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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition

Version finale

Le mardi 18 juin 2024, 9 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures)

M. St-Pierre Plamondon :Alors, bonjour à tous. C'est un peu exceptionnel de tenir un point de presse en cette période estivale, mais je jugeais que c'était nécessaire compte tenu des deux entrevues données par le premier ministre du Québec hier. Je veux réagir particulièrement à ces propos, tenus par François Legault, sur la tenue d'un éventuel référendum sur l'immigration, mais également ses propos sur le fait qu'il écarte complètement l'indépendance du Québec.

Sur le référendum portant sur l'immigration, je demande au premier ministre de se ressaisir et de cesser de dire une chose et son contraire constamment, et ce, en l'espace d'à peine un mois. C'est malsain pour la nation québécoise que de changer son discours constamment dans des périodes de temps aussi courtes. Et il l'a fait pour le troisième lien, un argumentaire qui ne tient pas debout sur le plan de la sécurité économique et qui contredit le... le rapport qu'il a lui-même commenté... commandé. Là, il le fait sur le référendum en immigration. Donc, il avait évoqué cette possibilité-là, il l'a écartée. Là, il ramène ça de la même manière qu'on voit le même pattern sur le mode de rémunération des médecins. Il ramène cette semaine une promesse de 2019, qu'il avait écartée. Et, à un moment donné, le rôle du premier ministre du Québec, c'est de donner une direction cohérente à la nation québécoise, ce n'est pas de lire les sondages internes et de changer d'idée au gré de ces sondages internes là. N'importe qui est capable de faire ça, et là, on a besoin de cohérence. On a besoin d'un premier ministre qui tient parole sur quelque chose. Donc, sur ce référendum en immigration, qu'il le tienne et, à nouveau, ça me fera plaisir de collaborer, le Parti québécois sera au rendez-vous pour collaborer. Mais on ne peut pas, comme premier ministre du Québec, constamment changer de discours, dire une chose et son contraire, comme il vient de le faire.

Sur la question de l'indépendance du Québec, le premier ministre affirmait hier que c'est la... que la pire chose qui pourrait arriver, c'est de perdre un troisième référendum sur la souveraineté, mais il ne dit pas que c'est une mauvaise chose l'indépendance du Québec. Il dit simplement que tenir un troisième référendum, ce serait irresponsable au cas qu'on le perde. Donc, je veux absolument lui répondre ceci : À ce stade-ci de notre histoire, ne pas tenir un troisième référendum et ne pas réussir l'indépendance du Québec, c'est comme le perdre, parce que notre déclin, il est planifié et il est déjà en cours de son propre aveu. Donc, il a déjà convenu lui-même qu'on est dans un environnement qui planifie notre asphyxie financière, notre asphyxie linguistique, culturelle, qui réduit également notre capacité à livrer les services à la population.

Donc, je lui dirais la chose suivante à François Legault : On est condamnés à gagner ce troisième référendum, on est, en effet, condamnés à réussir. Ce qui est irresponsable de la part du premier ministre du Québec, c'est de demeurer dans le Canada. C'est irresponsable de se mettre la tête dans le sable alors qu'on a entraîné soi-même le Québec dans un cul-de-sac. François Legault nous a représenté qu'un mandat fort réglerait tous nos problèmes dans le Canada. Et, en fait, on n'a jamais vu une crise du logement aussi grave, un recul du français aussi évident et des enjeux avec les services publics, tout ça en raison de politiques du fédéral pour lequels François Legault constate son échec. Ça fait six ans qu'il cumule les échecs, les refus. Il est temps qu'il en tire les conclusions et qu'il sorte le Québec du cul-de-sac dans lequel il nous a amenés en étant cohérent, en tirant des conclusions.

Évidemment, comme individu, on peut avoir peur de perdre. Mais, quand on est premier ministre du Québec, on n'a pas le droit de contaminer tout le monde avec notre peur de perdre, on a une responsabilité. Donc, si le premier ministre a perdu espoir, s'il a perdu espoir envers le Canada, parce qu'après six ans, il ne fait que cumuler les refus et les échecs, mais si, en prime, il a perdu espoir dans le destin du Québec, je lui demande, au moins, de ne pas nuire et de ne pas contaminer tout le monde avec un défaitisme malsain qui ne correspond à aucune vision claire de notre avenir. Rester dans le Canada, c'est vivre dans le passé, un passé qui est révolu. C'est comme nier qu'en fait le Canada ne nous protège plus, il menace clairement les intérêts du Québec.   Nous vivons donc dans un État où les politiques publiques planifient ouvertement notre marginalisation et notre déclin sur le plan linguistique, une réduction significative de notre poids politique dans la fédération, l'asphyxie de nos finances publiques, mais également un gouvernement fédéral qui se fout de la Constitution et qui empiète dans nos champs de compétences. Tout ça, François Legault en convient. Il nous dit que c'est une question de survie de la nation, mais ça fait six ans qu'il pellette les choses par en avant pendant que notre situation se détériore.

Donc, ça fait six ans que la CAQ est au pouvoir, clairement, ce projet national pour les Québécois n'aura pas fonctionné. Donc, je veux lui dire deux choses. René Lévesque disait : «Il est un temps où le courage et l'audace tranquille deviennent pour un peuple, aux moments clés de son existence, la seule forme de prudence convenable. S'il n'accepte pas alors les risques calculés des grandes étapes, il peut manquer sa carrière à tout jamais, exactement comme l'homme qui a peur de la vie.»

Donc, François Legault devrait, au minimum, au cours des prochains mois, poser un geste réel, cohérent. Ça peut être un référendum sur l'autonomie, un référendum sur l'immigration, mais il doit cesser de changer d'idée à chaque semaine et cesser de vivre dans la peur, parce que nous sommes bel et bien dans un cul-de-sac devant un gouvernement fédéral qui n'a rien à faire du mandat fort de la CAQ. Il faut en tirer les conséquences, et nous serons là pour collaborer dans la mesure où on a un premier ministre qui se tient debout et qui a une vision cohérente de l'avenir du Québec.

Journaliste : Son argument, c'est la crédibilité, en disant : Il n'y a pas un appui assez fort des Québécois, les Québécois ne sont pas là. Donc, on perdrait la face devant Ottawa. Est-ce que ce n'est pas mieux d'abord d'attendre un troisième référendum, le jour où il va vraiment y avoir une majorité de Québécois qui donnent l'appui?

M. St-Pierre Plamondon :Bien, c'est pour ça que je demande à François Legault d'au moins ne pas nuire. Moi, je travaille avec l'espoir. Moi, je travaille pour que le Québec trouve une solution durable à son avenir environnemental, logements, français, ça implique de sortir du Canada. Tout ce que je demande au premier ministre, c'est au moins de ne pas nuire. Mais contaminer tout le monde de son... de sa peur puis de son constat de cul-de-sac tant vis-à-vis le Canada que de ses croyances sur l'avenir du Québec, changer d'idée à chaque mois, là, ça nuit, ce n'est pas bon pour nous. Puis il est premier ministre, premier ministre ça vient avec des responsabilités, puis ce qui est irresponsable, c'est d'arriver avec un navire en dérive, là, qui clairement n'a pas de boussole.

Journaliste : On l'a entendu au moins deux fois déclarer, le premier ministre évidemment, là, que le projet de souveraineté, c'est un projet qui est noble, qui est légitime. Il le disait même devant les militants de la CAQ. Pourquoi, selon vous, il dit ça?

M. St-Pierre Plamondon : Je pense que François Legault est très conscient, après six ans, là, de sa doctrine autonomiste, très conscient des limites finalement de sa thèse. Sa thèse aura été invalidée par un fédéral qui n'en a rien à cirer des demandes du Québec, parce que notre poids politique et démographique dans le Canada fait en sorte que ce pays-là se bâtit sans nous, puis qu'on n'est pas dans l'équation. Devant cela, il évoque une certaine nostalgie de la seule solution ou de la seule conclusion possible, mais avec un défaitisme qu'il porte en lui, et je lui dis : Si au moins vous n'avez pas espoir, essayer de ne pas nuire, parce que moi, je crois au Québec puis je crois qu'on est appelés à trouver une solution durable en constituant notre propre pays. C'est ça la solution. Et si les sondages l'arrêtent, bien, au moins ne pas nuire, ce serait un point de départ. Au moins aussi être cohérent, parce qu'il avait parlé de ce référendum en immigration. Il a reculé, il est revenu. Il fait ça sur toutes les positions, ce n'est pas bon pour la nation québécoise de... de faire ça.

Journaliste : Avez-vous remarqué quelque chose dans le fait qu'il déclare que... puis là vous l'avez mentionné tout à l'heure, là, puis j'y vais de mémoire, que la pire chose qui pourrait arriver, ça serait de perdre un troisième référendum sur la souveraineté?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, il y a le mot «perdre, il y a le mot «perdre». C'est de visualiser tout le temps la défaite, mais il faut comprendre que la défaite, elle a lieu...

Journaliste : Comprenez-vous que, de son point de vue, c'est... Perdre un référendum sur la souveraineté, qu'est ce que ça dit de la personne qui dit des mots comme ceux-là?

M. St-Pierre Plamondon : C'est quelqu'un qui est...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : C'est quelqu'un qui porte le défaitisme, et moi, je ne veux pas de défaitisme pour le Québec.

Journaliste : ...il pourrait vous répondre que c'est du réalisme.

M. St-Pierre Plamondon : Le réalisme, c'est qu'on perd depuis six ans. Sa thèse était fausse, c'était de la foutaise, qu'on allait faire des gros gains dans le Canada parce qu'il allait obtenir un mandat fort. On le savait que ce n'était pas vrai. Il le savait que ce n'était pas vrai, ça lui a permis de prendre le pouvoir. Soit. Mais là il y a un moment donné, il faut sortir du mensonge. La défaite, elle a lieu en ce moment. On fait rire de nous. On demande... Il dit que le fédéral va couper de moitié l'immigration temporaire. Le fédéral a plus que doublé l'immigration temporaire sans jamais consulter le Québec, puis ça fait six ans qu'il tape sur la table, puis qu'on recule.

Donc, être réaliste, c'est de prendre acte de cette défaite-là, de cet échec-là de la doctrine caquiste et de tirer des conclusions politiques avec courage et avec droiture, parce que oui, c'est un défi devant nous. Mais si j'ai à choisir entre l'espoir puis le défaitisme, je vais clairement choisir l'espoir et j'invite les Québécoises et les Québécois à se ranger dans le camp d'espoir.

Journaliste : Mais, malgré tout ce que vous dites sur l'espoir, il y a quand même des souverainistes, je veux dire, de renom, là, qui ont choisi de participer à un comité lancé pour le gouvernement, pour trouver des moyens, là, pour le Québec d'avoir plus de pouvoir à l'intérieur du Canada. Quel signal ça vous a envoyé, ça, l'idée que des souverainistes de renom décident de dire oui à ce projet?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, on aura la réponse dans quelques mois, c'est-à-dire comment un document qui refuse les hypothèses les plus probantes pour sortir de cette impasse-là peut vraiment être aidant.

Moi, j'ai... Dans n'importe quelle démarche scientifique ou dans n'importe quelle démarche dans notre vie personnelle, ne pas considérer toutes les options avec honnêteté, ce n'est pas bon signe sur la nature de l'exercice, et ça, rendu là, ça appartient aux signataires puis au gouvernement.

Journaliste : ...est-ce que ça invalide l'exercice ce que... ce que vous dites là, là?

M. St-Pierre Plamondon : Bien oui, dans la mesure où on... on n'étudie pas chaque option. Si on compare ça avec la commission Bélanger-Campeau ou ce que le Parti québécois demandait, une commission sur l'avenir du Québec, il y a un problème d'honnêteté intellectuelle, on dit, avant de commencer : Les solutions les plus évidentes, on ne les considérera pas puis on va s'entêter dans un chemin qui aura quand même été considéré pendant au moins les 50 dernières années, là, il n'y a rien de neuf, là, à l'intérieur de la Constitution canadienne, qui est irréformable, parce qu'on l'a déjà essayé, qu'est ce qu'on peut faire. Peut-être, on va trouver, tu sais, des... des choses un peu comme ce que Simon Jolin-Barrette a fait, là, c'est-à-dire inscrire unilatéralement un truc cosmétique qui ne change absolument pas notre rapport de force avec le fédéral en langue, en culture, en immigration, en environnement. Mais tout ça, c'est toujours le pattern caquiste de se conter des histoires et de faire des communications au détriment de l'intérêt du Québec qui devrait être fondé sur les faits, sur la réalité.

Journaliste : ...un projet de constitution du Québec, ça ne serait pas bon?

M. St-Pierre Plamondon :Bien, je suis pour une constitution du Québec, mais, à nouveau, ça ne nous sortira pas de l'impasse vis-à-vis du fédéral, ça ne changera pas l'absence de rapport de force. Donc, tant qu'à faire une constitution du Québec, on va trouver des solutions au cul-de-sac qu'on constate, et la Constitution du Québec sera celle d'un pays indépendant, de manière cohérente, de manière à trouver une solution. Mais le piège caquiste, c'est toujours de se conter des histoires, trouver des faux-fuyants, pelleter par en avant. Mais pendant qu'on pelte par en avant avec des artifices, notre situation linguistique, environnementale, au niveau du logement et au niveau des pouvoirs, là, parce que c'est un non-respect total de la Constitution canadienne, tout ça se détériore.

Journaliste : Bien, pourquoi vous mettez de côté quand même un projet qui est défendu depuis quand même longtemps par des gens appartenant au camp souverainiste...

M. St-Pierre Plamondon :Ah! évidemment...

Journaliste : ...la constitution du Québec?

M. St-Pierre Plamondon :Bien, parce que c'est la constitution du Québec dans un Québec indépendant évidemment.

Journaliste : Bien, c'est-à-dire pas exactement parce qu'il y... il y en a qui disaient : Il faut faire une constitution du Québec avant...

M. St-Pierre Plamondon :Écoutez, moi, je vous dis c'est quoi ma position. La constitution du Québec devrait servir à la création d'un nouvel État qui nous extirpe de l'impasse et du cul-de-sac qu'on constate à tous les niveaux dans le Canada. Il faut que ce soit cohérent. Il faut que ce soit utile, mais il faut cesser de trouver des faux-fuyants puis des artifices pour pelleter par en avant une situation qui n'est pas tenable, qui nous offre aucun avenir linguistique ni culturel.

Journaliste : ...qui, dans le cadre de... de l'anniversaire de l'Acte de Québec, qu'ils disent, il faut faire la constitution du Québec, mais... donc, vous dites là, non. Il faut le faire dans le cadre d'une démarche d'indépendance. C'est bien ça?

M. St-Pierre Plamondon :Bien, c'est parce que sinon le document qu'on rédige n'est pas cohérent avec ce que le mandat de la CAQ nous a reconfirmé, c'est-à-dire un cul-de-sac puis une impasse sur toute la ligne. Demeurer dans le Canada, c'est irresponsable dans les circonstances pour quiconque a de l'honnêteté intellectuelle à la lumière des échecs de la CAQ avec leur mandat fort. Donc, si on est pour rédiger une constitution, il faut que ce soit cohérent avec la seule solution possible, qui est celle de l'indépendance du Québec.

Journaliste : ...question. Finalement, le comité, là, vous trouvez que c'est une perte de temps, si on résume votre pensée.

M. St-Pierre Plamondon :Le comité qui a été mis sur pied a obtenu un mandat qui est tronqué et qui empêche ces personnes-là de réfléchir aux meilleures options pour le Québec. Donc, c'est une autre bébelle caquiste pour refuser de voir la réalité en face.

Le Modérateur : ...en anglais.

Journaliste : Just to play devil's advocate, if Mr. Legault had said... perhaps had said anything other than he did on the independence referendum. He leads a party which is a coalition. It would explode, if he said...

M. St-Pierre Plamondon : Oh yes of course. It's like the...

Journaliste : You know, do you realistically... He couldn't say what you would like him to say.

M. St-Pierre Plamondon : Yes, yes, but it's exactly like the «troisième lien» indeed. So, you're taking public policies or stances that are based on your internal politics and not based on the interest of Québec. So, he's putting forward a «troisième lien» because his own elected members of the region of Québec... Québec City are very angry at the report he asked for, but that's not good public policy. That's just him doing politics for his CAQ, him taking the interest of CAQ before the interest of Quebec. Same here with the question of the future of Québec. He's not thinking about the best interests of Québec in the long run. He's thinking about his re-election, his internal polling, and that's where I'm saying : That's irresponsible.

Journaliste : But for a leader like him, isn't that what it's all about, his re-election? He's a pragmatic guy, right...

M. St-Pierre Plamondon : Yes, pragmatic is a very nice way of putting the fact that he's governing from a pole... from pole to pole, and that's what I'm asking him to stop. Because if you end up saying one thing and the contrary every month on important topics such as transportation, future of Québec, the way the doctors... or the health care system, the way it works, at some point, there's no trust. There's just the feeling that the boat is going without a «gouvernail», without a steering, and it has very negative impacts on Québec society. So, the role of the Premier is to give a direction, a coherent direction to our society, and that's what I'm asking the Premier to do.

Journaliste : Puis-je sur un autre sujet?

M. St-Pierre Plamondon : Oui.

Journaliste : Puisqu'on aime les choses claires sur le troisième lien, est-ce qu'on applique... votre position, est-ce que c'est bien d'appliquer intégralement... le rapport de la CDPQ Infra? Les conclusions du rapport sont votre position?

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Donc, dans la mesure où c'est quasi identique à ce qu'on a présenté en 2022 et qu'on a une Caisse qui dit : Je m'en charge. Bon, évidemment... je ne vois... non, je ne vois pas de raison ou d'ajustement, là, en tout cas, rien qu'on a remarqué dans le rapport de la Caisse qui nous empêche d'aller de l'avant avec la Caisse. Et dans la mesure aussi où le gouvernement a tergiversé, a mis plus de 500 millions dans des études, il y a... à un moment donné aussi, il y a une question de respect des contribuables, à savoir : On en a assez fait d'études, la recommandation est là, on va procéder, et donc voilà.

Journaliste : Bien, c'est justement là où j'allais, les études. Parce que, bon, je comprends que le premier ministre a dit : Il n'y aura pas d'autre étude, là, mais il faut quand même des études pour évaluer la profondeur de l'eau ou...

M. St-Pierre Plamondon : Bien oui, il n'y a pas juste ça. Où est-ce qu'on met le pont s'il n'y a pas d'étude?

Journaliste : Ça fait que je pense que là, il y avait toute cette question-là. Mais juste pour bien comprendre, si vous, vous êtes porté au pouvoir par la suite, tout ce qui aura été fait avant sur un troisième lien autoroutier, vous mettez ça de côté...

M. St-Pierre Plamondon : Je l'exclus...

Journaliste : ...quoique la dépense...

M. St-Pierre Plamondon : Oui, mais je l'exclus déjà, là.

Journaliste : O.K.

M. St-Pierre Plamondon : Je ne vois pas dans quel scénario il va y avoir une pelletée de terre dans une histoire de pont qui ne correspond même pas aux études commandées par le gouvernement et pour lequel on n'a aucune réponse quant à l'emplacement puis la faisabilité. Oubliez ça, il n'y en aura pas avant 2026, et ce sera donc la troisième élection où la CAQ raconte absolument n'importe quoi en matière de transport.

Journaliste : ...s'il devait y avoir des fonds publics engagés importants, peu importe le... ce n'est pas une pelletée de terre...

M. St-Pierre Plamondon : Je ne pense pas que c'est un scénario, ça n'arrivera pas

Journaliste : Bien, vous... Bien, si ça devait arriver, je veux comprendre que, là, vous, vous dites : On tasse ça là, c'est fini. C'est bien ça?

M. St-Pierre Plamondon : C'est une question hypothétique à laquelle je ne répondrai pas parce que je ne considère pas que c'est une possibilité, ça ne peut pas arriver.

Journaliste : O.K.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 19)

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