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(Quinze heures vingt-huit minutes)
Le Président (M. Théorêt): À l'ordre,
s'il vous plaît!
La commission de l'économie et du travail commence ses travaux
pour procéder à la vérification des engagements financiers
d'octobre 1986 à septembre 1987 du ministère du Travail. Est-ce
qu'il y a des remplacements, M. le Secrétaire?
Le Secrétaire: Il n'y a aucun remplacement, M. le
Président.
Le Président (M. Théorêt): Je vous rappelle
que selon l'entente intervenue, la commission siégera de 15 heures
à 17 heures. Tout le monde a reçu l'ordre du jour.
Est-ce qu'il y a des remarques préliminaires avant que j'appelle
les engagements, soit de la part du critique officiel ou du ministre?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Peut-être, M. le
Président, strictement pour vous présenter les gens qui
m'accompagnent dans le but de vous apporter un éclairage encore plus
détaillé et plus approfondi sur les nombreuses questions qui, de
part et d'autre, vont sans doute fuser. À ma droite, le sous-ministre du
ministère du Travail, M. Blain, et, à ma gauche, l'attaché
politique au cabinet en charge de ce ministère, Denis Jean.
Le Président (M. Théorêt): Merci, M. le
ministre. M. le critique officiel, est-ce que vous avez des commentaires ou
remarques.
M. Gendron: Je suis très heureux de voir l'ouverture du
ministre du Travail aux nombreuses questions de ses collègues
parlementaires. Il en aura probablement un peu moins de l'Opposition. Cela me
fait plaisir de voir avec le ministre, le sous-ministre et le responsable
politique à son cabinet. On verra, suivant les engagements tels qu'ils
seront appelés, qu'on s'acquittera de nos responsabilités.
Réponses déposées
Le Président (M. Théorêt): Merci. Je vous
rappelle qu'on a également déposé la liste des
réponses aux questions posées lors des engagements financiers
d'avril 1986. Je vous rappelle également que, pour les engagements
financiers d'octobre 1986 à septembre 1987, il y a octobre et novembre
1986 pour lesquels aucun engagement n'est à vérifier. Janvier
1987 et février 1987, aucun engagement non plus et juin et juillet 1987,
aucun engagement. J'appelle donc le mois de décembre 1986. M. le
critique officiel.
Engagements de 1986 Décembre
M. Gendron: Oui, M. le Président, pour ce qui est de
décembre 1986, on a un seul engagement, c'est l'engagement de M. Gilles
Lapone comme professionnel, ou en tout cas, peu importe. C'est: "Contrat de
services pour analyser les implications des recommandations du rapport de la
Commission consultative sur le travail". Les questions que j'aimerais poser au
ministre du Travail, c'est: Est-ce que M. Laporte a déposé son
analyse concernant les implications des recommandations de la Commission
consultative du travail? Si oui, quand l'a-t-il fait? Troisièmement,
est-ce que nous pourrions, comme membres de cette commission, disposer de ce
rapport? C'est tout pour l'instant.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Trois réponses, M. le
Président: Oui; février 1987; non.
M. Gendron: Merci. Est-ce que le ministre du Travail peut quand
même nous indiquer, comme ministre du Travail et pour le
bénéfice de nos travaux, s'il y a des suggestions importantes que
M. Laporte aurait faites au ministre du Travail concernant les recommandations
de ladite commission?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je pense que le critique de
l'Opposition sera d'accord avec celui qui vous parle et, peut-être, avec
celui qui m'a précédé également comme ministre du
Travail, pour reconnaître que la principale recommandation de cette
commission était la création d'une Commission des relations du
travail. Et je fais référence, en complément de
réponse, aux nombreux échanges de propos que nous avons eus qui
sont consignés au Journal des débats, tant au moment de la
deuxième lecture que lors de l'adoption article par article du projet de
loi en commission parlementaire. Et certains de ces échanges ou certains
des propos que j'ai tenus pouvaient bénéficier de
l'éclairage qui a été apporté par cet expert.
M. Gendron: Cela va. Moi, je n'ai pas d'autres questions.
Le Président (M. Théorêt): Alors, les
engagements du mois de décembre 1986 sont-ils
vérifiés?
M. Cannon: M. le Président.
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de La Peltrie.
M. Cannon: Juste une brève question, M. le ministre, dans
le cas de contrats négociés de
cette nature. M. Laporte, évidemment, on le reconnaît, est
un expert dans ce domaine. J'aimerais simplement savoir, lorsque vous
négociez un contrat semblable, si vous négociez sur une base de
tarif horaire ou si c'est pour l'ensemble du dossier.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): C'est, comme vous le savez sans
doute, le tarif horaire gouvernemental qui s'applique en la matière.
M. Cannon: Qui est de?
M. Paradis (Brome-Missisquoi):Cela dépend du nombre
d'années d'expérience, c'est une décision... C'est norme
par le Conseil du trésor. Il y a une norme établie selon le
nombre d'années d'expérience, le nombre d'années de
pratique, etc.
M. Cannon: Bien.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je peux vous indiquer, comme
précision additionnelle, que dans le cas de M. Laporte, on m'indique que
c'était 100 $ l'heure, en suivant ce tarif.
Engagements de 1987 Mars
Le Président (M. Théorêt): Cela va? Alors,
j'appelle donc l'engagement financier de mars 1987. Il y a un seul engagement
M. le critique officiel et leader de l'Opposition.
M. Gendron: Je n'ai pas de questions pour ce qui est de mars
1987.
Avril
Le Président (M. Théorêt): Alors,
l'engagement financier de mars 1987 est vérifié. J'appelle donc
l'engagement d'avril 1987. M. le critique officiel, l'engagement 21.
M. Gendron: Oui. Sur l'engagement 21, j'aimerais savoir du
ministre... Il s'agit de: 'Contrats de services pour agir à titre
d'enquêteurs-observateurs dans les dossiers du ralentissement des travaux
sur le chantier de l'Alumine-rie Bécancour inc.; de la situation sur te
chantier de l'Abitibi-Price à Kénogami et du conflit de
manutention sur les chantiers de Domtar à Dolbeau et Windsor."
J'aimerais que le ministre nous donne un peu plus d'éclairage
sur... Dans quel contexte a-t-il pensé qu'il y avait lieu d'accorder des
contrats de services à ces deux personnes? Je voudrais savoir
également si c'est un mandat donné en vertu des articles 15 et 16
de la loi du ministère. Est-ce que c'est un mandat en vertu des articles
15 et 16 de la loi du ministère? Si oui, même question: Est-ce
qu'on pourrait bénéficier du rapport de ces
enquêteurs-là?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Bien, la décision a
été prise parce que des incidents m'avalent été
rapportés concernant la manutention. J'ai jugé à propos
d'invoquer l'article 16 et de faire tes nominations appropriées. Le
rapport est présentement sous analyse et il ne serait peut-être
pas d'intérêt public de le communiquer ouvertement
M. Gendron: Est-ce que les circonstances qui entouraient les
observations que vous avez souhaitées étaient reltées
à la question du différend concernant la prime de
déplacement dans le secteur de la construction?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Non. M. Gendron: Non?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Absolument pas.
M. Gendron: Qu'est-ce que c'était?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): D'aucune façon.
M. Gendron: Quel était précisément le besoin
d'enquête?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): C'est un problème qui, de
façon historique, est survenu à certaines époques et
même assez régulièrement dans l'industrie de ta
construction et qui fait appel à la notion des juridictions de
métier.
M. Gendron: Est-ce en vertu de la Loi sur la qualification
professionnelle des entrepreneurs de construction?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Oui. Il y a des zones grises qui
amènent des interprétations différentes de la part de
certaines parties et qui peuvent, suivant tes interprétations
données, apporter du chevauchement, ce qui peut provoquer, sur les
chantiers, certains incidents entre les centrales syndicales.
M. Gendron: Est-ce que c'était la première fois que
le ministère du Travail avait à nommer des enquêteurs
sur...?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Régulièrement.
M. Gendron: Donc, ta question analysée par tes
enquêteurs est une question connue des milieux concernés et
sûrement d'intérêt public.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): La question est
d'Intérêt public. Les rapports d'enquête contiennent des
éléments qui ne sont pas néces-
sairement d'intérêt public. M. Gendron: Cela va.
Le Président (M. Théorêt): Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur l'engagement 21?
M. Cannon: Oui.
Le Président (M. Théorêt): M. te
député de La Peltrie.
M. Cannon: Juste une question. Le ministre a évoqué
le fait que cette enquête tentait de clarifier des choses concernant la
notion de juridiction des métiers et qu'il y avait, apparemment, des
zones grises. Pourriez-vous me donner quelques exemples de ce que cela peut
représenter comme zones grises?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je peux vous donner, grosso modo,
l'exempte d'un métier où on peut définir certaines
fonctions On peut prendre l'exemple des tuyauteurs. À un moment
donné, jusqu'où va la manutention des tuyaux? On peut aussi
parier de la manutention dans l'électricité et dans les autres
métiers de la construction, mais où embarque ce
phénomène de la manutention? Vous comprendrez que non seulement
les prix à payer mais également les juridictions de syndicats
sont des notions très importantes pour les travailleurs. Un syndicat
peut représenter tes manutentionnaires, l'autre syndicat peut
représenter les gens de métier. Il y a des frontières qui
doivent se dessiner le plus amicalement possible.
Le Président (M. Théorêt): M le leader de
l'Opposition
M. Gendron: Concernant l'engagement de M Denis Laberge, est-ce
que le ministre peut nous sécuriser et nous dire qu'il n'y a pas de lien
de parenté avec le président de la FTQ? Compte tenu de la
nature..
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je ne peux pas vous l'assurer,
mais je peux vous dire que M Laberge ne m'a pas appelé pour le faire
nommer Je peux déposer le curriculum vitae, vous pourrez
vénfier.
M. Gendron: Je voulais réassurer que ce n'était pas
le gars à Ti-Louis Si ce n'est pas le gars à Ti-Louis, il n'y a
pas de problème.
Le Président (M. Théorêt): D'autres questions
sur l'engagement 21?
M. Gendron: Pas pour ma part.
Le Président (M. Théorêt): Engagement 22? M.
le critique de l'Opposition.
M. Gendron: Cela va.
Le Président (M. Théorêt): M le
député de Saguenay
M. Maltais: Selon l'adresse qu'on voit ici, je présume que
c'est notre ex-collègue, M Bisaillon, ex-député de
Sainte-Marie
M. Paradis (Brome-Missisquoi): C'est bien
l'ex-député de Sainte-Marie.
M. Maltais: Dans un deuxième temps, quelles sont les
autres personnes? Est-ce que ce sont des personnes du ministère qui
étaient, avec lui, membres de ce comité, des fonctionnaires'?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Des fonctionnaires.
M. Maltais: On dit: "afin de procéder à
l'étude de la législation du travail" Est-ce qu'il y a une partie
qu'on retrouve dans le projet de loi 30 ou si c'est l'ensemble de la
législation du travail, à l'exclusion des droits
d'association?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Cela portait sur l'ensemble du
code tel que spécifié dans le libellé de l'engagement II y
avait également une partie, une opinion qui portait sur la loi 30
Le Président (M. Théorêt): M le
député de La Peltrie.
M. Maltais: Merci
Le Président (M. Théorêt): M le
député de
M. Gendron: Est-ce que les éléments qui ont
été cernés dans le contrat de services de M Bisaillon vont
amener le ministre du Travail à déposer prochainement une loi
concernant les modifications à l'ensemble des éléments
couverts par son contrat de services, à savoir les modifications au Code
du travail?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Ce n'est pas la coutume pour
l'actuel ministre de commander des travaux et de les tabletter. J'ai
également l'habitude de procéder de la façon la plus
ordonnée possible Vous êtes au courant que la phase I est bien
entamée et qu'elle sera suivie d'une phase II.
M. Gendron: Merci
Le Président (M. Théorêt): J'appelle
maintenant l'engagement 23 Pas de questions sur l'engagement 23? Les
engagements du mois d'avril 1987 sont-ils vérifiés?
Une voix: Ils sont vérifiés
Mai
Le Président (M. Théorêt): J'appelle les
engagements du mois de mai 1987. Ils sont adoptés.
M. Gendron: Pas de question.
Le Président (M. Théorêt): Pas de question
sur le mois de mai 1987? Les engagements financiers du mois de mai 1987 sont
vérifiés.
Août
J'appelle les engagements du mois d'août 1987. L'engagement
34.
M. Gendron: L'engagement 34, c'est un engagement quand
même... C'est la somme d'une série de contrats de services
d'au-delà de 25 000 $ et on n'aurait pas détesté que le
ministre puisse nous indiquer de quoi il s'agissait exactement, les objets.
C'est à l'avant-dernière page, si vous le permettez, c'est
paginé. Si on se suit là, il y a quatre petites pages pour le
premier engagement de la page quatre, en tête de liste, 78 155 $ pour
honoraires et frais de ta firme Beaupré, Trudeau dans le dossier du
pavillon Sainte-Marthe inc. Je comprends que le ministre nous donne ces
libellés à titre d'information sauf que cela ne nous donne pas
beaucoup d'indications. J'aimerais savoir du ministre du Travail en quoi
consistait exactement cet engagement financier et regarder plus
spécifiquement quels types d'éléments concernant le
pavillon Sainte-Marthe.
M. Paradis (Brome-Misslsquoi): On va le retrouver. Là. on
a retrouvé à la page quatre l'élément descriptif
sommaire; on tente de trouver les explications, mais en voyant le nom de la
firme d'avocats, Je soupçonne que cela doit venir d'un dossier du
Conseil des services essentiels.
Une voix: Je pense que c'est cela.
M. Paradis {Brome-Missisquoi): Ce serait un mandat que le Conseil
des services essentiels...
M. Gendron: Par rapport à quoi?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je vais vous le lire: Engager les
crédits afin de procéder au paiement des honoraires et des frais
encourus par la firme Beaupré, Trudeau dans l'exécution du mandat
qui lui a été confié par la direction du Conseil des
services essentiels dans le dossier du pavillon Sainte-Marthe inc. tel
qu'indiqué sur le contrat ci-joint adressé le 14 février
1986 à Me Marcel Trudeau de chez Beaupré, Trudeau par le
directeur général du Conseil des services essentiels, M. Michel
Gagnon, par la lettre suivante: Chers confrères, vous trouverez ci-joint
la procédure signifiée au Conseil des services essentiels quant
à l'affaire mentionnée en rubrique. Par la présente, le
conseil vous donne le mandat de comparaître en son nom et celui de M.
Antonio Jean et de tes représenter à ces procédures. Nous
soulignons que le conseil peut être illégalement assigné
n'ayant pas la personnalité Juridique. Vous trouverez ci-joint copie
d'une lettre adressée à la directrice du contentieux du
ministère de la Santé et des Services sociaux représentant
le ministère de la Santé et des Services sociaux Mme
Thérèse Lavoie-Roux mise en cause par cette procédure.
Auriez-vous l'obligeance de nous faire valoir votre opinion sur la base des
commentaires transmis par Me Laurence Demers. Vos honoraires de même que
les dépenses incidentes pourront nous être facturés en
conformité avec la directive applicable au contrat de service conclu
avec le gouvernement et les procureurs de la pratique privée. Nous vous
reconnaissons, avec les circonstances, un taux horaire de 100 $ de l'heure qui
constitue le maximum payable selon cette directive.
Ce que je comprends, c'est que le Conseil des services essentiels a
été poursuivi et il s'est retourné vers une firme
privée d'avocats pour assurer sa défense.
M. Gendron: C'est cela. D'accord, toujours en même temps,
M. le Président, le troisième engagement de la même page:
47 492 $ pour honoraires de la firme Le Centre de formation et de consultation
inc. pour l'étude sur l'efficacité administrative de la Direction
générale des relations administratives. J'aimerais juste que le
ministre puisse peut-être nous déposer des informations
additionnelles sur cette firme Le Centre de formation et de consultation inc.
et je voudrais savoir s'il s'agit d'un contrat qui a été
octroyé par appels d'offres, soumissions, si c'est un recours au fichier
et que la firme s'est qualifiée. Le troisième point de
l'avant-dernière page.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Le contrat a été
octroyé à la suite d'appels d'offres auprès des firmes
référées par le fichier central des fournisseurs.
M. Gendron: II y a eu appel d'offres?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Oui. Il y en a eu cinq qui ont
été invitées à soumissionner, trois ont
soumissionné et deux se sont désistées. (15 h 45)
M. Gendron: Est-ce que c'est une firme réputée pour
ce type d'information?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): À partir du moment
où elles sont qualifiées au fichier, on n'a pas beaucoup de
choix, j'imagine que mon collègue, responsable du fichier, s'assure de
la qualification lorsqu'elles sont fichées. Alors, à ce
moment-là, on fait appel aux...
M. Gendron: C'était quoi, le mandat, M. le ministre, le
mandat précis confié à la firme?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Le mandat précis.
M. Gendron: Lorsqu'il s'agit d'une étude sur
l'efficacité administrative, vous admettrez que c'est difficile de
porter un jugement d'opportunité, à savoir si c'était
requis ou pas On peut toujours... N'importe quelle instance du ministère
peut se faire évaluer au plan de l'efficacité, de
l'efficacité administrative surtout. Est-ce qu'il y avait un
problème particulier que le ministre du Travail avait
décelé et voulait-il effectivement confier à cette firme
le mandat de fafre la lumière sur ce problème
spécifique?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): On l'a fait dans chacune des
directions du ministère Comme vous le savez, le ministère du
Travail, au chapitre du budget et des ressources humaines, ce n'est pas le
ministère le plus important du gouvernement. Le sous-ministre m'indique
que, maintenant, l'inspection est revenue au ministère Cela a
augmenté considérablement les budgets et l'effectif. Mais
traditionnellement, très petit budget, très peu d'effectif. Ce
qu'on voulait faire, c'est se faire dire de l'extérieur que le
ministère fonctionnait le plus efficacement possible. À fa suite
de ces études, il y a eu des améliorations apportées au
fonctionnement du ministère.
On peut vous indiquer que le 15 mai 1985 - c'est un travail de
continuité - mon prédécesseur avait passé à
peu près la même commande à la firme Raymond, Chabot, pour
une autre direction du ministère. On faisait donc évaluer chacune
des directions À ce moment-là, il s'agissait d'évaluer
l'efficacité administrative de la Direction des relations du travail.
Cela fait que chacune des directions a été évaluée
C'est un travail qui s'est poursuivi sous tous les gouvernements.
M. Gendron: Je n'ai pas d'autre question.
Le Président (M. Théorêt): M le
député de Saguenay.
M. Maltais: On va commencer par la dernière page, la page
5, engagement 21 25 000 $ concernant le contrat de services de Marc Bouchard,
architecte. Qu'est-ce qu'un architecte vient foutre dans le monde du
travail?C est quoi, ces "bebelles"-là?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): On m'indique que cela
apparaît dans les engagements du ministère du Travail, mats
qu'à l'époque, il s'agissait d'une dépense
effectuée par le ministère de l'Habitation. Ce que j'ai comme
notes, c'est le rapport d'évaluation du coût d'application de la
réglementation reliée à la Loi assurant l'exercice des
droits des personnes handicapées.
M. Maltais: C'est un architecte qui fait cela?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Oui.
M. Maltais: Quand on parle de droits, il me semble qu'on aurait
dû prendre un avocat, non?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Pour dessiner des rampes
d'accès, etc, on est mieux avec un architecte qu'avec un avocat.
M. Maltais: On n'aurait pas pu avoir cela au CRIQ?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Au CRIQ? écoutez, moi je
vous donne les documents dont j'ai hénté.
M. Maltais: D'accord.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je vous fais lecture des
renseignements
M. Maltais: Ça va L'engagement 22 concernant la firme
Daniel Harbour et Associés, c'est quoi et qu'est-ce qu'elle a fait?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Cela date de septembre 1985.
Encore une fois, c'était un engagement financier du ministère de
l'Habitation. Ce que j'ai comme notes c'est qu'elle a été
engagée pour agir à titre de coordonnateur en vue
d'intégrer des études réalisées concernant les
scénarios de développement immobilier pour un site
localisé au-dessus de l'autoroute Ville-Marie.
M. Maltais: Merci, c'est très clair. Tout le monde a
compris. Si on revient aux autres pages on va regarder ce qui concerne un petit
peu l'enquête de la commission Quesnel. Vous savez la commission Quesnel,
non seulement on s'aperçoit qu'elle nous a encore coûté 150
000 S, mais on s'est fait compter tellement de menteries là-dessus.
Une voix: C'est à quel engagement?
M. Maltais: On pourrait, pour tout ce qui touche la commission
Quesnel, partir de l'engagement 14, en tout cas, aller, pour un bout, à
14 15 et iI y en a d'autres quelque part, à 5 et à 6. Cela a
coûté passablement d'argent pour faire un volumineux rapport qui
finalement s'est perdu dans la brume Cela a coûté 3 000 000 $ sur
mon budget au ministère des Transports cette année. Je me
rappelle fort bien qu'en 1985 le ministre des Transports qui avait l'argent
m'avait dit en Chambre - et le député de Duplessis s'en
était également assuré par une
question au ministre des Transports - que cela ne coûterait pas un
sou à l'ensemble des Québécois, que c'était
l'entrepreneur qui était responsable. À la lecture des derniers
crédits du ministère des Transports, on m'enlève 3 000 000
$ sur mon budget pour rebâtir le pont de la rivière
Sainte-Marguerite, Qui nous a conté des grosses menteries
là-dedans?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je peux vous assurer, M. le
député, que ce n'est pas moi parce que je n'en al jamais
parlé.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: À la suite des conclusions du rapport Quesnel,
M. le ministre, est-ce que, au moins, il va y avoir des applications qui vont
servir, dans l'avenir, pour éviter que des cas aussi cyniques se
reproduisent et, faut-il se le rappeler, qui ont coûté la vie
à sept travailleurs?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): On m'indique, M. le
député de Saguenay, malgré la pertinence de vos questions,
qu'il y a encore des actions qui sont devant les cours de justice et on me
recommande la prudence la plus élémentaire en la matière,
soit de m'abstenir de tout commentaire.
M. Maltais: D'accord, Je vais y aller sur une autre question.
Est-ce que, en ce qui concerne la CSST, les indemnités versées
aux familles des travailleurs qui sont décédés et à
ceux qui sont restés invalides à cause de cet accident, ont
été réglées d'une façon convenable? Je
présume, quand je parle de "convenable", que c'est mieux que la
façon dont les travailleurs et les travailleuses de l'Assemblée
nationale ont été traités lors de la fusillade du 8 mai
1984.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je prends note de votre question,
M. le député, et je tenterai de vous apporter une réponse
au cours de la semaine prochaine, avant la prochaine séance des
engagements financiers parce qu'il s'agit quand même d'une question de
nature urgente.
M. Maltais: Ce n'est pas urgent. Il y a eu tellement de charabia
là-dedans. On voudrait savoir, exactement, la vérité en ce
qui concerne le règlement pour les travailleurs qui ont perdu la vie et
pour ceux qui sont restés invalides pour la balance de leurs jours.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je répondrai et je
transmettrai la réponse au secrétariat de la commission.
M. Maltais: À la suite des recommandations du rapport
Quesnel qui a été rendu public, est-ce que, dans le monde du
travail, dans le monde de ia construction, au ministère des Transports,
il y a eu un "joint venture" qui s'est fait pour s'assurer que... Sans regarder
ce qui est présentement devant les cours, est-ce qu'il y a eu des
communications entre votre ministère et le ministère des
Transports pour vous assurer que les recommandations seront appliquées
dans l'avenir?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je pourrai vous dire, sans vous
répondre particulièrement dans les détails, parce que je
ne m'attendais pas à une question sur cela aujourd'hui, que j'en ai
déjà discuté personnellement avec mon collègue le
ministre des Transports. Mais je ne peux pas vous donner tes détails de
la discussion. Cela fait déjà plusieurs mois que j'ai eu cette
discussion avec le ministre des Transports. Je sais qu'au ministère des
Transports, ifs nous ont assurés qu'ils prenaient les dispositions
nécessaires pour éliminer ce facteur risque qui a conduit
à ce que l'on sait.
M. Maltais: D'accord, merci.
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de La Peitrie.
M. Cannon: Une brève question en ce qui regarde
l'engagement ou le numéro séquentiel 1. Évidemment,
à force de vérifier des engagements financiers, les membres de la
commission voient qu'on comprime l'objet. J'aimerais avoir des explications sur
cet engagement. D'une part, qui est M. Cyr? D'autre part, lorsque c'est
Indiqué que ses services ont été retenus pour effectuer
une recherche sur les services gouvernementaux d'aide aux parties, est-ce qu'il
y aurait moyen d'élaborer un peu sur ce mandat parce que c'est assez
vaste comme explication?
Une voix: Ce n'est pas un M. Cyr qu'on a bien connu?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Non. Le monsieur Cyr auquel vous
faites référence, son prénom, je pense que c'est Luc. Ici
c'est Paul.
C'est un contrat de services entre la Commission consultative sur le
travail, la commission Beaudry, et Desjardins, Fortin et Associés inc.
J'ai Paul Cyr entre parenthèses et c'est le montant qui est
indiqué. Le mandat: travaux de recherche - c'est en 1984 que le contrat
a été octroyé - sur le statut de travail féminin et
les services gouvernementaux d'aide aux parties.
M. Cannon: Le contrat a été...
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Les parties ne sont pas des partis
politiques, je veux vous rassurer.
M. Cannon: Non, j'ai cru comprendre cela. Le contrat a donc
été octroyé en 1984. Je vois bien la date de l'engagement.
C'est donc dire
que nous payons la totalité de ce montant au mois d'août
1987. C'est cela?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Vous avez un petit
résumé dans tous les engagements que vous avez ici. Ce n'est pas
parce que les montants n'ont pas été payés. C'est que
c'est la première fois que les engagements sont acheminés pour
examen à la commission des engagements financiers. Au total, il y a 22
engagements qui sont énumérés. Vous avez 18 de ces
engagements-là qui ont été effectués sous l'ancien
gouvernement et 4 sous l'actuel gouvernement
Le Président (M. Théorêt): D'accord, M. le
député de... Pardon, M. le député de La
Peltrie.
M. Cannon: Juste pour compléter sur cet
engagement-là. C'est pour effectuer des travaux, des recherches.
Évidemment, en fin de compte, J'imagine qu'il y a des recommandations
qui sont formulées. Est-ce qu'on peut avoir une idée de la nature
de ces recommandations et dans quel sens elles peuvent être
appliquées aux lois actuelles?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Pour ce que j'en sais, il
s'agirait d'un rapport qui a été acheminé à la
commission Beaudry comme telle qui, elle, en a tenu compte. Elle s'en est
inspirée dans son rapport final.
M. Cannon: Donc, c'est un travail qui a été fait et
préparé pour...
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Pour la commission Beaudry et
à la demande de la commission Beaudry.
Le Président (M. Théorêt): M. le
député de Saguenay.
M. Maltais: Oui, j'ai encore une petite question concernant
l'engagement qu'on pourrait qualifier de numéro 3: Honoraires de M. Yves
Bélanger pour effectuer une recherche de la Commission consultative sur
le travail et la main-d'oeuvre; cela a coûté 34 254 $. Est-ce
qu'il a trouvé quelque chose? Qu'est-ce qu'il cherchait, pour l'amour du
ciel, à ce prix-là?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je peux vous donner le mandat tel
qu'il lui a été acheminé. Il s'agissait de travaux
d'analyse et de synthèse des mémoires, témoignages, avis,
textes et communications de toute nature. Il s'agissait pour lui de faire
l'analyse à la synthèse de tout ce que la commission Beaudry
avait reçu finalement.
M. Maltais: D'accord, c'est toujours en vertu du rapport
Beaudry.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Ce n'était pas pour trouver
quelque chose mais c'était pour rassembler ce qui existait.
M. Maltais: C'est parce que "recherche"... Ils auraient dû
inscrire "rassemblement d'informations" ou quelque chose du genre.
Engagement 4: Honoraires de Pierre Vilai-res - je ne sais pas trop quoi
- et Associés pour la prise de notes sténographiques: 49 500 $.
C'est une compagnie spécialisée là-dedans, j'imagine.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Oui. Moi, je me souviens,
même lorsque j'étais en pratique privée, d'avoir requis les
excellents services professionnels de M. Vilaires.
M. Maltais: Est-ce qu'à l'intérieur du
gouvernement, on a ce service-là ou si on est continuellement
obligé de... Est-ce qu'on ne serait pas mieux d'en avoir un? On le
prêterait aux autres ministères.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): il y a une question de
mobilité. Moi, je me souviens que, selon les commissions qui exercent
des pouvoirs judiciaires ou quasi-judiciaires... J'ai déjà
représenté des agriculteurs devant la Régie des
marchés agricoles et, des fois, on a besoin de notes
sténographiques; le client n'a pas les moyens de tes payer. C'est la
Régie des marchés agricoles, à ce moment-là, qui
fait appel à ce service. On a besoin de beaucoup de mobilité et
c'est quelque chose qui se commande un peu à la dernière minute.
Cela a toujours été la pratique, de tout temps.
M. Maltais: Non, non, c'était juste pour information,
parce que 49 500 $, c'est le prix d'une bonne secrétaire.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je ne veux pas justifier ses
honoraires. Je me souviens que ce n'était pas très bon
marché quand je le payais personnellement. Cela ne doit pas être
mieux quand le gouvernement le paye. Mais c'est tant de la page,
habituellement.
M. Maltais: D'accord. Cela va, M. le Président
Le Président (M. Théorêt): Juste une question
à titre d'information, M le ministre. Est-ce qu'il est normal et
fréquent qu'on étudie des engagements financiers trois ans
après qu'ils aient été commandés?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Non, c'est passablement anormal.
Je ne pense pas que ça aide la bonne marche de nos travaux. Au
contraire, les événements sont trop éloignés. Je
pense que pour les parlementaires de quelque côté de la table
qu'on se retrouve, c'est une situation anormale. Je pense que simplement sur le
plan de l'acheminement desdits documents, il y a des pratiques qui se sont
établies et qui n'auraient peut-être pas dû s'établir
dans le passé. Les correctifs nécessaires, comme vous le
voyez, sont apportés,
M. Gendron: M. le Président..
Le Président (M. Théorêt): M. le leader de
l'Opposition.
M. Gendron: ...en vous prêtant toute l'objectivité
que votre poste vous commande, II y avait sûrement une partie "jugement"
lorsque vous avez posé la question...
Le Président M. Théorêt): Absolument pas.
C'est à titre d'information.
M. Gendron: Non, mais à part de ça, à titre
d'information, je veux quand même expliquer pourquoi. Vous avez tout
à fait raison. Personne, je pense, ne peut prétendre faire son
travail de vérificateur général, au-delà de la
vérification du Vérificateur général, comme
parlementaire, quand les événements sont analysés et
jugés des années après. Ce qu'il faut savoir, à
titre d'information, c'est qu'il y a eu une transformation des
responsabilités des commissions parlementaires qui est tout à
fait récente. Dans la réforme parlementaire, on a touché
la réforme des commissions. On a indus un certain nombre
d'éléments qui, auparavant, ne faisaient jamais l'objet de
vérification par les parlementaires à l'intérieur de la
commission. Ce sont les raisons pour lesquelles il y a plusieurs engagements.
Je me rappelle, lorsque j'étais ministre, que des engagements de 50 000
$ et plus, dans le temps, n'étaient pas vérifiés en dehors
de l'exécutif. Le système était différent en
matière d'engagements financiers. Cela ne commandait pas de venir ici en
commission parlementaire. À la suite de la réforme parlementaire,
on a modifié les structures et les responsabilités des
commissions. Certains ministères, sur le plan administratif, ont fait
une vérification de ce qui doit être obligatoirement soumis
à la commission des engagements financiers dans toutes les commissions
et, la conséquence, on la voit ici. On va en avoir, tantôt, un
exemple concret à la commission des ressources humaines sous la
responsabilité de la vice-première ministre. On regardera des
choses qui se sont passées en 1983 et elle-même, elle a le
même étonnement à savoir pourquoi elle est obligée
de venir aux engagements financiers. C'est que administrativement, on a
regardé le mandat de la commission et à la suite de la
réforme, ce sont tous les engagements de contrats de service qui
requièrent une référence au fichier du gouvernement qu'on
doit regarder. Le type d'examen n'est pas le même. Il y a, aussi, la
question de la directive 4-80 du Conseil du trésor: le respect de cette
directive par opposition à son non-respect.
M. Paradis (Brome-Missisquoi): Je pense qu'il ne faut pas... Si
vous me le permettez... J'en discute pour tenter d'apporter un peu de
lumière sur la situation. Je pense que la réforme parlementaire
n'est pas la causa causam. Je me souviens que, sous l'ancien règlement,
avant la réforme, il y avait une commission des engagements financiers
qui vérifiait l'ensemble des dépenses de tous les
ministères et tes renseignements dont on parle n'y étaient pas
acheminés non plus. Je crois qu'il y a eu une question de non-respect -
et je n'accuse personne de mauvaise foi - d'une directive du Conseil du
trésor. Il y a des documents qui n'ont tout simplement pas
été acheminés à l'ancienne commission des
engagements financiers ou dans les nouvelles structures qui relèvent des
commissions. Là, on est en train de faire le ménage
là-dedans. Cela devrait permettre aux parlementaires de faire un
meilleur travail, d'avoir un éclairage beaucoup plus complet et
d'être capables de poser des questions d'actualité sur les
dépenses, du gouvernement.
M. Gendron: C'est ça qui est important.
Le Président (M. Théorêt): Merci. En tout
cas, cela m'éclaire. À tout le moins, je trouvais cela
très loin dans le temps. Est-ce que les engagements du mois d'août
sont vérifiés?
M. Gendron: Oui.
Septembre
Le Président (M. Théorêt): J'appelle
maintenant les engagements du mois de septembre. L'engagement 47?
M. Gendron: C'est d'accord pour 47.
Le Président (M. Théorêt): L'engagement
48?
M. Gendron: Oui, l'engagement 48 c'est un tout petit engagement.
C'est de porter à.. c'est-à-dire un engagement de 5700 $ pour le
porter à 25 700 $. Cependant, j'aimerais savoir pour quel type de
travaux et s'il y a des honoraires relatifs à différents travaux
dans le dossier de la réouverture de l'enquête se rapportant
à l'administration et le fonctionnement du comité paritaire de
l'industrie de l'automobile. J'aurais aimé savoir exactement quel type
de travaux M. Jean-Charles Hamelin a effectués concernant
l'enquête se rapportant à l'administration. Qu'est-ce qu'il
voulait chercher?
M. Paradis (Brome-Missisquoi): On a été
placé, au ministère, dans ['obligation de donner suite à
un jugement de la Cour supérieure qui nous forçait à
rouvrir l'enquête. De mémoire, je me souviens - et vous avez
peut-être de l'infor mation que je n'ai pas sur le sujet parce qu'un des
commissaires qui avait procédé à l'enquête originale
est l'actuel député de Taillon - qu'il y a eu des
procédures qui ont été jugées
irréguliè-
res par la Cour supérieure et le juge nous a ordonné de
reprendre l'enquête parce que les règles de justice naturelle
n'avaient pas été respectées.
Le Président (M. Théorêt): Les engagements
financiers du mois de septembre sont vérifiés. Est-ce que les
engagements financiers du mois d'octobre 1986 à septembre 1987 sont
vérifiés?
M. Gendron: Vérifié.
Le Président (M. Théorêt): Alors, la
commission de l'économie et du travail a rempli son mandat. J'ajourne
donc les travaux sine die. Merci, messieurs.
(Fin de la séance à 16 heures)