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Point de presse de Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de solidarité sociale et d’action communautaire, et M. Gabriel Nadeau-Dubois, chef du deuxième groupe d’opposition

Version finale

Le mardi 10 septembre 2024, 11 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures deux minutes)

Mme Labrie : Bien, bonjour, tout le monde. Très contente de vous retrouver ce matin à l'Assemblée nationale pour la rentrée parlementaire. Vous nous avez entendus, dans les derniers jours, à Québec Solidaire, on a choisi de miser sur le coût de la vie cette session-ci. C'est ce qui préoccupe le plus les Québécois et les Québécoises.

On a discuté avec eux dans les derniers mois, et puis il y a beaucoup de gens qui vivent durement les impacts du coût de la vie. Donc, on va s'attaquer pour proposer des solutions sur les trois principaux postes de dépenses des Québécois que sont le logement, le transport et l'alimentation. Vous allez nous voir très actifs cette session-ci là-dessus. Notamment en matière d'alimentation, notre cheval de bataille sera le programme universel d'alimentation scolaire, qui viendrait vraiment permettre aux familles de souffler. Il y a un enfant sur cinq qui ne mange pas à sa faim en ce moment à l'école. Dans les banques alimentaires, il y a énormément de familles. Donc, on va être très actifs là-dessus.

M. Nadeau-Dubois : Merci, Christine. Face à nous, bien, il y a de plus en plus un gouvernement qui a l'air démotivé, un gouvernement qui a l'air usé. Moi, je n'en suis toujours pas revenu des déclarations de M. Fitzgibbon qui disait qu'il manquait de motivation. Une chose est sûre, nous, à Québec solidaire, la motivation, on n'a pas besoin de la chercher, on en trouve chaque matin. En ouvrant le journal, on voit des familles qui vivent encore dans des appartements insalubres trop chers. On voit des statistiques sur l'insécurité alimentaire : un enfant sur cinq dans nos écoles qui ne mange pas à leur faim. Ce matin, on lisait à quel point la CAQ est en train de rater sa cible de création de places en garderie, c'est-à-dire qu'il y a des dizaines de milliers de femmes qui pourraient être sur le marché du travail et qui n'y sont pas. La motivation, il n'en manque pas parce qu'il y a des problèmes à régler au Québec, puis des idées pour régler ces problèmes-là, on en a à revendre.

Et d'ailleurs, ce travail-là, pour nous, va commencer dès cette semaine. Donc, dès demain, on va déposer une motion pour faire un premier pas en direction d'un programme universel d'alimentation scolaire au Québec. La première chose à faire, c'est quoi? Bien, c'est d'aller chercher à Ottawa l'argent qui nous revient au Québec pour nourrir nos enfants. Vous savez que M. Trudeau a annoncé 1 milliard, là, sur cinq ans, a déjà eu une entente avec Terre-Neuve. Le Québec n'a toujours pas d'entente, c'est un problème. Et c'est urgent d'arriver à une entente parce qu'avec la fin de l'entente entre le NPD et les libéraux, on sait qu'il y a des possibilités dorénavant d'élections fédérales presque à chaque semaine, c'est imminent. Et le risque, si le gouvernement du Québec n'accélère pas ses discussions avec Ottawa, c'est qu'advenant la chute du gouvernement libéral, on perde les sommes qui pourraient servir au Québec à nourrir les enfants dans nos écoles. Nous, on estime que c'est à peu près 40 millions de dollars qui est dû au Québec.

Donc, dès demain, on va déposer une motion pour créer un premier consensus ici, à l'Assemblée nationale, pour que tous les partis s'entendent sur deux choses. D'abord, il faut rapatrier au plus vite les millions de dollars qui nous reviennent du programme de M. Trudeau, il faut les rapatrier sans condition. Et il faut s'entendre, créer un consensus à l'effet que ces sommes-là, on va les utiliser pour améliorer les mesures d'alimentation scolaire au Québec. C'est une première étape, c'est un premier geste. On va poser ce geste-là demain.

Et ça donne le ton. Ça donne une idée de la manière dont on va mener cette bataille pour stopper la faim dans les écoles du Québec. On va vouloir le faire en créant des consensus, en créant des coalitions les plus larges possibles avec les autres partis politiques. Les Québécois et les Québécoises, ils aiment ça quand on travaille ensemble puis qu'on livre des résultats. C'est ce qu'on a fait à la dernière session avec l'élargissement de la loi Françoise David. Contre toute attente, on y est arrivés. Bien, on veut refaire la même chose cette session-ci avec l'alimentation scolaire.

Journaliste : Avez-vous des alliées déjà?

M. Nadeau-Dubois : Bien, j'entendais le Parti québécois tantôt dire qu'ils étaient très fiers d'avoir déjà fait une proposition semblable. Françoise David en parlait en 2009. Eux autres en parlaient en 2018. Nous, on en parle en 2024. Bref, tout le monde en a parlé. Tant mieux, on s'entend.

Et moi, je suis convaincu qu'il y a des ponts à créer avec la CAQ sur ce dossier-là. M. Legault est entré en politique pour l'éducation. On est en désaccord sur bien des choses, lui et moi, mais moi aussi, je suis rentré en politique pour l'éducation. Moi, je ne pense pas qu'on peut être sérieux quand on dit qu'on veut faire de l'éducation une priorité puis tolérer le fait qu'il y a un enfant sur cinq, un sur cinq, dans les classes, qui a faim. Moi, je suis convaincu qu'on peut faire un bout de chemin avec la CAQ dans ce dossier-là, et on va leur tendre la main aussi longtemps que ce sera nécessaire.

Journaliste : ...

Mme Labrie : Par ailleurs, des alliés, dans la société civile, il y en a beaucoup, énormément aussi, là. On travaille avec eux depuis longtemps. Tu le fais, Gabriel. C'est un dossier qui est porté par beaucoup d'acteurs de la société civile.

M. Nadeau-Dubois : Oui. Le Club des petits déjeuners fait un travail extraordinaire, mais même eux réalisent qu'ils arrivent un peu au bout de leurs efforts et demandent également la mise en place d'un programme universel. Il y a plein de groupes comme ça qui font une demande similaire à la nôtre. Donc, il y a un vrai momentum au Québec sur cette question-là, tout comme il y avait un momentum sur l'éviction des aînés. Vous vous rappelez, à l'époque, on avait travaillé avec la FADOQ. Donc, on va continuer à s'inspirer de nos succès de la dernière session pour continuer à obtenir des gains comme celui-là.

Journaliste : Sur la démotivation, vous avez parlé d'un gouvernement démotivé. Là, M. Fitzgibbon qui nous a... qui a... qui a admis qu'il était lui-même démotivé, il est parti. Qu'est-ce qui vous... Qu'est-ce qui vous fait croire que le reste du gouvernement est aussi démotivé? Quels signes vous avez vus?

M. Nadeau-Dubois : M. Fitzgibbon, ce n'était pas un joueur mineur dans le gouvernement Legault, ce n'était pas un joueur de quatrième trio, là, ou de la ligue américaine. Je veux dire, c'est bien connu, c'était un très... un ministre extrêmement puissant au gouvernement, très proche de M. Legault lui-même. Il avait entre les mains une réforme qui va être déterminante pour l'avenir économique et social du Québec. Je veux dire, le débat sur l'avenir énergétique, ce n'est pas une peccadille, là. Moi, ça... Moi, ça ne me revient pas qu'on puisse avoir les deux mains sur le gouvernail, c'est le moins qu'on puisse dire dans le cas de M. Fitzgibbon, d'une réforme aussi stratégique et qu'on soit démotivé. Moi, je pense que ça témoigne d'une usure, d'une... puis d'une perte de repères de tout ce gouvernement-là, qui, après six ans, voit que ses réformes en éducation et en santé ne portent pas fruit, que le quotidien des Québécois, Québécoises, ce n'est pas amélioré, la crise du logement, ce n'est pas réglé. Les gens ont de la misère à arriver. Moi, ce que je vois devant nous, c'est un gouvernement, oui, qui est à la fois démotivé puis désorienté.

Journaliste : Qu'est-ce... Est-ce que vous croyez M. Dubé et M. Girard, qui dit... qui ont promis avec leur sang de rester jusqu'à la fin du mandat?

M. Nadeau-Dubois : C'est des promesses qui leur appartiennent.

Mme Labrie : Des députés de la CAQ qui font des promesses puis qui ne les tiennent pas, on en a déjà vu, là.

Journaliste : En mai dernier, vous aviez réussi à faire passer le fait que vous vouliez avoir des politiques plus pragmatiques, M. Nadeau-Dubois. Parce que vous vouliez aspirer, à la prochaine élection, à pouvoir gouverner le Québec, et puis vous vouliez des politiques plus pragmatiques. Quelques mois plus tard, vous en êtes où par rapport à ça? Il y a un sondage Pallas qui est... qui a été publié la semaine... bien, en fait, cette semaine, qui démontre que vous avez perdu du terrain face aux conservateurs. Vous êtes maintenant les derniers, les conservateurs sont en avant de vous de 2 % à peu près. Alors, est-ce que vous avez l'impression que ça vous sert, cette nouvelle approche là, que vous vouliez avoir?

M. Nadeau-Dubois : Une semaine avant, il y avait un sondage d'une autre maison qui donnait des résultats différents. Donc, les sondages, ils vont, ils viennent, on les regarde, on les voit passer. Mais moi, dans la rue, là, quand je me promène, les gens ne me parlent pas du Pallas Data, là. Ils me parlent du fait que le taux de chômage chez les jeunes est rendu à plus de 12 %, ils me parlent de ce qu'ils voient dans leurs écoles, des enfants qui ne mangent pas à leur faim, ils me parlent de leurs problèmes de logement, des difficultés d'accès à des soins de santé, des gens qui ne se trouvent pas de place en garderie.

Nous, ce qui nous motive, là, pour revenir sur le thème de la motivation, ce n'est pas les sondages qui varient. Il y a des hauts, il y a des bas, puis c'est vrai qu'on n'est pas à nos sommets historiques. Mais nous, ce qui nous motive, là, ce n'est pas ça, puis ce qui nous démotive, ce n'est pas ça. C'est le travail qu'on a à faire pour le monde, nous, c'est pour ça qu'on fait de la politique.

Journaliste : Est-ce que vous vous sentez plus proches, comment dire, de l'électorat aujourd'hui que vous ne l'étiez en mai?

Mme Labrie : Avec ce dont on parle tous les jours, là, ici, à l'Assemblée nationale, moi, je me sens très, très proche de l'électorat. C'est ça que vivent les gens, là : leur difficulté à payer leur logement ou leur hypothèque, leur difficulté à payer l'épicerie, les difficultés en transport. C'est vrai partout à travers le Québec aussi, là, il y a... il y a eu des problèmes avec le transport collectif. Donc, moi, je me sens très, très près des priorités des gens en ce moment. Les sondages, ça ne nous a jamais empêchés de travailler, puis on va rester sur ces priorités-là.

Journaliste : Pourquoi ça ne lève pas?

M. Nadeau-Dubois : Pourquoi ça ne lève pas?

Journaliste : Bien, vos appuis dans la population.

M. Nadeau-Dubois : Moi... Moi, mon travail ici, le matin, ce n'est pas de faire de la lecture de feuilles de thé dans les différents sondages des différentes maisons, dont par ailleurs les résultats ne sont pas toujours les mêmes. Nous, notre travail puis ce pourquoi il y a des gens qui paient des taxes et des impôts pour payer nos salaires, c'est pour essayer d'améliorer la société québécoise. Puis le dernier parti d'opposition au Québec qui a réussi, malgré qu'il soit dans l'opposition, à faire une vraie avancée, là, pas du blabla, une vraie avancée pour que des gens vivent mieux, c'est Québec solidaire.

Et quand on était ici, devant vous, il y a quelques mois, en vous parlant de l'élargissement de la loi Françoise David, qu'on disait qu'on y croyait qu'on serait capables d'aller chercher une avancée, il y avait certains sourires en coin. Puis j'avais même des adversaires politiques qui nous accusaient ouvertement de faire du spectacle. Puis on y est arrivés. Ça, c'est la preuve que quand on travaille bien, quand on suit nos valeurs, quand on cherche les consensus puis qu'on crée les coalitions nécessaires, bien, on est capables de faire des vrais changements dans la vie du monde. Puis ça, là, c'est plus motivant que tous les sondages du monde.

Journaliste : Est-ce que la volonté...

Journaliste : Mais, si vous voulez être élus, M. Nadeau-Dubois... Excuse-moi, je vais juste terminer là-dessus, si ça ne te dérange pas. Si vous voulez être élus à la prochaine élection, là, il va falloir, en quelque part, que vous commenciez à vous rapprocher de l'électorat, là.

M. Nadeau-Dubois : C'est vrai. On a deux ans pour faire ça.

Journaliste : Puis en ce moment, ce n'est pas le cas, là.

M. Nadeau-Dubois : On a deux ans pour s'occuper de ça.

Mme Labrie : Vous savez, il y a une chose qui est très claire, c'est que nos idées, elles lèvent, en tout cas. Nos idées, elles lèvent, puis les propositions qu'on fait, elles lèvent. Puis on le voit très régulièrement. Hier, Lionel Carmant disait que les gens vont pouvoir se présenter sans rendez-vous en CLSC pour des enjeux de santé mentale. Aïe! C'est drôle, ça ressemble à des propositions de Québec solidaire depuis longtemps, ça, de pouvoir se présenter sans rendez-vous en CLSC. Ça, ça lève.

Des voix : ...

Journaliste : ...de transition, vous aussi, comme le PQ?

M. Nadeau-Dubois : Les élections sont dans deux ans. On va prendre le temps de bien faire les choses. Puis, non, un tel comité n'existe pas à Québec solidaire.

Des voix : ...

M. Nadeau-Dubois : Une chose est sûre : si je venais ici chaque matin puis je vous parlais que l'immigration menace la survie de la nation québécoise ou je venais vous parler des toilettes mixtes, peut-être que je ferais plus souvent la une, c'est vrai. Mais c'est...

Journaliste : Donc, c'est la faute aux médias, d'abord?

M. Nadeau-Dubois : Non, non, non. Je fais juste dire qu'il y a certains sujets qui permettent de faire la manchette plus facilement que d'autres. Puis, à l'époque, quand on a commencé à parler des évictions des aînés, ce n'était pas la patente la plus vendeuse. Mais ce n'est pas grave, l'important, puis c'est pour ça qu'on fait de la politique, c'est de travailler pour le monde puis d'améliorer leur vie. Puis peut-être que les priorités qu'on choisit, ce n'est pas celles qui nous permettent de faire la une toujours, toutes les semaines. Ça nous a pris du temps, convaincre le gouvernement d'aller vers un élargissement de la loi Françoise David. C'est un travail qui est lent, qui est patient, qui est peut-être moins clinquant, mais qui change la vie de monde pour vrai. Puis ça, nous, ça nous motive chaque matin.

Journaliste : Vous ne voulez pas tomber dans le populisme.

M. Nadeau-Dubois : Je ne suis pas sûr de comprendre le lien.

Journaliste : Bien, vous avez dit : «Les toilettes publiques, les sujets à la une.»

M. Nadeau-Dubois : Oui, exactement. Nous, on se choisit des priorités qu'on pense qui sont les meilleures pour le monde.

Journaliste : Mais est-ce qu'il y a cette volonté-là d'aller chercher, d'aller courtiser un électorat qui est plus âgé avec la loi Françoise David, avec la question du programme d'alimentation scolaire, qui va parler aux parents, aux grands-parents, de dire : QS a longtemps été le parti des jeunes, on veut aller courtiser les plus vieux maintenant?

Mme Labrie : Bien, c'est un fait, puis moi, je vous parle en tant que porteuse du dossier des aînés, c'est certain qu'on veut créer un lien de confiance avec cette génération-là. Moi, je travaille dans ce sens-là depuis que j'ai le dossier, ça fait deux ans déjà. Donc, on est en contact avec les groupes qui défendent les droits et les intérêts des aînés au Québec. On veut faire porter leurs revendications parce que ces gens-là ont des besoins. Il y en a une quantité impressionnante qui vivent dans la précarité en ce moment. Malgré qu'ils ont participé à construire le Québec qu'on connaît aujourd'hui et le filet social qu'on a, il y a énormément d'aînés qui vivent dans la pauvreté. Donc, oui, sur les enjeux de coût de la vie, ça les concerne aussi, puis on veut leur parler.

Ça concerne tout le monde, ça concerne toutes les générations. Les jeunes sont frappés de plein fouet par le chômage, ils ont des taux d'intérêt très élevés sur leurs dettes d'études, actuellement ont de la misère avoir accès à la propriété, les familles sont happées par le coût de l'épicerie. Donc, on va s'adresser à tout le monde tout l'automne par rapport au coût de la vie.

Journaliste : Puis est-ce que ça veut dire que Québec solidaire va moins parler d'urgence climatique, vu que c'est une affaire qui parle plus aux jeunes qu'aux plus vieux?

Mme Labrie : Ah bien, ça, c'est quelque chose qui touche tout le monde aussi, hein? Puis les gens se sont rendu compte, dans les derniers mois, qu'il ne faut pas nécessairement habiter au bord d'un cours d'eau pour être victime d'enjeux avec l'eau, hein? Quand il y a des intempéries, des gens qui habitent très loin d'un cours d'eau ont eu un problème d'inondation dans les derniers temps.

Moi, je la vois, cette sensibilité-là par rapport aux changements climatiques. Les gens veulent qu'on s'adapte aux changements climatiques puis ils sont un peu tannés, là, de payer le prix de ce manque de préparation là puis qu'on réagisse toujours en mode catastrophe, là, quand les gens sont sinistrés puis qu'ils ont tout perdu. Il faut travailler en amont pour ça.

M. Nadeau-Dubois : Sur les changements climatiques, on est passé de la théorie au quotidien en quelques années à peine. Il y a eu 70 000 réclamations auprès des assureurs suite à la tempête Debbie. Et le gouvernement du Québec, croyez-le ou non, n'a pas de plan d'adaptation aux changements climatiques. Et nous, on va le talonner toute la session sur cette question-là. On veut, avant la fin de la session, un plan d'adaptation aux changements climatiques. La Colombie-Britannique en a un, il n'y a aucune raison que le Québec n'en ait pas.

Journaliste : Une petite précision : on a vu, justement, avec le départ de Pierre Fitzgibbon, il y avait d'autres noms qui circulaient. Est-ce que d'autres ministres vont quitter le gouvernement d'ici la fin du mandat ou non? Vous, Mme Labrie, est-ce que c'est un engagement ferme que vous terminez votre mandat à Québec?

Mme Labrie : Moi, j'ai l'intention de finir mon mandat, là, la... à moins que j'aie des enjeux de santé, là, il n'y a pas rien qui m'empêcherait.

Journaliste : ...est-ce que c'est un acte... bien... Donc, c'est ça. Donc, la mairie de Sherbrooke, non?

Mme Labrie : Non. J'ai dit non plusieurs fois à la mairie de Sherbrooke.

Journaliste : ...Parti conservateur fédéral?

Mme Labrie : Elle est bonne! Elle est bonne!

M. Nadeau-Dubois : Merci beaucoup! Bonne rentrée.

(Fin à 11 h 16)

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