(Huit heures vingt-quatre minutes)
M. Tanguay : Alors, bon matin
à toutes et à tous! Ce matin, évidemment, on va vous parler du budget, du très
mauvais budget de François Legault de la CAQ. On s'attendait à ce qu'il soit
mauvais, mais c'est encore pire que mauvais. On est passé d'un déficit
appréhendé de 4 milliards à un déficit de 11 milliards. Quand on vous
disait perte de contrôle des finances publiques, bien là, on est devant la dure
réalité.
Les grands oubliés de ce budget-là, ce
sont nos PME. Il faut que François Legault travaille sur la colonne des revenus.
Il est incapable de faire en sorte que les revenus puissent être au rendez-vous
pour payer les dépenses publiques. Également, on n'a pas de plan, toujours pas
de plan pour stimuler la construction de logements au Québec, c'est encore nos
familles qui sont oubliées. Puis, parmi nos priorités, il y avait la conversion
des places en services de garde, bien ça, ce n'est pas 15 000, cette
année, c'est un 1 000 qui est prévu, ce qui est nettement insuffisant.
Pour vous en parler plus d'abondance, je cède la parole à Fred Beauchemin.
M. Beauchemin : Merci, Marc.
Un déficit record, un retour, peut-être en 2030, de l'équilibre budgétaire. On
va avoir accumulé plus de 50 milliards de déficit caquiste d'ici là. D'ici
2030, la dette nette caquiste aura augmenté de 95 milliards de
dollars. Le ministre était encore très jovialiste hier au côté des revenus
autonomes, ils estiment à 4,7 % pour l'an prochain, pendant que l'Institut
du Québec, elle, croit plutôt que ça va être à 3 %. Le ministre n'a pas
présenté de retour à l'équilibre budgétaire. On néglige, comme Marc mentionnait
tout à l'heure, nos PME. On ne parle pas de productivité, on ne parle pas d'augmenter
les revenus. Le niveau de vie des Québécois est en baisse. La CAQ s'est trompée
sur l'inflation, elle s'est trompée sur ses prévisions économiques l'an passé
et elle se trompe sur ses déficits. Et, à chaque fois que la CAQ se trompe, ça
nous coûte cher. Ce sont les «kings» des déficits.
Journaliste : M. Tanguay...
les programmes, faire une révision des programmes, optimiser l'État dans des
compressions... l'a essayé, en fait, il y a réfléchi longuement en début de
mandat. Est-ce que c'est une bonne idée? Est-ce que c'est la bonne approche?
M. Tanguay : Bien, il faut
toujours... Puis, dans un budget d'une famille, dans un budget dans une
entreprise, dans un budget de gouvernement, il faut toujours s'assurer que le
dollar que vous investissez a un rendement optimal. Alors, les programmes, il
faut toujours avoir une rigueur constante de dire : Est-ce que ce que l'on
investit rapporte? Parce que les payeurs de taxes travaillent assez fort pour
payer leurs taxes et impôts, c'est la responsabilité du gouvernement. Et, quand
on vous dit le fiasco caquiste, les «kings» de la dette, là, c'est François
Legault puis la CAQ, quand on regarde cela, les dépenses, le 6,7 milliards
en chèque, les espaces bleus... les maisons des aînés, ça va coûter près de 1 milliard
pour 1 000 places, il y en a 400 qui sont vides.
Alors, la rigueur est absente avec François
Legault, puis on a le résultat aujourd'hui, on l'a en pleine face, là. Ce
matin, on l'a en pleine face, c'est l'échec François Legault, le «king» de la
dette puis des déficits.
Journaliste : ...c'est une
bonne approche de revoir l'optimisation de l'État, la révision des programmes,
il y a des moyens de dégager des marges de manœuvre intéressantes en faisant
ça?
M. Tanguay : Il faut toujours
avoir le souci d'optimiser les programmes, faire en sorte que le payeur de taxes,
le citoyen qui attend les services, bien, va en avoir le maximum pour son
argent.
Journaliste : Est-ce que ça
aurait été préférable pour le gouvernement d'avoir plus de rigueur et d'agir
plus rapidement?
M. Tanguay : Excusez-moi.
Journaliste : Est-ce que ça
aurait été préférable que le gouvernement ait plus de rigueur et agisse plus
rapidement pour revenir à l'équilibre budgétaire plutôt que d'étendre ça dans
le temps?
M. Tanguay : Ce matin, on
voit l'ampleur de la soue à cochons de François Legault. C'est son sixième
budget, 11 milliards de déficit. Quand on lui disait... C'est son sixième
budget, ça fait six ans qu'on le critique là-dessus, de façon très précise. Ce
matin, c'est une absence de rigueur, c'est le résultat net de cette mauvaise
administration-là.
Journaliste : Je comprends,
mais la rigueur, là, de M. Couillard, c'est rendu l'anti-exemple. Ils ont
étiré ça dans le temps, justement pour ne pas faire comme M. Couillard.
Vous, êtes-vous en train de dire que ça aurait été mieux de compresser ça dans
les années pour revenir à l'équilibre budgétaire plus rapidement?
M. Tanguay : Bien, je pense
que, ce qui est important... La CAQ a dépensé comme des marins en cavale. La
CAQ a dépensé et on n'a même pas les services aujourd'hui. Tout est pire, les
listes d'attente, je pourrais toutes vous les nommer. Alors, la CAQ a mal géré,
n'a pas optimisé chaque dollar investi. Puis là qu'il ne nous ramène pas la
signature des dernières conventions collectives, il savait très bien qu'elles
étaient échues le 31 mars 2023, connaissait l'inflation, connaissait les
demandes. Puis même encore là, il aurait beau essayer de mettre ça sur le dos
des conventions collectives, ça représente 3 milliards de son trou de 11 milliards.
Journaliste : Le prochain
gouvernement va avoir à vivre avec un vieillissement de la population, avec
moins de jeunes qui vont avoir à payer. Est-ce qu'on est en train de pelleter
en avant, là, puis de faire mal aux futures générations avec des dettes aussi
importantes? Ce matin, au 98,5, M. Girard a dit que, lui, il croyait peut-être
être capable de résorber le déficit en 2027-2028.
M. Beauchemin : Bien, à date,
la confiance n'est pas au rendez-vous. On n'est pas capable d'avoir un estimé
approprié de l'inflation, de la croissance économique, puis on se trompe.
Depuis novembre, il y a à peine quelques mois, on nous disait que le déficit
allait être de 4 milliards. Là, c'est rendu 11 milliards, sachant
évidemment que la négociation s'en venait, sachant toutes les variables ou
presque qui sont dans les calculs du 11 milliards. La crédibilité n'est
pas au rendez-vous.
Puis, pour répondre à votre question,
c'est inéquitable envers les jeunes, ce qui se passe actuellement, c'est
inéquitable pour les prochaines générations. L'an passé, c'était de piger dans
le Fonds des générations, cette année, c'est de pelleter par en avant. C'est
les jeunes qui vont avoir à payer pour ça. C'est inconcevable. Nous, ce qu'on
pense... puis, comme Marc le mentionnait tantôt, oui, il faut faire une gestion
optimale des dépenses, c'est sûr et certain, mais, en plus de ça, il faut avoir
une vision d'avenir pour nos jeunes, il faut avoir une vision d'avenir pour
justement faire croître les revenus de l'État. C'est pour ça que, nous, on a
insisté sur la productivité de nos entreprises, parce que c'est avec la
productivité de nos entreprises qu'on va faire croître l'économie du Québec
puis faire croître l'économie du Québec qui va nous donner des rendez-vous. Puis
ce n'est pas ça qu'on a vu hier.
Journaliste : Hier, Mme LeBel
a dit... En fait, là, on va lancer une vaste révision de l'ensemble des
programmes du gouvernement puis des mesures fiscales également. Vous êtes déjà
passés par là, à l'époque, avec M. Leitão. Mme LeBel a dit que ça se
ferait sans qu'il y ait de coupures dans les services aux... en fait, aux
citoyens. Est-ce que vous croyez, compte tenu de l'expérience que vous avez
eue, que c'est possible?
M. Beauchemin : Bien, moi, je
n'étais pas là à l'époque. Ce que j'ai entendu, c'est qu'ils coupent de 1 milliard
la fiscalité aux entreprises, l'aide aux entreprises de... il y a 1 milliard
qui est fait là. On a entendu... c'étaient les multimédias de ce monde qui
allaient payer la cote pour ça.
Journaliste : Mais je parle
en général, parce qu'on va revoir l'ensemble des programmes. Vous l'avez fait,
vous, avec M. Leitão, là, de revoir l'ensemble des programmes, là, puis
le... est-ce que c'est possible de le faire sans qu'il n'y ait d'impact sur les
services?
M. Tanguay : Oui, c'est
l'objectif.
M. Beauchemin : Puis c'est
l'objectif.
M. Tanguay : C'est
l'objectif. Puis il y a beaucoup de sucre qui a été cassé sur le dos du
gouvernement libéral 2014-2018.
Journaliste : Vous ne
répondez pas à ma question. Moi, je vous pose la question, à savoir si c'est
possible.
M. Tanguay : Oui, j'y arrive,
oui, oui, oui. Mais ma réponse, si vous voulez la réponse immédiatement, là,
c'est oui, tout à fait. Mon point... Oui, tout à fait. On serait en meilleure
situation aujourd'hui si on avait les données quant aux délais d'attente dans
les urgences, tous les délais, les listes d'attente en 2018. Alors, la preuve
est dans le pudding, comme on dit. Il y avait une rigueur, qui a été mise de
l'avant en 2014-2018, et les services étaient mieux donnés, plus efficaces en
2018 qu'ils ne le sont aujourd'hui, alors que le gouvernement a augmenté les
dépenses de 36 %, ce qui est nettement plus élevé que la moyenne
canadienne durant cette période-là, qui est de 27 %. Alors, ils dépensent
plus puis les résultats sont moins bons.
Journaliste : ...casser le
sucre sur le dos de M. Leitão...
M. Tanguay : Bien, du
gouvernement, du gouvernement de 2014-2018. Bien, excusez du peu, on leur a
laissé 7 milliards, puis ils l'ont «flobbé».
Journaliste : J'aimerais ça
vous entendre sur les subventions pour Roulez vert. Est-ce que... qu'est-ce que
vous pensez du fait d'abolir les subventions, à terme?
M. Tanguay : Bien, est-ce
qu'on abolit notre objectif d'avoir 2 millions de véhicules électriques
d'ici 2030 sur les routes du Québec? Dernières statistiques que l'on a, c'est
qu'on parle de 240 000 véhicules. Alors, on parle d'optimiser les
programmes, certes, nous y sommes, on est ouverts à ça, on est... le Parti
libéral du Québec, mais de passer de 400 millions à 0 en maintenant un
objectif de 2 millions de véhicules électriques, ça ne tient pas la route,
là. Il y a un «disconnect», si vous me permettez l'analogie électrique.
Journaliste : Ça, c'est E sur
la note du bulletin, couper Roulez vert, là.
M. Tanguay : Ah! c'est E
partout, un F. Ce n'est pas la note de passage, là, c'est un échec, un échec.
Journaliste : ...ne siégeait
pas quand M. Charette a parlé du BAPE avec Northvolt. Qu'est-ce que vous
en pensez?
M. Tanguay : Bien, ce que
j'en pense... On a-tu un ministre de l'Environnement, au Québec? Alors, M.
Charette a parlé. Ah! il a parlé pour dire quoi? Il a parlé pour dire :
Bien, un BAPE, s'il y en avait eu, on n'aurait pas eu Northvolt. O.K. Puis,
après ça, on essaie de nous faire accroire... Puis là Pierre Fitzgibbon est
allé en rajouter une autre couche après, parce que Pierre Fitzgibbon ne pouvait
pas s'empêcher d'avoir le dernier mot. Il a dit : Non, non, non, ce n'est
pas vrai, ça, on n'a pas modifié les règles, puis il maintient sa version.
Alors, il y a une contradiction.
Mon point, c'est le suivant : moi, je
constate que les règles ont été changées pour faire en sorte que Northvolt...
Je le répète, Northvolt, c'est un beau projet, un beau projet, on a besoin de
Northvolt, mais on peut le faire en 2024 en respectant nos règles
environnementales. Ils ont traficoté les règles, ils sont passés de
50 000 tonnes à 60 000 tonnes. Northvolt, c'était 56. Ils
sont passés de 30 mégawatts à 40 mégawatts, pour ce qui est de la
capacité de produire des batteries par année. Puis, excusez du peu, je termine
là-dessus, au ministère de l'Environnement, ils ont pris trois ans pour dire
qu'un projet résidentiel sur le même terrain, c'était non. Puis ils ont pris
moins de quatre mois pour dire qu'un projet de méga-usine de batteries sur le
même terrain, c'était oui. Alors, on va nous faire dire que ce n'est pas deux
poids, deux mesures. Alors, Benoît Charrette nous aura rappelé qu'en titre il y
avait un ministre de l'Environnement, mais que, dans les faits, il n'est pas
là, là.
Journaliste :
So, I'm not sure if you have the same
words in English, but how…
M. Tanguay
: I'll try.
Journaliste
: Yes, you'll try. We're trying to translate. Because you are
basically… not only disappointed, but mad about the budget
that was tabled yesterday by Minister Girard. So, do you have the impression
that the Liberals have lessons to give to the CAQ?
M. Tanguay
:
A lot of lessons. A lot of lessons. Not only disappointed, not only mad, but
generally worried about what's lurking in the future. Because just for… to have
the example of the Fonds des générations, the cut within the transfer to the
Fonds des générations, which is about 1,3 billion dollars last year, on a
10-year span, it represents something like 25 billion dollars less within our
future generations in their pockets. So, that being said, this is a burden that
we are putting forward. And today, we have a non-balanced budget, we don't have
a plan and we don't even have a plan to… for instance, to build new
constructions. The housing problem is still a crisis. So, there's no vision, there's
no way. And again, Fred, if you want to…
M. Beauchemin : Absolutely. Actually, to answer your question, yes, I'm upset, but I'm sad, I'm sad for the next generation. What
the Government is actually
doing right now is mortgaging the future of our kids, and that's terrible. Lack
of vision, thinking just about themselves, not having a view for the next
generations. I mean, we're talking like, you know, 15-year-olds to newborns they're the ones going to have to suffer.
Even in 25 years, they are going to be suffering. This is terrible. The
way to think about the future is as a father of a family would do, which is you
want to grow the pie, you want to gross the revenue. You want to make sure that
everybody will have enough to eat. You want to make sure we grow the economy.
And the only way to do it is to grow the productivity of our small and medium
size businesses in Québec. And
we are diversified in that field. We have 260 000 of them across the 17
economic regions of Québec. So,
why don't we give ourselves a chance with that instead of doing what the CAQ is
doing?
Journaliste
: So, what's your impression of the spending that…
M. Beauchemin : It's a total loss of control. And, you know, as I said in French before, by 2030, the total accumulated deficit
will be 50… plus 50 billion dollars. The total net debt added to the
balance sheet of Québec will be
95 billion dollars. And, you know, they didn't provide us a good view on inflation a few years ago.
Carlos Leitão was accurate on that. They didn't provide us a good view on
growth of the «produit intérieur», the GDP last year. They were wrong on the
estimate of the debt. In November, a few months ago, it was supposed to be
4 billion, four months ago. And they had all the variables to come up with
the 11 billion by then, plus or minus maybe a rounding error. So, they're
wrong about everything that they're doing and they're blaming everybody but
themselves.
Journaliste
: A lot of people were caught of guard by that 11 billion…
4 billion… in November. How do you get to that… we saw the calculations yesterday,
but to go from 4 to 11, in what, three, four months?
M. Beauchemin : There's a few golfing expressions I could use to qualify your
comments. One of them is sand bagging, but what these guys are doing, are badly
managing our economy. They're badly managing the way we should actually think
about Québec finances for the
future. They have no view to grow the pie, none whatsoever. These guys are
accountants, fine, but they don't even know how to add. That's the biggest
issue with them.
Journaliste
: What about a Mulligan?
M. Beauchemin : Well, you know
what? That's fine. That's when you start the game. Right? But they have six
years under their belt by now, you know? I mean, that, my role. A Mulligan is on the first tee, right? So,
when you start, that's the way it should be, right? You know, you give yourself
a chance, the guys are rookies at it, whatever, but they have six years under
their belt, they're like at par 19 right now. The game is finished.
Journaliste : Juste,
M. Tanguay, vous avez dit en anglais que la CAQ aurait des leçons à
recevoir du Parti libéral.
M. Tanguay : Bien oui, bien
oui, bien oui. La rigueur, la rigueur, de grâce, la rigueur, faites-nous
apparaître la rigueur de ce gouvernement mauvais. La rigueur libérale de
2014-2018 a fait en sorte que les services étaient mieux donnés en 2014-2018 et
l'économie allait... évidemment, était stimulée par un gouvernement intelligent
économiquement et les revenus étaient au rendez-vous. Un bon gouvernement,
c'est ça : les revenus, les dépenses, s'occuper de notre monde.
Aïe, à toutes les semaines, je me fais
compter, moi, du monde qui attendent des heures, et des heures, et des heures
dans les urgences, qui n'ont pas de place pour rencontrer un médecin
spécialiste, qui sont sur la liste d'attente pour une chirurgie, c'est pire que
pire. Puis, en plus, on est à un déficit record. Comme le disait Fred
Beauchemin, ils sont les «kings» de la dette, du déficit puis de la mauvaise
gestion.
Journaliste : Ça fait que
c'est Jean Charest pour les relations intergouvernementales ou c'est Philippe
Couillard pour l'économie.
M. Tanguay : La saine gestion
des finances publiques, c'est le Parti libéral, la saine gestion. Puis ça,
c'est un travail d'équipe, c'est un travail d'équipe, c'est un travail
d'équipe.
Journaliste : Ça fait qu'il
n'y a aucune excuse de votre part pour la rigueur ou l'austérité des années
Couillard? Parce que vous dites : Bon, on a bien géré...
M. Tanguay : Est-ce que tout
a été parfait? Non. Je ne suis pas en train de dire que tout a été parfait, là.
Journaliste : ...il y avait
des gens dans la rue, on faisait des chaînes autour des écoles, puis le fait de
laisser 7 milliards... bien, on a beaucoup trop serré la ceinture des
Québécois, ce qui fait qu'on a laissé un surplus incroyable.
M. Tanguay : Encore une fois,
je le répète, tout n'était pas parfait, bien évidemment. Un gouvernement
parfois peut se tromper, puis ils le font, mais, chose certaine, il y avait une
rigueur, il y avait une analyse pour s'assurer que le dollar qui a été investi
allait être optimisé. Et la preuve, encore une fois, est dans le pudding, nous
avions de meilleurs services quand on a quitté le gouvernement, de meilleurs
services quand on a quitté le gouvernement et... quitté le gouvernement.
Et, en ce sens là, aujourd'hui, les
Québécoises et Québécois sont doublement perdants, ils n'ont pas les services
puis on s'endette comme jamais. Le 7 millions, là, ils n'auraient pas dû
le donner aux Kings, il aurait dû se le donner à eux autres mêmes, c'est eux
autres les «kings» de la dette puis du déficit.
(Fin à 8 h 41)