Henri-Gédéon Malhiot
(1840-1909)
Biographie
Né dans la paroisse Saint-Pierre-les-Becquets, le 22 mars 1840, fils de Numidique Mailhot, commerçant et juge de paix, et d'Élisabeth Rousseau.
Étudia aux collèges de Nicolet, Chambly et Joliette, puis fit des études de droit à Québec. Admis au Barreau du Bas-Canada le 8 novembre 1858.
Exerça sa profession d'avocat à Trois-Rivières. Capitaine de la compagnie no 2 des volontaires de Trois-Rivières lors du raid des Féniens en 1866.
Candidat libéral défait dans Nicolet en 1867. Candidat conservateur défait à l'élection partielle du 19 octobre 1869 dans Trois-Rivières. Élu député conservateur dans la même circonscription en 1871. Son siège devint vacant lors de sa nomination au poste de commissaire. Réélu sans opposition à l'élection partielle du 3 octobre 1874. De nouveau élu en 1875. Commissaire des Terres de la couronne dans le cabinet Boucher de Boucherville du 22 septembre 1874 au 25 janvier 1876. Leader du gouvernement à l'Assemblée législative de 1874 à 1876. Son siège devint vacant le 28 janvier 1876, suite à sa nomination à titre de commissaire du Chemin de fer de Québec, Montréal, Ottawa et Occidental. Occupa ce poste jusqu'en 1878. Candidat conservateur défait dans Trois-Rivières aux élections fédérales de 1878. Maire de Trois-Rivières du 13 juillet 1885 au 22 octobre 1888.
Fit partie de la Commission des chemins de fer de la province de 1876 à 1878. En 1883, fut nommé commissaire chargé d'enquêter sur le service public de la province de Québec. Juge à la Cour supérieure du district d'Ottawa du 20 novembre 1888 au 2 août 1897. Bâtonnier du Barreau du Bas-Canada pour le district de Trois-Rivières. Créé conseil en loi de la reine par le gouvernement provincial le 22 septembre 1874 et par le gouvernement fédéral le 11 octobre 1880. Président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Trois-Rivières.
Décédé à Saint-Pierre-les-Becquets, le 20 octobre 1909, à l'âge de 69 ans et 6 mois. Inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le 25 octobre 1909.
Avait épousé à Trois-Rivières, le 25 juillet 1865, Élizabeth-Eugénie Labarre, fille de Denis Genest Labarre, notaire, et d'Eugénie Magdeleine Badeaux; puis, à Joliette, le 21 octobre 1884, Louise Olivier, fille de Louis-Auguste Olivier, juge à la Cour supérieure, et de Délia Masse.
Date de mise à jour de la biographie : Mai 2009
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