Tribune de la presse
La Tribune de la presse du Parlement du Québec est une société sans but lucratif. Elle regroupe les représentants de plusieurs entreprises de presse du Québec et d'ailleurs au Canada qui couvrent l'actualité parlementaire et politique. Ses locaux sont situés dans l'édifice André-Laurendeau, qui appartient à l'Assemblée nationale.
La Tribune remplit 3 grandes fonctions :
Formée à l'origine de journalistes seulement, la Tribune actuelle compte en plus des chroniqueurs, des réalisateurs, des techniciens et des recherchistes. Ses membres bénéficient des services de la Tribune et de ceux offerts par l'Assemblée nationale à tous les médias.
Au fil des ans, la Tribune de la presse a beaucoup évolué. Les méthodes de travail de ses membres se sont aussi transformées, parallèlement à l'essor des médias et des technologies de l'information.
L'histoire de la Tribune en bref
Les journalistes assistent aux débats parlementaires depuis la naissance du parlementarisme au Québec, en 1792, mais ils doivent attendre jusqu'en 1871 pour voir leur association reconnue officiellement par les autorités parlementaires. La Tribune de la presse se constitue en société sans but lucratif en 1958.
Longtemps formée exclusivement de journalistes de la presse écrite, la Tribune accueille les premiers correspondants d'une station de radio et d'une station de télévision en 1959, quelques mois après le décès de Maurice Duplessis, plutôt méfiant envers les médias électroniques. Par ailleurs, ce n'est qu'en 1962 que la Tribune, fief masculin depuis ses origines, aurait ouvert ses rangs à une femme journaliste.
Les débats parlementaires sont télédiffusés à partir de 1978 sur les ondes du Canal de l'Assemblée. La relation entre les députés et les électeurs qui les voient au petit écran se transforme à tout jamais.
De plus, la télédiffusion des débats complète le travail des journalistes parlementaires. Aujourd'hui, le travail des journalistes, qui ont notamment accès, de leur poste, à la télédiffusion des débats et à Internet, est bien différent de celui des pionniers de 1792. Portables, micros et caméras ont remplacé les calepins de notes qui permettaient à l'époque de rendre compte des débats. Les outils changent, mais la Tribune continue d'informer la population.