(Dix-sept
heures une minute)
Le
Président (M. Auger) : À l'ordre, s'il vous plaît! Ayant constaté le quorum, je déclare la séance de
la Commission de l'aménagement du territoire ouverte. Je demande à toutes les personnes dans
la salle de bien vouloir éteindre la sonnerie de leurs appareils
électroniques.
La
commission est réunie afin de compléter l'étude du volet
Loisir et Sport des crédits budgétaires du portefeuille Éducation et Enseignement
supérieur pour l'exercice financier 2017‑2018.
Mme la secrétaire, y
a-t-il des remplacements?
La Secrétaire :
Oui, M. le Président. M. Carrière (Chapleau) est remplacé par
Mme Nichols (Vaudreuil); M. Hardy (Saint-François) est remplacé par
M. Billette (Huntingdon); et M. Gaudreault (Jonquière) est remplacé
par M. Pagé (Labelle).
Loisir et Sport
Le
Président (M. Auger) : Merci. Je vous rappelle que la mise aux
voix des crédits de ce volet sera effectuée à la fin de l'étude de ce volet.
Discussion générale (suite)
Je
suis maintenant prêt à reconnaître une intervention de l'opposition officielle
pour un premier bloc d'échange, M. le député de Labelle, et vous avez...
minutes à votre disposition.
M. Pagé :
Combien?
Le Président
(M. Auger) : Sept.
M. Pagé :
Sept minutes? Alors, ça va être très rapide. On va essayer de faire ça le plus
efficacement possible. Bonjour, tout le monde. Ça y est, c'est fait. M. le
ministre, chers collègues, alors on va faire ça quand même le plus correctement
possible.
M.
le ministre, quand on s'est vus la semaine dernière, j'ai soumis quelques
questions, alors je ne sais pas si on a eu le temps... Cette série de questions sur les budgets qui seraient
alloués, là, pour divers programmes, je ne sais pas si vous avez eu le
temps de...
M. Proulx :
Non, malheureusement, il semble qu'on n'ait pas...
M. Pagé :
Donc, ça viendra. Ça viendra sous peu. D'accord.
Je
vous ai demandé également de faire des représentations pour la dalle-parc à
Montréal. Et je ne sais pas si vous avez entendu Gravel le matin
hier matin, Sylvie Bernier faisait un plaidoyer encore une fois. Parce qu'elle
arrive du Danemark et, quand elle dit qu'on
veut faire de l'activité physique, elle dit : Ça passe par le transport
actif. Alors, j'avais l'impression
qu'on se répétait un peu, on dit un peu les mêmes choses. Est-ce qu'il y a des
représentations qui sont faites? Est-ce qu'on peut s'attendre à ce que
ça vienne sous peu?
M. Proulx :
J'ai eu l'occasion d'accrocher mon collègue, le ministre des Transports.
M. Pagé :
Est-ce qu'il réagit positivement?
M. Proulx :
Vous verrez.
M. Pagé :
Pardon?
M. Proulx :
J'ai dit : Vous verrez.
M. Pagé :
Bien, nous le souhaitons.
M. Proulx :
Mon travail est fait.
M. Pagé :
D'accord. Secondaire en spectacle, est-ce que vous avez eu l'occasion de régler
le dossier? Vous m'aviez dit que ça arrivait sous peu.
M. Proulx : Oui. Non, effectivement, Secondaire en spectacle
sera soutenu. Il me restait peut-être juste à finaliser les montants. Je vous expliquais, je pense, la
semaine dernière... Je peux me tromper, je m'en excuse si c'est le cas, mais
il reste à finaliser un montant. Parce que
vous connaissez notre démarche administrative, je dois passer par le Conseil du
trésor et, par respect pour les institutions, je dois y aller. Mais les bonnes
nouvelles seront au rendez-vous.
M. Pagé : D'accord.
Merci. O.K., alors, pour les questions de la semaine dernière.
Maintenant,
un autre sujet. Vous avez annoncé, le 13 février dernier, le programme de
soutien au remplacement et
modification des systèmes de réfrigération R-12, R-22. Nous en sommes,
nous sommes d'accord avec cela parce que c'est bénéfique pour l'environnement. Je pense que c'est un mal
nécessaire, effectivement. Sauf que, dans une question que j'ai mise au feuilleton il y a quelque temps,
j'ai eu une réponse de votre leader le 11 avril dernier dans laquelle il y
avait un tableau comparatif des
effets des différents produits qui sont utilisés, ce qu'on appelle l'indice
potentiel du réchauffement planétaire,
le PRP, et le ministère de l'Environnement vous avait donné un avis à l'effet
que l'on souhaitait, lorsqu'on
changeait de gaz, d'y aller vers des gaz
avec un équivalent, l'indice 1. L'indice 1, c'est l'indice le plus
bas maximum pour être le plus conforme aux nouvelles règles
environnementales.
Et, dans la
réponse que j'ai obtenue de votre leader le 11 avril dernier, que vous
avez signée d'ailleurs, on y dit qu'on accepterait trois gaz : un gaz ammoniac, un gaz CO2... le premier, indice PRP zéro, le deuxième, un, et le troisième qui serait accepté, qui est un indice de 571, donc
beaucoup plus élevé, certainement moins cher, mais
qui a une durée de vie, en plus, deux
fois moins longue. Dans les deux premiers cas, c'est des gaz naturels qui ont une durée de vie de 40 ans. Dans le deuxième cas,
20 ans, et un indice de potentiel de réchauffement planétaire beaucoup
plus élevé.
Alors,
j'aimerais qu'on m'explique cette décision. Et j'aurais aimé également
que l'on cite les sources du graphique qu'on
nous a fourni. Parce qu'on nous a
fourni un graphique avec ça, mais sans sources. Donc, c'est difficile d'aller
vérifier quand il n'y a pas de sources.
M. Proulx : ...au niveau des sources, on pourra vérifier, là.
Moi, j'ai le même tableau, c'est celui qu'on vous a fourni parce que
c'est celui avec lequel j'ai toujours travaillé et c'est le tableau comparatif
des différents systèmes.
Vous dire
deux choses. D'abord, bien sûr, lorsqu'on a lancé le programme, il y a eu des
discussions avec le ministère de
l'Environnement. C'est vrai que le système d'ammoniac et le CO2,
deux systèmes acceptés, ont des indices potentiels de réchauffement qui sont très peu élevés. Il faut
savoir que ce n'est pas tout le monde qui veut travailler avec l'ammoniac
si ma mémoire est bonne. Notamment, dans
différentes localités, on ne souhaite pas le faire parce que c'est un système
qui est plus risqué que les autres.
Le HFO, qui
est accepté, d'abord, a une réduction annuelle des émissions de gaz à effet de
serre très élevée. C'est un nouveau
procédé, de ce que je comprends. C'est un réfrigérant synthétique qui fait sa
place et qui, dans le fond, offre une
troisième possibilité aux différentes municipalités. Et c'est aussi une
opportunité d'abaisser les coûts pour ne pas se ramasser qu'avec un seul fournisseur, par exemple, dans un ou dans
l'autre. Et il y a eu, à l'égard de ces procédés-là, des expertises de faites, là, il y a eu des analyses
de faites, on a fait des représentations et des vérifications auprès d'experts
à ce sujet-là, et c'était tout à fait
conforme et correct dans l'esprit, et au-delà de l'esprit, dans ce que nous
souhaitions faire, que d'offrir une
troisième opportunité de remplacement de nos systèmes actuels pour les arénas
et curling, notamment.
M. Pagé :
Vous comprendrez notre scepticisme, compte tenu qu'en plus l'option qui est la
plus polluante a une durée de vie
deux fois plus courte que les deux autres options. Alors, j'aimerais qu'on
analyse tout cela dans votre évaluation.
Évidemment,
il nous reste peu de temps. Je veux faire venir le dernier deux minutes qu'il
me reste sur le dernier sujet abordé par mon collègue — et il
avait raison de le faire — sur
les commotions cérébrales. Il y avait 19 mesures. Force est de constater
que bien peu de choses ont été faites, car il n'y a que quatre mesures qui
montrent un taux de satisfaction. Et, dans
tous les autres cas, on ne répond pas du tout aux attentes. Et vous avez mis la
raison sur, essentiellement, le protocole qu'on attend de Berlin, sauf
que, dans votre document que vous avez présenté au mois de mars 2015, à la
page 25, on dit bien clairement que, depuis 2001, la communauté
internationale se penche sur ces problématiques, et il y a des consensus qui
ont été faits en 2001, en 2004, en 2008, en 2012.
Alors,
pourquoi attendre le prochain consensus? Parce qu'on pourrait attendre celui de
2019 aussi, celui de 2023. Et vous me
dites : On est les leaders à travers le Canada. Mais les 50 États
américains ont adopté des lois et des mesures. Alors, là-dessus, là, moi, je blâme, je jette un blâme parce que je
pense qu'on n'aurait pas dû attendre et qu'on aurait pu procéder avec ce que
l'on connaît déjà. Parce que, si on attend les prochaines mesures...
Le Président (M. Auger) : ...merci.
M. Pagé : Oui. Alors,
voilà. C'est tout le temps que j'avais.
Le Président (M. Auger) :
Malheureusement, c'est tout le temps que vous aviez, M. le député de Labelle.
M. Pagé : C'est tout le
temps que j'avais.
Le Président (M. Auger) :
Effectivement, c'est très court.
M. Proulx :
Je peux répondre dans le prochain bloc...
Le
Président (M. Auger) : Le prochain bloc du gouvernement? Parce
que l'opposition officielle n'a plus de bloc.
M. Proulx :
Effectivement, peut-être prendre une minute...
Le
Président (M. Auger) : Donc, prochain bloc pour le gouvernement
de 11 minutes. M. le ministre souhaitait répondre au député de
Labelle. M. le ministre. M. le ministre?
M. Proulx :
Oui.
Le Président
(M. Auger) : Pour répondre au député de Labelle?
M. Proulx : Bien oui. Rapidement, je prends un instant pour dire que je vous
disais, la semaine dernière, que nous étions
en attente, effectivement, de ce qui, dans le fond, devait ressortir de Berlin.
D'abord, c'est une des raisons... nous avons
décidé d'attendre. Ma compréhension, c'est que notre protocole à nous, il est
prêt. On voulait s'assurer qu'il était conforme
non pas seulement aux consensus internationaux... Parce qu'il est prêt, et là
ce qu'on m'indique, c'est qu'entre le moment où nous avons fait cette
première phase de crédits et la deuxième le protocole, il est sorti là-bas.
Alors,
les indications à Berlin sont publiées. Alors, on pourra, nous, très
rapidement, aller de l'avant avec notre protocole, protocole qui, bien entendu, est conforme aux discussions que
nous avons eues avec la Santé chez nous, qui va nous permettre de
décliner les autres recommandations parce qu'à la base on avait besoin du
protocole pour aller de l'avant avec les
autres mesures. Mais là où il fallait — et c'est le choix qui avait été fait par nos
experts — attendre,
c'était de voir ce qui en était du consensus international, consensus
maintenant rendu. Je comprends qu'on est conformes au consensus. Ou, en tout cas, on fera les adaptations nécessaires
rapidement, et le protocole sera rendu public très rapidement.
• (17 h 10) •
Une voix :
...
M. Proulx : Bien, moi, je souhaite le plus tôt possible. Écoutez, on me dit que
c'est depuis quelques heures ou une journée à peine que les choses ont évolué à
Berlin. Moi, je ne souhaite pas que les choses traînent, je suis très clair.
Le Président
(M. Auger) : M. le député de Vimont, 9 min 30 s.
M.
Rousselle : Merci, M. le Président. M. le ministre, collègues,
je vais faire ça vite, j'avais déjà commencé la dernière fois. Écoutez, moi, mon importance, c'est les Jeux du Québec.
Comme je le disais l'autre fois, l'importance, c'est que ça motive les
jeunes à rester dans le sport. Ça donne aussi des exemples à ces jeunes-là,
justement, de gens qui réussissent dans le
sport. Je parlais, justement, de Jennifer Abel et Meaghan Benfeito bien,
justement, qui sont à Vimont, deux
plongeuses qu'on entend parler souvent. Donc, c'est des beaux exemples pour
d'autres jeunes qui veulent, justement, persévérer dans le sport. Je parlais aussi de Joseph Phan, qui est un
jeune patineur artistique, justement, puis, bien, lui, il s'est fié, justement... il regardait à la
télévision des gens, justement, qui ont excellé, justement, dans le sport. Et à
ce niveau-là... Parce que je le sais
qu'il y a au moins 3 millions d'athlètes qui ont participé jusqu'à date,
parce qu'on sait que les premiers
jeux ont 47... ça fait 47 ans que ça existe, ces jeux-là. Donc, 3 millions
d'athlètes, et ça amène beaucoup d'argent dans des localités.
Mon
inquiétude, M. le ministre, c'est... J'aimerais que vous me parliez de... parce
que je réalise... Comme je vous parlais
la dernière fois, ville Laval a mis son nom pour 2020, puis j'espère qu'il y a
beaucoup de monde qui vont épauler ville
Laval. Mais 2019, je n'ai pas entendu parler, donc c'est l'inquiétude,
justement, de voir les municipalités... Donc, est-ce que vous avez une manière de fonctionner pour inciter les villes
à appliquer? Je sais que vous avez donné aussi un mandat à mon collègue
de Chapleau, donc j'aimerais que vous m'en parliez un petit peu.
M. Proulx : Rapidement. D'abord, c'est effectivement vrai que la candidature n'est
pas arrêtée pour 2019. Par contre, il
y a différents scénarios qui sont sur la table, des discussions qui sont en
cours déjà, puis j'espère qu'on sera capables de finaliser tout ça
bientôt.
Vous
avez raison, j'ai donné un mandat à mon adjoint parlementaire, le député de
Chapleau. Pourquoi? Dans le fond,
pour réfléchir à l'organisation des Jeux du Québec, à rendre les candidatures
plus attrayantes pour les différentes localités
et municipalités. Moi, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait que
c'est extrêmement important, d'abord pour nos jeunes, pour nos athlètes,
pour chacune des régions. Je viens d'aller faire un tour à Alma. J'étais, la
semaine dernière ou l'autre semaine d'avant,
à Thetford pour les prochains jeux, et il y a une mobilisation extrêmement
importante dans les communautés.
Vous savez, les frais d'exploitation varient
environ de 5 millions à 6 millions, je vous dirais, pour organiser
des jeux comme ceux-là. L'aide gouvernementale n'est pas à l'intérieur d'un
programme normé, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, on soutient les jeux d'année après année. Lorsque, vous
savez, on a une candidature qui lève la main puis qui dit : Moi, je vais les organiser, dépose
un plan d'affaires, des projets, on fait de la mise à niveau d'infrastructures
sportives, on soutient le milieu
scolaire souvent parce que c'est eux qui vont faire l'hébergement et tout ce
qui touche la nourriture, et autres,
des lieux d'accueil. Alors, on pose des gestes importants, mais on le fait
toujours à la pièce, et ça rend le travail plus difficile. Les municipalités sont sous pression, ils travaillent
avec les différents intervenants et ils doivent attendre après certains
délais.
Ce qu'on veut, et c'est le mandat que
j'ai donné à notre collègue de Chapleau après avoir parlé avec les gens du
Conseil du trésor... est-ce qu'on n'est pas
capables de travailler au ministère avec le Conseil du trésor pour trouver une
voie de passage qui va nous permettre de
dire : Bien, maintenant, lorsque quelqu'un va déposer une candidature, on
va d'abord le soutenir et on va rendre le parcours plus agréable, hein,
et surtout on va être en mesure de consolider ces différentes actions là puis de faire en sorte qu'elles se déploient pour
s'assurer qu'à la fin, là, on soit en mesure de soutenir puis de rendre l'expérience intéressante, pour
que, quelques années plus tard, la même localité, 10 ans après, par
exemple, pourrait être tentée de se représenter à nouveau? Alors, il y a
un enjeu de valorisation. Il y a un enjeu d'organisation. Il y a un enjeu d'organisation de nos travaux et
de notre soutien administratif, comment est-ce qu'on fait pour les supporter
non pas à la pièce, non pas... parfois, je
dirais même dans la souffrance, dans la mesure où il faut être capable de
dire : Bien là, écoutez, là,
vous êtes devant la commission scolaire, c'est un enjeu de gymnase, ça fait
qu'on on va regarder ce qu'on peut faire, il doit y avoir moyen de faire
mieux.
Et
l'autre chose que je vais ajouter à ça, c'est qu'on pourrait pousser plus notre
réflexion encore. Vous savez, quand les
Jeux du Québec ont lieu dans une région, ça devient un événement majeur dans la
région. Est-ce qu'on ne devrait pas réfléchir
à une stratégie gouvernementale pour dire, et notamment en lien, par exemple,
avec notre collègue du Tourisme ou avec
d'autres organisations : Il se passe quelque chose à Thetford en 2018,
bien, je veux dire, allons dans le Centre-du-Québec profiter des jeux,
profiter de la région, pour connaître la région puis aller y dépenser des
dollars?
Le Président
(M. Auger) : M. le député de Maskinongé.
M. Plante :
Merci beaucoup, M. le Président.
Le Président
(M. Auger) : Un peu moins de cinq minutes.
M. Plante :
Et je serai bref dans ma question, puisque le sujet a été abordé à quelques
reprises dans cette commission. Donc,
M. le Président, tout le monde sait l'importance du Fonds de développement du
sport et de l'activité physique, qui
gère le Programme de soutien aux installations sportives et récréatives.
Chacun, dans nos circonscriptions, on
a de nombreux projets qui aident les municipalités, premièrement, à avoir un
enrichissement du parc d'installations sportives et récréatives, mais
aussi qui répondent aux besoins de la population québécoise en ce qui concerne
la pratique d'activités physiques et
sportives. Et, que ce soient des municipalités plus petites ou plus grandes,
tous sont rivés sur nos lèvres,
puisqu'on se rappelle que notre collègue le député de Sherbrooke a fait, en
février 2016, une annonce de 110 projets
retenus dans la cadre de la phase III du programme, qui est une enveloppe
totale de 50 millions. On sait qu'au budget il y a eu, en 2016‑2017
et 2017‑2018, deux montants de 50 millions ont été annoncés, et tous les
intervenants attendent de voir ce qui arrivera de la phase IV du programme.
Alors, ma question au
ministre : M. le ministre, qu'arrivera-t-il avec la phase IV du
programme?
M. Proulx : Bien, c'est une bonne question. D'abord, il va y avoir une
phase IV du programme. Reste à voir s'il n'y aura pas une phase IV et... Je ne l'appellerai pas une phase V,
mais il devra y avoir un programme en deux temps. Je m'explique. Les
sommes qui sont consenties au secteur des loisirs et sports pour soutenir le
PSISR existeront, seront transférées le jour
où la loi budgétaire sera adoptée. Alors, ces crédits-là seront transférés le
jour où une loi budgétaire sera adoptée.
C'est une des raisons pour laquelle on n'était pas en mesure d'aller de l'avant
avec la phase IV. Ce qui n'empêcherait pas d'aller de l'avant avec le dévoilement des critères pour le
programme, mais je ne pourrais pas entériner des projets. Le ministère ne pourrait pas, de manière
administrative, entériner des projets dans la mesure où la loi budgétaire n'est
pas adoptée, ce serait contraire aux façons de faire.
Par
contre, je peux vous dire que le travail est complété de notre côté. Sous peu,
les différents milieux connaîtront les
critères du programme, les normes et règlements du programme pour être en
mesure d'y déposer des projets. Je réitère ce que vous avez dit : 50 millions, 2016‑2017,
50 millions, 2017‑2018. Ça nécessitera d'agir en deux temps, étant donné
la nécessité de se conformer à l'adoption de deux lois budgétaires plutôt
qu'une.
Le Président
(M. Auger) : Deux minutes, M. le député.
M. Proulx :
Je pourrais, mais il faut que je respecte la loi.
M. Plante :
Bien, écoutez, je suis très satisfait de la réponse du ministre, parce que,
vous savez, comme vous et moi... Et
j'entendais mon collègue de l'opposition aussi s'empresser d'avoir l'annonce
faite, vous savez que, partout et dans
les 110 projets qui ont été annoncés l'an dernier, de nombreuses
municipalités ont pu mettre, justement, au service de la population, au service des jeunes et même
des moins jeunes, des aînés, des infrastructures à niveau et aussi des infrastructures de proximité, car, si on veut
maintenir... et encourager les jeunes à faire du sport, et même nos aînés à
vivre plus en santé plus longtemps,
donc, c'est important de soutenir les installations sportives et récréatives
dans chacune de nos municipalités. Alors, je suis très heureux et je
remercie le ministre de sa réponse. Et on peut transférer le reste, M. le
Président, sur le prochain bloc.
Le Président
(M. Auger) : Avec plaisir, M. le député de Maskinongé. Nous
allons donc poursuivre avec le porte-parole du deuxième groupe d'opposition, M.
le député de Drummond—Bois-Francs,
pour huit minutes.
M. Schneeberger :
Merci, M. le Président. Bonjour, M. le ministre. Bon, je voudrais, aujourd'hui,
continuer notamment sur les sports de
combat. Vous savez certainement que, depuis 2013, là, il y a un flou au niveau
du Québec parce que, bon, la loi, au
niveau de l'article 83 du Code criminel fédéral, a été modifiée, et puis
actuellement il y a quand même plusieurs
sports, ce qu'on appelle des combats concertés, qui sont aujourd'hui un peu
dans le flou législatif. Bien, notamment, on a vu dernièrement qu'il y
avait une compétition de jujitsu brésilien qui devrait avoir lieu, là, au mois d'avril 2017, bien, qui a été, dans le fond,
transférée sur le territoire ontarien parce qu'en Ontario la législation a été
faite, et puis aussi des galas de kickboxing, notamment au Casino de
Montréal...
Je
voudrais savoir maintenant... Suite aux dires du ministre, que vous n'étiez pas
prêt... Je peux comprendre que, M. le
ministre, vous n'êtes pas là depuis très longtemps. Par contre, vos collègues,
aujourd'hui, qui vous entourent l'étaient. Je veux savoir maintenant, au
niveau de la législation, vous en êtes où, qu'est-ce qui se passe avec ça.
• (17 h 20) •
M. Proulx : Bien, d'abord, il faut se rappeler que c'est le gouvernement fédéral
qui, en 2013, a modifié l'article 83 du Code criminel, qui a eu pour effet de nous amener dans la situation
où nous sommes actuellement. Il faut rappeler que, dans la définition des
sports de combat, les sports qui sont autorisés par le Comité international
olympique, alors boxe, lutte, judo, taekwondo, karaté. Et ensuite ils
nous demandent — et
si je comprends bien — de
prendre une décision, d'adopter un décret pour nous permettre d'autoriser
d'autres sports à tenir des événements comme ceux-là.
Et il y a eu un
groupe de travail, à la demande du Québec, qui a été mis en place en 2014, et
on est arrivé à la conclusion, dans ce groupe de travail là des ministres du
Sport du Canada, qu'il devait y avoir des modifications à l'article 83
pour rendre les choses plus claires. Vous savez que certaines provinces avaient
déjà adopté un règlement. D'ailleurs, il
faut savoir qu'en Ontario il n'y en a pas, de législation à cet égard-là, non
plus. Et, dans ce contexte-là, je pense que ça a été une bonne chose de
ne pas adopter un règlement avant que des modifications aient lieu.
J'ai
lu, par ailleurs, la lettre que le sénateur nous avait écrite, si ma mémoire
est bonne, qui n'était pas tout à fait conforme
à la réalité, en passant. Ce que j'ai demandé avant de poser un geste, c'est
une vérification législative de ce qu'on devait faire parce qu'il faut, effectivement, prendre un décret pour
aller au-delà des sports olympiques et voir quel type d'encadrement on
donnerait dans les événements qu'on pourrait cautionner à l'avenir. Alors, il
faudrait, par exemple, s'assurer que l'encadrement soit fait par une fédération
reconnue.
Ma préoccupation
avant de prendre une décision finale, c'est pour certains sports où il y a
présence de violence, de violence
importante. Je me pose la question et je réfléchis encore avant de poser le
geste, c'est de se dire : Est-ce
qu'on devrait, je dirais, avoir une certaine acceptabilité sociale avant de
prendre une décision à l'égard de certains des sports qui, aujourd'hui,
voudraient se retrouver encadrés comme on le fait? Il y a des enjeux de
sécurité dans certains cas. Il y a eu, effectivement, de la tolérance
dernièrement, et, vraisemblablement, certaines villes ont décidé d'appliquer le règlement et le Code criminel à la
lettre. Mais, à la lumière des avis juridiques que j'ai demandés, j'aurai
très bientôt le scénario pour être capable
de prendre un décret à l'égard de certains sports et de réfléchir à la
possibilité d'étendre ou non à d'autres.
Et là la question que
je me pose et que je vais nous poser, c'est la suivante, c'est : Est-ce
qu'on devrait tout accepter? Et je pense que
la réponse, c'est non. Et là je pense qu'on a un niveau d'acceptabilité qu'il
faut rencontrer, et je ne suis pas certain que, pour tous les sports, on
est en mesure de le rencontrer.
M. Schneeberger :
Si j'ai bien compris, il y a des sports que, dans le fond, vous... ils seraient
interdits au Québec.
M. Proulx : Bien, ce que je dis, c'est que l'article 83, actuellement, il
s'applique. Si on veut aller au-delà de ce qui est prévu à l'article 83 actuellement, il faut, par décret,
l'autoriser pour tenir des événements. Ce que je dis, c'est que certains sports... Et, si l'article 83 est
ainsi et si les provinces doivent, par une démarche législative, par décret,
par exemple, aller au-delà de
l'article 83, c'est parce qu'ils auront convenu d'un encadrement et d'un
niveau de sécurité qui est adéquat pour prévenir des blessures, par
exemple.
Mais,
moi, ma préoccupation est au-delà de l'administratif, c'est de dire :
Est-ce que, dans notre société, on est prêts à accepter la tenue de
galas où un sport x, y ou z, là, sans donner des exemples précis, avec le temps
qu'on a, serait accepté ici? Est-ce qu'on
accepterait de tenir des galas comme ceux-là, alors que ce n'est même pas
permis par le Code criminel? C'est
une question qui se pose, et je sais que plusieurs législations se la posent.
Et même j'ai entendu dans le cadre
des discussions qui ont été faites avec les autres provinces, même celles qui
avaient déjà adopté de la réglementation, aujourd'hui, se posent la
question : Est-ce qu'on ne devrait pas se repositionner différemment à la
lumière des aménagements qui pourraient venir sur l'article 83?
M. Schneeberger :
Combien de temps, M. le Président?
Le Président
(M. Auger) : 2 min 15 s.
M. Schneeberger :
O.K. Alors, je n'aurai pas une question là-dessus, mais je vais passer à un
autre sujet, là, rapidement. Vous avez
certainement vu, là, quelques articles concernant la santé cardiovasculaire des
jeunes, notamment ce qu'on appelle le
VO2 max. Et puis justement, là-dessus, j'ai un de mes anciens
professeurs, qui est Mario Sévigny, de Drummondville, justement, qui a
écrit un texte... en tout cas, qui a été questionné dans le journal local chez
nous, puis il trouvait, justement, que la
situation était rendue déplorable. Parce que, bon, on parle toujours de faire
de l'activité physique, et autres,
mais, si on regarde dans l'ensemble, tu sais, à part... tu sais, il y a
toujours une division qui se fait dans la société, c'est qu'il y en a qui s'entraînent beaucoup, qui sont très en
forme, puis il y a une autre partie qui le sont de moins en moins. Je
parle de cette partie-là.
Maintenant, je voudrais savoir
qu'est-ce que le ministre compte faire là-dessus pour forcer ces jeunes-là...
ou, en tout cas, pas les forcer,
mais, je veux dire, au moins les attirer à faire un peu de sport, d'activité
physique. Est-ce qu'il a notamment dans sa politique, là, des projets
spécifiques, là, au niveau des écoles, et autres, pour des gens qui seraient
moins tentés à faire l'activité? Parce que, mettons, juste un exemple, vous
savez, je vous ai parlé d'une école, là, à Saint-Lucien,
là, bien, cette école-là, malheureusement, n'a pas de gymnase. Alors, les
jeunes, l'hiver, là, bien, il y a un grand
hall d'entrée, ils font la gymnastique là. Mais ce n'est pas approprié, et
puis, bon, ils font la gymnastique au niveau des autres saisons. C'est
sûr qu'on s'entend qu'on n'est pas dans la bonne direction, là, quand on s'en
va comme ça.
Le Président
(M. Auger) : 45 secondes, M. le ministre.
M. Proulx : Bien, rapidement. D'abord, on a un programme sur les gymnases, on souhaite doter l'ensemble
des écoles du Québec,
quand c'est possible, de gymnases, et on va bientôt annoncer les nouveaux
projets. On avait des sommes importantes pour soutenir la création, la
construction de gymnase dans les lieux où il n'y en a pas.
Deuxièmement, le 60 minutes par jour est un bel exemple d'opportunité pour les
écoles de travailler différemment, à l'extérieur
du régime pédagogique, pour soutenir de l'activité physique. On a, bien sûr,
dans la politique différentes mesures pour soutenir, encore une fois, différentes
activités, que ce soit au plein air, que ce soit avec les fédérations, que ce
soit dans le sport civil, que ce soit dans le sport scolaire. Il y a là
des opportunités importantes et intéressantes. Vous...
Le Président
(M. Auger) : Malheureusement, c'est tout le temps que nous
avions.
M. Proulx :
Parfait.
Le
Président (M. Auger) : M. le député des Îles-de-la-Madeleine, dernier bloc du gouvernement pour
12 minutes.
M. Chevarie : Merci,
M. le Président. Permettez-moi de
vous saluer et saluer le ministre, son équipe ainsi que mes collègues,
tout le personnel, ici, qui est en commission avec nous.
Alors,
vous savez, M. le Président, quand des enjeux mondiaux que se partagent la
plupart des pays... C'est les enjeux de changements climatiques, et le
Québec est interpelé également dans cette contribution de réduire les gaz à effet de serre. Et, dans ce sens-là, le Québec, depuis déjà plusieurs années, a mis en place certains programmes,
certains objectifs pour, effectivement, réduire les GES.
Et
on pourrait se rappeler qu'il y avait un premier objectif de réduction des gaz à effet de serre de 6 % en dessous du
niveau de 1990. On a réévalué notre position par rapport à la lutte aux
changements climatiques et on s'est donné, le Québec, des objectifs de réduire de 20 % l'émission de gaz à effet
de serre dans à peu près tous les domaines de nos activités quotidiennes, et particulièrement au niveau du
transport. Et, M. le ministre, le ministère a mis en place un programme extrêmement intéressant, un programme qui visait à
soutenir les municipalités, les commissions scolaires, les organismes à but non lucratif par rapport au remplacement ou
à la conversion des systèmes de réfrigération existants, des systèmes, évidemment, qui fonctionnent au gaz, qu'on appelle
le gaz R-12 ou R-22, dans les arénas ou encore dans les centres de
curling.
Et
ainsi l'objectif, c'est de viser à mettre ces systèmes aux normes et à modifier
ou à remplacer ces installations, toujours
dans cet objectif-là de réduire les GES. Le programme, en termes de
financement, permet des subventions de 50 % des coûts admissibles pour ces interventions-là, jusqu'à un maximum de
700 000 $. Et ça, c'est pour un premier volet. Pour le
deuxième volet, il permet un financement jusqu'à 300 000 $.
Il y a eu un premier
appel d'offres en 2012, il y a eu également d'autres appels d'offres par après,
en 2016, et j'aimerais connaître du ministre
un peu la situation qui prévalait avant nos interventions dans ces
installations municipales ou des
commissions scolaires et nous informer également comment est la situation suite
à ces deux appels d'offres là.
• (17 h 30) •
Le Président (M.
Auger) : M. le ministre.
M. Proulx :
Bien, d'abord, deux choses à l'égard du programme. Peut-être ajouter des
éléments que je n'ai pas indiqués
tout à l'heure. D'abord, pour répondre au collègue de Labelle, là, les gens qui
ont, dans les deux appels de projets précédents,
utilisé le CO2 et l'ammoniaque, là, c'est près de 70 % des
projets, de ce que je comprends, qui ont choisi cette voie-là plutôt que les HFO. Et il faut savoir
aussi que notre appel de projets prévoyait un financement différent. Alors,
si on allait vers le CO2 et
l'ammoniaque, on avait un financement à 50 %, si on allait vers les HFO,
on avait un financement à 40 %.
Alors, il y avait là un incitatif à choisir les systèmes les moins polluants,
et vraisemblablement c'est ce qui s'est passé dans les différentes
demandes.
C'était une
enveloppe, au moment où j'ai lancé le deuxième appel de projets, qui était
dotée d'une somme de 87 millions de
dollars, et actuellement je suis en mesure de vous dire que nous avons lancé un
nouvel... projets pour 57 millions de dollars... Non, ça, c'est ce qui a été annoncé, je m'en excuse, pour
le financement. Alors, je vais lancer le troisième appel de projets aujourd'hui pour combler les
différents dossiers qui pourront se représenter dans le cadre du projet avec
des critères similaires à l'égard des
réfrigérants, mais ça permettra à différentes municipalités, notamment des plus
petites qui pourront le faire...
Je
voulais ajouter également à cet égard-là que... Je parlais tout à l'heure des
risques reliés à l'ammoniaque. Bien, vous
savez que les petites municipalités qui n'ont pas de service d'incendie,
notamment, ne veulent pas utiliser l'ammoniaque pour les raisons... évident que, s'il y a des risques plus élevés à
l'égard des incendies, bien, on se retrouve dans la situation où ils
font des choix différents.
Alors, c'est un projet très important. Il y a eu 85 demandes qui ont été
soumises pour l'aide de 57 millions lors du dernier appel, et là on
pense bien être capables, là, de combler des projets différents.
Je vous
rappelle, pour compléter ma réponse, que, sur les 425 arénas et 75 clubs de
curling, moi, j'étais très surpris de
savoir qu'il y avait la moitié, au moins, de ces installations qui devaient
changer les réfrigérants. Vous savez que la loi nous oblige à le faire avant 2020, alors, en plus de ça. C'est pour ça
qu'il faut soutenir ça par un troisième appel de projets. En plus, il nous reste des sommes dans le
programme. Mais, au-delà de ça, c'est très important d'être capable de faire
ces transformations-là dans les meilleurs délais.
Le Président (M. Auger) : M. le
député des Îles-de-la-Madeleine, 5 min 30 s.
M. Chevarie : Oui, cinq minutes.
Vous dites que vous lancez aujourd'hui le troisième appel de projets. À ce moment-là, j'imagine qu'il y a une période de
disponibilité pour les mêmes partenaires, les municipalités, les commissions
scolaires et les OBNL?
M.
Proulx : Écoutez, les
modalités seront connues, bien sûr, dans les prochains jours parce qu'on
annoncera, dans les prochaines
heures, l'ouverture, si vous voulez, du troisième appel de projets. Vous aurez
là l'ensemble des détails, tant pour
la période pour y déposer que les critères qui seront édictés, qui se réfèrent
à ce qu'il y a eu dans le deuxième appel. Mais on va faire ça dans des
délais raisonnables pour permettre aux différentes localités de déposer, comme
ça a toujours été fait. Et, effectivement, je vois le collègue de Labelle
l'identifier visuellement, mais, habituellement, les ouvertures de projets, la
période pour déposer le projet est environ de deux mois.
M.
Chevarie : Deux mois. O.K. Si j'ai bien compris, vous me dites :
Il y a 425 arénas au Québec, 75 clubs de curling et, là-dessus, suite aux deux appels d'offres, il y a 50 %
qui sont encore en besoin de modifications ou de conversion.
M.
Proulx : Au moment où on a
lancé le deuxième appel d'offres, on était à peu près à 50 %. Je comprends,
des données que nous avons, qu'il
reste à peu près 120 arénas à couvrir. Et j'ai une somme d'environ
30 millions de disponible.
M. Chevarie : O.K. Combien est-ce
qu'il reste de temps?
Le Président (M. Auger) : Quatre
minutes, M. le député.
M.
Chevarie : Quatre minutes?
Bien, je vais demander au ministre de nous parler un peu de la Politique de
l'activité physique, sport et loisir. Puis je ne ferai pas une longue
introduction à ma question, je sais qu'il y a eu beaucoup de consultations, et le ministère est en voie de
déposer ou de dévoiler une politique à cet effet-là. Et ce qu'on entend comme
information, depuis les dernières années,
c'est qu'il y aurait de plus en plus de jeunes filles qui abandonnent la
pratique du sport... les activités physiques, en fait. Est-ce que vous
en faites la même lecture?
M.
Proulx : Bien, j'ai eu
l'occasion, effectivement, de le dire, c'est un défi puis à la fois une
problématique de voir que, notamment au secondaire, on voit un certain
décrochage des filles de l'activité physique. On voit que, dans certains sports civils, il y a une augmentation
des pratiques, mais ce n'est pas le cas pour l'ensemble des activités. On le voit également dans le sport scolaire. D'ailleurs,
j'ai soutenu de manière plus importante l'organisme Fillactive dans les dernières semaines. Pourquoi? Parce que
justement... Et Claudine, qui est la directrice — vous me permettrez de l'appeler Claudine parce que je cherche son nom de famille,
je m'en excuse — qui,
justement, est une ancienne athlète et qui valorise beaucoup la pratique d'activités chez les jeunes
filles... Si vous avez la chance d'aller voir leur campagne de publicité,
notamment sur les médias sociaux, où ils font
une association à une fille qui décroche de l'activité physique à une rupture
amoureuse, c'est extrêmement intéressant.
C'est très parlant, ça fait état... C'est un décrochage, là, et c'est vraiment
une rupture que de quitter l'activité pour les jeunes filles. Alors,
c'est extrêmement intéressant.
Moi, j'ai eu
l'occasion de discuter, dans le cadre d'une remise de prix, avec une ancienne
joueuse de rugby qui s'appelle Karen
Paquin, qui était ici, au Rouge et Or, et qui, effectivement, s'est donné comme
mission de valoriser la pratique
d'activité physique, mais surtout de sport chez les filles, et notamment au
secondaire, sachant très bien que, si on débute tôt à pratiquer des sports et si on fait de l'activité physique,
c'est un peu ce qu'on discutait tout à l'heure, c'est des habitudes
qu'on va conserver. Et, si on a fait du sport, et des sports d'équipe
notamment, étant jeune, c'est possible qu'on
continue dans des activités adultes. Moi, j'ai joué au soccer plus jeune, j'ai
joué jusqu'à assez récemment encore avec
des adultes et je pourrais encore le faire si je me trouvais un peu de temps.
Mais c'est là des pratiques qui m'étaient inculquées très jeune que
j'inculque à mes enfants.
Mais,
effectivement, il faut garder à l'esprit que ce sera plus facile d'intéresser
nos jeunes garçons vraisemblablement
au secondaire au sport que nos jeunes filles, et on a une préoccupation à
laquelle il faut répondre par des
projets en soutenant des organisations, en faisant cette valorisation-là à
l'école, en s'assurant que nos sports scolaires et nos sports civils
sont orientés vers la pratique et l'inclusion des jeunes filles dans les
différentes activités.
Et je tiens à
rappeler en terminant que demain, c'est la Journée nationale du sport, si ma
mémoire est bonne. Et je profiterai
donc de l'occasion, en terminant, pour vous remercier, mais également souhaiter
une excellente journée à tous nos athlètes et à ceux qui le pratiquent
pour le plaisir, ceux qui le pratiquent pour la compétition et surtout à ceux
qui soutiennent ces athlètes-là, qu'ils
soient, comme mes enfants, dans le récréatif ou avec d'autres dans le
compétitif, parce que, sans eux, ces athlètes-là auraient beaucoup de
difficultés à se réaliser.
Une voix :
Donc, tout le monde au gymnase.
M. Proulx : Tout le monde au gymnase
demain.
Le
Président (M. Auger) : Donc, j'ai bien compris que c'est vraiment le
temps, là, ce n'est pas la rapidité qui fait en sorte que le soccer
n'est plus pratiqué.
M. Proulx : C'est une question de
temps.
Le Président (M. Auger) : O.K.
Merci.
M. Proulx : Parce qu'une touche tu
peux faire ça arrêté, puis ce n'est pas une question de vitesse.
Le Président (M. Auger) : Merci.
Donc, c'est tout le temps que nous avions.
Adoption des crédits
Donc, le temps alloué à l'étude du volet Loisir
et Sport des crédits budgétaires du portefeuille Éducation et Enseignement
supérieur étant presque écoulé, nous allons maintenant procéder à la mise aux
voix des crédits. Le programme 6, intitulé Développement du loisir et du sport,
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Une voix : Sur division.
Le Président (M. Auger) : Adopté sur
division.
Documents déposés
En terminant,
je dépose les réponses aux demandes de renseignements de l'opposition en vous
remerciant tous pour votre collaboration.
La commission, ayant accompli son mandat,
ajourne ses travaux sine die. Merci beaucoup.
(Fin de la séance à 17 h 40)