Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
(Douze heures quinze minutes)
Le Président (M. Bachand) :
Bonjour, tout le monde. À l'ordre, s'il vous plaît! Ayant constaté le quorum,
je déclare la séance de la Commission des institutions ouverte.
La commission est réunie afin de procéder
à l'étude du volet Ordres professionnels, Lois professionnelles des
crédits budgétaires du portefeuille Enseignement supérieur pour l'exercice
financier 2021‑2022. Une enveloppe de 30 minutes a été allouée pour
l'étude de ces crédits.
Avant de débuter, Mme la secrétaire, y
a-t-il des remplacements?
La Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Alors, Mme D'Amours (Mirabel) est remplacée par
M. Jacques (Mégantic); Mme Lavallée (Repentigny) est remplacée par
M. Émond (Richelieu); M. Martel (Nicolet-Bécancour) est remplacé par
M. Lefebvre (Arthabaska); et M. Zanetti (Jean-Lesage) est remplacé
par M. Nadeau-Dubois (Gouin).
Ordres professionnels et Lois professionnelles
Le Président (M. Bachand) :
Lors de cette étude, la ministre sera accompagnée des représentants de l'Office
des professions, incluant le commissaire à l'admission aux ordres
professionnels. Nous allons procéder aux échanges entre les groupes
d'opposition et la ministre par blocs d'environ quatre à 19 minutes pour
permettre à chaque groupe d'écouler graduellement son temps de parole. Le temps
d'échange inclut bien sûr les questions et les réponses. La mise aux voix de
ces crédits sera affectée à la fin du temps qui est alloué à l'étude des
crédits du portefeuille Enseignement supérieur, vers 12 h 45.
Discussion générale
Je suis maintenant prêt à reconnaître une
première intervention. Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce, s'il vous plaît.
Mme Weil
: Oui.
Bonjour, M. le Président. Alors, je salue la ministre et tous ceux qui
l'accompagnent. Très heureuse d'être ici avec l'office et tous ceux qui
s'affairent tous les jours à s'assurer de la protection du public par des
règles rigoureuses. On parlera de rigueur.
Alors, ma première question... On a peu de
temps, je vais y aller rondement pour qu'on puisse aborder... J'ai
six sujets, globalement, que je voudrais entamer. L'Ordre des agronomes.
Donc, Mme la ministre, cette question a fait les manchettes ces derniers jours.
Le lanceur d'alerte Louis Robert a tenu des propos inquiétants, très
inquiétants au sujet de l'Ordre des agronomes, comme quoi l'ordre ne serait pas
en mesure de protéger l'intérêt du public. Et, n'eût été d'un communiqué de presse
émis par l'Ordre des agronomes le 22 octobre 2020, que nous avons trouvé,
nous n'aurions pas su que votre gouvernement pensait réviser la Loi sur les
agronomes. Les derniers articles de Radio-Canada... nous n'aurions pas su que
l'OPQ avait été mandaté pour émettre des recommandations à votre gouvernement
d'ici le 22 octobre 2021. Et l'écoute de l'allocution de votre collègue le
ministre de l'Agriculture... nous ne saurions que vous avez donné un mandat,
bon, très précis à l'OPQ sur la question des agronomes.
Là, on constate
que vous voulez avoir des remèdes sans avoir premièrement fait... établi le
diagnostic de l'entièreté des enjeux et problèmes. Avez-vous l'intention de
faire la lumière sur les pratiques des agronomes pour rétablir <la
confiance des Québécois
...
Mme Weil
: ...
là,
on constate que vous voulez avoir des remèdes sans avoir premièrement fait...
établi le diagnostic de l'entièreté des enjeux et problèmes. Avez-vous
l'intention de faire la lumière sur les pratiques des agronomes pour rétablir
>la confiance des Québécois et lancer une enquête sur la situation de
l'Ordre des agronomes?
Le Président (M. Bachand) :Mme la ministre.
Mme McCann : Oui. Excusez-moi.
Alors, merci, M. le Président. Alors, à mon tour, je vais saluer ma collègue la
députée de Notre-Dame-de-Grâce et également la députée de Joliette.
Donc, M. le Président, j'ai, avec moi,
comme l'a mentionné la députée de Notre-Dame-de-Grâce, la présidente de
l'ordre... de l'Office des professions, pardon, le Commissaire à l'admission également
et d'autres membres de son équipe. Et je vais aussi saluer mon collègue député,
qui est ici avec nous aujourd'hui, et mon chef de cabinet également, qui est
ici pour les travaux.
Alors, pour la question des agronomes, M.
le Président, c'est sûr que c'est une situation qui est préoccupante, et, quand
j'ai été informée de cette situation-là par mon collègue ministre de
l'Agriculture, j'ai rapidement demandé à l'Office des professions de se pencher
sur la Loi sur les agronomes. Je pense qu'on a besoin de moderniser cette loi.
Et je vais donner à ma collègue quelques
éléments, les éléments d'analyse sur lesquels j'ai demandé à l'Office des
professions de se pencher, et j'ai transmis cette correspondance le 13 octobre
dernier à la présidente de l'Office des professions. Donc, je lui ai demandé de
se pencher sur l'analyse du champ d'exercice de la profession, de préciser les
actes réservés aux agronomes, d'évaluer la possibilité d'encadrer la rémunération
des agronomes à l'instar de certaines autres professions, d'étudier l'option
d'intégrer l'identification et la traçabilité des actes agronomiques et tout
autre élément qu'elle jugera approprié, M. le Président.
Alors, comme vous voyez, on prend la situation
très au sérieux. On veut rassurer également le public, la population. Et
j'entends avoir des résultats au niveau, là, de ce travail que fait l'office,
là, dans un délai raisonnable.
Le Président (M. Bachand) :Merci beaucoup. Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce.
Mme Weil
: Oui. Est-ce
que la ministre pourrait déposer copie du mandat ici, à la commission? Donc,
moi...
• (12 h 20) •
Le Président (M. Bachand) :Donc, Mme la ministre, vous vous engagez à faire parvenir à la commission,
s'il vous plaît?
Mme McCann : Oui, certainement.
Le Président (M. Bachand) :
Merci.
Mme Weil
: Donc, vous
n'avez pas l'intention de vraiment faire la lumière sur les problématiques,
mais vous regardez le champ d'exercice, mais pas... Donc, il n'y a pas de
diagnostic qui va être fait, par rapport à tout ce qu'on a vu et lu dans les
journaux, pour être capable d'apporter les bonnes réponses. Alors, c'est ce que
je comprends de la réponse, que, oui... Et je sais que l'Ordre des agronomes,
ils sont partie prenante, eux aussi veulent des corrections. Ça, je l'ai bien
saisi dans les articles de journaux. Moi, mon point, c'est juste : Pour
voir clair, avant d'amener des modifications, comprenons bien la situation. Mais,
si je comprends bien, il n'y aura <pas d'enquête...
Mme Weil
: ...c'est
ce que je comprends de la réponse, que, oui... Et je sais que l'Ordre des
agronomes, ils sont partie prenante, eux aussi veulent des corrections. Ça, je
l'ai bien saisi dans les articles de journaux. Moi, mon point, c'est
juste : Pour voir clair, avant d'amener des
modifications,
comprenons bien la
situation. Mais,
si je comprends bien,
il
n'y aura >pas d'enquête pour bien saisir les problèmes qui ont été
soulevés.
Mme McCann : M. le Président, là-dessus,
je pense que les éléments, en général, sont sur la table. Et il faut ajouter également
que l'Office des professions travaille avec l'Ordre des agronomes, hein, alors...
de très près sur cette question.
Le Président (M. Bachand) :Mme la députée.
Mme Weil
: On va passer
à une autre question. Bon. Donc, vous avez déposé le mandat, mais moi, je reste
sur ma faim, on va le dire comme ça. Je pense que le travail serait plus
complet, satisfaisant... Et aussi je demanderais si, une fois que vous avez vos
résultats, si ça pourrait être rendu public aussi, parce que je pense qu'il y a
un grand débat autour de cette question. Les gens vont vouloir être éclairés par
rapport... Et, comme je le dis, je vois que l'Ordre des agronomes aussi
souhaiterait cette transparence.
Là, je vais venir sur l'Ordre des
chimistes. Je vous ai posé une question au feuilleton. Donc, l'Ordre des
chimistes, ils sont inquiets, préoccupés par la désuétude de leur loi-cadre,
qui nuit à leur capacité à lutter adéquatement contre l'exercice illégal de la
chimie, et ce, afin de protéger le public, et ils se désolent que leur loi
actuelle, datant de 1964, nuise à l'intégration des chimistes formés à
l'étranger en faisant fi de toute leur expérience antérieure.
La ministre peut-elle nous informer quant
à ses orientations concernant la mise à jour de la Loi sur les chimistes
professionnels? Et quel est son échéancier? Et peut-on compter aussi sur le
dépôt d'un nouveau projet de loi au cours de la présente législature?
Le Président (M. Bachand) :Mme la ministre.
Mme McCann : Oui. M. le
Président, effectivement, l'Office des professions se penche actuellement sur
le dossier des chimistes, donc, qui pourrait donner lieu à des modifications
législatives, là, effectivement, alors... Et moi, je peux dire aussi que mon
cabinet a rencontré l'Ordre des chimistes, M. le Président, et je comprends,
pour avoir pris connaissance, là, de leur demande, qu'il y a plusieurs
éléments, là, dans la loi, qui... Ils veulent que cette loi soit revue. Donc, l'Office
des professions est à pied d'oeuvre.
Et je pense qu'on pourrait donner la
parole, M. le Président, si la députée accepte, si l'Assemblée accepte, à la
présidente de l'Office des professions pour, peut-être, élaborer sur les
travaux en cours.
Le Président (M. Bachand) :
Mme la députée, oui.
Mme Weil
: Oui, tout à
fait. Mais, très rapidement, je pense que de connaître un peu l'échéancier, ce
serait pour eux satisfaisant, pour qu'ils puissent avoir une attente précise,
et pour moi aussi, parce que je les ai rencontrés à plusieurs reprises. Oui.
Alors, j'entendrais la présidente.
Le Président (M. Bachand) :
Est-ce qu'il y a consentement?
Mme Weil
: Oui.
Le Président (M. Bachand) :Mme la ministre, vous acceptez aussi? <Consentement? Donc...
Mme Weil
: ...oui,
tout à fait.
Mais, très rapidement, je pense que de connaître un peu
l'échéancier, ce serait pour eux satisfaisant, pour qu'ils puissent avoir une
attente précise, et pour moi aussi, parce que je les ai rencontrés à plusieurs
reprises. Oui. Alors, j'entendrais la présidente.
Le Président (M.
Bachand) :
Est-ce qu'il y a consentement?
Mme Weil
: Oui.
Le Président (M.
Bachand) :
Mme la ministre, vous
acceptez aussi? >Consentement? Donc, Mme la présidente, veuillez vous
présenter officiellement. La parole est à vous.
Mme Legault (Diane) : Oui. Bonjour.
Alors, Diane Legault, présidente de l'Office des professions du Québec.
Il y a eu deux projets de loi antérieurs,
qui avaient été déposés à l'Assemblée nationale, qui visaient les chimistes,
projet de loi n° 79 puis projet de loi n° 49. Et puis, suite au
dernier projet de loi, 49, justement, il y avait tout un volet sur les sciences
appliquées, dont une modernisation sur la Loi des chimistes qui était
introduite par le projet de loi.
Les discussions qui ont entouré les
débats, à ce moment-là, ont permis de cerner certains enjeux, et on a travaillé
avec l'Ordre des chimistes à cet égard-là, ils ont déposé d'ailleurs un mémoire
l'année dernière, en nous indiquant qu'ils souhaitaient profiter de l'occasion
de la modernisation de leur loi pour encadrer ou intégrer avec eux les
microbiologistes. Et est arrivé les constats, suite aux analyses, les constats
de l'office, à l'effet qu'il y avait des enjeux de protection du public pour
certaines activités qui visaient et les microbiologistes et les biologistes, alors...
L'évaluation environnementale en est une, par exemple.
Et donc nous poursuivons nos échanges et
nos travaux avec les deux associations, de biologistes et de microbiologistes, et
on verra comment, finalement, on atterrit l'ensemble, et les orientations en
matière d'orientations de la Loi sur les chimistes, puis l'encadrement que les
chimistes souhaitaient, notamment des microbiologistes, mais on verra s'il y a
lieu d'intégrer aussi les biologistes.
Mme Weil
: Oui. Mme la présidente,
<savez-vous... >avez-vous une idée de combien de temps ça pourrait
prendre? Est-ce qu'on parle de mois ou d'années? Les travaux que vous avez à faire,
est-ce que c'est des travaux de consultation?
Mme Legault (Diane) : Bien,
il y aura certainement des travaux de consultation. Comme Mme la ministre
l'indiquait tout à l'heure, la priorité a été donnée à la Loi sur les agronomes,
et la Loi sur les agronomes... Bien sûr, le champ d'exercice des agronomes
pourrait être une espèce de vaisseau amiral, si je peux dire, d'un volet
sciences appliquées dans lequel la Loi des chimistes, peut-être la Loi des
ingénieurs forestiers, la Loi des géologues pourraient être revues, un peu dans
le même esprit que les projets de loi antérieurs, puisqu'il y a beaucoup de
connexité entre les différents champs d'exercice, puis, comme on le sait, la
chimie, c'est partout.
Alors, il s'agira d'établir, là, quelles
seraient les activités qu'il serait, à juste titre, aujourd'hui nécessaire à
réserver aux chimistes et à partager avec d'autres professionnels qui font
aussi un peu de chimie, d'une certaine façon. Les agronomes font de la chimie
des sols, etc. Donc, c'est cette vue d'ensemble, là, qu'il faudra s'assurer de
bien cerner pour que les orientations soient justes et pertinentes.
Mme Weil
: ...très
bien. Merci, Mme la présidente.
Là, ça concerne <les kinésiologues.
Donc...
Mme Legault (Diane) :
...
les agronomes font de la chimie des sols, etc. Donc, c'est cette vue
d'ensemble, là, qu'il faudra s'assurer de bien cerner pour que les orientations
soient justes et pertinentes.
Mme Weil
: ...très
bien. Merci, Mme la présidente.
Là, ça concerne >les kinésiologues.
Donc, mon collègue le député de Marquette et moi avons transmis une lettre à la
ministre concernant les kinésiologues. Et, dans la lettre, d'ailleurs, on
soulignait l'importance... l'augmentation, d'une part, de la pratique de
l'activité physique par la population, qui doit s'accompagner de mesures de
protection adéquates afin de diminuer les risques de blessure, que les professionnels
de la kinésiologie agissent, évidemment, au coeur de l'ambitieux projet
d'augmentation de l'activité physique chez la population. Et nous avons été
informés du projet d'encadrement de la kinésiologie qui chemine présentement au
sein de l'Office des professions du Québec. Nous souhaitons apporter notre concours.
Donc, on appuie cette démarche. On voulait que vous le sachiez. Évidemment,
dans les meilleurs délais possible, hein, c'est toujours notre ambition.
Donc, essentiellement, c'est de nous
éclairer sur l'avancement des dossiers... du dossier, dans ce cas-ci.
Le Président (M. Bachand) :
Mme la ministre.
Mme McCann : Bien, M. le
Président, je vais me permettre de faire un commentaire général, hein, parce
qu'autant, pour la Loi sur les chimistes, il y avait eu le projet de loi
n° 77, qui est mort au feuilleton, là, qui n'a pas eu de suite, qui avait
été présenté par Jean-Marc Fournier à l'époque... Et donc on reprend, là, hein,
on doit reprendre ce travail qui n'a pas été complété.
On a beaucoup de demandes de création
d'ordres professionnels, puis il y en avait plusieurs qui dataient du précédent
gouvernement. Alors, il faut le dire, qu'on a un rattrapage à faire. On a
actuellement 10 demandes d'analyse pour créer un ordre professionnel, et
là-dedans il y en a probablement la moitié qui... ou un peu moins que la
moitié, mais quand même un certain nombre, qui datait du précédent
gouvernement. Alors, encore une fois, M. le Président, on a un rattrapage à
faire. L'Office des professions est à pied d'oeuvre, mais on ne peut pas nier
l'état de fait.
Donc, les kinésiologues font partie des
demandes, mais la demande avait été faite en 2013, et on fait le rattrapage là
aussi, et ils sont parmi les 10 demandes d'analyse que nous avons pour
créer un ordre professionnel.
Je fais remarquer également que, dans les
années... les deux derniers mandats du Parti libéral, il y a eu deux ordres
professionnels qui ont été créés.
Alors, moi, je pense qu'il y a beaucoup,
beaucoup de travail à faire, et l'Office des professions est à pied d'oeuvre, et
les kinésiologues font partie des professionnels qui ont demandé d'avoir un
ordre professionnel, mais, encore une fois, c'est un travail de longue haleine.
Le Président (M. Bachand) :
Merci. Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce.
• (12 h 30) •
Mme Weil
: Oui. Tout à
fait, c'est un travail en continu. L'élément fixe, c'est : l'office est
toujours là pour faire ce travail. Donc, oui, les <gouvernements changent...
>
<17887
Mme McCann :
...des professionnels qui ont demandé d'avoir un ordre professionnel. Mais,
encore une fois, c'est un travail de longue haleine.
Le Président (M. Bachand) :
Mme la députée de
Notre-Dame-de-Grâce.
Mme Weil
: Oui,
tout à fait, c'est un travail en continu, l'élément fixe, c'est... L'office est
toujours là pour faire ce travail. Donc, oui, les >gouvernements
changent et on a tous un peu notre main dans ces dossiers. L'important, c'est
juste que les organismes sachent un peu et soient rassurés que c'est toujours
sur la table de dessin, c'est pour ça que je pose ces questions. Et donc
l'office d'ailleurs affirmait dans sa réponse, et je les remercie pour leurs
réponses à nos questions particulières, et je cite : «En ce qui a traità
un éventuel règlement d'autorisation d'actes visant les kinésiologues, l'office
procédera aux analyses habituelles en temps opportun.» Juste pour qu'ils
sachent qu'est-ce qu'on entend par «temps opportun», je comprends qu'il y a
beaucoup de demandes de création d'ordre, mais à quoi ils peuvent s'attendre?
Le Président (M. Bachand) :
Mme la ministre.
Mme McCann : M. le
Président, si on a le consentement, la présidente de l'office pourrait répondre
à cette question-là.
Le Président (M. Bachand) :
Parfait. Mme Legault, s'il vous plaît.
Mme Legault (Diane) :
Oui. Merci. Merci, M. le Président. Alors, l'encadrement sécuritaire de la
kinésiologie au Québec, c'est un des dossiers prioritaires des travaux qui sont
en lien avec les demandes d'encadrement. Et dans les prochains mois il y aura
un document de consultation qui circulera, là, notamment auprès des ordres
parce qu'il y a des activités, les tests notamment de VO2 max
là, qui sont jugées comme étant à risque de préjudice. Et je peux vous dire
qu'on a la collaboration des acteurs dans ce dossier-là, la collaboration du Collège
des médecins du Québec par exemple.
Alors, comme on indiquait à notre
ministre, on est très investi. On a maintenant des ressources qui sont dédiées
à ces demandes d'encadrement et on veut arriver à terme avec l'étude des
analyses pour que les décisions puissent être bien documentées, que les
décisions éclairées puissent se prendre.
Le Président (M. Bachand) :
Allez-y, Mme la députée.
Mme Weil
: Bien,
c'est très bien. Ce que je retiens, c'est prioritaire et vous travaillez
là-dessus. Je pense qu'ils seront contents de l'entendre, et moi aussi, je suis
contente d'entendre ça.
Là, je viens sur un dossier que la
ministre connaît parce qu'on a eu l'occasion d'en parler au mois d'août
dernier, c'est les permis restrictifs permanents. Alors, en 2019, l'Ordre des
ingénieurs proposait de doter les ordres professionnels d'un outil additionnel
pour faciliter l'accès à la profession, le permis restrictif permanent. Il
s'agit d'un outil à la disposition des ingénieurs de l'Ontario, de l'Alberta,
de la Saskatchewan, du Manitoba et de Terre-Neuve-Labrador. L'ordre estime, l'Ordre
des ingénieurs qui a fait un petit sondage, estime qu'entre 100 à 150 candidats
ingénieurs pourraient s'en prévaloir. Et l'ordre a sondé les autres ordres et
il y en aurait 13 d'entre eux qui se disent intéressés par cet outil
additionnel. <Donc, évidemment...
Mme Weil
: ...
estime,
l'Ordre des ingénieurs qui a fait un petit sondage, estime qu'entre 100 à 150 candidats
ingénieurs pourraient s'en prévaloir. Et l'ordre a sondé les autres ordres et
il y en aurait 13 d'entre eux qui se disent intéressés par cet outil
additionnel. >Donc, évidemment, l'origine de tout ça, c'est que dans
d'autres pays ils n'ont pas besoin de faire toute la formation qu'on exige à
refaire et ça permet à ces personnes, ces talents venus d'autres pays, à se
mettre à l'oeuvre rapidement. Et le marché de l'emploi, comme on l'entend à
tous les jours dans les manchettes, il y a une pénurie importante. Donc, c'est
un outil, je considère, très stratégique, à point.
Alors, après un peu plus d'un an à titre
de ministre responsable des lois professionnelles, est-ce que la ministre va
doter les ordres de cet outil additionnel, et si oui, quel est son échéancier?
Le Président (M. Bachand) :
Mme la ministre.
Mme McCann : Oui. M. le
Président, on est très conscients de la demande, là, de l'Ordre des ingénieurs,
mais effectivement c'est un dossier qu'il ne faut pas prendre à la légère, là,
parce que ça a énormément de répercussions. D'abord, il faut le dire pour les
gens qui nous écoutent, qu'habituellement un permis restrictif, c'est un permis
temporaire. Et là ce qu'on demande, c'est qu'il soit permanent. Or, je
comprends, là, que l'Office des professions pourrait se pencher sur ce dossier,
certainement, mais il faut tenir en compte... il faut tenir compte, pardon, de
certains enjeux comme la capacité des milieux de pratique à intégrer des
personnes qui ne sont pas en mesure d'exercer l'ensemble des activités liées à
la profession d'ingénieur. Les titulaires d'un permis restrictif permanent
seraient limités quant aux milieux de pratique susceptibles de les accueillir.
Il y a également l'admissibilité du titre d'ingénieur exerçant avec un permis
restrictif permanent. Ça pourrait peut-être poser problème en matière de
protection du public parce que le public pourrait peut-être confondre, parfois,
un ingénieur qui est titulaire d'un plein permis et l'ingénieur qui exerce des
activités limitées.
Et dernièrement, la délivrance d'un permis
restrictif permanent, ça pourrait avoir des répercussions systémiques. Alors,
si on envisageait que des permis restrictifs permanents soient délivrés à des
candidats formés à l'étranger, il faudrait aussi prévoir, par un souci
d'équité, la possibilité de délivrer des permis aux candidats formés au Québec
et dans le reste du Canada, et pour toutes les professions. Alors, vous voyez,
c'est d'envergure, c'est complexe. Alors, compte tenu de tous ces enjeux, oui,
l'Office des professions pourrait mettre sur pied un groupe de travail et on
pourrait proposer des solutions, là, aux enjeux de la délivrance de ces permis
restrictifs permanents.
Le Président (M. Bachand) :Merci. Merci beaucoup. Je cède maintenant la parole au député
de Gouin pour 4 min 45 s s'il vous plaît.
M. Nadeau-Dubois : Merci beaucoup,
M. le Président. Bonjour à tous et toutes. J'ai quelques minutes à peine. Je
veux aborder deux sujets. D'abord, un sujet très important pour ma formation
politique et pour moi personnellement — la ministre me voit venir de
très loin — la question des soins dentaires, plus particulièrement de
l'autonomisation des hygiénistes dentaires. On a travaillé ensemble, elle et
moi, sur le <projet de loi...
M. Nadeau-Dubois : ...tous
et toutes, j'ai quelques minutes à peine. Je veux aborder deux sujets. D'abord,
un sujet très important pour ma formation politique et pour moi personnellement
— la
ministre me voit venir de très loin
— la question des soins
dentaires, plus particulièrement de l'autonomisation des hygiénistes dentaires.
On a travaillé ensemble, elle et moi, sur le >projet de loi n° 29
et on avait eu de longues discussions, productives par ailleurs, sur la
question de l'autonomisation de la pratique des hygiénistes dentaires.
Nos discussions avaient abouti sur un
amendement qui avait été adopté pour conférer à l'Ordre des hygiénistes
dentaires le pouvoir d'adopter un... bien, de proposer un règlement pour
déterminer les conditions, les modalités à l'intérieur desquelles les
hygiénistes pourraient faire ce qu'on appelle communément un nettoyage. On
avait parlé notamment de délais à ce moment-là pour l'application de ce
règlement-là. J'aimerais très brièvement savoir où on en est dans le processus
d'adoption de ce règlement-là.
Le Président
(M. Bachand) : Mme la ministre.
Mme McCann : Bien, M. le
Président, j'apprécie la question puis je vous dirais qu'à ce moment-ci je vais
donner la parole à la présidente de l'office, si vous le permettez, pour la
question des délais, mais dire quand même d'entrée de jeu que c'est une
question qui me tient bien à coeur, hein? Mon collègue a raison, là, on en a
discuté ensemble, et ça ouvre vraiment la porte à des soins dans des milieux
défavorisés, aux aînés également. Alors, si vous le permettez, je donnerais la
parole à la présidente de l'office.
Le Président
(M. Bachand) : Peut-être rapidement, Mme Legault,
parce que le temps du député est quand même assez court. Merci.
Mme Legault (Diane) :
D'accord. Merci beaucoup, M. le Président.
Alors, dès l'adoption de la loi, nous
avons rencontré les quatre ordres du secteur buccodentaire pour leur dire...
les inviter à travailler rondement pour que les dispositions de la loi puissent
s'exprimer, là, pleinement. Et évidemment ça impliquait tout le suivi
réglementaire. À ce jour, nous n'avons pas reçu aucun projet de règlement de
l'Ordre des hygiénistes dentaires.
M. Nadeau-Dubois :
Toujours en attente de la part de l'ordre.
Mme Legault (Diane) : On
est en attente de projet. Mais je profite de la tribune, là, pour dire qu'on
suit la situation parce que... et on suit... on travaille avec l'ordre. Tu
sais, on va travailler avec l'ordre. Le canal de communication est ouvert avec
eux, mais on n'a pas reçu de projet à ce moment-ci.
Le Président (M. Bachand) :
M. le député de Gouin, s'il vous plaît.
M. Nadeau-Dubois : Et
donc, dès que vous aurez ce règlement, l'ordre fera de cette question une
priorité si j'entends bien la ministre.
Le Président
(M. Bachand) : Mme la ministre.
Mme McCann : Oui, et c'est
ce que je souhaite, et évidemment Mme la Présidente de l'Office des professions
en est bien consciente parce que ça a beaucoup de répercussions pour notre
population dans les catégories que j'ai mentionnées.
M. Nadeau-Dubois : Merci
beaucoup.
Le Président
(M. Bachand) : Merci. M. le député de Gouin.
M. Nadeau-Dubois : Merci
beaucoup. Je voulais maintenant parler avec la représentante de l'ordre de la
question des agronomes. Les liens entre les agronomes et les entreprises qui
vendent des pesticides ont fait la manchette récemment et, dans la foulée de ce
qui est proposé comme solution pour mettre de l'ordre dans le milieu agricole
au Québec, il y a donc cette idée qu'un agronome qui conseille les agriculteurs
puis qui prescrit donc des pesticides ne devrait pas être lié à l'industrie qui
les vend. Aussi <simple que ça...
M. Nadeau-Dubois : ...
récemment et, dans la foulée de ce qui est proposé comme solution pour mettre
de l'ordre dans le milieu agricole au Québec, il y a donc cette idée qu'un
agronome qui conseille les agriculteurs puis qui prescrit donc des pesticides
ne devrait pas être lié à l'industrie qui les vend. Aussi >simple que ça.
La semaine dernière, le ministre de
l'Agriculture a répondu à une question dans les médias et a dit que le gouvernement
avait mandaté l'Office des professions pour qu'il formule des recommandations
au gouvernement sur cette question spécifique. Donc, ma question pour l'ordre
est très simple... pour l'office est très simple : Est-ce que l'Office des
professions a reçu le mandat explicite de la part du gouvernement du Québec de
se pencher sur cette ambiguïté qui existe entre les rôles de conseillers et de
vendeurs chez les agronomes?
Le Président (M. Bachand) :Mme la ministre, s'il vous plaît.
• (12 h 40) •
Mme McCann : Oui. Je vais
redire ce que j'ai dit tout à l'heure à la collègue, là, députée de Notre-Dame-de-Grâce,
qu'effectivement, suite à des discussions avec le ministre de l'Agriculture,
j'ai demandé... j'ai transmis un mandat à la présidente de l'Office des
professions, d'ailleurs, que je vais déposer à l'Assemblée, à la demande, lui
demandant de revoir, de moderniser la Loi sur les agronomes. Parce qu'effectivement
il faut que l'exercice de cette profession soit fait avec... libre de toute
influence, hein, très important. Et j'ai noté quelques éléments, là, des
éléments sur lesquels je voulais que l'office se penche, donc le champ
d'exercice...
Le Président (M. Bachand) :
Merci, Mme la ministre. C'est parce que le député... Il reste 10 secondes
au député de Gouin.
M. Nadeau-Dubois : Oui. Est-ce
que la question des liens avec l'industrie fait explicitement partie de ce
mandat que vous avez demandé, que vous avez envoyé à l'Office des professions?
Le Président (M. Bachand) :Malheureusement, c'est tout le temps. Je cède la parole à la
députée de Joliette pour 4 min 45 s. Désolé. Mme la députée.
Mme
Hivon
:
Oui. Bonjour, Mme la ministre, Mme la Présidente de l'Office des professions et
les partenaires. Donc, moi aussi, je vais y aller très rondement. Deux questions
qui touchent directement l'accès aux soins. Donc, je pense que ce sont des
sujets qui vous intéressent, compte tenu de votre passé et de votre présent.
Alors, d'abord, l'Ordre des psychologues,
qui demande, avec raison, selon nous, que les psychologues, tout comme, maintenant,
les IPS en santé mentale, à la faveur du projet de loi n° 43,
puissent poser des diagnostics. Ça n'apparaîtrait que logique, compte tenu de
l'engorgement et des problèmes que l'on vit dans l'accès aux services en santé
mentale, en cette Semaine de la santé mentale. À l'époque, vous étiez donc ministre
de la Santé. Vous vous étiez montrée ouverte, mais vous ne l'aviez pas intégré
au projet de loi n° 43, en disant que vous alliez en
discuter avec votre collègue responsable des ordres professionnels, ce qui est maintenant
vous. Donc, je voudrais savoir si vous entendez donner cette ouverture-là aux
psychologues, de pouvoir poser un diagnostic.
Et la deuxième question, pour l'accès
aussi aux soins, c'est le rôle des IPS pour l'aide médicale à mourir. Donc, c'est
une demande qu'elles font. On sait que c'est possible, autant que les médecins,
que les infirmières puissent donc offrir l'aide médicale à mourir. Est-ce que
la ministre, est-ce que son gouvernement souhaite et va donner suite à cette
demande des infirmières praticiennes spécialisées?
Le Président (M. Bachand) :Mme la ministre, <s'il vous plaît...
Mme
Hivon
:
...
l'aide médicale à mourir. Donc, c'est une demande qu'elles font. On
sait que c'est possible autant que les médecins que les infirmières puissent
donc offrir l'
aide médicale à mourir.
Est-ce que la
ministre,
est-ce que son
gouvernement souhaite et va donner suite à cette
demande des
infirmières praticiennes spécialisées?
Le Président (M. Bachand) :
Mme la ministre, >s'il vous plaît.
Mme McCann : Oui. Excusez-moi,
M. le Président. Alors, oui, sur la question... sur la question du diagnostic
en santé mentale, tout de suite après nos travaux, là, sur le projet de loi
n° 43, j'ai demandé que... quand je suis entrée en fonction, évidemment, j'ai
demandé à l'Office des professions de se pencher, mais c'était déjà entamé
avant que j'entre en fonction comme ministre responsable des ordres
professionnels.
Donc, j'ai eu l'occasion d'en discuter
avec la présidente de l'office et je comprends qu'il y a eu vraiment beaucoup
de travaux. Il y a beaucoup de discussions avec les ordres impliqués. Il y en a
plusieurs, hein, comme ma collègue le sait. Et c'est une question complexe,
mais... Et je souhaite vraiment que ces travaux se poursuivent de façon
intensive. C'est une question importante.
Mais la présidente de l'office m'a
informée qu'il y avait encore des étapes à faire à la demande des ordres, parce
qu'il y a beaucoup d'implications au niveau du diagnostic. M. le Président, si
l'Assemblée l'accepte, si la députée l'accepte, je pourrais donner la parole à
la présidente de l'office pour donner un peu plus de spécificité là-dessus.
Mme
Hivon
:
J'ai très peu de temps.
Le Président (M. Bachand) :
Oui, allez-y, Mme la députée.
Mme
Hivon
:
Donc, j'aimerais que vous parliez du deuxième élément s'il nous reste du temps
parce que, moi, j'avais compris que même le Collège des médecins était d'accord
avec l'ouverture parce qu'ils sont bien conscients qu'il y a un engorgement.
Donc, si vous pouvez juste me donner une indication pour la deuxième question.
Puis après, si on a du temps, on pourra passer à la présidente.
Le Président (M. Bachand) :
Mme la ministre.
Mme McCann : Mais c'est à
la demande des ordres, de tous les ordres, là, qu'il y ait des travaux
additionnels au niveau du diagnostic, hein? C'est ce que je veux dire à ma
collègue.
Pour ce qui est des IPS, bien, je peux
dire aujourd'hui que je vais me pencher sur la question, parce qu'effectivement
je n'ai pas eu l'occasion d'en discuter avec la présidente de l'office. J'en
comprends, de ma collègue, que la demande a été faite, mais je vais laisser la
présidente, si, encore une fois, la collègue le souhaite, répondre à cette
question.
Le Président (M. Bachand) :Alors, Mme Legault, s'il vous plaît.
Mme Legault (Diane) :
Alors, à quelle question souhaitez-vous... la première ou la deuxième?
Mme
Hivon
:
La première.
Mme Legault (Diane) : La
première. Excusez-moi. Alors, les travaux pour, justement, là, que l'activité
de diagnostic soit permise, là, autorisée aux ordres qui oeuvrent en santé puis
pas juste aux psychologues. On pense, par exemple, aux sexologues, qui
pourraient diagnostiquer des troubles. Et avec des règlements, etc., là, on a mené...
On a mené deux consultations, une première auprès des ordres de santé mentale
et une deuxième auprès des ordres de santé physique. Alors là, on a... Il y a
plus de 24 ordres, évidemment, qui ont répondu, etc., puis il y a un
consensus, comme disait Mme la ministre, à l'effet que l'activité pourrait
être... l'activité diagnostique pourrait être autorisée, mais <dans une
perspective...
Mme Legault (Diane) :
...deux
consultations, une première auprès des ordres de santé mentale
et une deuxième auprès des ordres de santé physique. Alors là, on a... Il y a
plus de 24 ordres, évidemment, qui ont répondu, etc., puis il y a un
consensus, comme disait Mme la ministre, à l'effet que l'activité pourrait
être... l'activité diagnostique pourrait être autorisée, mais >dans une
perspective sectorielle, selon... Puis là j'ai nommé tantôt les sexologues,
mais d'autres aussi, dans leur domaine, que ce soit en santé physique ou soit
en santé physique... santé mentale ou santé physique, que le diagnostic soit
associé au champ d'exercice du professionnel. Et ils ont dit...
Le Président (M. Bachand) :Merci beaucoup. Malheureusement, c'est tout le temps qu'on a.
Adoption de l'ensemble des crédits
Le temps alloué à l'étude du volet Ordres
professionnels, Lois professionnelles des crédits budgétaires du portefeuille
Enseignement supérieur étant presque écoulé, nous allons maintenant procéder à
la mise aux voix de ces crédits par appel nominal, conformément à l'entente du
13 avril 2021. Pour la mise aux voix de l'ensemble des crédits budgétaires
du portefeuille Enseignement supérieur pour l'exercice financier, Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Pour les membres du groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: Pour
les membres du groupe... Pour les membres de l'opposition officielle, Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce)?
Mme Weil
: Contre.
La Secrétaire
: M. Nadeau-Dubois
(Gouin)?
M. Nadeau-Dubois :
Contre.
La Secrétaire
:
Mme Hivon (Joliette)?
Mme
Hivon
:
Contre.
Le Président (M. Bachand) :
C'est adopté.
Documents déposés
En terminant, je dépose les réponses aux
demandes de renseignements de l'opposition.
Compte tenu de l'heure, la commission suspend
ses travaux jusqu'à 14 h 30 où elle va entreprendre l'étude du volet
Affaires autochtones des crédits budgétaires du portefeuille Conseil exécutif.
Merci. Bon lunch.
(Fin de la séance à 12 h 46)