Édouard-Étienne Rodier
(1804-1840)
Biographie
Né à Montréal et baptisé sous le prénom d'Étienne-Édouard, dans la paroisse Notre-Dame, le 26 décembre 1804, fils de Barthélemy Rodier, marchand, et de Marie-Louise Giroux.
Étudia au Petit Séminaire de Montréal de 1812 à 1822. Fit ensuite l'apprentissage du droit; reçut sa commission d'avocat en 1827.
Exerça sa profession à Montréal jusqu'en 1831, puis à L'Assomption.
Élu député de L'Assomption à une élection partielle le 1er août 1832. Réélu en 1834; conserva son siège jusqu'à la suspension de la Constitution, le 27 mars 1838. Appartenait à l'aile radicale du Parti patriote; fut l'un des chefs des Fils de la liberté. Représenta le quartier Ouest au conseil municipal de Montréal de 1834 à 1836. Chercha à organiser une attaque de Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu), en 1837, mais dut renoncer; passa aux États-Unis et prit part, à titre d'officier de patriotes, à l'expédition de Moore's Corner (Saint-Armand-Station), en décembre; blessé, fut conduit à Swanton, au Vermont. Fut l'un des chefs de la rébellion de 1838 avec Robert Nelson et Cyrille-Hector-Octave Côté; s'installa à Burlington, au Vermont, après l'échec de l'invasion en février.
De retour à L'Assomption à l'automne de 1838, reprit la pratique du droit. Accusé de trahison par des patriotes, notamment par Côté, publia une lettre dans Le Canadien, le 28 novembre 1838.
Décédé à Montréal, le 5 février 1840, à l'âge de 35 ans et 1 mois. Les obsèques eurent lieu dans l'église Notre-Dame, le 7 février 1840.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 7 janvier 1826, Julie-Victoire Dumont, fille d'Augustin Dumont, maître tonnelier, et de Marie-Louise Dandurant; puis, dans la paroisse Saint-Pierre-du-Portage, à L'Assomption, le 6 juin 1831, Élise Beaupré, fille du marchand Benjamin Beaupré et de sa première femme, Julie Mercier.
Cousin de Charles-Séraphin Rodier. Beau-frère de Pierre-Urgel Archambault.
Date de mise à jour de la biographie : Avril 2021