirabel)?
Mme
D'Amours : Pour.
La Secrétaire :
Vote par procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de
M. Lamothe (Ungava)?
Mme Picard :
Pour.
La Secrétaire :
M. Tanguay (LaFontaine)?
M.
Tanguay : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Absention. Donc, le nouvel article 21.1 est adopté. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
Oui. 37.1, s'il vous plaît.
Le
Président (M. Bachand) : Est-ce qu'il y
aurait consentement pour déposer un nouvel amendement?
Des voix :
Consentement.
Le
Président (M. Bachand) : Mme la ministre,
s'il vous plaît. Merci.
Mme LeBel :
Insérer, après l'article 37 du projet de loi, le suivant :
37.1.
L'article 127.9 de la Loi électorale est modifié par l'ajout, à la fin,
des alinéas suivants :
«Toutefois, pour
toute contribution versée par un député, le Directeur général des élections
rend accessibles sur son site Internet la
ville et le code postal du bureau de circonscription de ce député plutôt que la
ville et le code postal de son domicile.
«À
cette fin, doit transmettre sans délai au Directeur général des élections
l'adresse de son bureau de circonscription le député :
«1° qui verse
une première contribution après son élection;
«2° dont
l'adresse du bureau de circonscription a changé depuis le versement de sa
dernière contribution.
«En
outre, le Directeur général des élections modifie sur son site Internet la
ville et le code postal du domicile de ce député par la ville et le code
postal de son bureau de circonscription, pour toute contribution versée avant
son élection. À cette fin, le député doit transmettre au Directeur général des
élections l'adresse de son bureau de circonscription qui, à la suite de la
réception de celle-ci, procède sans délai à la modification. N'est pas visé par
le présent alinéa, le député dont les
contributions versées avant son élection ont déjà fait l'objet d'une telle
modification sur le site Internet du Directeur général des élections.»
C'est la même chose
que 21.1, mais pour un autre type de don, là, la contribution...
M. Tanguay :
À une chefferie?
Mme LeBel :
C'est ça, oui, exact. Même chose.
M. Tanguay :
O.K. Ça me va, M. le Président.
Mme LeBel :
Même commentaire.
M. Tanguay :
Je ne sais pas si... Vous n'avez pas de commentaire, M. le DGEQ?
Mme LeBel :
Non, c'est à 135.1.
Le
Président (M. Bachand) : Ça va? S'il n'y a
pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
Des voix :
...
Le
Président (M. Bachand) : Oui, même vote?
Il y a consentement? Donc, nous allons appliquer le vote précédent à
l'amendement créant un nouvel article 37.1, qui est maintenant adopté,
merci. Donc, consentement pour déposer un nouvel amendement. Madame... Pour la
ministre, oui.
Mme LeBel : Oui,
l'article 135.1, qui règle la situation actuelle. On était dans le futur,
mais on règle la situation actuelle.
Insérer, avant
l'article 136 du projet de loi, le suivant :
«135.1. Le Directeur général des élections
remplace sur son site Internet, sans délai suivant la sanction de la présente loi, la ville et le code postal du
domicile d'un député par la ville et le code postal de son bureau de
circonscription, pour toute contribution que ce député a déjà versée.»
Donc, les commentaires
qu'on a faits tantôt, ce sont les mêmes, là, c'est pour l'actuel. C'est sur ce
point, là, qu'il y avait un...
M. Tanguay : O.K.
En mode logistique, là, on ne modifie pas la Loi électorale. Ça, c'est un
article de la loi n° 7, qui ne sera pas un article de la Loi
électorale, qui vient régler le passé. Puis là je pense que...
Mme LeBel : Mais il va devenir
135.1.
M. Tanguay : Oui. Puis là je
pense... M. le DGEQ, oui.
M. Reid
(Pierre) : Bien, en fait, ce que je lis, c'est que je devrai
m'exécuter sans délai. Donc, ça veut dire que, dès que la loi sera
sanctionnée et en vigueur, je devrai procéder immédiatement. Sauf que ce qu'on
constate... Déjà, on m'informe que juste un échantillonnage d'une dizaine de
députés, vous avez des doublons, là, qui vont de... en fait, le même nom, cinq fois, jusqu'à 14 et, même, 16 noms.
Donc, c'est une vérification qu'il faut faire à l'égard de cela. Donc,
probablement que... ce qu'on me dit, qu'il faudra communiquer avec les députés.
Mais ça peut être plus long, là. Parce
que «sans délai», ça veut dire que, par hypothèse, si la loi est sanctionnée,
entre en vigueur le 10 décembre, ça veut dire que, le
11 décembre, il faut que le travail soit quasiment fait.
Mme LeBel : On va vous
transmettre un amendement.
M. Tanguay : Qui... On n'a pas
besoin de suspendre, c'est...
Mme LeBel : Non. Ça va dire
«dans les plus brefs délais». Je pense que ça va...
M. Tanguay : «Dans les
meilleurs délais»?
M. Reid (Pierre) : «Meilleurs délais»?
Mme LeBel : «Les plus brefs
délais», ça donne la diligence, puis ça vous donne le temps de le faire.
Le
Président (M. Bachand) : ...vous avez présenté l'amendement, vous ne pouvez
pas proposer un sous-amendement.
Mme LeBel : Non? Bien, je peux
le retirer...
Le Président (M.
Bachand) : Bien, c'est ça.
M. Tanguay : ...un de vos
collègues peut le présenter, là.
Le Président (M.
Bachand) : Ah! bien, il n'a pas été... On
m'informe que, vu que vous ne l'avez pas lu...
Mme LeBel : ...
Le Président (M.
Bachand) : Vous ne l'avez pas lu. Alors donc, la lecture fait
foi de tout. Alors donc...
Des voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : O.K., on va suspendre quelques instants, merci.
(Suspension de la séance à 21 h 35)
(Reprise à 21 h 40)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît! La
commission reprend ses travaux. Donc, Mme la ministre, s'il vous plaît. Donc,
vous aviez un amendement, préalablement, et là vous avez un nouvel...
Mme LeBel : On va vous demander de
le retirer pour en réintroduire un autre, à la place. Donc, l'article...
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Consentement, O.K. Mme la
ministre.
Mme LeBel : Merci :
135.1. Insérer, avant l'article 136 du projet de loi, le suivant :
«135.1. Le Directeur général des élections
remplace sur son site Internet, dans les plus brefs délais suivant la sanction
de la présente loi, la ville et le code postal du domicile d'un député par la
ville et le code postal de son bureau de circonscription, pour toute
contribution que ce député a déjà versée.»
Naturellement, on comprend très bien qu'il faut
prendre le temps de le faire, que nous sommes 125, mais, tant que ça se fait
rondement, et que ça se fait dans les plus brefs délais, M. le Président, je
pense que ça va donner l'espace nécessaire, contrairement à «sans délai».
M. Tanguay : C'est bon, M. le
Président.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Tanguay : Non.
Le Président (M.
Bachand) : S'il n'y a pas d'intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme LeBel (Champlain)?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Lachance (Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire :
M. Martel (Nicolet-Bécancour)?
M. Martel : Pour.
La Secrétaire :
Mme Blais (Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) :
Pour.
La Secrétaire :
Mme Picard (Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Tanguay
(LaFontaine)?
M. Tanguay : Pour.
La Secrétaire :
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire : Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil : Pour. J'étais
en train de lire.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti : Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le
Président (M. Bachand) : Abstention. Donc,
l'amendement créant le nouvel article 135.1 est adopté, merci. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel :
135, s'il vous plaît. Donc : Cette loi est modifiée par le
remplacement des annexes III et IV par les suivantes...
Et là on a un... ah!
non, excusez-moi, là... c'est ça, on a un dessin, là, ça fait que c'est
difficile pour moi de lire un dessin, M. le Président. Annexe III, Bulletin de
vote des détenus. Annexe III, suite, Bulletin de vote ordinaire. Annexe
IV, Bulletin de vote des électeurs hors circonscription, puis là il y a une
illustration. Annexe IV, Bulletin de vote des électeurs hors du Québec, et il y
a une illustration, qui va apparaître à l'annexe, naturellement.
Le
Président (M. Bachand) : Merci. M. le député
de LaFontaine.
M. Tanguay :
Là, j'ai le cahier que vous nous avez donné. Donc, 135, annexe III, on voit
qu'elle est biffée. Puis là je tourne la page puis je vois, annexe III,
c'est le bulletin de vote des détenus. O.K. Bon, alors, pouvez-vous nous dire
qu'est-ce qui change, dans le fond? Peut-être que le DGEQ...
Mme LeBel :
Les annexes des bulletins de vote ont été modifiées afin de permettre
l'impression d'un bulletin de vote de couleur grise, plutôt que noir, là, et ça
va permettre d'ajouter la photographie, entre autres, des candidats... Donc, de
changer la couleur, gris, plutôt que noir, ajouter la photographie des
candidats et apporter différentes corrections mineures aux bulletins de vote
sous enveloppe.
M. Tanguay :
O.K. Par contre, pour les bulletins, on en a parlé déjà, le sujet est
épuisé, là. Pour les détenus, il n'y a pas de photographie, ça reste de même.
Mme LeBel :
Non. Pour les raisons qu'on a mentionnées précédemment.
M. Tanguay :
On change l'encrage. Ça sèche plus vite, puis c'est mieux, puis ça fait...
Mme LeBel :
Oui. Ça fait le même effet que ce qu'on voulait faire avec le noir, là.
M. Tanguay :
Oui, ça fait le même effet. Et on garde l'encrage noir autour du rond.
Comme ça, il n'y a pas rien qui dépasse, puis qui ne dépasse pas.
Mme LeBel :
Oui, pour avoir, effectivement, le... exactement.
M. Tanguay :
Et aussi, puis là vous allez dire que je suis pointilleux, mais... on
change... c'est comme si on changeait aussi l'orientation du bulletin. Je ne
sais pas s'il y a eu une réflexion là-dessus. Il était comme plus... Il est
comme plus paysage, là.
Mme LeBel :
Oui, il y a un... Bien, le recto puis le verso n'est pas de la même façon,
oui, effectivement. Probablement que c'est pour l'introduction des photos,
avoir l'espace, j'imagine?
M. Reid
(Pierre) : Il faut comprendre que c'est
juste un modèle, là, ce n'est pas le vrai bulletin, là. C'est juste la
disposition pour les fins de la page, là. Mais un bulletin est un vrai recto
verso, là.
Mme LeBel :
Mais l'idée, c'est vraiment l'encre, la couleur, les photos et quelques
corrections mineures. La disposition, ce n'est pas grave.
M. Tanguay : O.K. Autrement dit,
l'annexe III actuelle, là, dans la loi actuelle, était le bulletin de vote
sans photo, pour les détenus et ordinaire.
Mme LeBel :
Et noir.
M. Tanguay : Là, on change
l'annexe III, qui crée un bulletin de vote sans photo pour les détenus et
un bulletin de vote avec photo pour...
Mme LeBel :
Pour l'ordinaire.
M. Tanguay :
...l'ordinaire. C'est ça, hein?
Mme LeBel :
C'est ça.
M.
Reid (Pierre) : Oui.
M. Tanguay : O.K.
Et là vous dites, bon, bien, ce n'est pas le gabarit, mais ça ressemblait pas
mal à ça. Est-ce qu'il y a une raison pour laquelle on est plus couché,
là, sur le paysage, au niveau du bulletin de vote? Parce que, j'imagine, je sais bien que ce n'est pas le
bulletin de vote comme tel, mais il va ressembler pas mal à ça. Est-ce que
c'était plus facile de l'avoir en ce sens-là ou... le sens du bulletin
de vote, qui semblait plus en hauteur, anciennement, puis là il semble qu'on
s'enligne plus couché, là, à l'horizontale.
M. Coulombe
(Benoît) : Comme je vous disais, là, c'est juste la disposition pour
le modèle, là.
Mme LeBel :
Mais il n'y a rien dans la loi qui prescrit qu'il soit dans un sens
vertical ou horizontal.
M. Coulombe
(Benoît) : On parle juste d'un recto verso.
Mme LeBel :
On parle juste d'un recto verso. On parle du gris puis on fait aussi le
gris pour les bulletins de vote des électeurs hors circonscription, hors
Québec, etc., là. On adapte, là. Donc là, il y a quatre types de bulletins qui
sont présentés : des détenus, sans photo, mais gris, bulletin ordinaire,
gris, avec photo, et les bulletins de vote des électeurs hors circonscription et hors Québec aussi, qui deviennent...
par le fait même, qui suivent la même logique, là. Mais l'orientation, honnêtement, cher collègue,
là, elle est pour les fins d'une illustration, mais il pourrait être vertical
ou horizontal, là, oui.
M. Tanguay : Question :
C'est une obligation, pour être candidat, de fournir une photo, n'est-ce pas?
Vous ne pourrez pas avoir seulement un bulletin
d'un candidat qui n'a pas de photo. C'est une obligation, une condition pour
être candidat.
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, depuis la modification que vous avez votée, oui,
c'est une obligation.
M. Tanguay : Ça
va être une obligation. Et ne pourrait pas être candidat celui qui dit :
Moi, je ne veux pas ma photo.
M. Coulombe
(Benoît) : En fait, ce n'est même pas une question de la photo sur le
bulletin de vote. Avec la déclaration de
candidature, c'est prévu qu'il faut fournir une photo. L'article concernant le
bulletin de vote a été modifié pour dire que la photo fournie avec la
déclaration de candidature est reproduite sur le bulletin de vote.
M. Tanguay : Alors,
en aucun cas d'espèce, on ne pourrait avoir un bulletin de vote avec un
candidat qui n'a pas de photo, à la fin des courses.
M. Coulombe
(Benoît) : Non. Sans ça, sa déclaration de candidature ne sera pas
acceptée.
Mme LeBel : C'est
un exemple, on s'entend-tu?
M. Tanguay : C'est-tu
pour la prochaine élection, ça? Ils ne sont pas déjà tous remplis?
Mme LeBel : Oui,
mais j'ai déjà... C'est pour LaFontaine, c'est les candidats dans LaFontaine,
oui.
M. Tanguay : Oui,
c'est ça. Ah! vous n'avez pas voté pour moi?
Mme LeBel : Non.
M. Tanguay : ...carte
de Noël, vous remplissez les bulletins.
Mme LeBel : C'est
ça. Je vais vous les envoyer, avec mon vote, non scellé.
M. Tanguay : Oui, c'est ça. Trompez-vous pas d'enveloppe, parce
que ça va être rejeté. Je pense que, M. le DGEQ, vous vouliez ajouter
quelque chose, je crois?
M.
Reid (Pierre) : Non, mais c'est parce que
vous parlez des photos, puis je pense que c'est important. Parce que c'est arrivé, aux dernières élections, qu'une
personne candidate avait, justement, joint la photo, mais elle ne
pensait pas que c'était cette photo qui se retrouverait sur le bulletin.
Mme LeBel : Elle
avait rempli l'exigence, mais elle aurait peut-être choisi autrement si elle
avait su.
M.
Reid (Pierre) : Voilà.
Mme LeBel : Ça
peut arriver.
M. Tanguay : Ah! mais la photo a été
publiée quand même, puis...
M. Reid (Pierre) : C'était
la photo que...
M. Tanguay : Parce que la photo, c'est un peu comme le passeport.
Je veux dire, vous avez déjà des gabarits, des critères, et tout ça...
M.
Reid (Pierre) : Il y a des critères, oui.
M. Tanguay : ...puis
elle les respectait. C'est juste qu'elle ne se trouvait pas bonne sur cette
photo-là.
M. Reid (Pierre) : Bien, c'est parce qu'elle pensait qu'il y aurait eu peut-être une autre
photo ou que... disons que ce serait... d'une personne, hein?
M. Tanguay : Mais
ça, de toute façon, l'information, vous la transmettez. Elle n'a juste pas bien
lu, puis tout ça, puis...
Mme LeBel : ...surprise.
M. Tanguay : Donc,
ça, c'est... Excusez-moi. Donc, 135, l'annexe III, on vient d'en parler,
bulletins détenus puis ordinaire.
Mme LeBel : Et
IV, c'est hors Québec et hors circonscription.
M. Tanguay : Annexe IV...
O.K., c'est ça, ma question : Qu'en est-il de votre expérience, M. le
Directeur général des élections, sur le «write-in», là, les gens qui écrivent
le nom? Est-ce que c'est, dans la très, très grande majorité des cas, lisible,
ce qui est écrit là? Parce qu'il faut écrire le nom, puis ce n'est pas tout le
monde qui a une belle main d'écriture, là. Ça, au niveau de la lisibilité, de
dire : Ah! c'est réellement tel nom qui est inscrit, vous n'avez pas
d'enjeux, hein?
M.
Blanchet (Jean-François) : Je n'ai pas
vraiment de statistiques sur le rejet dû au fait qu'on n'est pas capable de
lire le nom du candidat. Donc, c'est vraiment... on n'a pas de problème avec
ça.
M. Tanguay : O.K. Et là je comprends que, hors Québec, vous
n'avez pas eu le temps de finaliser le bulletin avec les noms, c'est ça?
C'est ce qui fait en sorte que les gens doivent écrire un nom?
M. Blanchet (Jean-François) : Effectivement. Les gens peuvent s'inscrire au vote hors Québec de façon
continue. Donc, dès le décret, on envoie déjà, dans certains pays, tu
sais, les trousses de vote pour ces électeurs.
Mme LeBel : ...parce qu'on a maintenant permis aux électeurs
de prendre possession de la trousse «in» Québec, alors donc, avant le départ
hors Québec, alors qu'elle devait être livrée hors Québec. Donc, ça va être
encore plus vrai, là.
M. Tanguay : O.K. Alors, de la manière dont ça fonctionne,
c'est que l'électeur hors Québec doit se manifester et dire qu'il est domicilié
dans telle circonscription, et vous, vous allez envoyer, pour... et vous allez
le recevoir... vous allez lui envoyer... vous allez écrire la circonscription
pour laquelle vous lui envoyez le bulletin de vote, n'est-ce pas? Il ne
va pas remplir à la main la circonscription, là?
M.
Blanchet (Jean-François) : Non, ça, c'est
déjà fait.
M. Tanguay : C'est
déjà fait, ça fait qu'il est déjà... Et ce sera à lui de viser juste puis de
marquer un nom qui va, effectivement, être
sur le bulletin? Parce qu'il pourrait y arriver, si le bulletin n'est pas fait,
je ne sais pas, que la personne ne soit plus candidate, finalement.
M. Blanchet (Jean-François) : C'est ce qu'on fait avec l'inscription Web. En tout cas, la majorité
s'inscrivent par le Web. On a leurs adresses courriel, donc aussitôt qu'on a la
liste des candidats, on leur transmet la liste des candidats.
M. Tanguay : O.K.,
puis là ils peuvent l'écrire...
M.
Blanchet (Jean-François) : Exactement.
M. Tanguay : O.K. Et le bulletin doit être retourné... doit
rentrer, au plus tard, le jour du vote, je pense que c'est ça?
M.
Blanchet (Jean-François) : 20 heures.
• (21 h 50) •
M. Tanguay : À 20 heures, c'est ça.
O.K. Donc, ça, c'est l'annexe IV. Les changements, c'est au niveau de l'encre, parce que, pour ce qui est du fond, à
part l'encre, il n'y a pas réellement de changement fondamental. Bulletins
de vote hors
circonscription... Bulletins de vote hors Québec, O.K., et hors circonscription
aussi. Une personne qui travaille dans le Nord, dans le Nord-du-Québec puis qui
vote à Sherbrooke, par exemple, bien, elle peut, évidemment, le faire,
là, c'est hors circonscription.
Mme
LeBel : ...que les annexes prévoient aussi, là, dans la
façon dont c'est disposé. Ça va prévoir, entre autres, que le bulletin
de vote pour les électeurs hors Québec, il n'y a plus de souche ni de talon, on
en avait parlé, là, mais il faut l'adapter dans l'annexe, corriger le titre de
l'annexe IV pour indiquer le vote, bon, qui concerne maintenant le vote
hors circonscription, parce qu'avant on n'avait pas ça. Donc, c'est très
mineur, par rapport aux adaptations qu'on a faites. Entre autres, modifier
«circonscription électorale de» par «circonscription électorale du domicile de
l'électeur», pour éviter toutes les ambiguïtés, là, que les bulletins de vote
soient rejetés inutilement, puis modifier le modèle du bulletin de vote à
l'annexe IV, là, pour enlever la partie qui fait référence aux initiales,
parce que — on
en a parlé tantôt — ce
n'est plus un motif de rejet, là.
M. Tanguay : Parfait, ça me va.
Mme LeBel : C'est ce genre
d'adaptations là, là.
Le Président (M.
Bachand) : Donc, s'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Madame...
Des voix : ...
Le
Président (M. Bachand) :
Alors donc, s'il y a consentement
pour appliquer le vote précédent à l'article 35, l'article 135
est adopté, merci.
Mme
LeBel : Oui : 136. Le Règlement sur l'avis d'une
nouvelle élection en cas d'égalité des voix (chapitre E-3.3, r.2), le Règlement sur l'avis d'une nouvelle
élection à la suite d'un décès d'un candidat (chapitre E-3.3, r.3),
le Règlement sur la déclaration de
candidature (chapitre E-3.3, r.7), le Règlement sur le fabricant de papier
à bulletins de vote et l'imprimeur des bulletins de vote et le Règlement
sur le vote sont abrogés.
Donc, ça vise à abroger les règlements du
Directeur général des élections. Ils ne sont plus nécessaires, puisque
plusieurs pouvoirs réglementaires du Directeur général des élections est
remplacé par des directives, là. Tout ce qu'on a remplacé par directives, c'est
la concordance de ça.
M.
Tanguay : ...règlements, O.K. Puis là on n'échappe
rien... tout a été fait... on n'échappe rien en chemin, là, je veux
dire...
Mme LeBel : Vraisemblablement, non.
M. Tanguay : O.K. Ça va.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, nous allons passer à la mise aux voix, en appliquant le
vote précédent à l'article 136. Donc, 136 est adopté, merci. Mme la
ministre.
Mme LeBel : ...à ce stade-ci, peut-être
une brève suspension, pour parler de la suite.
M.
Tanguay : Là, il reste quatre articles sur lesquels nous
devons statuer, 1, 2, 3 et 137, c'est bien ça? Parfait. Tous les autres,
il n'y a plus rien de suspendu, on est tout corrects, puis...
Le Président (M.
Bachand) : Puis il y a un amendement, bien
sûr, à 137, là.
M. Tanguay : Oui, voilà, 137. O.K.,
on peut suspendre.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va?
Alors, on suspend quelques instants, merci.
(Suspension de la séance à 21 h 54)
(Reprise à 21 h 59)
Le
Président (M. Bachand) : À
l'ordre, s'il vous plaît! On recommence les travaux. On n'a pas encore reçu les
amendements, cependant. Alors donc, je voulais juste voir...
Des voix : ...
Le Président (M.
Bachand) : Donc, je vais
suspendre, le temps qu'on reçoive les amendements. Merci beaucoup.
(Suspension à 22 heures)
(Reprise à 22 h 05)
Le Président (M. Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît. La commission reprend
ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui, je vais vous
demander de revenir aux articles 1, 2, 3, qui avaient été suspendus en
bloc, là.
Le
Président (M. Bachand) : Consentement?
M. Tanguay :
Oui, consentement. Je vous demanderais la parole.
Le
Président (M. Bachand) : Oui, M. le député
de LaFontaine, s'il vous plaît.
M. Tanguay :
Alors, M. le Président, nous sommes rendus à l'étape du projet de loi, puis
on est rendus à cette étape-là, à ce moment-ci, dans la mesure où il y a eu
beaucoup de discussions qui ont eu lieu quant à la suite de nos travaux. Alors,
le chapitre II, en bloc, les articles 1, 2 et 3, je fais la demande
formelle, M. le Président, pour que ce
chapitre I, pardon, j'ai dit II, chapitre I, articles 1, 2 3,
soit retiré définitivement, purement et simplement du projet de loi. Une
demande que je formule en lien avec la même demande que je réitère
aujourd'hui : que le Directeur général des
élections produise un rapport quant à l'application du projet de loi n° 85 dans le contexte des élections municipales, les dernières, qui, projet de loi n° 85, comprenait des dispositions tout à fait similaires aux
articles 1, 2 3, au chapitre I du projet de loi n° 7.
À défaut d'avoir jusqu'à maintenant... puis je comprends que le DGEQ, on a déjà
eu des discussions, doit prendre le temps de faire un rapport le plus complet
possible. Puis ce qui est demandé, là, ce n'est pas un rapport de ce qui s'est passé pour chacune, je pense, des
1 108 municipalités, c'est d'avoir un rapport sur, au moins,
la liste de toutes les décisions qui ont été prises en vertu des articles du
projet de loi n° 85, de vote par correspondance, de
toutes les décisions et d'avoir une analyse d'impacts qui pourra être faite par
le directeur général du scrutin et les directeurs de scrutins locaux.
Alors, tant qu'on
n'aura pas ça, nous, M. le Président, on ne pourra pas réellement évaluer, à la
lumière de ce qui a été, dans les faits,
l'application du projet de loi n° 85 dans le contexte municipal, de voir si on fait
bonne route ou fausse route avec une rédaction quelconque des
articles 1, 2, 3, par exemple, du chapitre I du projet de loi.
Alors,
je fais cette demande formelle, M. le Président, pour que l'on puisse, donc,
les retirer par amendement, de un, puis on verra si la ministre... puis
je pense que la ministre aura des choses à dire là-dessus, si elle accepte ou pas. Et, si d'aventure elle accepte, j'aimerais
également avoir la représentation que, dans le contexte du projet de loi n° 7, à quelque autre étape ultérieure jusqu'à l'adoption et
sanction finale, lesdits articles du chapitre I, les articles 1, 2,
3, ne seront pas — et
que l'engagement soit pris par la ministre — ne seront pas, de quelque manière que ce soit, à
quelque étape ultérieure... que ce soit réintroduit dans le contexte du
projet de loi n° 7. Voilà, M. le Président.
Le Président (M. Bachand) : Merci beaucoup. Donc, est-ce qu'il y a consentement pour étudier
simultanément l'amendement de la ministre?
Mme LeBel :
Ah! bien, je vais peut-être juste, avant d'introduire un amendement,
expliquer, là.
Le
Président (M. Bachand) : Oui, allez-y,
oui.
Mme LeBel :
Parce qu'effectivement, suite aux représentations de mon collègue, je
pense, c'est important pour les gens qui nous écoutent de bien comprendre que
le chapitre I, des articles 1, 2, 3, et le chapitre II, qui découle
des consensus du comité du consultatif, et tout ce qu'on vient discuter, ce
sont deux... C'est autonome. Ce sont deux parties, dans projet de loi, qui sont
autonomes, qu'on a décidé de réunir pour procéder rondement.
La majorité, sinon
la... quasi-totalité, pardon, des articles que nous venons d'étudier
entreraient 90 jours après l'entrée en vigueur, en fonction, donc, et, de
fait, d'attendre... parce que la conséquence de ne pas le faire serait
potentiellement d'attendre le rapport et de retarder l'entièreté de l'entrée en
vigueur, puis je veux le mentionner, là. Donc, pour être sûrs de pouvoir
procéder rondement, avec diligence, et que les amendements... les dispositions
qu'on vient d'adopter dans l'étude article par article puissent être
sanctionnées et que le délai de trois mois commence à s'écouler le plus
rapidement possible, bien, on a... on va accepter la demande de mon collègue de
retirer 1, 2, 3.
Je
tiens à préciser toutefois, effectivement, que je ne réintroduirai pas, à la
prise en considération, à l'adoption,
1, 2, 3 comme amendements dans le cadre du projet de loi n° 7,
mais je vais réintroduire le plus rapidement possible, dans un projet de
loi autonome, les mêmes dispositions et des dispositions similaires parce qu'il
demeure toujours pertinent de donner aux DGE les pouvoirs nécessaires ou les
dispositions nécessaires de pouvoir agir en temps de pandémie. Mais on a un peu
de temps devant nous. On devrait avoir les informations supplémentaires.
Et ce n'est pas une surprise parce que mon
collègue en parle depuis le début des consultations. On pensait... Et on avait
d'ailleurs inversé l'étude détaillée pour, peut-être, se donner plus de temps.
Mais force est de constater, la session se termine, et,
si on ne fait pas le chapitre II, on va se retrouver très loin pour
l'entrée en vigueur du chapitre II. Donc, il y a une question aussi
d'efficacité et de diligence. Donc, pour cette raison, ça pourrait être les amendements de mon collègue, mais, pour être
capable d'être efficace, je vais proposer de les faire, les amendements.
Donc, si vous permettez... Et je pense qu'on peut me dispenser de la lecture de
1, 2, 3, qui sont très volumineux.
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Bachand) : Donc,
consentement pour étudier simultanément l'intitulé du chapitre de même
que les articles 1 à 3...
Mme LeBel : Oui, c'est vrai.
Le Président (M. Bachand) : ...parce qu'il faut mettre le chapitre aussi. Il y a
consentement pour ça?
Des voix : Consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Consentement, maintenant, pour
déposer l'amendement?
Mme LeBel : Oui, et ne pas
faire la lecture de 1, 2, 3.
M. Tanguay : Voilà,
consentement.
Le Président (M.
Bachand) : Merci.
Mme LeBel : Merci.
Conséquemment donc je vais déposer l'amendement suivant : Chapitre I,
article 1 à 3 du projet de loi. Retirer le chapitre I du
projet de loi, comprenant les articles 1 à 3.
M. Tanguay : Je
vais juste prendre deux secondes qu'il apparaisse à l'écran. Retirer le
chapitre... Voilà, ça me va, M. le Président. On est prêts à voter.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Donc, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
• (22 h 10) •
La Secrétaire : Pour, contre,
abstention. Mme Lebel, Champlain?
Mme LeBel : Pour.
La Secrétaire : Mme Lachance
(Bellechasse)?
Mme Lachance : Pour.
La Secrétaire : M. Martel
(Nicolet-Bécancour)?
M.
Martel : Pour.
La Secrétaire : Mme Blais
(Abitibi-Ouest)?
Mme Blais (Abitibi-Ouest) : Pour.
La Secrétaire : Mme Picard
(Soulanges)?
Mme Picard : Pour.
La Secrétaire : M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire : Mme D'Amours
(Mirabel)?
Mme D'Amours : Pour.
La Secrétaire : Vote par
procuration, Mme Picard (Soulanges) pour le vote de M. Lamothe
(Ungava)?
Mme Picard : Pour.
La
Secrétaire : M. Tanguay (LaFontaine)?
M. Tanguay :
Pour.
La
Secrétaire : Mme Weil (Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil :
Pour.
La Secrétaire :
M. Zanetti (Jean-Lesage)?
M. Zanetti :
Pour.
La
Secrétaire : M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement retirant
l'intitulé du chapitre I et les articles 1 à 3 est adopté. Merci.
Mme LeBel : J'annonce mes couleurs : Il y a deux autres
amendements pour compléter l'exercice de concordance. Le suivant
serait :
Chapitre II.
Retirer, avant l'article 4 du projet de loi, ce qui suit :
«Chapitre II
«Dispositions
modifiant la Loi électorale.»
Le
Président (M. Bachand) : Interventions?
M. Tanguay : Non.
Le
Président (M. Bachand) : Alors donc, s'il
n'y a pas d'intervention pour la mise aux voix, est-ce que vous voulez aller
par consentement...
Mme LeBel : Je
pense qu'on peut prendre le même vote.
Le
Président (M. Bachand) : Parfait. Donc, en
appliquant le résultat du résultat précédent, l'amendement pour retirer le
chapitre II modifiant la Loi électorale est adopté. Merci. Mme la
ministre.
Mme LeBel : Et
maintenant, pour compléter l'exercice : Titre. Supprimer, dans le titre du
projet de loi, «visant à faciliter le déroulement des prochaines élections
générales provinciales dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, et».
Le
Président (M. Bachand) : Interventions?
M. Tanguay : Non.
Le
Président (M. Bachand) : S'il n'y a pas
d'intervention, en appliquant... Je vais procéder à la mise aux voix, pardon,
en appliquant le résultat précédent. Donc, l'amendement est adopté. Merci. Mme
la ministre.
Mme LeBel : Alors,
on pourrait revenir à 137, M. le Président.
Le
Président (M. Bachand) : Ça va? Consentement?
M. Tanguay :
Oui.
Mme LeBel : Oui,
alors la lecture de 137 :
137. La présente loi
entre en vigueur le (indiquez ici la date qui suit de 90 jours celle de la
sanction de la présente loi), à l'exception :
1° des
articles 1 et 2, qui entrent en vigueur le (indiquez ici la date de la
sanction de la présente loi);
2° de
l'article 3, qui entre en vigueur à la date de l'entrée en vigueur du
premier règlement pris en vertu de l'article 2;
3° des
articles 12 et 53, du paragraphe 3° de l'article 56, des
articles 57 à 59, 61, 72 et 84, des paragraphes 1°, 2° et 4°
de l'article 85 ainsi que des articles 86, 98 et 106, qui entreront
en vigueur à la date ou aux dates fixées par le gouvernement, sur
recommandation du Directeur général des élections.
Donc
les deux sections entraient en vigueur à des moments différents. Conséquemment
au retrait du chapitre I, je dois déposer un amendement à 137, M. le
Président.
Donc, on
propose l'amendement suivant : Article 137 : «La présente loi
entre en vigueur le (indiquer ici la date qui suit de 90 jours
celle de la sanction de la présente loi), à l'exception :
«1° des
articles 21.1, 37.1 et 135.1, qui entrent en vigueur le (indiquer ici la
date de la sanction de la présente loi).»
Ce sont les articles sur le code postal. Je les
nomme comme ça.
«2° des
articles 12, 48 et 53, du paragraphe 3° de l'article 56, des
articles 57 à 59, 61, 72 et 84, des paragraphes 1° et 4° de
l'article 85 ainsi que des articles 86, 98, 106 et 133 qui entreront
en vigueur à la date ou aux dates fixées par le gouvernement, sur
recommandation du Directeur général des élections.»
Donc, ça vise
à supprimer les articles relatifs au chapitre I, qui avaient une entrée en
vigueur différente, de prévoir l'entrée en vigueur des nouveaux
articles 21.1, 37.1 et 135.1, qui sont ceux par rapport au site Internet
du DGEQ et à la mention des adresses des députés.
Et cet amendement aussi vise à ajouter les
articles 48 et 133 à la liste des articles qui entreront en vigueur à la
date ou aux dates fixées par le gouvernement sur recommandation du DGE. Cet
ajout est nécessaire puisqu'il s'agit des
articles qui concernent l'abolition de la révision de la liste spéciale... de
la révision spéciale et que cette abolition n'est pas possible d'ici les
prochaines élections générales étant donné que des modifications au système
d'informatique doivent être effectuées. Donc, par ailleurs, le
paragraphe 2° de l'article 85 a été supprimé des articles qui
entraient en vigueur à la date ou aux dates fixées par le gouvernement. Il
s'agit d'une modification concernant les heures de vote anticipé qui doit
entrer en vigueur 90 jours après la sanction de la présente loi.
M. Tanguay : Oui. Est-ce qu'on peut
juste avoir le haut de l'article?
Une voix : Voulez-vous une copie
papier?
M.
Tanguay : Ah! on l'a, là. Parfait. Donc, 12, 53, vous l'avez
bien dit, là, 56, 57, 61, 72, 1°, 2°, je comprends... 86, 98, 106. Et
133, c'était la révision spéciale?
Mme
LeBel : Oui, c'est tout ce qui concerne la liste des
articles, entre autres, là, pour l'abolition de la révision spéciale,
toute la section. Et ça, on ne peut pas le faire d'ici les prochaines
élections, là. Donc, l'entrée en vigueur va être après, naturellement.
M.
Tanguay : Ça ne sera pas long, M. le Président, là, je suis
juste en train... les articles... ça ne sera pas long. Ça me va, M. le
Président, ça me va.
Le
Président (M. Bachand) :
Merci. Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est -ce
qu'on... en appliquant le vote précédent, l'amendement à l'article 137
est adopté.
Nous sommes maintenant à l'article 137 tel
qu'amendé. Interventions? S'il n'y a pas d'intervention, en appliquant le vote
précédent, l'article 137, tel qu'amendé est adopté. Merci.
Alors, est-ce que le titre du... On vient de
terminer l'étude détaillée, bien sûr. Est-ce que le titre du projet de loi est
adopté?
M. Tanguay : ...
Le Président (M.
Bachand) : Amendé, pardon. Adopté, en
appliquant, bien sûr, les résultats antérieurs au nouveau titre. Je propose que la commission recommande la renumérotation
du projet de loi amendé. Est-ce que cette motion est adoptée?
M. Tanguay : ...
Le Président (M.
Bachand) : Avec le vote précédent qui est
appliqué. Je propose que la commission adopte une
motion d'ajustement des références. Est-ce que cette motion est adoptée? En
appliquant bien sûr le vote précédent.
Remarques finales
Nous sommes
maintenant rendus aux remarques finales. Alors, je cède maintenant la parole au
député de Jean-Lesage.
M. Zanetti : Je vous remercie beaucoup,
mais je n'en ajouterai pas, ce soir.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de LaFontaine,
s'il vous plaît.
M. Marc Tanguay
M. Tanguay : Non, moi non plus,
M. le Président. Je pense qu'on a bien travaillé. Je tiens à féliciter et remercier la ministre, les collègues de la
banquette ministérielle, mes collègues de Notre-Dame-de-Grâce et également
de Vaudreuil et saluer les collègues de Jean Lesage, remercier le Directeur
général des élections — merci
beaucoup pour le travail accompli — et celles et ceux qui
l'accompagnent : Merci beaucoup pour le temps que vous avez accordé à nos travaux. Et je pense qu'on fait un bon pas
dans la direction... il y a des bonnes bonifications, et c'est tout à fait
justifié. Et également vous remercier, donc, vous remercier, M. le Président.
Merci, M. le Président, d'avoir présidé avec
beaucoup de doigté et de diplomatie et d'efficacité nos travaux, Mme la
secrétaire et celles et ceux qui vous accompagnent. Puis remercier,
saluer la ministre pour son ouverture. C'est toujours le fun de travailler avec
Mme la ministre, une femme intelligente qui est là pour des résultats tangibles
et concrets puis qui permet... donne de l'espace aux idées des oppositions et
en prend quand ça a de l'allure. Puis, dans les autres cas, bien, ce n'est pas parce que ça n'a pas d'allure, mais c'est parce
qu'à un moment donné elle ne peut pas tout accepter. Puis ça, ça fait partie
de cette logique-là, donc merci. Bravo!
Le Président (M.
Bachand) : Merci. À moins qu'il y ait
d'autres députés qui voudraient prendre la parole, je céderais maintenant la
parole à la ministre, s'il vous plaît.
Mme Sonia LeBel
Mme LeBel : Bien, je joins mes
remerciements à ceux de mon collègue, aux membres de la commission, d'ailleurs, à tous mes collègues, là, qui m'ont
accompagné dans cette démarche. M. le Directeur général des élections, ceux qui
vous accompagnent, ça a été extrêmement éducatif, je dirais, j'ai appris
beaucoup de choses également. Puis je pense que c'était important de
pouvoir procéder avec diligence pour que ces modifications-là, qui ont besoin
d'entrer en vigueur dans un délai de 90 jours, puissent prendre effet le
plus rapidement possible. Donc, les prochaines étapes pourront maintenant être
accomplies, et on pourra travailler très rapidement pour la suite. Puis je
remercie mon collègue, également, d'avoir procédé avec diligence dans ce que
j'appelle le chapitre II, qui n'est maintenant plus le chapitre II,
mais qui fait partie... qui est maintenant le projet de loi entièrement. Et
merci à tout le monde, là. C'est toujours agréable effectivement, puis on a
toujours des échanges qui sont très éducatifs. Merci, M. le Président.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Donc, la
commission, ayant accompli son mandat, ajourne ses travaux sine die. Merci
infiniment, à très bientôt.
(Fin de la séance à 22 h 20)