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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Frédéric Beauchemin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie et d’innovation

Version finale

Le mardi 13 février 2024, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-quatre minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à tous et à toutes. On le voit, depuis l'accession de la CAQ au pouvoir, donc, elle est dans sa sixième année, et, de façon plus marquante, depuis le début de ce deuxième mandat-là... on voit un gouvernement de François Legault qui gère un très mauvais cirque. On parle d'arrogance et de perte de contrôle. La CAQ est en perte de contrôle et fait preuve d'improvisation et d'amateurisme dans presque tous les dossiers. Un vrai mauvais cirque.

Son dernier numéro, c'est critiquer l'attitude des Québécoises et des Québécois qui, selon lui, veulent critiquer, questionner à outrance des projets de développement, puis que ça n'aurait pas sa place. Puis il a fait son sermon à la nation, jeudi passé, en critiquant les Québécoises et les Québécois. Avant Noël, il nous avait quittés en disant : Bien, il faut que je me trouve une boussole. Il est revenu en quelque sorte en disant : Bien, finalement, je n'ai pas besoin de boussole, c'est juste les Québécoises et Québécois qui devraient changer d'attitude. Ça, on le dénonce. C'est très arrogant.

Les questions sur tous les projets sont tout à fait légitimes, et d'autant plus quand on a un gouvernement qui improvise puis qui est en perte de contrôle. Alors, les Québécois méritent mieux que ce mauvais cirque François Legault.

Je vais maintenant céder la parole à notre porte-parole de l'opposition officielle en matière d'économie, Fred Beauchemin.

M. Beauchemin : Merci, chef. La vision économique de la CAQ date d'une autre époque. On est capables, en 2024, de faire du développement économique et de respecter les règles, comme le font toutes les PME du Québec. C'est la base même de l'acceptabilité sociale. C'est normal que les Québécois se posent des questions, pour Northvolt, 7 milliards puis pas de BAPE, c'est gros, quand même. Mais je veux juste faire remarquer, deuxième et troisième trimestres 2023, recul du PIB, quatrième trimestre, la même chose. Nos PME, elles en arrachent. Elles sont taxées justement pour subventionner Northvolt.

On a eu zéro gain de productivité au Québec en quatre ans. Zéro gain en quatre ans. Les investissements en entreprise, ils sont en baisse. Les PME, c'est le cœur même de notre économie. La fierté nationale, c'est aussi une fierté économique. Les Québécois, ce qu'ils veulent, c'est qu'on prenne soin de nous-mêmes, qu'on prenne soin de nos PME.

J'ai entendu le premier ministre, la semaine passée, dire qu'il fallait qu'on change d'attitude. Force est de constater, après les statistiques que je viens de vous donner, qu'il faut qu'il change, ici, là, la façon de faire de ce gouvernement-là.

Journaliste : M. Tanguay, vous avez déjà joué dans le film, par le passé, là, est-ce que vous trouvez qu'on est revenus dans le caniveau, entre parlementaires, actuellement?

M. Tanguay : Je pense que, vous le savez, dans notre démocratie, dans notre Assemblée nationale, dans notre État québécois, c'est le gouvernement qui donne le ton. Le gouvernement donne toujours le ton. Et, à l'Assemblée nationale, il y a une arrogance que je n'ai jamais vue, moi, au sein de ce gouvernement Legault là, et les exemples sont multiples. Pensez d'ailleurs à l'injonction faite par le premier ministre aux Québécois : Changez d'attitude, et pensez, entre autres, à l'anecdote, mais qui en dit beaucoup, de Geneviève Guilbault qui est en train de se prendre avec Pascal Paradis. Alors, il y a beaucoup d'arrogance. Le gouvernement donne le ton, puis on lui demande d'être moins arrogant et d'être plus axé sur les résultats.

Journaliste : M. Beauchemin, avec 3 % dans le dernier sondage, avez-vous toujours l'intention de vous présenter à la chefferie du PLQ et d'affronter, peut-être, Denis Coderre?

M. Beauchemin : Mon cheminement se poursuit. J'ai un comité de réflexion avec lequel je discute. Oui, je suis intéressé par la chose, mais ma décision n'est pas encore prise.

Journaliste : Ça prendrait quel pourcentage, selon vous, là, pour vous assurer de...

M. Beauchemin : Ce n'est pas une question pourcentage, c'est une question de convictions, puis je pense que les Québécois ont tous besoin d'avoir une alternative en 2026. J'espère qu'on va être capables de pouvoir la représenter.

Journaliste : Est-ce que vous trouvez, vous aussi, que le PLQ est rendu trop à gauche?

M. Beauchemin : Moi, je pense que ce qui est important, O.K., c'est de prendre soin d'une économie pour que, justement, on puisse avoir les services de la société qu'on demande. Donc, c'est important de développer nos PME, prendre soin de nos PME. Je réponds indirectement à votre question, mais ce qui est important, c'est qu'on puisse avoir justement une meilleure économie pour prendre soin de tous les Québécois.

Journaliste : Une fusion avec les conservateurs, c'est pensable?

M. Beauchemin : Ça, on va laisser chacun faire ses propositions. Je pourrai discuter des miennes, le cas échéant, lorsque la course sera déclenchée.

Journaliste : Ça vous a fait rire.

M. Beauchemin : Bien, c'est parce que, moi, je ne veux pas commenter sur n'importe quel commentaire d'autres candidats. Pour le moment, je trouve ça intéressant qu'on puisse avoir de l'intérêt pour le Parti libéral, puis c'est ça qui compte.

Journaliste : Croyez-vous avoir la stature d'être capitaine Canada?

M. Beauchemin : Excusez-moi?

Journaliste : Avez-vous la stature d'un capitaine Canada?

M. Beauchemin : Moi, j'ai la stature de quelqu'un qui a une expérience en économie, en finances. Ça fait que, moi, j'ai fait 32 ans de travaux pour la Banque Scotia, au Québec et à l'étranger, j'ai de l'expérience là-dedans, puis ce que j'amène, c'est une vision économique qui est en symbiose avec l'environnement, qui est en symbiose avec...

Journaliste : ...pour défendre le projet fédéraliste contre les souverainistes qui semblent remonter dans les sondages?

M. Beauchemin : Bien, moi, je pense que le projet souverainiste de l'an 1, c'est vraiment... c'est encore ce qu'on a déjà eu en 1995. Donc, pour moi, il y a des conséquences incroyables à penser à ça, puis je pense que les Québécois, on est rendus ailleurs. Clairement, les sondages le démontrent.

Journaliste : M. Tanguay, une personne comme M. Tétrault, quand on déroule sa page Facebook, on voit qu'il y a quand même certains contenus qui frôlent... qui flirtent un peu avec la complosphère. Est-ce qu'une personne comme ça est la bienvenue au Parti libéral?

M. Tanguay : O.K. Merci pour votre question. Je vais vous répondre en deux temps, si vous me le permettez. Premier principe. Premier principe, je le réitère, comme chef intérimaire, je ne vais pas commencer à commenter les sorties publiques de tout un chacun qui réfléchit à être candidat ou même qui pourrait être, le cas échéant, candidat. Je ne vais pas commencer à courir en arrière d'eux autres pour rectifier ou faire quoi que ce soit, ça leur appartient. Il n'y a qu'un seul Parti libéral du Québec, un seul caucus, et nos positions sont claires.

Deuxième élément de la réponse, je tiens à réitérer que le comité électoral, comme ça s'est fait par le passé, va nous soumettre et va rendre publiques les règles de la course à la chefferie. Et il est à prévoir, très clairement, que, dans ses règles, le comité électoral pourra, le cas échéant... le cas échéant, analyser une candidature et décréter que la personne, pour des motifs sérieux, ne peut pas être candidat ou candidate. Ça existait lors de la dernière course à la chefferie, comme dans les autres courses à la chefferie, et les autres partis le font, également.

Journaliste : C'est quand même un peu curieux que vous nous disiez ça pour la première fois aujourd'hui, au lendemain qu'on commence à parler vraiment de la candidature possible de M. Tétrault. Donc, est-ce qu'il y a une partie de vous qui espère que sa candidature soit éventuellement rejetée?

M. Tanguay : Moi, encore une fois, je vais laisser le comité électoral faire ses analyses, le cas échéant, le cas échéant. Encore une fois, je ne vais pas courir en arrière des éventuels candidats.

Journaliste : ...est-il le bienvenu chez vous?

M. Tanguay : Bien, écoutez, moi, je ne vais pas commenter sur le cas auquel vous soulevez... que vous soulevez.

Journaliste : ...était-il le bienvenu chez vous?

M. Tanguay : Bien, écoutez, chose certaine, moi, j'établis ces deux règles-là, ces deux principes-là. J'ai déjà dit... j'ai déjà eu l'occasion de dire que Denis Coderre était une candidature de qualité, je l'ai déjà dit. Maintenant, il fait sa réflexion, il va annoncer ses choses en temps et lieu, ça lui appartient, ça ne m'appartient pas.

Journaliste : ...est-ce que c'est une candidature de qualité?

M. Tanguay : Je ne commenterai pas là-dessus, si ce n'est que de vous rappeler la règle que le comité électoral pourra, le cas échéant, analyser, pour des motifs sérieux, des candidatures.

Journaliste : D'attirer un ancien péquiste puis un ancien bloquiste, ça devrait, ça devrait faire plaisir à des militants libéraux, non?

M. Tanguay : Ah bien, écoutez, moi, là, je n'en suis pas à commenter les caractéristiques d'éventuelles candidatures. Chose certaine, il y aura un comité en place qui va analyser le sérieux et les... pour motif sérieux si la personne peut être, dans les faits, candidat ou candidate.

Journaliste : ...beaucoup, là, M. Tétrault.On dirait que vous nous invitez à lire entre les lignes.

M. Tanguay : Non, je ne fais pas de cas particulier, j'établis une règle générale puis je pense que c'est important.

Journaliste : Vous l'avez fait avec M. Coderre. Vous avez affirmé que c'était une bonne candidature, M. Coderre. Pourquoi un puis pas l'autre?

M. Tanguay : J'affirme le principe, je réaffirme... Ce que j'ai dit sur M. Coderre, je le réaffirme aujourd'hui. Ceci dit, à ce stade-ci, moi, j'affirme le principe général que les candidatures vont être à l'examen par la commission électorale.

Journaliste : M. Beauchemin, est-ce que c'est une bonne candidature?

M. Tanguay : Je l'ai déjà dit. Écoute... Écoutez, Fred Beauchemin, c'est un collègue avec lequel j'adore travailler, c'est un collègue qui connaît l'économie, qui connaît les finances publiques, alors il fera sa propre réflexion. Encore une fois, moi, je resterai neutre, puis il nous dira... il nous donnera le fruit de sa réflexion en temps et lieu.

Journaliste : ...deux, mais pas trois.

Journaliste : ...M. Tétrault?

M. Tanguay : Je n'ai pas eu de communication avec M. Tétrault.

Journaliste : Ni écrite ni orale?

M. Tanguay : Aucune.

Journaliste : Le connaissez-vous?

M. Tanguay : Non.

Journaliste : Sur le collège des Hauts-Sommets, est-ce que vous joignez votre voix à celle de votre ancien chef?

M. Tanguay : Ah! tout à fait.

Journaliste : Qu'est-ce que vous demandez?

M. Tanguay : Tout à fait. Une stabilisation du financement pour une... pour une entreprise... pour une institution qui offre des cours secondaire I, II, III, IV, V, et la très, très grande majorité des élèves qui sont là ont des plans d'intervention particuliers. Il y a beaucoup d'élèves, une bonne proportion, qui sont atteints du spectre de l'autisme, alors on demande... et là on voit que leur financement va terminer en mars, ils risquent de devoir fermer. J'appuie sans réserve la lettre qui a été signée par plusieurs cosignataires, et nous demandons au gouvernement, puis il n'y a pas une question de partisanerie, là-dedans, là, de s'assurer que le financement soit là pour que l'institution puisse continuer.

Journaliste : Est-ce que le ministre Drainville a fait bien de vouloir enlever des journées pédagogiques aux écoles... qui ont manqué plus de journées à cause des grèves?

M. Tanguay : Moi, je pense que ça doit être discuté avec les professeurs, les centres de services scolaires. Donc, il doit être réellement très réalité terrain. On pense à la réussite scolaire, c'est la semaine de la réussite scolaire. Ça va prendre, évidemment, des moyens de rattrapage, des périodes de rattrapage. Je n'irai pas dans le détail, quelles périodes, mais je pense qu'il devra s'asseoir avec les professeurs et les centres de services scolaires pour le déterminer.

Journaliste : Sur l'application Wizz, là, qu'on voyait ce matin, les risques pour les adolescents, est-ce que le gouvernement du Québec peut agir, dans un dossier comme celui-là? Quels sont les moyens, là...

M. Tanguay : Je pense que, comme père de famille, là, puis là j'ai deux filles qui sont rendues grandes, maintenant, qui ont passé l'âge d'être ados, il y a toujours eu une préoccupation sur leur iPhone, qu'est-ce qu'elles avaient comme application. Je pense qu'il y a un devoir parental de s'assurer... quelles sont les applications avec lesquelles nos jeunes interagissent.

Ceci dit, le gouvernement ne peut pas, du jour au lendemain, interdire une application, ce serait excessivement difficile, juridiquement, mais il peut, je pense, avoir... par des campagnes de sensibilisation, par des campagnes d'éducation, entre autres, dans notre système d'éducation, de dire : Faites attention. C'est un énorme drapeau rouge, là.

Journaliste : ...insuffisant, ce qui est fait, en ce moment, en termes de sensibilisation?

M. Tanguay : Je pense que, collectivement, on pourrait faire plus et mieux pour instruire nos jeunes, les éduquer, de dire que c'est excessivement dangereux, ce type d'application là, il y a des prédateurs, là-dessus, il faut faire attention. Puis, moi, je vous réponds à titre de père de famille, qui a eu à avoir des discussions, de temps en temps, avec ses deux grandes filles qui étaient au secondaire puis qui avaient leur iPhone. Vous savez, ça prend toujours une approche qui demeure constructive, puis que le lien de confiance parent-enfant demeure, puis je pense qu'on a été capable, avec leur mère, de garder une ligne de communication saine, mais c'est une préoccupation que les parents ont, j'en suis convaincu. Puis je pense qu'ils aimeraient ça, être aidés, les parents, par le gouvernement, dans nos institutions scolaires, de le dire, de le nommer : Ça, Wizz, là, ce n'est pas une bonne idée, puis voici pourquoi.

Journaliste : ...la formation accélérée pour les aides à domicile, là. C'est la troisième fois qu'on nous parle de formation accélérée, en pas tellement longtemps, qu'est-ce que vous en pensez?

M. Tanguay : Je pense que... encore une fois, on a toujours dit : On jugera l'arbre à ses fruits. Alors, je pense que ça part toujours de bonnes intentions, mais même les programmes, là, à l'époque, les PARAF, ça fait deux, trois ans, puis il y en avait un autre, là, avec des acronymes distinctifs, on n'a toujours pas de reddition de comptes à savoir qu'est-ce que ça donne. Alors, oui, c'est un autre pas dans la bonne direction, mais est-ce qu'il investit l'argent... a-t-il...de façon efficiente, et quels sont les résultats? C'est un gouvernement qui ne nous a pas habitués, dans tous les dossiers, à avoir des résultats, des résultats tangibles. Puis ça, bien, on jugera l'arbre à ses fruits.

Journaliste : Est-ce que le cocktail de financement, M. Tanguay, c'est un plateau exceptionnel, une plateforme extraordinaire pour rencontrer les gens puis mieux s'informer des dossiers?

M. Tanguay : Non. S'informer des dossiers, si vous entrez dans la définition de la Loi sur le lobbyisme, ce n'est pas la place pour ça. Alors, vous donnez... vous faites un don de 100 $ à un parti politique parce que vous appuyez ses idées, parce que vous êtes fédéraliste, vous êtes Parti libéral, ou parce que vous êtes indépendantiste, les trois autres partis, là, je fais un clin d'oeil. Alors, vous appuyez un parti politique pour ses idées et vous faites le don parce que vous voulez participer de la capacité du parti à projeter ses idées puis à participer au débat démocratique. Aller dans un cocktail de financement pour parler d'un dossier avec un ministre, pour pousser un dossier, tenter d'influencer même oralement, là, ça n'a pas sa place, et vous entrez dans la définition de l'article 2 de la Loi sur le lobbyisme. Ça n'a pas sa place.

Journaliste : ...n'est pas utile pour essayer de comprendre, justement, les enjeux des citoyens puis les dossiers que les citoyens veulent faire avancer?

M. Tanguay : Si ça tombe dans la définition du lobbyisme, il doit le faire en respectant les règles. Il peut très bien le faire en recevant le groupe de citoyens. Et un ministre... je peux comprendre qu'un ministre, là, à un moment donné, il est dans une activité de financement puis, woup!, il commence à se faire parler d'un dossier. Il doit, de façon proactive, dire : Woup!, je vous arrête, mon bon ami, ce n'est pas le lieu, ce n'est pas le moment pour parler de cela, je vous invite à respecter la Loi sur le lobbyisme puis, le cas échéant, de prendre rendez-vous avec moi, mais ce n'est pas la place.

Journaliste : So, the main question remains : Was there a directive from the top at the CAQ to have this stratagem?

M. Tanguay : We'll see, at the end of the day, the end results of the inquiries conducted by the «Commissaire à l'éthique». I'm a 100 %... I have the assurance that she will be asking such questions. And we are eager to read the report that she… will be tabled with respect to two MNAs who are under inquiry as we speak. We need to know. And it's part of the questions, I'm sure, that she will be asking the CAQ.

Journaliste : Was does that tell you, what happened in the few days, after the testimony of Mrs. Rivera and Mr. Bittar and the exchange between Mr. Bérubé and Mrs. Guilbeault and the attacks on Twitter with Vincent Marissal and the staff of Premier Legault?

M. Tanguay : First, what happens with this couple who are fighting to amend the law with respect to driving under the influence, I think that it's a pity, and I think that the Government recognized that it was a pity. But, again, it has been proposed to that couple to be present at this financial activity in order to have a conversation with the minister. Those will be part of the questions, hopefully, that the «Commissaire à l'éthique» will be asking : Is there a system in place? And we are looking forward to see the end result. Is there a system put in place?

That being said, now, the…

Journaliste : The internal attacks. We are all losing with this, it's the image of politics.

M. Tanguay : Yes, and we, Liberals, were not perfect, but we are trying to adapt our conduct, to act in a proper way. That being said, what happened with François Legault, Vincent Marissal, I think that, for a lot of it, it comes from… it falls from the arrogance of François Legault and this government, who are unable to take any critique at all and personalize each and every debate, which is not the way to conduct the Government.

Journaliste : On the accelerated program for home care, is this the right way of solving the issue?

M. Tanguay : I think that it's a good approach, but that being said, we need to have results. It's an additional example of the Government with a good proposal at first, but we need to see the end results. And we are in the sixth year of this bad CAQ government and, so far, with respect to those types of programs, we haven't seen any tangible result in order to address what we call the labor shortage and the crisis.

Journaliste : We saw, in La Presse, this morning as well, the Federation of medical specialists saying that Mr. Dubé's plan for the backlog of surgeries is not realistic. What do you make of that?

M. Tanguay : I think that it's… again, it's an additional voice underlining the fact that this Government is unable to end up with good results, positive results. Let me remind you that this third plan tabled in May, back in May 2023… we see that the objectives are not respected at all. And even those who are on the ground said that it's unrealistic.

So again, we're talking about arrogance, improvisation, no results, that's the way François Legault conducted this bad Government for the last five years. We will be continuing to ask questions, and ask for positive results, and to propose as well, but we have a bad CAQ government, and that's the result of this.

(Fin à 11 h 41)

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