Journal des débats (Hansard) of the Committee on Planning and the Public Domain
Version préliminaire
43rd Legislature, 1st Session
(début : November 29, 2022)
Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
Pour en savoir plus sur le Journal des débats et ses différentes versions
Wednesday, May 24, 2023
-
Vol. 47 N° 13
Clause-by-clause consideration of Bill 16, An Act to amend the Act respecting land use planning and development and other provisions
Aller directement au contenu du Journal des débats
Intervenants par tranches d'heure
-
-
Schneeberger, Sébastien
-
Laforest, Andrée
-
-
Laforest, Andrée
-
Schneeberger, Sébastien
-
Dufour, Virginie
-
-
Schneeberger, Sébastien
-
Dufour, Virginie
-
Laforest, Andrée
-
-
Dufour, Virginie
-
Laforest, Andrée
-
Schneeberger, Sébastien
11 h (version révisée)
(Onze heures vingt-huit minutes)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
bonjour à tous. À l'ordre, s'il vous plaît! Ayant constaté le quorum, je
déclare la Commission de l'aménagement et du territoire ouverte.
La commission est réunie aujourd'hui afin
de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 16, la Loi modifiant l'aménagement
et l'urbanisme et d'autres dispositions.
M. le secrétaire, est-ce que nous avons
des remplaçants?
Le Secrétaire : Oui, M. le
Président. M. Fontecilla (Laurier-Dorion) est remplacé par M. Grandmont
(Taschereau).
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, avant de débuter, je rappelle que l'étude des articles 105
et 163 a été suspendue. Lors de l'ajournement, hier, nous étions à prendre en
considération l'article 94, dans le sujet 5, Pouvoirs municipaux. Mme la
ministre, je vous invite à en faire la lecture.
Mme Laforest : Oui. L'article 94 :
L'article 117.2 de cette loi est
modifié :
1° par l'insertion, dans le premier alinéa
et après «municipalité un terrain», de «ou une servitude»;
2° par l'insertion, dans le troisième
alinéa et après «Le terrain» et «un terrain», de, respectivement, «ou la
servitude» et «ou une servitude»;
3° par le remplacement du quatrième alinéa
par le suivant :
«Pour l'application de la présente section :
1° on entend par «site», selon le cas, l'assiette
de l'immeuble visé au deuxième alinéa de l'article 117.1 ou le terrain
compris dans le plan visé au premier alinéa de cet article;
2° l'acquisition d'une servitude par une
municipalité emporte le droit d'en aménager l'assiette, notamment par la
construction d'infrastructures ou d'équipements dont l'utilisation est
inhérente à l'utilisation ou au maintien d'un parc, d'un terrain de jeux ou d'un
espace naturel.».
Alors, l'amendement qui est joint se lirait
ainsi : L'article 94, article 117.2 de la Loi sur l'aménagement
et l'urbanisme. À l'article 94 du projet de loi :
1° insérer, après le paragraphe 1°, le
suivant :
«1.1° par le remplacement du deuxième
alinéa par les suivants :
«Toutefois, aucune condition prévue au premier
alinéa ne peut être imposée dans le cas :
1° d'une annulation, d'une correction ou d'un
remplacement de numéros de lots n'entraînant aucune augmentation du nombre de
lots;
2° d'un plan relatif à une opération
cadastrale ou d'un permis de construction, en zone agricole établie en vertu de
la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (chapitre
P-41.1), lorsqu'une telle opération est effectuée ou un tel permis est
enregistré... est délivré, excusez, uniquement à des fins agricoles.»
Le règlement peut prévoir tout autre cas
où aucune telle condition ne peut être imposée.»;
2° ajouter, à la fin du quatrième alinéa
de l'article 117.2 de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, proposé par
le paragraphe 3°, le paragraphe suivant :
«3° aucun terme ne peut être stipulé à l'égard
d'une servitude acquise par une municipalité.».
• (11 h 30) •
Alors, ici, le présent amendement vient
modifier l'article 117.2 de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme pour
qu'une opération cadastrale ou un permis de construction en zone agricole
établie en vertu de la Loi sur la protection du territoire et des activités
agricoles... dans la mesure où une telle opération ou la délivrance d'un permis
vise uniquement des fins agricoles.
Il modifierait également le quatrième
alinéa de cet article, proposé par l'article 94 du projet de loi, afin de
prévoir qu'aucun terme ne peut être stipulé à l'égard... à l'égard... servitude
acquise par une municipalité par l'application des dispositions des règlements
de zonage et de lotissement sur les parcs, terrains de jeux et espaces naturels...
11 h 30 (version révisée)
Mme Laforest : ...dispositions
des règlements de zonage et de lotissement sur les parcs, terrains de jeux et
espaces naturels. Donc, il ne serait pas possible pour une municipalité d'accepter
une servitude temporaire par le biais de ces dispositions.
Ici, on introduit un outil supplémentaire
à la disposition des municipalités pour mettre en œuvre des parcs... des
projets de parcs, de protection des milieux naturels. On vient favoriser l'utilisation
du pouvoir de contribution aux fins de parcs par les municipalités. On vient
régulariser des pratiques en vigueur dans certaines municipalités qui le
faisaient déjà.
Donc, évidemment, les effets qu'on attend
avec cet amendement-là... cet article-là, c'est que les municipalités
exigeraient la contribution à des fins de parcs sous forme de servitude.
Plusieurs municipalités pourraient recourir à la contribution pour fins de
parcs intéressés pour l'option des servitudes. Alors, voilà. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) :
Merci pour votre lecture. Alors, nous avons ici un amendement assez
costaud. Alors, est-ce qu'il y a des questions à ce niveau-là? Mme la députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Excusez-moi,
l'amendement, je... Excusez-moi, je n'avais pas réalisé qu'on lisait un
amendement. Là, moi, je ne sais pas, là, mais je n'ai absolument pas accès à l'écran.
Le Président (M. Schneeberger) :
Est-ce que... Oui, est-ce que nous pourrions, peut-être, aligner les
écrans?
Mme Dufour : Parce que,
comme il n'y avait rien devant moi, j'ai...
Le Président (M. Schneeberger) :
De ce côté-là.
Mme Dufour : D'ailleurs,
j'allais poser une question, j'étais un petit peu perdue, mais je vais en
profiter pour poser une question parce que je vous avoue, quand j'ai lu, hier,
j'essayais de me remettre dedans puis j'essayais de comprendre, «emporte le
droit d'en aménager l'assiette», est-ce qu'on peut me l'expliquer dans des
termes que quelqu'un qui n'a pas ces notions juridiques là peut comprendre, là?
Qu'est-ce que ça veut dire, «emporter le droit d'en aménager l'assiette», pour
une municipalité?
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui. Alors, ça prend le consentement. Alors, je pense qu'il y a le
consentement. Alors, vous nommer et... par votre nom et votre titre. Est-ce qu'on
peut allumer les micros, s'il vous plaît? O.K.
Des voix : ...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Donc,
bonjour. Jean-Pierre Veilleux, notaire et légiste au ministère de la Justice.
Ça pourrait être, par exemple, dans le cadre d'une servitude de passage qui
permettrait de faire un couloir écologique entre deux parcs, par exemple.
Mme Dufour : Je vous
entends très mal. Je ne sais pas si vous pouvez parler un petit peu plus fort,
s'il vous plaît.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Ah!
pas de problème. Excusez-moi. En fait, un exemple, le plus simple que je
pourrais donner, ce serait une servitude de passage entre deux parcs. Puis
cette disposition-là permettrait, par exemple, à la municipalité d'installer
des bancs, tout simplement.
Mme Dufour : Mais ça, je
l'ai lue, cette inscription-là, mais je ne comprends pas ce que ça veut dire, «emporter
le droit d'aménager l'assiette». Qu'est-ce que c'est, le droit d'en aménager l'assiette?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Bien,
c'est, par exemple, mettre des bancs...
Mme Dufour : Emporter le
droit.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : ...faire
le sentier, mettre du gravier, etc. Donc, bref, tout ce qui est requis pour
préparer le passage des piétons ou, par exemple, des vélos.
Mme Dufour : O.K., mais,
quand on dit «l'acquisition d'une servitude par une municipalité emporte le
droit», moi, pour moi, «emporte le droit», c'est «part avec». Donc, j'essaie de
comprendre. C'est...
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Non.
Ça va être «créer», en fait.
Mme Dufour : O.K. Donc,
on crée le droit d'en aménager l'assiette.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : C'est
ça. On s'assure que la loi prévoit que la municipalité va pouvoir aménager l'assiette
comme requis pour les fins pour lesquelles elle l'a acquise.
Mme Dufour : Puis ça, c'est
le terme légal? «Emporte» veut dire «créer»?
M. Veilleux (Jean-Pierre) : C'est
clairement... c'est clair en droit, oui.
Mme Dufour : O.K. O.K.
Je vous avoue que, pour M. et Mme Tout-le-monde, ça ne doit pas être évident,
ça, de faire le lien.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : On
est là pour ça.
Mme Dufour : O.K. Donc,
je comprends, donc, que, dans le fond... Puis l'amendement, là, étant donné que
je ne le vois pas l'écran, je vais l'ouvrir, là.
Le Président (M. Schneeberger) :
Est ce que vous voulez qu'on suspende un l'instant ou...
Mme Dufour : Bien, pour
avoir le temps de regarder, deux instants, si ça ne vous dérange pas, là...
Le Président (M. Schneeberger) :
Ah! O.K. c'est arrivé. Parfait. Bon.
Mme Dufour : ...parce
que c'est quand même substantiel, là, ça fait que je vais lire la version
modifiée si...
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui. Bon. Bien, à ce moment-là, je vais demander une courte suspension pour
qu'on ait le temps de prendre connaissance des lignes.
(Suspension de la séance à 11 h 35)
(Reprise à 11 h 37)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons. Alors, Mme la députée de Mille-Îles, je pense que vous avez
d'autres questions.
Mme Dufour : ...en fait,
c'est bon. Bien, en fait, je peux mentionner que... dans le fond, ce que je
comprends, là, l'amendement fait suite à... bien, l'amendement, c'est ça, qu'on
nous propose fait suite à une demande de l'UPA, si je ne me trompe pas, dans
leur mémoire. Donc, ça va.
Mme Laforest : ...qu'on les protège
de cet article-là. Donc, c'est pour respecter la demande de l'UPA.
Mme Dufour : Exact. Donc,
c'est bon pour moi, oui. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que vous avez d'autres questions?
Mme Dufour : Non.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
à ce moment-là, on va procéder au vote. Est-ce que l'amendement... dans le fond,
est-ce que l'article 94...
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. Mme la députée de Mille-Îles?
Mme Dufour : Oui, adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait. Est-ce que l'article... Est-ce qu'il y a d'autres questions concernant
l'article 94 tel qu'amendé? Non? Alors, est-ce que l'article 94, tel qu'amendé,
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait, alors, article 94, adopté. Alors, nous procédons maintenant à
l'article 185. Mme la ministre.
Mme Laforest : L'article 185 :
«185. Est valide toute acquisition de
servitudes ou de droits visés au paragraphe 2° du quatrième alinéa de l'article
117.2 de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, tel que modifié par l'article
94 de la présente loi, faite par une municipalité aux fins de favoriser
l'établissement, le maintien et l'amélioration de parcs et de terrains de jeux
et la préservation d'espaces naturels avant le (indiquer la date de la sanction
de la présente loi) en vertu d'un règlement pris en application de l'article
117.1.»
Alors, ici, on vient régulariser et
protéger la demande des municipalités pour les actes passés puis on vient
assurer que les terrains faisant l'objet de servitudes puissent rester affectés
à l'usage de la collectivité. Donc, on vient respecter l'article qu'on a adopté
précédemment avec son amendement. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour vos explications. Est-ce que vous avez des questions? Mme la députée de
Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui. Juste pour
comprendre, dans le fond, ce qu'on va permettre, c'est que les servitudes qui
ont été acquises dans le passé aient... Dans le fond, ce qu'on a pris tout à
l'heure, c'était le 91... Non, c'était le 94, qu'on a passé, là.
Mme Laforest : 94.
Mme Dufour : En tout cas, «emporter
le droit». Donc, dans le fond, toutes les servitudes passées vont pouvoir
aménager aussi, dorénavant, du mobilier urbain, là, c'est ce que je comprends,
ou des sentiers.
Mme Laforest : Oui, c'est ça.
Le Président (M. Schneeberger) :
Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui. Puis c'est
important d'ajouter... Très bonne question, parce que la Loi sur l'aménagement
et l'urbanisme ne le permettait pas, puis, évidemment, étant donné que la loi
ne le permettait pas, cette recommandation-là, cette demande-là, si je peux
dire, au niveau des servitudes... on fonctionnait beaucoup, beaucoup par projets
de loi d'intérêt privé pour certaines municipalités. Donc, il y a plusieurs
municipalités qui nous l'ont demandé. Étant donné que ce n'est pas permis avec
la LAU, il faut présenter des projets de loi d'intérêt privé, des PLIP. Alors,
voilà, avec ça, au moins, on va, si je peux dire, diminuer le nombre de projets
de loi d'intérêt privé parce que, maintenant, ce sera possible. Merci.
• (11 h 40) •
Le Président (M. Schneeberger) : ...accélérer
les procédures pour certains dossiers.
Mme Laforest : Pour les
constructions. Tout à fait, oui.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.,
parfait.
Mme Dufour : Excusez-moi, vous
avez dit : Pour les constructions...
Le Président (M. Schneeberger) :
Mme la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui, vous avez
dit... vous avez dit : Pour les constructions, accélérer les
constructions, mais là on ne parle pas de constructions, ici, en servitude, là,
on parle d'aménagement.
Mme Laforest : Non, mais
admettons, par exemple, qu'il y a un projet de construction sur un terrain et
il y a une servitude, donc, la municipalité n'avait pas le droit, selon la LAU,
la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, donc il fallait demander un projet de
loi d'intérêt privé pour que la municipalité puisse travailler avec la
servitude qui était sur le <terrain...
Mme Laforest :
...
projet de loi d'intérêt privé pour que la municipalité puisse travailler avec
la servitude qui était sur le >terrain, donc on attendait de passer par
réglementation cette demande-là par la municipalité. Maintenant, les
municipalités vont pouvoir le faire automatiquement.
Mme Dufour : O.K. Je vais
quand même... Ça m'amène une question. En fait, je ne sais pas si c'est quelque
chose qui a été analysé, mais, quand une servitude est négociée, généralement,
il y a une compensation financière, les municipalités donnent un certain
montant aux groupes ou aux individus qui octroient la servitude. Le montant de
la servitude est basé un peu sur l'usage qui en est fait. Donc, s'il n'y a rien
qui peut être fait, outre, par exemple, de passer un tuyau, bon, ce n'est pas
le même prix que s'il y a une piste cyclable aménagée, utilisée, etc. Donc là,
est-ce que ça, cet article-là, qui vient, dans le fond, établir que tout ce qui
s'est fait dans le passé va pouvoir être aménagé... est-ce que ça va changer
les valeurs des servitudes? Puis est-ce que des groupes pourraient... bien, des
personnes ou des individus qui ont des servitudes sur leurs terrains pourraient
dire : Moi, je n'ai pas autorisé une servitude pour ça, et donc je n'ai
pas été compensé pour ça, et pourraient revenir contre les municipalités?
Mme Laforest : Bien, en fait,
quand vous dites «la compensation», on parle toujours de 10 % pour fins de
parc, mais j'aimerais quand même... Si c'est possible que M. Savoie explique le
projet de loi qui est en attente, présentement, et qui va répondre à votre
question...
Mme Dufour : Ceci dit, je ne
parlais pas juste des 10 %, là, à fins de parc, là.
Mme Laforest : Des
compensations.
Mme Dufour : Je parle juste
des servitudes qui se font, là. C'est assez régulier, là.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Alors, M. Savoie, juste vous présenter et ensuite...
M. Savoie (Jocelyn) : Jocelyn
Savoie, sous-ministre adjoint aux politiques, ministère des Affaires municipales
et de l'Habitation.
La disposition qui est là concerne
exclusivement les compensations pour fins de parc dans lesquelles ils
peuvent... les municipalités demandent soit une concession monétaire soit une
concession, je dirais, de valeur d'un terrain. Et, avec la disposition, la
nouvelle disposition, maintenant, ils peuvent demander simplement une
servitude. Donc, il n'y a pas de compensation monétaire que la municipalité va
avoir à verser au promoteur ou au propriétaire du terrain là, qui fait le
projet.
Pour ces éléments-là, vu que c'est la
compensation pour fins de parc, c'est le paiement que va faire le promoteur ou
le propriétaire pour pouvoir faire son projet, c'est sa façon de contribuer aux
fins de parc. Là, on lui donne le droit de le faire par servitude. Par exemple,
dans les cas de parc linéaire comme, disons, un sentier, au lieu d'aller
prendre un bout de terrain à tout le monde, là, sur 10 terrains consécutifs,
ils peuvent le faire avec cet élément-là. Donc, le promoteur... Ça dit juste «la
servitude sur une bande». Dans les cas des autres servitudes, bien là, ils ne
sont pas couverts par cette disposition-là, là, les servitudes sont déjà
encadrées par le reste du droit municipal, elles ne sont pas affectées par ce
qu'on vient de débattre.
Mme Dufour : O.K. Parfait, mais
les contributions pour fins de parc, la valeur qui est estimée, parce que le
10 %, c'est 10 % de la valeur du... bien, du terrain ou du... c'est
plus du terrain, de mémoire, là...
M. Savoie (Jocelyn) : Oui.
Mme Dufour : ...mais la valeur
est établie en fonction de l'usage. Donc, des servitudes faites dans le passé,
si l'usage change, est-ce que ça change la valeur du 10 % de fins de parc?
M. Savoie (Jocelyn) : Ah! je
comprends. En fait, l'article vient... Comme la ministre l'a dit précédemment,
ce n'était pas permis par la LAU, mais on sait que certaines municipalités
avaient demandé des servitudes, donc on vient juste s'assurer de la légalité de
leurs actes, des fois qu'ils n'auraient pas demandé de PLIP. Celles qui ont
demandé un PLIP étaient protégées par le PLIP, donc la loi avait été ajustée à
leurs cas, mais, quand on a fait l'inventaire, on n'est pas certain, là, si on
a pu capter tout le monde. Donc, par prudence, l'article vient s'assurer que
quiconque aurait demandé une servitude dans le contexte d'une contribution pour
fins de parc... C'est l'exemple de Morin-Heights, qui a déposé un PLIP puis qui
va être étudié cette session-ci, qui avait demandé une servitude puis qui a
réalisé, après coup, que c'est ça, il y avait un enjeu.
Mme Dufour : O.K. Excellent.
Bien, c'est très clair. Merci pour les explications.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
s'il n'y a pas d'autre question, alors nous allons procéder à l'adoption.
Est-ce que l'article 185 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, nous en sommes maintenant à l'article 92. Et on me dit que vous
avez un amendement, Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui.
J'aimerais vérifier, juste avant de commencer, si ma collègue peut voir
l'amendement.
Mme Dufour : Je ne l'ai pas à
l'écran, mais...
Mme Laforest : Vous allez...
O.K. Excusez. Alors, c'est bon?
Le Président (M. Schneeberger) : ...lecture
de l'article plus l'amendement.
Mme Laforest : Parfait. L'article
115 de cette loi est modifié :
1° par l'insertion, dans le paragraphe 7.1°
du deuxième alinéa et après «terrain», de «ou une servitude»;
2° par l'insertion, dans le quatrième
alinéa et après «céder un terrain» et «une superficie de terrain», de,
respectivement, «ou une servitude» et «ou d'une servitude»;
3° par l'ajout, à la fin, de l'alinéa
suivant :
«Pour l'application du paragraphe 7.1° du
deuxième alinéa, l'acquisition d'une servitude par une municipalité emporte le
droit d'en aménager l'assiette, notamment par la construction d'infrastructures
ou d'équipements dont l'utilisation est inhérente à l'utilisation ou au
maintien d'un accès public à l'eau.»
Alors, ici, l'amendement de
l'article 92 du projet de loi. L'article 92 :
1 <remplacer...
Mme Laforest :
...public
à l'eau.
Alors, ici, l'amendement de
l'article 92 du projet de loi. L'article 92 :
1 >remplacer le paragraphe 2°
par le suivant :
«2 dans le quatrième alinéa :
a) par l'insertion après «céder un terrain
et une superficie de terrain» de, respectivement, «ou une servitude» et «ou une
servitude»;
b) par l'ajout, à la fin, de la phrase
suivante : «Lorsqu'une telle opération vise une zone agricole établie en
vertu de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles
(chapitre P-41.1) seule la superficie de la partie du site qui est
destinée à des fins non agricoles doit être considérée».
2 remplacer le paragraphe 3 par
le suivant :
«3 par l'ajout, à la fin, de
l'alinéa suivant :
Pour l'application du paragraphe 7.1°
du deuxième alinéa :
1 par l'acquisition d'une servitude
par une municipalité emporte le droit d'en aménager l'assiette, notamment par
la construction d'infrastructures ou d'équipements dont l'utilisation est
inhérente à l'utilisation ou au maintien d'un accès public à l'eau. Aucun terme
ne peut être stipulé à l'égard d'une servitude acquise par une municipalité.» ».
Alors, ici, on vient introduire l'outil
supplémentaire pour la disposition des municipalités pour favoriser l'accès
public aux plans d'eau, la même disposition, considérant l'article qui a été
adopté où on parlait de la notion de servitude.
Alors, le présent amendement va modifier
l'article 15 à la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme pour prévoir, lors
d'une opération cadastrale en zone agricole, que le calcul visant à déterminer
la superficie d'un terrain ou d'une servitude à céder en vue de permettre un
accès public à un lac ou à un cours d'eau soit déterminé en respectant la zone
agricole. Voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour votre explication, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des questions,
commentaires? Mme la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui. Donc, je
comprends qu'on fait encore une fois une... dans le fond, on ajuste en fonction
des commentaires qui avaient été émis par l'UPA dans leur mémoire.
Mme Laforest : Oui, tout à
fait.
Mme Dufour : Donc, ça me va.
Il n'y a aucun enjeu de mon côté.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, nous allons procéder à l'adoption. Alors, est-ce que l'amendement est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, est-ce que l'article 94, tel qu'amendé... 92, pardon, tel qu'amendé,
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) :
Adopté. Alors, nous en sommes maintenant à l'article 104. À vous, Mme la
ministre.
Mme Laforest : Oui, alors
l'article 104 fait suite aux autres articles, mais, maintenant, on parle
de servitude pour un parc régional. Alors, l'article 104 :
L'article 117.15 de cette loi est modifié :
1° par l'insertion, dans le premier alinéa
et après «Un terrain», de «ou une servitude»;
2° par l'insertion, dans le deuxième
alinéa et après «terrain», de «ou d'une servitude»;
3° par le remplacement du troisième alinéa
par le suivant :
«Ce fonds ne peut être utilisé que pour
acquérir ou aménager des terrains ou des servitudes à des fins de parcs, de
terrains de jeux ou d'accès public à l'eau, pour acquérir des terrains ou des
servitudes à des fins d'espaces naturels ou pour acquérir des végétaux et les
planter sur les immeubles dont la municipalité est propriétaire ou sur
l'assiette d'une servitude dont la municipalité est titulaire. Il peut
également servir au paiement des dépenses d'une municipalité régionale de comté
qui sont relatives à un parc régional. Pour l'application du présent alinéa,
l'aménagement d'un terrain ou de l'assiette d'une servitude comprend la
construction sur celui-ci d'un bâtiment ou d'une autre infrastructure ou d'un
autre équipement dont l'utilisation est inhérente à l'utilisation ou au
maintien d'un parc, d'un terrain de jeux, d'un accès public à l'eau ou d'un
espace naturel.».
Alors, ici, M. le Président, on vient
ajouter un outil financier pour les municipalités dans le remboursement au
niveau des parcs ou d'un parc régional. C'est une question de concordance, pour
harmoniser les dispositions relatives à la contribution aux fins de parc pour
le recours aux servitudes. Voilà. Merci, M. le Président.
• (11 h 50) •
Le Président (M. Schneeberger) : Merci,
Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des questions, commentaires? Mme la députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui.
Premièrement, j'aimerais savoir.... Parce que quand on lit dans l'article, là...
puis, de mémoire, c'était… oui, c'est ça, je le vois, là, il est déjà dans
l'article 117.15, là, on dit «un terrain ou une servitude» — bien
là, on rajoute une servitude — ne peut, tant qu'il appartient à la
municipalité, être utilisé que pour l'établissement d'un parc ou l'agrandissement
d'un parc, mais tant qu'il appartient à la municipalité, est-ce que ça veut
dire que la servitude pourrait changer de vocation si elle n'appartient plus à
la municipalité? Tu sais, est-ce qu'une municipalité pourrait le céder ou le
vendre à un privé qui, à ce moment-là, pourrait en faire ce qu'il souhaite?
Mme Laforest : Bonne question,
vraiment. Me Veilleux.
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui. Est-ce qu'on a consentement?
Des voix : Consentement.
M. Veilleux (Jean-Pierre) :
Oui. Donc, en fait, une servitude, comme tout droit réel, pourrait être cédée à
titre onéreux par une municipalité. Ceci étant dit, il <faudrait...
M. Veilleux (Jean-Pierre) :
...comme tout droit réel pourrait être cédé à titre onéreux par une
municipalité. Ceci étant dit, il >faudrait qu'il y ait une utilisation
potentielle pour une partie privée.... pour une partie privée, par exemple,
pour utiliser un couloir écologique, comme M. Savoie l'a mentionné tout à
l'heure. Donc, les possibilités sont peut-être moindres, mais, s'il y avait une
cession, eh bien, il faudrait que ce soit à titre onéreux. L'argent serait
réinvesti dans un fonds, qui devrait être réutilisé dans des... à des fins de
parc par la suite. C'est d'ailleurs la même chose que pour les terrains qui
sont déjà acquis, là, dans le cadre de... dans le cadre des pouvoirs de cession
pour fins de parc.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui.
J'essaie juste de comprendre. Vous dites que, normalement, en tout cas,
l'argent irait dans un fonds, mais l'idée, c'est que, s'il y a une servitude
qui est donnée ou un terrain qui est donné en échange pour des frais de parc
puis qu'on dit... on vient dire que c'est seulement pour un parc ou un espace
naturel, bien là, comment... Mais c'est le cas seulement si ça appartient à la
municipalité, puis là la municipalité pourrait céder. Tu sais, une
municipalité, par exemple, qui aurait... qui serait en manque de fonds puis
chercherait à renflouer ses coffres, dirait : Bien, moi, je le vends, je
ne sais pas, moi, à quelqu'un qui veut faire autre chose, là, du logement, peu
importe, est-ce qu'on ne vient pas se... c'est ça, créer un préjudice par
rapport à l'objectif initial? Tu sais, dans le fond, ce que je me demande,
c'est «le temps qu'il appartient à la municipalité», pourquoi est-il là? Est-ce
qu'il ne devrait pas être biffé, dans le fond, pour maintenir l'aspect naturel?
Le Président (M. Schneeberger) : Me
Veilleux.
M. Veilleux (Jean-Pierre) : Oui.
Donc, la finalité, en fait, l'important, c'est lors de l'acquisition. Donc, la
municipalité, par exemple, dans le cadre d'un grand développement immobilier,
va pouvoir réclamer soit un montant d'argent, soit un terrain, avec les
modifications. Elle pourra également demander une servitude.
Ceci étant dit, c'est... ça se peut
qu'avec le temps, dans 10, 15, 20 ans, un projet qu'elle avait envisagé à
des fins de parc, par exemple, d'espaces verts, ne se concrétise pas, pour une
ou l'autre raison, et, finalement, le terrain ne serait peut-être pas
nécessaire à long terme. Si c'était le cas, la municipalité, finalement,
pourrait le céder à un tiers.
Comme je disais, par contre, pour les
questions de servitude, c'est moins... les possibilités sont peut-être moins
importantes que pour des terrains, mais la disposition qui est actuellement
étudiée prévoit que, dans ces cas-là, si jamais la municipalité n'en avait plus
besoin pour des fins municipales, eh bien, l'argent qui est obtenu en
compensation, dans le fond, du privé, devrait retourner dans le fonds et être
utilisé à des fins de parc. L'idée étant que la municipalité aurait de toute
manière pu exiger une compensation monétaire, initialement, et l'utiliser pour
l'établissement de parcs ou d'espaces verts. Donc, finalement, il n'y aura pas
de perte à cet égard-là, parce que, même si le terrain est cédé à un tiers
privé, l'argent va devoir néanmoins être utilisé dans le cadre d'un fonds pour
des fins de parcs, d'espaces verts ou des terrains de jeux.
Le Président (M. Schneeberger) :
Députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Bien là, on
prend l'hypothèse que la perte, c'est seulement de l'argent, là, mais moi, je
parlais de terrains, d'espaces. Quand on aménage un milieu naturel, ça a une
valeur, donc, si c'est cédé après pour autre chose, bien, bien beau, de
l'argent est revenu dans les coffres du fonds spécial, mais le terrain, lui, il
est perdu. Tu sais, les milieux naturels... ce n'est pas de l'argent, qu'on
veut, c'est les préserver, les milieux naturels.
Donc, je fais juste le point, là. Je ne
sais pas s'il y a un élément, ici, là. Moi, ça m'est... en tout cas, ça m'a
soulevé l'inquiétude quand j'ai lu ça, hier, «tant qu'il appartient à une
municipalité», alors que, dans le fond, l'objectif, c'est que ce soit maintenu
dans le temps. Donc, après ça, je soulève la question, mais j'ai une autre
question sur ce point-là.
Le Président (M. Schneeberger) : Mme
la ministre.
Mme Laforest : Bien,
peut-être, on pourrait donner comme exemple une municipalité qui veut laisser
le terrain avec cette servitude-là, par exemple, pour construire une école. Ça
peut être un des bons exemples aussi. Donc, il faut quand même se laisser une
certaine ouverture, là.
Le Président (M. Schneeberger) : Mme
la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui. Bien,
justement, parlons des écoles, parce que c'était mon point. Il n'est pas ici,
on ne le voit pas, mais il est dans l'article 117.15. On dit que... dans
le fond, qu'une municipalité «peut céder à un centre de services scolaire tout
terrain visé au premier alinéa». Donc, c'est mentionné, mais... Puis on dit
qu'on peut utiliser les sommes versées dans le fonds spécial, les fonds de
parc, pour faire l'acquisition d'un immeuble en vue de le céder à un centre de
services scolaire. Est-ce que ce que c'est vraiment...
Mme Laforest : Ça a toujours...
Mme Dufour : Ça a toujours
été comme ça. Et puis... O.K., puis c'est... est-ce que c'est dans cet
article-là qu'on vient <dire...
Mme Dufour :
...est-ce
que ce que c'est vraiment...
Mme Laforest :
...
Mme Dufour :
Ça a
toujours été comme ça. Et puis... O.K., puis c'est... est-ce que c'est dans cet
article-là qu'on vient >dire, dans le fond, que les villes, les
municipalités sont responsables des centres de services scolaires? Parce qu'ici,
je pense, ça vient juste dire «peut céder».
Mme Laforest : Non, ce n'est
pas dans...
Mme Dufour : Donc, ce n'est
pas cet article-là. Parfait.
Le Président (M. Schneeberger) : Mme
la ministre.
Mme Laforest : Non, c'est la
Loi sur l'instruction publique. Ce n'est pas ici.
Mme Dufour : C'est dans une
autre loi que ça a été déposé à l'époque. O.K. Parfait. Bien, écoutez, pour
moi, là, c'est clair, mais ça reste que je... en tout cas, j'ai un petit souci,
là, quand je vois qu'on veut créer un espace, un parc régional, là, Mme la
ministre parlait d'un parc régional, puis là on dit : Bien, ça pourrait
servir à construire une école ou autre chose, être vendu. En tout cas, je pense
que ça ne va pas dans le sens original de pourquoi on créait cet espace naturel
là, mais...
Mme Laforest : En fait, c'est
vraiment la demande qu'on a eue aussi, on l'a lue dans certains mémoires, mais,
quand même, il faut se laisser une possibilité, parfois, pour une construction,
exemple, les écoles, mais, normalement, c'était vraiment pour fins de parc.
Mme Dufour : Exact, mais là
ce qu'on comprend, c'est que ça pourrait être détourné pour autre chose.
Mme Laforest : Ça pourrait. Ça
pourrait, oui.
Mme Dufour : Voilà. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Pas
d'autres questions? Alors, est-ce que l'article 104 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Nous en sommes maintenant à l'article 93. Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui, alors
l'article 93 :
L'article 117.1 de cette loi est modifié,
dans le premier alinéa :
1° par la suppression de «, dans une
partie, déterminée par le règlement, du territoire de la municipalité,»;
2° par l'insertion, après «prescrire», de
«, à l'égard de toute partie du territoire de la municipalité,».
Alors, ici, c'est une question
d'harmonisation, également, avec les dispositions relatives pour la
contribution aux fins de parcs avec les parcs régionaux. Et donc les
municipalités pourraient se servir de leurs fonds de parcs pour financer un
parc régional hors de leurs territoires. C'est ce que la LAU ne permettait pas.
Alors, ici, on vient introduire la possibilité avec cet article-ci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour les explications. Est-ce qu'il y a des questions?
Mme Laforest : L'ajout, c'est
qu'ici on parle de... admettons, une municipalité veut protéger, bref, financer
un parc régional, mais dans une municipalité à côté. Alors, voilà.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui. Je me
demandais pourquoi ici. Parce que l'UPA quand ils ont fait les propositions
d'amendements, ils nous ont parlé des articles 92, 93 et 94... oui, exact,
c'est ça, et là vous avez déposé un amendement pour le 92, pour le 94, mais pas
le 93. Nous, on l'a déposé, là, il a été envoyé, là, l'amendement pour le 93,
mais, dans le fond, ce serait... Nous, ce qu'on propose, c'est faire exactement
la même chose qui a été faite pour le 92 et le 94. C'est une question de
concordance et c'était la demande de l'UPA, les trois articles.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Mme Laforest : On va faire
une vérification.
Mme Dufour : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.,
mais est-ce que... Là, si je comprends bien, vous n'avez pas d'amendement à
déposer?
Mme Dufour : Oui, oui, il a
été déposé.
Le Président (M. Schneeberger) : Il
est déposé, O.K., mais là c'est parce que vous dites que c'est la même chose.
Mme Dufour : Non, ce que j'ai
dit, c'est que le 92 et le 94, il y a eu un amendement, on les a approuvés, on
les a adoptés, mais pas pour le 93, il n'a pas été déposé par la partie
ministérielle. Donc, on se demandait s'il y avait une raison pourquoi, mais
nous, on l'a déposé parce que c'était une demande de l'UPA de faire les trois
articles des... et donc c'est une question de concordance, là.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Parfait. Mme la ministre.
Mme Laforest : Bien, c'est...
Il faut vérifier, parce que je crois que l'amendement que vous voulez apporter,
c'est un... c'est déjà adopté avec les deux articles précédents. Donc, ce
serait réglé. On va vérifier, par exemple, parce que votre amendement, d'après
moi, c'est ce qu'on vient d'adopter par amendement, qu'on a ajouté. On va
vérifier.
Des voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Voulez-vous
qu'on le fasse à l'instant puis qu'on fasse une suspension pour éclaircir la
situation?
Mme Laforest : Deux minutes,
oui. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, nous suspendons quelques instants.
(Suspension de la séance à 12 heures)
12 h (version révisée)
(Reprise à 12 h 03)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons. Alors, juste, nous allons... pour spécifier, au niveau de la
question qui était posée, alors, Mme la ministre, si, des fois, vous voulez
juste énumérer, là, pour répondre à la question de la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : ...
Mme Laforest : Oui, aucun
problème. Bien, en fait, les articles qu'on a adoptés précédemment, c'est ça qu'on
disait, avaient été déjà amendés à la demande de ma collègue. Donc, les
articles ont été expliqués durant la suspension. Voilà. Merci, M. le...
Mme Dufour : Dans le fond... Dans
le fond, là, l'article...
Le Président (M. Schneeberger) : Mme
la députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui, dans le
fond, l'article 93 vient modifier l'article 117.1 de la loi... de la LAU,
mais l'article 94, lui, modifiait l'article 117.2. Et ce que j'ai
compris, c'est que, dans le fond, la 117.1 réfère à 117.2, et donc... (panne de
son) ...excusez-moi, je n'ai plus de micro, on l'avait déjà modifiée. Donc, l'amendement
n'est pas nécessaire. Ce serait redondant.
Le Président (M. Schneeberger) : De
toute façon, j'ai... Il n'y a pas eu de dépôt officiel d'amendement, là, au
niveau...
Mme Dufour : Mais pourtant on
l'a envoyé.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
bien, vous l'avez déposé au Greffier, mais vous ne l'avez pas déposé...
Mme Dufour : Ah oui! O.K. D'accord.
Le Président (M. Schneeberger) : ...en
table, verbalement. Alors, à ce moment-là, je n'ai pas besoin de le... de vous
demander de le retirer.
Mme Dufour : Parfait.
Le Président (M. Schneeberger) : Il
est... comme ça. Alors, s'il n'y a pas d'autre question, nous allons mettre la
mise aux voix de l'article... ou, Mme la ministre, vous sembliez peut-être
avoir...
Mme Laforest : Oui, c'est...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mme Laforest : Oui, mais j'aimerais
quand même aviser, parce que, là, c'est sûr qu'on va dire que c'est de la
redondance, comme on l'a dit tantôt, parce que, là, on va... on va lire l'article 95,
qu'on touche l'article 117.3, et, tous les articles, on va continuer comme
ça, 117.5... Regardez, l'article 96, on va toucher l'article 117.5,
97, 117.7. Donc, c'est sûr que ce sera répétitif, mais on n'a pas le choix...
Mme Dufour : ...
Mme Laforest : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
oui.
Mme Laforest : Oui, on va
adopter le 93, mais juste pour vous aviser, là, ça...
Mme Dufour : Oui, je sais.
Le Président (M. Schneeberger) : En
prévention.
Mme Laforest : En prévention.
Le Président (M. Schneeberger) : En
prévention, voilà.
Mme Laforest : Disons qu'il y
aura beaucoup de lecture.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, nous allons mettre... procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 93
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 95. Mme la ministre.
Mme Laforest : L'article 95 :
L'article 117.3 de cette loi est modifié, on vient modifier l'article 117.3,
et c'est comme ça pour les prochains articles également :
1° par l'insertion, dans le premier
alinéa, de... et après «terrain», de «ou de servitude»;
2° par l'insertion, dans le deuxième
alinéa et après «de terrains», de «ou de servitudes», partout où cela se
trouve;
3° par l'insertion, dans le troisième
alinéa et après «terrain», de «ou une servitude».
Alors, ici, on vient harmoniser les
dispositions au pouvoir de contribution de fins de parcs, comme on l'a fait
précédemment.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions?
Mme Dufour : Non, bien...
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Non, il n'y a
pas de question. C'est ça, c'est de la concordance, puis ça va être ça pour les
prochains articles. Malheureusement, Mme la ministre doit les lire, mais vous
pouvez... ne commenterai pas pour chacun, là, c'est toute la... c'est la même
chose, les prochains articles. Merci.
Mme Laforest : C'est la même
chose.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce que l'article 95 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 96. Mme la ministre.
Mme Laforest : Donc, l'article 96
touche l'article 117.4. Donc, il y a un amendement. Je vais lire l'article
et l'amendement. L'article 96 : L'article <117.4...
Mme Laforest :
...je
vais lire l'article et l'amendement. L'article 96 : L'article >117.4.
de cette loi est modifié :
1° par l'insertion, dans les premier
et deuxième alinéas et après «terrain», de «ou de la servitude»;
2° par l'insertion, dans les
troisième et quatrième alinéas et après «d'un terrain», de «ou d'une
servitude».
Alors, l'amendement se lirait ainsi,
l'article 117.4 :
«La superficie du terrain ou de la
servitude devant être cédé et la somme versée ne doivent pas excéder 10 %
de la superficie et de la valeur, respectivement, du site.
«Toutefois, si le propriétaire doit faire
à la fois un engagement ou un versement, le total de la valeur du terrain ou de
la servitude — qu'on a ajouté — devant être cédé et de la
somme versée ne doit pas excéder 10 % de la valeur du site.
«Malgré les premier et deuxième alinéas,
la municipalité peut exiger la cession d'un terrain ou d'une servitude dont la
superficie excède 10 % de la superficie du site lorsque le terrain à
l'égard duquel est demandé le permis de lotissement de construction est situé
dans l'un des secteurs centraux de la municipalité et constitue, en tout ou en
partie, un espace vert.»
Ici, on vient harmoniser les contributions
des pouvoirs pour fins de parcs pour le recours aux servitudes. Alors, merci,
M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci,
Mme la ministre, pour vos explications. Est-ce qu'il y a des questions sur
l'article et/ou l'amendement? Non. Aucune question. Est-ce que l'amendement de
l'article 96 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Il
est adopté. Est-ce que l'article 96, tel qu'adopté... tel qu'amendé, est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait. Alors, nous en sommes maintenant à l'article 97.
Mme Laforest : 97 qui va
toucher évidemment l'article 117.5. Donc, l'article 97 : L'article
117.5 de cette loi est modifié par l'insertion, après «terrain», de «ou une
servitude».
Donc, l'amendement se lirait ainsi :
L'article 97, article 117.5 de la Loi sur l'aménagement et
l'urbanisme : Remplacer l'article 97 du projet de loi par le
suivant :
97. L'article 117.5 de cette loi est
modifié :
1° par l'insertion, après «terrain»,
de «ou une servitude»;
2° par le remplacement de «troisième»
par «quatrième».
Alors, l'article 117.5, tel qu'il se
lirait :
L'article 117.5 : «Une entente sur
l'engagement de céder un terrain ou une servitude — qu'on a ajouté — non
compris dans le site, conclue en vertu du quatrième alinéa de l'article 117.2,
prime toute règle de calcul établie en vertu de l'article 117.3 et tout
maximum prévu à l'article 117.4.»
Question d'harmoniser les contributions
pour fins de parcs au recours des servitudes. Merci beaucoup, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article ou l'amendement?
Mme Dufour : Oui, M. le
Président. L'amendement, dans le fond, c'est... c'est mineur, mais c'est en
vertu du quatrième alinéa, on change troisième pour quatrième alinéa. Est-ce
que c'est bien ça?
Mme Laforest : Oui, tout à
fait, tout à fait...
Mme Dufour : O.K. C'est bon.
Mme Laforest : ...et on
ajoute «une servitude» après «terrain».
Mme Dufour : C'est bon.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
va?
Mme Laforest : Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Est-ce que l'article 97, tel qu'adopté... amendé, est adopté? Oui, ça fait
deux fois.
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Voilà.
Adopté.
Mme Dufour : Monsieur...
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui.
Mme Dufour : M. le Président,
j'aurais juste une demande.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Tout à l'heure,
là, on avait encore l'article... l'amendement du 96 pendant que Mme la ministre
lisait le 97. Donc, si c'était juste possible d'être synchronisé à l'écran
quand on lit, parce que... Là, il a été changé, mais il a fallu que j'aille
chercher à l'écran pour être capable de suivre. Donc, si c'était juste possible
de s'assurer que, quand on lit un amendement... que c'est bien celui-là qui est
à l'écran, s'il vous plaît.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
En tout cas, je... Merci du commentaire. Moi, par contre, à mon écran ici, je
le vois bien. Vous le voyez bien, 97. Je n'ai pas vu...
Mme Dufour : Oui, mais il est
arrivé pendant que Mme la ministre parlait. C'était le 96 juste avant. Ça ressemble
beaucoup, hein... ils se ressemblent, mais... Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Parfait. Alors, est-ce que...
Mme Dufour : C'est adopté.
• (12 h 10) •
3 Le Président (M. Schneeberger) : ...l'article
97, tel qu'adopté... amendé, est adopté? Voyons.
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
L'article 98.
Mme Laforest : L'article 98 :
L'article 117.6 de cette loi est modifié :
1° par l'insertion, dans le premier
alinéa et après «terrain», de «ou de la servitude»;
2° par l'insertion, dans le troisième
alinéa et après «terrain», de «ou servitude»;
3° par l'insertion, dans le quatrième
alinéa et après «municipalité», de «aux fins de l'établissement de la valeur du
terrain».
Alors, voilà. Ici, M. le Président, on
vient harmoniser les dispositions pour la contribution aux fins de parcs.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce qu'il y a des questions? Aucune. Alors, est-ce que l'article 98 est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 99.
Mme Laforest : 99. L'article 117.7
de cette loi est modifié par l'insertion, dans le deuxième alinéa et après
«terrain», de «ou de servitude».
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce qu'il y a des questions? Ça va? Est-ce que l'article 99 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 100.
Mme Laforest : L'article 100 :
L'article 117.8, <maintenant...
Le Président (M.
Schneeberger) :
...100.
Mme Laforest :
L'article 100 :
L'article 117.8, >maintenant, de cette loi est modifié par
l'insertion, après «terrain», de «, ou de la servitude ou du site», partout où
cela se trouve.
Alors, question de contribution pour nos
fins de parcs, comme on le fait depuis le début avec l'article maintenant 100
qui est l'article 117.8. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Est-ce que nous avons des questions? Non? Ça va. Alors, est-ce que
l'article 100 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 101.
Mme Laforest : L'article 101 :
L'article... Donc, nous sommes rendus à 117.9. L'article 101 :
L'article 117.9 de cette loi est modifié par l'insertion, dans le deuxième
alinéa et après «terrain», de «, à la servitude ou au site».
Alors, voilà, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
merci. Article de concordance. Alors, est-ce que, l'article 101, il y a
des questions?
Mme Laforest : Non, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Non.
Est-ce que l'article 101 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 102.
Mme Laforest : L'article 102.
Nous sommes rendus à l'article 117.11. Donc, l'article 102 :
L'article 117.11 de cette loi est modifié par l'insertion, dans le premier
alinéa et après «terrain», de «, de la servitude ou du site».
Pour les mêmes raisons. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Des questions? Aucune. Alors, est-ce que l'article 102 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Article 103.
Mme Laforest : L'article 103 :
Les articles 117.13 et 117.14 de cette loi sont modifiés par l'insertion,
dans le deuxième alinéa et après «terrain», de «ou de la servitude».
Alors, voilà. Merci, M. le Président. Pour
les mêmes raisons que les derniers articles adoptés. Merci beaucoup.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Est-ce que nous avons des questions? Aucune. Est-ce que l'article 103 est
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, nous en sommes maintenant à l'article 165.
Mme Laforest : L'article 165 :
L'article 91.2 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement du premier
alinéa par le suivant :
«Toute municipalité locale peut accorder
une aide pour la réalisation de travaux d'atténuation des risques de sinistres
ou d'entretien, de mise aux normes ou de réhabilitation d'un barrage. Elle peut
également, avec le consentement du propriétaire de l'immeuble, réaliser
elle-même de tels travaux.»;
2° par le remplacement, dans les
troisième et quatrième alinéas, de «barrage» par «immeuble»;
3° par l'ajout, à la fin, de l'alinéa
suivant :
«La Loi sur l'interdiction de subventions
municipales (chapitre I-15) ne s'applique pas à une aide accordée en vertu
du présent article pour la réalisation de travaux d'atténuation des risques de
sinistres.»
L'article 175... 165, désolé, M. le
Président, l'article 165 du projet de loi modifie l'article 91.2 de
la Loi sur les compétences municipales afin d'élargir les pouvoirs prévus à cet
article à des mesures d'atténuation des risques de sinistres.
Ici, on vient permettre aux municipalités
d'intervenir sur les terrains privés en présence de risques de sinistres. Évidemment,
c'est pour une meilleure sécurité des personnes et des biens. C'était demandé
par la plupart des municipalités, considérant certains risques sur des terrains
privés ou encore des histoires vécues lors des inondations.
Alors, voilà, M. le Président, avant ce
n'était pas possible, maintenant on vient le permettre. Voilà, merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour vos explications. Est-ce qu'il y a des questions?
Mme Dufour : Oui, tout à
fait.
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : D'abord, je veux
qu'on s'assure qu'on parle bien de risques de sinistres existants avant... comment
dire, avant l'implantation, par exemple, d'un projet. En fait, ce qu'il
faudrait éviter absolument, c'est qu'on vienne, dans le fond, donner la
possibilité... Je vais vous donner un exemple concret, je pense, ça va être
plus clair, mon propos, parce que, là, ce n'est pas clair du tout, ce que je
dis.
Donc, admettons qu'il y a une falaise et
une entreprise souhaite établir, je ne sais pas, un hôtel sur la falaise, et là
qu'il y aurait des risques qui seraient inhérents à la nouvelle localisation de
ce bâtiment-là. Ce qu'il ne faudrait pas, c'est qu'une municipalité vienne,
dans le fond, subventionner quelque chose pour protéger, dans le fond, un
risque qui serait évité s'il n'y avait juste pas l'implantation du bâtiment à
l'endroit prévu, donc il faut...
Tu sais, dans le fond, le risque de
sinistres doit être là et inhérent au site avant toute implantation de
bâtiment. Mais, qu'un bâtiment existant soit là puis qu'il y ait des risques,
ça, il n'y a pas de problème. Mais, qu'on parle de... tu sais, qu'il y ait le
risque qu'un nouveau bâtiment vienne s'implanter et crée un risque, et là qu'on
vienne subventionner l'atténuation de ce nouveau risque là, il faudrait juste
éviter ça. Et je ne sais pas exactement comment... si c'est clair, la façon que
je l'ai expliqué maintenant, là, mais... en tout cas.
Mme Laforest : Oui,
bien, je pense que je <comprends.
Mme Laforest :
...Oui,
je pense que je >comprends.
Le Président
(M. Schneeberger) : Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui, je
pense que je comprends bien. En même temps, vous dites que, bref, un projet
d'hôtel ne pourrait pas s'implanter, par exemple. Ça, c'est sûr que non, parce
qu'on se fie à la cartographie des zones à risque. Et donc c'est impossible
d'avoir un projet d'hôtel dans des zones à risque maintenant. Puis, en plus,
c'est qu'anciennement on peut voir que, s'il y avait un hôtel qui était
implanté à cet endroit-là, c'est parce que le risque n'était pas connu. À ce
moment-là, c'est la municipalité qui peut faire des travaux parce que l'hôtel
est déjà là. L'hôtel est construit depuis longtemps. Donc, le risque n'était
pas connu. Donc, à ce moment-là, ce sera possible de faire des travaux.
C'est aussi possible, par exemple, pour
des glissements de terrain dans certaines municipalités. Les municipalités le
demandaient beaucoup aussi pour des problématiques d'érosion des berges. Donc,
ça, c'est important aussi, on va les... les municipalités vont pouvoir aider
certains citoyens, par exemple, qui parfois ne peuvent pas faire les travaux
seuls, considérant les coûts. Ça fait qu'à ce moment-là les municipalités vont
pouvoir protéger... mieux protéger les citoyens.
Mme Dufour : Mais est-ce
que... est-ce que le... Quand on dit le risque... En fait, on ne peut pas
implanter un nouvel hôtel, mais, s'il y a déjà un bâtiment existant qui est là
et qui est acquis par une nouvelle société, par exemple, et que cette
société-là... J'imagine qu'un agrandissement n'est pas possible à ce moment-là,
mais... mais une modernisation, par exemple, de l'hôtel et, là, la machinerie
viendrait causer des risques, par exemple, là, pour venir faire les travaux,
etc., est-ce que ça, ce serait quelque chose qui serait possible?
Mme Laforest : Bien,
c'est sûr, c'est... Tu sais, c'est un cas. C'est un cas... peut-être un cas
isolé, mais ça peut arriver. Sauf que maintenant, avec... Depuis
l'année 2020, on a introduit... comme vous le savez, on l'a fait ensemble,
là, dans le passé, c'est : interdiction d'agrandissement ou de
reconstruction. On l'a fait ensemble dans les anciens projets de loi. Donc,
c'est sûr que, là, s'il y a des travaux d'agrandissement, maintenant les
normes, avec le projet de loi inondation ou encore cartographie qu'on a
travaillée, ne pourraient pas le permettre.
Mme Dufour : Mais
rénovations, oui.
Mme Laforest : Bien là,
je ne sais pas. C'est-tu rénovations à l'intérieur de l'hôtel? Rendu là...
Mme Dufour : Oui, oui,
par exemple, par exemple. C'est ça. Tu sais, je pose la question. Je veux juste
qu'on s'assure qu'on... dans le fond, on ne vient pas subventionner...
Mme Laforest : Non, non,
non.
Mme Dufour : ...une
augmentation d'un risque.
L'autre élément, c'est par rapport quand
on dit : «...avec le consentement du propriétaire de l'immeuble». Il
pourrait y arriver un cas, par exemple, je vais vous donner un cas
hypothétique, mais... Admettons, Sainte-Luce-sur-Mer qui voudrait enrocher le
bord de la mer et qu'il y aurait un propriétaire qui dirait : Non, moi, je
ne veux pas. Moi, je ne veux pas. Moi, je n'en veux pas, de roches devant mon
terrain. Est-ce que... Est-ce qu'il y a quelque chose qui va pouvoir faire en
sorte que la municipalité va pouvoir intervenir malgré l'opposition, par
exemple, du propriétaire?
Le Président
(M. Schneeberger) : Mme la ministre.
Mme Laforest : L'article 165
du projet de loi, qu'on disait, là, qu'on modifiait l'article 91.2, c'est :
La municipalité locale pourrait donc accorder de l'aide à cette fin, y compris
à un établissement commercial ou industriel, et pourrait intervenir sur un
immeuble privé avec le consentement du propriétaire ou, en cas de risque
sérieux pour la sécurité des personnes ou des biens, avec l'autorisation de la
Cour supérieure. Donc, quand, admettons, on dit : Le citoyen ne serait pas
d'accord, il y a la possibilité de demander l'autorisation de la Cour
supérieure à ce moment-là. C'est dans l'article 165 qui a été modifié.
C'est l'article 165 avec la Loi sur les... les compétences municipales.
Mme Dufour : Oui, je
suis dedans, là, dans le 91.2, là. Je le cherche.
• (16 h 20) •
Mme Laforest : C'est la
Loi sur les compétences municipales.
Mme Dufour : Oui, je
suis dedans, je suis dans cette loi-là.
Une voix : ...
Mme Laforest : Non, c'est ça.
Mme Dufour : «Lorsqu'un
propriétaire refuse de consentir»...
Une voix : ...
Mme Laforest : Oui, c'est ça,
c'est vraiment lui.
Mme Dufour : O.K. «La Cour
supérieure peut, sur demande»... O.K. Parfait. Je viens de le voir. Excellent.
Mme Laforest : Donc, on
ne pourrait pas... Un simple citoyen ne pourrait pas dire : Bien, moi, je
ne fais rien, puis les autres font, tous, les travaux, sauf lui, là. À ce
moment-là, ils auraient l'autorisation.
Mme Dufour : Un dernier
petit commentaire. Dans le fond, je sais... Je sais, hier, M. le sous-ministre
nous a mentionné qu'il existe des... des bretelles et des ceintures pour la
collusion aujourd'hui. Mais il y a un risque quand même, je veux le souligner,
que, quand... dès qu'on peut permettre des subventions à des privés, bien, on
n'est pas à l'abri qu'il y ait de la... disons, une entente privée secrète
entre un élu, par exemple, qui dirait : Bien, regarde, envoie ta demande,
là, puis moi, je vais m'assurer que toi, ta maison, elle soit mieux protégée
puis que la ville va payer les frais pour toi. C'est... Je le mentionne parce
qu'il y a quand même un risque à toutes les fois qu'on va vers des subventions
possiblement accordées au privé. Voilà. <Merci.
Mme Dufour :
...au
privé. Voilà. >Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Alors, est-ce qu'il y a des... d'autres questions? Je pense qu'on a fait le
tour. Est-ce que l'article 165 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Nous en sommes maintenant à l'article 164.
Mme Laforest : Oui. Alors,
ici, c'était, si je ne me trompe pas, la demande de l'UPA pour les cours d'eau
avec... O.K.
L'article 164 :
L'article 91 de cette loi est modifié par l'insertion, à la fin du
troisième alinéa, de «ou des mesures visant la restauration ou le maintien, à
l'état naturel, de milieux humides et hydriques visés à l'article 46.0.2
de la Loi sur la qualité de l'environnement (chapitre Q-2)».
L'article 91 de cette loi, tel qu'il
se lirait :
«487. En outre, toute municipalité locale
peut accorder une aide dans les matières suivantes :»... Au paragraphe 4°,
on ajoute «l'agriculture».
«La Loi sur l'interdiction de subventions
municipales (chapitre I-15) ne s'applique pas à une aide accordée en vertu
du paragraphe 4° du premier alinéa dans le but d'atténuer les conséquences
économiques des mesures de protection applicables à proximité d'une
installation municipale de prélèvement d'eau potable ou des mesures...», c'est
ce qu'on ajoute, «...ou des mesures visant la restauration ou le maintien, à
l'état naturel, de milieux humides et hydriques visés à l'article 46.0.2
de la Loi sur la qualité de l'environnement (chapitre Q-2).»
Alors, ici, on vient aider la
réhabilitation des cours d'eau en milieu agricole pour l'octroi d'une aide
financière municipale s'il y a une demande d'un milieu agricole. Alors, voilà.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour vos explications. Est-ce que nous avons des commentaires ou questions?
Députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui. M. le
Président, j'aimerais déposer un amendement, s'il vous plaît. Il est déjà dans
le Greffier, il a été envoyé.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, députée de Mille-Îles, juste en faire la lecture, et puis après ça
expliquer votre... la raison de l'amendement.
Mme Dufour : Oui. Bien, en
fait, c'est ça, c'est... Je ne sais pas, c'est parce que je veux juste
m'assurer que tout le monde l'a à l'écran, là. Bon, parfait.
Dans le fond, voici l'amendement :
L'article 164 du projet de loi est modifié par l'insertion à la fin de l'article
après les mots «(chapitre Q-2)», des mots «ou lorsqu'il y a une
affectation de conservation sur un boisé en zone agricole.».
Et, dans le fond, est-ce que je dois lire,
là, ce que ça aurait l'air, l'article? Oui?
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui.
Mme Laforest : ...
Mme Dufour : Non? Je vais
l'expliquer. Dans le fond, c'est ça, c'est une demande qui était faite par
l'UPA Laval-Laurentides, à une certaine époque, lorsque la Communauté
métropolitaine de Montréal, je pense, j'en ai parlé brièvement hier, a imposé
des... un règlement de contrôle intérimaire sur les boisés notamment
métropolitains, qui découlaient d'une OGAT dans le passé. Donc, bref, les...
beaucoup des boisés se trouvent... des boisés qui étaient protégés se trouvent
en zone agricole. Et, à une certaine époque, il y a des municipalités qui
auraient voulu compenser les agriculteurs, mais qui ne pouvaient pas le faire
parce que, légalement, on ne peut pas, on ne pouvait pas.
Alors, voyant qu'il y avait une ouverture
de les compenser pour le maintien ou la restauration de milieux humides sur
leurs terrains, bien, je crois que ce serait adéquat d'aussi donner
l'opportunité de les compenser pour... pour le maintien ou la conservation de
boisés sur leurs terrains aussi. Parce que, vous savez, les agriculteurs
pourraient, auraient pu, à une certaine époque, couper ces boisés-là et faire
des champs de patates, mais, pour toutes sortes de raisons, ils ne l'ont pas
fait. Mais, aujourd'hui, ils veulent, par exemple, cueillir du bois dans ces
boisés-là, ils ne peuvent pas le faire. Ils voudraient du bois de chauffage et
ne peuvent pas le faire. Donc, ce serait... ça... c'est une possibilité, hein,
on donnerait la possibilité aux municipalités de compenser les agriculteurs pour
cette affectation-là. Ce n'est pas une obligation, évidemment, là, qu'on
introduit, là, c'est la même chose que pour les milieux humides et hydriques,
tout simplement.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour les informations.
Mme Dufour : Je ne sais pas
si mon explication était claire.
Mme Laforest : ...M. le
Président, on va suspendre.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, nous allons suspendre, à la demande de la ministre, pour étudier
l'article. Nous suspendons quelques instants.
(Suspension de la séance à 12 h 25)
(Reprise à 12 h 28)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons les travaux. Alors, comme convenu, je dois demander le
consentement de suspendre l'article 164 et l'amendement, aussi, qui est
déposé. Alors, consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Consentement.
Parfait. Alors, la suite, il y a aussi... je demande un consentement pour qu'on
puisse sauter tout le bloc, ce qu'on appelle O-19, ici, sur le processus
décisionnel à l'échelle locale, consultation publique. Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, nous en sommes maintenant à l'article dans le bloc O-20, l'article 124.
Mme Laforest : Oui. L'article 124 :
L'article 145.33 de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, de
l'alinéa suivant :
«Le présent article ne s'applique pas à
une demande visant uniquement la réalisation d'un projet relatif à de
l'habitation destinée à des personnes ayant besoin de protection.»
Donc, ici, l'article 145.33 de cette loi,
tel qu'il se lirait :
«Au moins 15 jours avant la tenue de
la séance où le conseil doit statuer sur une demande d'autorisation d'un usage
conditionnel, le greffier ou greffier-trésorier de la municipalité doit, au
moyen d'un avis public donné conformément à la loi qui régit celle-ci et d'une
affiche ou d'une enseigne placée dans un endroit bien en vue sur l'emplacement
visé par la demande, annoncer la date, l'heure et le lieu de la séance, la
nature de la demande et le droit de toute personne intéressée de se faire
entendre relativement à la demande lors de la séance.
«L'avis situe l'immeuble visé par la
demande en utilisant la voie de circulation et le numéro d'immeuble ou, à
défaut, le numéro cadastral.
«Le présent article ne s'applique pas à
une demande visant uniquement la réalisation d'un projet relatif à de
l'habitation destinée à des personnes ayant besoin de protection.»
Donc, ici, on vient accroître la
confidentialité des projets relatifs à de l'habitation destinée à des personnes
ayant besoin de protection. Évidemment, dans le présent mandat, on avait
accepté plusieurs projets pour des personnes en situation de violence, et il
fallait ajouter cet article-là pour bien... mieux les protéger, pour les
maisons d'hébergement pour les personnes qui sont victimes de violence. Alors,
voilà. Merci, M. le Président.
• (12 h 30) •
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour vos explications. Est-ce qu'il y a des questions?
Mme Dufour : Commentaire,
tout simplement pour dire que c'est un excellent article. Et puis là, ça, c'est
pour les usages conditionnels, mais on va le répéter pour les autres types
d'outils discrétionnaires ou de changement de zonage. Mais c'est vraiment une
nécessité, parce que je l'ai vécu, comme conseillère municipale. Un projet dans
mon district a été... a eu un besoin d'un changement de zonage, et on faisait
des pieds et des mains pour savoir comment en parler sans en parler. Et on a dû
tenir une assemblée de consultation de zonage, et il y a des gens, même, qui
étaient sur place, qui ont commenté et qui ont dit : Oh! bien, on le sait,
que c'est des femmes. Alors, imaginez, c'était vraiment loin...
12 h 30 (version révisée)
Mme Dufour : ...c'est des
femmes. Alors, imaginez, c'était vraiment loin d'être souhaitable, là, que ce
soit connu que c'est un site pour des femmes violentées. Donc, la dernière
chose qu'on veut, c'est que les agresseurs sachent où se trouvent les victimes.
Mme Laforest : Tout à fait.
Mme Dufour : Donc, un bon
ajout, merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que l'article 124 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 126. Mme la ministre.
Mme Laforest : L'article 126 :
L'article 145.38 de cette loi est modifié :
1° par l'insertion, à la fin du troisième
alinéa, de «, sous réserve du premier alinéa de l'article 123.1»;
2° par l'insertion, après le troisième alinéa,
du suivant :
«Toutefois, les articles 125 à 127.1
et 145.39 ne s'appliquent pas à l'égard d'une résolution dont l'unique but est
d'autoriser la réalisation d'un projet relatif à de l'habitation destinée à des
personnes ayant un besoin de protection.»
Donc, ici, c'est pour les mêmes raisons, M.
le Président, c'est pour protéger les personnes en situation de violence et
assurer la confidentialité dans les projets en habitation. Alors, voilà.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci.
Il y a des questions, commentaires?
Mme Dufour : Juste un
commentaire. Encore une fois, un très bel... très bon ajout, nécessaire pour
assurer la protection des femmes en situation de violence conjugale. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
beaucoup. Alors, est-ce que l'article 126 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
L'article 167. Mme la ministre.
Mme Laforest : O.K., l'article 167,
M. le Président : La Loi sur la fiscalité municipale (chapitre F-2.1)
est modifiée par l'insertion, après l'article 73, du suivant :
L'article 73.1 : «Aux fins de l'article 73
et de toute présentation publique des inscriptions contenues au rôle, le
greffier doit retirer le nom et l'adresse d'une personne au nom de ce qui...
qui est inscrite une unité d'évaluation lorsque cette personne lui a soumis une
demande mentionnant que l'accessibilité à ces renseignements pourrait mettre en
péril sa sécurité ou celle d'une personne occupant ou utilisant un immeuble
compris dans l'unité.
«Le premier alinéa s'applique malgré l'article 9
de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection
des renseignements personnels (chapitre A-2.1).»
Alors, pour les mêmes raisons, comme ma
collègue le mentionnait, pour protéger les personnes en situation de violence
et protéger les projets en habitation, également.
Donc, l'article 160.1, parce qu'on
doit déposer un amendement.
Une voix : ...
Mme Laforest : Un ajout. On
doit déposer un ajout.
Une voix : ...
Mme Laforest : Ah! d'accord, on
va le voter, O.K. On vote l'article 167 puis après on fera l'ajout. Merci,
M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Exact. C'est bon. J'essaie de vous suivre, là. C'était... Parfait. Alors,
est-ce qu'il y a des questions sur l'article 167?
Mme Dufour : Oui, oui, j'ai
une question, en fait. Et je suis tout à fait d'accord avec la proposition, là,
de retirer le nom et l'adresse d'une personne. Mais, par contre, ce que je me
demande, c'est, dans le temps, lorsque la propriété change de main, est-ce qu'on
va... est-ce qu'il y a un mécanisme pour que l'information revienne, tu sais,
publique, entre guillemets. Parce que, bien, c'est quand même un droit, là, d'avoir
accès à savoir qui a... qui est propriétaire d'une propriété. Donc, je me
demandais juste s'il y a un processus, c'est ça, là, pour ramener... un coup
que ça change de mains, là. Ce n'est pas... Je ne le vois pas écrit, là,
présentement.
Mme Laforest : C'est ça, oui,
tout à fait, ça revient à la normale. Parce que là, ça ne touche pas le Registre
foncier, donc on est corrects, à ce moment-ci, s'il y a un changement de
vocation ou de propriétaire.
Mme Dufour : Bien, en fait,
ce qu'on dit, c'est que le greffier doit retirer le nom et l'adresse, O.K., au
registre... au rôle d'évaluation de la ville, mais on ne dit pas que... lorsqu'il
y a un changement de propriété par la suite, que ça doit... que le nom de la
personne qui suit va revenir au rôle, là. Ce n'est pas... Ce n'est pas indiqué,
là.
Mme Laforest : O.K. Bien, il
y a... il y a une réinscription, automatiquement, suite... disons, on a un
notaire ici qui peut le manifester ou le dire, là, mais évidemment, tout de
suite après, il y a une réinscription.
Mme Dufour : Parfait. Oui, c'est...
c'est vrai qu'après, lorsqu'il y a un changement, il y a une transaction,
automatiquement ça revient. Parfait. Je voulais juste m'assurer que c'était...
c'était un cas de figure prévu. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Donc, est-ce que l'article 167 est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Alors, si je vous ai bien écoutée, Mme la ministre, vous aviez un amendement à
déposer ou un nouvel article.
Mme Laforest : Bien, en fait,
on a deux amendements, deux ajouts, parce qu'il faut... C'est la même, même disposition,
la même réglementation, mais c'est parce qu'il fallait l'ajouter pour la Loi
sur les cités et villes et la loi pour le code municipal, donc ici, l'article 161...
160.1, qui touche la Loi sur les cités et villes.
Le Président (M. Schneeberger) : Ça
me prend juste le consentement pour pouvoir le déposer étant donné que c'est
une <nouvelle...
Mme Laforest :
...160.1,
qui touche la Loi sur les cités et villes.
Le Président (M.
Schneeberger) :
Ça me prend juste le consentement pour pouvoir
le déposer étant donné que c'est une >nouvelle... un nouvel article, si
on veut. Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Allez-y.
Mme Laforest : L'article 160.1,
article 29 de la Loi sur les cités et villes : Insérer, avant
l'article 161 du projet de loi, le suivant :
«160.1. L'article 28 de la Loi sur
les cités et villes (chapitre C-19) est modifié par l'insertion, dans le
paragraphe 1.0.1 et «après chaque bien», de «, à l'exception de tout
immeuble destiné à des personnes ayant besoin de protection,». Voilà, merci, M.
le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour vos explications. Est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement?
Mme Dufour : Non, c'est un
amendement nécessaire, donc je suis d'accord. Merci.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce que la... est-ce que la... Dans le fond, vu que c'est un nouvel article,
c'est... il n'y a pas de... ce n'est pas un article qui est amendé, mais c'est
un nouvel article, un amendement pour un nouvel article. Est-ce que l'article
est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Adopté. Alors, la suite, on entame un nouveau bloc, je pense.
Mme Laforest : Non, on fait
l'ajout à 161.1 pour le Code municipal,
M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Alors, allez-y, Mme la ministre.
Mme Laforest : C'est la même,
même chose. L'article 161.1, article 6.1 du Code municipal du Québec :
Insérer, avant l'article 162 du projet de loi, le suivant :
«161.1. L'article 6.1 du Code
municipal du Québec (chapitre C-27.1) est modifié par l'insertion, après
«chaque bien», de «, à l'exception de tout immeuble destiné à des personnes
ayant besoin de protection,». Voilà, merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
est-ce qu'il y a consentement pour le dépôt?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Consentement.
Est-ce qu'il y a des questions sur l'article déposé? S'il n'y a pas de... S'il
n'y a pas de question, je suis obligé de procéder. Mme la ministre. Oui.
Mme Laforest : Oui. Alors,
l'article 69 : Le chapitre II-1 de cette... II.2 du titre I de
cette loi, comprenant les articles 80.1 à 80.5, est abrogé.
Le Président (M. Schneeberger) : Mais
est-ce que, là, vous parlez de l'article 69?
Mme Laforest : Oui.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Mais c'est parce que là, on est à la... on est sur le dépôt de l'article 161.1.
Alors là, vous avez... Est-ce que vous avez des explications qui est en lien
avec l'article...
Mme Laforest : C'est la même
chose mais ça concernait le Code municipal.
Le Président (M. Schneeberger) : Oui,
mais c'est parce que là, nous... on n'a pas adopté l'article... l'amendement
qui dépose un nouvel article.
Mme Laforest : Ah! on va
l'adopter.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors...
Mais je pense que députée de Mille-Îles avait des questions. Non? Ça va?
Mme Dufour : Non, non, non, moi,
je pensais qu'il était adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : O.K.
Parce que là, moi, je vous regarde. Je vous regarde les yeux, quand ça n'a pas
l'air clair, j'imagine qu'il y a des questions. Alors, s'il n'y a pas de
question, à ce moment-là est-ce que l'article... le nouvel article, qui est
inséré, est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait. Alors, si l'article 161.1 est adopté, là, maintenant, nous allons
passer à l'article 69. Mme la ministre.
Mme Laforest : O.K. Alors,
ici, l'article 69, je veux... je vais vous aviser, M. le Président, parce
qu'étant donné qu'il y avait des villes déjà qui avaient fait des politiques de
participation publique, on doit retirer certains articles dans le projet de
loi. Mais je m'assure vraiment encore une fois que ma collègue était au courant.
Oui? O.K.
Alors, l'article 69 : Le
chapitre II.2 du titre I de cette loi, comprenant les articles 80.1 à
80.5, est abrogé.
Donc, ici, on parle des articles 69,
142, 144, 149, 151, 157 et 174. Retirer les articles 69, 142, 144, 149,
151, 157 et 174 du projet de loi. Voilà, merci, M. le Président.
Une voix : ...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
O.K. Alors, juste... peut-être, on va faire une légère suspension. Parce que
là, il y a... il y a beaucoup de changements qui viennent amener, là... pour
qu'on s'entende, pour que vous soyez sur la même longueur d'onde.
Alors, nous allons suspendre quelques...
quelques instants.
(Suspension de la séance à 12 h 40)
(Reprise à 12 h 44)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons. Alors, juste pour qu'on soit clairs pour tout le monde, étant
donné que là, il y a un amendement qui vient d'être déposé pour retirer
plusieurs articles, j'ai besoin d'un consentement pour que la ministre puisse
justement déposer cet article-là pour retirer ces articles-là. Si le
consentement est, à ce moment-là, je vais demander à la ministre de lire tous
les articles qui sont retirés et, par la suite, on va procéder à la mise aux
voix. Alors, est-ce que j'ai consentement pour que le dépôt...
Mme Dufour : Consentement.
Consentement parce qu'en toute franchise on aurait probablement proposé de les
retirer nous-mêmes parce qu'on avait les mêmes échos que la ministre.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, je vois qu'il y a consentement. Alors, Mme la ministre, je vous laisse
aller. Vous devez lire tous les articles.
Mme Laforest : L'article 69 :
Le chapitre II.2 du titre I de cette loi, comprenant les articles 80.1
à 80.5, est abrogé.
Est-ce... Je continue?
Le Président (M. Schneeberger) :
Oui.
Mme Laforest : L'article 142
pour la Charte de la Ville de Longueuil : L'article 54.23 de la
Charte de la Ville de Longueuil (chapitre C-11.3) est modifié par la
suppression des paragraphes 3° et 5° du premier alinéa.
L'article 144 : L'article 58.3.2
de cette charte est... est abrogé.
L'article 149 maintenant pour la
Charte de la Ville de Montréal. L'article 149 : L'article 83 de
la Charte de la Ville de Montréal, métropole du Québec (chapitre C-11.4)
est modifié par la suppression des paragraphes 2.2° et 4° du premier alinéa.
L'article 151 : L'article 89.1.2
de cette charte est abrogé.
L'article 157 pour la Charte de la Ville
de Québec, maintenant, capitale nationale du Québec. L'article 157 : L'article 74.5.2...
Excusez. L'article 74.5.2 de la Charte de la Ville de Québec, capitale
nationale du Québec (chapitre C-11.5) est <abrogé...
Mme Laforest :
...74.5.2...
Excusez. L'article 74.5.2 de la Charte de la Ville de Québec, capitale
nationale du Québec (chapitre C-11.5) est >abrogé.
Et l'article 174... ou 178, plutôt,
174 qui n'est pas là. Est-ce que vous l'avez? 174. Je vais le lire tout de
suite. Moi, je ne l'ai pas.
L'article 174 pour le Règlement sur
la participation publique en matière d'aménagement et d'urbanisme
(chapitre A-19.1 r. 0.1) est abrogé.
Alors, voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci
pour vos explications. Alors, est-qu'il y a des questions sur l'amendement
déposé, qui vise justement à retirer tous ces articles-là? Est-ce qu'il y a des
questions? Députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Non. Il n'y a
pas de question.
Le Président (M. Schneeberger) : Aucune?
Mme Dufour : Non. Je n'ai pas
de question.
Le Président (M. Schneeberger) :
Aucune question. Parfait. Alors, est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté...
Parfait. Alors, nous en sommes maintenant à l'article 178.
Mme Laforest : L'article 178.
On va suspendre un petit peu, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous allons suspendre quelques instants.
(Suspension de la séance à 12 h 48)
(Reprise à 12 h 53)
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous reprenons la séance. Alors, il restait l'article 178, mais on me
demande de le suspendre. Alors, j'ai besoin du consentement pour la suspension
de l'article 178?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) :
Consentement. Et là, on me dit que vous vouliez revenir sur l'article 164,
alors je vous écoute.
Mme Laforest : Oui. Alors, on
a eu la demande de ma collègue pour insérer le mot «boisée» dans
l'article 164. Maintenant, après vérification, on pourrait ajouter le mot
«milieu»... «tout autre milieu naturel ».
Mais je crois que ma collègue va bien l'expliquer parce qu'elle a eu des
demandes particulières pour cet amendement-là. Alors, voilà.
Le Président (M. Schneeberger) : Voilà.
Députée de Mille-Îles.
Mme Dufour : Oui, merci, M.
le Président. On vient d'envoyer l'amendement modifié, donc j'aimerais le
déposer, pour l'article 164. Je vais expliquer puis je le lirai après
quand il sera rendu à l'écran.
Dans le fond, ce que je mentionnais,
précédemment, c'est... c'est la demande qui a été faite par, bien, l'UPA Laval,
Laurentides, là, mais je suis certaine que tous les membres de l'UPA vont...
vont être d'accord avec cet ajout-là. C'est que dans l'article 164, on
venait, dans le fond, donner la possibilité aux municipalités de donner une
aide, de compenser, dans le fond, lorsqu'une partie de leur terrain agricole
est utilisée pour le maintien ou la restauration à l'état naturel de milieux
humides et hydriques. Mais, dans le fond, la demande, elle était... elle avait
déjà été... elle avait déjà été faite, mais aussi pour des boisés. Mais, quand
on parle de milieu, de tout autre milieu naturel, c'est intéressant, parce que
ça inclut aussi d'autres types de milieu que, présentement, on ne pense pas
nécessairement, qui deviennent de plus en plus... on se rend compte qu'ils sont
de plus en plus importants, notamment les friches par exemple. Donc, une terre
agricole que l'agriculteur voudrait remettre en culture, mais que la municipalité
dirait : Non, non, on a besoin de cette friche-là, de la maintenir en
friche, bien, il y aurait une possibilité de dire : Bien, on va... on va vous
compenser pour ça. Donc, c'est bien, mais c'était... c'était surtout pour les
boisés que c'était demandé. Mais je pense que, de l'ouvrir comme ça, c'est...
c'est... c'est très bien.
Donc, vous l'avez à l'écran. Je vais le...
Je vais le lire, l'amendement. Donc, l'article 164 : Insérer, dans
l'article 164 du projet de loi et après «(chapitre Q-2)», «ou de tout
autre milieu naturel». Voilà.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Alors, est-ce qu'il y a des questions sur l'amendement?
Mme Laforest : Non.
Le Président (M. Schneeberger) : Aucune.
Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Est-ce
que l'article 164, tel qu'amendé, est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Schneeberger) : Adopté.
Parfait. Alors là nous changeons de bloc. Juste, peut-être, vérifier l'article.
O.K. Alors là, je pense, j'ai une demande pour suspendre le bloc O-22.
Oui? <Consentement?...
Le Président (M. Schneeberger) :
...vérifier l'article. O.K. Alors là, je pense, j'ai une demande
pour suspendre le bloc O-22. Oui? >Consentement?
Mme Laforest : Oui, on
va suspendre le bloc, avant.
Le Président (M. Schneeberger) : Consentement?
Mme Dufour : O.K. Alors,
excusez, quel bloc qu'on...
Le Président (M. Schneeberger) : Oui.
Alors, c'est ça, là. J'ai une demande. Parce que, normalement, on est... on est
rendus au bloc O-22, sauf que là, j'ai une demande de suspendre le bloc au
complet. Alors, à ce moment-là, j'ai besoin du consentement. Consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
nous en sommes au bloc O-23, et c'est l'article 128. Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui.
L'article 128 : L'article 149 de cette loi est modifié par
l'ajout, à la fin du deuxième alinéa, du paragraphe suivant :
«6° d'une intervention mentionnée à l'un
des paragraphes 1° à 3° du premier alinéa pour laquelle le gouvernement,
l'un de ses ministres ou un mandataire de l'État a obtenu, sans y être tenu,
une autorisation municipale.»
Alors, l'article 128 du projet de loi
modifierait l'article 149 de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme pour
soustraire à la procédure d'intervention gouvernementale une intervention pour
laquelle l'État ou l'un de ses mandataires a obtenu volontairement une
autorisation municipale. Ici, on vient accélérer la réalisation de projets
gouvernementaux dans le cas où l'intervention est conforme à la réglementation
municipale. Alors, voilà. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Schneeberger) : Merci,
Mme la ministre, pour les explications. Est-ce qu'il y a des commentaires ou
questions sur l'article 128?
Mme Dufour : Oui. Là, si
je comprends bien...
Le Président (M. Schneeberger) : Députée
de Mille-Îles.
Mme Dufour : Merci.
L'article 149... Excusez-moi, je pensais que c'étaient les communautés
métropolitaines, mais non, c'est autre chose.
Dans le fond, j'essaie de comprendre, là,
ce qu'on vient autoriser. Donc, une fois que l'autorisation municipale a été
donnée — j'essaie de comprendre — dans le fond, le
gouvernement n'aurait pas à obtenir une procédure qui le concerne lui-même?
Excusez-moi, je pense, ce n'est pas clair pour moi. Je ne sais pas si on peut
me l'expliquer, là, exactement ce qu'on vient... ce qu'on vient rajouter par
«d'une intervention mentionnée... pour laquelle le gouvernement, l'un de ses
ministres — etc. — sans y être tenu, une autorisation
municipale.» Je voulais juste...
Mme Laforest : Oui, il
n'y a pas de problème, on peut l'expliquer sans problème.
Mme Dufour : Je m'excuse, là,
c'est complexe.
Mme Laforest : C'est pour les
travaux des... certains projets gouvernementaux. M. Savoie va l'expliquer.
Le Président (M. Schneeberger) : M. Savoie.
M. Savoie (Jocelyn) : Alors,
rebonjour. Voilà, dans la procédure, il y a une procédure d'intervention
gouvernementale qui encadre, là, les différents projets que les ministères et
organismes réalisent sur le territoire. Par contre, dans la procédure, il n'est
pas prévu qu'un ministère ou un organisme puisse aller simplement chercher un
permis municipal, puis donc en ayant été chercher son permis, qu'il se conforme
directement à la réglementation en urbanisme ou le plan municipal. La
modification vient permettre cette procédure-là. Donc, un ministère, organisme
qui irait simplement chercher son permis, à ce moment-là, c'est sûr qu'il va
être en accord avec la réglementation d'urbanisme, le plan d'urbanisme et le
schéma, serait... serait considéré comme ayant suivi, là, les règles de
procédure pour la procédure d'intervention. Sinon, la procédure d'intervention
gouvernementale prévoit, là, que le processus est... on va interpeler le... on
va interpeler la municipalité pour vérifier si on est... l'informer, si on est
en conformité ou non avec son... sa réglementation. Puis, le cas échéant, la
procédure permet de demander, là, des dérogations auxquelles le milieu
municipal doit donner suite. Là, dans cette... en introduisant cette
procédure-là, on introduit une possibilité pour le gouvernement de directement
se conformer en allant simplement chercher le permis comme n'importe quel autre
promoteur sur le territoire.
Le Président (M. Schneeberger) : Parfait.
Mme Dufour : Il est 13
heures.
Le Président (M. Schneeberger) : Je
vois l'heure. Vu qu'on a entamé l'article, là, soit j'ai le consentement pour
poursuivre quelques instants ou, si ce n'est pas clair, à ce moment-là, nous
allons... nous allons... nous allons ajourner.
Mme Dufour : Oui. On
suspend, parce que je vais le prendre, le temps de processer.
Le Président (M. Schneeberger) : Alors,
compte tenu de l'heure, j'ajourne la commission jusqu'au
mercredi 31 mai, à 19 h 30, où elle poursuivra ses travaux.
(Fin de la séance à 13 heures)