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(Vingt heures seize minutes)
Le Président (M. Marquis): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission parlementaire de l'aménagement et des
équipements est réunie afin de procéder à
l'étude article par article du projet de loi 49, Loi modifiant la Loi
sur la Communauté urbaine de Montréal et d'autres dispositions
législatives. Je demanderais à M. le secrétaire de faire
l'appel des membres de la commission, s'il vous plaît!
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. Mme Bacon
(Chomedey), M. Desbiens (Dubuc), M. Gravel (Limoilou), M. Lévesque
(Kamouraska-Témiscouata), M. Marquis (Matapédia), M. Perron
(Duplessis), M. Saintonge (Laprairie), M. Tremblay (Chambly), M. Marcoux
(Rimouski). M. Tardif (Crémazie) interviendra en vertu de l'article 132
du règlement.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que les membres de la
commission sont d'accord avec la présence du ministre des Transports
afin qu'il puisse intervenir au cours de cette commission?
M. Saintonge: Nous sommes d'accord, M. le Président.
Une voix: On se pose de sérieuses questions.
Le Président (M. Marquis): Très bien. M. Tardif
comme intervenant.
Mme Bacon: On va l'endurer.
Le Président (M. Marquis): Merci, M. le secrétaire.
M. le ministre des Affaires municipales, est-ce qu'il y a des remarques
préliminaires?
M. Marcoux: Elles seront très brèves. Je veux
souhaiter la bienvenue au président de la Communauté urbaine de
Montréal, à la présidente de la Commission de transport de
la Communauté urbaine de Montréal ainsi qu'aux personnes qui les
accompagnent. Le travail que nous allons faire, c'est pour essayer
d'améliorer la loi sur la communauté urbaine et, essentiellement,
faire en sorte que la Commission de transport de la Communauté urbaine
de Montréal dépende directement des élus de la
communauté urbaine. C'est l'objectif essentiel de cette loi. Or, je
souhaite que le travail de cette commission se déroule le plus
correctement possible. Je vous remercie, M. le Président.
Le Président (M. Marquis): Merci. M. le
député de Laprairie.
M. Saintonge: Vous me permettrez d'ajouter mon mot à celui
du ministre des Affaires municipales pour souhaiter la bienvenue aux gens de la
communauté urbaine, à M. le président, à Mme la
présidente de la commission de transport ainsi qu'aux gens qui les
accompagnent. Vous pouvez être assurés de notre collaboration pour
tenter de faire en sorte que le projet de loi réponde aux désirs
de la population et de ses représentants qui sont ici ce soir, dans les
meilleurs intérêts des gens de Montréal.
Le Président (M. Marquis): Merci beaucoup. J'appelle,
à ce moment-ci, l'article 1. M. le ministre.
Loi sur la Communauté urbaine de
Montréal
M. Marcoux: L'article 1 supprime la définition du mot
"ministre" faisant référence au ministre des Affaires
municipales, compte tenu qu'une partie importante de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal telle que modifiée par le
présent projet de loi 49 va se référer au ministre des
Transports. Il ne s'agit que d'un simple amendement d'ordre technique.
Le Président (M. Marquis): M. le député de
Laprairie.
M. Saintonge: Est-ce que dans la loi, quand on fait
référence au ministre est-ce que c'est indiqué dans
quelque autre endroit qu'on fait référence au ministre des
Transports?
M. Marcoux: Bien oui. Pas actuellement, mais, si on ne le modifie
pas, à chaque fois qu'on va voir le mot "ministre", ce serait le
ministre des Affaires municipales. Nous avions la possibilité de faire
deux projets de loi: un projet de loi pour amender la loi sur la
communauté urbaine et un projet de loi créant la
Société de transport de la communauté urbaine. Le
choix du gouvernement a été de faire un seul projet de loi
et de dire il y a une institution qui est la communauté urbaine et tout
ce qui est relatif à cette institution doit être
intégré dans une unique loi. On ne peut plus mettre comme
synonyme de ministre le ministre des Affaires municipales, puisque le ministre
des Transports sera responsable de plusieurs articles dans cette loi.
M. Saintonge: Je comprends que, dans les articles pertinents
où on fera référence à un ministre, on identifiera
le ministre des Transports ou le ministre des Affaires municipales. D'accord,
adopté.
Le Président (M. Marquis): Alors, l'article 1 est
adopté. J'appelle l'article 2. M. le ministre.
M. Marcoux: II y aura un amendement, un papillon d'amendement.
L'article 2 introduit, dans la Loi sur la Communauté urbaine de
Montréal, à l'égard du président du comité
exécutif, l'obligation de déclarer les intérêts
financiers qu'il possède dans des personnes morales, des
sociétés ou des entreprises, ou encore des immeubles
situés sur le territoire de la communauté. Cette obligation est
du même type que celle qui fut introduite en 1980 à l'égard
des élus municipaux et qui cessa d'être applicable en 1982 au
président du comité exécutif de la Communauté
urbaine de Montréal qui, à partir de là, devait
démissionner de son poste de membre du conseil d'une
municipalité.
Cette modification se veut, par conséquent, plus une
rectification du droit qu'une règle nouvelle puisqu'en sa qualité
d'administrateur de la chose publique, comme tout autre membre du conseil de la
Communauté urbaine de Montréal, le président du
comité exécutif doit asssurer l'apparence de son
intégrité par la transparence de ses intérêts
corporatifs et immobiliers.
Je le dépose? Non? Vous l'avez? D'accord.
À l'article 12. 1 de la Loi sur la Communauté urbaine de
Montréal, le président du comité exécutif devra
compléter la déclaration écrite de ses
intérêts financiers dans les soixante jours de sa nomination. Le
papillon d'amendement précise le contenu de la déclaration des
intérêts pécuniaires. Il y a une disposition
transitoire.
À l'article 12. 2, on précise que chaque année la
déclaration des intérêts financiers devra être mi3e
à jour.
À l'article 12. 3, le défaut de déposer la
déclaration initiale, la déclaration annuelle, suspend le droit
du président du comité exécutif de siéger au
conseil.
À l'article 12. 4, le papillon d'amen- dement introduit une
pénalité d'office basée sur une coupure de
rémunération ou d'allocation à l'égard du
président qui n'aurait pas complété en temps et lieu la
déclaration de ses intérêts financiers.
À l'article 12. 5, cet article rend passible d'une
disqualification de cinq ans le président du comité
exécutif qui produirait une déclaration qu'il sait fausse ou
incomplète.
À l'article 12. 6, les décisions ou les actes du conseil
de la communauté, du comité exécutif ou de la
société de transport de la communauté auxquels aurait
participé le président du comité exécutif à
défaut de produire la déclaration de ses intérêts
demeurent valides malgré la participation non réglementaire du
président du comité exécutif.
Le Président (M. Marquis): M. le député de
Laprairie.
M. Saintonge: M. le Président, j'en prends connaissance
à l'heure même, à l'instant même.
M. Marcoux: Les papillons, ce sont des choses techniques.
M. Saintonge: Sauf qu'il y a des modifications importantes. On
parle de 2000 $ à l'article 12. 1, alinéa 2. C'est nouveau par
rapport à ce qu'on connaissait. À l'article 12. 4, pourquoi 1 %
du montant annuel du salaire est-il retranché? Pourquoi est-ce 1 %
plutôt qu'autre chose? Est-ce qu'il y a référence à
une quelconque disposition antérieure qui pourrait exister dans d'autres
lois?
M. Marcoux: Dans la loi sur les élections, actuellement,
il y a une pénalité, mais cette pénalité serait
basée sur notre projet de réforme électorale.
M. Saintonge: Votre projet de réforme électorale
qui n'a pas été discuté, finalement, non plus. Il reste
quand même que c'est du droit nouveau et qu'il n'y a pas eu de
consultation sur un projet éventuel. Vous amenez de nouvelles
dispositions.
M. Marcoux: Je proposerais qu'on passe à un autre
article.
M. Saintonge: Vous pensez? Dans le projet initial que vous avez
déposé, une telle pénalité n'est pas prévue.
En tout cas, je n'en vois pas.
M. Marcoux: On va suspendre l'article 2.
M. Saintonge: D'accord.
Le Président (M. Marquis): L'article 2 est suspendu ainsi
que l'amendement qui y avait été apporté. J'appelle
l'article 3.
M. le ministre.
M. Marcoux: L'article 3 vise à permettre au comité
exécutif de la Communauté urbaine de Montréal de
déléguer, à l'intérieur de son règlement
édictant des normes administratives à un fonctionnaire ou
employé de la communauté le pouvoir d'autoriser des
dépenses d'administration courantes et de passer des contrats au nom de
la communauté. Le cadre de cette délégation devra
être précisé dans le règlement du comité
exécutif.
Cette délégation ne pourra cependant pas dispenser le
délégataire des obligations rattachées à l'octroi
par soumissions des contrats qui sont assujettis à cette
procédure.
Le délégataire ne pourra non plus octroyer un contrat
à une personne autre que celle qui a fait la plus basse soumission. Ce
pouvoir demeure de la seule compétence du comité exécutif.
Le mécanisme qui introduit l'article 33. 1 proposé s'inspire
très fortement de celui qui fut introduit au niveau des
municipalités locales, en 1984, par la Loi modifiant diverses
dispositions législatives concernant les finances municipales.
Le Président (M. Marquis): II y a un papillon, M. le
ministre.
M. Marcoux: Le papillon indique que "le fonctionnaire ou
l'employé qui accorde une autorisation de dépenses l'indique dans
un rapport qu'il transmet au comité exécutif dans les 30 jours
suivants. " Ce papillon a été fait à la demande de la
communauté.
M. Saintonge: Dans la loi 2, vous avez une disposition semblable?
C'est quoi, le délai?
M. Marcoux: À la première séance qui suit le
délai de cinq jours suivant l'autorisation.
M. Saintonge: Dans le cas présent, c'est 30 jours. Donc
cela donne au moins un minimum de temps de se retourner pour transmettre
finalement au comité. Donc, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
3 est adopté. Est-ce que l'article 3, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 4. M. le ministre.
M. Marcoux: L'article 4 modifie l'article 42 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal en permettant à un conseil
d'une municipalité de la communauté autre que la ville de
Montréal de désigner une personne qui pourra remplacer le maire
au conseil de la Communauté urbaine de Montréal toutes les fois
que le maire ne pourra y être présent et cela, sans que la
désignation soit faite chaque fois qu'il y a lieu de remplacer le maire,
comme cela devrait être le cas actuellement.
Cette désignation continue du remplaçant sera valide pour
une durée préétablie dans l'acte de désignation ou
jusqu'à révocation par le conseil de la municipalité.
L'article 34 du projet de loi rendrait l'article 4 déclaratoire,
de sorte que son application va rétroagir au début de la prise
d'effet de l'article 42 de la Loi sur la Communauté urbaine de
Montréal pour valider certaines désignations de
remplaçants qui auraient été faites suivant la formule de
désignation proposée plutôt que par désignation ad
hoc.
Le papillon d'amendement ne vient que préciser le texte en
retranchant le mot "doit" de la septième ligne de l'alinéa
proposé pour bien faire ressortir que la résolution de la
municipalité n'a pas à indiquer les séances pour
lesquelles la désignation du suppléant est faite.
Le Président (M. Marquis): II y a également un
papillon pour l'article 4.
M. Marcoux: J'ai indiqué le sens du papillon.
Le Président (M. Marquis): C'est indiqué d'accord.
M. le député de Laprairie. (20 h 30)
M. Saintonge: Ce ne sera pas long, M. le Président. C'est
juste une précision. Dans l'amendement, c'est le mot "doit" que vous
remplacez, purement et simplement?
M. Marcoux: Oui, c'est cela.
M. Saintonge: On remplace "doit siéger" par
"siège". C'est cela; il n'y a pas d'autre modification.
M. Marcoux: C'est cela.
M. Saintonge: Quand on parle d'absence, est-ce que c'est
simplement une non-présence dans la municipalité ou
non-présence à la réunion, sans d'autre formalité?
Ce qui veut dire que si le maire n'est pas présent à la
réunion à la suite d'un engagement à l'extérieur ou
même dans la municipalité, il peut être remplacé par
son suppléant sans problème. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
4 est adopté. Est-ce que l'article 4, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 5. M. le ministre.
M. Marcoux: L'article 5 est supprimé, M. le
Président.
M. Saintonge: II n'y a pas d'autres dispositions qui vont
permettre le huis clos, à ce moment?
M. Marcoux: Non.
M. Saintonge: D'accord, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
5 est adopté. Est-ce que l'article 5, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Saintonge: Adopté. J'aurais une question, cependant. Je
pense qu'il n'y a pas de disposition semblable dans d'autres lois.
M. Marcoux: On va harmoniser, M. le député.
M. Saintonge: Vous allez harmoniser en retirant ces...
M. Tremblay: M. le Président, est-ce que, dans un cas
comme celui-ci, il suffit tout simplement de ne pas appeler l'article?
M. Saintonge: Bien non!
M. Marcoux: II faut adopter sa suppression, parce qu'il
appartient maintenant à l'Assemblée nationale.
M. Saintonge: À ce moment, l'exigence ou le fait de
vouloir introduire un tel article, est-ce que c'était... On parlait de
concordance avec la loi sur l'accès à l'information ou...
M. Marcoux: Je peux vous dire quelques mots,
précisément - c'est un sujet important - pour mieux justifier le
retrait de l'article. Tout vient de ce que, dans la loi de la STL, la
Société de transport de Laval, on avait demandé ce pouvoir
de huis clos lorsque des informations pouvaient porter atteinte à la
réputation d'une personne. Partant de là, c'est
complètement comme ceci: Lorsque je suis allé au Comité de
législation pour présenter ce projet de loi, le président
de la Commission d'accès à l'information qui assistait au
Comité de législation nous a proposé de prendre la
formulation qu'il y a dans la Loi sur l'enseignement primaire et
secondaire.
Au lieu de la restreindre, j'étais fort étonné sur
le coup que le président de la Commission d'accès à
l'information propose d'élargir la notion de huis clos jusqu'à
l'intérêt public. Je trouvais que c'était d'un bon
élan. Alors, j'ai acquiescé à la demande du
président de la Commission d'accès à l'information. Parla suite, en mesurant toutes les conséquences dans le monde
municipal où tout se déroule en public - cela n'a jamais
créé trop de problèmes depuis que les municipalités
existent je ne vois pas pourquoi on introduirait la notion de huis clos
dans des séances de conseils municipaux ou de communautés
urbaines qui regroupent les élus municipaux.
Voilà comment cela s'est passé. Quand j'ai dis que nous
allions harmoniser, c'est que nous allons harmoniser aussi pour la STL, mais
dans un autre projet de loi.
M. Saintonge: D'accord, adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 6.
M. Marcoux: L'article 6 modifie l'article 56 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal, en supprimant l'obligation de la
communauté de retrancher du traitement d'un membre du conseil un montant
d'argent déterminé par règlement du conseil lorsqu'il
n'assiste pas à une séance du conseil ou lorsqu'il refuse sans
raison valable de voter. Cette mesure purement administrative est apparue
difficile à appliquer à cause de son mécanisme qui donnait
ouverture à tout un débat non réglementaire entre les
membres du conseil, qui devaient se constituer en une espèce de tribunal
d'inquisition, et le membre assujetti à la coupure de traitement.
En contrepartie, cet article accorde au conseil le pouvoir de
préciser, dans son règlement, la rémunération et
l'allocation d'un membre dans les cas où la rémunération
et l'allocation sont versées au délégué
suppléant plutôt qu'au membre habituel qu'il remplace. Il permet
au conseil d'établir à l'égard du suppléant une
rémunération et une allocation différentes de celles
versées aux membres réguliers du conseil.
Le Président (M. Marquis): M. le député de
Laprairie.
M. Saintonge: Qu'est-ce qui justifierait que le suppléant
ait une rémunération ou une allocation différente de celle
fixée pour le membre du conseil qu'il va remplacer, par exemple?
M. Marcoux: C'est probablement à cause du fait que lorsque
quelqu'un remplace
un membre du conseil à temps plein, on doit tenir compte des
représentations qu'il doit faire à titre de membre de la
communauté urbaine, de participant à cette instance, alors qu'il
s'est fait simplement remplacer. À ce moment-là, il n'exerce des
fonctions que pour une séance en particulier ou une série de
séances. Cela nous a été demandé comme ça,
on a pensé que le conseil de la communauté pourrait porter un
jugement sur ça.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 6 est adopté.
J'appelle l'article 7.
M. Marcoux: L'article 7 abroge l'article 57 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal, qui se voulait le corrolaire du
dernier alinéa de l'article 56 et qui permettait l'enquête interne
du conseil sur la valeur des motifs qui pouvaient justifier un membre de
s'absenter d'une séance.
L'article 7 est-il adopté? C'est par concordance avec l'article
6.
Le Président (M. Marquis): L'article 7 est adopté.
J'appelle l'article 8 pour lequel il y aura un papillon.
M. Marcoux: L'amendement supprime la modification que la version
de la représentation apportait au texte actuel de la loi. '
M. Saintonge: Si je comprends bien, à ce moment-là,
les recommandations seront envoyées directement au conseil, il n'a plus
le choix d'aller à l'exécutif.
M. Marcoux: On va arriver à quelque chose tantôt. Le
rapport sera transmis à l'exécutif, mais il sera
déposé au conseil dans le mois qui va suivre.
M. Saintonge: Bon, ça va revenir plus loin.
M. Marcoux: Cela revient à l'article 10.
M. Saintonge: Si vous retirez l'article en question, on demeure
dans le cas antérieur où c'est seulement la commission de
sécurité publique qui fait comme l'exécutif et envoie au
conseil les recommandations qu'elle juge confidentielles.
M. Marcoux: Oui, c'est ça.
M. Saintonge: Dans les autres cas, sauf l'exception qui viendra
éventuellement, on reste au niveau du conseil.
M. Marcoux: Ce sera public sauf que ce qu'on va préciser
à l'article 10, c'est que le rapport est transmis d'une commission vers
l'exécutif lequel doit, dans le mois suivant, le rendre public.
M. Saintonge: On va adopter l'article 8 pour commencer.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
8 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 8 est
retiré?
M. Marcoux: C'est ça, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 8 est retiré.
J'appelle l'article 9.
M. Marcoux: Cet article accorde au président du
comité exécutif de la communauté urbaine un
véritable droit de parole aux séances d'une commission du
conseil. Jusqu'à maintenant, il pouvait assister aux séances des
commissions du conseil, mais rien ne prévoyait expressément qu'il
possédait un droit d'intervenir directement dans les débats
autrement que suivant la mécanique applicable au public en
générai. La modification l'assurera d'un droit d'intervention au
même titre que les membres de la commission, sans cependant avoir le
droit de voter. C'est un papillon de concordance avec l'article 9.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
9 est adopté. Est-ce que l'article 9 tel qu'amendé est
adopté?
M. Saintonge: Adopté. M. Marcoux: Oui.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 10.
M. Marcoux: L'amendement à l'article 10 modifie l'article
82. 12 de la loi de la communauté en prévoyant que tout rapport
d'une commission du conseil doit être acheminé au comité
exécutif. Le comité exécutif doit déposer ce
rapport au conseil à la première assemblée du conseil qui
est postérieure d'au moins trente jours à la date où le
comité le reçoit.
Cependant, le comité exécutif devra conserver, comme c'est
le cas actuellement, les rapports de la commission de la sécurité
publique qui contiennent des recommandations confidentielles et ceux se
rapportant aux avis et analyses de cette commission qui sont prévus par
l'article 178. 1.
M. Saintonge: Qu'est-ce qui justifie le changement?
M. Marcoux: Une commission faisait un rapport au conseil et, le soir
même du dépôt du rapport au conseil, on pouvait demander
à l'exécutif de commenter ce rapport ou de faire des propositions
donnant suite à ce rapport, etc. L'exécutif, à ce
moment-là, devait invoquer le fait que le rapport avait
été déposé devant l'exécutif en même
temps qu'au conseil, alors que l'avantage de l'envoyer à
l'exécutif, c'est que l'exécutif va en prendre connaissance et va
pouvoir dès son dépôt au conseil intervenir pour donner son
avis ou proposer des suites à donner à ce rapport. C'est une
façon d'améliorer l'administration de la communauté.
M. Saintonge: Sauf qu'il n'y a pas moyen que les membres du
conseil aient un préavis avant qu'ils en soient saisis, de même
que des recommandations de l'exécutif, finalement. Vous faites...
M. Marcoux: C'est-à-dire que l'exécutif ne sera pas
obligé de donner son avis ou de faire des recommandations
immédiatement, sauf que cela va assurer que l'exécutif l'ait.
M. Saintonge: Quand on dit que le rapport est
déposé au conseil, il pourra être discuté au conseil
à ce moment-là aussi, parce que le mandat peut venir du conseil
et non pas de l'exécutif dans le cas d'une commission
particulière.
M. Marcoux: C'est cela, exactement. M. Saintonge:
D'accord, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
10 est adopté. L'article 10, tel qu'amendé, est-il
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 11.
M. Marcoux: II y a un papillon d'amendement: La modification de
concordance qu'apportait l'article 11 de la version de présentation du
projet de loi 49 est supprimée de concordance avec la suppression de
l'article 8 du projet de loi 49. L'article 11 du projet de loi 49 est
supprimé.
Le Président (M. Marquis): M. le ministre, nous n'avons
pas copie de l'amendement qui supprime l'article 11.
M. Saintonge: La distinction, c'est que si c'est le conseil qui
consulte la commission permanente le rapport de la commission permanente
viendrait automatiquement au conseil et non pas au comité
exécutif. On maintient la disposition actuelle parce que, ayant son
mandat du conseil, il est normal que le rapport aille au conseil.
D'accord, dans ces circonstances, on est d'accord avec le papillon.
Le Président (M. Marquis): Alors, l'amendement à
l'article 11 est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 11 est donc
retiré. J'appelle l'article 12.
M. Marcoux: L'article 12.
Le Président (M. Marquis): L'article 12 est
appelé.
M. Marcoux: L'article 12 modifie le paragraphe j de l'article 113
de la loi sur la communauté pour autoriser la communauté à
constituer une compagnie pour exercer le pouvoir de la communauté
mentionné au nouvel article 151. 01 qu'introduit l'article 17 du projet
de loi en matière d'assainissement des eaux. Cette disposition est
plutôt de concordance pour permettre que la communauté puisse
exporter son expertise en matière d'assainissement des eaux suivant le
même mécanisme que celui qui permet actuellement à la CTCUM
d'exporter son expertise et ses équipements en matière de
transport en commun. (20 h 45)
M. Saintonge: Je suis entièrement d'accord.
Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 12 est adopté.
J'appelle l'article 13.
M. Marcoux: Article 13: Le paragraphe 1 de l'article 13 modifie
l'article 120 de la loi de la communauté pour soustraire le
comité exécutif de l'obligation de procéder par voie de
soumissions publiques pour octroyer un contrat d'enlèvement, de
déplacement ou de reconstruction de conduites ou d'installations
d'aqueduc, d'égout, d'électricité, de gaz, de vapeur, de
télécommunication, d'huile ou autre fluide, lorsque le contrat
est accordé au propriétaire de ces conduites ou installations ou
à une entreprise d'utilité publique à un prix qui
correspond au prix habituel de ce secteur industriel. Cette modification vise
donc à étendre à tous ces travaux relevant de la
compétence de la communauté l'exception que prévoyait
déjà cet article à l'égard des seuls travaux
nécessités pour le prolongement du métro ou qui se
rapportaient aux travaux d'égout ou aux usines de traitement d'eau.
C'est le paragraphe 1.
Le paragraphe 2 a également pour objet...
M. Saintonge: Seulement une question sur le paragraphe 1. Si vous
voulez, on va régler le cas. Quand on dit "à un prix
généralement exigé pour des travaux de cette nature", cela
veut dire quoi? Qui sera l'arbitre pour décider si, oui ou non, ce sont
des travaux exécutés à ce prix-là
généralement?
M. Marcoux: Si on en fait une obligation légale, la
contestation pourrait venir de gens de l'extérieur. Ce n'est pas inutile
d'affirmer dans la loi que le contrat négocié doit être sur
la base des prix du marché dans le secteur touché. On y affirme
le principe que si la commission faisait du "bumping" ou autre chose -
là, elle n'est pas dans le processus de vente - à ce
moment-là, peut-être qu'un intervenant de l'extérieur
pourrait intervenir en vertu de ce principe affirmé dans la loi. Mais,
comme tel, il n'y a pas un tribunal ou un mécanisme de prévu pour
déterminer ce que serait un juste prix.
M. Saintonge: Cela veut dire que, si quelqu'un veut soulever le
fait que ce n'est pas généralement le juste prix pour des travaux
de cette nature, la seule chose qu'il pourrait faire serait de s'adresser
à l'exécutif et d'en faire un débat public.
M. Marcoux: II peut aller devant les tribunaux.
M. Saintonge: II n'y a pas de sanction?
M. Marcoux: Pourquoi? Bien non. Le plaignant pourra... La
sanction? Le juge pourra décider s'il y a ou non une sanction.
M. Saintonge: II faut que la loi dise quelque chose, quand on
l'écrit. J'essaie de voir quelle est la conséquence,
légalement. Si quelqu'un arrive et qu'il va dire, par exemple: C'est
bien simple, tel contrat vaut 50 000 $, pour des travaux de ce genre-là;
vous auriez pu l'avoir au prix du marché à 48 000 $. Le gars va
dire: C'est vrai; ce n'est pas le prix qu'une entreprise de cette nature peut
exiger généralement, c'est 2000 $.
M. Marcoux: Oui. La sentence que le juge pourrait émettre,
c'est que l'entreprise doit à ce moment-là rembourser une partie
des revenus qu'elle a eus à la communauté.
Si on considère qu'il y a eu un contrat de...
M. Saintonge: Dans la pratique ce qui va arriver, c'est que celui
qui n'a pas eu le contrat va poursuivre et va demander la différence de
profit qu'il a perdue parce que le contrat doit s'exécuter entre-temps.
Si la décision est rendue quatre ans après, vous allez avoir des
problèmes.
M. Marcoux: Ce type de situation ne pourra pas arriver parce
qu'il s'agit d'entreprises d'utilité publique qui sont monopolistiques,
en général. C'est avec des entreprises d'utilité publique
ou avec le propriétaire de ces conduites ou installations. Alors, ce
sont des entreprises monopolistiques.
M. Saintonge: C'est plus une balise, finalement, quant à
la discussion - je pense au comité exécutif - qu'autre chose.
Cela ne change rien, du fait qu'il est difficile de donner un sens exact
à cette disposition.
M. Marcoux: C'est cela. Dans le texte actuel de la loi, au
paragraphe 4, on dit: Un prix généralement exigé pour des
travaux de cette nature par une telle entreprise. Ils avaient
déjà le pouvoir d'exiger des contrats négociés pour
certains types de travaux. On élargit la liste des travaux et on
maintient le même principe.
M. Saintonge: D'accord. Il n'y a pas eu de problème
jusqu'à maintenant, à votre connaissance...
M. Marcoux: Non.
M. Saintonge:... avec la phraséologie de l'article. On va
passer au deuxième paragraphe.
M. Marcoux: Le paragraphe 2 a également pour objet de
faire sortir du champ des soumissions publiques les contrats ayant trait
à la fourniture de logiciels ou à l'entretien ou à la
maintenance de systèmes informatiques ou de
télécommunications à la condition, ici également,
que le prix des travaux corresponde à un prix conforme au marché.
Il faut noter ici que l'exception à la règle des soumissions
publiques ne couvre pas la fourniture des systèmes informatiques
eux-mêmes, puisqu'elle s'arrête aux logiciels.
M. Saintonge: Vous avez mentionné, lors du débat
sur le principe en deuxième lecture et dans les communiqués que
vous avez émis relativement à ce pouvoir particulier,
l'autorisation de négocier des contrats de fourniture de logiciels et
d'entretien des systèmes informatiques et de
télécommunications avec des entreprises qui ont
déjà mis en place des systèmes d'information à la
suite d'une procédure de soumissions publiques. Un tel contrat ne sera
pas nécessairement accordé à l'entreprise qui a
déjà mis en place des systèmes informatiques à la
suite d'une procédure de soumissions publiques. Cela pourrait aller
à une autre entreprise, mais au prix du marché, si je comprends
bien le sens de l'article 4. 1.
M. Marcoux: Ce n'est pas interdit de l'accorder à
quelqu'un d'autre mais, si on l'adopte, c'est pour l'accorder à la
personne qui l'a construit ou installé. C'est l'intention. L'autre chose
n'est pas exclue. Ce qu'on adopte, c'est le principe. Ce n'est pas en
soumissions publiques. On ne dit pas que cela ne peut pas être
accordé à quelqu'un d'autre, mais l'intention et l'objectif,
c'est de l'accorder à la personne qui l'a installé.
M. Saintonge: Une possibilité demeure quand même:
c'est que cela peut être accordé à d'autres compagnies que
celles qui ont soumissionné. Ce serait peut-être surprenant dans
le domaine.
M. Marcoux: Légalement, oui, mais ce n'est pas l'objectif
de la communauté et ce serait étonnant. Je veux dire, avant
d'adopter cet article, je suis un ex-ministre des Travaux publics et
j'étais responsable du Service général des achats.
À ce moment-là, j'ai demandé un avis écrit du
directeur du Service général des achats et l'avis a
été positif sur l'ensemble de ces recommandations. C'est de cette
façon que cela se fait aussi, en bonne partie, au gouvernement.
M. Saintonge: D'accord.
Le Président (M. Marquis): L'article 13 est-il
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 14.
M. Marcoux: L'article 14 modifie l'article 139 de la loi sur la
communauté en adaptant les diverses définitions au champ
technique auquel vont se référer le pouvoir réglementaire
et la compétence spécifique de la Communauté urbaine de
Montréal en matière d'assainissement des eaux. Ces
définitions nouvelles ou reformulées sont introduites afin
d'uniformiser le vocabulaire technique de la loi avec le règlement type
proposé par le ministère de l'Environnement en matière de
rejet dans les réseaux d'égout et cours d'eau du territoire de la
communauté urbaine. C'est ainsi que le projet de loi introduit la
définition de "eaux de refroidissement" et remplace celle de "eaux
usées sanitaires" par "eaux usées domestiques" et qu'il
précise davantage la définition de "eaux usées", de "eaux
usées industrielles" et d'"ouvrage d'assainissement".
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 14 est adopté.
J'appelle l'article 15 pour lequel il y a un papillon.
M. Marcoux: En tout cas, si cela n'assainit pas l'air, cela
assainit le vocabulaire des lois et des règlements.
Le Président (M. Marquis): L'article 15.
M. Saintonge: Le ministre de l'Environnement est tout
excité de cette dépollution juridique.
M. Marcoux: Cela me fait plaisir de...
Mme Bacon: J'admire vos préoccupations.
M. Marcoux: Votre explication me réjouit. L'article 15
modifie l'article 141 de la loi sur la communauté pour attribuer au
Comité exécutif la responsabilité d'approuver un projet
intermunicipal relatif à un ouvrage d'assainissement lorsque ce projet,
soumis au comité exécutif, peut être approuvé sans
modification ou que les municipalités ont donné leur accord
à des modifications requises par le comité exécutif ou
encore lorsque les modifications apportées au projet intermunicipal font
suite à une ordonnance du ministre ou du sous-ministre de
l'Environnement. Le projet d'amendement vise à préciser que le
projet intermunicipal ne nécessitant pas de modification de la part du
comité exécutif devra également faire l'objet de l'accord
des municipalités impliquées pour pouvoir n'exiger que
l'approbation du comité exécutif...
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
15 est adopté.
M. Marcoux:... et du ministère de l'Environnement
également.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 15 tel
qu'amendé est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 16.
M. Marcoux: L'article 16 apporte à l'article 143 de la loi
sur la communauté une modification de concordance qui découle des
modifications introduites par l'article 17 du projet de loi que nous verrons
tout de suite après.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 16 est adopté.
J'appelle l'article 17 et il y a également un papillon.
Une voix: II y a deux papillons.
M. Marcoux: II y a deux projets d'amendement. L'article 17
accorde à la communauté un nouveau pouvoir en lui permettant, par
le nouvel article 151. 01, de rentabiliser davantage son expertise et ses
équipements en matière d'assainissement des eaux en fournissant,
contre rémunération, des services, avis et équipements
relatifs à diverses étapes entourant l'exploitation d'un
système d'assainissement des eaux à partir de l'étude d'un
tel projet jusqu'à l'administration du système.
Ce pouvoir est exercé sous la gouverne du ministre de
l'Environnement qui doit approuver toute entente conclue par la
communauté dans ce champ d'activité. Ce pouvoir s'inspire
d'ailleurs largement de celui que possède actuellement la CTCUM en
matière de transport en commun.
L'article 151. 1 de la loi sur la communauté, que propose
l'article 17, révise le pouvoir réglementaire de la
communauté en matière d'assainissement des eaux en regroupant
sous un même chef certaines dispositions de l'actuel pouvoir que
confère l'article 151. 1 de la loi actuelle ou en précisant
certains aspects de ce pouvoir pour en assurer une délimitation qui
convienne plus adéquatement au champ d'application technique que
pourrait couvrir un règlement adopté selon le règlement
modèle du ministère de l'Environnement.
L'article 151. 2 proposé reprend l'obligation que comporte pour
la communauté l'actuel article 151. 2 de faire approuver ses
règlements par le ministre de l'Environnement.
L'article 151. 2. 1 proposé accorde à la communauté
le pouvoir de fixer par ordonnance le montant de la redevance payable dans
certaines circonstances d'utilisation des ouvrages d'assainissement de la
communauté comme, par exemple, à l'égard du
déversement d'eaux usées industrielles ou du traitement des
résidus ou des boues de procédés industriels.
Les articles 151. 2. 2 et 151. 2. 3 sont des pouvoirs
complémentaires aux pouvoirs réglementaires de la
communauté, mais qui doivent être excercés de façon
spécifique à des situations bien précises et non par
pouvoir d'une réglementation à portée
générale. Ces pouvoirs reprennent sous une formule mieux
adaptée des pouvoirs que possède la Communauté urbaine de
Montréal par le biais de son pouvoir réglementaire.
Le papillon d'amendement modifie le début de l'article 151. 2. 3
proposé pour rendre cet article applicable non seulement au titulaire
d'un permis de déversement des eaux, d'eaux usées industrielles
ou d'eaux de refroidissement, mais également à toute personne qui
déverse des eaux usées dans un ouvrage d'assainissement.
L'article 151. 2. 4 redéfinit une partie de l'actuel pouvoir
réglementaire de la
Communauté urbaine de Montréal que l'on retrouve au
paragraphe 9 de l'article 151. 1.
L'article 151. 2. 5 révise le pouvoir de l'actuel paragraphe 11
de l'article 151. 1. Le papillon d'amendement enlève le mot "accidentel"
afin de ne pas limiter la portée de cette disposition.
L'article 151. 2. 6 indique que la communauté peut
déléguer au comité exécutif le pouvoir de fixer la
redevance prévue à l'article 151. 2. 1 et au comité
exécutif ou à un directeur de service de la communauté les
pouvoirs mentionnés à l'article 151. 2. 2 à 151. 2. 5.
L'article 151. 2. 7 introduit en faveur de la communauté, du
comité exécutif, d'un directeur de service ou d'un fonctionnaire
de la communauté une clause d'immunité à l'égard
d'un acte accompli de bonne foi dans le cadre des fonctions exercées en
vertu des articles 151. 2. 1 à 151. 2. 5.
Une voix: C'est clair.
M. Marcoux: L'article 151. 2. 8 accorde un droit d'appel devant
la Commission municipale du Québec de toute décision rendue en
vertu des pouvoirs accordés par les articles 151. 2. 1 à 151. 2.
5. Ce droit d'appel s'exerce conformément à celui que
prévoit la section XI du chapitre I de la Loi sur la qualité de
l'environnement. Ce droit se justifie par le caractère souvent
discrétionnaire des pouvoirs que ces articles se doivent d'accorder
à leur titulaire. (21 heures)
Le Président (M. Marquis): Vous aviez terminé?
M. Marcoux: Oui, j'avais terminé.
Le Président (M. Marquis): M. le député de
Laprairie, est-ce qu'il y a des commentaires sur...
M. Saintonge: M. le Président, c'est tellement clair que
cela m'éblouitl
M. Marcoux: Mais tout ceci protège l'environnement et je
suis convaincu que votre collègue de Chomedey va vous inciter à
adopter ces articles.
M. Saintonge: Mais oui. Sur la recommandation de...
Mme Bacon: Je vais en prendre la responsabilité.
M. Marcoux: Disons que cela fait un bon ménage dans les
aspects de la loi qui touchaient l'environnement. C'était le souci de le
faire.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que les deux amendements
à l'article 17 sont
adoptés?
M. Saintonge: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 17 tel qu'amendé est adopté?
M. Saintonge: Les trois amendements.
Le Président (M. Marquis): Avec les deux amendements.
M. Saintonge: II ya trois amendements, je pense.
Le Président (M. Marquis): Non, il y aura l'introduction
d'un nouvel article.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Donc, l'article 17, tel
qu'amendé, est adopté. Il y aura introduction de l'article 17. 1.
M. le ministre.
M. Marcoux: Ce papillon d'amendement apporte une modification de
concordance à l'article 151. 5 de la Loi sur la Communauté
urbaine de Montréal.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 17. 1 est
adopté?
M. Saintonge: C'est de la concordance avec ce qui était
antérieurement. Adopté.
Le Président (M. Marquis): Alors, l'article 17. 1 est
adopté. J'appelle l'article 18.
M. Marcoux: L'article 18 modifie l'article 153. 1 de la loi sur
la communauté afin d'étendre la compétence de la
communauté en matière de santé publique aux points de
vente d'aliments que sont les distributeurs automatiques. De plus, l'article 18
prescrit une amende minimale de 200 $ pour une récidive dans les deux
ans en cas de contravention à un règlement adopté ou
à une ordonnance édictée en matière de santé
publique.
Le texte actuel ne prévoit qu'une peine maximale dans ce cas de
récidive.
M. Saintonge: La peine maximale, c'est cela. C'est une peine fixe
de tel montant en cas de récidive, ce qui veut dire que, dans la
modification que vous apportez, vous diminuez sensiblement les
pénalités qui peuvent être données, même dans
le cas d'une récidive. En cas de récidive, vous avez une amende
d'au moins 200 $ et d'au plus 3000 $ dans le cas d'un individu et,
antérieurement, dans le cas d'une récidive, c'était 3000
$, point. Il n'y avait pas de discrétion du tribunal à donner une
amende de moins de 3000 $ tandis que, pour une première infraction,
c'était de 100 $ à 1000 $. Cela va rester de 100 $ à 1000
$ comme première infraction mais, dans le cas d'une récidive,
vous allez passer de 200 $ à au plus 3000 $.
M. Marcoux: II y a un peu une logique dans cela. Si, pour une
première infraction, cela peut aller de 100 $ à 1000 $, pour une
récidive dans les deux ans, cela peut aller de 200 $ à 3000 $. Le
juge décidera de la gravité. C'est qu'à ce
moment-là probablement compte tenu de la très... Rendu à
3000 $, il y a peut-être des poursuites qui n'étaient pas prises
parce qu'on disait qu'on...
M. Saintonge: Ce n'est pas plus fort comme amende, je suis
d'accord avec vous, mais...
M. Marcoux: Compte tenu de la gravité de l'amende, on
préférait peut-être ne pas poursuivre alors qu'on aurait
dû poursuivre tandis que là... C'est peut-être un oubli
qu'il y a eu, même dans la première rédaction du projet de
loi parce que, si on a mis des écarts pour la première amende, je
ne vois pas pourquoi on ne mettrait pas des écarts pour la
deuxième aussi.
M. Saintonge: Généralement, je ne sais pas, en
matière de justice - on pourra peut-être me corriger, si vous avez
des conseillers qui peuvent vous mentionner cela - au minimum, dans le cas
d'une récidive, vous avez une amende au moins équivalente
à la plus faible qu'il peut y avoir pour une première
infraction.
M. Marcoux: Je peux vous dire, M. le député de
Laprairie, que le nouveau directeur du Comité de législation
vient du milieu pénal et surveille toutes ces choses avec attention. Il
s'est dit d'accord avec le projet de loi.
M. Saintonge: Cela ne répond pas à ma question,
quand même.
Une voix: Ce sont les meilleurs critères que vous
avez?
M. Saintonge: Généralement, il me semble que si,
à une première infraction, il y a une amende minimale et une
amende maximale, la récidive devrait prévoir un montant
équivalant au maximum et au minimum. En tout cas, je vous dirai que cela
m'apparaît faible comme amende dans le cas d'une récidive que de
partir à 200 $ alors que la première amende va de 100 $ à
1000 $ et quand on sait que, souvent, dans des cas comme cela, sans
préjudicier, c'est une première récidive, on va dire:
C'est une
première récidive. Donnons l'amende minimale, 200 $.
Quelqu'un s'en tire à bon compte.
M. Marcoux: En toute logique comme l'autre, cela va de 100 $
à 1000 $, on pourrait dire de 300 $ à 3000 $. Bien quoi? Trois
fois plus dans chacun des cas.
M. Saintonge: Je voulais attirer l'attention sur le fait
que...
M. Marcoux: Je propose un amendement: de 300 $ à 3000
$.
Le Président (M. Marquis): Est-ce qu'un amendement formel
est fait ou si c'est simplement une suggestion?
M. Marcoux: II n'y a pas d'amendement. Adopté tel
quel.
M. Saintonge: La question que je posais... Je ne sais pas de
quelle façon on arrime les lois, mais il me semble que, dans plusieurs
cas, on prévoit, pour une récidive, un montant minimal qui est
l'équivalent du maximum de la première infraction, dans certains
cas, en tout cas. Cela m'apparaît faible; c'est tout ce que je peux vous
dire. Ce sera peut-être modifié un jour, mais cela
m'apparaît faible comme amende, dans le cas d'une récidive, de
dire 200 $, même pour une corporation. C'est presque inciter quelqu'un
à... '
M. Marcoux: Je propose 300 $, M. le Président.
M. Saintonge: On va faire gagner 100 $ au Trésor
public.
M. Marcoux: C'est appuyé?
Le Président (M. Marquis): J'attends un papillon.
M. Tardif: Remplacer le chiffre "200 $" par le chiffre "300 $",
dans le texte.
M. Saintonge: Dans les deux cas, M. le ministre?
M. Marcoux: Quoi?
M. Saintonge: Dans le cas des corporations également?
M. Tardif: Remplacer le chiffre "200 $" par le chiffre "300 $"
aux deux endroits.
Mme Bacon: La corporation.
M. Marcoux: Pour les corporations, on ne nous avait pas
proposé d'amendement. Je suppose qu'on considérait que, dans le
cas d'une corporation, s'il y a récidive...
M. Saintonge: Par conséquent, ce serait 300 $ aussi, si
vous mettez 300 $ pour les individus.
M. Marcoux: Non. Ce serait de 600 $ à 6000 $.
M. Saintonge: Ce serait de 200 $ à 3000 $, de 200 $
à 6000 $, un minimum de 300 $, en tout cas...
M. Marcoux: Pour les corporations, c'était de 200 $
à 2000 $ pour la première fois. Alors, là, on pourrait
mettre de 600 $ à 6000 $ pour trois fois. Vous allez recevoir un
papillon où on va proposer 300 $ pour les individus, de 300 $ à
3000 $...
Le Président (M. Marquis): L'article 18 est suspendu
temporairement; nous y reviendrons. J'appelle l'article 19.
M. Marcoux: L'article 19 abroge l'article 199 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal qui prévoit que le
comité exécutif négocie par l'intermédiaire d'un de
ses membres la convention collective de travail et les plans de retraite, de
rente ou de pension des policiers du service de police. Cette
négociation doit se faire entre négociateurs
spécialisés dans ce secteur et non par l'intermédiaire
d'un membre du comité exécutif.
Mme Bacon: Est-ce qu'on retrouve ailleurs, M. le
Président, les dispositions qui étaient contenues dans l'article
199? On ne les retrouve pas du tout, c'est complètement revu.
M. Marcoux: Oui. C'est qu'actuellement on indiquait qu'au
comité de négociation comme tel il y avait un membre du
comité exécutif, ce qui le plaçait dans une position
très difficile. Alors, cela va être la règle qui s'applique
partout. Le comité exécutif va donner les mandats et c'est le
comité de négociation qui va négocier. Il n'y aura pas de
maire... Aux dernières, par exemple, c'était M. le maire de
Lachine qui devait faire partie du comité de négociation. Alors,
là, on abroge simplement l'article et on revient à la
règle qui est... Adopté?
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 19 est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 20. Il y a un papillon.
M. Marcoux: L'article 20 modifie l'article 209 de la Loi sur la
Communauté
urbaine de Montréal pour préciser que le trésorier
dépose au bureau du secrétaire de la Communauté urbaine de
Montréal le certificat original et, le cas échéant, le
certificat modifié et que le secrétaire en avise le conseil
à la première assemblée qui suit ce
dépôt.
Le papillon d'amendement remplace "le comité exécutif" par
"le conseil" pour indiquer à qui le secrétaire donne avis de
réception du certificat original de l'article 209 ou, le cas
échéant, du certificat modifié.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement
à l'article 20 est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 20, tel qu'amendé, est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 21.
M. Marcoux: L'article 21 modifie l'article 221 de la Loi sur la
communauté... Là, on était à...
Le Président (M. Marquis): II y a introduction d'un
article 20. 1. (21 h 15)
M. Marcoux: C'est parce que cela touche les amendements à
la Loi sur les transports et on va y revenir tantôt. C'est un amendement
de concordance relatif à des articles qu'on n'a pas encore
adoptés. Alors, l'article 20. 1 est suspendu.
Le Président (M. Marquis): L'article 20. 1 est suspendu.
Article 21?
M. Marcoux: L'article 21 modifie l'article 221 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal pour obliger une
municipalité qui paie sa quote-part des dépenses à la
Communauté urbaine de Montréal, à partir de la taxe
foncière générale, à indiquer sur le compte de
taxes du contribuable quelle proportion du taux de la taxe foncière
générale va au paiement des dépenses de la
Communauté urbaine de Montréal.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 21 est adopté.
Un instant, il y a l'introduction, après l'article 21, de3 articles 21.
1 et 21. 2. M. le ministre.
M. Marcoux: L'article 21. 1 remplace l'article 223 de la loi sur
la communauté, modifié par le projet de loi modifiant diverses
dispositions législatives concernant les municipalités, projet de
loi 45 de 1985, par concordance avec les modifications apportées au
titre II de la loi sur la communauté par le présent projet de
loi.
L'article 21. 2 remplace, pour les mêmes raisons, l'article 223. 1
introduit à la loi sur la communauté par le projet de loi 45 de
1985.
M. Saintonge: On fait un acte de foi là-dessus encore une
fois.
M. Marcoux: Je souligne que vous n'aurez pas à vous en
repentir.
M. Saintonge: Tout ce que je peux souhaiter, M. le
Président, c'est qu'on adopte la loi 45 avant celle-là parce que,
sans cela, on va modifier quelque chose qui n'est pas adopté. Cela
ferait un peu curieux.
M. Marcoux: C'est parce qu'on a adopté cela hier soir et
qu'on voulait adopter cela aujourd'hui.
M. Saintonge: Oui, mais ce n'est pas adopté en Chambre.
Vous parlerez à votre leader pour qu'il appelle le projet de loi 45
avant celui-là.
M. Marcoux: Je n'ai pas l'intention de proposer des amendements
en troisième lecture.
M. Saintonge: II y a des chances que le projet de loi 45 soit
adopté après celui-là, d'après ce que j'ai pu
comprendre des discussions que j'ai eues aujourd'hui avec les gens du monde
industriel et des municipalités. Adopté.
Le Président (M. Marquis): Les articles 21. 1 et 21. 2
sont adoptés.
Nous revenons maintenant à l'article 18 qui avait
été suspendu il y a quelques minutes.
M. Marcoux: L'article 18 du projet de loi 49 est modifié
par le remplacement du paragraphe b, introduit par le paragraphe 3, par le
suivant: "b. pour une récidive dans les deux ans, d'une amende d'au
moins 300 $ et d'au plus 3000 $ dans le cas d'un individu et d'au moins 600 $
et d'au plus 6000 $ dans le cas d'une corporation". Est-ce qu'on peut revenir
à l'article 21...
M. Saintonge: Une compagnie est plus riche qu'un individu.
Le Président (M. Marquis): Un instant! M. Marcoux:
D'accord, ce n'est pas
adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement
à l'article 18 est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 18 tel qu'amendé est adopté?
M. Saintonge: Adopté. Le Président (M. Marquis):
Adopté. M. Marcoux: Les articles 21. 1 et 21. 2. Mme
Bacon: Ce qu'on vient de faire?
M. Marcoux: Oui.
Le Président (M. Marquis): Un instant!
Mme Bacon: C'est vrai qu'on fait des actes de foi.
M. Saintonge: Devrait-on rouvrir l'article, M. le
Président?
M. Marcoux: Vous feriez plaisir à la
communauté.
M. Saintonge: Je ferais plaisir à la communauté
dans quel sens?
M. Marcoux: II s'agit... On propose de rouvrir l'article 21.
1....
Le Président (M. Marquis): Serait-ce qu'on
légifère trop rapidement?
M. Marcoux: Bien sûr! L'article 21. 1, M. le
Président. '
Le Président (M. Marquis): On revient sur l'article 21.
1?
M. Marcoux: Oui, l'article 21. 1. L'alinéa au bas de la
page 2 dit ceci: "Nul emprunt ou engagement de crédit ayant pour objet
le financement de dépenses en immobilisations ne peut validement
être décrété si cet emprunt ou cet engagement de
crédit n'est pas conforme au programme des immobilisations en vigueur. "
Après cet alinéa, il faudrait ajouter la phrase suivante:
"Toutefois, l'emprunt ou l'engagement de crédit recouvert des
approbations requises par la loi est réputé avoir
été décrété en conformité avec ce
programme. " Je relis la phrase ajoutée: "Toutefois, l'emprunt ou
l'engagement de crédit recouvert des approbations requises par la loi
est réputé avoir été décrété
en conformité avec ce programme. "
M. Saintonge: Si je comprends, celui qui a été
recouvert des approbations requises, c'est qu'il aurait reçu les
approbations requises ultérieurement? Est-ce que c'est cela que cela
veut dire?
M. Marcoux: Oui, approuvé antérieurement serait
considéré comme valide à ce moment. Soit l'emprunt ou
l'engagement de crédit recouvert des approbations requises par la loi,
les approbations actuelles, est réputé avoir été
décrété en conformité avec ce programme.
M. Saintonge: C'est un emprunt ou un engagement de crédit
qui n'aurait pas obtenu les approbations requises, et, ultérieurement,
vous rendant compte de cela vous donnez les approbations et vous
considérez que c'est valable. J'ai un souvenir lointain, d'une couple
d'années, quand j'étais en pratique du droit, à
l'époque, il me semblait que, généralement, si on n'avait
pas l'approbation requise, c'était une nullité absolue dans
certains cas. Je sais que la Cour suprême s'était prononcée
dans un cas où on disait que, si l'approbation n'avait pas
été accordée, c'était une nullité absolue,
vous deviez recommencer le processus au complet. Je me souviens qu'au
ministère des Affaires municipales on m'avait fait le coup; il avait
fallu recommencer le règlement au complet.
M. Marcoux: Ceci existe actuellement dans la loi. On reprend une
phrase qu'on avait oubliée ou omise qui existe dans la loi. C'est
exactement le même texte: "Toutefois, l'emprunt ou l'engagement de
crédit recouvert des approbations requises par la loi est
réputé avoir été décrété en
conformité avec ce programme. " Cela existe à l'article 223,
sixième alinéa.
Comme le gouvernement, et c'est arrivé à plusieurs
reprises, approuvait les plans d'investissements avec plusieurs mois de retard
et qu'il y avait souvent des dépenses d'engagées, les milieux
financiers voulaient avoir la garantie que les dépenses engagées
en fonction de règlements d'emprunt adoptés sur la base de notre
programme d'immobilisations à être approuvé soient
considérées comme valides. C'est ce qui a fait que cet article a
été mis là et qu'il apparaît utile de le
conserver.
M. Saintonge: À ce moment, on suppose que l'approbation
ultérieure vient valider tout cela et enlève la nullité
absolue qui aurait pu en découler. Même si, dans les paragraphes
précédents, on emploie le mot "doit", à ce moment,
j'imagine que le tribunal dira que si le législateur a voulu le couvrir,
ce n'était pas une nullité absolue ou que la nullité
absolue est couverte par sa disposition. Cela s'est déjà fait. Je
comprends que c'est pour valider des choses qui n'ont pas été
faites de bonne foi ou un retard à l'approbation. D'accord, on va
l'adopter, M. le Président, mais je ne suis pas convaincu que
cela va fonctionner.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
21. 1 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 21. 1 tel
qu'amendé est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): À ce moment-là,
l'article 21. 2, qui n'a pas été amendé, est
adopté. J'appelle l'article 22.
M. Marcoux: L'article 22 ajoute une nouvelle disposition par
l'article 234. 7 à la Loi sur la Communauté urbaine de
Montréal pour permettre au ministre des Transports de faire
vérifier par un de ses préposés si les subventions
versées par son ministère à la communauté sont
utilisées suivant les fins pour lesquelles elles sont
accordées.
M. Saintonge: Est-ce qu'une telle disposition existe
ailleurs?
M. Marcoux: Je ne sais pas si cela existe ailleurs, mais cet
article est ajouté à la suite des remarques du
Vérificateur général qui a indiqué que, vu
l'importance des subventions accordées par le ministère des
Transports aux communautés, il pourrait être sage que le
ministère puisse vérifier si les subventions qu'il accorde sont
utilisées aux fins pour lesquelles elles ont été
accordées.
M. Saintonge: Je suis d'accord avec cela, sauf que la sanction
cela va être quoi? Je ne le sais pas. Vous allez couper les subventions
pour l'année suivante?
M. Marcoux: La pire sanction, c'est l'ignominie populaire.
M. Saintonge: Oui, d'accord. Je pense que c'est une disposition
qui se comprend bien et qui est facilement acceptable.
Le Président (M. Marquis): L'article 22 est-il
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce qu'on peut revenir
à l'article 2, qui avait été suspendu au tout début
avant d'aborder l'article 23, qui est très long?
M. Marcoux: Oui, on peut y revenir, vous avez bien raison.
L'article 2, dans le papillon qu'on vous avait donné... Il
n'était pas adopté du tout.
M. Saintonge: Non. Il a véritablement été
suspendu. (21 h 30)
M. Marcoux: Je vais présenter l'amendement tel que je l'ai
fourni en enlevant le point 12. 4 du papillon. C'est une chose que nous
voulions introduire dans le nouveau régime électoral, mais nous
ne l'avons pas encore introduite. Quand on l'introduira, par harmonie, on
l'imposera aux présidents des communautés, qui sont
assimilés à des élus, à ce titre-là.
Je propose l'adoption de l'amendement en supprimant l'article 12. 4 et
en le renumérotant. L'article 12. 5 devient 1ZA à ce
moment-là et 12. 6 devient 12. 5. Je propose l'adoption de cet
amendement et l'adoption de l'article 2.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement
à l'article 2 est adopté tel qu'expliqué?
M. Marcoux: Adopté. M. Saintonge:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 2 est
adopté tel qu'amendé?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. La commission
est suspendue pour quelques instants.
(Suspension de la séance à 21 h 31)
(Reprise à 21 h 44)
Le Président (M. Marquis): La commission parlementaire de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux.
La commission suspend ses travaux de nouveau.
(Suspension de la séance à 21 h 45)
(Reprise à 21 h 47)
Société de transport
Constitution et organisation
Le Président (M. Marquis): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commission parlementaire de l'aménagement et des
équipements reprend ses travaux. J'appelle l'article 23. Cependant, pour
les besoins du travail des membres de la commission, pour faciliter le travail,
je propose que nous appelions chacun des articles 235 et suivants, qui sont
introduits par l'article 23. En conséquence, j'appelle l'article 235.
Est-ce que l'article
235 est adopté?
Une voix: Adopté.
M. Saintonge: Là, vous allez attendre une seconde.
Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 235, adopté.
J'appelle l'article 236.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 236, adopté.
J'appelle l'article 237.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 237, adopté.
J'appelle l'article 238.
M. Tardif: À propos de l'article 238, M. le
Président...
Le Président (M. Marquis): Oui, M. le ministre des
Transports.
M. Tardif:... il y a un papillon qui est apporté, pour
dire: "II est proposé de remplacer l'article 238 introduit par l'article
23 du projet de loi par le suivant: "238: Les affaires de la
société sont administrées par le conseil
d'administration", au lieu de "la société se compose des membres
de ce conseil d'administration", étant donné que la
société, c'est aussi les 8000 employés. Cela paraît
indûment restrictif de réduire la société à
son seul conseil d'administration.
Le Président (M. Marquis): Est-ce qu'on pourrait avoir le
texte de l'amendement? Alors, je propose à l'article 238 l'amendement
suivant qui se lit ainsi: "Remplacer l'article 238 introduit par l'article 23
du projet de loi par le suivant: "238. Les affaires de la société
sont administrées par le conseil d'administration".
M. Saintonge: Son conseil d'administration?
Le Président (M. Marquis): Ici, c'est écrit "le
conseil d'administration".
M. Tardif: Le ou son?
M. Saintonge: Son conseil d'administration,
M. Tardif: Cela ne me dérange pas.
Le Président (M. Marquis): Donc: "Les affaires...
M. Saintonge: II me semble que c'est plus logique.
Le Président (M. Marquis): Donc, "les affaires de la
société sont administrées par son conseil
d'administration". Est-ce que cet amendement est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 238 tel qu'amendé est adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): J'appelle l'article 239. Est-ce
que l'article 239 est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 240.
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 240 est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 240 est
adopté. J'appelle l'article 241 et il y a un papillon...
M. Tardif: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Marquis):... présenté par
le ministre des Affaires municipales, je crois, celui-là.
M. Tardif: Oui, c'est en concordance avec ce qui a
été fait, j'imagine. Alors, l'article 23 du projet de loi 49 est
modifié par l'addition, à la fin de l'article 241 proposé,
de l'alinéa suivant: "Les articles 12. 1 à 12. 5 s'appliquent,
compte tenu des adaptations nécessaires, à un membre du conseil
d'administration choisi parmi les citoyens. "
Le Président (M. Marquis): Est-ce que c'est l'article 12.
5 ou 12. 6?
M. Tardif: L'article 12. 5. On a supprimé l'article 12. 4
et on a renuméroté les articles 12. 5 et 12. 6.
M. Saintonge: Déclaration d'intérêts. Des
voix: C'est cela.
M. Saintonge: Qu'est-ce qui fait en sorte que la disposition est
différente dans le cas où c'est un membre de l'administration,
où le mandat est de quatre ans, que dans le
cas d'un membre qui est un citoyen, où il est de deux ans
renouvelable une seule fois?
M. Tardif: Dans le cas des membres élus, ceux-ci sont
élus pour un mandat de quatre ans comme maire ou membre de la
communauté. Dans le cas des citoyens ne détenant pas un tel
mandat de quatre ans, il a été jugé
préférable par la communauté d'assurer une rotation de ces
citoyens; mais ceux-ci peuvent être nommés pour un autre mandat de
deux ans, donc ils peuvent faire quatre ans. Mais on ne pouvait pas donner un
mandat de deux ans comme tel aux élus qui détiennent, de par leur
mandat électif, un mandat de quatre ans.
M. Saintonge: Peut-être que ce n'est pas, à
première vue. » Évidemment, le mandat étant
renouvelable, c'est une possibilité de faire en sorte que la personne
puisse siéger deux ans supplémentaires. Quand on sait dans quelle
sorte de structure les personnes vont s'embarquer, finalement, c'est assez
complexe. À partir du moment où la personne peut commencer
à fonctionner en connaissance de cause, elle est rendue à la fin
du deux ans, pratiquement. La première année, bien souvent, les
gens vont être là pour comprendre le processus, toutes les
modalités de la loi. Le mandat effectif n'est plus tellement long. Il y
a une possibilité de renouveler pour deux ans.
M. Tardif: Je pense, M. le Président, que - enfin c'est la
suggestion que nous avait faite la communauté urbaine - une personne
ayant démontré son intérêt et sa compétence
serait reconduite. Mais j'imagine que le conseil de la communauté veut
aussi se réserver le droit de... '
M. Saintonge: D'accord.
Une voix: Les indésirables sont reconduits.
Le Président (M. Marquis): Alors, voici, pour les fins du
Journal des débats, tous les amendements qui viendront par la
suite seront inscrits au nom du ministre des Affaires municipales, ce qui
n'exclut pas qu'ils soient défendus par le ministre des Transports.
C'est simplement une...
M. Marcoux: Je vais lui donner un bon coup de pouce si cela ne
marche pas.
M. Tardif: Bien, M. le Président...
Le Président (M. Marquis): C'est une obligation...
M. Tardif:... qu'il en soit fait selon votre volonté.
Le Président (M. Marquis): Une obligation administrative.
L'amendement à l'article 241 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. L'article 241,
tel qu'amendé, est-il adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 242. M. le ministre.
M. Tardifs Pas de commentaire, M. le Président. Cela me
paraît assez explicite...
M. Marcoux: Adopté.
M. Tardifs... que les postes de président et de
vice-président ne peuvent pas être occupés par les
citoyens, mais uniquement pas les membres élus.
M. Saintonge: Dont le président du comité
exécutif?
M. Tardif: Oui.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 242 est
adopté. J'appelle l'article 243.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 243 est
adopté. J'appelle l'article 244.
M. Saintonges Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 244 est
adopté. J'appelle l'article 245.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 245 est
adopté. J'appelle l'article 246.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 247.
M. Tardif: Cet article, M. le Président, qu'on retrouve
encore une fois dans bon nombre de nos lois, prévoit au deuxième
alinéa que le président et le vice-président peuvent
démissionner à titre de président et de
vice-président, sans pour autant démissionner à titre de
membres du conseil d'administration.
M. Saintonge: Qu'est-ce qui arrive si une démission n'est
pas faite par écrit, si la personne qui ne se présente pas n'a
pas
démissionné? J'imagine qu'il y a peut-être une
disposition qui dit que, si la personne manque tant d'assemblées, le
poste devient vacant. Dans un cas comme celui-là, on dit: La
démission prend effet à la date de la réception par le
secrétaire de la société d'un avis à cet effet
signé par le démissionnaire. Si le démissionnaire n'envoie
pas d'avis, on a un problème.
M. Tardif: II y a des dispositions quelque part, je crois, pour
les absences ou les vacances au conseil. Quel est l'article où on parle
des dispositions en cas d'absence ou de vacance? Est-ce que c'est celui qu'on
voit à...
M. Marcoux: C'est l'article 249.
M. Tardif: "Une vacance au poste de membre du conseil
d'administration est comblée par le conseil, dans un délai de 60
jours de la date à laquelle a pris effet cette vacance. " Est-ce que
c'est uniquement la vacance qui résulte de la démission de
quelqu'un ou si cela couvre le cas de quelqu'un qui, sans démissionner,
ne se présenterait pas à son...
M. Marcoux: C'est toute vacance.
M. Tardif: Tel que libellé, M. le Président, on dit
que c'est toute vacance. Ce n'est pas uniquement celle qui résulterait
de... Mais à partir de quel moment une personne est-elle
considérée comme étant en vacance?
M. Marcoux: Après 60 jours.
M. Tardif: "Le poste étant vacant", est-ce qu'il faut se
référer aux postes de président et de
vice-président?
M. Saintonge: Non. C'est la démission qui entraîne
la vacance. Si la démission n'est pas effective, il n'y a pas de
vacance.
M. Marcoux: S'il n'y a pas de démission, il n'y a pas de
vacance.
M. Tardif: Une personne ne se présente pas au conseil.
M. Marcoux: Cela n'est jamais arrivé.
M. Saintonge: Comme à Longueuil... Cela peut arriver cet
après-midi.
M. Tardif: II y a des dispositions qui existent dans la Loi sur
les cités et villes qui prévoient que, lorsqu'un membre du
conseil a manqué un certain nombre de séances - je pense que
c'est trots séances -pendant trois mois, il n'est plus membre du
conseil. Est-ce que les mêmes dispositions s'appliquent mutatis mutandis
à ces fonctions?
Est-ce qu'on peut suspendre cet article et demander à nos gens de
vérifier si les dispositions régissant la Loi sur les
cités et villes s'appliqueraient ici mutatis mutandis? Dans la loi sur
la communauté urbaine, est-ce qu'il y a des dispositions quant à
la non-présence? Il y a des dispositions quant à la nomination
d'un suppléant, on l'a vu, mais il n'y en a pas pour les vacances.
M. Marcoux: Pour l'exécutif. Là, c'est un conseil
d'administration; c'est assimilable à un exécutif. Pour quelqu'un
qui n'exerce pas ses fonctions, le reste du conseil peut prendre des
dispositions.
M. Saintonge: Oui, mais cela peut être un citoyen; il y a
deux citoyens. Si la personne veut bloquer le processus et dire...
M. Tardif: Non. Le quorum est de cinq membres sur neuf. (22
heures)
M. Saintonge: Je comprends qu'il va être de cinq membres,
sauf que vous avez des dispositions où on dit que les citoyens sont
partie intégrante du conseil d'administration. S'ils ne sont pas
là pour contester d'une certaine façon, je pense que...
M. Tardif: Est-ce qu'on peut suspendre cet article?
M. Saintonge: Je n'ai pas d'objection.
M. Tardif: On va demander à nos gens de regarder cela.
Le Président (M. Marquis): Alors, l'article 247 est
suspendu. J'appelle l'article 248.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 248 est
adopté. J'appelle l'article 249.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 249, adopté.
J'appelle l'article 250.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 250, adopté.
J'appelle l'article 251.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 251, adopté.
J'appelle l'article 252.
M. Saintonge: Même s'il n'y a aucun citoyen, s'ils ne se
sont pas présentés, le quorum est valide. D'accord,
adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 252 est
adopté. J'appelle l'article 253.
M. Saintonge: Adopté.
M. Marcoux: Deux représentants de la ville de
Montréal, cela comprend le citoyen.
Une voix: Non.
M. Marcoux: Cela peut comprendre le citoyen. Le citoyen est
nommé par la ville de...
M. Saintonge: II n'est pas un représentant de la
ville.
M. Tardif: Non. Il n'est pas un représentant de la ville,
ni de la banlieue.
M. Marcoux: Non?
Le Président (M. Marquis): L'article 253 est
adopté.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): J'appelle donc l'article
254.
Une voix: Adopté. M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 254,
adopté.
M. Saintonge: Juste une distinction, cependant. Il n'y a pas
d'autre disposition de la loi où, par exemple, il faudrait une
majorité, au minimum, du conseil. On dit: À la majorité
des voix exprimées. Il n'y a pas d'autre cas...
M. Tardif: II y a, quelque part, la règle des deux
tiers...
M. Marcoux: L'article 281.
M. Tardif:... dans les cas de destitution de certains officiers
de la CTCUM.
M. Saintonge: II ne faudrait pas le spécifier à
l'article...
M. Tardif: Non, non.
M. Marcoux:... sous réserve de l'article 281.
M. Saintonge: Ah! Excusez. D'accord.
M. Marcoux: À l'article 281, on va le voir.
M. Saintonge: II n'y a pas autre chose que l'article 281?
M. Marcoux: Non. M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 254 est
adopté. J'appelle l'article 255.
M. Saintonge: On est d'accord avec cela, surtout que le membre
présent est obligé de voter, M. le Président. On a
déjà fait des représentations en ce sens-là
auprès du ministre des Transports dans le cas de la STL, je m'en
souviens. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 255 est
adopté. J'appelle l'article 256. Il y aura un papillon, je pense. M. le
ministre.
M. Tardif: Oui, M. le Président, il y aura un papillon
pour faire en sorte que l'article 23 du projet de loi 49 soit modifié
par la suppression du deuxième alinéa de l'article 256
proposé.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
256 est adopté. Est-ce que l'article 256, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 257.
M. Saintonge: II y a nécessité d'une
réunion.
Le Président (M. Marquis): La séance est suspendue
pour quelques minutes.
(Suspension de la séance à 22 h 7)
(Reprise à 22 h 9)
Le Président (M. Marquis): La commission reprend ses
travaux. M. le ministre, sur l'article 257.
M. Tardif: Pas de problème.
Le Président (M. Marquis): M. le député de
Laprairie.
M. Saintonge: Pourquoi douze assemblées? Pourquoi une
assemblée par mois et dans d'autres cas dix assemblées? Je prends
juste un exemple: une assemblée par
mois durant l'été, au mois de juillet ou au mois
d'août, ce sont les vacances, s'il y a neuf personnes et s'il y en a
trois qui partent en vacances, cela peut-il amener des problèmes?
M. Tardif: C'est ce que je viens de vérifier, M. le
Président. Il semble que cela ne pose pas de problèmes
particuliers, compte tenu qu'il y a neuf membres et que le quorum est de cinq
membres. Ceci dit, personnellement, je n'ai aucune espèce d'objection
à ce qu'il y ait dix assemblées au lieu de douze, l'idée
étant que les réunions se tiennent avec une certaine
périodicité, que les citoyens sachent que c'est le premier
vendredi du mois ou de je ne sais quoi. Enfin! La société
évolue.
Une voix: On n'en n'est quand même pas encore
là.
M. Tardif: C'est cela, l'idée générale.
M. Marcoux: Le deuxième va avoir le dessus, j'en suis
convaincu.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 257 est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
M. Tardif: Juste une seconde. M. le Président, je viens de
vérifier avec le...
Le Président (M. Marquis): L'article 257 est-ii
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté.
Une voix: L'article 257.
Le Président (M. Marquis): L'article 257. J'appelle
l'article 258.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 258 est
adopté. J'appelle l'article 259. Nous avons un papillon. J'ai
appelé l'article 259 et il y a un papillon. M. le ministre.
M. Tardif: M. le Président, je vais demander de suspendre
cet article 259 introduit par 23, pendant qu'il y a des consultations qui se
déroulent présentement.
Le Président (M. Marquis): D'accord, l'article 259 est
suspendu. J'appelle l'article 260.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 260 est
adopté. J'appelle l'article 261.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 261 est
adopté. J'appelle l'article 262.
M. Saintonge: II y a peut-être juste une question. On dit:
II ne doit pas excéder une heure, mais il n'y a pas de temps minimum; il
n'y a pas d'obligation. Par exemple, dans un règlement de régie
interne on pourrait dire que justement la période de questions est de
quinze minutes, et il n'y a rien qui empêcherait cela.
M. Tardif: Non, la loi prévoit une période de
questions d'une heure. Évidemment le conseil...
M. Saintonge:... la possibilité que la période de
questions soit d'une heure. Mais il n'y a rien qui empêche que ce soit
moins d'une heure.
M. Tardif: Évidemment, s'il n'y a pas d'intervenants, pas
de personnes pour poser des questions, c'est cela, l'idée.
M. Marcoux: C'est la même règle que pour les
conseils municipaux.
M. Tardif: C'est la même règle adoptée
à Laval aussi, et cela a l'air que cela ne pose pas de problème.
Il y en a eu aux premières séances. Maintenant, il n'y a plus
grand monde.
M. Saintonge: D'accord, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 261 est donc
adopté. J'appelle l'article 262. Est-ce que l'article 262 est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 263, pour lequel il y a un papillon.
M. Tardif: Vous l'avez déjà, je présume.
Le Président (M. Marquis): Oui. (22 h 15)
M. Tardif: M. le Président, il est proposé de
remplacer l'article 263, introduit par l'article 23 du projet de loi, par le
suivant: "Article 263. Les procès-verbaux des assemblées du
conseil d'administration sont tenus dans un registre par le secrétaire
de la société. Ils sont signés par le président du
conseil d'administration et par le secrétaire. Ces procès-verbaux
sont authentiques. "Le procès-verbal d'une assemblée doit
être lu lors de l'assemblée ordinaire suivante, sauf si une copie
en a été remise à chacun
des membres du conseil d'administration au plus tard lors de la
convocation de cette dernière assemblée. Il doit être
approuvé par le conseil d'administration lors de cette dernière
assemblée. "
Je vais me dispenser de la lecture si les gens l'ont lu.
M. Tremblay; Adopté.
M. Saintonge: On enlève la prescription selon laquelle on
peut renoncer à la lecture des procès-verbaux, cependant. Il ne
serait pas utile de la conserver, parce qu'à supposer que, pour un
défaut technique, on ne puisse pas avoir la convocation de
l'assemblée, qui était une couple de jours avant, et qu'on la
remette la veille ou l'avant-veille, les gens sont satisfaits, on ne peut pas
les lire, il faut qu'on les lise au complet à ce moment-là.
M. Tremblay: L'article 260 permet aux membres présents
à une assemblée ordinaire ou spéciale du conseil
d'administration de renoncer au délai de convocation.
M. Saintonge: J'attire l'attention là-dessus. C'est
simplement que, parfois, si on n'a pas envoyé le procès-verbal,
on va être obligé de le lire, de toute façon, même si
les gens l'ont eu en retard et qu'ils renoncent à la lecture. Il serait
peut-être bon de le conserver. Je ne le sais pas, je souligne le point,
c'est à votre convenance.
M. Tremblay: Ils n'avaient qu'à ne pas l'adopter, parce
qu'ils sont obligés de l'adopter à ce moment-là. Ils
disent: Ils doivent être approuvés par le conseil
d'administration. Alors, s'ils ne l'ont pas, ils ne peuvent pas
l'approuver.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
23... Je m'excuse. Alors, l'amendement à l'article 263 est-il
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. L'article 263,
tel qu'amendé, est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 264.
M. Tardif: C'est une allocation. M. Saintonge:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 264 est-il
adopté?
M. Tardif: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 265.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 265 est
adopté. J'appelle l'article 266.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 267. La séance est suspendue quelques minutes.
(Suspension de la séance à 22 h 20)
(Reprise à 22 h 24)
Le Président (M. Marquis): La commission reprend ses
travaux. Nous étions toujours à l'article 267. M. le
ministre.
M. Tardif: Je n'ai pas de commentaire à l'article 267.
M. Saintonge: II n'y a pas de problème.
Le Président (M. Marquis): L'article 267 est-il
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté.
M. Tardif: Je proposerais qu'on revienne à l'article 259
que nous avions laissé en suspens.
Le Président (M. Marquis): M. le ministre, l'article
259.
M. Tardif: Je proposerais que l'article 259... Je vais le lire au
complet parce que je ne sais pas si le premier alinéa est conforme au
premier.
Que l'article 259 du projet de loi introduit par l'article 23 se lise
comme suit: "Le conseil d'administration doit inscrire à l'ordre du jour
de l'assemblée ordinaire suivant la réception par le
secrétaire de la société d'une demande écrite
signée par au moins 250 résidents du territoire de la
société le sujet sur lequel porte la demande. Cette demande doit
parvenir au secrétaire au moins 10 jours avant la tenue de
l'assemblée. "Les résidents qui ont signé cette demande
peuvent, lors de cette assemblée, s'adresser oralement aux membres du
conseil d'administration sur ce sujet selon les procédures et durant la
période déterminées par le règlement adopté
par le conseil d'administration à ce sujet. "
M. Saintonge: II y a un autre papillon.
M. Tardif: Le papillon qui avait été
distribué prévoyait une période d'une heure pour chaque
pétition, mais, dans le cas d'une avalanche de pétitions, il est
préférable de laisser le règlement du conseil jouer. De
toute façon, comme il y a une période de questions d'une heure au
cours de la séance, si le délai requis pour présenter la
pétition excédait ceux qui seraient prévus par
règlement, il est possible de déborder durant la période
de questions. La communauté nous propose de remplacer cet alinéa
par le suivant.
Le Président (M. Marquis): La séance est suspendue
quelques minutes.
(Suspension de la séance à 22 h 27)
(Reprise à 22 h 28)
Le Président (M. Marquis): La commission reprend ses
travaux et nous en étions à l'article 259. M. le ministre.
M. Tardif: C'est le texte tel que lu, M. le Président. Je
vous en ai remis copie?
Le Président (M. Marquis): Pas encore.
M. Tardif: On s'excuse et on s'empresse de le faire.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que...
M. Tremblay: L'article 259, amendé, avec le délai
de dix jours.
M. Saintonge: Quand vous faites référence, dans
l'amendement proposé, au règlement, c'est le règlement de
régie interne ou si c'est un autre règlement?
M. Tardif: C'est un règlement de la société
pour la tenue de ses séances.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
259 est adopté. Est-ce que l'article 259, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Nous revenons
à l'article 268.
M. Tardif: Dispositions identiques à celles qu'il y a dans
la loi de la STL.
M. Saintonge: Quand on parle de trois jours, cela veut dire quoi?
Trois jours de calendrier?
M. Tardif: Où ça?
M. Saintonge: "Une copie de l'ordre du jour, s'il s'agit d'une
assemblée ordinaire, doit être expédiée par le
secrétaire de la société à chaque membre... "
Article 260?
Une voix: 268.
M. Tremblay: À quel article? On est à 268.
Une voix: C'est adopté, ça.
M. Saintonge: Excusez-moi, j'ai fait jne erreur.
M. Tardif: Il est adopté. On est rendu à l'article
268. C'est parce qu'on était revenu à l'article 259.
M. Saintonge: Bon. Je l'ai manqué tantôt.
M. Tremblay: Cela devrait être trois...
M. Marcoux: L'article 267 a été adopté.
L'article 268 est-il adopté?
Le Président (M. Marquis): Nous sommes à l'article
268.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 268 est
adopté.
M. Saintonge: J'avais une interrogation, M. le Président,
si le ministre me le permet. À l'article 260 - je reviens sur mes pas
-quand on dit: Une copie de l'ordre du jour est expédiée au moins
trois jours avant la tenue de l'assemblée, est-ce que c'est trois jours
de calendrier? Pas trois jours ouvrables?
M. Tardif: Bien oui. Sans cela, on aurait précisé
trois jours juridiques ou ouvrables. C'est trois jours.
M. Saintonge: Si l'assemblée est le lundi et qu'on
l'envoie le vendredi, on va la recevoir le lundi matin. (22 h 30)
M. Marcoux: Ils ont toute la fin de semaine pour lire.
M. Saintonge: "Expédiée"... On autorise
l'expédition, vous mettez cela à la poste... On est
considéré l'avoir dans ses mains au moment où vous
l'expédiez. Alors, la personne...
M. Marcoux: Mais ils sont membres du conseil. Ce n'est pas
expédié par la poste, certain.
M. Saintonge: On ne sait jamais.
M. Marcoux: Sinon, les gens ne la recevront jamais pour
l'assemblée.
M. Saintonge: C'est cela, ma question.
M. Marcoux: Cela va être par Purolator, certain.
M. Saintonge: C'est cela, ma question.
M. Tardif: Ou bien le service de livraison interne de la
société, par autobus.
M. Marcoux: Dans l'est, ce ne sera sûrement pas par le
métro.
M. Tardif: C'est le système Parbus. Le Président
(M. Marquis): D'accord. M. Tardif: Par la ligne 7, dans l'est. M.
Saintonge: Par la ligne 7? Sur fer?
Le Président (M. Marquis): Nous revenons sur terre et nous
abordons l'étude de l'article 269; il y a un papillon à cet
article.
M. Tardif: M. le Président, c'est une concordance avec ce
qui a été décidé. L'article 269 de la Loi sur la
Communauté urbaine de Montréal, proposé par l'article 23
du projet de loi 49, est modifié par la suppression du deuxième
alinéa.
M. Saintonge: M. le Président, je remarque ici - pour le
bénéfice du ministre, peut-être qu'on pourra y revenir
demain -qu'une séance d'un comité peut être publique, mais
pas obligatoirement publique. Je me souviens que, dans le cas de la STL, c'est
public et que dans le cas de la Société de transport de la rive
sud c'est aussi public.
M. Tardif: Alors, ce n'est plus "peut". Une voix: Peut ou
doit?
M. Saintonge: Une séance d'un comité peut
être publique.
M. Tardif: Forcément publique.
M. Saintonge: Non, qu'elle puisse être publique, je suis
bien d'accord avec cela, mais j'attire votre attention...
M. Tardif: Cela reste "peut"; c'est voulu.
M. Saintonge: J'ai fait des représentations, en ce qui
concerne la loi sur la STL, pour que les séances de comités de ce
genre puissent être...
M. Tardif: Puissent être. M. Saintonge:... publiques.
M. Tardif: On a tenu compte des représentations du
député.
M. Saintonge: J'ai remarqué, dans la disposition qui est
dans la loi, par exemple, concernant la Société de transport de
la rive sud de Montréal, que la séance du comité "est"
publique et non pas "peut" être publique. Elle est publique comme dans le
cas de la STL. Je vous fais simplement remarquer que je suis d'accord avec la
formulation de l'article 269 et j'espère que vous vous en souviendrez
demain.
M. Tardif: On en tiendra compte dans le projet de loi de la
STRSM.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
269 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté. Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 269 tel
qu'amendé est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Article 270?
M. Marcoux: À l'article 269, le deuxième
alinéa...
M. Saintonge: II est supprimé.
M. Tardif: II est supprimé.
M. Tremblay: L'article 270 est adopté.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 270 est-il
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Article 271?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 271 est
adopté. Article 272?
M. Tremblay: Adopté.
Une voix: L'article 272 est-il adopté?
M. Saintonge: Vous l'avez appelé?
Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 272 est
adopté. Article 273, auquel il y a un papillon.
M. Tardif: M. le Président, il est proposé de
remplacer l'article 273 introduit par l'article 23 du projet de loi par le
suivant: "Le conseil d'administration fixe la rémunération, les
avantages sociaux et les autres conditions de travail du
président-directeur général, lesquels sont assumés
par la société à même ses revenus. "
M. Saintonge: Étant donné que c'est le conseil qui
nomme le président-directeur général, en ce qui concerne
la rémunération, les avantages sociaux et autres conditions, dans
ces cas, il n'y a pas...
M. Tardif: II semble qu'il soit préférable de dire
de quels revenus cela provient. Les gens nous conseillent de dire que cela
provient des revenus de la société.
M. Saintonge: Oui, la nomination est faite par le conseil de la
CUM, mais le salaire, les avantages sociaux et les autres conditions sont
déterminés par le conseil d'administration seulement.
M. Tremblay: Non, ce n'est pas de cela qu'il parle. Il parle de
la décision de rémunérer, combien on va le payer.
M. Tardif: Oui, c'est cela.
M. Saintonge: Non, je ne dis pas que je voudrais, mais je demande
la raison pour laquelle la nomination est faite par le conseil de la CUM alors
que les conditions de travail, y compris la rémunération et les
avantages sociaux, sont déterminées par le conseil
d'administration de la société de transport. Je ne sais pas s'il
y a une raison particulière. C'est ma seule interrogation.
M. Tremblay: Le conseil, de toute façon, adopte les
budgets.
M. Tardif: Un petit peu pour la même raison que le conseil
nomme la personne sur recommandation du conseil d'administration, les mandats
sont confiés au président par le conseil d'administration, qui
établit les conditions. Il a été jugé
préférable de laisser cela là comme tel, M. le
Président.
M. Saintonge: Même si les dépenses sont
assumées par la société à même ses revenus,
il reste, d'une certaine façon, que les municipalités qui sont
dans le territoire de la société peuvent assumer une certaine
part des dépenses de la société.
M. Tardif: Oui, je suis bien d'accord, mais c'est au prorata du
partage des dépenses, de la même manière que se fait la
répartition des dépenses de la CTCUM.
M. Saintonge: Exactement, mais, puisque c'est un mandat de cinq
ans et que c'est une dépense qui peut être assez
considérable, sans présumer que le salaire est gros ou quoi que
ce soit, mais considérant les avantages sociaux, etc.
M. Tardif: Mais sur un budget de...
M. Saintonge: On peut aussi vouloir arrimer le salaire du
directeur général à celui d'autres cadres
supérieurs de même nature à la communauté.
M. Tardif: Cela, c'est un autre élément.
M. Tremblay: Cela forcerait l'exécutif à revenir au
conseil.
M. Tardif: Les services de la communauté n'ont pas la
même ampleur. Si les cadres de la CTCUM ou les syndiqués
atteignent un certain niveau, ceci a un effet, automatiquement, sur la
présidence. Il y a des services à la communauté qui sont
de très faible taille, alors que la CTCUM est vraiment un organisme
très spécial. C'est déjà presque le double du
service de police, par exemple, en termes d'effectifs. Tous les services n'ont
pas la même ampleur, loin de là.
M. Saintonge: D'accord.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
273 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. L'article 273
tel qu'amendé est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Article 274?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 274 est
adopté. Article 275?
Des voix: Adopté. M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 275 est
adopté. Article 276.
M. Saintonge: II y a un papillon.
M. Tardif: Oui, M. le Président. Il est proposé de
modifier l'article 276, introduit par l'article 23 du projet de loi, par le
remplacement, dans la troisième ligne du paragraphe 1° du
deuxième alinéa des mots "engager et diriger le trésorier,
l'assistant-trésorier et" par "engager et diriger les autres
cadres".
En fait, on va avoir un autre papillon tantôt qui va faire en
sorte que le trésorier et l'assistant-trésorier seront
engagés par le conseil d'administration. Mais tous continuent de se
rapporter au P. -D. G., évidemment. Cependant, l'engagement du
trésorier, du secrétaire et de l'assitant-trésorier sera
fait par le conseil d'administration.
Une voix:... mais ça, ça continue.
M. Tardif: Cela continue. Je m'excuse, mais je voudrais que ce
soit bien clair, c'est que le reste de la phrase continue: "diriger les autres
cadres et les employés de la société et exercer sur eux un
droit de surveillance et de contrôle". Cela continue, d'accord, vous avez
raison.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
276 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 276 tel
qu'amendé est-il adopté? Adopté. J'appelle l'article
277.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 277 est
adopté. J'appelle l'article 278.
M. Saintonge: Il y a un papillon.
Le Président (M. Marquis): Il y a un papillon.
M. Tardif: Il est proposé de modifier l'article 278
introduit par l'article 23 du projet de loi par l'addition, à la fin,
l'alinéa suivant: "En cas d'absence temporaire du
président-directeur général, celui-ci peut, par
écrit, pour une période n'excédant pas un mois,
déléguer ses pouvoirs à une personne qu'il désigne.
Cette délégation peut être générale et
limitée aux objets que le président-directeur
général détermine. "
Parce que, en cas d'absence temporaire du président, le conseil
d'administration sera obligé de se réunir pour nommer quelqu'un
pour remplacer le P. -D. G. (22 h 45)
M. Saintonge: Oui, je comprends. Pour les fins du Journal des
débats, je comprends le problème parce que les réunions
mensuelles, à supposer que le P. -D. G. s'absente pour quinze jours
après la réunion - mettons deux jours après il s'en va
à l'extérieur - le seul problème que j'entrevois, c'est
quand même la délégation qui peut être
générale. Les pouvoirs exercés par le
président-directeur général sont quand même des
pouvoirs assez importants, et une délégation
générale de pouvoirs cela pourrait peut-être amener des
contestations éventuelles et le conseil d'administration serait pris
avec cela. Il n'y a jamais eu de problème de cet ordre...
M. Tardif: II semble que...
M. Saintonge:... qui a été soulevé? II n'y a
pas de disposition applicable ailleurs dans d'autres cas? C'est du droit
nouveau. J'imagine que le président-directeur général
confiera ses fonctions à quelqu'un de responsable qui est placé
dans un poste important.
M. Marcoux: Autrement, il aura une mauvaise note de notation.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
278 est-il adopté?
M. Saintonge: D'accord. Dans les autres cas, c'est simplement
l'absence temporaire. Il y a d'autres cas d'incapacité, de refus d'agir
ou d'absence prolongée...
M. Tardif: C'est cela. Le conseil procède d'office.
M. Saintonge: C'est cela. D'accord. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
278 est adapté. L'article 278 tel qu'amendé est-il
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 279. L'article 279 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté.
J'appelle l'article 280 et il y a un papillon.
Je peux vous dispenser de le lire, M. le ministre, étant
donné qu'il est déposé.
M. Tremblay: Adopté, M. le Président.
M. Tardif: Cela va.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
280 est-il adopté?
M. Tardif: C'est beaucoup plus de la reformulation, M. le
Président, et à la demande de la communauté, un retour
même
parfois au texte actuel de la loi.
M. Saintonge: Par souci d'uniformité, en lisant le texte
je remarque que le conseil d'administration nomme le secrétaire et le
secrétaire adjoint. Le conseil d'administration nomme également,
sur recommandation du P. -D. G., le trésorier et
l'assistant-trésorier. Pourquoi y a-t-il recommandation dans un cas et
pas dans l'autre?
M. Tardif:. Parce que le secrétaire au conseil
d'administration remplit ses fonctions auprès du conseil
d'administration. Ce n'est pas un fonctionnaire relevant comme tel du P. -D.
G.
M. Saintonge: D'accord.
Le Président (M. Marquis): Alors, l'amendement à
l'article 280 est adopté. Est-ce que l'article 280, tel
qu'amendé, est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 281 où il y a également un papillon.
M. Tardif: II n'y a plus de papillon, M. le Président. Il
n'y en aura plus de papillon.
M. Saintonge: Jamais.
M. Tardif: Non, non.
M. Saintonge: Le printemps est fini?
M. Marcoux: C'est, pour répondre au désir de la
communauté ou de la société qu'on introduit des
flopées de papillons.
M. Saintonge: Je sais qu'habituellement dans les lois municipales
on n'a jamais tant de papillons que cela.
M. Marcoux: C'est vrai, n'est-ce pas?
M. Saintonge: Ouf! Je me suis étouffé en disant
cela, M. le ministre.
Le Président (M. Marquis): M. le député de
Laprairie.
M. Saintonge: Je dois vous dire qu'avec le ministre actuel, c'est
beaucoup mieux que cela l'a déjà été.
M. Marcoux: Je suis heureux que vous le reconnaissiez, sinon
j'allais changer mon habitude.
M. Saintonge: C'est vous qui auriez été mal
pris.
M. Marcoux: Je n'ai pas dit quelle habitude, mais j'aurais pu
vous la donner avant.
Le Président (M. Marquis): Alors, l'article 281 est-il
adopté?
M. Saintonge: L'article 281...
Le Président (M. Marquis): On vient de faire sauter le
papillon.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 282.
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 282 est
adopté. J'appelle l'article 283.
M. Tardif: Ce sont des clauses standard.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 283 est
adopté. J'appelle l'article 284.
M. Saintonge: Adopté.
Fonctions et pouvoirs
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 285.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 286. Il y a un papillon, M. le ministre.
M. Tardif: M. le Président, on me dit qu'il serait
préférable de suspendre l'article 286 pour le moment, parce qu'il
y a un besoin de clarification.
Le Président (M. Marquis): Donc, l'article 286 est
suspendu.
M. Tardif: Mais la communauté nous demande de ne pas
immédiatement intégrer pour toutes sortes de raisons. Le BTM est
formé d'ingénieurs qui ont été engagés sur
une base temporaire il y a 20 ans quand ils ont commencé à
construire le métro en 1964, puis ils sont encore là. Alors donc,
que sera le fait d'intégrer les ingénieurs et les gens
constructeurs de métros engagés sur une base temporaire
renouvelée depuis 20 ans? N'ouvrez pas cela tout de suite.
Le Président (M. Marquis): La séance est suspendue
pour quelques minutes.
(Suspension de la séance à 22 h 55)
(Reprise à 23 h 1)
Le Président (M. Marquis): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. J'appelle
l'article 287. Vous êtes en mesure de traiter de l'article 286
immédiatement? D'accord. Alors, j'appelle l'article 286.
M. Tardif: Je propose de modifier l'article 286 introduit par
l'article 23 du projet de loi, par la suppression, dans la deuxième
ligne, des mots "et planifie".
M. Saintonge: Alors, plus de planification pour la
société.
M. Tardif: Actuellement, la Communauté urbaine de
Montréal possède un service, le BTM - Bureau de tansport
métropolitain - qui assume ces fonctions. Alors, jusqu'à ce que
la communauté urbaine soit prête à procéder à
l'intégration de ce service au sein de la CTCUM, pour ne pas faire
double emploi, elle préfère enlever cette fonction.
Une voix: Adopté.
M. Tardif: Attention, c'est que la planification, comme telle,
disons, est de deux natures. L'élaboration du réseau de surface,
c'est une chose; le creusage des tunnels et des voies de métro, c'en est
une autre. La fonction du BTM a beaucoup plus trait à la planification.
Évidemment, cela a des incidences les unes sur les autres. Alors qu'on
fait une ligne de type métro, c'est tout le réseau de rabattement
de surface qui est en cause. Pour des raisons que la communauté nous a
exposées, il est jugé préférable de ne pas parler
de planification comme telle, attendu que les fonctions du BTM d'une part et
celles de la CTCUM d'autre part, sont assez bien tranchées
présentement. On préfère que cela reste ainsi pour le
moment.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
286 est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. L'article 286,
tel qu'amendé, est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Oui, c'est cela. J'appelle
l'article 287.
Une voix: Adopté.
M. Saintonge: Une question seulement, M. le ministre, est-ce que,
dans un cas comme celui-là, la société qui assure une
liaison avec des points situés à l'extérieur de son
territoire est soumise à la juridiction de la CTQ?
M. Tardif: Non, elle ne l'est plus; elle l'était au moment
où elle assumait la desserte de certaines lignes qui étaient
assumées par d'autres...
M. Saintonge: Transporteurs qui détenaient un permis.
M. Tardif:... qui avaient été expropriés et
qui détenaient un permis, mais ce n'est plus le cas présentement.
Presque tout le territoire environnant, suburbain, est sous la
compétence, ou bien de commissions de transport comme celle de la rive
sud de Montréal ou de Laval, ou bien des conseils intermunicipaux de
transport en voie de gestation, de telle sorte que pour ce qui est de ces
dessertes environnantes, il n'en est pas question. Même la ligne de
Mirabel a été abandonnée.
M. Saintonge: Cela ne peut pas être une exception à
la Loi sur les transports et à la compétence de la CTQ?
M. Tardif: Non, au contraire.
M. Saintonge: Parce que la compétence de la
société de transport est sur son territoire. Aussitôt qu'on
sort du territoire...
M. Tardif: Cela ne s'applique plus dans le cas de la CTCUM; elle
ne dessert plus en dehors de son territoire, sauf à Longueuil et, dans
ce cas, il y a un décret qui prévoit justement le retrait et
d'ailleurs, il y a un article de la loi...
M. Saintonge: Là, on donne le pouvoir d'assurer une
liaison avec des points situés à l'extérieur de son
terriroire. A ce moment-là, qui va fixer les endroits? On peut
être dans un territoire où un transporteur privé pourrait
avoir ses activités. Il est soumis à la CTQ, j'imagine?
M. Tardif: Non...
M. Saintonge: Oui, mais s'il n'y a pas de CIT?
M. Tardif: C'est que, dans le cas d'un territoire environnant,
des organismes se formant en conseils intermunicipaux de transport, ceux-ci ne
pourraient décider de contracter avec la CTCUM pour les desservir, par
exemple, ce qui serait possible, mais...
M. Saintonge: C'est l'article 289 qui prévoit cela?
M. Tardif: Oui. Où en était-on? À l'article
289 ou 288?
M. Saintonge: On est rendu à l'article 287. L'article 289
couvre le cas d'une entente avec un CIT. Mais dans le cas où il n'y
aurait pas de CIT, ce serait une municipalité qui ne fait pas partie
d'une entente et qui ne serait pas couverte d'une façon quelconque.
À ce moment-là, si la Commission de transport de la
Communauté urbaine de Montréal va faire un service à cet
endroit, est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de...
M. Tardif: II est très rare qu'un organisme municipal ou
intermunicipal de transport ou un conseil intermunicipal soit
créé. Ils ont l'exclusivité de desserte sur leur
territoire. Si tant est que la CTCUM voulait déborder de ce territoire,
effectivement, il faudrait qu'elle...
M. Saintonge: Même si la loi ne le dit pas, c'est la Loi
sur les transports qui va être appliquée?
M. Tardif: C'est cela.
M. Saintonge: D'accord.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 287 est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 288.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 288 est
adopté. J'appelle l'article 289.
M. Tremblay: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 290.
M. Tremblay: Adopté. M. Saintonge:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): Article 290 adopté.
J'appelle l'article 291.
M. Tardif: L'article 291 concerne les dispositions pour le
transport des personnes handicapées. C'est le droit actuel, à
toutes fins utiles.
Le Président (M. Marquis): L'article 291 est
adopté. J'appelle l'article 291. 1.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 1 est
adopté. J'appelle l'article 291. 2.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 2 est
adopté. J'appelle l'article 291. 3.
M. Tremblay: Adopté. M. Saintonge:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 4.
M. Tremblay: Adopté. M. Saintonge:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 5.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 6.
M. Tremblay: Adopté.
M. Tardif: Voilà un cas où la commission...
M. Saintonge: C'est cela. Mais cela veut dire que, dans les
autres cas, ils ne sont pas soumis à l'approbation de la commission des
transports. Je ne le sais pas.
M. Tardif: Non, mais ici, c'est... Tout à l'heure, on
parlait de la desserte en entier. Ici, on parle des tarifs qui doivent alors
être soumis à l'approbation de la commission.
M. Saintonge: D'accord. Mais dans les autres cas, s'il y a un
permis, la commission a compétence sur les tarifs aussi?
M. Tardif: Les parcours. Le service, les parcours, la
fréquence et tout cela.
M. Saintonge: D'accord. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 6 est
adopté. J'appelle l'article 291. 7.
M. Tremblay: Par l'article 291. 7 ils autorisent à acheter
en dehors du territoire de Montréal et de la communauté urbaine.
On dit: "sur laquel elle est devenue titulaire d'un permis par l'acquisition
d'une entreprise de transport en commun. " Cela veut dire qu'on lui permet
d'acheter une entreprise de transport en commun à l'extérieur du
territoire de la CTCUM.
M. Tardif: Cela reprend le droit actuel résultant en
quelque sorte des privilèges
acquis lorsque la CTCUM a acquis Métropolitain Provincial. On
reprend le droit actuel pour ne leur enlever aucun des...
M. Saintonge: On peut l'étendre cependant.
M. Tardif: Bien non.
M. Saintonge: Cela se comprend, s'ils ont à donner un
service à l'extérieur, soit à partir du territoire ou quoi
que ce soit... Une telle possibilité de services était incluse
dans le transporteur que la commission de transport avait acquis...
M. Tardif: "Pour lequel elle est devenue titulaire d'un permis
par l'acquisition d'une entreprise" et non pas pour lequel elle deviendrait.
D'accord?
M. Saintonge: Est-ce que cela s'applique dans beaucoup de
cas?
M. Tardif: Non, non, pour Métropolitain Provincial
essentiellement.
M. Saintonge: Ce n'est pas pour de nouveaux services que la
société pourrait donner éventuellement.
M. Tardif: Non, non. M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 7 est
adopté. J'appelle l'article 291. 8. Il y a un papillon.
M. Tardif: II est proposé de remplacer l'article 291. 8,
introduit par l'article 23 du projet de loi, par le suivant: "291. 8. La
société peut, avec tout autre organisme public de transport en
commun, tout titulaire de permis de transport en commun, toute entreprise de
transport de passagers exerçant des opérations connexes ou
similaires, tout conseil intermunicipal de transport ou toute
municipalité qui ne fait pas partie de son territoire, conclure toute
entente jugée utile pour améliorer le service offert aux usagers.
Cette entente doit être approuvée par le ministre des Transports.
"
M. Tremblay: Je m'excuse. À la cinquième ligne,
est-ce tout conseil ou toute corporation?
M. Tardif: Non, c'est "tout conseil intermunicipal". Au
masculin.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
291. 8 est adopté. Est-ce que l'article 291. 8 tel qu'amendé est
adop- té?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 9.
M. Saintonge: Est-ce que la société possède
et exploite actuellement des commerces dans ces immeubles?
M. Tardif: Si elle en possède ou en exploite?
M. Saintonge: Si elle possède et exploite actuellement des
commerces dans ou sur ces immeubles?
M. Tardif:... "acquérir, posséder et exploiter des
commerces dans"...
Une voix: Elle vend des billets.
M. Tardif: En tout cas, elle a des kiosques pour vendre des
billets, oui. Elle peut louer des espaces dans les galeries souterraines du
métro, oui. C'est une reprise du droit actuel à cet
égard.
Dans le cas de Laval, c'est 5000 $. C'est ce que vous voulez savoir?
Une voix: Pourquoi est-ce différent? (23 h 15)
M. Tardif: Parce qu'ils nous ont demandé que...
D'ailleurs, la communauté avait demandé que le pouvoir soit de 25
000 $. On a dit que 25 000 $, c'est un peu beaucoup mais compte tenu du volume
de transactions sur des pièces, des morceaux non requis, etc., et le
volume d'affaires -elle gère quand même des actifs
d'au-delà de 600 000 000 $ - pouvoir aliéner des biens d'une
valeur telle, cela nous semblait...
M. Saintonge: Relativement au pouvoir qu'a la
société de posséder ou d'exploiter des commerces,
actuellement, outre la vente des biens, il n'y en a pas. Est-ce qu'il y en
a?
M. Tardif: Non, on me fait signe qu'il n'y en a pas
présentement.
M. Saintonge: Ce pouvoir existe dans la loi actuelle de la
CTCUM?
M. Tardif: Oui.
M. Marcoux: C'est large.
M. Saintonge: Oui c'est large. On pourrait exploiter... Quand on
parle d'exploiter, cela pourrait être de toute nature. Si, demain matin,
la commission de transport décide d'exploiter un commerce de fleurs ou
de vente de légumes, rien ne l'en empêcherait.
M. Marcoux: Pour attirer la clientèle, ce pourrait
être un nouveau défi de la
commission.
M. Saintonge: Je pensais que c'était seulement sur la
Côte-Nord. À l'alinéa 4, est-ce que le ministre des
Affaires municipales peut me dire... Pour les municipalités, des
aliénations, sans aucune permission ni formalité, de biens
meubles ou immeubles dont la valeur ne dépasse pas 10 000 $, cela existe
jusqu'à quel montant? Est-ce que ça existe? Est-ce qu'il n'y a
pas des formalités particulières à remplir dans un tel
cas? Sans avoir d'autorisation, les municipalités ne sont-elles pas
soumises à certaines formalités?
M. Tardif: Une municipalité peut aliéner de
gré à gré les biens avec la permission du ministre des
Affaires municipales, si ma mémoire est bonne, ou la Commission
municipale, sans même qu'il soit précisé de valeur.
M. Saintonge: Oui, mais la loi 2 a tout changé ça,
M. le ministre.
M. Tardif: À l'époque où j'étais
ministre des Affaires municipales, il me semble que l'aliénation de
gré à gré pouvait se faire avec le consentement de la
Commission municipale, et il n'y a pas valeur de
spécifiée.
M. Marcoux: C'est tout changé, M. le ministre des
Transports.
M. Tardif: C'est correct.
M. Marcoux: La municipalité peut aliéner de
gré à gré sans permission du ministre, pourvu qu'elle
annonce un mois après dans les journaux qu'elle a aliéné
de gré à gré. C'est la même chose pour la
communauté urbaine, d'ailleurs, depuis l'adoption de la loi 2 en
décembre dernier.
M. Tardif: C'est ce qu'elles sont obligées de faire?
M. Marcoux: Elles n'ont qu'à annoncer dans les journaux,
un mois après, la liste des biens immeubles, le montant et la personne
à laquelle elles les ont vendus.
M. Tardif: C'est ça. On me fait remarquer que c'est ce qui
est prévu à l'article 291. 10, mais pour les biens
excédant 10 000 $, c'est la même disposition. C'est ça?
"À l'égard d'un bien dont la valeur dépasse 10 000 $,
l'aliénation se fait à l'enchère ou par soumissions
publiques, sinon la Société doit publier chaque mois, dans un
journal diffusé dans son territoire, un avis mentionnant tout bien
qu'elle a autrement aliéné le mois précédant, en
faveur de qui elle l'a fait et à quel prix, et doit transmettre copie de
cet avis au ministre des Transports et au ministre des Affaires municipales.
"
M. Marcoux: C'est ça.
M. Saintonge: Les municipalités, jusqu'à
concurrence de 10 000 $, n'ont aucune formalité à remplir?
M. Marcoux: Non.
M. Saintonge: Dans tous les cas, les municipalités ont une
formalité à remplir?
M. Tardif: Le pouvoir d'aliénation des
municipalités pour des immeubles excédentaires ou des biens
excédentaires peut-il se faire sans restriction jusqu'à
concurrence d'un montant de 10 000 $, moyennant qu'ils sont soumis à la
procédure de publication?
M. Marcoux: II n'y a pas de limite de montant.
M. Saintonge: Cela ne répond pas à la question, en
bas de 10 000 $...
M. Tardif:... le montant.
M. Saintonge: De zéro et plus, dans le cas
présent.
M. Tardif: C'est ça.
M. Saintonge: Si on impose des obligations aux
municipalités, comment se fait-il qu'on n'impose pas des obligations
analogues à la société de transport?
M. Tardif: C'est-à-dire qu'on impose...
M. Saintonge: Si la ville de Montréal est soumise, par
exemple, aux dispositions concernant l'aliénation de biens meubles ou
immeubles, même si la valeur ne dépasse pas 10 000 $, que la
commission de transport n'ait pas à se soumettre à la même
règle, cela m'apparaît un peu curieux.
M. Marcoux: En bas de 10 000 $, l'avis dans les journaux n'est
pas nécessaire. On a gardé ce qu'on a mis dans la loi 2 pour la
communauté urbaine.
M. Saintonge: II n'y a pas de permission ni de
formalité.
M. Marcoux: C'est cela.
M. Saintonge: Ma question portait justement sur ce point.
M. Marcoux: En fait, vous avez appliqué à la STCUM
ce qui s'applique à la
communauté.
M. Tardif: Sans le savoir, on a abouti au même
résultat.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 9 est
adopté. J'appelle l'article 291. 10.
M. Tremblay: Adopté.
M. Saintonge: Le député de Chambly veut aller secoucher. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 10 est
adopté. J'appelle l'article 291. 11.
M. Tardif:... ils font payer les autobus 75 %.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 11 est
adopté. J'appelle l'article 291. 12.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle 291.
13 et il y a un papillon.
M. Tardif: Par concordance avec ce qu'on a fait
précédemment, M. le Président, il est proposé de
modifier l'article 291. 13 introduit par l'article 23 du projet de loi: "1°
par l'insertion, dans la quatrième ligne du paragraphe 2°,
après les mots "de même nature" des mots "et qui dans leurs
fonctions se rapportent au président-directeur général";
2° par l'insertion, dans la troisième ligne du paragraphe 3°,
après les mots "de même nature" des mots "et qui dans leurs
fonctions se rapportent au président-directeur général";
3° par l'insertion, dans la quatrième ligne du paragraphe 6°,
après les mots "de même nature" des mots "et qui dans leurs
fonctions se rapportent au président-directeur général...
" des fonctionnaires et, etc. Pourquoi me faites-vous répéter
trois fois la même chose?
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement
à l'article 291. 13 est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 291. 13 est adopté tel qu'amendé?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté tel
qu'amendé. J'appelle l'article 291. 14... J'ai appelé l'article
291. 14. Est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 15.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 16.
M. Tremblay: Adopté.
M. Tardif: L'article 291. 17.
Le Président (M. Marquis): On n'est pas rendu
là.
M. Saintonge: Pourquoi à l'article 291. 16 permet-on que
les études portent sur un autre territoire que celui de la
société? Est-ce que cela existe actuellement comme...
M. Tardif: M. le Président, lorsqu'on fait des
enquêtes sur l'origine et la destination, ce peut être
intéressant de savoir combien de citoyens viennent de Laprairie, des
villes environnantes...
M. Marcoux: De Deux-Montagnes.
M. Tardif:... des villes environnantes parce qu'il faut avoir des
têtes de pont qui seront capables de prendre les arrivages de...
M. Marcoux: Repentigny.
M. Tardif: C'est cela l'idée générale de ces
enquêtes sur l'origine et la destination.
M. Saintonge: Ma question visait à savoir si la
société voulait faire des études qui seraient axées
directement hors de son territoire? Cela pourrait être possible. Vous
parlez d'une situation qui vienne de Laprairie ou de Repentigny...
M. Tardif: Cela sert à l'exercice de sa compétence.
Si elle doit, par exemple, offrir un service aux passagers descendant au
terminus Henri-Bourassa par le métro, cela suppose qu'elle voie ce qui
se passe à Laval.
M. Marcoux: Adopté, M. le Président. M.
Saintonge: D'accord, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 16
adopté. J'appelle l'article 291. 17 et il y a un papillon.
M. Saintonge: Le ministre a réglé mon
problème.
M. Tardif: M. le Président, il est proposé de
modifier l'article 291. 17, introduit par l'article 23 du projet de loi:
"1° par le remplacement, dans le pragraphe 1° du premier alinéa,
du mot "usagers" par le mot
"personnes"...
M. Marcoux: À la place de "usagères".
M. Tardif: C'est cela.
M. Marcoux: Pour régler ce problème.
M. Tardif:... et, "2°, par le remplacement, dans le
paragraphe... "
M. Marcoux: Pour régler le problème des
"usagères", on met le mot "personnes" à la place.
M. Saintonge: Je pensais que c'était pour régler le
problème des employés aussi.
M. Tardif:... 4° du premier alinéa par le suivant:
4° sur l'aliénation des objects qui ont été perdus et
trouvés dans ou sur ses immeubles ou ses véhicules. "
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
291. 17, est-il adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 291. 17, tel qu'amendé, est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 18. Il y a également un papillon.
M. Marcoux:... pas sérieux, on propose de biffer le mot
"sérieusement".
M. Tardif: II est proposé de "modifier l'article 291. 18,
introduit par l'article 23 du projet de loi, par la suppression, dans la
troisième ligne du troisième alinéa, du mot
"sérieusement". "
Le Président (M. Marquis): Cela s'adapte au contexte de ce
soir.
M. Saintonge: M. le Président, on est très
sérieux.
M. Tremblay: Adopté.
M. Marcoux: Oui, M. le Président, l'amendement est
adopté.
M. Tardif: Les adverbes dans un texte de loi...
M. Marcoux: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement est
adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. Est-ce que
l'article 291. 18, tel qu'amendé, est adopté?
M. Saintonge: Adopté. M. Marcoux:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 19.
M. Tremblay: Adopté.
M. Saintonge: Par souci d'uniformité... On me dit
qu'à Laval le délai n'est pas de quinze jours mais de trente
jours, pour ce qui est de l'article 291. 19. Est-ce que c'est parce que les
autobus vont moins vite?
M. Tardif: Non, c'est pour modifier les circuits. Non, au
contraire, c'est parce que la Communauté urbaine de Montréal nous
fait valoir qu'elle peut modifier ses circuits plus vite.
M. Saintonge: Ah bon! C'est l'avis dans les journaux. Est-ce bien
cela?
M. Tardif: On me suggère d'ailleurs, M. le
Président, d'apporter des amendements similiaires à la rive sud
et à Laval. Cela paraît long, un mois, pour prévoir,
surtout qu'il peut y avoir certaines raisons qui peuvent faire fluctuer le
service.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 19,
adopté. J'appelle l'article 291. 20, avec un papillon.
M. Tardif: Oui, M. le Président. Il est proposé de
"modifier l'article 291. 20. introduit par l'article 23 du projet de loi: 1 par
le remplacement dans la première ligne, des mots "Après avoir
obtenu l'autorisation du conseil, la" par le mot "La"; 2° par le
remplacement à la troisième ligne, du mot "en" par le mot
"à". "
M. Marcoux: On peut les déposer sans les lire.
M. Tremblay: Adopté.
M. Saintonge: Devrait-on rajouter "sérieusement" dans
l'article?
M. Tremblay: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement
à l'article 291. 20 est adopté? (23 h 30)
M. Marcoux: Les deux amendements.
M. Saintonge: II y a un problème. Je ne trouve même
pas le mot "en" que vous remplacez. "De gré à gré", ah
oui, c'est bien cela. "De gré en gré". Je viens de
comprendre.
Une voix: "De gré en gré".
M. Saintonge: Je viens de comprendre. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement est adopté.
Est-ce que l'article 291. 20, tel qu'amendé, est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 21.
M. Tremblay: Adopté. M. Saintonge:
Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 22.
M. Saintonge: Est-ce qu'il y a des sociétés de ce
genre-là qui fonctionneraient encore à l'intérieur du
territoire? Cela doit?
M. Tardif: À l'intérieur de la communauté
urbaine?
M. Saintonge: Oui.
M. Tremblay: II pourrait s'en créer éventuellement.
Par exemple, quelqu'un qui fait du transport par moto.
M. Tardif: Par quoi?
M. Tremblay: Par moto. Il pourrait y avoir quelqu'un qui se
crée une compagnie de transport en commun à Montréal en
moto, non?
M. Tardif: Non, on parle du transport en commun par autobus dont
le parcours se situe, en tout ou en partie, à l'intérieur de son
territoire.
M. Tremblay: C'est vrai. Alors, l'article est inutile.
M. Tardif: Pourquoi? C'est une reprise, à toutes fins
utiles, du droit actuel, mais dans la mesure où il n'y a plus de telles
entreprises expropriées sur le territoire de la communauté
urbaine. Elle les a toutes expropriées déjà, à
moins qu'elle exproprie CN-CP, c'est une autre affaire.
M. Saintonge: Vous prenez dans Laval... M. Marcoux: Si on
l'enlève, ii pourrait peut-être en apparaître, mais si on le
laisse là, il n'en apparaîtra pas.
M. Saintonge: Je ne pense pas qu'il puisse en apparaître.
La compétence est exclusive à la commission.
M. Tardif: Dans un premier temps, la communauté urbaine ou
la CTCUM a le pouvoir de contracter pour le transport paracollectif, pour le
transport des personnes handicapées, etc. Imaginons que, dans les
premiers temps, de telles ententes soient conclues et que,
subséquemment, la CTCUM décide d'aller de l'avant et de
l'exploiter elle-même, cela pourrait couvrir cela, mais, en dehors de
cela, je ne vois pas vraiment.
M. Saintonge: Dans Laval, il me semble qu'il y avait des
dispositions qu'on avait enlevées à un moment donné
justement parce que cela n'avait pas d'application. Si c'est pour la
sécurité, je ne sais pas si cela peut s'appliquer. La loi ne
parle pas pour rien dire, mais, s'il n'y a pas d'application efficace, cela va
être dans le texte de la loi quand même.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 291. 22
est adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 23.
M. Saintonge: C'est la même chose que l'article
précédent. Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 24.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté.
J'appelle l'article 291. 25.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 26.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 27.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 28 et il y a un papillon.
M. Marcoux: C'est un nouvel article. Le Président (M.
Marquis): Je m'excuse.
Donc...
M. Marcoux: Vous pouvez adopter l'article 28 tel quel.
M. Tardif: Ils l'ont adopté dans leur loi.
M. Saintonge: 50 000 $, qu'est-ce que c'est au municipal?
M. Tardif: Ilest proposé, après...
M. Saintonge: L'article 291. 28 n'est pas adopté.
Le Président (M. Marquis): Un instant, c'est un nouvel
article, M. le ministre. On va disposer de l'article 291. 28 avant.
M. Tardif: Excusez-moi! M. Saintonge: Adopté.
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 28 est
adopté. J'appelle l'article 291. 28. 1 qui est un nouvel article. M. le
ministre.
M. Tardif: M. le Président, on propose d'insérer,
après l'article 291. 28 introduit par l'article 23 du projet de loi, le
suivant: "291. 28. 1: La société peut octroyer sans demande de
soumissions tout contrat pour la fourniture de logiciels ou l'entretien ou la
maintenance de systèmes informatiques ou de
télécommunications pourvu que le contrat soit accordé
à une entreprise qui exécute généralement de tels
travaux et qu'il soit adjugé à un prix généralement
exigé pour des travaux de cette nature par une telle entreprise. "
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 291. 28. 1 est
adopté. J'appelle l'article 291. 29.
M. Marcoux: Adopté, M. le Président. M.
Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 30.
Une voix: Adopté. M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 31.
M. Tardif: M. le Président, il est proposé de
modifier l'article 291. 31 introduit par l'article 23 du projet de loi: 1°,
par le remplacement, dans la deuxième ligne du premier alinéa, du
mot "Transports" par les mots "Affaires municipales" qui doit prendre l'avis du
ministre des Transports"; 2°, par le remplacement, dans la cinquième
ligne du deuxième alinéa, du mot "Transports" par les mots
"Affaires municipales". "
M. Marcoux: Adopté, M. le Président. M. Tardif:
De concordance.
M. Marcoux: Vous voyez que l'harmonie règne.
M. Saintonge: De concordance avec Laval?
M. Marcoux: Ce qu'on appelle de la concertation
interministérielle.
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
291. 31 est adopté. Est-ce que l'article 291. 31, tel qu'amendé,
est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 32; il y a également un papillon.
M. le ministre des Transports.
M. Tardif: II est proposé de modifier l'article 291. 32
introduit par l'article 23 du projet de loi: 1, par l'insertion, dans la
cinquième ligne du premier alinéa, après le mot
"dépense" des mots "et octroyer un contrat"; 2°, par le
remplacement, dans la sixième ligne du premier alinéa, du mot
"nécessaire" par le mot "nécessaires". "
M. Tremblay:... pour essayer de vous tenir
réveillés.
M. Saintonge: Vous êtes gentil. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
291. 32 est adopté. Est-ce que l'article 291. 32, tel qu'amendé,
est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Adopté. J'appelle
l'article 291. 33; il y a aussi un papillon. M. le ministre.
M. Tardif: C'est pas mal long, M. le Président.
Préférez-vous qu'il soit lu en entier?
Le Président (M. Marquis): Absolument pas, M. le ministre.
Nous l'avons dactylographié, donc...
M. Tardif: Sauf que dans le dernier alinéa, il y a une
correction, qui est une concordance avec... Vous avez le texte, M. le
Président?
Le Président (M. Marquis): Oui, M. le ministre.
M. Tardif: L'article 291. 33, vous avez le texte? Page 2. Est-ce
que vous avez une correction manuscrite?
Le Président (M. Marquis): Non.
M. Tardif: Je vais vous lire le dernier paragraphe avec la
correction manuscrite: "La personne qui accorde une autorisation de
dépenses l'indique dans un rapport qu'elle transmet au conseil
d'administration dans les trente jours suivants. " Je vais vous donner mon
texte, M. le Président.
M. Saintonge: C'est semblable, finalement, à l'article 3
du projet de loi qui a été adopté pour la
communauté, à la différence près que, alors qu'au
niveau de la communauté, le comité exécutif faisait une
délégation de pouvoir à un fonctionnaire ou à un
employé de la communauté, dans le cas présent, il y a une
délégation au P. D. G. qui lui, à son tour, peut faire une
sous-délégation. Étant donné que ça peut
entraîner des dépenses importantes, qu'on a déjà un
précédent, que le comité exécutif n'a pas de
sous-délégation - c'est lui qui donne la délégation
à qui de droit, soit à un fonctionnaire ou à un
employé - pourquoi dans le cas présent, la société
ne fait-elle pas elle-même la délégation soit au P. -D. G.,
soit à un autre fonctionnaire? (23 h 45)
M. Tardif: M. le Président, tout cela est un peu
relié à la taille de l'entreprise, n'est-ce pas? Lorsqu'on parle
d'un budget de cette ampleur et du nombre de personnes, il y a des
séries de délégations qui sont faites par le ministre
comme dans mon cas, par exemple, au sous-ministre et au sous-ministre adjoint
pour un tas de choses. C'est un peu la même situation ici. Je comprends
le député qui dit qu'on n'aurait pas les mêmes besoins dans
une entreprise de taille beaucoup plus modeste, mais dans ce cas,
évidemment, la nécessité de faire en sorte que les
directeurs généraux ou les directeurs qui exercent un certain
nombre de responsabilités déléguées puissent quand
même être redevables, responsables de leurs actes devant le
directeur général...
M. Saintonge: Quand vous parlez de taille modeste, voulez-vous
dire que la communauté est de taille modeste comparée à la
société?
M. Tardif: Non, je dis: En raison de sa taille importante, cet
organisme a besoin de plus de pouvoirs de délégation qu'une
entreprise qui serait de taille plus modeste.
M. Saintonge: C'est cela. Est-ce que la
CUM est de taille plus modeste que la société de
transport? Dans le cas de la société de transport...
M. Tardif: En termes d'effectifs, oui, très nettement.
M. Saintonge:... il n'y a pas de sous-délégation.
Oui, mais au point de vue administratif, je ne le pense pas. Il n'y apas de délégation, de sous-délégation pour ce
qui est de la CUM, tandis que vous en permettez une pour la
société de transport. Je ne sais pas s'il y a une autre
possibilité, un motif inconnu.
M. Tardif: II y a aussi une différence à cet
égard. C'est que la CTCUM est un organisme, une entité
corporative distincte générant des revenus et des
dépenses, etc., alors que les autres services sont des services
réguliers de la communauté urbaine.
M. Saintonge: De toute façon, il y aussi le fait, à
tout le moins, que c'est la société, dans son règlement,
qui permet la sous-délégation. À ce moment, s'il y avait
une quelconque "informalité" ou s'il y avait certains
événements qui pouvaient faire en sorte que la
sous-délégation soit faite directement par la
société, j'imagine, que, dans son règlement, elle le
ferait elle-même.
M. Tardif: II me semble que ce texte a été
visé par la communauté et par la CTCUM.
M. Saintonge: Est-ce que cela a été demandé
par la CTCUM?
M. Tardif: Cela a été visé par les deux
organismes.
M. Saintonge: D'accord, adopté.
Le Président (M. Marquis): L'amendement à l'article
291. 33 est adopté. Est-ce que l'article 291. 33, tel qu'amendé,
est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 291. 33,
tel qu'amendé, est adopté?
M. Saintonge: Adopté.
Articles en suspens
Le Président (M. Marquis): Adopté. Nous avions
suspendu un article, soit le 247.
M. Marcoux: On va le laisser suspendu et on y reviendra
demain.
M. Saintonge: Lequel?
M. Marcoux: Pour la vacance et les démissions, un
délai de 90 jours ou non...
M. Tardif: Ah! oui.
M. Marcoux: On va regarder ce qu'il y a ailleurs.
Le Président (M. Marquis): Donc, l'article 247 reste
suspendu. En conséquence, l'article 23, tel qu'amendé, est
également suspendu.
Une question: Avant de passer à l'article 24, l'article 20. 1
pour lequel nous avions un papillon...
Des voix: Oui.
Le Président (M. Marquis):... est-ce qu'il est encore trop
tôt pour l'adopter?
M. Marcoux: Ces articles ne sont pas adoptés encore.
M. Tardif: Cela, c'est strictement un amendement de concordance
quant à la numérotation. IL n'y a rien là.
M. Marcoux: Alors, l'article 20. 1 est adopté.
M. Tardif: Bien, attendez d'être rendu à ces
articles.
M. Marcoux: Oui, mais souvent on adopte avant les articles de
concordance.
Le Président (M. Marquis): II n'y a pas d'objection?
M. Marcoux: Adopté.
M. Saintonge: Vous le suspendez ou vous l'adoptez?
M. Tardif: Adopté.
M. Marcoux: C'est fréquent qu'on adopte des articles de
concordance.
M. Tardif: C'est dans sa partie et il veut suspendre.
M. Saintonge: II le fait adopter là. Cela va être de
la concordance de toute façon.
Adopté.
M. Marcoux: C'est cela. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 20. 1 est
adopté.
Des voix: Adopté.
M. Marcoux: Est-il suspendu, celui-là?
M. Tardif: Non. Cela a été adopté. On
continue.
Le Président (M. Marquis): Un instant:
M. Tardif: Excusez-moi, M. le Président.
Le Président (M. Marquis): On travaille dans les deux
langues.
M. Marcoux: Est-ce que je peux revenir sur mon article 2?
Le Président (M. Marquis): S'il est à point, oui.
Je vais regarder cela; ce ne sera pas long. J'ai une demande pour revenir
à l'article 2. M. le ministre.
M. Marcoux: M. le Président, je proposerai d'amender
l'article 2, tel que nous l'avons adopté, pour revenir au projet de
texte que j'avais déposé. Pour répondre à la
question qui avait été soulevée, à savoir s'il y
avait un élément nouveau dans la pénalité pour
absence aux séances du conseil, d'un comité ou d'une commission,
ceci n'est pas nouveau; cela fait partie de la Loi sur les élections
dans certaines municipalités, à l'article 33. 4. Je voudrais que
l'amendement, tel que déposé - a ce moment-là, ce serait
simplement par concordance - soit adopté.
M. Saintonge: C'est l'article 12. 4?
M. Marcoux: Cela veut dire remettre 12. 4. L'article 12. 4
devient 12. 5 et l'article 12. 5 devient 12. 6.
M. Tardif: II y a un autre article qui est impliqué par
cela.
M. Saintonge: Cherchez.
M. Tardif: C'est-à-dire dans le cas des deux citoyens.
M. Marcoux: D'accord, on va adopter celui-là d'abord.
Le Président (M. Marquis): Un instant!
M. Tardif: On avait dit 12. 1 à 12. 5, on avait
rayé le 6, alors...
Le Président (M. Marquis): Alors, article 2.
M. Marcoux: Article 2, adopté tel qu'amendé. De 12.
1 à 12. 6.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement
à l'article 2, tel que déposé, est adopté.
M. Marcoux: Adopté. M. Saintonge: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Y a-t-il autre chose sur
l'article? Un autre article? Alors, est-ce que l'article 2, tel
qu'amendé, est adopté?
Des voix: Adopté.
M. Marcoux: Je proposerais qu'on revienne, par concordance,
à l'article 241 introduit pas l'article 23.
M. Tardif: À l'article 241 introduit par l'article 23.
M. Marcoux: Introduit par l'article 23.
Une voix: II avait été adopté avec
amendement.
M. Saintonge: Rouvrir l'article...
M. Marcoux: Pour adopter l'amendement suivant: Que les article
12. 1 à 12. 6 s'appliquent, compte tenu des adaptations
nécessaires à un membre du conseil d'administration choisi par
les citoyens.
M. Saintonge: Donc, on rouvre l'article.
M. Marcoux: Parce que c'était de 12. 1 à 12. 5, on
revient de 12. 1 à 12. 6. Nous sommes rendus à l'article 25.
Le Président (M. Marquis): Un instant, un instant. Alors,
est-ce que l'amendement... Un instant. Est-ce que l'amendement à
l'article 241...
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'amendement - je
recommence - à l'article 241 est adopté?
M. Tardif: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Est-ce que l'article 241, tel
qu'amendé, est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Marquis): Compte tenu de l'heure, il est
23 h 56 et que nous devons terminer nos travaux à minuit...
Métro
M. Marcoux: On pourrait adopter l'article 24.
Le Président (M. Marquis): Je doute qu'il soit...
M. Marcoux: L'article 24, est-il adopté?
M. Saintonge: On va arriver à l'article 24.
Le Président (M. Marquis): On peut continuer, oui.
M. Marcoux: On peut adopter l'article 24.
M. Saintonge: M. le Président, on peut...
M. Marcoux: L'article 24, c'est un article.
Le Président (M. Marquis): C'est à partir de
l'article 25 qu'il y a beaucoup d'amendements encore. Donc, l'article 24...
M. Marcoux: L'article 24 est adopté.
Une voix: C'est tellement clair à l'article 24!
M. Marcoux: Adopté, l'article 24. D'accord.
M. Saintonge: Juste une minute, une seconde. Adopté.
Le Président (M. Marquis): L'article 24 est
adopté.
M. Marcoux: L'article 25, est-il adopté?
Le Président (M. Marquis): Là-dessus, la commission
parlementaire de l'aménagement et des équipements ajourne ses
travaux sine die.
(Fin de la séance à 23 h 59)