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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version finale

Le mercredi 22 mai 2024, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures deux minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à tous et à toutes. Effectivement, je suis prêt, nous sommes prêts, quel beau slogan! On nous le rappelle ce matin. Faites-vous-en pas, ça va revenir.

Alors, économie, coeur, évidemment, de l'action libérale, entre autres, à l'Assemblée nationale. Nous entrons dans la phase finale de cette session parlementaire. Il nous reste trois semaines. On demande au gouvernement d'avancer des projets de loi pour faire avancer le Québec, notamment le directeur parlementaire du budget. Un gouvernement qui est en perte de contrôle des finances publiques, un gouvernement qui n'a pas de plan de retour à l'équilibre budgétaire a besoin, entre autres, d'une boussole telle que le projet de loi qui a été déposé visant à instituer un directeur parlementaire du budget. Il reste trois semaines devant nous. On est prêts à travailler, et on demande que le gouvernement fasse avancer le Québec, notamment sur ce projet de loi là.

Et je vais céder la parole à mon collègue, le leader de l'opposition officielle.

M. Derraji : Merci, Marc. Au fait, juste vous mentionner qu'encore une fois une autre session très tranquille. Et j'ai fait la genèse des projets de loi qui restent. Donc, il reste présentement projet de loi n° 57, l'omnibus civilité des élus, 56, droit de la famille, et probablement on va commencer les consultations sur l'infra, le projet de loi de M. Jonatan Julien, le 62, la semaine prochaine.

Donc, sur la table, il y a beaucoup, beaucoup de temps. Nous, on a déposé un projet de loi qui fait l'unanimité à l'intérieur de l'Assemblée nationale, c'est l'implantation du directeur parlementaire du budget. Il y a unanimité autour du Parlement. Nous avons beaucoup de temps de disponible. On demande au gouvernement de l'appeler très rapidement. Et vous savez quoi? Je suis même prêt à enlever mon nom et mettre le nom de M. Simon Jolin-Barrette.

M. Tanguay : Parce qu'il est d'accord.

M. Derraji : Parce qu'il est d'accord. Donc, il peut le déposer dès aujourd'hui, il peut l'appeler. Et nous sommes prêts à l'étudier et à maximiser le temps des parlementaires à l'intérieur du salon bleu et à l'intérieur de notre Parlement. Merci beaucoup.

Journaliste : M. Tanguay, vous devez être heureux ce matin.

M. Tanguay : J'ai plusieurs raisons d'être heureux, mais vous allez me... vous faites référence à laquelle?

Journaliste : ...plein de noms qui circulent pour la chefferie : maire de Victoriaville, Denis Coderre, Frédéric Beauchemin. Ça va bien, vos affaires, là.

M. Tanguay : Bien, écoutez, je vais laisser... et là-dessus c'est la ligne de conduite que je vais respecter, je vais laisser...

Journaliste : ...je ne vous demande pas de parler des noms, je vous dis : Ça va bien, vos affaires.

M. Tanguay : Ah! bien, merci beaucoup. Je prends tous les bons commentaires.

Journaliste : ...trouvez-vous?

M. Tanguay : Bien, si vous n'avez pas une question, il n'y aura pas de réponse.

Journaliste : C'est ça, ma question.

M. Tanguay : Ah! bien, écoutez, honnêtement... Mais, quand je vous disais... puis, encore une fois, je... mon commentaire n'est pas en lien avec l'article de ce matin concernant le maire de Victoriaville, mon commentaire est général, quand je vous disais dans les derniers mois que j'avais l'intime conviction qu'il va y avoir plus d'une candidature de qualité, qu'on va avoir une véritable course à la chefferie... Il y aura cinq débats nationaux. Et, en ce sens-là, les gens pourront connaître les candidatures, et les membres... de faire un choix. Parce que c'est important d'avoir une personne qui va nous mener pour changer ce mauvais gouvernement caquiste là, puis le Parti libéral du Québec est la seule alternative crédible.

Journaliste : Mais est-ce que vous êtes d'accord pour dire qu'il coche beaucoup de cases, M. Tardif?

M. Tanguay : Écoutez, encore une fois... Moi, je pense que, comme maire de Victoriaville, il fait un très bon travail. Maintenant, je n'irai pas plus loin parce que j'ai un devoir de réserve. Voilà.

Journaliste : ...est-ce que ça prend quelqu'un des régions...

M. Tanguay : Bien, écoutez, ça prend quelqu'un qui est représentatif. Moi, je ne vais pas commencer à établir des critères puis essayer de prioriser des critères. Mais nous, au Parti libéral du Québec, nous avons vocation de représenter les 9 millions de Québécoises et Québécois, qu'ils demeurent en région, qu'ils demeurent dans des milieux urbains également, et, en ce sens-là, c'est important.

Journaliste : ...que votre téléphone sonnait, est-ce que... est-ce que c'était M. Tardif qui vous avait appelé?

M. Tanguay : Je ne vais pas commenter. Je ne vais pas commenter, puis je ne vais même pas commenter : Lui avez-vous parlé? Je ne vais même pas confirmer ou infirmer. Je ne veux pas commencer à m'immiscer. Tout un chacun sait ce qu'il a à faire.

Journaliste : Vous ne voulez pas parler de critères, mais, quand même, avoir des femmes dans la course, ce serait...

M. Tanguay : Oui, tout à fait, tout à fait.

Journaliste : ...ce serait important, essentiel?

M. Tanguay : Oui, c'est important.

Journaliste : À quel niveau...

M. Tanguay : Bien, c'est important. Encore une fois, on veut et on aura, je pense, une belle course, plusieurs candidatures. Et puis je pense que...

Journaliste : ...

M. Tanguay : C'est... Je pense que ce serait... ce serait évidemment important. Mais, encore une fois, je n'irai pas plus loin. Et ça... ça relève de tout un chacun de prendre ses décisions.

Journaliste : Vous espérez quoi de la fin de semaine?

M. Tanguay : Bien, écoutez, beaucoup de débats. On va parler... parce qu'on est le Parti libéral du Québec, on va parler d'innovation, de productivité et de prospérité. Deux grands objectifs. Je pense, le premier, c'est d'avoir des débats pour la relance économique du Québec. Les militantes et militants, vous allez voir, sont réellement très enthousiastes, ont hâte de débattre de la résolution-cadre notamment. Et, en ce sens-là, moi, je m'attends à des débats intelligents, rigoureux, avec des propositions. Vous savez, on a la course à la chefferie, mais le Parti libéral du Québec, la relance, elle est déjà en marche. Puis c'est un parti, un laboratoire d'idées qui fait son travail de parti.

Journaliste : Mais, au niveau de la course, c'est quoi, l'élan que ça peut donner, la fin de semaine, là? Bromont, c'est une petite montagne. C'est-tu le début?

M. Tanguay : Ah! bien, écoutez, on aura l'occasion. Encore une fois, officiellement, très officiellement, la campagne sera lancée le 13 janvier 2025. Maintenant, on va laisser tout un chacun, là, compléter, le cas échéant, leur réflexion puis faire les annonces qu'ils ont à faire. Du reste, du reste, c'est clair que, nous, les mois qui sont devant nous vont être stimulants, je pense, pour le Parti libéral du Québec, très stimulants.

Journaliste : ...pour le parti de réunir comme ça les anciens premiers ministres et leaders du parti...

M. Tanguay : Je pense que c'est un beau message d'unité. C'est un beau message d'unité. Et ça, je pense que... Vous savez, dans nos activités, ce qu'on se fait dire, au Parti libéral du Québec, par les militantes, militants : Il se passe de quoi au Parti libéral du Québec. Il y a... Il y a un vent nouveau, il y a un souffle nouveau. Il se passe de quoi. On est à la veille d'une belle course à la chefferie. Je vous le dis. Il va y avoir des débats, puis vous allez avoir du monde à interviewer puis à interroger puis savoir c'est quoi, leur vision du Québec, puis ils veulent amener le Parti libéral du Québec où, dans quelle direction. C'est stimulant, puis je le sens, je le ressens auprès des membres, ça.

Journaliste : ...célébrer quand même le dernier chef qui vous a menés à une défaite historique, alors que vous voulez entamer un renouveau, une nouvelle course. Est-ce que ça n'envoie pas un drôle de message?

M. Tanguay : Ah non! Là, vous venez de me partir, là. Moi, je suis fier du bilan libéral 2014-2018. Je suis fier de Philippe Couillard. Je suis fier, comme tous les militantes et militants. Nous allons lui rendre hommage, donc, durant la fin de semaine.

Vous le savez, puis je vais... je peux le résumer ainsi, quand on a quitté le pouvoir... Puis vous parlez de défaite historique. C'est la démocratie. Les gens décident, hein? Alors, en ce sens-là, quand on a quitté le pouvoir en 2018, on avait 7 milliards de surplus budgétaires, et les services étaient mieux donnés. Les Québécoises et Québécois en avaient plus pour leur argent. Je vous donne le seul exemple qu'on attendait tout près de 3 h de moins aux urgences. Alors, on est doublement perdants avec ce mauvais gouvernement Legault là.

Journaliste : M. Tanguay, est-ce que ça veut dire que vous cherchez plus quelqu'un avec le profil de M. Couillard que Mme Anglade?

M. Tanguay : Ah! Écoutez, moi, encore une fois, je ne vais pas commenter directement ou indirectement sur des critères, et ainsi de suite. Moi, j'ai un devoir de réserve. Alors, je ne veux pas commencer... Puis vous allez me permettre, là, de ne pas commenter par rapport à votre question.

Journaliste : Mais, en même temps, quand même, vous avez dit qu'il n'y avait pas de place au parti pour les souverainistes, hier, je pense. À ma connaissance, Mme Anglade était pas mal plus ouverte à ça que vous. Vous n'êtes pas d'accord avec elle sur ce plan-là?

M. Tanguay : Je ne suis pas convaincu de votre préambule. Chose certaine, nous, au Parti libéral du Québec, on va faire campagne lors de l'élection générale d'octobre 2026, il est clair que nous, on va vouloir aller chercher le vote de tous les électeurs et de toutes les électrices. Et vous savez, une campagne électorale, des fois, il y a des enjeux qui, momentanément, viennent une priorité pour une personne qui pourrait voter pour le Parti libéral notamment à cause de la rigueur budgétaire.

Maintenant, pour militer au sein du Parti libéral du Québec, nous avons une valeur fondamentale qui est le fédéralisme canadien, l'appartenance canadienne. Alors, il est clair que quelqu'un... Tout le monde est bienvenu au Parti libéral du Québec, tout le monde est bienvenu au Parti libéral du Québec, mais quelqu'un...

Journaliste : ...

M. Tanguay : Non, non, non, mais quelqu'un, virgule...

Journaliste : ...pas tout à fait ça.

M. Tanguay : Laissez... Virgule... Vous n'aimez pas les virgules, hein? Tout le monde est bienvenu au Parti libéral du Québec, virgule, mais une personne qui viendrait remettre en question l'appartenance canadienne aurait... aurait, je pense, de la difficulté, parce que c'est une valeur fondamentale.

Journaliste : Pourquoi vous revenez cadrer le message? Est-ce qu'il y en a dans votre caucus qui n'étaient pas contents?

M. Tanguay : Parce qu'on vient de me poser la question, on vient de me poser la question. On vient de me poser la question.

Journaliste : ...M. Roberge va déposer aujourd'hui le dernier rapport de l'OQLF. Il se dit préoccupé par une fracture générationnelle sur la question du français. Est-ce que c'est la conclusion à laquelle vous arrivez aussi?

M. Tanguay : Je vais vous répondre en deux temps. Dans un premier temps, évidemment, on a hâte de voir le rapport. Alors, dès qu'il sera déposé, on en fera l'analyse.

Mais moi, sur une base très, très personnelle, j'ai deux filles de 18 ans et 20 ans. Il n'y a pas si longtemps, elles étaient adolescentes. Là, elles sont jeunes adultes. Je peux le voir que, sur les réseaux sociaux, ça se passe beaucoup en anglais. Je peux le voir qu'il y a une pression énorme, qu'entre eux autres, ça se parle, ça se texte parfois en anglais. C'est tout un défi. Puis je pense que nous, comme législateurs, il va falloir se poser des questions. Qu'est-ce qu'on peut faire pour justement redonner le goût davantage... on ne l'a pas perdu, mais davantage donner le goût à nos jeunes de valoriser la langue française? C'est un défi, c'est un défi. Puis je suis convaincu que tous les parents d'ados le constatent aussi. C'est un défi.

Journaliste : Justement, quoi faire?

M. Tanguay : Il faudra faire le débat, justement, il faudra faire débat. Par exemple, est-ce qu'il y a possibilité d'avoir accès davantage à du contenu francophone? Ce qui est enseigné dans les classes. L'importance, l'importance du français comme facteur de cohésion sociale, je pense. C'est notre langue officielle au Québec grâce à Robert Bourassa en 1974. Chose certaine, je pense que c'est important de faire découvrir et de développer l'amour de la langue française chez nos jeunes. Vaste chantier, mais je pense qu'on devra s'y attarder, et on a hâte de voir le rapport.

Journaliste : Comment vous expliquez ça que des jeunes Québécois s'envoient des textos en anglais?

M. Tanguay : Je pense, la pression des réseaux sociaux, la pression des réseaux sociaux. Beaucoup, beaucoup ça se passe en anglais. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'on peut faire là-dessus, pour avoir davantage accès à du contenu francophone? Puis, encore une fois, je pense que ça part, là, tout part de l'importance que l'on accorde ou pas comme société sur les bancs d'école, le message qu'on envoie ou pas à nos jeunes, de dire : Aïe! la langue, c'est important. Pourquoi c'est important? Bien, il faut savoir répondre à cette question-là auprès de nos jeunes.

Journaliste : Sur la question de la langue, je ne sais pas si vous avez vu passer la sortie du patron d'English Montréal ce matin. Dans le fond, il s'en prend au ministre Roberge, là, qui avait déclaré que les jeunes qui sortaient des écoles anglophones ne parlaient pas assez bien le français. Est-ce que vous avez l'impression qu'ils parlent assez bien... suffisamment bien le français, les...

M. Tanguay : Ah! Je n'ai pas vu les commentaires du... Je pourrai vous revenir là-dessus. Je pourrai vous revenir là-dessus, mais, chose certaine, moi, je ne serai jamais celui qui va taper sur la tête de nos jeunes. Comment leur enseigne-t-on ou pas le français à l'école? Et là-dessus, je reviens à une statistique. Vous allez dire : Oui, ce n'est pas réellement sur le sujet, mais je pense que tout est dans tout, comme disait Raoul Duguay. 11 000 jeunes vont quitter le secondaire sans aucune diplomation au Québec, au moment où on se parle, 11 000 jeunes sans aucun diplôme de quelque nature que ce soit, le secondaire. On parle de la réussite scolaire, on parle de l'importance d'aller acquérir des connaissances, notamment le français.

Vous savez, le français, la langue française, langue de travail, c'est le code de travail. C'est à partir de cela que vous pouvez être infirmier, infirmière, vous pouvez être ingénieur. C'est important d'avoir les bons codes, d'avoir cette langue, l'amour de cette langue-là, notamment pour le travail. Puis, au niveau de l'enseignement, on a un rôle, on a une mission, je pense, collective excessivement importante.

Journaliste : Mme Duranceau va déposer son projet de loi aujourd'hui, là, concernant... pour protéger les aînés vulnérables des évictions.

M. Tanguay : On a hâte de le lire. Nous, évidemment, on est d'accord sur le principe qu'il faille protéger davantage les aînés vulnérables face à des potentielles évictions. Alors, on a hâte de le lire. Puis on va travailler.

Journaliste : ...s'adopter en deux semaines et demie, avant le 1er juillet, là, s'il n'y a rien de dérangeant dedans?

M. Tanguay : On va faire l'analyse. On est là pour travailler. Puis, si c'est pour faire avancer le Québec, on est présents. Encore une fois, le message du leader de l'opposition officielle, c'est qu'on constate qu'en cette fin de session parlementaire, on va terminer le vendredi 7 juin, on laisse beaucoup d'heures de salon bleu sur la table, alors qu'on pourrait faire adopter des projets de loi, dont le directeur parlementaire du budget.

Journaliste : On the OQLF…

M. Tanguay : Sure.

Journaliste : …the fact that… Bonjour. The fact that you have the young generation that is using way more English in its social contacts, do you have the impression that this has been going on for a few years now and it's going to be hard to stop this?

M. Tanguay : We'll… It's quite a challenge, and again it's part of our reality that the social media, a lot of things are in English exclusively. So, that being said, it's not the question of stopping getting access to these social media, of course not, but to make sure that we will enhance the message to our kids that it's important to… the French language is very, very important socially, but in their life as well. So, again…

Journaliste : Do you do it with your girls?

M. Tanguay : Sorry?

Journaliste : Like, with your own… with your daughters?

M. Tanguay : Yes, yes, I…

Journaliste : Do you repeat that message?

M. Tanguay : It's important. Yes, it's important.

Journaliste : ...

M. Tanguay :You know, lot of messages, as a father, that I send to my daughters, I'm not quite sure that 100% of these messages, they got it. But that being said, they have to make their own decisions. It's not to impose anything. But again, what we're doing, what kind of message are we sending out in classrooms, for instance… So, it's important. We are… We will be looking forward to read this report, and again to suggest, to propose, not to impose, and to defend, but for our kids, to make sure how can we enhance our tools. We'll have… We will be present to have such a debate as the Liberals, of course.

Journaliste : So, what kind of solutions are you proposing to us?

M. Tanguay : Getting access to more contents in French. How can we make sure that we can have an impact or an influence increasing the content in French? At school. What are the uses of social media or not and what are the messages again? I think that it all starts with a volunty to recognize that French is very, very important and what are we doing to teach that importance to our kids, I think that there is a lot of things that could be done.

Journaliste : It's in the action plan. Minister Lacombe is set to table a bill in a year for digital content in French, but there is a difference between this and the fact that young people are texting each other and are looking at things on social media that are in English. It's two different things.

M. Tanguay : Yes. So, we'll see the result of this potential bill to be tabled by Mr. Lacombe. That being said, I think that there is a lot of things that could be done at school. I think that it's important to increase the importance of the message that French is very, very important and again... But that being said, people are free to use the language that they want, and it's important, that being said, that the French will stay strong with our kids. But the fact that they are able to sustain a conversation in English, it's a good news for us, of course, of course. It's important to be able to speak French, to speak English, to speak any additional language. So, we don't want to discourage, on the other hand, that comprehension of English language, it's very, very important. But that being said, we have to make sure that the French will stay strong.

Journaliste : Just on housing, I know you haven't seen Mme Duranceau's bill yet, but what more do you think could be done to protect people from evictions? And do you think it's realistic to have a bill adopted by the end of the session?

M. Tanguay : I think that… and again, I will not prejudge, we will first read the bill, but I think that, of course, there's things that could be done in order to protect people who are staying for many years within a unity, renting a unity, and I think that there's things that can be done and discussed, and we will be ready to do it. And again, if it's good for Québec, if it's good for Quebeckers, we're willing to work till June the 7th to make it adopted. But again, we will first read the bill.

Journaliste : Why are so many former Premiers going to be at the party convention coming up? Is this a new strategy? Because...

M. Tanguay : No, no, no. It's a human... It's not a question of strategy. It's, I think, a very strong message of unity at the Québec Liberal Party. I'm very, very proud, and I'm looking forward to have this very, very important and strong message of unity. And I think that the volunteers, «les militants» at the Québec Liberal Party will be very, very pleased with that event. So, it's important to be proud of what have been done in the past. Of course, it wasn't perfect, but we have to be proud of what has been accomplished, and I think that… be the perfect occasion to do it.

Journaliste : What's your message to the mayor of Victoriaville?

M. Tanguay : Again, I'll… we'll not comment on this, and I will not... I have an obligation of staying very neutral, and I'll let everyone make their own decisions, and… Yes.

Journaliste : J'aimerais juste vous entendre un instant. Il y a certains pays qui commencent à reconnaître l'État de la Palestine. Je voulais savoir si vous pensez que le Canada devrait le faire.

M. Tanguay : Écoutez, je pourrais vous revenir. Je sais qu'on avait... on a une position là-dessus. Je pourrai vous revenir là-dessus, là. On pourra vous revenir là-dessus. Merci.

(Fin à 8 h 21)

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