(Onze
heures trente minutes)
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : À l'ordre, s'il vous plaît! Je
déclare la séance de la Commission des
finances publiques ouverte. Je demanderais à toutes les personnes dans la salle
de bien vouloir éteindre la sonnerie de leurs téléphones cellulaires.
La commission est réunie afin de procéder à l'étude
détaillée du projet de loi n° 21, Loi
visant l'optimisation de l'action
gouvernementale en matière de prestation de services aux citoyens et aux
entreprises.
Mme
la secrétaire, y a-t-il des remplacements?
La
Secrétaire : Oui, M. le Président. M.
Chapadeau (Rouyn-Noranda—Témiscamingue) est remplacé par M. Richer (Argenteuil); M. Therrien (Sanguinet),
par M. Goyer (Deux-Montagnes); M. Bachand (Outremont), par Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce); et M. Dubé (Lévis), par M. Lévesque (Vanier-Les
Rivières).
Étude
détaillée
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : Merci, Mme la secrétaire. Lors de la
suspension des travaux, hier, nous avions
entamé une discussion sur l'amendement à l'annexe. Mme la ministre, je vous
cède la parole.
Mme Maltais : Merci, M. le Président. Écoutez, on
avait un échange sur l'amendement qui est un nouveau bilan, et, comme le
président-directeur général de Services Québec est ici, je pense qu'il serait
plus à même de répondre à toutes les
questions des parlementaires. Peut-être qu'il pourrait nous faire un bref
exposé de ce nouveau bilan qui est plus à jour que celui qui avait été
déposé à l'époque, lors du dépôt du projet de loi.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
Est-ce qu'il y a consentement pour entendre M. Rodrigue?
M.
Gautrin : On est toujours des
adultes consentants.
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : Consentement. M. Rodrigue, je vous
demanderais de vous réidentifier, et vous avez
la parole.
M. Rodrigue (Pierre E.) : Bonjour. Pierre Rodrigue,
président-directeur général par intérim de Services Québec.
Alors, première chose, par rapport à la
différence entre l'annexe qui a été déposée avec le projet de loi et celle qui est l'objet
de l'amendement, c'est que l'annexe I telle que déposée reflétait les
prévisions en date d'octobre 2012, donc c'étaient les prévisions les
plus à jour que nous avions avec le Secrétariat du Conseil du trésor lorsqu'on
l'a déposée.
Les chiffres que l'on a dans l'annexe I telle
qu'amendée sont les prévisions plus récentes, c'est-à-dire en date du 15 mars. Si je vous fais le détail par ligne, au niveau
des revenus, c'est comme je vous ai dit hier, c'est-à-dire qu'on a complété nos
discussions sur la contribution gouvernementale avec le Secrétariat du Conseil
du trésor, donc il y a 1 million de
plus qui nous est donné à titre de contribution gouvernementale. On passe donc
de 45 millions à 46. Et on a raffiné
les prévisions de revenus du Directeur de l'état civil, parce qu'elles sont
toujours basées sur le tarif en vigueur au 1er avril et les prévisions d'émission
de certificat de copie d'acte qui sont basées sur l'année en cours pour l'année
suivante, donc ce qui explique la variation, la légère variation au niveau des
revenus.
Au niveau des dépenses, c'est minime, tout
simplement on a ramené au niveau des traitements de la masse salariale, de 52 millions à 51 millions, afin de
tenir compte de la cible de consommation d'ETC du Trésor. C'est technique,
mais, évidemment, on a de l'argent pour payer tout le monde.
Ce qui est un petit peu... Donc, où est-ce qu'il
y a un écart, là, plus important, c'est au niveau des investissements. Bon,
au niveau des investissements, il faut comprendre qu'il y a un petit
raffinement... bien, ce n'est pas... l'écart le plus important est au
niveau des emprunts et des avances.
Au niveau des emprunts et des avances,
effectivement, au mois d'octobre... Là, il faut comprendre que, de la façon dont on fonctionne, il y a tout le temps un solde d'emprunts
ou d'avances qui bouge en cours d'année, parce que soit qu'il y a des choses qu'on finance à même le Fonds de financement, des
sommes que l'on doit au Trésor ou que le Trésor nous doit, à la Société
immobilière du Québec, au Centre de services partagés, et il y a de l'argent qu'on
avance au fonds général ou l'inverse.
Alors, les chiffres que vous aviez là, c'était
effectivement qu'on avait un solde d'emprunts de 7 973 400 $. Ça, ce sont les
chiffres du mois d'octobre. Nos prévisions en date du 15 mars, là, qui sont des
prévisions beaucoup plus précises, c'est
que le solde devient positif. Alors, c'est entre parenthèses, ça veut dire qu'on
fait des avances au fonds consolidé, au fonds général du fonds
consolidé, qui sont de 9 143 978 $, donc ce sont des avances qu'on
fait au fonds. Alors, tout simplement, c'est
qu'il y a eu une variation du solde des avances et des surplus dans l'année,
alors c'est ce qui explique l'écart.
Il
nous reste ensuite la question des investissements. Il y a un petit écart
également qui est attribuable tout simplement
au fait qu'avec les chiffres d'octobre, là, on a fait notre portefeuille de
projets pour l'année 2013-2014. En octobre,
on avait prévu des investissements de 5 millions pour les projets et
maintenant on est dans… véritablement plus le réel, on serait à
3 millions, autour de 3 millions quelques milles. Alors, c'est ce qui
explique l'écart, là.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Merci,
monsieur. Oui, M. le député de Verdun.
M.
Gautrin : Deux
questions, si vous me permettez. Alors, je comprends, essentiellement, le fait
qu'il y a une parenthèse, c'est un signe positif plutôt que négatif dans ce sens-là.
Donc, à l'heure actuelle, vous avez prêté de l'argent au fonds
consolidé, et le fonds consolidé vous doit à peu près 9 millions de
dollars. C'est bien.
La seule question que j'ai, si vous avez diminué actuellement
votre budget d'immobilisations, est-ce que ça
veut dire que votre plan de développement de Services Québec, en termes de
nouveaux services aux citoyens, est remis en question?
Parce que, vous comprenez bien, dans les immobilisations, souvent, c'est des
frais de location, de choses comme ça.
Est-ce qu'il y a une… La baisse, actuellement, c'est
pourquoi? C'est parce que vous en ouvrez moins de... C'est ça ou...
M. Rodrigue (Pierre
E.) : La baisse est attribuable...
Non, formellement, on n'a pas...
M. Gautrin : C'est quand même une baisse significative de
2,5 millions.
M.
Rodrigue (Pierre E.) : On n'a pas coupé dans les projets. En fait, ce que je vous dirais, c'est
qu'on a réévalué en termes de notre capacité,
je dirais, humaine de faire les projets, mais tous les principaux projets qui
sont menés par Services Québec, il n'y en a
aucun qui est affecté par ça, là, de telle sorte que, vraiment, c'est qu'on a
raffiné les efforts de chacun des
secteurs, alors au niveau comptable... Alors, le 5 millions, c'était comme
un chiffre, je dirais, maximum qu'on pensait faire, mais là on est
davantage dans le réel, parce que chacune des équipes a évalué ses efforts.
Mais ça ne veut pas dire qu'on ne réalisera pas ce qu'on avait prévu réaliser
cette année, là.
M. Gautrin : M. le Président.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : M. le député
de Verdun.
M.
Gautrin :
Maintenant, je comprends, là. Je n'ai plus de question sur ça. J'ai une
question plus globale. Est-ce qu'il est utile de mettre ça dans une loi? Je vous
pose la question pour les raisons suivantes. C'est qu'on crée un fonds.
C'est intéressant pour les parlementaires de savoir ce qui a été transféré dans
les lois, et l'information, j'apprécie que vous nous la donniez, mais de la
mettre comme telle dans la loi, est-ce que c'est nécessaire?
M.
Rodrigue (Pierre E.) : C'est exceptionnel à cette année, parce que normalement, lorsqu'on est
un organisme, eh bien, nos prévisions budgétaires sont approuvées par le C.A. et vont
au gouvernement. Cette année, c'est qu'on n'est pas dans le circuit
normal d'approbation des prévisions budgétaires des fonds, alors c'est pour ça
qu'au niveau technique il faut le faire après dans la loi, mais c'est
exceptionnel cette année pour nous permettre de fonctionner à partir du...
M. Gautrin : Et ça ne reviendra pas en 2015-2016?
M. Rodrigue (Pierre
E.) : Non, pas du tout. Là, on va
tomber dans le processus régulier.
M. Gautrin : C'est bien, M. le Président.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : M. le député
de Vanier-Les Rivières.
M.
Lévesque : Oui,
merci, M. le Président. Bien, merci beaucoup, M. Rodrigue. C'est le genre d'information qu'on vient de recevoir, ce que vous avez
dit tout à l'heure : des revenus, des dépenses, 1 million de dollars,
la masse salariale qui bouge, où vient l'argent.
On parle ici du Directeur de l'état civil. C'est exactement le type d'information,
hier, lors de mon intervention, que je souhaitais
que l'on ait. Ce que je comprends, M. le Président, de ce que la ministre
nous a dit hier, c'est le genre de tableau, peut-être pas aujourd'hui, là, qu'on
aura dans les prochaines semaines, qui sera déposé à la commission. C'est bien
ça? C'est ce que je comprends?
Mme Maltais : M. le Président, un tableau encore...
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Mme la
ministre.
Mme Maltais : Un tableau encore plus détaillé.
M. Lévesque : Encore plus détaillé. Merci beaucoup,
Mme la ministre. Parce qu'hier il y avait eu l'intervention
de la sous-ministre qui nous a parlé, justement, du dossier de la Loi de l'administration
publique. Elle nous disait que c'était
déposé lors des études de crédits et tout, là. J'ai retrouvé l'article de loi,
là, qui en parle. Ça a été adopté en 2012. C'est
la Loi de l'administration financière et, par concordance, diverses
dispositions législatives concernant les fonds spéciaux afin notamment d'assurer
que les dépenses et les investissements de ces fonds soient soumis à un
contrôle parlementaire.
Ce que je tiens à souligner quand même aux
parlementaires présents et aux gens qui nous écoutent, c'est qu'un peu en lien avec
le projet de loi, ce qu'on reçoit normalement, c'est assez minimal. C'est ce qu'on
a reçu, là, dans l'annexe et ce qui a été déposé ce matin aussi comme
annexe modifiée. On voit ici revenus, dépenses sans avoir les détails.
Alors, moi, je me fais un peu
porte-voix aussi de ce qui vient de nous être amené au niveau du Vérificateur général du Québec qui
fait foi, là, que l'information qu'on reçoit, c'est assez primaire. Je vais
vous citer un peu, là, ce qui nous a été
déposé par le Vérificateur général du Québec : «Certains fonds spéciaux
institués au cours des dernières années se sont vu transférer […] des dépenses qui auraient été incluses dans les
dépenses de programmes et […] des sources de revenus qui auraient été
incluses dans les revenus budgétaires.»
Ça fait que c'est ça, si on veut avoir
de la transparence… dans le fond, ce que je plaidais hier, Mme la ministre nous demandait, c'est qu'on veut avoir le détail,
dans le fond, pour être capables de poser les bonnes questions, pour avoir quelque chose de rigoureux. Moi, je remercie la
ministre de nous le déposer, cet élément-là, puis je pense que tous les
collègues de la ministre devraient prendre exemple, lorsqu'on recevra cette
information-là, là, bien, ça va nous aider à faire un meilleur travail. Merci
beaucoup, M. le Président.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
J'ai un petit problème…
M.
Gautrin : …
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
Pardon?
M.
Gautrin : Veux-tu que je préside?
Le
Président (M. Gautrin) : Bon. Alors,
on est prêts à se prononcer sur l'annexe I? Est-ce que l'annexe I est
adoptée?
Des
voix : Adopté.
•
(11 h 40) •
Le
Président (M. Gautrin) : Tel qu'adopté...
tel qu'amendé.
Mme
Maltais : Tel qu'amendé.
Le
Président (M. Gautrin) : Tel qu'amendé.
On revient maintenant sur l'article 20, si je comprends bien.
Mme
Maltais : Oui, M. le Président.
Le
Président (M. Gautrin) : Mme la
ministre, est-ce que vous avez des commentaires sur l'article 20?
Mme Maltais : Non, moi, je n'en ai pas parce qu'il
s'agit simplement d'approuver l'annexe, et, l'annexe, on vient de l'approuver. Alors, on devrait normalement
approuver l'article 20 assez rapidement.
Le Président (M. Gautrin) : Est-ce qu'il y a un commentaire?
Ministériels, pas de commentaires? Est-ce que
l'article 20 est adopté?
Des
voix : Adopté.
Le
Président (M. Gautrin) : Adopté. L'article
21.
Mme
Maltais : «21. Les membres du
personnel de Services Québec deviennent, sans autre formalité, des employés du ministère de l'Emploi et de la
Solidarité sociale, sauf ceux qui exercent les attributions de cadre
juridique ou de juriste à la Direction des services juridiques, lesquels
deviennent des employés du ministère de la Justice.»
Écoutez, un petit détail, la mention «sans
autre formalité» évite d'avoir à suivre les formalités usuelles lors d'une mutation d'un
employé, notamment la signature d'un acte de titularisation. C'est pour ça qu'on
utilise cette expression-là pour
faire le transfert. L'autre chose, évidemment, on en a déjà discuté, que les
juristes qui sont au ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale sont, en fait, sous la responsabilité du
ministère de la Justice, alors on se conforme à ce qu'on a dit à un
autre moment dans les échanges sur le projet de loi.
Le
Président (M. Gautrin) : M. le député
de Jean-Lesage.
M. Drolet : Oui, merci, M. le Président. Écoutez,
je voudrais juste demander à la ministre… Parce que, lors des rencontres, des consultations particulières, les gens
du CFPQ avaient demandé, en fait, parce qu'ils s'interrogeaient sur ce qui allait se passer
par rapport à leurs tâches, par rapport à leurs salaires et par rapport aussi
aux emplois. Est-ce que vous pouvez nous en parler un petit peu plus de
ce côté-là?
Mme
Maltais : Bien,
M. le Président, je tiens à rassurer tout le monde. Étant donné qu'ils sont
toujours dans ce que j'appellerais le giron gouvernemental, ils sont toujours dans la
fonction publique, alors leurs tâches, leurs niveaux, leurs salaires,
leurs attributions ne changent pas.
Le Président (M.
Gautrin) : M. le député de Vanier-Les
Rivières.
M. Lévesque : La ministre vient de répondre à ma question.
Le
Président (M. Gautrin) : Merci. Est-ce que vous êtes prêts à vous prononcer? Est-ce que l'article
21 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Gautrin) : Adopté. Article 22.
Mme Maltais : «22. Le mandat des membres du conseil d'administration de
Services Québec prend fin le (indiquer ici la date de l'entrée en vigueur du présent
article).»
Écoutez,
c'est sûr, Services Québec avait un conseil d'administration, alors le mandat
du conseil d'administration se termine avec l'abolition de Services Québec,
entité autonome. Maintenant, quelques informations. Évidemment, comme M. Rodrigue est le P.D.G. par intérim de Services
Québec, en abolissant le conseil d'administration, évidemment, on abolit
la présidence... le président-directeur
général par intérim. Maintenant, je peux vous assurer que nous verrons
rapidement à corriger... à ce qu'il n'y ait aucune vacance ou absence de M.
Rodrigue à la tête de Services Québec. On va corriger ça extrêmement
rapidement.
Le Président (M.
Gautrin) : Je vous remercie.
Interventions? M. le député de Jean-Lesage.
M.
Drolet : …qu'une interrogation,
à savoir si les gens, quand même, ont été... puis comment les gens perçoivent-ils ça, du conseil d'administration, Mme la
ministre?
Mme Maltais : Bonne question, M. le Président. Évidemment, je l'ai dit,
le conseil d'administration a été le premier avisé de cette intention de
transférer Services Québec à l'intérieur du ministère de l'Emploi et Solidarité
sociale. Ils ont très bien réagi, et je me
suis entendue avec eux. Certains d'entre eux, certaines d'entre elles voulaient
faire partie... voulaient continuer à servir
l'État. Alors, c'est pour ça qu'on va créer un comité consultatif, et ceux et
celles du conseil d'administration qui veulent travailler encore à la
vision de Services Québec vont être dans ce comité. Il y a déjà une entente là-dessus.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Ça va? Est-ce
que l'article 22 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : L'article 23.
Mme la ministre.
Mme
Maltais : «Le
mandat des vice-présidents de Services Québec prend fin le (indiquer ici la
date de l'entrée en vigueur du présent article) sans autre indemnité que celle prévue à l'article
22 des règles concernant la rémunération et les autres conditions de
travail des titulaires d'un emploi supérieur à temps plein, édictées par le
décret n° 450-2007.
Toutefois, un vice-président qui bénéficie
de la sécurité d'emploi dans la fonction publique est réintégré au sein de
celle-ci aux conditions prévues à son acte de nomination en […] retour dans la
fonction publique.»
Alors,
évidemment, ça prévoit la fin de mandat des vice-présidents de Services Québec
et ça dit évidemment qu'un vice-président qui
fait partie du personnel de la fonction publique au moment de sa nomination est
réintégré au sein de celle-ci. Ça protège
donc les vice-présidents qui sont actuellement en fonction. Certains d'entre
eux sont dans la fonction publique. Ils se retrouveront donc dans la
fonction publique.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Ça va? Est-ce
que l'article 23 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Article 24.
Mme la ministre.
Mme
Maltais : «24.
Le Règlement sur la signature de certains actes, documents ou écrits de
Services Québec adopté par le conseil d'administration de Services Québec demeure en
vigueur jusqu'à ce qu'il soit abrogé ou remplacé par le gouvernement.»
Il s'agit de maintenir
en vigueur, de façon transitoire, le règlement visé de Services Québec, tout
simplement.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
Commentaires? Ça va? Est-ce que l'article 24 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté. L'article
25. Mme la ministre.
Mme
Maltais : «25.
Le Procureur général du Québec devient, sans reprise d'instance, partie à toute procédure à laquelle était partie Services Québec.»
Bon,
c'est une disposition usuelle qui permet au Procureur général d'être substitué
comme partie à un litige sans qu'un autre acte
formel de procédure soit requis. Alors, ça permet une continuité dans les
procédures.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Article 25.
Est-ce que l'article 25 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Mme la
ministre, l'article 26.
Mme Maltais : 26. Alors, comme on est sur les plaintes, je vais lire l'article,
mais ensuite je vais déposer un amendement de concordance avec ce qui a été
fait préalablement.
«26.
Toute plainte dont Services Québec était saisi en application de l'article 18
de la Loi sur Services Québec et dont le
ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale était saisi en application de
l'article 40 de la Loi sur l'aide aux personnes
et aux familles continue d'être examinée par le ministre de l'Emploi et de la
Solidarité sociale, conformément à l'article 57.4 de la Loi sur le
ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des
partenaires du marché du travail.» Voici l'article.
Ce
que j'ajouterais comme amendement, M. le Président, que je vais déposer, l'amendement
à l'article 26 serait : À l'article 26 du
projet de loi, remplacer «à l'article 57.4» par «aux articles 57.4 à 57.8».
M. Gautrin : C'est exactement ce qu'on vous avait suggéré.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) : Est-ce que vous avez besoin d'attendre la copie pour l'adopter?
Ça va? Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté. On
revient à l'article 26. Mme la ministre.
Mme Maltais : 26. Est-ce que... Je l'ai lu.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Est-ce qu'il y a des
commentaires? Est-ce que l'article 26, tel qu'amendé, est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté. L'article
27. Mme la ministre.
Mme
Maltais :
Article 27. J'aurai, là aussi, un amendement... c'est-à-dire que, oui, j'aime
mieux... Écoutez, là je vais lire l'article 27 puis, ensuite, je vais
comme poser une question aux oppositions. J'ai déjà eu un échange avec
eux hier.
L'article 27 dit
ceci : «Les dispositions de la présente loi entreront en vigueur à la date
ou aux dates fixées par le gouvernement.»
Si
on adopte, d'ici la fin de la semaine, la loi, il n'y a aucun problème. Mais je
ne voudrais pas mettre les parlementaires sous
pression, vous connaissez mon respect de la vie parlementaire, alors si la loi
n'est pas adoptée au 1er avril, il faudrait introduire, à mon avis, un
amendement qui permet de faire que les dispositions de la présente loi aient effet au 1er avril. Pourquoi? Parce que, si
on ne le fait pas — imaginons qu'on adopte la présente loi
le 10 avril ou le 15 avril — Services Québec serait obligé de déposer un rapport annuel,
un plan, toute la paperasse administrative pour simplement 10 jours.
Alors,
la proposition que je fais, c'est d'adopter un amendement. Puis, si on adopte d'ici
à jeudi, tant mieux, sinon, bien, on aura l'amendement
qui sera adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : M. le député
de Verdun.
M. Gautrin : Bien, ça dépend beaucoup de son leader. Vous savez que c'est
le leader du gouvernement qui décide de l'ordre des travaux de la Chambre,
hein?
Mme Maltais : Alors, M. le Président, je déposerais donc l'amendement
suivant :
Remplacer l'article 27 du projet de loi par les
suivants :
«26.1.
Les dispositions de la présente loi ont effet depuis le 1er avril 2013 et les
actes accomplis par Services Québec à
compter de cette date et jusqu'au (indiquer ici la date de la sanction de la
présente loi) sont réputés avoir été accomplis par le ministre.
«27.
La présente loi entre en vigueur le (indiquer ici la date de la sanction de la
présente loi).»
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : Ça va? Est-ce que l'amendement est
adopté? Est-ce que vous avez besoin de la
copie? M. le député de Vanier-Les Rivières.
M.
Lévesque : Dans un souci d'efficacité
de la fonction publique, M. le Président, on appuie cette motion.
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : Alors, l'amendement est adopté.
Est-ce que l'article 26.1 est… j'imagine qu'il
est adopté.
Des
voix : Adopté.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
L'article 27, tel qu'amendé, est adopté?
Des
voix : Adopté.
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : Adopté. Et nous reviendrions à l'article
8, un article qui a été suspendu.
Mme
Maltais : Oui. L'article 8.
M.
Gautrin : C'était la question qui
touchait les autres...
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
M. le député de Verdun.
M. Gautrin : M. le Président, pour rappeler la
difficulté qu'on avait, c'était sur les transferts. Alors, on avait bien compris ce qui était juridique, mais il y avait un
point qui n'était pas couvert.
Mme
Maltais : Oui, c'était...
Le Président (M. Pelletier, Rimouski) : C'est vrai. C'est vrai. Mme la
ministre, vous avez raison. On va laisser la
parole à Mme la ministre.
Mme
Maltais : Juste une seconde pour que
je nettoie ma table.
M.
Gautrin : On est en train... vous
faites le ménage. Vous avez tout renversé votre eau.
•
(11 h 50) •
Mme
Maltais : J'aimerais ça que vous me
donniez une seconde pour gérer ce petit...
(Consultation)
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
Mme la ministre, vous avez la parole.
Mme Maltais : Oui. On avait, à l'article 8, débattu
de la différence entre le projet de loi actuel et ce qui existait avant. J'aimerais
beaucoup, beaucoup... Je vais vous le dire tout de suite, là, on va jouer franc
jeu, j'ai préparé deux
amendements : un qui est l'article tel qu'il était avant, alors je
pourrais déposer l'article tel qu'il était avant; un autre qui part de l'article actuel et qui ajouterait
ceci : «Le présent article ne s'applique pas aux organismes de l'ordre
administratif institués pour exercer des fonctions juridictionnelles», ce qui
réglerait... À mon avis, cet amendement-là serait plus simple et réglerait
toute l'intention qu'on avait derrière.
M.
Gautrin : Le deuxième serait...
Mme
Maltais : Le deuxième serait plus
intéressant?
M. Gautrin : Oui. Parce que, compte tenu de ce que
vous aviez dit, le premier était implicitement couvert par la loi qui était votre loi-cadre.
Mme Maltais : Tout à fait. Alors, si j'ai l'accord
des oppositions, je déposerais l'amendement tel que je viens de vous le lire. L'amendement dit... bien, je viens
de...
À
l'article 8 du projet de loi, ajouter, à la fin de l'article 73.1 proposé, l'alinéa
suivant :
«Le
présent article ne s'applique pas aux organismes de l'ordre administratif
institués pour exercer des fonctions
juridictionnelles.»
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) :
Commentaires sur l'amendement? Avez-vous besoin du texte pour l'adopter? Est-ce
que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) : Adopté. On revient à l'article 8, Mme la ministre, tel qu'amendé. D'autres commentaires?
Mme Maltais : Personnellement, j'avais commenté l'article 8. Je ne sais
pas s'il y avait d'autres questions. Je crois qu'on était allé au fond des
choses.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Est-ce que l'article
8 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté.
M. Gautrin : Tel qu'amendé.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) : Tel qu'amendé, oui, vous avez raison. Est-ce que les
intitulés des titres de chapitre du projet de
loi sont adoptés?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté. Est-ce
que le titre du projet de loi est adopté?
Des voix : Adopté.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) : Adopté. Mme la ministre, pourriez-vous proposer une
motion recommandant la renumérotation du
projet de loi amendé?
Mme Maltais : M. le Président, je propose la renumérotation du projet de
loi, tel qu'amendé.
Le Président (M. Pelletier,
Rimouski) : Adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté. Et,
Mme la ministre, j'imagine que vous proposez que la commission adopte une
motion d'ajustement des références.
Mme Maltais : Vous me tirez les mots de la bouche, M. le Président.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Est-ce que
cette proposition est adoptée?
Des voix : Adopté.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Adopté.
Remarques finales
Considérant
le temps, je pense qu'on aurait du temps pour des remarques finales. C'est à
votre guise, vous n'êtes pas obligés, mais, si
vous avez des remarques finales, je reconnaîtrais Mme la députée de
Notre-Dame-de-Grâce en premier lieu.
Mme Kathleen Weil
Mme
Weil : Écoutez,
M. le Président, je pense qu'on a fait un très bon travail dans le cadre de ce
projet de loi et je dois dire que je suis très
fière aussi du travail que, nous, à l'opposition, on a fait pour améliorer
certains articles et on aura l'occasion de
les revoir en détail. Alors, j'ai trouvé aussi notre façon de travailler
ensemble très constructive. On parle de
constructif, ces temps-ci, comment on fait pour travailler ensemble. J'ai
apprécié aussi qu'on avait les fonctionnaires pour nous proposer les amendements.
Mais
on a eu des discussions très intéressantes, où on a vu cette convergence ou...
convergence, mais, en même temps, où il
fallait extirper cette notion de gouvernement ouvert, mais ça a été
passablement complexe, et j'étais bien contente d'être accompagné par le député
de Verdun qui s'est assuré de trouver des façons de rescaper, si on veut, les éléments qui étaient
essentiels, et ça a vraiment pris, je pense, le député de Verdun pour nous
aider à voir clair pendant cette section-là de l'étude.
Alors,
écoutez, je ne ferai pas de commentaires longs, j'aurai l'occasion lors des
débats à l'Assemblée nationale, mais tout
simplement dire que je suis très satisfaite du travail que nous avons accompli,
de remercier la ministre, évidemment, pour
son ouverture. Évidemment, elle s'est mise à la tâche. Quand il fallait revoir
des amendements, elle revenait le
lendemain avec les amendements qui répondaient à des préoccupations qu'on
avait, je pense, conjointement.
Je
veux remercier aussi les fonctionnaires qui nous ont supportés, épaulés dans
cette tâche. C'est toujours agréable, on se sent en sécurité quand ces experts sont là
pour bien fignoler. Surtout moi qui suis juriste, j'apprécie le travail
des mots, des textes parce que c'est des mots qui ont un sens.
Je
voudrais remercier mes collègues de l'opposition, mais aussi, évidemment, de la
deuxième opposition. Je pense qu'on a eu
beaucoup de plaisir aussi à travailler ensemble pour la première fois. Moi, je
vous dirais que c'est la première fois que je travaille, en opposition, une
loi, un projet de loi. Alors, j'ai trouvé ça intéressant, c'est différent, puis
parfois je me sentais dans la chaise un peu de la ministre lorsqu'elle
consultait ses fonctionnaires.
Je
vous remercie aussi, M. le Président. Vous avez réussi à vous installer dans
votre chaise de façon très efficace. Merci, M.
le Président. Et je remercie aussi Florent Tanlet qui m'accompagne. Merci, M.
le Président.
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Merci, Mme la
députée. M. le député de Vanier-Les Rivières.
M. Sylvain Lévesque
M.
Lévesque :
Merci, M. le Président. Moi également, je me dis très satisfait de cette
expérience. Ce fut un premier projet de loi,
pour ma part, à titre de parlementaire, où j'ai le plaisir de joindre ma voix,
de proposer, de soumettre des idées, de
travailler en collégialité aussi. C'est toujours une crainte, comme nouveau
parlementaire, comment ça se déroule,
ce volet-là, parce qu'on voit souvent la partisanerie au salon bleu. Et le
travail en commission est, il me semble, ma foi, beaucoup plus
constructif, et on peut amener des idées et on est capables d'être entendus.
Alors ça, je l'apprécie beaucoup et, à ce
titre, je tiens à remercier évidemment la ministre pour le travail qu'elle a
accompli durant la préparation du projet de loi, l'ensemble des membres
du personnel aussi de la fonction publique qui est très compétente et qui nous
éclaire beaucoup sur les points. Ce fut fort agréable.
Je tiens également à
remercier les membres de l'opposition officielle pour le travail que je dirais,
ma foi, complémentaire. On n'a pas
nécessairement posé des questions et amené des propositions sur les mêmes
angles, mais je pense qu'on a réussi à bonifier le projet de loi et à
améliorer, finalement, des façons de faire au fil des prochaines années également, que ce soit directement sur le
projet de loi n° 21, cette fusion qu'on fait,
même si vous n'aimez pas le mot «union»... «fusion», le mot «fusion». On va
pouvoir améliorer, je crois, sur le terrain quand même, la prestation de
services. C'est ce qui est important avant tout.
Moi,
ce que je constate aussi, c'est l'ouverture de la ministre concernant le fonds,
le fonds qui a trait à ce projet de loi là. On va avoir de l'information dans les prochains
jours, prochaines semaines. Bon, on n'est pas à cheval sur les délais, mais, quand même, le plus rapidement possible sera
apprécié. Donc, je la remercie. Je pense que cet élément-là va aider l'ensemble
des parlementaires. Ah! La cloche sonne. Ce n'est pas encore terminé.
Donc,
je pense que ça va aider le travail de l'ensemble des parlementaires. Et,
enfin, je me permettrais aussi de soumettre à la ministre qu'elle puisse nous tenir
au fait de la mise en œuvre, sur le terrain, de l'avancement, comment ça
va se passer sur le terrain, cette union des
forces là, cette fusion, comment on va pouvoir davantage opérationnaliser
et qu'on soit mis au courant, comme
parlementaires, de l'avancement des travaux des différents chantiers que vous
aviez déjà parlé.
Donc,
pour le reste, merci, M. le Président, de votre bon travail. Vous avez été
appuyé dans votre travail, au cours des trois
moments où nous avons siégé, par d'autres collègues parlementaires. Ça s'est
bien déroulé, ça s'est déroulé dans le plaisir, et je retiens que ce fut une
belle expérience, et très heureux d'avoir contribué à ce projet de loi là.
• (12 heures) •
Le Président (M.
Pelletier, Rimouski) : Merci, M. le
député. Mme la ministre.
Mme Agnès Maltais
Mme
Maltais : Merci,
M. le Président. Il est temps de célébrer l'union. N'est-ce pas magnifique?
Nous adorons toujours célébrer les unions
quand elles sont, en plus, entre adultes consentants, me dirait le député de
Verdun. Alors, c'est un beau moment que cette commission parlementaire. C'est
toujours agréable de travailler entre parlementaires.
Bon, il
y en a plusieurs qui ont dit : C'était ma première dans ce rôle. Moi, j'avoue
que, comme le député de Verdun, j'ai
traversé de chaque côté et je peux vous dire que, peu importe l'angle où on
est, quand on travaille un projet de
loi, tous les parlementaires, ce qu'ils veulent, c'est offrir ensuite aux gens
qui vont opérer sous ce projet de loi là, qui vont être gérés par cette loi-là les meilleures conditions de travail possible.
Alors, c'est le travail sérieux, comme il est d'usage, que nous venons de faire. Alors, je vous remercie, M. le
Président, pour la conduite de ces travaux. C'était très agréable. Merci aux collègues de l'opposition qui
ont su soulever les points qui étaient toujours importants. On l'avait
dit, un projet de loi est toujours
perfectible. Nous venons de le perfectionner, ce qui est important. Alors, aux
collègues des deux oppositions, mes
remerciements. À mes collègues du gouvernement, merci d'avoir participé à ces
travaux, d'avoir été à l'écoute,
attentifs. C'est toujours important. Je savais que j'avais leur soutien aussi.
J'avais parlé avec eux de ce que ça allait être, parce qu'ils m'avaient
posé la question : Qu'est-ce que c'est que ce projet de loi? Qu'est-ce que
tu nous amènes là? Alors, je les remercie de leur appui.
Je veux remercier le personnel du ministère de l'Emploi et
Solidarité sociale qui a été très, très supportant dans cette opération ainsi que le personnel de Services
Québec, parce que l'union n'ayant pas été validée par l'Assemblée nationale
encore, tout le personnel est encore là et les membres du conseil d'administration
sont encore là.
Alors,
je veux le dire aussi au personnel et aux membres du conseil d'administration.
Je veux leur donner mes remerciements pour le
travail qu'ils ont fait. Je vous l'ai dit, certains d'entre eux ont décidé de
continuer à travailler avec Services Québec, à leur amener des éclairages
nouveaux, leurs connaissances, leur lumière, leur expérience, et c'est très
apprécié.
Il
faut continuer à essayer d'optimiser les services à la population, et de les
faciliter, et de les simplifier, de leur
donner accès facilement. Je suis heureuse qu'ils aient accepté de travailler
avec nous à cette mission.
Il
y avait beaucoup de premières aujourd'hui. Il y avait aussi mon attachée
politique, Sonia Corriveau, dont c'était la
première étude de projet de loi. Je veux la remercier et souligner ça parce qu'on
les oublie parfois. On a beaucoup de monde autour de nous qui, eux aussi,
découvrent la vie parlementaire, la vie gouvernementale. C'est probablement le premier projet de loi aussi, dans l'opposition, du
collègue d'en face. Alors donc, pour ces premières, merci beaucoup pour votre présence, votre appui chaleureux. Et, au
personnel de l'Assemblée nationale qui m'a permis même, à la dernière minute… qui a dû faire une opération rapide pour m'aider
à réparer quelques dégâts d'eau, merci beaucoup pour votre appui
indéfectible. Merci.
Le
Président (M. Pelletier, Rimouski) : Merci, Mme la ministre. À mon tour, je remercie Mme la
ministre ainsi que les gens de son cabinet et
de son ministère puis de Services Québec aussi qui ont été présents de façon
efficace. Merci à tous mes collègues
parlementaires ainsi que les gens qui les supportaient. Merci à l'essentiel
travail des membres de la commission de l'Assemblée nationale et,
évidemment, à Mme la secrétaire; je ne pourrais rien faire sans elle. Un merci particulier, peut-être, spécial à mon
collègue le député de Verdun qui, comme vice-président de la commission,
a su me dépanner très efficacement. Merci beaucoup.
Et, ayant accompli son
mandat, la commission ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à
12 h 3)