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Point de presse de Mme Alejandra Zaga Mendez, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’environnement, et M. Guillaume Cliche-Rivard, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’immigration, de francisation et d’intégration

Version finale

Le jeudi 7 novembre 2024, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-quatre minutes)

Mme Zaga Mendez : Bonjour, tout le monde. Moi, je vais commencer par vous parler aujourd'hui d'environnement, parce qu'au Québec on parle d'atteinte des cibles, tout le monde veut qu'on atteigne la carboneutralité en 2050, mais il n'y a rien, rien en ce moment dans les lois du Québec qui lie le gouvernement à atteindre ces cibles. Et c'est pour cette raison qu'aujourd'hui je présente un projet de loi pour atteindre la carboneutralité en 2050.

2030, c'est demain matin. On voit déjà les effets des changements climatiques. On voit déjà chaque année les rapports qui nous disent qu'on vit l'année la plus chaude, et le gouvernement n'arrive pas à sa propre cible. La cible de 2030, je nous le rappelle, est une cible intermédiaire. Il faut se fixer un objectif, un nouvel objectif pour lesquels on est tous et toutes d'accord, c'est la carboneutralité pour 2050. Et j'ajouterais qu'avec l'élection de Donald Trump, ça s'annonce très mal pour la lutte aux changements climatiques au niveau international. Et le Québec doit demeurer un leader, un leader dans la lutte aux changements climatiques. C'est notre devoir d'amener les autres États plus loin.

M. Cliche-Rivard : Merci, Alejandra. Bonjour, tout le monde. Écoutez, on aura finalement... Ça aura finalement pris une crise nationale à la DPJ pour qu'on me permette d'aller visiter le Centre jeunesse Mont Saint-Antoine dans l'est de Montréal. Ma demande datait d'avril. Ça faisait sept mois qu'on avait fait cette demande-là puis qu'on attendait. Je trouve ça inacceptable qu'on m'empêche de faire mon travail aussi longtemps. Puis pendant ce temps-là, les jeunes vivent dans des conditions déplorables. Le ministre, lui, a pu visiter la semaine passée. C'est vraiment un accès inégal et c'est inacceptable. Le ministre dit que les conditions de vie sont correctes à Mont Saint-Antoine, mais dans les faits, elles y sont déplorables. On parle d'infestation de rats, on parle d'insectes dans les salles de bain, on parle d'exposition potentielle à l'amiante, on parle de problèmes d'intimité dans les toilettes, et j'en passe. C'est excessivement grave.

Il est plus que temps qu'on reconnaisse le droit des élus de faire leur travail. Ça fait trop de fois qu'on joue dans ce film-là. Le ministre aura-t-il le courage d'étudier le projet de loi de ma collègue de Sherbrooke déposé en mars dernier pour assurer et confirmer le droit de visite des élus? C'est la question que je lui pose.

Journaliste : Mon collègue Davide Gentile, de Radio-Canada, ce matin dévoile que la Commission des droits de la personne et de la jeunesse pointe du doigt, là, gravement la DPJ puis le CISSS de Laval. Qu'est-ce que... Qu'est-ce que vous en dites?

M. Cliche-Rivard : Je suis très content que la CDPDJ accentue ses enquêtes. C'est quelque chose que j'avais hautement demandé à l'étude des crédits et que la CDPDJ sorte ses enquêtes. D'ailleurs, j'ai obtenu ce matin copie du rapport d'enquête. C'est assez accablant. Encore une fois, ça nous démontre qu'il y avait et il y a encore une culture du silence à la DPJ et que, là, ça prend des enquêtes terrain pour révéler ces éléments-là, puis je trouve ça assez problématique. Et, au fur et à mesure qu'on va avancer, je pense que... Puis la CDPDJ l'a dit, là, il y a d'autres enquêtes qui sont en cours puis il y aura d'autres résultats. Je pense notamment aux jeunes enfants détenus dans des conditions absolument déplorables à Laval. Donc, c'est troublant, là, ce qu'on entend.

Et, encore une fois, j'ai l'impression qu'on va avoir un ministre des Services sociaux en mode réaction, qui va déplorer. Mais je réitère que, pour moi, pour régler la crise de la DPJ, il n'est plus l'homme de la situation et son plan d'action ne fait que tarder, on ne le voit pas. Donc, pour moi, je trouve ça absolument déplorable, qu'on laisse des jeunes enfants... puis là, en l'occurrence, les plus vulnérables, des plus vulnérables, là, on parle de gens TSA, des enfants atteints de... ou qui vivent avec un trouble du spectre de l'autisme puis des jeunes déficients intellectuels. Je trouve ça absolument inacceptable.

Journaliste : Est-ce que le troisième lien est plus acceptable si c'est fait en partie par le privé et que la facture baisse à cause de ça?

Mme Zaga Mendez : Le troisième lien n'est pas plus acceptable, peu importe qui le fait, que ce soit le public ou le privé. Il y a un consensus, là. Je veux dire, là, je vous parle d'environnement, d'atteinte des cibles de réduction des gaz à effet de serre. C'est prouvé que la troisième ligne ne nous amène pas au bon port puis, de plus, il n'est pas nécessaire, On l'a prouvé. Il y a tellement d'études qui le prouvent, là, en ce moment, ce qu'il faut, c'est du transport collectif puis il faut accélérer l'arrivée du tramway à Québec.

Journaliste : Est-ce que c'est normal qu'un citoyen se présente dans un bureau de circonscription, les employés regardent une liste sur laquelle il y a des informations partisanes, puis on est fiché comme adversaire partisan ou non pointé?

Mme Zaga Mendez : Ce n'est pas normal puis c'est inacceptable. Chaque personne qui arrive dans nos bureaux de circonscription, puis moi, je parle au nom de notre formation politique, là, sont traités peu importe leur allégeance politique, peu importe si c'est des électeurs ou pas. On n'est pas... À Verdun, à Saint-Henri—Sainte-Anne, partout dans nos circonscriptions, quand une personne arrive, on prend leur nom, leur numéro de téléphone, puis on fait un suivi. On ne va pas regarder si la personne a voté du bon bord... du bon bord, s'il est membre de Québec solidaire. On ne travaille pas comme ça.

Journaliste : ...à Verdun, par exemple, est-ce que vous... est-ce que les... est-ce que vos employés au bureau de comté ont accès au pointage que vous avez fait à la liste, par exemple, de Québec solidaire? Parce que vous devez faire du pointage comme tout le monde, là, c'est normal. Est-ce que vos employés à votre bureau de comté ont accès à ces informations-là?

Mme Zaga Mendez : Nos travailleurs, travailleuses, que ce soit dans Verdun ou dans n'importe quel comté de Québec solidaire, ne travaillent pas avec des données partisanes ni électorales pour traiter les cas de comté qu'on reçoit.

Journaliste : ...dans le fond, c'est qu'on traite différemment un citoyen selon que c'est un partisan, un adversaire ou quelqu'un qui pourrait basculer, là.

Mme Zaga Mendez : Oui, bien, je trouve ça inacceptable. On ne devrait pas faire ça, sinon... L'objectif, là, quand on est député d'une place, là, c'est qu'on sert tout le monde.

M. Cliche-Rivard : Tout le monde.

Mme Zaga Mendez : Tout le monde. Si vous habitez dans le comté, si vous avez une question en environnement, on vous écoute. C'est ça, l'objectif de notre travail. Alors, on devrait arrêter cette pratique.

Journaliste : Êtes-vous surpris de voir que, pour l'instant, on n'a pas réussi à blâmer le... Puis, les cocktails de financement, en fait, il n'y a eu aucun blâme sur les cocktails de financement. La commissaire n'a pas réussi à trouver un problème entre le fait d'inviter quelqu'un à rencontrer un ministre et de payer pour la rencontre.

Mme Zaga Mendez : La Commissaire à l'éthique vient de faire un rapport, qu'on a tous et toutes pris note, et il va y avoir des actions qui vont être entremise, on l'espère. Là-dessus spécifiquement, je ferais attention parce que nous, notre travail, c'est qu'à chaque fois qu'il y a... qu'il y a une nouvelle comme ça dans les médias... bien, mon collègue Vincent Marissal l'a bien fait, il a fait son travail avec diligence, c'est de dire : Il y a peut-être là un problème, mais après on laisse entre les mains de la Commissaire l'éthique de faire son travail d'enquête. Et nous, on respecte...

Journaliste : ...il n'y a rien, il n'y a aucun blâme, là, sur le financement. Le blâme de M. Lévesque, c'est d'avoir... la preuve, là, c'est d'avoir joué avec les courriels. Donc, sur le financement à 100 $, ça passe, là, ça, la commissaire ne semble pas avoir de problème avec ça. Elle a dit de faire attention, mais elle ne semble pas avoir de problème.

Mme Zaga Mendez : Sur le rapport de l'enquête qui a été faite par la Commissaire à l'éthique, nous respectons les conclusions de cette enquête-là. Mais il y a quelque chose dans cette enquête-là qui soulève des questions, puis je pense que vous l'avez... on l'a dit, là, le fait qu'il y ait une pratique, que... là, on la trouve dans la circonscription de Chauveau, mais est-ce que c'est un peu partout, d'utiliser des listes électorales et des listes partisanes pour filtrer, pour juger la recevabilité d'un cas de comté? Ça, c'est extrêmement problématique. Et nous, on se pose des questions sur qui donne ces types de consignes aux autres bureaux? Et la commissaire à l'éthique fait bien de soulever ces questions-là. Moi, je pense qu'il faut qu'on se penche là-dessus.

Journaliste : ...il faut voter du bon bord pour être aidé par la CAQ. C'est ça?

Mme Zaga Mendez : C'est un peu un message entre les lignes que ça envoie. Mais moi... ce qu'on veut savoir, c'est : Est-ce que cette pratique est faite ailleurs? Parce que... c'est des implications, là, en termes de... des citoyens qui sont entendus puis d'autres qui ne le sont pas, et c'est extrêmement préoccupant.

Journaliste : ...comtés de la CAQ, là. Dans l'article du journal ce matin, on disait : Dans tous les bureaux de comté de la CAQ, c'est la même pratique. Donc, ça vous préoccupe de savoir que c'est partout...

Mme Zaga Mendez : Exactement. Puis la question à se poser, c'est : Qui a fait l'école? Qui a donné... Parce qu'il faut installer un logiciel. Il faut être capable de savoir comment l'utiliser. Il faut savoir comment on fait le filtre ou pas, de qui... électeur ou pas de la CAQ. Ça vient... Qui est responsable de ça? Parce que si c'est une pratique... puis si on prouve que c'est une pratique, bien, c'est quoi la raison? Est-ce que ça vient de la whiperie? Est-ce que ça vient du parti? Là, c'est des choses qu'il faut qu'on sache puis qu'on aille au fond de cette histoire.

Journaliste : ...M. Lévesque n'a pas été écarté de... par la CAQ hier du caucus. Est-ce que c'est normal, à votre avis? Est-ce qu'il aurait dû être écarté?

Mme Zaga Mendez : C'est une décision qui appartient au caucus de la CAQ. Moi, je ne vais pas me prononcer là-dessus. Moi, je pense que là, la question qui est soulevée...

Journaliste : ...en tant qu'élue, est-ce que... vous êtes... vous êtes à l'aise de siéger avec quelqu'un qui a triché, qui a détruit de la preuve?

Mme Zaga Mendez : Il y a une conclusion de la part de la commissaire à l'éthique. On va prendre... Il va y avoir une conséquence en Chambre. Après, c'est le caucus de la CAQ de se gouverner. Nous, de notre côté, je pense qu'on soulève la question : Cette pratique est-elle systémique? Si elle l'est... ça veut dire qu'on parle dans plus de 90, là, comtés, là. C'est beaucoup de monde au Québec. Si c'est le cas, qui est responsable et qui donne ces consignes-là aux bureaux de comté, d'utiliser comme ça les données partisanes, utiliser comme ça les données électorales?

Journaliste : M. Dubé va présenter tantôt son plan... les résultats de son plan santé jusqu'à maintenant. Quelle note vous lui donnez jusqu'à maintenant?

M. Cliche-Rivard : C'est difficile de donner une note positive, là. Les Québécois et les Québécoises, puis vous, puis moi, là, on constate le même système de santé puis on voit que M. Dubé est un peu mêlé, là, cette semaine, les allers-retours, les ballons d'essai se sont multipliés. Je pense qu'il est à la recherche de quelque chose de positif, puis, malheureusement, les signaux sur son tableau de bord ne sont pas très, très verts. Santé Québec ne va pas donner plus de services aux citoyens puis aux Québécois. Je pense que ça, tout le monde est pas mal confiant ou conscient de ça, malheureusement, aujourd'hui. C'est pour ça que mon collègue Vincent tente les propositions les plus constructives puis réelles, là, sur le terrain pour qu'on améliore l'accès, notamment sur la question des allers-retours des médecins, là, dans le système public, dans le système privé puis notamment sur la limitation des... puis la suspension des permis, là, pour les cliniques privées. Ça fait que, je veux dire, le plus qu'il y aura accès à des services publics puis le plus que M. Dubé s'entêtera à le reconnaître puis laissera de la place au privé, le moins les Québécois et les Québécoises auront accès à des systèmes de santé viables.

Journaliste : Santé Québec n'est même pas mis sur pied, puis vous dites déjà que ça ne réussira pas à donner...

M. Cliche-Rivard : Bien, écoutez...

Journaliste : ...ça ne reviendra pas à donner plus de services au Québécois?

M. Cliche-Rivard : ...on en a parlé. C'est une réforme de structure Santé Québec. Ce n'est pas une réforme de soins. Ce n'est pas une réforme d'accès aux services. Tout le monde est venu le dire. Ça, j'étais sur le p.l. 15. J'ai siégé jusqu'au bâillon très tard dans la nuit. De prétendre que tout d'un coup, cette mégastructure-là centralisée va donner des services sur le terrain, là, va améliorer le nombre d'infirmières, va améliorer le nombre de préposés ou d'aides à domicile, ou, etc., la prétention de ça n'est pas du tout faite puis peut-être au contraire. Ça fait que, oui, aujourd'hui, là, moi, je n'anticipe pas ou je ne vois pas comment tout d'un coup la mise en place de Santé Québec va faire passer les voyants au vert pour le gouvernement.

Journaliste : ...d'infirmières qui sont en grève cette semaine pour la rémunération des stages. Est-ce que vous pensez que, dans la prochaine mise à jour budgétaire, il va y avoir des sommes là-dessus?

M. Cliche-Rivard : Je ne connais pas, là, le dossier spécifique des infirmières ce matin. Je vais être transparent puis je vais référer à mon collègue Vincent. Pour ce qui est de la mise à jour budgétaire, mon collègue Haroun Bouazzi fera part de ses demandes puis de ses attentes très rapidement. Là, on a su très récemment, comme vous, que la date avait été fixée au 21, si je ne me trompe pas. Donc, on va, en lieu et place, vous faire part de nos demandes.

Journaliste : Parlant de M. Bouazzi, qu'est-ce que vous pensez du fait que M. Jolin-Barrette a dit que M. Bouazzi était... cette semaine en Chambre?

M. Cliche-Rivard : Je vais laisser les épithètes de côté puis je vais laisser M. Jolin-Barrette se gouverner comme il veut se gouverner, là. M. Bouazzi est un membre dûment élu de l'Assemblée nationale par ses citoyens.

Journaliste : De manière générale.

M. Cliche-Rivard : Moi, c'est tout ce que j'aurais à dire là-dessus. Mon collègue faisait état... Puis il y avait des propos de la Commissaire aux Nations unies, ce n'est pas n'importe qui, là, la Commissaire aux Nations unies sur la question palestinienne, qui sont hautement préoccupants. Moi, ce qui me choque dans cette affaire-là, c'est qu'on refuse de reconnaître les mots d'une experte internationalement reconnue, qui nous dit qu'on assiste en direct à un génocide, puis que, de l'autre côté, on se lève pour dire :  Pas de consentement, sur un état de fait puis une phrase. Moi, je trouve ça pas mal choquant. 

Journaliste : La CAQ refuse de reconnaître ça?

M. Cliche-Rivard : Je vais laisser, je le fais souvent, là, je vais vous laisser poser la question à la CAQ sur comment, la CAQ se gouverne. Mais, tu sais, ce n'est pas un rapport obscur d'une firme quelconque, là, c'est la rapporteuse spéciale des Nations unies, qui suit ça au quotidien puis qui alerte le monde de ce qui se passe sous nos yeux en temps réel. Puis je le sais que les Québécois, les Québécoises sont hypersensibles de ça, ils m'en parlent. Les enfants qui meurent sous les bombes à Gaza, les civils, l'insécurité au Proche-Orient. Et là on visait à faire reconnaître un état de fait, là, pas une position politique, pas le rôle sur la véracité de... non, non, juste une phrase, reconnaissent qu'elle a dit ça. Et ça, on se lève debout, de l'autre côté, pour battre ça, je ne la comprends pas.

Journaliste : Mais est-ce que vous êtes, des fois, mal à l'aise avec les postures de M. Bouazzi, du moins, la manière dont il amène ses positions? Il va généralement assez loin dans ses propos, hier, il parlait des... après l'élection, de Trump, ses propos en Chambre, ses propos aussi en lien avec la SAQ récemment. 

M. Cliche-Rivard : On est une belle équipe tissée serrée. Et Haroun est un émotionnel plus que moi, hein, vous me savez assez cérébral, et je respecte sa façon de faire de la politique. Et je pense que, comme des milliers de Québécois et de Québécoises, on se trouve souvent impuissant puis on se trouve souvent que, devant ce qui se passe, sous nos yeux, on n'a pas les moyens de changer le cours de ce qui se passe, comme on le voudrait. Puis il va arriver, des fois, qu'on va utiliser les moyens qu'on pense qui sont possibles et disponibles comme Haroun le fait. Puis c'est sa liberté, et on est très solidaire de ses actions.

Journaliste : ...juste une question. Le porte-parole du Centre consultatif de relations juives... disait que Québec solidaire, je le cite, là, «que ce parti est dévoré par l'entrisme et prenait le camp des dévoristes».

M. Cliche-Rivard : Jamais, jamais, on prendra le camp des terroristes. C'est absolument aberrant d'entendre ça. C'est absolument inacceptable d'entendre ça, puis je vais m'arrêter là. 

Journaliste : On health care, Mr. Cliche-Rivard, this idea of forcing doctors to go into the public sector, potentially using the notwithstanding clause to do so, do you think that's the right way to fix the issues in the health care system? What do you make of that?

M. Cliche-Rivard : We will obviously be waiting for the bill and the exact dispositions to assess them. I mean, on the very basis of keeping doctors within the public system or 100% in favor, now, how should this be in place, we will be looking in and checking into the bill as to how it seems and how it works. We're not 100% opposed using the derogatory clause, it always depends on how this is done. So we'll assess it and we'll see. What is very sure is that Quebeckers need better access to public health care system. And the way we're going now is not working.

Journaliste : And when it comes to the health care plan in general, we're expecting to hear from minister Dubé at one, do you feel like anything is working right now with the plan that he has put in place?

M. Cliche-Rivard : Well, that's not what Quebeckers are telling us, and that's not what Quebeckers are facing. And you are... We are on the ground facing it. You're on the ground as well, meeting citizens and people from every network and everywhere. And people are not telling us things are working better. So, whatever Mr. Dubé wants to put forward today, let's face that's not what we're facing on the ground.

Journaliste : And on this existence, the very existence of this «coaliste» that was revealed in the Ethics Commissioner's report, the fact that a list like this exists, what message does it send to you?

Mme Zaga Mendez : First, it's unacceptable that this kind of list are used in our... in our... sorry, in our ridings. And for us, it's a... it's a practice that needs to stop. And it needs to stop because we are categorizing citizens according to their political allegiance, the type of... where or when they vote, even. So, for us, this is not acceptable and... And from our side, in Québec solidaire, we don't do those kinds of practices.

Journaliste : You will be asked today to vote on a motion of blame for the MNA in question who tried to block the investigation, destroyed evidence. How do you... Do you think that that the motion to blame him should be adopted?

Mme Zaga Mendez : I think it should. We're following the advice from the Ethics Commissioner. So, yes, we will vote for...

Journaliste : And you won't be uncomfortable in having this person in the same room at the Assembly.

Mme Zaga Mendez : We're going to look at all of the stand of the motion, but I think we need to follow what the Commissioner has said. And for that, that's in terms of if the MNA needs to be removed or not from the caucus, that's from the CAQ's side to decide.

M. Cliche-Rivard : Thank you.

(Fin à 8 h 42)