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Version préliminaire

43rd Legislature, 1st Session
(début : November 29, 2022)

Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.

Pour en savoir plus sur le Journal des débats et ses différentes versions

Tuesday, November 19, 2024 - Vol. 47 N° 80

Clause-by-clause consideration of Bill 71, An Act to improve support for persons and to simplify the social assistance regime


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Journal des débats

9 h 30 (version non révisée)

(Neuf heures quarante-huit minutes)

Le Président (M. Allaire) : Alors, bonjour à tous. Ayant constaté le quorum, je déclare la Commission de l'économie et du travail ouverte.

Alors, la commission est réunie afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 71, Loi visant à améliorer l'accompagnement des personnes et à simplifier le régime d'assistance sociale.

Mme la secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?

La Secrétaire : Oui, M. le Président. Mme Boivin Roy (Anjou—Louis-Riel) est remplacée par Mme Tardif (Laviolette—Saint-Maurice); MMme Mallette (Huntingdon) est remplacée par Mme Poulet (Laporte); Mme Tremblay (Hull) est remplacée par Mme Blais (Abitibi-Ouest); Mme Cadet (Bourassa-Sauvé) est remplacée par Mme McGraw (Notre-Dame-de-Grâce); et M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve) est remplacé par Mme Labrie (Sherbrooke).

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la secrétaire. Alors, si vous vous souvenez, lors de l'ajournement des travaux le 7 novembre dernier, on m'a soufflé à l'oreille que nous étions rendus...

Le Président (M. Allaire) : ...à l'article 48. Puisque ça fait plus qu'une semaine, là, je demanderais peut-être à la ministre de relire l'article 48, s'il vous plaît, mais aussi, de mémoire, là, vous aviez un amendement à déposer. Donc, vous pouvez faire les deux, là, simultanément. La parole est à vous.

Mme Rouleau : Je vous remercie. Merci beaucoup, M. le Président, alors, et bonjour à mes collègues qui sont présentes et la banquette, merci beaucoup. À l'article 48, M. le Président : L'article 131 de cette loi est modifié :    1 : par la suppression, dans le paragraphe cinq, et après «prestation d'aide» de «financière»;

2 : par le remplacement du paragraphe huit par le suivant :

«8 : Prévoir dans quels cas et à quelles conditions un enfant n'est pas à la charge d'une personne ou est à la charge d'un autre adulte que son père ou sa mère, ou ses parents ou l'un d'eux, et désigner cet adulte et limiter l'admissibilité d'un enfant mineur à certains programmes ou à certaines prestations ou allocations, ainsi que déterminer la durée de cette admissibilité;»;

3 : par l'insertion, après le paragraphe 13, du suivant :

«13.1. Désigner par... pour l'application du premier alinéa de l'article 31, les professionnels de la santé ou des services sociaux habilités à produire un rapport médical.»

• (9 h 50) •

L'article 48 du projet de loi modifie l'article 131 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, une disposition qui regroupe les habilitations réglementaires découlant du titre un de cette loi, en concordance avec d'autres dispositions du projet de loi.

Et, M. le Président, je vais déjà déposer l'amendement, qui se lit comme suit : Article 48, article 131 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles : Remplacer les paragraphes deux et trois de l'article 48 du projet... du projet de loi par les suivants :

2 : par le remplacement du paragraphe huit par le suivant :

«8 : prévoir dans quels cas et à quelles conditions un enfant n'est pas à la charge d'une personne ou est à la charge d'une autre... d'un autre adulte que son père ou sa mère, ou ses parents, ou l'un d'eux, et désigner cet adulte, ainsi que déterminer les programmes ou les prestations ou allocations auxquels un enfant mineur est admissible, ainsi que la durée de cette admissibilité;»;

3 : par l'insertion, après le paragraphe 13, du suivant :

«13.1. Désigner, pour l'application du premier alinéa de l'article 31, les professionnels de la santé ou des services sociaux habilités à produire une évaluation médicale ou psychosociale.»

Il s'agit, M. le Président, d'un amendement de concordance avec les amendements adoptés aux articles neuf et 12 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'amendement déposé à l'article 48? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire... ah! est-ce que... est-ce que l'amendement est adopté?

Mme Rouleau : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Là, je vous le dis d'avance, là, je suis un peu rouillé, là, ça fait que, là, ça va revenir tranquillement, là. Donc, l'amendement est adopté à le... déposé à l'article 48. On revient à l'article 48 tel qu'amendé. Est-ce qu'il y a des commentaires à l'article 48 tel qu'amendé? Il n'y a pas de commentaire. Donc, nous allons procéder à la mise aux voix de l'article 48 tel qu'amendé. Est-ce qu'il est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Donc, je vous rappelle aussi qu'on procède par blocs. Donc, je vous amène quand même... c'est l'article suivant du bloc huit, c'est l'article 49. Mme la ministre, je vous cède la parole pour la lecture.

Mme Rouleau : Oui, M. le Président, à l'article 49. Et bravo pour votre nomination, M. le Président. Cette loi... L'article 49 : Cette loi est modifiée par l'insertion, après l'article 131, du suivant :

«L'article 131.1. Le ministre peut, par règlement :

«1 : prévoir, pour l'application du troisième alinéa de l'article 26, dans quels cas et à quelles conditions d'autres catégories de personnes peuvent être admissibles à une aide financière et limiter l'admissibilité à certains programmes ou à certaines prestations ou allocations, ainsi que déterminer la durée de cette admissibilité;

«2 : mettre en œuvre, pour l'application du deuxième alinéa de l'article 43.4, un projet pilote dont les normes et les obligations diffèrent de celles prévues par la présente loi ou par un règlement pris pour son application.»

L'article 49 du projet de loi modifie la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles afin d'introduire l'article 131.1...

Mme Rouleau : ...à cette loi une disposition qui regroupe les habilitations réglementaires conférées au ministre en concordance avec les articles 10 et 18 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : ...Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires à l'article 49? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 49 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Adopté. Merci. Alors, on va à l'article suivant, l'article 50. Et je pense qu'il y a un amendement, Mme la ministre.

Mme Rouleau : Il y a effectivement... Je lis d'abord l'article.

Le Président (M. Allaire) : L'article. S'il vous plaît.

Mme Rouleau : À l'article 50, M. le Président, l'article 132 de cette loi est modifié :

1° par le remplacement, dans ce qui précède le paragraphe un, de «sociale» par «financière de dernier recours»;

2° par l'insertion, après le paragraphe trois, du suivant :

«3.1° désigner les professionnels de la santé ou des services sociaux habilités à rédiger l'attestation médicale prévue au paragraphe deux de l'article 53.»;

3° par la suppression des paragraphes quatre et cinq;

4° par le remplacement du paragraphe six par le suivant :

«6° déterminer les ajustements pour adultes qui ne peuvent simultanément être cumulés avec une allocation pour contrainte de santé et une allocation d'aide à l'emploi ou une allocation de soutien.»;

5° par le remplacement, dans le paragraphe sept, de «temporaire» par «de santé»;

6° par l'insertion, après le paragraphe 15.1, des suivants :

«15.2° financer les montants du supplément pour les études menant à l'obtention d'un diplôme d'études secondaires ou de la prime à la diplomation et déterminer dans quels cas et à quelles conditions ces montants sont accordés.»;

«15.3° prévoir, pour l'application de l'article 58.1, des règles assouplies concernant les matières qui y sont visées.»;

7° par l'insertion, après le paragraphe 18, du suivant :

«18.1° déterminer, pour l'application du premier alinéa de l'article 63, dans quels cas et à quelles conditions un adulte ou les membres de la famille ne sont pas tenus d'exercer leurs droits ou de se prévaloir des avantages dont ils peuvent bénéficier en vertu d'une autre loi.»

Donc, on est toujours dans 50. L'article 50 du projet de loi modifie l'article 132 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, lequel regroupe la liste des habilitations réglementaires par le nouveau programme d'aide financière de dernier recours.

Le Président (M. Allaire) : Mme la ministre, je crois que vous avez un amendement, allez-y.

Mme Rouleau : Amendement, M. le Président. Alors, à l'article 50, article 132, de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, remplacer le paragraphe cinq de l'article 50 du projet de loi par le suivant :

«5° par le remplacement, dans le paragraphe sept, de «temporaire et» par «de santé de l'allocation pour contrainte sévère de santé ainsi que».

L'amendement apporté à l'article 50 du projet de loi vise à ajouter, dans la liste des habilitations réglementaires du nouveau programme d'aide financière de dernier recours, le pouvoir du Gouvernement de prévoir par règlement le montant de l'allocation pour contrainte sévère de santé. Cette modification est nécessaire en raison de la fusion du programme d'aide sociale avec le Programme de solidarité sociale. En effet, ce pouvoir réglementaire du gouvernement, actuellement prévu pour le Programme de solidarité sociale à l'article 133 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, est abrogé par l'article 51 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'amendement déposé à l'article 50? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'amendement déposé à l'article 50 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : On revient à l'article 50, tel qu'amendé. Est-ce qu'il y a des commentaires? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 50, amendé, est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Adopté. Merci. Ça termine le bloc huit. Donc, je vous amène au bloc neuf, Autres lois. Mme la ministre, l'article 63, s'il vous plaît.

Mme Rouleau : À l'article 63, M. le Président, l'article deux de la Loi sur le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail (chapitre M-15.001) est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «de la...

Mme Rouleau : ...sécurité du revenu et des allocations sociales» par «de l'assistance sociale».

L'article 63 du projet de loi modifie l'article 2 de la Loi sur le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail, la loi constitutive du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, afin de remplacer les termes «sécurité du revenu et allocations sociales» par ceux, plus actuels, «d'assistance sociale».

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 63? S'il n'y a pas de question, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 63 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Adopté. Parfait. Merci. L'article 64. Mme la ministre.

Mme Rouleau : À l'article 64, M. le Président : L'article 5 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le paragraphe 2°, de «à la sécurité du revenu et aux allocations sociales» par «et à l'assistance sociale».

L'article 64 du projet de loi modifie le paragraphe 2° de l'article 5 de la Loi sur le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail afin de remplacer les termes «sécurité du revenu et allocations sociales» par ceux, plus actuels, «d'assistance sociale», en concordance avec la modification effectuée à l'article 63 du projet de loi.

• (10 heures) •

Le Président (M. Allaire) : Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 64? Pas de commentaire. S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 64 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. On continue. À l'article 65.

Mme Rouleau : À l'article 65 : L'article 8 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «de sécurité du revenu et d'allocations sociales» par «d'assistance sociale».

L'article 65 du projet de loi modifie le premier alinéa de l'article 8 de la Loi sur le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail afin de remplacer les termes «sécurité du revenu et allocations sociales» par ceux, plus actuels, «d'assistance sociale», en concordance avec la modification effectuée aux articles 63 et 64 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 65? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 65 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Merci. L'article 65 est adopté. Alors, nous allons passer à l'article 66. Mme la ministre.

Mme Rouleau : M. le Président, à l'article 66 : L'article 10 de cette loi est modifié par le remplacement de «de sécurité du revenu et d'allocations sociales» par «d'assistance sociale».

L'article 66 du projet de loi modifie l'article 10 de la Loi sur le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail afin de remplacer les termes «sécurité du revenu et allocations sociales» par ceux, plus actuels, «d'assistance sociale», en concordance avec la modification effectuée aux articles 63 à 65 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 66? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 66 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. On passe à l'article 58.

Mme Rouleau : À l'article 58, M. le Président. L'article 11 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (chapitre A-3.001) est modifié par le remplacement, dans le paragraphe 4°, de «chapitre IV du titre II» par «titre II.1».

L'article 58 du projet de loi modifie le paragraphe 4° de l'article 11 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles afin de remplacer la référence au chapitre IV du titre II de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, qui concerne les programmes spécifiques, par celle du titre II.1. Il s'agit d'une modification de concordance avec les articles 34 et 40 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 58? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 58 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. L'article 58 est adopté. On passe à l'article 59, Mme la ministre.

Mme Rouleau : À l'article 59, M. le Président. L'article 449 du Code de procédure civile, au chapitre C-25.01, est modifié par le remplacement de «d'un programme d'aide sociale, de solidarité sociale ou de revenu de base» par «du Programme...


 
 

10 h (version non révisée)

Mme Rouleau : ...Programme d'aide financière de dernier recours ou du Programme de revenu de base.

L'article 59 du projet de loi modifie l'article 449 du Code de procédure civile afin de remplacer la référence au Programme d'aide sociale et au Programme de solidarité sociale qui est faite par celle du nouveau Programme d'aide financière de dernier recours, en concordance avec les articles 19 et 20 du projet de loi qui établissent ce nouveau programme.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 59? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 59 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci, Mme la ministre. On passe à l'article 60.

Mme Rouleau : À l'article 60 : L'article 569 de ce code est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «d'un programme d'aide sociale ou de solidarité sociale» par «du Programme d'aide financière de dernier recours».

L'article 60 du projet de loi modifie l'article 569 du Code de procédure civile afin de remplacer la référence au Programme d'aide sociale et au Programme de solidarité sociale qui est faite par celle du nouveau Programme d'aide financière de dernier recours, en concordance avec les articles 19 et 20 du projet de loi qui établissent ce nouveau programme.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 60? Pas de commentaire. Nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 60 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. L'article 60 est adopté. Nous passons maintenant à l'article 61. Mme la ministre.

Mme Rouleau : À l'article 61 : L'article 698 de ce code est modifié :

1 par le remplacement, dans le paragraphe 3 du deuxième alinéa, de «prestation d'aide sociale, de prestation d'Objectif emploi, d'allocation de solidarité sociale» par «prestation d'aide de dernier recours, de prestation d'Objectif emploi»;

2 par le remplacement, dans le quatrième alinéa, de «d'allocation de solidarité sociale pour une personne seule» par «de prestation d'aide de dernier recours pour une personne seule avec une allocation pour contrainte sévère de santé».

L'article 61 du projet de loi modifie l'article 698 du Code de procédure civile afin de remplacer les références aux prestations d'aide sociale et aux allocations de solidarité sociale qui y sont faites par celle de «prestation d'aide de dernier recours», en concordance avec les articles 24 et 25 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 61? Pas de commentaire. Nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 61 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. L'article 61 est adopté. Nous passons à l'article 62. Mme la ministre.

Mme Rouleau : À l'article 62, M. le Président : L'article 21 de la Loi sur la justice administrative (chapitre J-3) est modifié par le remplacement du paragraphe 2 du deuxième alinéa par le paragraphe suivant :

2 en vertu de l'article 118 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles (chapitre A-13.1.1) contre une décision portant sur l'évaluation des contraintes de santé visées à l'article 53 de cette loi ou sur l'évaluation des contraintes sévères de santé visées à l'article 53.1 de cette loi.

L'article 62 du projet de loi remplace le paragraphe deux du deuxième alinéa de l'article 21 de la Loi sur la justice administrative afin de tenir compte du remplacement des contraintes temporaires à l'emploi et des contraintes sévères à l'emploi par des «contraintes de santé» et des «contraintes sévères de santé», en concordance avec l'article 25 du projet de loi.

Le Président (M. Allaire) : Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires à l'article 62? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 62 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. L'article 62 est adopté. Nous passons à l'article 71. Mme la ministre.

Mme Rouleau : À l'article 71 : L'article 37.7 de la Loi sur la Régie de l'assurance maladie du Québec (chapitre R-5) est modifié par la suppression, dans le paragraphe e, de «deux».

L'article 71 du projet de loi modifie l'article 37.7 de la Loi sur la Régie de l'assurance maladie du Québec afin de supprimer, dans le paragraphe e, la référence qui est faite au chapitre deux de la...

Mme Rouleau : ...Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, en concordance avec l'article 33 du projet de loi qui abroge ce chapitre dans la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles.

Et j'ai un amendement, M. le Président.

Le Président (M. Allaire) : Allez-y.

Mme Rouleau : À l'article 71 (article 37.7 de la Loi sur la Régie de l'assurance...

Une voix : ...

Le Président (M. Allaire) : Ça va? Mme la ministre, on continue.

Mme Rouleau : Bon, O.K., c'est à l'écran. Merci. Alors, à l'article 71 (article 37.7 de la Loi sur la Régie de l'assurance maladie du Québec) :

Remplacer l'article 71 du projet de loi par le suivant :

«71. L'article 37.7 de la Loi sur la Régie de l'assurance maladie du Québec (chapitre R-5) est modifié par le remplacement, dans le paragraphe e, de «d'aide financière prévue à l'un des chapitres I, II, V et VI du» par «d'assistance sociale prévue au».

L'amendement vise à remplacer l'article 71 du projet de loi afin que la modification apportée à l'article 37.7 de la Loi sur la Régie de l'assurance maladie du Québec remplace les références et certains chapitres des programmes d'aide financière du titre II de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, par celle, tout simplement, des programmes d'assistance sociale en concordance avec les articles 17 et 34 de ce projet de loi.

• (10 h 10) •

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article... sur l'amendement déposé à l'article 71, pardon? S'il n'y a pas de question, nous allons procéder à la mise aux voix de l'amendement. Est-ce que l'amendement déposé à l'article 71 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. L'amendement est adopté. On revient à l'article 71 amendé. Est-ce qu'il y a des questions? S'il n'y a pas de question, nous allons procéder à la mise aux voix de l'article 71 tel qu'amendé. Donc, est-ce qu'il est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. L'article 71, tel qu'amendé, est adopté. Donc, ce qui met fin à ce bloc, on s'en va au bloc X, dispositions transitoires et finales.

Mme Rouleau : Avant tout, M. le Président...

Le Président (M. Allaire) : Oui, allez-y, Mme la ministre.

Mme Rouleau : ...si vous permettez, j'aimerais faire un petit retour sur l'article 41.

Le Président (M. Allaire) : Si on veut faire...  Il n'y a pas de problème, mais si on veut faire un retour sur l'article 41, ça prend le consentement. Donc, est-ce qu'il y a consentement pour retourner maintenant à l'article 41? Je comprends que oui. Consentement, parfait. Allez-y, Mme la ministre.

Mme Rouleau : À l'article 41, il y avait... En fait, je veux répondre à des questions qui ont été posées par ma collègue la députée de Sherbrooke sur la dette solidaire. Il y avait deux questions, le nombre de personnes et à quelle autre loi on se référait dans la dette solidaire. Alors, selon les statistiques, au 31 mars 2024, il y avait 40 837 prestataires du programme d'assistance sociale qui avaient une dette et le nombre de personnes ayant une dette solidaire, au 31 mars toujours, s'élève à 6 845 personnes sur le sur le total. Et les lois... on a la loi... pardon, on a la Loi sur les impôts à deux niveaux, les allocations familiales ainsi que le crédit d'impôt pour solidarité qui fait référence à la dette solidaire...

Une voix : ...

Mme Rouleau : Ça, c'est... ça ressemble un bec, mais je ne pense pas que ça soit ça.

Une voix : C'est la Loi sur l'assurance maladie.

Mme Rouleau : Je ne sais pas c'est l'écriture de qui, là, mais ça porte à confusion... ainsi qu... pardon, excusez-moi, ainsi que la Loi sur l'assurance maladie qui fait référence à la dette solidaire.

Le Président (M. Allaire) : Mme la députée de Sherbrooke.

Mme Labrie : Oui, bien, j'aimerais quand même réitérer qu'on devrait mettre à jour ces dispositions-là. Je comprends que ça repose sur la présomption que l'autre personne a aussi profité de n'avoir pas respecté les règles, par exemple, parce que c'est souvent ça, les circonstances qui mènent à une dette. Je pense qu'on a tort d'avoir cette présomption-là et qu'il devrait y avoir une dette solidaire seulement quand on peut démontrer que l'autre personne a profité, par exemple, d'une fausse déclaration et qu'on devrait cesser de le présumer d'emblée.

Donc, j'ai déjà fait mon plaidoyer pour ça, là, je ne le referai pas au complet. Mais à mon avis, on a tort, comme législateurs, de laisser une disposition comme celle-là puis on devrait l'appliquer seulement quand on est capable de démontrer qu'il y a vraiment eu bénéfice de la part de l'autre personne de...

Mme Labrie : ...fausse déclaration.

Mme Rouleau : ll y a des moments où on peut... où la dette solidaire peut être écartée. Il y a trois conditions, d'abord, c'est, ne pas avoir reçu l'avis de réclamation; ensuite que, lorsque la réclamation pour motif l'acte ou l'omission de son conjoint et qu'elle ne pouvait raisonnablement connaître ce motif; et, troisièmement, lorsque cette personne est dans l'impossibilité de déclarer sa situation réelle en raison de violence, particulièrement, violence à son endroit par son conjoint ou à l'égard d'un enfant à sa charge. Alors, ce sont les trois raisons qui sont instaurées dans la loi. 

Le Président (M. Allaire) : ...d'autres commentaires sur l'article 41? S'il n'y a pas d'autre commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 41 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. L'article 41 est adopté. Donc, comme on s'est entendu, on revient au bloc 10, Dispositions transitoires et finales.  Mme la ministre, l'article 72.

Mme Rouleau : À l'article 72, madame... M. le Président, pardon, excusez-moi...

Le Président (M. Allaire) : Ça va, ça va.

«Dans toute loi ainsi que dans tout autre document, à moins que le contexte ne s'y oppose et compte tenu des adaptations nécessaires :

1° les expressions «d'un programme d'aide financière de dernier recours« et «à un programme d'aide financière de dernier recours» sont remplacées par, respectivement, «du Programme d'aide financière de dernier recours» et «au Programme d'aide financier de dernier recours»;

2° l'expression «programme d'aide financière prévu au chapitre I, II,  V ou VI du» est remplacée par l'expression «programme d'assistance sociale prévu au».

L'article 72 du projet de loi prévoit que les modifications de concordance nécessaires, concernant la référence au nouveau programme d'aide financière de dernier recours et à celle d'un programme d'assistance sociale, seront effectuées dans toute loi ou document.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 72? S'il n'y a pas de question, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 72 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. L'article 72 est adopté. Mme la ministre, l'article 73. 

Mme Rouleau : À l'article 73, j'ai un amendement... Non. Non, désolée, il n'y a pas d'amendement.

À l'article 73, M. le Président : «À compter du (indiquer la date de l'entrée en vigueur de l'article 20 de la présente loi),  une personne qui était prestataire du Programme d'aide sociale ou du Programme de solidarité sociale le ( indiquer la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 20 de la présente loi) est considérée un prestataire du  Pogramme d'aide financière de dernier recours prévu à l'article 44 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles (chapitre A-13.1.1), tel qu'édicté par l'article 20 de la présente loi, selon les modalités établies pour ce nouveau programme par la présente loi, notamment :

«1° le prestataire du Programme d'aide sociale qui bénéficiait le (indiquer ici la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 20 de la présente loi), d'une allocation pour contraintes temporaires prévue au paragraphe 1° du premier alinéa de l'article 53 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tel qu'il se lisait à cette date, a droit, dans le cadre du Programme d'aide financière de dernier recours, à l'allocation pour contraintes de santé prévue à cet article, tel qu'édicté par l'article 25 de la présente loi, pour la durée prévue à son rapport médical;

«2° le prestataire du Programme de solidarité sociale en date du (indiquer ici la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 20 de la présente loi) a droit, dans le programme... dans le cadre du Programme d'aide financière de dernier recours, à l'allocation pour contraintes sévères de santé prévue à l'article 53.1 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tel qu'édicté par l'article 25 de la présente loi.».

L'article 73 du projet de loi prévoit qu'un prestataire du Programme d'aide sociale ou du Programme de solidarité sociale est considéré un prestataire du Programme d'aide financière de dernier recours, sans aucune...

Mme Rouleau : ...formalité. Plus particulièrement, le paragraphe un de l'article 73 du projet de loi reconnaît le droit à l'allocation pour contrainte de santé au prestataire qui bénéficie actuellement de l'allocation pour contrainte temporaire à l'emploi en raison de son état de santé, et ce, pour la durée prévue au rapport médical. Le paragraphe deux de... Et on pourrait dire évaluation médicale.

Le paragraphe deux de l'article 73 du projet de loi reconnaît, sans autre formalité, le droit à l'allocation pour contrainte sévère de santé au prestataire qui bénéficie actuellement de l'allocation de solidarité sociale accordée dans le cadre du programme de solidarité sociale.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 73? Mme la députée des Mille-Îles. La parole est à vous.

Mme McGraw : Oui, merci, M. le Président. Donc, c'est plutôt une question pour...

Une voix : ...

Mme McGraw : Oui. Notre-Dame-de-Grâce. Oui.

Le Président (M. Allaire) : ...Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce. Je vous cède la parole. Je vais finir par me dérouiller.

• (10 h 20) •

Mme McGraw : Pas de problème. Donc, c'est ça, juste une question. Donc, Mme la ministre, évidemment, avec ce projet de loi, il y a des changements importants, majeurs, puis on a longuement discuté, lors de l'article 25, «contrainte à l'emploi», «contrainte temporaire à l'emploi» ou «sévère à l'emploi», remplacées par la notion de «contrainte de santé», on a eu une longue discussion sur la définition de «contrainte de santé» élargie, qui prend en considération non seulement... en compte non seulement l'état mental et physique, mais aussi psychosocial. Alors, juste avec tous ces changements-là et évidemment les deux programmes, le programme de solidarité sociale et programme d'aide sociale qui vont devenir programme d'aide de dernier recours, est-ce que la ministre pourrait nous informer où commencent... quels sont les plans pour informer les prestataires, les bénéficiaires de tous ces changements, aussi de les rassurer? Parce que c'est des grands changements, les expliquer... les expliquer, ces changements aussi par règlement. Donc, plan de communication, de sensibilisation, d'accompagnement dans la communication des décisions, la suite... la suite des choses.

Le Président (M. Allaire) : Mme la ministre.

Mme Rouleau : C'est une bonne question. En fait, bon, le changement va se faire automatiquement, mais l'information va être basée sur une stratégie de communication qu'on va mettre en place. Du même titre que lorsqu'on a mis en place le PRB, bien, on a beaucoup utilisé le milieu communautaire, des gens qui sont proches des prestataires pour faire... pour transmettre l'information notamment, bien, il y a toute une stratégie de communication qui sera mise en place.

Mme McGraw : Évidemment, avec le programme de revenu de base, c'était peut-être des bonnes nouvelles pour beaucoup de personnes au Québec, et il y a peut-être des éléments qui vont... On a entendu les groupes qui ont parlé, qui avaient des inquiétudes face à ces changements-là, ce projet de loi ou certains aspects en particulier, la nouvelle... la notion de contrainte de santé. Donc, à part de travailler avec le secteur communautaire sur le terrain, est-ce qu'on envisage autre chose pour accompagner, on va dire, les prestataires, les... et futurs prestataires aussi?

Mme Rouleau : Bien, le projet loi est basé sur l'accompagnement, donc nous allons accompagner bien sûr. Et l'information... Il y aura, comme je vous l'ai dit, une stratégie de communication pour que les personnes sachent qu'il y a ce changement. Elles n'auront pas à procéder elles-mêmes au changement. Il y aura une... presque une... puis-je parler d'une automatisation, là, mais quelque chose comme ça, là. Le changement va se faire très rapidement, comme ça s'est fait pour le PRB. Et on va compter sur l'appui des partenaires qui auront des trousses d'information puis qui pourront... qui pourront parler, là, directement aux gens. Mais il y aura... À la base, là, il y a une stratégie de communication en bonne et due forme qui va faire en sorte que tout le monde soit... tous les prestataires soient informés.

Mme McGraw : Donc, via le secteur communautaire, les groupes sur le terrain, mais aussi...

Mme Rouleau : ...

Mme McGraw : Notamment. Et aussi individuellement, avec... en communication, soit par lettre, avec les prestataires... de lettre, on imagine?

Mme Rouleau : ...

Mme McGraw : Et aussi, en parlant de plan d'accompagnement personnalisé qui va être offert à tous les prestataires, pas juste sur demande, mais offert aussi j'imagine, un... communiquer ce nouvel aspect d'un plan d'accompagnement offert à tous les prestataires. Il va y avoir aussi un plan de communication proactif.

Mme Rouleau : ...

Mme Rouleau : ...de communication.

Mme McGraw : Et je crois que... oui, c'est... Évidemment, par la suite des choses, tout ce qui va se faire par règlement, on a compris que des aspects importants de ce projet de loi va donner suite à des règlements, et ces aspects-là aussi vont être communiqués de façon proactive aux parties prenantes.

Mme Rouleau : Oui. Chaque fois qu'il y aura un règlement qui sera... qui sera décidé, il y aura un plan de communication joint à ce règlement, à cette nouvelle application.

Mme McGraw : Merci.

Le Président (M. Allaire) : Pas d'autres questions? Merci, Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce, je ne me tromperai plus, je vous le promets. Merci, Mme la ministre. Donc, je comprends qu'il n'y a pas d'autre commentaire sur l'article 73. Nous sommes donc prêts à procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 73 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. L'article 73 est adopté. L'article 74. Mme la ministre.

Mme Rouleau : M. le Président. Bien, l'article 74 : À compter du (indiquer la... ici la date de l'entrée en vigueur de l'article 33 de la présente loi) les demandes portant sur l'admissibilité d'une personne aux programmes de solidarité sociale, qui n'ont pas encore fait l'objet d'une décision du ministre, sont traitées conformément à l'article 70 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, chapitre A-13.1.1, tel qu'il se lisait le (indiquer ici la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 33 de la présente loi) sauf si la personne se désiste de sa demande et présente une nouvelle demande en vertu de l'article 53.1 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tel qu'édicté par l'article 25 de la présente loi. Dans ce cas, l'existence de contraintes sévères de santé ne peut être reconnue pour une période antérieure au (indiquer ici la date de l'entrée en vigueur de l'article 25 de la présente loi).

L'article 74 du projet de loi détermine les règles applicables au traitement des demandes d'admissibilité au programme de solidarité sociale en cours. Ces demandes seront traitées selon le droit applicable en vigueur à la date de leur dépôt, sauf si une personne se désiste à sa demande. Dans ce cas, la demande de reconnaissance d'une contrainte sévère de santé sera traitée en vertu du nouveau... du droit nouveau, mais la contrainte ne pourra être reconnue rétroactivement.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 74? Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce, la parole est à vous.

Mme McGraw : Merci, M. le Président. C'est revenir un peu sur une question très particulière, d'ailleurs, ça a été suggéré par Centraide, entre autres. C'est l'idée que les personnes qui sont... qui vont sentir les impacts directs de ce... de cette nouvelle loi, soient impliquées, soient engagées, soient consultées sur le... un peu le... bien, l'aspect communication, l'impact. Même l'idée d'un comité d'usagers. Est-ce que, dans son plan de communication, de sensibilisation, on a envisagé l'implication, peut-être, la participation, je devrais dire, des usagers, des prestataires, un comité quelconque?

Mme Rouleau : On a déjà un comité... des comités consultatifs et qui incluent des personnes qui sont... qui sont des prestataires de l'aide de dernier recours.

Mme McGraw : Et c'est par... ces comités vont être consultés, parce que c'est des comités consultatifs, sur le... un peu la mise en œuvre de la loi.

Mme Rouleau : Les comités consultatifs sont consultés.

Mme McGraw : Merci.

Le Président (M. Allaire) : Ça va? Merci. Donc, je comprends qu'il n'y a pas d'autre commentaire pour l'article 74. Nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 74 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait, merci. L'article 74 est adopté. L'article 75. Mme la ministre.

Mme Rouleau : L'article 75, M. le Président : Pour l'application du premier alinéa de l'article 83.17 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, chapitre A-13.1.1, tel que modifié par l'article 37 de la présente loi : 1 : sont considérés des contraintes sévères de santé les contraintes sévères à l'emploi, au sens de l'article 70 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tel qu'il se lisait le (et indiquer, entre parenthèses, la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 33 de la présente loi); 2 : est considéré prestataire du programme d'aide financière de dernier recours toute personne prestataire du programme de solidarité sociale établi en vertu des dispositions du chapitre deux du titre deux de la loi sur...

Mme Rouleau : ...sur l'aide aux personnes et aux familles telles qu'elles se lisaient le (indiquez ici la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 33 de la présente loi).»

L'article 75 du projet de loi reconnaît les contraintes sévères à l'emploi comme des contraintes sévères de santé aux fins de l'admissibilité au Programme de revenu de base. Les prestataires actuels du Programme de solidarité sociale seront d'emblée reconnus comme prestataires du nouveau Programme d'aide financière de dernier recours avec une contrainte sévère de santé.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des commentaires à l'article 75? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 75 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Adopté, parfait. L'article 75 est adopté. Mme la ministre, l'article 76.

Mme Rouleau : À l'article 76. M. le Président : «Les dispositions de l'article 105 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles (chapitre A-13.1.1), tel que modifié par l'article 43 de la présente loi, s'appliquent à l'égard d'un avis de réclamation émis à compter du (indiquez ici entre parenthèses la date de l'entrée en vigueur de l'article 43 de la présente loi).»

L'article 76 du projet de loi prévoit que le nouveau délai de prescription pour le recouvrement d'un montant... d'un montant dû en... en que... en... Je recommence. L'article 76 du projet de loi prévoit que le nouveau délai de prescription pour le recouvrement d'un montant dû en cas de fausse déclaration ne s'applique qu'aux nouvelles réclamations.

• (10 h 30) •

Le Président (M. Allaire) :  Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 76? S'il n'y a pas de commentaire, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 76 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. L'article 76 est adopté. Mme la ministre, l'article 77.

Mme Rouleau : À l'article 77, il y aura un amendement, M. le Président.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Je vous laisse lire l'article et l'amendement ensuite.

Mme Rouleau : «À compter du (et indiquer ici, entre parenthèses, la date de l'entrée en vigueur de l'article 25 de la présente loi), un prestataire qui bénéficiait d'une allocation pour contrainte temporaire visée au paragraphe 3° du premier alinéa de l'article 53 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles (chapitre A-13.1.1), en ce qui concerne la garde d'un enfant à sa charge au paragraphe 4°, 6° ou 8° de cet article, tels qu'ils se lisaient le (et indiquer ici la date qui précède celle de l'entrée en vigueur de l'article 25 de la présente loi), continue de bénéficier de cette allocation tant qu'il demeure, sans interruption, prestataire du Programme d'aide financière de dernier recours prévu à l'article 44 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tel que remplacé par l'article 20 de la présente loi, ou bénéficiaire des services dentaires ou pharmaceutiques en application de l'article 48 du Règlement sur l'aide aux personnes et aux familles (chapitre A-13.1.1, r.1) et qu'il respecte les cas et les conditions ou l'âge prévus aux articles 62 et 63 de ce règlement qui sont applicables à sa situation, tels qu'ils se lisaient à cette date.

L'article 77 du projet de loi reconnaît un droit acquis au fait aux prestataires bénéficiant d'une allocation pour temporaire pour les motifs qui y sont prévus.

J'amène... j'apporte un amendement, M. le Président.

Le Président (M. Allaire) : Allez-y.

Mme Rouleau : À l'article 77 du projet de loi :

1° remplacer «6° ou 8°» par «6° à 8°»;

2° ajouter, à la fin, les alinéas suivants :

«Toutefois, le prestataire qui bénéficie d'une allocation pour contrainte temporaire à l'emploi en application du premier alinéa cesse d'y avoir droit dès qu'il devient admissible à une allocation pour contraintes de santé ou à une allocation pour contraintes sévères de santé prévues aux articles 53 et 53.1 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tels que remplacés par l'article 25 de la présente loi.

«Les dispositions de l'article 54 de la Loi sur l'aide aux personnes et aux familles, tel que modifié par l'article 26 de la présente loi, s'appliquent au prestataire d'une allocation pour contrainte temporaire à l'emploi prévue au premier alinéa.»

L'amendement vise à préciser que le prestataire qui bénéficie d'une allocation pour contrainte temporaire à l'emploi perd le droit à cette allocation dès qu'il devient admissible...


 
 

10 h 30 (version non révisée)

Mme Rouleau : ...admissible à une allocation pour contraintes de santé ou à une allocation pour contraintes sévères de santé.

L'amendement vise également à préciser que le prestataire qui bénéficie d'une allocation pour contraintes temporaires à l'emploi ne peut cumuler simultanément cette allocation avec une allocation d'aide à l'emploi ou une allocation de soutien, comme c'est déjà le cas actuellement. L'article 54, tel que modifié, s'appliquera au prestataire bénéficiant d'un droit acquis.

Le Président (M. Allaire) : Mme la ministre, est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement déposé à l'article 77? S'il n'y a pas de question, nous allons procéder à la mise aux voix de l'amendement. Est-ce que l'amendement déposé à l'article 77 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. L'amendement est adopté. On revient à l'article 77 amendé. Est-ce qu'il y a des questions sur l'article 77 amendé? S'il n'y a pas de question, nous allons procéder à sa mise aux voix. Est-ce que l'article 77, tel qu'amendé, est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Adopté. Donc, l'article 77, tel qu'amendé, est adopté? Alors, ça roule rondement, on est rendus au dernier article. Mme la ministre, l'article 78.

Mme Rouleau : L'article 78, M. le Président. À l'article 78, le tout dernier de cet important projet de loi : Les dispositions de la présente loi entrent en vigueur à la date et aux dates fixées par décret du gouvernement.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des questions ou commentaires sur l'article 78? Mme la députée Notre-Dame-de-Grâce, allez-y.

Mme McGraw : Merci, M. le Président. Une question, Mme la ministre. Je sais que le gouvernement va fixer les dates par décret. Est-ce que la ministre a une date en tête? Qu'est-ce qu'elle propose, recommande au gouvernement pour l'entrée en vigueur?

Mme Rouleau : Bien, à partir de maintenant, Mme la députée, le travail commence. Là, on a à travailler sur les règlements. Alors, on va prendre le temps nécessaire pour travailler sur ces règlements. On doit procéder à la fusion de deux programmes. Et c'est un moment important aussi parce que ça a des... ça amène de gros changements structurels dans ce régime d'aide de dernier recours. Et soyez assurés que je fais de l'accompagnement ma première priorité.

Mme McGraw : Et donc ce travail-là, c'est quand même un grand travail, comme la ministre, elle souligne. Est-ce qu'on... est-ce que... Puis j'imagine que vous aussi, tout le travail de communication... parce que c'est quand même des changements majeurs. Est-ce qu'on envisionne, donc, 2025, en 2025, mais pas en 2024? Est-ce que c'est...

Mme Rouleau : Bien, là, nous sommes le... combien, novembre...

Une voix : ...

Mme McGraw : 19 novembre.

Mme Rouleau : 19 novembre 2024. On arrive bientôt à la fin de cette année. Alors, 2025, ce sera une année importante pour les règlements, là, faire en sorte, là, qu'on ait... qu'on ait toute cette réglementation associée au projet... à cette loi, et puis vont s'ensuivre, évidemment, tout... Il y a des choses qui pourront être faites concurremment. Mais, comme je vous dis, là, il y a les règlements qui sont à mettre en... à développer, à concrétiser, disons, je vais dire concrétiser, et puis travailler sur l'accompagnement, travailler sur la fusion, parce que la fusion, ça va être... c'est un gros morceau, fusion de deux programmes.

Mme McGraw : Donc...

Mme Rouleau : Parce qu'on vise l'allègement, on vise... Il y a beaucoup de travail qui doit se faire dans ce cadre-là.

Mme McGraw : Donc, est-ce que la ministre envisage 2025 ou peut-être même...

Mme Rouleau : Bien, on va commencer... on va commencer dès 2025. Là, on est... on va être en travail ardu, puis... et puis on veut... C'est certain qu'on veut prendre le temps, pas trop de temps, mais prendre le temps de très bien faire les choses, mais pas trop de temps.

Mme McGraw : Parfait. Et, pour confirmer, il n'y aurait pas d'élément rétroactif?

Mme Rouleau : Bien, une loi n'est pas, par principe, rétroactive.

Mme McGraw : En tout cas, ça... Donc, pas d'élément rétroactif? Juste pour confirmer.

Mme Rouleau : Non. Non.

Mme McGraw : Parfait. Merci.

Mme Rouleau : Merci.

Le Président (M. Allaire) : Merci. Pas d'autres commentaires sur l'article 78? Donc, on peut procéder à la mise aux voix du dernier article. Est-ce que l'article...

Le Président (M. Allaire) : ...118 est adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. Donc, l'article 118 est adopté. Je vous sens émotive, Mme la ministre, c'est bien...

Mme Rouleau : ...choses, M. le Président, on change la vie de bien des gens.

Le Président (M. Allaire) : Quand même. Vous pourrez assurément exprimer tout votre bonheur dans vos remarques finales. Je dois, avant, vous poser quelques questions, les questions usuelles. Le titre du projet de loi est -il adopté?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Adopté. Je propose que la commission recommande la... la renumérotation, pardon, du projet de loi amendé. Je propose également que la commission adopte une motion d'ajustement des références. Cette motion est-elle adoptée?

Des voix : Adopté.

Le Président (M. Allaire) : Parfait. Merci. On est maintenant rendus déjà à l'étape des remarques finales. Donc, je cède la parole à la porte-parole officielle de la première opposition. Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce, on est rendus à votre tour pour les remarques finales.

Mme McGraw : Merci, M. le Président. Combien de temps vous envisagez...

Le Président (M. Allaire) : Ah! c'est une vingtaine de minutes. Vingt minutes.

Mme McGraw : Une vingtaine de minutes. Bien, merci, M. le Président. Alors, je voudrais, tout d'abord, commencer par remercier tous ceux et celles qui ont participé à cet exercice important. Évidemment, la ministre, son équipe, le secrétariat, la banquette ministérielle, mes collègues en opposition, ici, de ce côté, pour tout le travail pour... sur ce projet de loi, puis on a travaillé de bonne foi pour bonifier le projet de loi aussi.

• (10 h 40) •

Je pense qu'il y a quand même eu... Il y a des changements importants, et je pense que, même s'il y a des groupes... Je veux aussi souligner la participation de beaucoup de groupes qui sont venus nous voir, qui ont présenté des mémoires, qui sont... qui ont participé en virtuel ou en présentiel lors des consultations particulières... et tout le travail qui a été fait.

Je pense qu'on a entendu beaucoup de groupes du secteur communautaire, du secteur privé aussi, la Fédération des chambres de commerce du Québec, entre autres, qui avait des suggestions concrètes pour bonifier le projet de loi. On a écouté attentivement, et je pense que, grâce aux interventions et travail aussi de ces groupes-là, on a pu bonifier, bonifier le projet de loi.

Je sais qu'il y avait des préoccupations importantes de certains groupes qui sont déjà vulnérables. Il y avait des préoccupations vis-à-vis l'article 25, lorsqu'on a parlé de ce gros changement, d'effectivement remplacer contrainte de santé... pardon, contrainte sévère à l'emploi et... contrainte temporaire à l'emploi, je devrais dire, par la notion de contrainte de santé. Je pense que le fait que la ministre, elle a vraiment confirmé qu'elle a vraiment une vision élargie de la notion de santé qui prend en compte l'état physique, mental, mais aussi psychosocial, c'est très important. Et ça, je pense que... on espère que ça va être... bien, on s'attend à ce que ce soit clairement communiqué, de façon continue.

Pour certains groupes, ça représente, évidemment, des pertes d'acquis pour eux. Alors, je sais que la ministre aussi s'était engagée à travailler directement avec, par exemple, les familles des parents qui sont des proches aidants pour des enfants qui ont... qui vivent avec des handicaps ou des déficiences, les personnes qui sont victimes de violence conjugale, les jeunes familles, les familles avec des enfants préscolaires, notamment les familles monoparentales. Donc, la ministre s'est engagée pour... Ça, on trouve ça rassurant parce que c'est sûr que, pour ces groupes-là, c'est... ils ont exprimé des inquiétudes.

On prend en note aussi le fait que les piliers des programmes d'aide sociale, c'est-à-dire... Objectif emploi se voit bonifié et aussi le Programme de revenu de base demeure, reste en place. Et même, on aurait souhaité voir certains éléments de ce Programme de revenu de base être inspirés plus d'autres... d'autres programmes. On aimerait, éventuellement, voir des analyses aussi sur les impacts de ces changements-là, mais on est rassurés que ça va venir, pour voir vraiment les impacts sur la population.

Je pense qu'on sait très bien qu'une société... un gouvernement et une société sont jugés par la façon qu'ils traitent les personnes et les groupes les plus vulnérables. Alors, ça demeure une préoccupation importante pour nous...

Mme McGraw : ...Et évidemment en pleine crise de coût de la vie, on sait que presque 10 % des Québécois se trouvent... ont recours à chaque mois aux banques alimentaires. Donc, les Québécois font face à beaucoup de pression financière, mais surtout les plus vulnérables et les plus démunis. Alors, sur ce, je pense que je vais garder... je ne vais pas prendre mes 20 minutes, M. le Président, je vais garder ça pour le salon rouge cette semaine, pour faire l'analyse plus complète du projet de loi. Mais, d'abord et avant tout, je voulais, bien, remercier la ministre et l'ensemble du gouvernement pour ce travail, et qu'on a essayé, comme je dis, de travailler de bonne foi pour bonifier le projet de loi. Merci.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la députée de Notre-Dame-de-Grâce. Est-ce que d'autres collègues souhaitent faire des remarques finales? Non? Parfait. Merci. Alors, Mme la ministre, le mot de la fin, vos remarques finales à vous. La parole est à vous.

Mme Rouleau : Bien, merci infiniment, M. le Président. Comme premier président de cette commission, vous y allez rondement. On va vous prendre souvent.

Vraiment très, très heureuse d'être arrivée au terme de cette étude détaillée du projet de loi. Je veux remercier évidemment tous mes collègues, mes collègues, tous et toutes mes collègues qui ont participé à cette commission depuis le début. Il y a eu la rencontre avec les organismes, les organismes communautaires que je remercie sincèrement, les professionnels qui sont venus nous voir pour faire état de leurs commentaires sur ce projet de loi. Je veux remercier la députée de Notre-Dame-de-Grâce qui a participé activement à cette étude, ainsi que sa collègue, la députée de...

Une voix : ...

Mme Rouleau : D'Arcy-McGee. Ainsi que la députée de Sherbrooke, qui a été d'un grand apport aussi dans nos discussions très constructives. Je veux remercier le député de Jean-Talon qui est... qui a pu venir à quelques... à quelques occasions, participer.

C'est un projet de loi qui... qui est important pour les gens qui sont en situation de précarité. On vient moderniser, on vient... on vient ajuster des choses importantes, on vient... on vient parler de la santé des gens plutôt que leur capacité au travail. On veut les amener vers le travail, vers l'emploi, on veut les amener vers l'insertion sociale et tout le... et la participation sociale. Des mesures qui vont permettre aux jeunes surtout de ne pas être laissés derrière, de pouvoir participer, de se sentir comme étant des citoyens à part entière qui participent à la société. C'est l'objectif de ce... de cette modernisation du régime d'assistance sociale.

Donc, on transforme les critères de santé, on parle de santé physique, santé mentale et d'enjeux psychosociaux. C'est important parce que notre société a changé, et on s'ajuste à cette société. On fait appel aux professionnels de la santé. C'est un grand pas aussi en avant pour donner un meilleur accès à ces programmes d'aide de dernier recours à des gens qui en ont ultimement besoin. Et on a, par les discussions que nous avons eues et l'adoption de cet... de ce projet de loi, la conclusion de ce projet de loi, bien, ce qui est certain, c'est qu'on va... on va réellement changer la vie positivement, de manière positive, des gens qui en ont besoin.

Je veux remercier, M. le Président, toute l'équipe du ministère, le sous-ministre adjoint qui a été d'un grand support, la légiste qui a fait un travail remarquable, toute l'équipe derrière qui a été d'un grand support. Ça fait deux ans qu'on travaille sur ce projet de loi. Ça ne paraît pas comme ça, là, mais c'est énormément de travail, parce qu'on a soulevé toutes les pierres pour arriver avec une proposition qui sied à l'ensemble des parlementaires. Merci beaucoup...

Mme Rouleau : ...mes adjointes aussi, gouvernementales, parlementaires, qui ont fait un travail remarquable avec nous, qui ont été d'une aide constante.

Alors, merci, M. le Président. Merci... Merci à tout le monde.

Le Président (M. Allaire) : Merci, Mme la ministre. Alors, c'est un autre bel... bel accomplissement de cette commission. Je pense que, si je résume vos propos, ça a été un beau travail d'équipe de l'ensemble des parlementaires alentour de la table, des... de vos équipes, aussi, respectives.

Merci au secrétariat. C'était... C'était un retour pour moi. Merci pour le support. Merci à l'audiovisuel également. Alors, je vous remercie à tous pour votre belle collaboration.

La commission, ayant accompli son mandat, ajourne ses travaux sine die.

(Fin de la séance à 10 h 49)


 
 

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