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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version finale

Le vendredi 7 juin 2024, 9 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Neuf heures vingt et une minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à tous et à toutes. Nous sommes devant vous pour parler du bilan de fin de session. En somme, la CAQ n'est pas le parti de l'économie. En somme, le Parti libéral du Québec a repris le flambeau de l'économie. Au cours de cette session, on a pu constater quoi? On a pu constater un déficit record, résultat de la mauvaise administration de François Legault, déficit record de 11 milliards de dollars. Et ce que l'on voit qui est d'autant plus préoccupant, c'est que François Legault a besoin encore d'une autre année pour nous arriver avec un plan de retour à l'équilibre budgétaire. Vous le savez, un budget, ce n'est pas pour la valeur d'un budget de dire : Ah! c'est important de balancer. Pourquoi c'est important? C'est parce que ce qu'on peut faire avec un budget balancé, c'est de faire en sorte... équilibré, c'est de faire en sorte d'offrir les services. Là, les Québécoises et Québécois, on l'a constaté, malheureusement, encore une fois, dans cette session, Québécoises et Québécois sont doublement perdants. On a un déficit record de 11 milliards de dollars.

On n'a pas de plan de retour à l'équilibre budgétaire et les services sont plus que jamais en déroute. Les Québécoises et Québécois n'ont pas les services essentiels auxquels ils et elles ont droit. On attend trois heures de plus dans les urgences, comparativement à 2018, aujourd'hui. Les listes d'attente pour les chirurgies, vous le savez, vous le savez, on a tous des proches, des membres de notre famille qui sont en attente d'une chirurgie, et qui sont donc au-dessus de 160 000 Québécoises et Québécois qui viennent s'ajouter et qui n'ont pas de place pour avoir une chirurgie qu'ils attendent.

Également, au niveau de nos écoles, c'est inconcevable qu'il y ait 11 000 jeunes au secondaire qui vont quitter sans avoir aucun diplôme. 11 000 jeunes, ça, c'est excessivement préoccupant. Et, en ce sens-là aussi, les services de garde, la liste d'attente des services de garde a explosé. Plus de 70 000 noms d'enfants qui attendent une place en service de garde. Ça, c'est un autre échec de François Legault. Transport collectif, on pourrait en parler également. Il n'y a pas de vision de transport collectif. Geneviève Guilbault l'a dit durant cette session parlementaire là, elle a dit : Moi, là, le transport collectif, ce n'est pas dans mes fonctions. Par la suite, elle a voulu remettre la pâte à dent dans le tube. Mais, je veux dire, elle avait exprimé ce qui est profondément sa vision, à savoir : Arrangez-vous avec vos troubles.

Nos municipalités, nos municipalités ont été qualifiées par le premier ministre du Québec, cette session parlementaire là, de quêteux. Imaginez-vous, il est allé dire aux municipalités : Moi, je n'ai pas plus de marge de manœuvre que vous. Ils sont et elles sont nos élus municipaux sur la ligne de front en ce qui a trait aux enjeux d'habitation, d'itinérance, les services, les infrastructures, l'habitation. Parlons-en, l'habitation, nous n'avons toujours pas de véritable plan pour les bâtir, ces unités de logement là. Il en manque partout, des RPA, aux logements sociaux ou à l'accès à la propriété pour les jeunes familles.

C'est échec après échec avec François Legault. On voit un François Legault qui... moi, je vous le dis comme je le sens, François Legault m'a paru fatigué durant cette session parlementaire là, très fatigué. Et au-delà du fait que, cette semaine, il n'a même pas daigné se lever pour répondre à mes questions sur le fait que les gens n'ont pas le service d'ambulance dans les délais requis... Les gens sont dans une situation d'urgence, vont appeler, ils doivent avoir l'ambulance devant elles et eux dans les huit minutes. Le ministre, déconnecté de la santé, a dit : Oui, dans la majorité des régions, c'est ce qui arrive. C'est faux, dans aucune des régions, ça n'arrive. En ce sens-là, vous avez, devant vous, donc, une équipe du Parti libéral du Québec, de l'opposition officielle, qui a fait son travail, qui a fait son travail pour se lever à tous les jours, à la période de questions, dans les travaux parlementaires, dans les articles par article, pour défendre toutes les Québécoises et Québécois. Seul parti résolument fédéraliste également, qui va donner la réplique, à tous les jours, à Paul St-Pierre Plamondon qui, lui, c'est clair, veut nous relancer à la séparation, puis il veut le dollar québécois, excusez du peu. Alors, parti résolument de l'économie, parti de la rigueur budgétaire, pourquoi? Pour avoir des services en temps et en qualité nécessaires, et le parti fédéraliste qui défend les droits et libertés de chacun et de chacune.

Alors, moi, vous dire, en somme, vous dire que je suis fier de l'équipe du Parti libéral du Québec, fier de l'opposition officielle, fier du travail qu'on a accompli. Et on va continuer, on va continuer avec une énergie renouvelée, cet automne, à exiger davantage de ce gouvernement-là, à exiger qu'il développe une vision minimale dans tous les dossiers que je vous ai nommés, puis qu'il n'en a pas, puis à exiger des résultats, que François Legault avait dit : Bien, vous me jugerez sur les résultats. Les résultats, nommez-moi un seul dossier qui va mieux sous François Legault, ce n'est pas mêlant, les gens ne sont pas capables de m'en nommer un. Eh bien, ça, c'est le résultat. Et, en bout de piste, ça fait six ans qu'il est au pouvoir, pas capable d'imaginer un retour à l'équilibre budgétaire : Donnez-moi ma septième année en 2025 pour vous arriver avec quelque chose, c'est inacceptable. On va le dénoncer et aussi on va continuer à proposer. On a déposé des projets de loi, on a déposé des amendements qui, pour plusieurs, ont été refusés. Mais on va continuer à réfléchir.

Et je terminerais en vous disant : Qu'est-ce qui est devant nous, au Parti libéral du Québec? Une année extraordinaire. Une année où nous aurons une course à la chefferie. Les candidats, vous le voyez, quand je vous disais il y a quelques mois : Le téléphone sonne, il va y en avoir, des candidats de qualité, je pense que plus personne ne nous le conteste. Devant nous, dans les prochains mois, ces personnes mettront à terme leurs réflexions et annonceront, le cas échéant, leur candidature. Les membres du Parti libéral du Québec pourront voir les candidats. Vous allez apprendre à les connaître. Faites-vous en pas, une course à la chefferie, c'est fait pour connaître les candidates, les candidats. Ils auront des propositions. Pendant ce temps-là, nous, on va faire notre travail d'opposition officielle. Il y a un seul Parti libéral du Québec, il y a une seule opposition officielle. Vous allez avoir des questions sur les positions que le Parti libéral défend. On vous les donnera. Les candidats rivaliseront une proposition. Et ultimement, le 14 juin, quasiment un an, jour pour jour, l'an prochain, on aura notre chef permanent. Et, avec cette personne, on va tous se rallier. Parce c'est ça, le Parti libéral du Québec, un parti uni. Et nous pourrons continuer à bâtir vers quoi, vers un gouvernement libéral en octobre 2020, qui aura su regagner la confiance de tous les Québécoises et Québécois puis qui va être capable de mettre de l'ordre dans la maison puis de s'occuper de notre monde en donnant les services. Voilà ce qui est devant nous, au Parti libéral du Québec. Si vous me permettez, je vais maintenant céder la parole à notre leader de l'opposition officielle, Monsef Derraji.

M. Derraji : Merci, Marc. Merci, Marc. Bonjour à tous. Quelle drôle de fin de session! On a l'impression que la CAQ a souffert d'anémie législative. Les commissions sont carrément au chômage. Du jamais vu pour une fin de session. On a siégé à une ou deux commissions max, ces dernières semaines, sur une possibilité de quatre à cinq commissions. On a aussi très peu siégé en Chambre. On a laissé sur la table plus de soixantaines d'heures. Manque d'organisation flagrant de la part du leader du gouvernement. Nous sommes face à un gouvernement prématurément usé et soufflé qui n'a pas surtout de solution et encore moins de vision, et ce sont malheureusement les Québécois qui en paient le prix. De notre côté, on s'est levé des dizaines de fois en Chambre pour justement rappeler l'état des finances publiques, l'économie, l'énergie, l'habitation, l'agriculture et rappeler au gouvernement que, malheureusement, les missions essentielles de l'État sont en péril.

Les initiatives libérales. Nous avons présenté cette session cinq projets de loi. Ma collègue Désirée a proposé un projet de loi visant à faire contribuer activement des prestataires du Programme de solidarité sociale. J'ai proposé un projet de loi pour mettre en place des sanctions administratives dès l'atteinte d'un taux d'alcoolémie à 0,05. Malheureusement, la ministre Guilbault a rejeté froidement l'idée. Nous avons aussi présenté un projet de loi sur le directeur parlementaire du budget. Qui, au Québec, encore aujourd'hui, ne pense pas que ça nous prend un directeur parlementaire du budget, sachant que ce gouvernement nous laisse avec 11 milliards de déficit? Qui va croire dorénavant les finances publiques de ce gouvernement caquiste? Ma collègue Elisabeth, aussi, a déposé un projet de loi visant à mieux lutter contre la maltraitance envers les personnes inaptes en situation de vulnérabilité en instaurant la possibilité de caméras. Finalement, un projet de loi que nous avons déposé en fin de session, c'est permettre aux sociétés de transport d'avoir des revenus autonomes. C'est comme ça qu'on va aider les sociétés de transport à combler leur déficit.

Nos gains. On parle beaucoup : Qu'est-ce que l'équipe libérale a fait durant cette session? À part les amendements, à part notre présence en Chambre et à part qu'on n'a pas manqué une seule commission, nous étions présents dans tous les combats. Mais je suis fière aujourd'hui de vous partager des gains énormes. Le ministre Girard s'est inspiré de l'idée de ma collègue Linda, et elle a accepté, finalement, de mettre dans son dernier budget les mesures pour corriger l'iniquité financière envers les retraités invalides. Ma collègue Virginie a convaincu la ministre Laforest d'inclure dans son projet de loi n° 55, 57 la mise en place d'un règlement permettant le zonage différencié. Cette idée, elle était dans son projet de loi n° 596. Nous avons aussi adopté, au tout début de session un projet de loi, de ma collègue Désirée sur un enjeu extrêmement important, c'est la Journée québécoise de sensibilisation au deuil périnatal. Enfin, à la suite du projet de loi sur la présomption de consentement au don d'organes présenté par mon collègue André Fortin, le gouvernement a finalement accepté d'aller de l'avant et de tenir des consultations en février dernier.

En conclusion, je tiens à remercier toute l'équipe libérale pour l'excellent travail au cours de cette dernière session. Si on me pose la question : Quels qualificatifs on va donner à un gouvernement qui a perdu la boussole, c'est que notre équipe est libérale, a travaillé avec rigueur. Merci beaucoup.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Alain Laforest.

Journaliste : Bonjour à vous. Le gouvernement, aujourd'hui, va annoncer la création d'un comité, là, pour réaffirmer son nationalisme à l'intérieur du fédéralisme. Est-ce que vous allez tendre la main à votre premier ministre?

M. Tanguay : Bien là, on sent, ce que fait François Legault aujourd'hui est un aveu d'échec de sa troisième voix. François Legault a dit : Moi, je peux être... faire de la politique, je peux être premier ministre du Québec et être assis sur la clôture. On a vu ce que ça a donné : des échecs. Puis je peux vous donner de nombreux exemples, notamment en santé, on n'a pas eu notre part du butin. Alors, il se réveille aujourd'hui.

Nous, on va participer. Quand il est question de participer, de faire avancer le Québec au sein de la fédération canadienne, c'est tout notre ADN, cela. Alors, semble-t-il, François Legault veut possiblement faire un pas dans cette direction-là. Nous, on va suivre ça. On a des détails dont... on attendra, mais on veut évidemment que ceci, je termine là-dessus, se fasse dans un esprit constructif de coopération et de collaboration, ce à quoi François Legault ne nous a pas habitués.

Journaliste : Remontons dans le temps. Thetford Mines. Vous étiez un peu grognon parce qu'on parlait beaucoup de Denis Coderre à votre caucus.

M. Tanguay : Moi, j'étais grognon?

Journaliste : Bien, il y avait des gens qui étaient grognons...

M. Tanguay : Est-ce possible?

Journaliste : ...pas parlé beaucoup de ce qui se passait à Thetford, on parlait beaucoup de l'éventuelle candidature de Denis Coderre. Est-ce que vous avez peur qu'en septembre, compte tenu qu'on va rentrer dans la course, votre parti va être encore éclipsé par cette course-là? On parle beaucoup plus de la course qu'on parle du parti, actuellement.

M. Tanguay : Écoutez, nous, on fait un travail à tous les jours, à toutes les semaines, non seulement dans nos comtés, mais ici, à Québec, à l'Assemblée nationale. Nous sommes l'opposition officielle. On est dans tous les dossiers. Notre leader vient de démontrer les propositions qu'on a faites.

Journaliste : Ça, je le sais, que vous êtes l'opposition officielle. Je vous dis : Est-ce que vous avez peur ou craignez que vous soyez encore éclipsés par la course?

M. Tanguay : J'arrivais à votre question, inquiétez-vous pas. La réponse est non, bien évidemment. Pourquoi? Dans la mesure où on fait notre travail, où on est pertinents, on se lève pour défendre tous les Québécoises et Québécois.

Ceci dit, la course au Parti libéral du Québec, je viens de le dire, sera une étape importante et stimulante. Et, oui, on va en entendre parler, puis on ne sera pas gênés, nous aussi, de regarder les débats, mais on va faire notre travail.

Puis à votre question, la réponse, c'est non, parce qu'on est là dans l'intérêt supérieur des Québécoises et Québécois.

Journaliste : Bonjour.

M. Tanguay : Bonjour.

Journaliste : Lorsque vous parlez de retour à l'équilibre budgétaire, de rigueur budgétaire, que certains associent à de l'austérité, pour vous, l'État québécois, où est-il trop interventionniste et doit couper?

M. Tanguay : Écoutez, nous quand on aborde la rigueur et la nécessité de revenir à un équilibre budgétaire, encore une fois, pas un équilibre pour un équilibre, pour avoir la capacité d'offrir les services, on peut voir deux choses : il y a beaucoup de gaspillage, sous François Legault, qui explique son 11 milliards de dollars. Il y a beaucoup de manque de planification, et il ne travaille pas sur la colonne des revenus, la productivité. Alors, en résumé bien, bien simple, là, ce serait ce sur quoi, nous, on s'axerait si nous étions aujourd'hui au gouvernement.

Puis des exemples de gaspillage, je vous en ai donnés. Si vous en voulez, je peux continuer à vous en donner. Le chèque de 6,7 milliards, des... 396 millions pour augmenter les inscriptions aux universités et cégeps, dans des emplois dont on manque de personnes, qui ne donnent pas les résultats, c'est une décroissance des inscriptions, et ainsi de suite. Et zéro productivité pour nos PME, c'est inacceptable, dans les cinq dernières années.

Alors, une fois que j'ai dit ça, l'énergie, on a vu le projet de loi qui a été déposé hier, bien, ils n'ont toujours pas, imaginez-vous, de plan. L'énergie, là, viendrait nous aider, si on avait une vision, à travailler sur la colonne des revenus. Et chaque dollar qui est dépensé, je termine là-dessus, doit être dépensé de manière à maximiser le retour pour les Québécoises et Québécois, ce qu'on ne voit pas. Alors, la rigueur budgétaire, c'est tout ça, c'est un ensemble, puis on ne peut pas gérer ça à la petite semaine comme fait François Legault.

Journaliste : Mais, dans le panier de services actuel, dans la partie structurelle du déficit, est-ce qu'il y a, selon vous, des programmes et des services offerts aux citoyens superflus ou qui doivent être coupés pour atteindre l'équilibre budgétaire?

M. Tanguay : Je pense que dans chacun des programmes, chacun des programmes, dans tous les ministères, on doit appliquer cette règle de la rigueur là. François Legault, là, François Legault, pour lui, là, malheureusement, il est arrivé, il y avait 7 milliards de dollars sur la table, de l'argent des Québécois que le gouvernement libéral lui avait donné. Il n'avait pas besoin de se casser la tête. Alors, il ne s'est pas cassé la tête bien, bien longtemps pour lancer ses initiatives à gauche puis à droite. Ça fait six ans qu'il nous dit, quand on le questionne : Bien, j'ai mis 100 millions là, j'ai mis 1 milliard là. Puis on dit : où sont les résultats? On n'en a pas. Alors, la rigueur, c'est ça que ça veut dire.

Notre collègue Madwa-Nika Cadet, lorsqu'elle se lève puis qu'elle questionne la ministre de l'Emploi : vos programmes, qu'est-ce qu'ossa donne, comme disait Yvon Deschamps? Puis qu'elle dit... elle est incapable de nous dire ça a donné quoi, le 200 millions pour avoir des travailleurs et travailleuses formés. Alors, c'est ça, le maître mot, la rigueur, s'assurer de l'efficacité de ce que vous... de ce que vous investissez.

Journaliste : Donc, en terminant, très clairement, pour les citoyens à la maison, là, si le gouvernement... le prochain gouvernement était libéral, ils ne verraient absolument pas rien qui changerait dans ces... dans ces services? La... Votre rigueur budgétaire...

M. Tanguay : Ils verraient une chose qui changerait... Ils verraient une chose qui changerait : les services seraient mieux donnés, ils seraient améliorés. Désespoir, désespoir, au Québec. Écoutez, on attend 3 heures de plus dans les urgences, 11 000 jeunes vont quitter le secondaire sans diplôme, le transport en commun, prenez-le, le transport, la vision n'est pas... il n'y a aucune vision transport en commun. Oui, à votre question est-ce que les Québécoises, Québécois verraient une différence dans un gouvernement libéral en octobre 2026. Oui, les services seraient mieux donnés.

Journaliste : Oui. Bonjour. Simon Carmichael, pour Le Soleil. Je vais continuer sur la même lancée que mon collègue. Vous dites que vous cherchez à mettre de la rigueur dans chacun des programmes, chacun des programmes doit appliquer cette rigueur-là. Est-ce qu'on peut comprendre qu'on parle de coupures paramétriques?

M. Tanguay : Non, pas du tout. On parle de s'assurer... celles et ceux, là, qui, à matin, là, se sont levés, là, le cadran a sonné, puis ils sont allés travailler, là, puis qui paient des taxes, puis qui paient des impôts. Puis que là, François Legault, il est tellement au désespoir, il avait une seule once de crédibilité, dire : Bien, au moins, il n'augmentera pas les taxes et impôts, bien, il l'a perdue, cette once de crédibilité là, en augmentant la taxe sur le gain de capital. Chaque Québécois qui donne 1 $ à l'État québécois, les Québécoises, Québécois nous demandent une chose : dépense-la intelligemment puis assure-toi que j'ai un retour sur ce que je t'envoie, ça, ça veut dire dans nos écoles, dans nos hôpitaux, et ainsi de suite. Alors ça veut dire de dépenser de façon intelligente et d'avoir une reddition de comptes qui nous permet de dire : Oui, ce programme-là a marché, puis les gens, les Québécoises, les Québécois en ont eu pour leurs services, pour leur argent. C'est ça que ça veut dire, la rigueur.

Journaliste : Mais ce n'est pas un peu idéaliste de se dire : on va réussir à équilibrer le budget puis en même temps on va offrir tous les meilleurs services? Dans le sens de c'est comme dire qu'on va... qu'on va combler un déficit avec les... le paradis fiscal, là. Dans le sens, c'est toujours ça qu'on entend. Mais...

M. Tanguay : J'aime tellement votre question. J'allais le dire en anglais, je vais dire en français, la preuve est dans le pudding. On est arrivés en 2014. Pauline Marois, le PQ, nous avait laissé un déficit de 5,6 milliards. Nous avons été capables, sous la gouverne de Philippe Couillard, gouvernement libéral, de rééquilibrer les finances publiques, de s'assurer que le Québec puisse avoir des leviers financiers en améliorant la cote de crédit. Et les services, en 2018, quand on a quitté, étaient mieux donnés. Alors, ce n'est pas idéaliste, c'est réaliste.

Journaliste : Bien, je comprends. Mais là vous nous dites, d'un autre côté, qu'il n'y aura pas de coupures paramétriques comme en 2014, qu'il n'y aura pas de baisse dans les services. Je veux dire, comment est-ce qu'on peut ne pas avoir de coupures paramétriques, pas de baisses dans les services, de réussir à équilibrer le budget? Il n'y a pas... On ne va pas faire comme en 2014, mais on va voir les mêmes résultats?

M. Tanguay : Écoutez, le... un gouvernement n'a pas le choix de s'assurer... Le gouvernement peut faire des déficits, mais les déficits, le gouvernement n'a pas le choix de s'assurer d'avoir un retour en temps opportun à un équilibre budgétaire. C'est Jean Charest qui le disait : Lorsque vous ne contrôlez pas vos finances publiques, plus rien n'est possible. Alors, le gouvernement n'a pas le choix que d'avoir... si, de temps en temps, il doit faire des déficits dans des contextes très particuliers, on le comprend, mais d'avoir une vision, pour assurer quoi? La pérennité de l'État québécois, la pérennité de la capacité d'offrir les services. Puis là-dessus, il faut mettre fin au gaspillage de François Legault puis il faut travailler sur la colonne des revenus. Ce n'est pas le parti de l'économie, la CAQ.

Journaliste : Quel a été l'impact sur les services, entre 2014 et 2018, de la rigueur budgétaire de Philippe Couillard?

M. Tanguay : Écoutez, il y a eu évidemment un ralentissement des hausses, des augmentations, un ralentissement de la croissance des budgets. Ceci dit, en 2014, la reprise économique est arrivée plus rapidement et plus fortement qu'elle n'avait été prévue.

Journaliste : Ma question est sur les services, M. Tanguay : quel a été l'impact sur les services durant cette période?

M. Tanguay : Les services étaient mieux donnés en 2014-2018 qu'aujourd'hui. Alors, la preuve... la preuve en est faite. La preuve en est faite, les services étaient mieux donnés en 2014-2018.

Journaliste : Donc, même si, par exemple, des Michelle Courchesne de ce monde, des libéraux disent et critiquent encore aujourd'hui ce que... qu'a provoqué cette rigueur budgétaire ou cette austérité, puis vous êtes encore... vous plaidez encore que ça a été bon pour les services.

M. Tanguay : Je pense qu'ultimement le gouvernement de Philippe Couillard, et c'est ce qu'on a souligné au Conseil général, a été, somme toute, un très bon gouvernement. S'assurer de la pérennité financière de l'État québécois puis s'assurer que les services soient donnés en qualité.

Journaliste : Est-ce que le prochain chef du Parti libéral du Québec est menotté avec... à cette... à cette idée-là de rigueur budgétaire? Donc, si le prochain chef ne... sera obligé d'avoir la rigueur budgétaire dans son programme pour être élu chef du Parti libéral?

M. Tanguay : Je répondrais deux choses. D'abord, la rigueur, l'efficacité de l'État, ça fait partie de l'ADN économique et financière du Parti libéral du Québec. Ça fait partie de notre ADN. Maintenant, si une personne candidat, candidate veut s'éloigner de cela, ce sera aux membres de juger. Mais, une fois que j'ai dit que ça fait partie de notre ADN, les membres jugeront, ultimement.

Journaliste : Dans le même ordre d'idée, là, si Denis Coderre remporte la course, est-ce que le... vous allez vous rallier à lui, donc, à sa position d'endosser, d'appuyer maintenant la loi n° 21 puis la clause dérogatoire? Il l'a affirmé. Donc, ce n'est pas votre position traditionnelle, ce n'est pas votre position historique, mais est-ce qu'on se rallie au chef, peu importent les idées qu'il amène?

M. Tanguay : Écoutez, il y aura une course, puis je ne veux pas, comme je l'ai toujours... comme je ne l'ai jamais fait, je ne vais pas faire de particularité. Ce que tout un chacun va avancer, moi, là, comme chef intérimaire du Parti libéral du Québec, je ne vais pas commencer à courir en arrière de tout un chacun sur les propositions qu'ils font. Il y a un seul parti, un seul caucus. Vous savez où on loge sur le 21.

Maintenant, je ne vais pas répondre de façon directe à votre question hypothétique. Il est clair qu'il y aura un processus. On connaît notre ADN. Les membres vont juger. Puis, au Parti libéral du Québec, on a une... une tradition de se rallier derrière notre chef. Mais les membres vont juger. Puis c'est ça... C'est ça à quoi servira la course, de juger des propositions de tout un chacun?

Journaliste : Oui. Bonjour, je ne sais pas si vous avez entendu tout à l'heure Québec solidaire, mais bon, ça fait quand même plusieurs jours qu'on les entend dire qu'avec le projet de loi n° 65 ils ont fait un gain sans précédent, là, en convainquant le gouvernement d'élargir la loi Françoise David. Vous ne trouvez pas frustrant, dans le fond, de ne pas avoir réussi à faire ce genre de gain là au cours de la session?

M. Tanguay : Bien, écoutez, notre leader vient de nommer, dans son introduction tout à l'heure, plusieurs gains qu'on a faits, et qui sont tangibles, et qui auront un impact de façon tangible dans la vie des Québécoises et Québécois.

Journaliste : Oui, mais aussi frappant? Parce que c'est un... c'est un gain qui est plus susceptible peut-être de paraître et d'être remarqué par la population.

M. Tanguay : Bien, écoutez, nous, là, on est là pour travailler dans l'intérêt supérieur des Québécoises et Québécois. Le pétage de bretelles de Québec solidaire, nous, là, ce n'est pas ce qui est nous... ce qui nous... ce qui nous pousse vers l'avant. Nous, c'est de défendre les Québécoises et Québécois. Nous avons été dans tous les projets de loi, dans l'article par article, on n'a manqué aucune minute, on a fait des gains tangibles. La liste, le leader nous l'a donnée un peu plus tôt. C'est des gains très tangibles.

Alors, je vais laisser à QS, peut-être parce qu'ils ont besoin d'avoir des nouvelles positives de ce temps-là, eux autres, je vais leur laisser leur pétage de bretelles. Nous, on n'est pas là. C'est-tu bon pour les Québécoises et Québécois? Puis on fait notre rôle d'opposition officielle, puis on ne le fait pas à temps partiel, on le fait à temps plein parce que c'est notre responsabilité.

Journaliste : Puis sinon, est-ce qu'on doit s'attendre à ce que... à la prochaine session, la question d'un référendum soit au cœur des débats au salon bleu? Est-ce que vous avez vraiment l'intention de mettre ça de l'avant, la question de la souveraineté? Parce que...

M. Tanguay : Nous, la question de la souveraineté?

Journaliste : Oui, bien, ou, en fait, votre position contre ça, là. Est-ce que les... les Québécois doivent s'attendre à ce que ça prenne une grande place dans les débats?

M. Tanguay : On va laisser ça... c'est le Parti québécois de Paul St-Pierre Plamondon qui remet cet enjeu-là de la séparation puis du dollar québécois de l'avant. Le seul parti qui peut lui donner la réplique, c'est le seul parti fédéraliste, résolument fédéraliste pour un Québec fort au sein de la fédération canadienne, c'est le Parti libéral du Québec. On va lui donner la réplique à chaque fois, à chaque fois, comme on l'a fait sur son budget de l'an un, en passant, qu'on a critiqué puis qu'on a dit qu'il ne tenait pas la route.

Alors, nous, il est clair qu'on ne va pas... Et, une fois qu'on a dit ça, qu'en est-il de la fédération canadienne? Le Québec a un rôle de leader à jouer dans la fédération canadienne. Le comité de relance a déjà plusieurs pistes de réflexion. Il va nous emmener plus loin. On a eu l'occasion, puis ça, ça a été un moment éminemment triste et émouvant, de saluer, de saluer l'héritage que nous avons de Benoît Pelletier. On va bâtir là-dessus, on va bâtir là-dessus pour avoir une fédération forte qui respecte le Québec, parce que l'appartenance canadienne et l'identification au Québec, c'est ça, l'ADN du Parti libéral du Québec.

Journaliste : Pouvez-vous élaborer? Là, bien, on va bâtir là-dessus, il y a quelque chose de spécifique, de prévu par rapport à ça?

M. Tanguay : Oui. Benoît Pelletier, c'était quoi? Benoît Pelletier, ça a été son...

Journaliste : On le sait, on le sait. Mais qu'est-ce que vous entendez faire? Est-ce qu'on parle d'une initiative particulière ou de...

M. Tanguay : Des nouvelles propositions, des nouvelles propositions. Grâce à Benoît Pelletier et son rapport en 2003, il y avait le Conseil de la fédération. Qu'en est-il aujourd'hui du Conseil de la fédération? Il y a une réflexion très active là-dessus. Je vous donne ce seul exemple là, pour s'assurer que le Québec joue son rôle de leader au sein de la fédération canadienne. Alors, un conseil des fédérations 2.0, d'autres ententes, la coopération. On aura beaucoup de choses à dire pour s'assurer que la fédération canadienne puisse évoluer dans le sens des intérêts du Québec aussi.

Journaliste : Merci.

M. Tanguay : Merci. Bonjour.

Journaliste : Bonjour. Qu'est-ce qui vous fait dire que François Legault est personnellement très fatigué?

M. Tanguay : Je l'ai trouvé... Je l'ai trouvé fatigué. Je l'ai trouvé fatigué. Je le vois, là, on est face à face, là, je l'ai trouvé fatigué. Je l'ai trouvé face à une réalité où il n'y a pas de solution. Je pense que c'est le genre de choses qui, à un moment donné, vient miner la personne. Quand tu es face à des problèmes majeurs, quand tu aimerais bien ça avoir des résultats, mais que tu es incapable d'avoir des résultats, je pense que ça mine... ça mine son homme, comme on dit. Je l'ai trouvé fatigué. Puis moi... Il aurait pu se lever, même s'il n'avait rien dans son cartable sur les ambulances. Ce n'est pas juste anecdotique, il aurait pu se lever. Il y a des gens qui meurent parce qu'ils n'ont pas le service d'ambulance. Il y a un homme, 85 ans, qui a attendu l'ambulance 45 minutes. Il est décédé. Alors, je trouve qu'il est fatigué, et, face à ses échecs répétés, à un moment donné, il arrive au bout de sa logique d'essayer de pelleter la responsabilité à tout un chacun, là. À un moment donné, il n'y a plus personne à qui lancer la balle, là. Alors, c'est ce qu'on constate. Face à ça, vous avez un Parti libéral du Québec qui est ragaillardi, un Parti libéral du Québec qui sait où il est le Nord, puis qui a des propositions, puis qui défend tous les Québécoises et Québécois.

Journaliste : Bien, j'allais justement vous poser la question sur le Parti libéral.

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : Est-ce que ce n'est pas le Parti libéral qui est fatigué aussi, hein, dans la mesure...

M. Tanguay : Hein? J'ai-tu d'l'air fatigué?

Journaliste : ...dans la mesure...

M. Tanguay : On a-tu d'l'air fatigués? Êtes-vous fatigués?

Journaliste : À force de parler...

M. Tanguay : On n'est pas fatigués.

Journaliste : À force de parler de rigueur budgétaire, de directeur parlementaire du budget, et tout ça, est-ce que vous avez renoncé à faire rêver les Québécois?

M. Tanguay : Écoutez, faire rêver les Québécois, s'assurer qu'une société québécoise, la nation québécoise puisse retrouver une confiance perdue depuis 2018, faire en sorte que l'on puisse être accueillant, pas voir les immigrants comme étant une menace, pas voir le bilinguisme individuel de celles et ceux, nos jeunes, qui sont capables d'avoir de bons emplois, comme une menace, pas voir les villes contre les régions. Écoutez, la confiance en soi comme nation et retrouver cette confiance-là, je pense que ça sera le mandat du Parti libéral du Québec lors de la prochaine élection.

Dans l'intervalle, on a un chemin à faire, il y aura une course à la chefferie, et ainsi de suite. Mais faire rêver les Québécoises et Québécois en leur demandant : Hé!, ça ne vous tenterait pas qu'on retrouve un dialogue, un discours, une ambiance qui soit beaucoup plus positive et confiante? Là, ce n'est que les problèmes. Sous François Legault, c'est déprimant parce qu'il n'y a pas de résultat.

Journaliste : Bonjour.

M. Tanguay : Bonjour.

Journaliste : Good day. The creation of this expert's committee to extend the autonomy of Québec, Premier Legault will announce this committee. Do you have the impression that it's a way, it's a strategy to make Quebeckers forget about his record during... over the last few months?

M. Tanguay : I think that it's a proof of his... of his failure of imagining the future of Québec in terms of our positioning in the context of the Canadian Constitution. He says that, you know, I can be Premier of Québec without having a position. Am I a separatist or a federalist? And he was a sitting on the fence for the last six years. I think that he's recognizing that it's a failure and he's trying to build something like a thinking about the place of Québec within the Canadian Federation. So, we see this as a… evidence of failure.

That being said, if he wants to think about the future of Québec within the Federation of Québec, that's what we are doing every day, every week at the Québec Liberal Party for the last 157 years, and we will be continuing to do so. So... But again, he has to change his approach. He has to be cooperative.

Journaliste : What do you mean he has to change his approach?

M. Tanguay : He's always fighting against everyone, fighting against Justin Trudeau, Ottawa, fighting against... you know, not trying to find a position where it could be a win-win within the Québec... within the Canadian Federation, so... and see the timing of it. He's about to meet Justin Trudeau Monday. What does it tell you seeing that one of the objective of this is: Oh! we should have more powers with respect to immigration? I'm not expecting a lot of achievement for the next Monday. Now, they're trying to find a composure. So again, where's the beef? Where are the results? Nothing. Failures.

Journaliste : But, I mean, like, the spotlight right now, so far, today, it's on this committee.

M. Tanguay : Yes.

Journaliste : So, it's a wise strategy of Premier Legault.

M. Tanguay : You know, trying... trying... Absolutely, trying, you know, to... to put the emphasis elsewhere. But again, it's a failure. In every, every situation where the Québec has to protect our citizens, François Legault is decreasing our capacity to... to provide Quebeckers with the good services. So, it's... It's a failure, yes.

Journaliste : Good morning.

M. Tanguay : Morning.

Journaliste : In terms of your leadership race, are we looking at somebody in particular? Some people said that they would announce that if they're going to run in June, namely Denis Coderre... Is there anyone in mind?

M. Tanguay : For? For?

Journaliste : The leadership race.

M. Tanguay : Ah! bien... I'll let all the candidates announce what they want to announce in their own timing. Again, officially, the race will start January the 13th, and we'll let them to... to announce what they have to announce. But, at the end of the day, rest assured that we will have a race, we will have candidates, highly qualified candidates, and the... the members will decide who will be our next leader.

Journaliste : With such a big thing on your plate, how effective do you think you can be next session, if the race is going to drag on until...

M. Tanguay : We've been taking... talking about the race for the last couple of months and we were being able to be efficient. Again, we will talk a little bit more and way more, I should say, of the leadership race in the upcoming months. But we, at the National Assembly, the Official Opposition, the Liberal Official Opposition, we will be doing our work each and every day. And again, there's only one Québec Liberal Party, there's only one caucus at the Québec Liberal Party. You know clearly where we stand on every topic. That being said, the candidates will have the opportunity to propose different things, and we'll let the members decide. That being said, we have a job to do, and we will be doing it. Keeping in mind the only objective is: Is it good for Quebeckers? And that's we will be... that's what will be driving us.

Journaliste : You spoke about Premier Legault's meeting on Monday with Justin Trudeau.

M. Tanguay : Yes.

Journaliste : What do you think should happen if nothing comes out of Monday's meeting that Legault has said, is a deadline of some sort?

M. Tanguay : It's... Unfortunately, chances are that we will have another evidence of Francois Legault total incapacity to deliver for Quebeckers. We propose, for instance, with respect to temporary workers, we propose to have more powers for Québec in order to... to plan, in order to coordinate these temporary workers. But, Francois Legault, what are the end results of this negotiation? We will be looking forward to see what... what it will be. But today, he's announcing the creation of a committee where the opposition will be thinking about new powers in immigration. So, I think that is pre-announcing a failure for Monday. But, we'll see. Again, where's the beef? Where are the results? Nothing.

Journaliste : Do you think there's any specific tone or message that he should be taking into Monday, on behalf of all Quebeckers?

M. Tanguay : I think that he should be embracing a positive and constructive tone, and a lot of things that he said about Ottawa, against the federal Government... He has to see these persons as partners and... And why? Because that's the first and fundamental ingredients to have positive results. Again, you... allow me to give you this clear example. We supported Francois Legault when he was asking, for the health care system, $6 billion. He came out with $1 billion, and he says that... well, that's all we can achieve and that's going to be fine. So, can you see what would have been the change in the Québec finance if he had been successful on that topic? But, it was a failure. And again, at the end of the day, it's the Quebeckers who are paying the price for this.

La Modératrice : Merci.

M. Tanguay : Merci beaucoup. Vous allez me permettre une dernière remarque. Là, je vais essayer de ne pas être émotif, je suis capable. Merci aux collègues députés. Je vous le dis, là, on se lève à tous les matins quand on est à Québec puis dans nos comtés. Dans nos comtés, la politique, c'est quoi? C'est : la proximité fait en sorte d'assurer votre pertinence. La pertinence découle de la proximité. Bravo aux collègues! Bravo à celles et ceux qui sont là, là, qui travaillent avec nous! On vous aime. Prenez du temps pour vous, cet été, puis on revient en forme cet automne à l'Assemblée nationale.     Dans l'intervalle, on ne part pas tous en vacances, on est dans nos comtés, on travaille, puis on va porter une voix forte, puis on va continuer à exiger de ce mauvais gouvernement là de livrer, d'avoir le contrôle des finances publiques puis de livrer les services pour les Québécoises et Québécois. C'est l'engagement qu'on a pris. Merci. Bravo! On vous aime. Bon été.

(Fin à 9 h 57)

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