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Point de presse de M. André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé

Version finale

Le vendredi 22 mars 2024, 9 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures dix-neuf minutes)

M. Fortin :Bon matin. Bon vendredi, tout le monde. Ce matin, à l'interpellation qui a été demandée par mon collègue M. Marissal, on a... Nous, ce qu'on veut, c'est avoir des réponses de la part du ministère de la Santé. On veut des réponses par rapport à deux choses bien spécifiques, c'est-à-dire les délais aux urgences qui, selon l'Institut économique de Montréal, là, continuent d'augmenter dans à peu près toutes les régions du Québec et, dans certaines régions, la mienne, entre autres, explosent en ce moment. Le ministre de la Santé avait promis, avait promis des temps d'attente aux urgences de 90 minutes pour les Québécois, bien, hier, à Châteauguay, c'était 10 heures 16 minutes. Ça, c'est sept fois et demie le temps promis par la CAQ, le temps d'attente promis par la CAQ. Alors, je m'attends à des réponses de la part du ministre de Santé, à savoir pourquoi il a été incapable de réaliser son engagement.

Le deuxième volet qu'on veut aborder avec le ministre de la Santé, c'est le rattrapage en chirurgie, le fameux plan, le troisième plan de rattrapage en chirurgie. Quand on regarde les statistiques qui nous sont fournies par le ministre de la Santé, là on se fie à la véracité de son tableau de bord, mais quand on regarde les statistiques qui sont fournies par le ministre de la Santé lui-même, on voit que, d'année en année, on ne réalise pas plus de chirurgies au Québec que l'an dernier. Il n'y a pas plus de chirurgies qui sont faites. On lui avait demandé de se concentrer sur des chirurgies qui datent de plus d'un an, les patients qui attendent plus d'un an. On lui avait demandé de se concentrer sur les patients oncologiques. Ça, il l'a fait, mais, en même temps, on n'est pas en rattrapage de chirurgies, il n'y a pas plus de chirurgies cette année qui sont en train de se faire que l'an dernier.

Alors, s'il le plus de chirurgies au privé, ça veut dire qu'il en fait moins dans le public, et ça, ça nous prend des explications, à savoir pourquoi il est incapable d'utiliser des salles d'opération du public davantage.

Journaliste : L'entente avec la FIQ, est-ce que ça va permettre justement d'ouvrir davantage de salles d'opération puis de faire... peut-être faire baisser la liste? C'est souvent ce que le ministre a évoqué, dire qu'il y avait un manque de personnel... soignant, des médecins, mais des infirmières?

M. Fortin :Bien, peut-être, il faudra voir les détails de l'entente avec la FIQ. Il y a une chose qui est positive, pour nous, qui est clairement positive, mais, encore là, il faudra voir le détail, c'est qu'il semble y avoir une avancée sur les fameux ratios, ce que le gouvernement a refusé pendant six ans, hein? Je vous rappelle qu'au cours des six dernières années, là, la ligne du gouvernement, c'est de dire : On ne peut pas faire ça, on n'a pas assez de personnel. Là, tout à coup, lors de la négociation, il semble y avoir eu un déblocage, mais on a perdu six ans. Gaétan Barrette avait testé ces ratios-là dans les urgences, dans les CHSLD, dans toutes sortes d'installations, d'établissements de santé, et ça fonctionnait. C'était bon pour le patient, c'était bon pour l'attraction puis la rétention du personnel. C'était bon pour la qualité des soins qui était offerte. Mais on a perdu six ans à cause que le gouvernement s'est entêté à ne pas aller de l'avant avec une mesure comme celle-là qui peut fonctionner.

Journaliste : On entre dans une période de transition avec la création de Santé Québec, là. Est-ce que vous pensez que cette période de transition là, qui va durer quelques mois, peut-être même quelques années, dans le fond, le temps que tout ça soit mis en place puis que ce soit bien rodé, là, est-ce que vous craignez que ça engendre certains problèmes?

M. Fortin :Bien, absolument, c'est... Et ça faisait partie de ce qu'on a entendu en consultations sur le projet de loi, le projet de loi n° 15 du ministre Dubé. C'est que, juste la réorganisation, là, le réseau, ça prend toujours des années et des années, se remettre d'une réorganisation. Et le réseau n'est pas... n'est pas prêt à une réorganisation complète en ce moment. C'est certain que ça va créer des enjeux de gouvernance, c'est certain que ça va créer des enjeux de coordination, c'est certain que ça va mettre l'attention du réseau ailleurs que sur les soins directs offerts aux patients. Et je ne suis pas certain qu'on peut se permettre ça en ce moment. C'était une de nos... c'était une de nos préoccupations majeures puis c'était une des préoccupations majeures des professionnels de la santé qui sont venus s'exprimer en commission. Alors, ça demeure une préoccupation majeure.

Journaliste : ...

M. Fortin :Très bien. Merci. Bonne journée.

(Fin à 9 h 23)

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