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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mercredi 19 mars 2025, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

8 h 46 (version non révisée)

(Huit heures quarante-quatre minutes)

M. Tanguay : Le scandale caquiste SAAQclic, on a encore : Ça glisse SAAQclic, hein? Ça glisse avec la CAQ. Alors, le scandale caquiste SAAQclic, encore une révélation choc ce matin. François Bonnardel a menti. Rappelez-vous Bonnardel en Chambre, en période de questions lorsqu'il disait : On nous a menti, on a été tenus dans le noir le plus complet. On apprend des choses avec le rapport de la VG, ce matin, grâce au travail d'enquête des journalistes du Devoir. On apprend que le ministre Bonnardel a été mis au courant des dépassements de coûts et des délais dès septembre 2021. Contrairement à ce qu'il avait affirmé en Chambre, François Bonnardel a menti. Donc là, ce matin, ce qui est important, la question à répondre : C'est qui, le patron dans ce gouvernement-là? François Legault avait dit : On veut faire toute la lumière là-dessus. François Legault a affirmé, rappelez-vous, à La Tuque, il y avait dit : Moi, là, je ne tolérerai pas des écarts — je le paraphrase — et ce n'est pas vrai que mon gouvernement aura une mauvaise réputation parce que des gens auraient mal fait. Là, François Bonnardel, ce matin, est pris la main dans le sac. Il a menti, il était au courant des dépassements de coûts. C'est qui, le patron? C'est François Legault. C'est à lui de faire ce qu'il a fait avec Éric Caire et de le faire démissionner. Je vais céder la parole à mon collègue, Monsef.

M. Derraji : Écoutez, les révélations de l'équipe d'enquête du journal Le Devoir aujourd'hui sont extrêmement troublantes. Et maintenant, on comprend pourquoi le gouvernement ne veut pas décaviarder les procès-verbaux parce que tout est là. Aujourd'hui, vu l'ampleur des documents publiés par Le Devoir, M. Eric Caire a su l'information une année plus tard que M. Bonnardel. Aujourd'hui, nous avons la confirmation que M. Bonnardel le savait. Il n'a rien vu, il n'a rien fait. C'est pour cela qu'on demande officiellement sa démission aujourd'hui. M. Bonnardel doit démissionner aujourd'hui. Il a perdu la crédibilité, il a perdu la confiance du public et il a mal fait son travail en tant que ministre des Transports. Pire encore, que vaut sa colère lors de cette réunion? Que vaut sa colère lors de cette réunion? Cinq ans plus tard, ce sont les Québécois qui paient les frais de son incompétence. Nous avons perdu beaucoup de dollars, 1,1 milliard de dollars et un système dysfonctionnel. La seule chose qui lui reste, c'est de démissionner. Et le chef vient de le dire, c'est qui le boss aujourd'hui au sein de ce gouvernement? Merci.

Journaliste : Mais la Vérificatrice générale dit quand même que dans... représentation, là, la haute direction de la Société de l'assurance automobile ne donnait pas les bons chiffres. Puis d'ailleurs qu'elle donnait un chiffre de 682 millions, ce que M. Bonnardel a déjà admis... dont il avait été informé. Qu'elle information vous fait dire qu'il était au courant de plus que ce qu'on connaît déjà de ce que la VG nous présentait?

M. Derraji : La réponse est très simple. J'ai avec moi les procès-verbaux des deux comités et du conseil d'administration. C'est faux de dire aujourd'hui qu'il n'y avait pas de la présentation. J'ai des minutes où j'ai des présentations de plusieurs campagnes qui dépassaient 1 heure. Je siégeais sur une société d'État. C'est impossible avoir 45 minutes avec de l'information erronée. Et je ne suis pas prêt aujourd'hui à dire que des compagnies ont mal fait leur travail. On ne voulait rien savoir, parce qu'à la lumière de ce qu'on voit aujourd'hui avec M. Bonnardel, pourquoi il s'est fâché? Qu'est-ce qu'on lui a dit pour qu'il se fâche? Qu'est-ce qu'il a fait? Son chef de cab était là, qui, par la suite, devenu chef de cab de Mme Guilbault. M. Rodrigue était là, son ministre au ministère de la... Cybersécurité. Ça ne sent pas bon. Je n'ai pas envie de voir un ministre qui se fâche, j'ai envie de voir un ministre qui agit. Et là clairement, là, preuve à l'appui, il était au courant. Il a vu, il a assisté et il a menti. C'est grave, c'est très grave. C'est complètement irresponsable ce qu'il a fait.

Journaliste : Mais, à votre avis, si on continue dans votre raisonnement, si tous ces gens-là savaient, pourquoi on est allé de l'avant?

M. Derraji : Ah! c'est la question qu'il faut se poser. Bien, écoute, je n'étais pas là. C'est à M. Bonnardel de dire la vérité. C'est parce que, quand j'ai des procès-verbaux et des minutes, où, tout au long des deux dernières années, j'étais capable de démontrer qu'il y avait de l'information. C'est ça que j'ai comme réponse. Et c'est pour cela que maintenant je comprends pourquoi M. Legault ne voulait pas décaviarder les procès-verbaux. C'est parce que, si on décaviarde les procès-verbaux, on va se rendre compte qu'à l'intérieur du conseil d'administration il y avait de l'information qui circulait. M. Bonnardel hier, j'ai fait la démonstration qu'il a rencontré le conseil d'administration en 2022, une année après qu'il s'est fâché. La question qui se pose : Tu t'es fâché en 2021, tu rencontres le conseil d'administration à 16 h 30 au mois de mai. Il a parlé de quoi, il leur a dit quoi, qu'il est encore fâché? Qu'est-ce qu'il a dit à sa collègue quand sa collègue est devenue ministre des Transports, qu'il était fâché, en 2021, et qu'il lui a donné la patate chaude? Probablement, parce que Mme Guilbault ne voulait pas prendre la chaleur. Elle, ce qu'elle a fait, elle a donné la chaleur à M. Legault, à son bras droit, Yves Ouellet, qui lui a pris la décision d'aller de l'avant. Quand je vous dis : Ça sent mauvais, ça sent mauvais.

Journaliste : C'est quoi, le mensonge de M. Bonnardel?

M. Derraji : Il y a trois semaines, je lui ai posé la question très simple. Vu l'ampleur du document de la Vérificatrice générale, il nous a dit : On nous a menti, on vous a menti. La question est très simple : Qui sont ces menteurs?

Journaliste : Mais c'est ça que je vous demande. C'est quoi, le mensonge qu'a fait M. Bonnardel? 

M. Derraji : Il disait qu'il n'était pas au courant des dépassements de coûts et que ça n'allait pas bien. Aujourd'hui, l'équipe du Devoir...

Journaliste : Mais c'est quoi, le dépassement de coûts dont il aurait été informé puis qu'il n'a pas admis? Parce qu'il l'a déjà admis... qu'il avait été mis au courant d'un dépassement de coûts de...

M. Derraji : La phase deux, la phase deux, de quatre fois, mais il ne l'a jamais dit. Qu'est-ce qu'il a fait par la suite? Il y avait le fractionnement du contrat, juin 2022. Il y avait quoi? Il y avait le fameux décret, réunion du conseil d'administration en 2022. Risques politiques et médiatiques, tout ça, ça ne dit rien. Il y avait un risque médiatique et politique parce qu'il savait qu'il y avait une perte de contrôle en 2021, mais ils ont tout fait pour que 2022 passe correctement, qu'on ne crée pas de vagues. Et il y avait une série de mesures, juin, décret de son collègue au ministère de la Cybersécurité, réunion du conseil d'administration. Ça, c'est des faits validés par la Vérificatrice générale, ce que je suis en train de vous dire.

Journaliste : ...vous parlez de deux choses, on parlait de dépassements de coûts, là, je veux dire, M. Bonnardel a déjà admis qu'il avait été mis au courant, puis même M. Caire l'a admis, là, en 2020 qu'il était au courant du montant de 682 millions, là, qui est un dépassement de coûts, là, d'environ 50 millions par rapport au budget initial. Là, vous dites : Il a menti. Je ne suis pas sûr de comprendre exactement il a menti sur quoi.

M. Derraji : Bien, en Chambre, vous avez vu sa réponse : On nous a menti. C'est qui, qui a menti au ministre? Il n'y a personne qui a...

Journaliste : La haute direction de la SAAQ...

M. Derraji : Mais, s'il était au courant, pourquoi... pourquoi il dit qu'on lui a menti.

Journaliste : ...

M. Derraji : Bien, au courant de tous les problèmes du rapport de la VG... Vérificatrice générale, dépassement de coûts, fractionnement de contrats...


 
 

8 h 51 (version non révisée)

M. Derraji : ...seulement deux contrats. Il n'y aura pas de phase 3. Le projet doit s'arrêter. Tout ça est documenté dans le rapport de la Vérificatrice générale. Mais quand on lui a posé la question au salon rouge, il a dit : On m'a menti. Mais le problème, c'est que c'est qui ces gens qui ont menti? Parce que si je fais la genèse de ceux qui ont menti, ils sont très connus : Denis Marsolais, Nathalie Tremblay, Yves Ouellet. Ces gens, le gouvernement les a nommés par la suite. Si c'est des menteurs, pourquoi il les a nommés par la suite? Et on apprend qu'aujourd'hui pourquoi il était fâché en 2021, pourquoi il ne l'était plus par la suite? Pourquoi? Et je vous dis, hier, si vous avez suivi un peu ce que j'ai fait par rapport à la question de privilège, les documents envoyés aux membres de la Commission de l'administration publique, il y avait des informations erronées. Ça, c'est un autre bout. Si c'est ça, votre question. C'est autre chose. Rien à voir avec lui. Lui, il avait accès à tout. Et c'est pour cela, le chef, quand il a rédigé le mandat de la commission, il a ajouté qu'on voulait savoir quelles informations savaient le ministre et les cabinets ministériels. Là, maintenant, je pense que la tâche est facile pour le prochain commissaire. L'équipe du Devoir a montré clairement qu'il y avait une présentation faite au ministre, qu'il savait tout depuis 2021. Ils ne peuvent pas prêcher l'ignorance aujourd'hui.

Journaliste : Donc, selon vous, M. Bonnardel, il faut ajouter son nom à la liste de ceux qui ont menti.

M. Derraji : Absolument. Absolument. Mais au-delà de mentir, vous savez, il y a des coupures aujourd'hui. Il y a un déficit historique. Le chef n'arrête pas de le mentionner. Hier, le chef a parlé du fiasco de Northvolt. Il y a des Québécois aujourd'hui qui n'ont pas accès à des services publics. On s'en va vers un autre déficit. Qu'est-ce qu'il a fait, ce ministre, pour nous protéger d'une perte de plusieurs millions, 1,1 milliard? Et ça risque d'être plus. Donc, pour nous, c'est l'incompétence d'un ministre qui n'a pas bien joué son rôle de contrôleur de l'action de sa société d'État.

Journaliste : Indépendamment, là, de la question, à savoir qui a menti ou pas, vous vous souvenez que M. Fitzgibbon, lorsqu'il y a des questions qui sont posées à son sujet, s'est retiré du monde du Conseil des ministres. Donc, est-ce que la logique, à la CAQ, ne voudrait-elle pas que M. Bonnardel, et peut-être même Guilbault, se retire le temps que toute la lumière soit faite?

M. Derraji : C'est ce qu'on a demandé hier. Hier, la demande, elle était très claire : Vous ne pouvez pas être sous enquête aujourd'hui par un commissaire, par l'honorable Gallant, et vous êtes encore ministre. Pire encore, le chef de cab de Mme Guilbault, qui a été renvoyé il y a une semaine — votre collègue, M. Lachance, l'a mentionné — il est où maintenant? Il est encore dans l'appareil gouvernemental, il est devenu chef de cab d'un autre ministre. Donc, j'ai les mêmes acteurs qui sont toujours en poste, les mêmes ministres qui sont responsables directs du fiasco, qui sont toujours en poste.

Journaliste : Donc, même le chef de cabinet en question devrait être suspendu temporairement de ses fonctions?

M. Derraji : Et il a été dans... L'équipe du Devoir nous révèle aujourd'hui qu'il était lors de cette réunion avec l'ancien chef... avec leur ancien chef de cab de M. Éric Caire. Ces gens sont des acteurs de ce fiasco. Ils savaient de l'information. Qu'est-ce qu'ils ont fait? Pour nous, c'est très clair, ils doivent se retirer le temps de l'enquête. Mais, avec les révélations d'aujourd'hui, M. Bonnardel a perdu sa crédibilité. C'est même plus se retirer, il n'a plus l'habilité et la capacité intellectuelle de demeurer ministre, sinon c'est le cynisme, sinon les Québécois vont le dire : Mais ça n'a aucun bon sens, ce gars est responsable d'un fiasco et il est toujours ministre.

Journaliste : Et qu'en est-il de Mme Guilbault, maintenant, qui a succédé à M. Bonnardel puis qui nous répète qu'elle, quand elle est arrivée, là, tout était en marche puis...

M. Derraji : Bien, encore une fois, elle n'a rien fait. La seule chose qu'elle a faite, c'est provoquer une commission d'enquête. Parce que quand le feu est arrivé au bureau du premier ministre, parce qu'elle parlait du bras droit de M. Legault, M. Yves Ouellet, le premier ministre était obligé de déclencher l'enquête. Mme Guilbault a fait une seule chose, c'est veiller à son image et à écrire les tweets de la SAAQ. C'est très grave. Et vous savez quoi, là? Ils le savaient, parce que, quand le chef de cab a travaillé... l'ancien chef de cab de M. Bonnardel a travaillé pour elle, pas sûr qu'il ne lui a pas dit que ça sentait mauvais déjà en 2021.

Journaliste : Donc, même si le train était déjà en marche lorsque Mme Guilbault est arrivée en poste, selon vous, elle aurait dû tout faire en son pouvoir pour l'immobiliser?

M. Derraji : Absolument, au lieu de se préoccuper de son image et écrire des tweets. Un ministre ne doit pas passer son temps à écrire des tweets. Un ministre responsable doit veiller à faire son travail avec la SAAQ, chose qu'il n'a pas faite. Je m'apprête à faire le lancement de la plus importante transformation numérique et je ne rencontre pas les hauts responsables de la SAAQ? C'est irresponsable de la part de ces deux ministres.

Journaliste : J'aimerais vous entendre. Je vous ai entendu parler, ce matin, au 98,5, des voyages parlementaires. Bien, M. Tanguay aussi, si vous voulez ajouter, pas de problème...


 
 

8 h 56 (version non révisée)

Journaliste : ...peut-être nous expliquer quelle est la réflexion, selon vous, là, qui... qu'il faut avoir. Je comprends qu'au Parti libéral, là, dorénavant, vous ne participerez plus à ces voyages-là compte tenu du contexte budgétaire actuel?

M. Derraji : Bien, écoutez, la rigueur, la rigueur, la rigueur, ça, ça va être ça, ma réponse. Et hier, la... la présidente de l'Assemblée nationale nous a invités, a invité l'ensemble des élus à probablement revoir les procédures. Nous, au Parti libéral, s'il y a une proposition, nous sommes prêts à collaborer. Mais juste clarifier une chose, il y a des missions extrêmement importantes, il faut maintenir les liens. Moi, je ne ferai pas de Québec solidaire qui ne voit pas d'importance là, c'est leur affaire. Écoutez, on ne peut pas être isolé sur la scène internationale, surtout avec ce que Trump est en train de nous faire. On doit tout faire pour avoir des alliés, de maintenir des liens, surtout au niveau de la francophonie. Nous sommes un État fédéré parmi les rares États fédérés.

Journaliste : Mais je m'excuse, mais il y a des ministres qui peuvent faire ces voyages-là. Il y a des délégués, qui représentent le Québec à l'international, qui peuvent faire cette représentation-là. Est-ce qu'il est vraiment essentiel que, dans le contexte budgétaire actuel, il y ait un paquet de députés qui participent à des colloques au Japon puis en Australie, et puis... et aussi il y a la question de la transparence, là. Vous savez que M. Paradis...

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : ...dévoilait même les factures de son nettoyeur. Et là, visiblement, Mme Roy s'offusque qu'on lui demande de faire preuve de la même transparence.

M. Tanguay : C'est ça. Et hier, ce que j'ai entendu de la présidente elle-même, hier, ce qu'elle a dit, c'est qu'elle était prête, si d'aventure les règles changeaient, elle était prête à réviser ces règles-là. Sur les missions parlementaires...

Journaliste : ...de le faire?

M. Tanguay : Bien, c'est ce qu'elle... c'est ce qu'elle a proposé hier, alors je pense que ce serait une bonne idée effectivement. Autrement dit, les émissions sont importantes. Les députés, ce n'est pas vrai que les députés n'ont pas de rôle à jouer à titre de représentants. Une fois qu'on a dit ça, rigueur budgétaire, il faut le faire selon les règles de la raisonnabilité.

Journaliste : Merci.

Journaliste : Please, explain us why you're calling on Bonnardel  to... the Cabinet and what exactly do you...

M. Tanguay : Just before letting my colleague to complete the answer, obviously for us, François Bonnardel lied when he mentioned that he wasn't aware at all about the upcoming fiasco in SAAQclic.  And the very day that the report has been tabled by the Vérificatrice générale, we asked him nine... more than nine questions at the National Assembly, and always the answer was very strongly in strong words saying that the SAAQ lied to me, lied to you.  We had the same level of knowledge, we, the ministers, as you had you, members of the National Assembly. Which is a lie. So, we learned an additional fact today, that he was aware back in 2021, a year prior the election, that was a four times increase in terms of the cost for the phase... for the second phase of the... the project, which is very, very substantial. So, he knew at that time he lied, he should resign. Now, who's the boss? Who's the boss? It's  François Legault. And we're asking François Legault to have to... to come at the same conclusion with Bonnardel, with Mr. Bonnardel as he had end up with Mr. Caire. He should resign. And it's François Legault today to take the full measure of this fiasco and to ask François Bonnardel to leave the Cabinet.

M. Derraji : Well, the only thing I can add, he receive all the information in 2021, and now we have the report from the VGQ four years later. So, he should resign, this is the only thing that he should do now. So, he should resign, that's it.

(Fin à 9 heures )


 
 

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