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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Frédéric Beauchemin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances

Version finale

Le mercredi 13 mars 2024, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-quatre minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à toutes et à tous! Ce matin, évidemment, on va vous parler du budget, du très mauvais budget de François Legault de la CAQ. On s'attendait à ce qu'il soit mauvais, mais c'est encore pire que mauvais. On est passé d'un déficit appréhendé de 4 milliards à un déficit de 11 milliards. Quand on vous disait perte de contrôle des finances publiques, bien là, on est devant la dure réalité.

Les grands oubliés de ce budget-là, ce sont nos PME. Il faut que François Legault travaille sur la colonne des revenus. Il est incapable de faire en sorte que les revenus puissent être au rendez-vous pour payer les dépenses publiques. Également, on n'a pas de plan, toujours pas de plan pour stimuler la construction de logements au Québec, c'est encore nos familles qui sont oubliées. Puis, parmi nos priorités, il y avait la conversion des places en services de garde, bien ça, ce n'est pas 15 000, cette année, c'est un 1 000 qui est prévu, ce qui est nettement insuffisant. Pour vous en parler plus d'abondance, je cède la parole à Fred Beauchemin.

M. Beauchemin : Merci, Marc. Un déficit record, un retour, peut-être en 2030, de l'équilibre budgétaire. On va avoir accumulé plus de 50 milliards de déficit caquiste d'ici là. D'ici 2030, la dette nette caquiste aura augmenté de 95 milliards de dollars. Le ministre était encore très jovialiste hier au côté des revenus autonomes, ils estiment à 4,7 % pour l'an prochain, pendant que l'Institut du Québec, elle, croit plutôt que ça va être à 3 %. Le ministre n'a pas présenté de retour à l'équilibre budgétaire. On néglige, comme Marc mentionnait tout à l'heure, nos PME. On ne parle pas de productivité, on ne parle pas d'augmenter les revenus. Le niveau de vie des Québécois est en baisse. La CAQ s'est trompée sur l'inflation, elle s'est trompée sur ses prévisions économiques l'an passé et elle se trompe sur ses déficits. Et, à chaque fois que la CAQ se trompe, ça nous coûte cher. Ce sont les «kings» des déficits.

Journaliste : M. Tanguay... les programmes, faire une révision des programmes, optimiser l'État dans des compressions... l'a essayé, en fait, il y a réfléchi longuement en début de mandat. Est-ce que c'est une bonne idée? Est-ce que c'est la bonne approche?

M. Tanguay : Bien, il faut toujours... Puis, dans un budget d'une famille, dans un budget dans une entreprise, dans un budget de gouvernement, il faut toujours s'assurer que le dollar que vous investissez a un rendement optimal. Alors, les programmes, il faut toujours avoir une rigueur constante de dire : Est-ce que ce que l'on investit rapporte? Parce que les payeurs de taxes travaillent assez fort pour payer leurs taxes et impôts, c'est la responsabilité du gouvernement. Et, quand on vous dit le fiasco caquiste, les «kings» de la dette, là, c'est François Legault puis la CAQ, quand on regarde cela, les dépenses, le 6,7 milliards en chèque, les espaces bleus... les maisons des aînés, ça va coûter près de 1 milliard pour 1 000 places, il y en a 400 qui sont vides.

Alors, la rigueur est absente avec François Legault, puis on a le résultat aujourd'hui, on l'a en pleine face, là. Ce matin, on l'a en pleine face, c'est l'échec François Legault, le «king» de la dette puis des déficits.

Journaliste : ...c'est une bonne approche de revoir l'optimisation de l'État, la révision des programmes, il y a des moyens de dégager des marges de manœuvre intéressantes en faisant ça?

M. Tanguay : Il faut toujours avoir le souci d'optimiser les programmes, faire en sorte que le payeur de taxes, le citoyen qui attend les services, bien, va en avoir le maximum pour son argent.

Journaliste : Est-ce que ça aurait été préférable pour le gouvernement d'avoir plus de rigueur et d'agir plus rapidement?

M. Tanguay : Excusez-moi.

Journaliste : Est-ce que ça aurait été préférable que le gouvernement ait plus de rigueur et agisse plus rapidement pour revenir à l'équilibre budgétaire plutôt que d'étendre ça dans le temps?

M. Tanguay : Ce matin, on voit l'ampleur de la soue à cochons de François Legault. C'est son sixième budget, 11 milliards de déficit. Quand on lui disait... C'est son sixième budget, ça fait six ans qu'on le critique là-dessus, de façon très précise. Ce matin, c'est une absence de rigueur, c'est le résultat net de cette mauvaise administration-là.

Journaliste : Je comprends, mais la rigueur, là, de M. Couillard, c'est rendu l'anti-exemple. Ils ont étiré ça dans le temps, justement pour ne pas faire comme M. Couillard. Vous, êtes-vous en train de dire que ça aurait été mieux de compresser ça dans les années pour revenir à l'équilibre budgétaire plus rapidement?

M. Tanguay : Bien, je pense que, ce qui est important... La CAQ a dépensé comme des marins en cavale. La CAQ a dépensé et on n'a même pas les services aujourd'hui. Tout est pire, les listes d'attente, je pourrais toutes vous les nommer. Alors, la CAQ a mal géré, n'a pas optimisé chaque dollar investi. Puis là qu'il ne nous ramène pas la signature des dernières conventions collectives, il savait très bien qu'elles étaient échues le 31 mars 2023, connaissait l'inflation, connaissait les demandes. Puis même encore là, il aurait beau essayer de mettre ça sur le dos des conventions collectives, ça représente 3 milliards de son trou de 11 milliards.

Journaliste : Le prochain gouvernement va avoir à vivre avec un vieillissement de la population, avec moins de jeunes qui vont avoir à payer. Est-ce qu'on est en train de pelleter en avant, là, puis de faire mal aux futures générations avec des dettes aussi importantes? Ce matin, au 98,5, M. Girard a dit que, lui, il croyait peut-être être capable de résorber le déficit en 2027-2028.

M. Beauchemin : Bien, à date, la confiance n'est pas au rendez-vous. On n'est pas capable d'avoir un estimé approprié de l'inflation, de la croissance économique, puis on se trompe. Depuis novembre, il y a à peine quelques mois, on nous disait que le déficit allait être de 4 milliards. Là, c'est rendu 11 milliards, sachant évidemment que la négociation s'en venait, sachant toutes les variables ou presque qui sont dans les calculs du 11 milliards. La crédibilité n'est pas au rendez-vous.

Puis, pour répondre à votre question, c'est inéquitable envers les jeunes, ce qui se passe actuellement, c'est inéquitable pour les prochaines générations. L'an passé, c'était de piger dans le Fonds des générations, cette année, c'est de pelleter par en avant. C'est les jeunes qui vont avoir à payer pour ça. C'est inconcevable. Nous, ce qu'on pense... puis, comme Marc le mentionnait tantôt, oui, il faut faire une gestion optimale des dépenses, c'est sûr et certain, mais, en plus de ça, il faut avoir une vision d'avenir pour nos jeunes, il faut avoir une vision d'avenir pour justement faire croître les revenus de l'État. C'est pour ça que, nous, on a insisté sur la productivité de nos entreprises, parce que c'est avec la productivité de nos entreprises qu'on va faire croître l'économie du Québec puis faire croître l'économie du Québec qui va nous donner des rendez-vous. Puis ce n'est pas ça qu'on a vu hier.

Journaliste : Hier, Mme LeBel a dit... En fait, là, on va lancer une vaste révision de l'ensemble des programmes du gouvernement puis des mesures fiscales également. Vous êtes déjà passés par là, à l'époque, avec M. Leitão. Mme LeBel a dit que ça se ferait sans qu'il y ait de coupures dans les services aux... en fait, aux citoyens. Est-ce que vous croyez, compte tenu de l'expérience que vous avez eue, que c'est possible?

M. Beauchemin : Bien, moi, je n'étais pas là à l'époque. Ce que j'ai entendu, c'est qu'ils coupent de 1 milliard la fiscalité aux entreprises, l'aide aux entreprises de... il y a 1 milliard qui est fait là. On a entendu... c'étaient les multimédias de ce monde qui allaient payer la cote pour ça.

Journaliste : Mais je parle en général, parce qu'on va revoir l'ensemble des programmes. Vous l'avez fait, vous, avec M. Leitão, là, de revoir l'ensemble des programmes, là, puis le... est-ce que c'est possible de le faire sans qu'il n'y ait d'impact sur les services?

M. Tanguay : Oui, c'est l'objectif.

M. Beauchemin : Puis c'est l'objectif.

M. Tanguay : C'est l'objectif. Puis il y a beaucoup de sucre qui a été cassé sur le dos du gouvernement libéral 2014-2018.

Journaliste : Vous ne répondez pas à ma question. Moi, je vous pose la question, à savoir si c'est possible.

M. Tanguay : Oui, j'y arrive, oui, oui, oui. Mais ma réponse, si vous voulez la réponse immédiatement, là, c'est oui, tout à fait. Mon point... Oui, tout à fait. On serait en meilleure situation aujourd'hui si on avait les données quant aux délais d'attente dans les urgences, tous les délais, les listes d'attente en 2018. Alors, la preuve est dans le pudding, comme on dit. Il y avait une rigueur, qui a été mise de l'avant en 2014-2018, et les services étaient mieux donnés, plus efficaces en 2018 qu'ils ne le sont aujourd'hui, alors que le gouvernement a augmenté les dépenses de 36 %, ce qui est nettement plus élevé que la moyenne canadienne durant cette période-là, qui est de 27 %. Alors, ils dépensent plus puis les résultats sont moins bons.

Journaliste : ...casser le sucre sur le dos de M. Leitão...

M. Tanguay : Bien, du gouvernement, du gouvernement de 2014-2018. Bien, excusez du peu, on leur a laissé 7 milliards, puis ils l'ont «flobbé».

Journaliste : J'aimerais ça vous entendre sur les subventions pour Roulez vert. Est-ce que... qu'est-ce que vous pensez du fait d'abolir les subventions, à terme?

M. Tanguay : Bien, est-ce qu'on abolit notre objectif d'avoir 2 millions de véhicules électriques d'ici 2030 sur les routes du Québec? Dernières statistiques que l'on a, c'est qu'on parle de 240 000 véhicules. Alors, on parle d'optimiser les programmes, certes, nous y sommes, on est ouverts à ça, on est... le Parti libéral du Québec, mais de passer de 400 millions à 0 en maintenant un objectif de 2 millions de véhicules électriques, ça ne tient pas la route, là. Il y a un «disconnect», si vous me permettez l'analogie électrique.

Journaliste : Ça, c'est E sur la note du bulletin, couper Roulez vert, là.

M. Tanguay : Ah! c'est E partout, un F. Ce n'est pas la note de passage, là, c'est un échec, un échec.

Journaliste : ...ne siégeait pas quand M. Charette a parlé du BAPE avec Northvolt. Qu'est-ce que vous en pensez?

M. Tanguay : Bien, ce que j'en pense... On a-tu un ministre de l'Environnement, au Québec? Alors, M. Charette a parlé. Ah! il a parlé pour dire quoi? Il a parlé pour dire : Bien, un BAPE, s'il y en avait eu, on n'aurait pas eu Northvolt. O.K. Puis, après ça, on essaie de nous faire accroire... Puis là Pierre Fitzgibbon est allé en rajouter une autre couche après, parce que Pierre Fitzgibbon ne pouvait pas s'empêcher d'avoir le dernier mot. Il a dit : Non, non, non, ce n'est pas vrai, ça, on n'a pas modifié les règles, puis il maintient sa version. Alors, il y a une contradiction.

Mon point, c'est le suivant : moi, je constate que les règles ont été changées pour faire en sorte que Northvolt... Je le répète, Northvolt, c'est un beau projet, un beau projet, on a besoin de Northvolt, mais on peut le faire en 2024 en respectant nos règles environnementales. Ils ont traficoté les règles, ils sont passés de 50 000 tonnes à 60 000 tonnes. Northvolt, c'était 56. Ils sont passés de 30 mégawatts à 40 mégawatts, pour ce qui est de la capacité de produire des batteries par année. Puis, excusez du peu, je termine là-dessus, au ministère de l'Environnement, ils ont pris trois ans pour dire qu'un projet résidentiel sur le même terrain, c'était non. Puis ils ont pris moins de quatre mois pour dire qu'un projet de méga-usine de batteries sur le même terrain, c'était oui. Alors, on va nous faire dire que ce n'est pas deux poids, deux mesures. Alors, Benoît Charrette nous aura rappelé qu'en titre il y avait un ministre de l'Environnement, mais que, dans les faits, il n'est pas là, là.

Journaliste : So, I'm not sure if you have the same words in English, but how…

M. Tanguay : I'll try.

Journaliste : Yes, you'll try. We're trying to translate. Because you are basically… not only disappointed, but mad about the budget that was tabled yesterday by Minister Girard. So, do you have the impression that the Liberals have lessons to give to the CAQ?

M. Tanguay : A lot of lessons. A lot of lessons. Not only disappointed, not only mad, but generally worried about what's lurking in the future. Because just for… to have the example of the Fonds des générations, the cut within the transfer to the Fonds des générations, which is about 1,3 billion dollars last year, on a 10-year span, it represents something like 25 billion dollars less within our future generations in their pockets. So, that being said, this is a burden that we are putting forward. And today, we have a non-balanced budget, we don't have a plan and we don't even have a plan to… for instance, to build new constructions. The housing problem is still a crisis. So, there's no vision, there's no way. And again, Fred, if you want to…

M. Beauchemin : Absolutely. Actually, to answer your question, yes, I'm upset, but I'm sad, I'm sad for the next generation. What the Government is actually doing right now is mortgaging the future of our kids, and that's terrible. Lack of vision, thinking just about themselves, not having a view for the next generations. I mean, we're talking like, you know, 15-year-olds to newborns they're the ones going to have to suffer. Even in 25 years, they are going to be suffering. This is terrible. The way to think about the future is as a father of a family would do, which is you want to grow the pie, you want to gross the revenue. You want to make sure that everybody will have enough to eat. You want to make sure we grow the economy. And the only way to do it is to grow the productivity of our small and medium size businesses in Québec. And we are diversified in that field. We have 260 000 of them across the 17 economic regions of Québec. So, why don't we give ourselves a chance with that instead of doing what the CAQ is doing?

Journaliste : So, what's your impression of the spending that…

M. Beauchemin : It's a total loss of control. And, you know, as I said in French before, by 2030, the total accumulated deficit will be 50… plus 50 billion dollars. The total net debt added to the balance sheet of Québec will be 95 billion dollars. And, you know, they didn't provide us a good view on inflation a few years ago. Carlos Leitão was accurate on that. They didn't provide us a good view on growth of the «produit intérieur», the GDP last year. They were wrong on the estimate of the debt. In November, a few months ago, it was supposed to be 4 billion, four months ago. And they had all the variables to come up with the 11 billion by then, plus or minus maybe a rounding error. So, they're wrong about everything that they're doing and they're blaming everybody but themselves.

Journaliste : A lot of people were caught of guard by that 11 billion… 4 billion… in November. How do you get to that… we saw the calculations yesterday, but to go from 4 to 11, in what, three, four months?

M. Beauchemin : There's a few golfing expressions I could use to qualify your comments. One of them is sand bagging, but what these guys are doing, are badly managing our economy. They're badly managing the way we should actually think about Québec finances for the future. They have no view to grow the pie, none whatsoever. These guys are accountants, fine, but they don't even know how to add. That's the biggest issue with them.

Journaliste : What about a Mulligan?

M. Beauchemin : Well, you know what? That's fine. That's when you start the game. Right? But they have six years under their belt by now, you know? I mean, that, my role. A Mulligan is on the first tee, right? So, when you start, that's the way it should be, right? You know, you give yourself a chance, the guys are rookies at it, whatever, but they have six years under their belt, they're like at par 19 right now. The game is finished.

Journaliste : Juste, M. Tanguay, vous avez dit en anglais que la CAQ aurait des leçons à recevoir du Parti libéral.

M. Tanguay : Bien oui, bien oui, bien oui. La rigueur, la rigueur, de grâce, la rigueur, faites-nous apparaître la rigueur de ce gouvernement mauvais. La rigueur libérale de 2014-2018 a fait en sorte que les services étaient mieux donnés en 2014-2018 et l'économie allait... évidemment, était stimulée par un gouvernement intelligent économiquement et les revenus étaient au rendez-vous. Un bon gouvernement, c'est ça : les revenus, les dépenses, s'occuper de notre monde.

Aïe, à toutes les semaines, je me fais compter, moi, du monde qui attendent des heures, et des heures, et des heures dans les urgences, qui n'ont pas de place pour rencontrer un médecin spécialiste, qui sont sur la liste d'attente pour une chirurgie, c'est pire que pire. Puis, en plus, on est à un déficit record. Comme le disait Fred Beauchemin, ils sont les «kings» de la dette, du déficit puis de la mauvaise gestion.

Journaliste : Ça fait que c'est Jean Charest pour les relations intergouvernementales ou c'est Philippe Couillard pour l'économie.

M. Tanguay : La saine gestion des finances publiques, c'est le Parti libéral, la saine gestion. Puis ça, c'est un travail d'équipe, c'est un travail d'équipe, c'est un travail d'équipe.

Journaliste : Ça fait qu'il n'y a aucune excuse de votre part pour la rigueur ou l'austérité des années Couillard? Parce que vous dites : Bon, on a bien géré...

M. Tanguay : Est-ce que tout a été parfait? Non. Je ne suis pas en train de dire que tout a été parfait, là.

Journaliste : ...il y avait des gens dans la rue, on faisait des chaînes autour des écoles, puis le fait de laisser 7 milliards... bien, on a beaucoup trop serré la ceinture des Québécois, ce qui fait qu'on a laissé un surplus incroyable.

M. Tanguay : Encore une fois, je le répète, tout n'était pas parfait, bien évidemment. Un gouvernement parfois peut se tromper, puis ils le font, mais, chose certaine, il y avait une rigueur, il y avait une analyse pour s'assurer que le dollar qui a été investi allait être optimisé. Et la preuve, encore une fois, est dans le pudding, nous avions de meilleurs services quand on a quitté le gouvernement, de meilleurs services quand on a quitté le gouvernement et... quitté le gouvernement.

Et, en ce sens là, aujourd'hui, les Québécoises et Québécois sont doublement perdants, ils n'ont pas les services puis on s'endette comme jamais. Le 7 millions, là, ils n'auraient pas dû le donner aux Kings, il aurait dû se le donner à eux autres mêmes, c'est eux autres les «kings» de la dette puis du déficit.

(Fin à 8 h 41)

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