(Onze heures deux minutes)
Mme Labrie : Bien, bonjour,
tout le monde. Très contente de vous retrouver ce matin à l'Assemblée nationale
pour la rentrée parlementaire. Vous nous avez entendus, dans les derniers
jours, à Québec Solidaire, on a choisi de miser sur le coût de la vie cette
session-ci. C'est ce qui préoccupe le plus les Québécois et les Québécoises.
On a discuté avec eux dans les derniers
mois, et puis il y a beaucoup de gens qui vivent durement les impacts du coût
de la vie. Donc, on va s'attaquer pour proposer des solutions sur les trois
principaux postes de dépenses des Québécois que sont le logement, le transport
et l'alimentation. Vous allez nous voir très actifs cette session-ci là-dessus.
Notamment en matière d'alimentation, notre cheval de bataille sera le programme
universel d'alimentation scolaire, qui viendrait vraiment permettre aux
familles de souffler. Il y a un enfant sur cinq qui ne mange pas à sa faim en
ce moment à l'école. Dans les banques alimentaires, il y a énormément de familles.
Donc, on va être très actifs là-dessus.
M. Nadeau-Dubois : Merci,
Christine. Face à nous, bien, il y a de plus en plus un gouvernement qui a l'air
démotivé, un gouvernement qui a l'air usé. Moi, je n'en suis toujours pas
revenu des déclarations de M. Fitzgibbon qui disait qu'il manquait de
motivation. Une chose est sûre, nous, à Québec solidaire, la motivation, on n'a
pas besoin de la chercher, on en trouve chaque matin. En ouvrant le journal, on
voit des familles qui vivent encore dans des appartements insalubres trop
chers. On voit des statistiques sur l'insécurité alimentaire : un enfant
sur cinq dans nos écoles qui ne mange pas à leur faim. Ce matin, on lisait à
quel point la CAQ est en train de rater sa cible de création de places en garderie,
c'est-à-dire qu'il y a des dizaines de milliers de femmes qui pourraient être
sur le marché du travail et qui n'y sont pas. La motivation, il n'en manque pas
parce qu'il y a des problèmes à régler au Québec, puis des idées pour régler
ces problèmes-là, on en a à revendre.
Et d'ailleurs, ce travail-là, pour nous,
va commencer dès cette semaine. Donc, dès demain, on va déposer une motion pour
faire un premier pas en direction d'un programme universel d'alimentation
scolaire au Québec. La première chose à faire, c'est quoi? Bien, c'est d'aller
chercher à Ottawa l'argent qui nous revient au Québec pour nourrir nos enfants.
Vous savez que M. Trudeau a annoncé 1 milliard, là, sur cinq ans, a déjà
eu une entente avec Terre-Neuve. Le Québec n'a toujours pas d'entente, c'est un
problème. Et c'est urgent d'arriver à une entente parce qu'avec la fin de l'entente
entre le NPD et les libéraux, on sait qu'il y a des possibilités dorénavant d'élections
fédérales presque à chaque semaine, c'est imminent. Et le risque, si le
gouvernement du Québec n'accélère pas ses discussions avec Ottawa, c'est qu'advenant
la chute du gouvernement libéral, on perde les sommes qui pourraient servir au
Québec à nourrir les enfants dans nos écoles. Nous, on estime que c'est à peu
près 40 millions de dollars qui est dû au Québec.
Donc, dès demain, on va déposer une motion
pour créer un premier consensus ici, à l'Assemblée nationale, pour que tous les
partis s'entendent sur deux choses. D'abord, il faut rapatrier au plus vite les
millions de dollars qui nous reviennent du programme de M. Trudeau, il faut les
rapatrier sans condition. Et il faut s'entendre, créer un consensus à l'effet
que ces sommes-là, on va les utiliser pour améliorer les mesures d'alimentation
scolaire au Québec. C'est une première étape, c'est un premier geste. On va
poser ce geste-là demain.
Et ça donne le ton. Ça donne une idée de
la manière dont on va mener cette bataille pour stopper la faim dans les écoles
du Québec. On va vouloir le faire en créant des consensus, en créant des
coalitions les plus larges possibles avec les autres partis politiques. Les
Québécois et les Québécoises, ils aiment ça quand on travaille ensemble puis qu'on
livre des résultats. C'est ce qu'on a fait à la dernière session avec l'élargissement
de la loi Françoise David. Contre toute attente, on y est arrivés. Bien, on
veut refaire la même chose cette session-ci avec l'alimentation scolaire.
Journaliste : Avez-vous des
alliées déjà?
M. Nadeau-Dubois : Bien, j'entendais
le Parti québécois tantôt dire qu'ils étaient très fiers d'avoir déjà fait une
proposition semblable. Françoise David en parlait en 2009. Eux autres en
parlaient en 2018. Nous, on en parle en 2024. Bref, tout le monde en a parlé.
Tant mieux, on s'entend.
Et moi, je suis convaincu qu'il y a des
ponts à créer avec la CAQ sur ce dossier-là. M. Legault est entré en politique
pour l'éducation. On est en désaccord sur bien des choses, lui et moi, mais moi
aussi, je suis rentré en politique pour l'éducation. Moi, je ne pense pas qu'on
peut être sérieux quand on dit qu'on veut faire de l'éducation une priorité
puis tolérer le fait qu'il y a un enfant sur cinq, un sur cinq, dans les
classes, qui a faim. Moi, je suis convaincu qu'on peut faire un bout de chemin
avec la CAQ dans ce dossier-là, et on va leur tendre la main aussi longtemps
que ce sera nécessaire.
Journaliste : ...
Mme Labrie : Par ailleurs,
des alliés, dans la société civile, il y en a beaucoup, énormément aussi, là.
On travaille avec eux depuis longtemps. Tu le fais, Gabriel. C'est un dossier
qui est porté par beaucoup d'acteurs de la société civile.
M. Nadeau-Dubois : Oui. Le
Club des petits déjeuners fait un travail extraordinaire, mais même eux
réalisent qu'ils arrivent un peu au bout de leurs efforts et demandent
également la mise en place d'un programme universel. Il y a plein de groupes
comme ça qui font une demande similaire à la nôtre. Donc, il y a un vrai
momentum au Québec sur cette question-là, tout comme il y avait un momentum sur
l'éviction des aînés. Vous vous rappelez, à l'époque, on avait travaillé avec
la FADOQ. Donc, on va continuer à s'inspirer de nos succès de la dernière
session pour continuer à obtenir des gains comme celui-là.
Journaliste : Sur la
démotivation, vous avez parlé d'un gouvernement démotivé. Là, M. Fitzgibbon qui
nous a... qui a... qui a admis qu'il était lui-même démotivé, il est parti.
Qu'est-ce qui vous... Qu'est-ce qui vous fait croire que le reste du
gouvernement est aussi démotivé? Quels signes vous avez vus?
M. Nadeau-Dubois : M.
Fitzgibbon, ce n'était pas un joueur mineur dans le gouvernement Legault, ce
n'était pas un joueur de quatrième trio, là, ou de la ligue américaine. Je veux
dire, c'est bien connu, c'était un très... un ministre extrêmement puissant au
gouvernement, très proche de M. Legault lui-même. Il avait entre les mains une
réforme qui va être déterminante pour l'avenir économique et social du Québec.
Je veux dire, le débat sur l'avenir énergétique, ce n'est pas une peccadille,
là. Moi, ça... Moi, ça ne me revient pas qu'on puisse avoir les deux mains sur
le gouvernail, c'est le moins qu'on puisse dire dans le cas de M. Fitzgibbon,
d'une réforme aussi stratégique et qu'on soit démotivé. Moi, je pense que ça
témoigne d'une usure, d'une... puis d'une perte de repères de tout ce
gouvernement-là, qui, après six ans, voit que ses réformes en éducation et en
santé ne portent pas fruit, que le quotidien des Québécois, Québécoises, ce
n'est pas amélioré, la crise du logement, ce n'est pas réglé. Les gens ont de
la misère à arriver. Moi, ce que je vois devant nous, c'est un gouvernement, oui,
qui est à la fois démotivé puis désorienté.
Journaliste : Qu'est-ce...
Est-ce que vous croyez M. Dubé et M. Girard, qui dit... qui ont promis avec
leur sang de rester jusqu'à la fin du mandat?
M. Nadeau-Dubois : C'est des
promesses qui leur appartiennent.
Mme Labrie : Des députés de
la CAQ qui font des promesses puis qui ne les tiennent pas, on en a déjà vu,
là.
Journaliste : En mai dernier,
vous aviez réussi à faire passer le fait que vous vouliez avoir des politiques
plus pragmatiques, M. Nadeau-Dubois. Parce que vous vouliez aspirer, à la
prochaine élection, à pouvoir gouverner le Québec, et puis vous vouliez des
politiques plus pragmatiques. Quelques mois plus tard, vous en êtes où par
rapport à ça? Il y a un sondage Pallas qui est... qui a été publié la
semaine... bien, en fait, cette semaine, qui démontre que vous avez perdu du
terrain face aux conservateurs. Vous êtes maintenant les derniers, les
conservateurs sont en avant de vous de 2 % à peu près. Alors, est-ce que
vous avez l'impression que ça vous sert, cette nouvelle approche là, que vous
vouliez avoir?
M. Nadeau-Dubois : Une
semaine avant, il y avait un sondage d'une autre maison qui donnait des
résultats différents. Donc, les sondages, ils vont, ils viennent, on les regarde,
on les voit passer. Mais moi, dans la rue, là, quand je me promène, les gens ne
me parlent pas du Pallas Data, là. Ils me parlent du fait que le taux de
chômage chez les jeunes est rendu à plus de 12 %, ils me parlent de ce
qu'ils voient dans leurs écoles, des enfants qui ne mangent pas à leur faim,
ils me parlent de leurs problèmes de logement, des difficultés d'accès à des
soins de santé, des gens qui ne se trouvent pas de place en garderie.
Nous, ce qui nous motive, là, pour revenir
sur le thème de la motivation, ce n'est pas les sondages qui varient. Il y a
des hauts, il y a des bas, puis c'est vrai qu'on n'est pas à nos sommets
historiques. Mais nous, ce qui nous motive, là, ce n'est pas ça, puis ce qui
nous démotive, ce n'est pas ça. C'est le travail qu'on a à faire pour le monde,
nous, c'est pour ça qu'on fait de la politique.
Journaliste : Est-ce que vous
vous sentez plus proches, comment dire, de l'électorat aujourd'hui que vous ne
l'étiez en mai?
Mme Labrie : Avec ce dont on
parle tous les jours, là, ici, à l'Assemblée nationale, moi, je me sens très,
très proche de l'électorat. C'est ça que vivent les gens, là : leur
difficulté à payer leur logement ou leur hypothèque, leur difficulté à payer
l'épicerie, les difficultés en transport. C'est vrai partout à travers le
Québec aussi, là, il y a... il y a eu des problèmes avec le transport
collectif. Donc, moi, je me sens très, très près des priorités des gens en ce
moment. Les sondages, ça ne nous a jamais empêchés de travailler, puis on va
rester sur ces priorités-là.
Journaliste : Pourquoi ça ne
lève pas?
M. Nadeau-Dubois : Pourquoi
ça ne lève pas?
Journaliste : Bien, vos
appuis dans la population.
M. Nadeau-Dubois : Moi...
Moi, mon travail ici, le matin, ce n'est pas de faire de la lecture de feuilles
de thé dans les différents sondages des différentes maisons, dont par ailleurs
les résultats ne sont pas toujours les mêmes. Nous, notre travail puis ce
pourquoi il y a des gens qui paient des taxes et des impôts pour payer nos
salaires, c'est pour essayer d'améliorer la société québécoise. Puis le dernier
parti d'opposition au Québec qui a réussi, malgré qu'il soit dans l'opposition,
à faire une vraie avancée, là, pas du blabla, une vraie avancée pour que des gens
vivent mieux, c'est Québec solidaire.
Et quand on était ici, devant vous, il y a
quelques mois, en vous parlant de l'élargissement de la loi Françoise David,
qu'on disait qu'on y croyait qu'on serait capables d'aller chercher une
avancée, il y avait certains sourires en coin. Puis j'avais même des
adversaires politiques qui nous accusaient ouvertement de faire du spectacle.
Puis on y est arrivés. Ça, c'est la preuve que quand on travaille bien, quand
on suit nos valeurs, quand on cherche les consensus puis qu'on crée les
coalitions nécessaires, bien, on est capables de faire des vrais changements
dans la vie du monde. Puis ça, là, c'est plus motivant que tous les sondages du
monde.
Journaliste : Est-ce que la
volonté...
Journaliste : Mais, si vous
voulez être élus, M. Nadeau-Dubois... Excuse-moi, je vais juste terminer
là-dessus, si ça ne te dérange pas. Si vous voulez être élus à la prochaine
élection, là, il va falloir, en quelque part, que vous commenciez à vous
rapprocher de l'électorat, là.
M. Nadeau-Dubois : C'est
vrai. On a deux ans pour faire ça.
Journaliste : Puis en ce
moment, ce n'est pas le cas, là.
M. Nadeau-Dubois : On a deux
ans pour s'occuper de ça.
Mme Labrie : Vous savez, il y
a une chose qui est très claire, c'est que nos idées, elles lèvent, en tout
cas. Nos idées, elles lèvent, puis les propositions qu'on fait, elles lèvent.
Puis on le voit très régulièrement. Hier, Lionel Carmant disait que les gens
vont pouvoir se présenter sans rendez-vous en CLSC pour des enjeux de santé
mentale. Aïe! C'est drôle, ça ressemble à des propositions de Québec solidaire
depuis longtemps, ça, de pouvoir se présenter sans rendez-vous en CLSC. Ça, ça
lève.
Des voix : ...
Journaliste : ...de
transition, vous aussi, comme le PQ?
M. Nadeau-Dubois : Les
élections sont dans deux ans. On va prendre le temps de bien faire les choses.
Puis, non, un tel comité n'existe pas à Québec solidaire.
Des voix : ...
M. Nadeau-Dubois : Une chose
est sûre : si je venais ici chaque matin puis je vous parlais que
l'immigration menace la survie de la nation québécoise ou je venais vous parler
des toilettes mixtes, peut-être que je ferais plus souvent la une, c'est vrai. Mais
c'est...
Journaliste : Donc, c'est la
faute aux médias, d'abord?
M. Nadeau-Dubois : Non, non,
non. Je fais juste dire qu'il y a certains sujets qui permettent de faire la
manchette plus facilement que d'autres. Puis, à l'époque, quand on a commencé à
parler des évictions des aînés, ce n'était pas la patente la plus vendeuse. Mais
ce n'est pas grave, l'important, puis c'est pour ça qu'on fait de la politique,
c'est de travailler pour le monde puis d'améliorer leur vie. Puis peut-être que
les priorités qu'on choisit, ce n'est pas celles qui nous permettent de faire
la une toujours, toutes les semaines. Ça nous a pris du temps, convaincre le
gouvernement d'aller vers un élargissement de la loi Françoise David. C'est un
travail qui est lent, qui est patient, qui est peut-être moins clinquant, mais
qui change la vie de monde pour vrai. Puis ça, nous, ça nous motive chaque
matin.
Journaliste : Vous ne voulez
pas tomber dans le populisme.
M. Nadeau-Dubois : Je ne suis
pas sûr de comprendre le lien.
Journaliste : Bien, vous avez
dit : «Les toilettes publiques, les sujets à la une.»
M. Nadeau-Dubois : Oui,
exactement. Nous, on se choisit des priorités qu'on pense qui sont les
meilleures pour le monde.
Journaliste : Mais est-ce
qu'il y a cette volonté-là d'aller chercher, d'aller courtiser un électorat qui
est plus âgé avec la loi Françoise David, avec la question du programme
d'alimentation scolaire, qui va parler aux parents, aux grands-parents, de dire :
QS a longtemps été le parti des jeunes, on veut aller courtiser les plus vieux
maintenant?
Mme Labrie : Bien, c'est un
fait, puis moi, je vous parle en tant que porteuse du dossier des aînés, c'est
certain qu'on veut créer un lien de confiance avec cette génération-là. Moi, je
travaille dans ce sens-là depuis que j'ai le dossier, ça fait deux ans déjà.
Donc, on est en contact avec les groupes qui défendent les droits et les
intérêts des aînés au Québec. On veut faire porter leurs revendications parce
que ces gens-là ont des besoins. Il y en a une quantité impressionnante qui
vivent dans la précarité en ce moment. Malgré qu'ils ont participé à construire
le Québec qu'on connaît aujourd'hui et le filet social qu'on a, il y a
énormément d'aînés qui vivent dans la pauvreté. Donc, oui, sur les enjeux de
coût de la vie, ça les concerne aussi, puis on veut leur parler.
Ça concerne tout le monde, ça concerne
toutes les générations. Les jeunes sont frappés de plein fouet par le chômage,
ils ont des taux d'intérêt très élevés sur leurs dettes d'études, actuellement
ont de la misère avoir accès à la propriété, les familles sont happées par le
coût de l'épicerie. Donc, on va s'adresser à tout le monde tout l'automne par
rapport au coût de la vie.
Journaliste : Puis est-ce que
ça veut dire que Québec solidaire va moins parler d'urgence climatique, vu que
c'est une affaire qui parle plus aux jeunes qu'aux plus vieux?
Mme Labrie : Ah bien, ça,
c'est quelque chose qui touche tout le monde aussi, hein? Puis les gens se sont
rendu compte, dans les derniers mois, qu'il ne faut pas nécessairement habiter
au bord d'un cours d'eau pour être victime d'enjeux avec l'eau, hein? Quand il
y a des intempéries, des gens qui habitent très loin d'un cours d'eau ont eu un
problème d'inondation dans les derniers temps.
Moi, je la vois, cette sensibilité-là par
rapport aux changements climatiques. Les gens veulent qu'on s'adapte aux
changements climatiques puis ils sont un peu tannés, là, de payer le prix de ce
manque de préparation là puis qu'on réagisse toujours en mode catastrophe, là,
quand les gens sont sinistrés puis qu'ils ont tout perdu. Il faut travailler en
amont pour ça.
M. Nadeau-Dubois : Sur les
changements climatiques, on est passé de la théorie au quotidien en quelques
années à peine. Il y a eu 70 000 réclamations auprès des assureurs
suite à la tempête Debbie. Et le gouvernement du Québec, croyez-le ou non, n'a
pas de plan d'adaptation aux changements climatiques. Et nous, on va le
talonner toute la session sur cette question-là. On veut, avant la fin de la
session, un plan d'adaptation aux changements climatiques. La
Colombie-Britannique en a un, il n'y a aucune raison que le Québec n'en ait
pas.
Journaliste : Une petite
précision : on a vu, justement, avec le départ de Pierre Fitzgibbon, il y
avait d'autres noms qui circulaient. Est-ce que d'autres ministres vont quitter
le gouvernement d'ici la fin du mandat ou non? Vous, Mme Labrie, est-ce que
c'est un engagement ferme que vous terminez votre mandat à Québec?
Mme Labrie : Moi, j'ai
l'intention de finir mon mandat, là, la... à moins que j'aie des enjeux de
santé, là, il n'y a pas rien qui m'empêcherait.
Journaliste : ...est-ce que
c'est un acte... bien... Donc, c'est ça. Donc, la mairie de Sherbrooke, non?
Mme Labrie : Non. J'ai dit
non plusieurs fois à la mairie de Sherbrooke.
Journaliste : ...Parti
conservateur fédéral?
Mme Labrie : Elle est bonne! Elle
est bonne!
M. Nadeau-Dubois : Merci
beaucoup! Bonne rentrée.
(Fin à 11 h 16)