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Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, chef du deuxième groupe d’opposition, et M. Haroun Bouazzi, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de finances

Version finale

Le mercredi 13 mars 2024, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-quatre minutes)

M. Nadeau-Dubois : Bonjour, tout le monde. Bon mercredi matin. On souhaite, bien sûr, réagir à nouveau au budget du Québec qui a été déposé hier. Et je veux vous parler du grand oublié de ce budget, le logement.

Quand François Legault a pris le pouvoir, en 2018, il ne reconnaissait pas l'existence d'une crise du logement. Ça a pris des années à Québec solidaire pour convaincre le premier ministre que la crise du logement existait. On a fini par obtenir une victoire, le premier ministre a reconnu que la crise existait.

Par la suite, on a fait des dizaines de propositions pour régler la crise du logement au Québec, et puis, à chaque fois, François Legault nous a répondu que ce n'étaient pas des bonnes solutions. Donc, il a refusé d'instaurer un registre des loyers au Québec, il a refusé d'abolir la clause F, qui permet des explosions de loyers, il a refusé de mettre en place un moratoire sur les rénovictions, il a refusé de protéger les aînés vulnérables contre les évictions sauvages.

Et, à chaque fois qu'il refusait nos propositions, François Legault nous disait la même chose, il nous disait : Le vrai problème, ce n'est pas ça, le vrai problème, c'est qu'on ne construit pas assez de logements et de maisons au Québec. Chaque fois que je lui ai posé une question sur la crise du logement, et j'en ai posé pas mal, François Legault m'a toujours répondu : Le problème, c'est l'offre, il faut augmenter l'offre, il faut construire plus de maisons et de logements au Québec.

Alors, on s'attendait, au milieu de la pire crise du logement en 40 ans, à ouvrir le budget, hier après-midi, et à voir des mesures historiques pour stimuler la construction de maisons et de logements au Québec. Quelle surprise, quelle déception totale : il n'y a rien de neuf dans ce budget-là pour construire plus de maisons et de logements au Québec. C'est un oubli impardonnable. On est au milieu de la pire crise du logement en 40 ans. Un quatre et demi, au Québec, à cette heure, ça coûte 2 000 $. Il y a des familles qui sont jetées à la rue, il y a des aînés qui se font évincer par des spéculateurs, il y a des familles qui s'entassent dans des logements trop petits et il y a des familles qui font le deuil d'acheter leur première maison.

On avait besoin d'un budget historique en matière de logement. Il y a un sondage qui est sorti, cette semaine, qui montrait que la crise du logement, c'est une priorité pour 89 % des Québécois et des Québécoises. Oublier la crise du logement dans le budget, c'est un oubli impardonnable de François Legault.

M. Bouazzi : Merci, Gabriel. Moi, je vais parler rapidement des mauvais choix qui ont été faits par le passé, le manque de vision, ou la drôle de vision, je dirais, plutôt, du gouvernement de la CAQ, qui avait, en fait, prévu, l'année dernière, de mal payer les infirmières, les enseignants, les enseignantes, alors qu'à chaque début d'année il manque des milliers d'enseignants dans notre réseau public, alors qu'il y a des milliers d'infirmières qui quittent notre réseau parce que, justement, les conditions ne sont pas à la hauteur, alors que la fonction publique doit être attrayante pour pouvoir offrir des services de base, qui sont l'éducation et la santé.

Entre autres, plutôt que de prévoir de bien payer ces gens-là, ils ont préféré faire des baisses d'impôts aux mieux nantis. Je rappelle ici que les baisses d'impôt pour les personnes qui gagnent plus de... 100 000 $ et plus vont nous coûter à peu près 600 millions de dollars à chaque année, de manière récurrente, et c'est bien à cause de ces mauvais choix de l'année dernière qu'on se retrouve aujourd'hui devant le déficit dont vous parlez.

Rappelons au passage, quand même, que, dans ce déficit-là, il y a un 2,2 millions... milliards qui va au Fonds des générations et donc, évidemment, qui pourrait être investi pour la grande dette des prochaines générations, qui est la question de la crise climatique. Merci.

Journaliste : L'abandon des subventions pour Roulez vert, qu'est-ce que vous en pensez?

M. Nadeau-Dubois : C'était un programme qui devait être revu, là. Maintenant, la prochaine étape, c'est de s'assurer que les véhicules électriques soient disponibles pour les Québécois, Québécoises. Nous, on veut que le gouvernement du Québec agisse plus rapidement pour forcer les constructeurs automobiles à rendre plus de véhicules électriques disponibles au Québec. C'est des demandes qu'on fait depuis longtemps. Le programme devait être revu, il y a un consensus là-dessus, assez large, au Québec. Maintenant, il faut accélérer la mise en marché des véhicules électriques au Québec.

Journaliste : Savez-vous pourquoi le programme... qu'est-ce qui... qu'est-ce qui clochait?

M. Nadeau-Dubois : Bien, les véhicules électriques, quand même, sont en... ont une popularité grandissante. On a des investissements urgents à faire en transport collectif. Je pense que c'était raisonnable de revoir ce programme-là pour prioriser des investissements en transport collectif. Par ailleurs, le gouvernement ne fait pas ce bout-là du chemin. C'est le gros problème du budget.

Journaliste : ...vous voulez dire?

M. Nadeau-Dubois : Nous, on était en faveur de transformer ce système-là. Est-ce qu'on l'aurait fait plus progressivement? Peut-être, mais, globalement, c'est un programme qui devait être revu, là. Les véhicules électriques, les ventes augmentent rapidement au Québec. En ce moment, l'enjeu, c'est surtout qu'il en manque. La demande existe, les Québécois, Québécoises, ils veulent faire des choix plus écologiques. Il faut que les constructeurs mettent plus de véhicules électriques sur le marché.

Journaliste : Avec le vieillissement de la population, là, on prévoit... M. Girard laissait entendre, 2027‑2028, qu'il pourrait retourner à l'équilibre budgétaire, mais il repousse possiblement en 2020‑2030? Est-ce qu'on a un problème d'équité entre les générations?

M. Nadeau-Dubois : Bien, on a un gros problème d'équité entre les générations, au Québec. On est en train de céder une dette climatique qui risque de devenir impayable pour la génération de mes enfants, là. On est en train de céder à la prochaine génération une crise du logement où on prend du retard en matière de construction de maisons, en matière de construction de logements. C'est très inquiétant pour les générations futures, un gouvernement qui néglige les deux crises fondamentales du Québec, la crise du logement, qui est la crise la plus urgente, puis la crise la plus inquiétante, qui est la crise climatique.

Journaliste : Et la dette, ça, ça ne vous inquiète pas?

M. Nadeau-Dubois : La dette publique du Québec, elle est sous contrôle. On a, en ce moment, moins de dettes, en proportion de notre PIB, qu'avant la pandémie. La dette qui est vraiment alarmante, c'est la dette environnementale qu'on est en train de laisser aux générations futures.

Journaliste : Sur Northvolt, qu'est-ce que vous voulez entendre de la part de M. Fitzgibbon, aujourd'hui, là, qu'on n'a pas entendu encore depuis toute cette histoire du désaveu de Benoit Charette la semaine dernière?

M. Bouazzi : Aujourd'hui, parce qu'il fait une déclaration aujourd'hui?

Journaliste : Non, parce qu'il est présent puis qu'on aura l'occasion de le questionner.

M. Bouazzi : O.K. Bien, écoutez, sur Northvolt, il y a plusieurs choses à dire. Nous, je vous avouerais qu'on est vraiment très déçus, plus généralement, sur la question de la filière batterie, là. Toute la question de l'acceptabilité sociale a pris énormément de plomb dans l'aile, étant donné le manque de clarté, les fausses vérités, les choses qu'on cache aux Québécoises et aux Québécois dans ce qui a trait au BAPE, en partie.

Dans le deal en lui-même, vous savez, il y a très peu de transparence. On met 7 milliards d'argent public, on ne sait pas à quel moment est-ce qu'on va le récupérer. Quand on met 7 milliards d'argent public, on s'attend à avoir non seulement des revenus, mais aussi du contrôle. Vous parliez tout à l'heure des voitures électriques, il n'y a aucune garantie, dans ce contrat-là, que 100 % des batteries n'aillent pas dans les voitures en Californie, par exemple, et ça, ça voudrait dire qu'on a subventionné, nous-mêmes, parce qu'il y a quand même un 3 milliards et demi qui est... pour chaque batterie qui sort, nous, on va mettre de l'argent de notre poche, et qui va faire en sorte qu'il y ait des voitures électriques qui vont être moins chères, mais possiblement toutes à l'étranger.

Journaliste : Mais qu'est-ce que ça dit sur la crédibilité du ministre Charette, son aveu par rapport au fait qu'on a fait sauter le BAPE à Northvolt?

M. Bouazzi : Bien, c'est vraiment... M. Charette devrait prendre beaucoup plus au sérieux son rôle en tant que ministre qui est là pour garantir un bon environnement pour les Québécoises et Québécois, en parallèle avec, effectivement, l'accompagnement des compagnies. On a l'impression que son principal rôle, c'est d'accompagner une multinationale étrangère, sur le dos des réglementations environnementales, au nom de l'environnement, ce qui est quand même cocasse et osé, je dois avouer.

M. Nadeau-Dubois : Peut-être un ajout là-dessus. Je pense que la conclusion que beaucoup de gens tirent de ce qui s'est passé dans les derniers mois, c'est que M. Charette est au service d'un agenda économique, et c'est l'agenda de Pierre Fitzgibbon. Il devrait être au service des Québécois et des Québécoises. Son mandat, c'est de protéger l'environnement, pas de protéger la crédibilité du ministre de l'Économie puis de protéger les ambitions d'affaires de M. Fitzgibbon et de M. Legault. L'environnement puis l'économie, en 2024, ça doit aller ensemble, mais ça ne doit pas vouloir dire que l'environnement... le ministère de l'Environnement est juste l'assistant des projets de développement économique. Ce n'est pas pour ça qu'on s'est donné un ministère de l'Environnement, au Québec, c'est, au contraire, pour qu'il y ait un chien de garde de l'Environnement puis que, oui, on développe des beaux projets dans nos régions pour créer des emplois, mais qu'on le fasse en respectant l'environnement, en mettant l'environnement au cœur des projets, pas au service de projets qui viennent de multinationales. Je dirais qu'il y a une trahison du rôle que devrait être... du rôle que devrait avoir le ministère de l'Environnement au Québec.

Journaliste : Est-ce que M. Charette est un chien de garde de l'environnement?

M. Nadeau-Dubois : Non.

M. Bouazzi : Et, si je peux rajouter juste un point, M. Charette a donc changé de discours pour dire : Non, effectivement, les règles, si on les avait mises plus sérieuses et strictes, qu'on ne les avait pas changées, il n'y aurait pas eu cette compagnie-là. Il nous dit maintenant : Moi, j'ai besoin de cette compagnie-là pour atteindre mes objectifs de baisse de gaz à effet de serre.

Il ment aux Québécoises et aux Québécois. Nous avons fait une demande d'accès à l'information pour dire : Donnez-nous le moindre document, le moindre PDF, PowerPoint, le moindre courriel qui associe une baisse de GES au Québec de toute la filière batterie, en fait. Et la réponse a été... la seule chose qui n'a pas été caviardée, dans les réponses que nous avons eues du ministère de l'Économie... parce qu'ils nous ont répondu qu'il n'y avait pas le moindre document qui parlait de baisse de gaz à effet de serre associée à la filière batterie.

Donc, malheureusement, nous, c'est ça qu'on voulait pour cette filière batterie là. On voulait développer une nouvelle industrie, s'assurer qu'on participe à baisser les gaz à effet de serre ici et, évidemment, valoriser les matières premières qu'on a au Québec. Malheureusement, on ne comprend pas quel genre de deal... Et puis, évidemment, on aimerait bien plus de transparence et moins de mensonges, dans ce cas-là, parce que, clairement, ce n'est pas...

Journaliste : Révision de la taille de l'État, est-ce que c'est possible de faire ça sans couper des fonctionnaires ou des postes et sans couper aussi dans les services, comme le prétend Mme LeBel?

M. Nadeau-Dubois : Nous, notre priorité, ce n'est pas la réduction de la taille de l'État, là. Je veux dire, s'il y a de la bureaucratie inutile, on ne la défendra pas, mais la priorité, ça devrait être construire plus de logements, construire plus de maisons, investir en santé, en éducation, préparer le Québec aux changements climatiques, préparer l'avenir pour les prochaines générations. Ça devrait être ça, la priorité de François Legault, puis c'est notre priorité.

Journaliste : Est-ce qu'on ne peut pas faire ça en, justement, sauvant de l'argent en réduisant...

M. Nadeau-Dubois : S'il y a des affaires inefficaces, s'il y a de la bureaucratie inutile...

Journaliste : Vous n'êtes pas sûr qu'il y en a?

M. Nadeau-Dubois : Bien, la démonstration doit être faite par le gouvernement, puis, si cette démonstration là est faite, je veux dire, qui va se lever en matin en disant : Moi, je vais défendre la bureaucratie inutile? Personne, mais cette démonstration-là doit être faite.

Journaliste : About the fact that the most disappointing for you with the budget is about the climate crisis... but Mr. Legault and his Finance Minister are doing... are putting some steps together for this, to... this.

M. Nadeau-Dubois : Can you repeat the question?

Journaliste : The climate crisis. But you're saying that this… that has been forgotten.

M. Nadeau-Dubois : Well, the big mistake of that budget, the main thing that is missing, is the housing crisis. The Government said : It's going to be healthcare and education. Well, one thing is missing, it's housing. We need... It should be a priority. In the middle of the worst housing crisis in 40 years in Québec, it should be a priority to build more homes. That budget has nothing new, nothing to build more homes for Quebeckers. It's an unacceptable mistake.

And, of course, it's difficult not to see the other big missing piece, which is the environment. The next generation is going to deal with huge problems in Québec regarding climate change, and the fact that that budget forgets completely that crisis is deeply disturbing for the future of Québec. I'm going to give you one example : they announced a couple million dollars to fight forest fires. Well, only last year, the forest fires cost us $200 million dollars. So, it's not enough.

Journaliste : It's not enough. What would you have liked to see? Because you're not the only one, like, criticizing the Legault Government, cities are also saying that there's nothing for public transit.

M. Nadeau-Dubois : Yes. Well, of course, we need to do more to fight climate change, but we should already be preparing ourselves to adapt to climate change. That's why we were asking for a fund to fund climate adaptation and climate resilience in Québec. And there should have been a specific aspect of that fund for the agriculture sector which is hit violently by the climate catastrophes we have seen in Québec in the last months. The other thing, we should do, is invest massively in public transit. Today, there has been not one new public transit project funded and launched by the Coalition avenir Québec, not one project across all Québec. It's unacceptable.

Journaliste : And do you fear that the protests of farmers we have seen in Europe may come here? Like, that… Because we had protests of farmers last week, in Rimouski, for example.

M. Nadeau-Dubois : How do you say «détresse» in English? How would you…

Journaliste : Distress.

M. Nadeau-Dubois :The distress is real. We are talking about people that are losing… that are seeing their revenues fall. No one would accept that without fighting back and without protesting. So, if we don't want to see scenes like we've seen in Europe, we need to begin to take seriously the distress and the crisis in the agriculture sector in Québec.

Journaliste : One of the first things we heard from… reporting after the budget, was : How did it go from a projected deficit, in November, of significantly less, and now suddenly we get the news, yesterday, it's $11 billion? How do you explain that to people and, I mean, your voters as well... Government, essentially?

M. Bouazzi : Last year, the Government planned to not pay enough, to not give good situation for our teachers, our nurses and all the people that actually bring us the services that we need in education and in healthcare. As an example, it's totally... I understand the people that say : How is it even possible, knowing that every September, we are actually looking for teachers, even with no qualifications, because the people with qualifications exist, but they decide to not come to the public sector? Same things for the nurses, we have thousands of nurses that are actually doing something else because the situation, right now, is terrible.

So, they planned something wrong, and, at the other end, they actually decrease the taxes, and just for the people that have more than $100 000 income. This decision costs us $800 million a year, after year, after year.

M. Nadeau-Dubois : $600 million.

M. Bouazzi : 600. What did I say?

M. Nadeau-Dubois : 800.

M. Bouazzi : $600 million, sorry. Year, after year, after year, which is totally, totally irresponsible, I mean, it's hard to see how they thought, actually… it would be actually possible. And when we see the parents that actually have been fighting with the teachers to have better situation for their children, the people that have been on the street with the nurses, obviously, it was impossible to stand as a decision. I would add...

Journaliste : ...question… isn't it a bit shocking to see the deficit go from $4 billion to $11 billion overnight?

M. Bouazzi : It's shoking, but sadly, with this approach, it's actually something we can foresee. I mean, how… Obviously, if you don't plan for a raise for people that you... They received less than the inflation for the past years, and we know how inflation was actually tough. So, obviously, nobody would accept what they actually planned. So, no, it's shocking, but,, sadly it's really a terrible vision of what should be the budget of the QuébecGovernment.

Now, we're very happy… I would say, actually, these people that have been fighting for their rights saved the budget of this year because, at least, it gives dignity to these people who… they have been fighting for their rights. I would add the same thing for the people that are «les invalides», that have... How do you say «invalide» in English?

Journaliste :

M. Bouazzi : The invalids. The invalids that have been fighting for a quarter century for their rights, for a penalty they received at the time of the Parti québécois, that the Parti libéral actually kept, and now, after six years, the CAQ has finally decided to stop this discrimination. These people that have been fighting for their rights and dignity gave dignity to this budget.

Journaliste : What do you think about the Government... money aside from pension for a senior living with disability?

M. Bouazzi : Yes. So, this is what... We have...

M. Nadeau-Dubois : I can answer that. My colleague Haroun has been fighting for months, since his election, in fact, to make sure that those peoplereceive the money that they are due and the dignity that they are due.

That penalty was invented by the Parti québécois, was kept in place by the Liberals, and it's a very beautiful day for those people to be able to end that injustice. It's been a big fight for Québec solidaire and for the people on the ground. My colleague Haroun has put forward a bill to solve that problem, so we are very, very happy to see that this injustice will end. Thank you.

(Fin à 9 h 04)

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