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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Frédéric Beauchemin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances

Version préliminaire

Cette transcription est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs.

Le mardi 22 octobre 2024, 11 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

11 h 39 (version non révisée)

(Onze heures quarante et une minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à tous et à toutes. Nous... j'ai écrit ce matin à François Legault, copie de la lettre pourra vous être communiquée, j'ai écrit à François Legault pour lui demander de façon pressante trois choses, dans un contexte où il a clairement, clairement perdu le contrôle des finances publiques, François Legault.

On lui demande de préciser immédiatement la date de la mise à jour économique et de nous présenter à ce moment-là un portrait clair et complet, pas comme la dernière fois où on s'était fait dire, le 7 novembre 2023, le déficit va être de 3, 4 milliards, puis finalement se faire dire, deux mois après : Bien, ce n'est plus 3, 4, c'est 8 milliards de plus, ce sera plus 11 milliards.

Alors, des trois choses que j'ai demandées à François Legault dans la lettre que je lui ai envoyée dans la dernière heure. Premièrement, une date de mise à jour économique, ce n'est pas normal qu'on ne le sache pas. Ce n'est pas normal, parce que, l'an passé, ça... on l'avait su un mois à l'avance que c'était le 7 novembre. Tout ce qu'on sait, c'est un message envoyé sur le réseau X, du 25 septembre dernier, où il disait : Je suis en train de travailler, avec une belle photo avec Éric Girard, sur la mise à jour économique. Ça, il y a à peu près un mois. Alors, première chose de trois ans, on veut une date de la mise à jour économique rapidement. Et on veut, à ce moment-là, un portrait clair et complet.

Deuxième chose que je demande dans ma lettre à François Legault, qui est en perte de contrôle totale quant aux finances publiques, c'est de mettre sur pied un bureau, un bureau parlementaire... directeur parlementaire du budget, directeur parlementaire du budget. C'est une nécessité au Québec, face surtout à un gouvernement caquiste qui est en perte de contrôle quant à l'état des finances publiques.

Et troisième chose que je demande à François Legault, c'est de nous arriver rapidement avec un plan complet, transparent et détaillé quant à sa vision vers un retour à l'équilibre budgétaire. C'est important face à un gouvernement... là. François Legault, il lui reste, là, comme premier ministre, là, il lui reste deux ans. Bien, il est temps qu'il se ressaisisse puis qu'il donne l'heure juste, puis qu'il commence à gérer l'argent des Québécoises et des Québécois. Je vais maintenant céder la parole à Fred Beauchemin.

M. Beauchemin : Merci, Marc. Je vais juste donner un exemple de comment flagrant c'était mal calculé de la part du gouvernement. L'année dernière, le budget, le déficit était initialement prévu de 4 milliards, ça a finalement été 8 milliards de dollars. Dans les prévisions économiques, on a terminé l'année avec une croissance de 0,6, une fraction de ce qui avait été prévu par le gouvernement caquiste. La réalité, là, c'est que, pour les investisseurs puis les entrepreneurs... ont besoin de prévisibilité pour pouvoir faire justement leurs investissements. Ils se basent sur justement ce que le grand argentier du Québec donne comme son de cloche pour l'économie dans son ensemble. Donc, sans cette prévisibilité-là, les investisseurs se retiennent à faire leurs investissements. Les entrepreneurs investissent moins dans leur entreprise. C'est un cercle vicieux. Malheureusement, la CAQ est responsable de ce déficit-là aussi. Merci.

Journaliste : Sur Bedford, vous vous positionnez comment?

M. Tanguay : Quelle est votre question précise? Parce que Marwah Rizqy a été très, très vocale là-dessus.

Journaliste : Aujourd'hui, là, le premier ministre a sorti, il veut renforcer la Loi sur la laïcité. Êtes-vous favorable à ça? Pouvez-vous...

M. Tanguay : Nous, on est ouverts. Si, d'aventure, la Loi sur l'instruction publique nécessite une modification, on est ouverts à en discuter. Chose certaine, au Québec, il y a un état de fait qui est clair, c'est que le prosélytisme n'a pas sa place, évidemment, dans les écoles publiques. La laïcité est un principe qui est déjà connu, reconnu. Maintenant, s'il faut peaufiner la loi, on sera ouverts, le cas échéant, à y travailler.

Journaliste : Sur Northvolt, je ne sais pas... une réaction de votre part, est-ce que François Legault mentait lorsqu'il a dit qu'on avait une position avantageuse, là, pour récupérer les sommes qui avaient été investies...


 
 

11 h 44 (version non révisée)

M. Tanguay : ...je ne dirais pas que François Legault mentait, mais je pense surtout que François Legault ne sait pas de quoi il parle. Je pense qu'il ne sait pas de quoi il parle. Je pense qu'honnêtement, dans le dossier Northvolt... Puis je vais aussi laisser notre porte-parole en matière économique, Fred Beauchemin, compléter. Le Québec, dans le dossier Northvolt maison-mère, on a de l'air des heureux invités à un dîner de cons, invités d'honneur à un dîner de cons donné par Goldman Sachs.

Alors, la ministre vient d'envoyer sur X une déclaration : Il n'est pas vrai... Ce n'est pas vrai qu'on va diminuer nos garanties. De quoi elle parle présentement? Elle a confirmé avec Goldman Sachs. Elle ne parle pas de la température, là, puis du beau temps.

Alors, en ce sens-là, on a mis, je termine là-dessus, 710 millions, déjà, d'argent québécois. Le fédéral n'a pas mis une cent encore. Alors, allo le deal, comment il a négocié ça. Puis on s'apprête à envoyer un autre 300 millions. Cet argent-là, là, ce n'est pas pour aider Goldman Sachs à faire son bilan financier. Puis le gouvernement suédois lui-même a dit : Je ne mettrai plus une cent dans Northvolt. Alors, il est temps, là, qu'on sache la vérité sur ça, parce que c'est des... à terme, là, ça sera 1 milliard dans pas si longtemps qu'on aura mis d'argent québécois là-dessus.

Puis, Fred, veux-tu compléter?

Journaliste : ...qu'est-ce que vous feriez... juste pour être certain que je comprenne bien votre position, qu'est-ce que... Vous gardez les garanties?

M. Tanguay : On ne cède aucune garantie. On ne cède aucune garantie. François Legault, il est le premier ministre des Québécoises et des Québécois. Il n'est pas premier ministre des Suédois puis de la maison-mère de Northvolt. Puis, s'il a mal négocié, là, bien, qu'il nous le dise. Puis, s'il a besoin d'aide, là, le parti de l'économie, le Parti libéral du Québec, va lui en donner, des conseils. Parce François Legault, là, il s'est autoproclamé le parti de l'économie. À terme, il ne l'aura pas été une seule minute depuis octobre 2010, le parti de l'économie, c'est un fiasco, c'est une faillite.

M. Beauchemin : Là, on va vous dire une affaire simple, là, ceux qui mènent dans le dossier, c'est Goldman Sachs. C'est évident, c'est clair, c'est transparent maintenant, on le sait. C'est eux autres qui vont décider de l'avenir de la compagnie.

Perte de contrats, perte d'employés, maintenant perte de garanties. La question, là, c'est : Combien vaut notre investissement initial dans Northvolt? J'ai demandé ça à deux reprises à date à ce gouvernement-là, aucune réponse. Aujourd'hui, on va le voir, c'est clair, c'est évident, ce gouvernement n'a aucune espèce d'idée combien vaut le 710 millions de dollars déjà investi dans la compagnie.

Journaliste : Mais est-ce que le Québec ne se retrouve pas dans une position justement où... Parce que là Goldman Sachs dit : Bien, parfait, on ne mettra pas... si vous ne cédez pas vos garanties, on ne mettra pas d'argent dans la compagnie, donc la compagnie va mourir. Alors, c'est comme si... En fait, c'est un ultimatum qu'on lance au gouvernement.

M. Beauchemin : Bien, on fait face à deux très mauvais choix, hein, évidemment. Mais l'objectif principal du gouvernement, c'est de protéger les acquis, l'argent des Québécois. Donc, dans la négociation qu'ils font actuellement avec Northvolt... avec, pardonnez-moi, Goldman Sachs, c'est d'essayer de comprendre où est-ce qu'on va être capable de refaire notre argent, essayer de comprendre comment les Québécois vont revoir la couleur de cet argent-là. Actuellement, ce gouvernement-là ne fait que... juste nous annoncer les faits accomplis après avoir mal négocié. L'entente initiale, elle aurait dû être plus transparente. On aurait dû avoir des points de rencontre. Le séquençage, le fameux séquençage, aurait dû être plus détaillé pour qu'on puisse, nous autres, le voir. Là, on se fait prendre les culottes baissées, grosso modo, là.

Journaliste : ...qu'est-ce qu'on fait?

M. Tanguay : Non. Bien, écoutez, François Legault, il faut qu'il arrête de jouer au poker avec l'argent des Québécoises et Québécois. S'il dit : Aïe! là, j'ai trop investi, il faut que je sois «all in», puis je vais en rajouter, je vais en rajouter, puis je vais laisser aller mes garanties... À un moment donné, il faut que François Legault, là, analyse le dossier, s'il le comprend, le dossier, parce que ce n'est pas un économiste, puis c'est un comptable qui a de la misère à compter. Alors, François Legault, nous, ce qu'on lui dit : Ne cédez rien des garanties du 710 millions...

Journaliste : Au risque que ça...

M. Tanguay : Oui. Puis, s'il faut qu'il rajoute un autre milliard, puis un deuxième milliard, puis un troisième milliard : Arrêtez, là, arrêtez. Il faut qu'il se pose la question, là.

Journaliste : ...d'avoir perdu ce qu'on a déjà mis dedans.

M. Tanguay : Non, non. Ce qu'on dit, c'est qu'il y a des discussions avec Goldman Sachs, puis moi, je pense qu'il ne faut pas céder là-dessus, sur les garanties. C'est le grand deal que François Legault nous présentait il y a un an, puis c'est à lui de nous expliquer pourquoi c'est en train de foirer, son deal. C'est réellement en train de foirer. Puis honnêtement, ce n'est pas l'opposition officielle libérale, là, qui s'en réjouit. 710 millions d'argent des Québécoises et Québécois.

Alors, est-ce qu'il va rajouter en plus le risque de dire : Bien, parfait, je laisse mon argent là, je continue à payer, le dindon de la farce, le con au dîner de cons, puis je cède mes garanties? Pour Goldman Sachs, on est comme une vache à lait.

Alors, là on fait de l'économie, là, qu'il regarde le deal, qu'il ne cède rien, puis que Northvolt, là, si ça peut se réaliser, bien, qu'il le réalise, mais intelligemment.

Journaliste : Mme Fréchette l'a dit sur Twitter : On ne cédera pas nos garanties. Dans ce contexte-là, on comprend que ça met en danger l'avenir de Northvolt. Qu'est-ce que... Qu'est-ce qu'on fait?

M. Tanguay : Bien, on verra ce qu'ils ont négocié. Honnêtement, là, je suis aussi dans le noir que vous, puis je vais laisser Fred compléter là-dessus. Je suis aussi... On est aussi dans le noir que vous. Elle dit qu'elle ne cédera aucune garantie, mais elle confirme en même temps qu'elle parle avec Goldman Sachs. Goldman Sachs, ils ne sont pas en train de lui parler...


 
 

11 h 49 (version non révisée)

M. Tanguay : ...d'un BAPE, puis de l'importance de faire un BAPE pour Northvolt, là, hein? Alors, qu'est-ce qu'elle dit? Qu'elle soit transparente avec l'argent des Québécoises et Québécois. Puis, encore une fois, je termine là-dessus, dans ce dossier-là, on n'est pas à une contradiction près. Faites-vous-en pas, l'environnement va être préservé, puis pas de BAPE, puis on modifie les règles. Faites-vous-en pas, c'est un bon investissement. Puis finalement, on se rend compte qu'on est à haut risque. C'est à François Legault de venir nous réexpliquer, parce qu'on l'avait mal compris il y a un an, le deal du siècle.

M. Beauchemin : Mais... puis, justement, tu sais, sur le fameux deal du siècle, les conditions ont changé. Donc là, si les garanties, donc, on ne les cède pas avec Mme la ministre, tant mieux. Combien vaut l'investissement qu'on avait fait? Et à quelles conditions va-t-on faire le prochain 300 millions de dollars d'investissement? Les conditions ont changé. Il n'y a plus de commandes. Le marché de... le marché de la batterie a changé totalement. Donc, ça ne vaut pas la même affaire. On va donner un 300 millions aux mêmes conditions que l'an dernier? Ça ne tient pas la route, là.

Journaliste : ...il y a plus de 2 000 médecins qui sont formés au Québec, surtout à McGill, qui vont pratiquer ailleurs, beaucoup en Ontario. Est-ce que c'est normal ou c'est... c'est un problème?

M. Tanguay : Bien, je pense que ce qui n'est pas normal, c'est que le premier... le ministre qui est là depuis plusieurs années, il l'a appris dans le journal, aïe! ce n'est pas normal. Il n'avait pas un tableau de bord là-dessus? Un autre ministre, là, je veux dire, qui est au-dessus de ses affaires, un autre ministre au-dessus de ses affaires, il se promène dans le corridor, les deux mains dans les poches. On lui apprend à matin qu'il y avait 2 355 médecins en Ontario qui ont été formés au Québec sur le bras des Québécois. Deux mains dans les poches, il n'était pas au courant. Alors, je pense qu'il faut documenter le phénomène.

On a appris, dans ce même article-là, qu'il y en avait 548 formés en Ontario, qui étaient... qui pratiquaient au Québec. Beaucoup viennent de McGill, de l'Université de Montréal, Sherbrooke, Laval. Il faut documenter ça puis il faut y voir. On manque de médecins au Québec. Comment on peut les retenir?

Journaliste : ...il a été question, là, ce matin, des propos dégradants, là, qui ont été tenus envers Marwah Rizqy et de sa sécurité. Qu'est-ce que... qu'est-ce que vous demandez à ce sujet-là, qu'on augmente la sécurité pour Mme Rizqy? 

M. Tanguay : Bien, je pense que c'est tout à fait... de un, ces propos-là sont tout à fait inacceptables, puis on doit les dénoncer. C'est ce que nous faisons. Marwah fait un travail remarquable, elle fait son travail de députée, puis elle n'a pas besoin de subir de telles... de telles remarques, commentaires tout à fait déplacés et inacceptables. Ceci étant dit, je pense qu'il faut toujours se questionner comment on peut améliorer la sécurité des députés. Puis moi, j'en suis. Alors, je nous invite collectivement à avoir cette réflexion-là.

Journaliste : ...à l'Assemblée nationale?

M. Tanguay : Il y a des discussions, je pense, en continu, entre autres au BAN, au Bureau de l'Assemblée nationale. Il y a des discussions qui reviennent épisodiquement, là, dans ce dossier-là, mais je pense qu'il faudrait peut-être se poser la question pour peut-être arriver avec un résultat tangible.

Journaliste : ...pour Mme Rizqy, en ce moment, il y a... Vous n'avez pas formulé de demande formelle à l'Assemblée nationale pour qu'on augmente la sécurité?

M. Tanguay : Ça fera partie des discussions qu'on pourra avoir, le cas échéant, avec Marwah et avec les autorités de l'Assemblée nationale et du Québec.

Journaliste : Le PQ semble plus préoccupé de la sécurité de Mme Rizqy que vous.

M. Tanguay : Bien, je viens de vous l'exprimer. Nous le sommes et ça fait partie des discussions avec l'Assemblée nationale et incluant évidemment Marwah Rizqy, le cas échéant.

Journaliste : Mais vous, vous n'avez pas demandé officiellement à l'Assemblée nationale d'augmenter la sécurité, par exemple?

M. Tanguay : Ça fait partie des discussions qui sont en continu.

Journaliste : Do you have a proof in reading the Education Ministry's report that there was... that the problem at Bedford is first and foremost proselytizing, religious proselytizing? Do you have this proof, Mr. Tanguay?

M. Tanguay : I'll let... first, I'll answer to your question on a general basis. And, for the details, I let Marwah Rizqy probably provide you with the information, but that being said...

Journaliste : So, what do you say to Mr. Legault, with this message on social media, like, that he wants to reinforce secularism rules, to make sure it won't happen again?

M. Tanguay : For us, it's a clear principle here, in Québec, in our society, that you cannot go ahead with proselytism. That being said, even if it's clearly in our state of law, I think that, if there is improvement to be added to the law, we will be willing to work and to make... make it happen. That being said, in the Bedford case, there was proselytism, and that's the reason why they were suspended. They were suspended based on a cause. That being said, also, so we will be looking forward for the end results of what's going to happen next with Bedford, very preoccupying, and our spokesperson Marwah Rizqy was very, very vocal on this. And we would be, of course, following this situation. 

Journaliste : But, as interim leader, right now, the discussion really seems to be circulating around secularism. There is a lot of talk on secularism from Mr. Legault this morning, and I imagine from Mr. Roberge and Mr. Drainville later today. So, I just want to clarify, to you, as interim leader, was secularism one of the main issues that you took away from the situation at Bedford?

M. Tanguay : It's...


 
 

11 h 54 (version non révisée)

M. Tanguay : ...it's part of... of course, it's part of what is being reproached to those who were suspended. And we are willing... if need be, we're willing to amend the law and to enhance the provision within the law.

Journaliste : What message do you think all of this sends about Bill 21?

M. Tanguay : Secularism was in place before Bill 21. Now, if we can add more precisely, specifically on the Loi sur l'instruction publique, we're willing to work. But again, Bill 21 hasn't prevented this situation in this specific case, but the principle applies, and applied before Bill 21. It's very important.

Journaliste : But do you think that it only reinforces your stance against Bill 21? How...

M. Tanguay : There was many, many causes why Bill 21 was mainly based on religious signs, and, for instance, to abolish or to forbid any religious signs for teachers. For us, it was unacceptable because it's not because you have a religious sign that you will go ahead with prosélytisme. But, that being said, again, these principles were embedded in our legislative corpus and if need be, specifically on the Loi sur l'instruction publique, to bonify... we're willing... we're willing to work on this.

Journaliste : On the doctors issue, this has been around for a very long time, the amount of doctors going to other provinces, specifically, Ontario. We just had a major overhaul of what was called of the health care system with Santé Québec, in that bill. Do you think that was an element that was missed out of... out of this reform?

M. Tanguay : What was very, very disconcerting and surprising this morning is to read that the Minister, Christian Dubé, was not aware at all of these numbers, of these statistics, which are very substantial, and we are lacking doctors in Quebec. So, first, very surprising and destabilizing that being the Minister responsible of it was not aware. So, we need to document the situation and we need to put incentives, to ask ourselves: How can we make sure that the students being doctors will stay in Quebec?

Journaliste : But it was... a missed opportunity when there was that focus on health care. So...

M. Tanguay : Like many others, like many others. And the action put forward by this Government, we were always asking: How can we out this... what you're doing or proposing will enhance the quality and the access of the health care services? And this is a government who wants to be judged based on results. We see an additional result, which is a fail... failure.

(Fin à 11 h 57)


 
 

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