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Point de presse de M. François Legault, premier ministre

Version finale

Le jeudi 8 février 2024, 11 h 12

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures treize minutes)

M. Legault : Bonjour, tout le monde. Bien, écoutez, avant de vous parler d'économie puis du sujet du jour, je veux quand même dire un mot, là. Ça fait un an aujourd'hui qu'on a eu le drame de la garderie à Laval. On se rappelle tous que deux enfants ont été tués, un drame épouvantable. Je pense, il n'y a rien de pire pour des parents que de perdre un enfant, surtout, en plus, de la façon dont ça s'est passé. Donc, évidemment, aujourd'hui, je pense aux parents, je pense aux éducatrices qui étaient là, je pense aussi aux premiers répondants qui sont arrivés puis qui ont... qui ont vu ça puis que ça va probablement leur laisser... rester dans la tête pendant toute leur vie. Donc, je veux dire à tout le monde : Bon courage!

Maintenant, aujourd'hui, je veux vous parler de mon sujet favori, certains vont même dire mon obsession : l'économie ou la création de richesse. Et, je pense, c'est important au Québec qu'on change d'attitude face à l'économie, face à la création de richesse.

On a des gros défis au Québec, entre autres on en a trois : un, lutter contre les changements climatiques; deux, améliorer nos services publics, en particulier en santé puis en éducation; puis, trois, on est dans un contexte où il y a eu une explosion du coût de la vie. Déjà le Québec était l'endroit en Amérique du Nord où les impôts puis les taxes sont les plus élevés. Donc, on a des gros défis. Ça amène — on est justement en train de préparer le budget 2024-2025 — des gros débats importants. Mais il faut comprendre le contexte, là, vous allez le voir dans le budget qui va être déposé bientôt...

J'étais content, d'ailleurs, en passant, on me dit que la FSE a voté pour l'entente. Ça voudrait dire que la FAE, la FSE, donc tous les enseignants auraient accepté d'entente. Donc, ça va permettre à Bernard Drainville d'expliquer ce qu'on a offert aux enseignants. Bon, on poursuit les discussions avec la FIQ, entre autres, pour les infirmières. Mais je veux quand même vous dire, là, on a accepté, dans le cadre de ces négos-là, d'augmenter, de façon très importante, les budgets en santé puis en éducation, très importante, là, vous allez voir dans le prochain budget.

On avait choisi aussi, depuis qu'on est au pouvoir, depuis 2018, de remettre beaucoup d'argent dans le portefeuille des Québécois. Rappelons-nous, on a baissé les taxes scolaires, on a augmenté les allocations familles. On a augmenté l'aide sociale pour les personnes qui ont des contraintes à l'emploi de plus de 50 %. On a donné un 2 000 $ après impôt aux personnes qui ont des bas revenus de 70 ans et plus, et on a baissé les impôts. On a baissé les impôts, ce n'était tout le monde était d'accord avec ça, mais on s'assume, puis il n'est pas question de revenir là-dessus. C'est important que les gens aient de l'argent dans leur portefeuille. C'est dur aujourd'hui d'arriver. Mais si on veut être capable, au Québec, à la fois de lutter contre les changements climatiques, d'investir en santé puis en éducation sans augmenter les impôts, il y a juste une manière de faire ça, c'est de créer de la richesse. Ce n'est pas une fin en soi, mais ça nous donne les moyens de répondre à ces trois défis-là.

Puis c'est important de rappeler ce qu'on a réussi à faire depuis 2018. Depuis 2018, quand on regarde l'écart de richesse entre le Québec puis le reste du Canada, c'est à peu près la même chose avec l'Ontario, mais prenons le reste du Canada, quand on est arrivé en 2018, il y avait un écart de PIB par habitant, donc de richesse, de 20,5 % puis, aujourd'hui, on est rendus à 16,5 %. Quatre points, c'est l'équivalent de 15 milliards de dollars par année, c'est énorme, mais il reste du travail à faire. Et quand je regarde certaines personnes critiquer sans nuances les projets de développement économique au Québec, ça me rend triste. Je me dis, aujourd'hui, là, avec ce genre d'attitude, on ne serait pas capable de faire la Baie-James que les gouvernements précédents ont fait. Donc, si on écoutait ces gens-là, ces personnes-là, bien, il n'y a rien qui changerait, on ne ferait rien.

Donc, il faut vraiment changer d'attitude au Québec. Donc, oui, faut trouver des moyens d'économiser de l'électricité, que ça soit le transport en commun, que ce soit l'efficacité énergétique. Il faut essayer de consommer moins d'électricité. Oui, il faut construire de l'éolien, mais on ne s'en sortira pas, là, ça va prendre plus de barrages puis ça va prendre des usines, de l'économie verte comme Northvolt, comme GM, comme Ford, comme d'autres projets qu'on a actuellement sur la table. C'est comme ça qu'on va éliminer nos GES. C'est comme ça qu'on va créer de la richesse pour être capable de mieux financer la santé et l'éducation sans augmenter les impôts. Parce que, si on s'oppose toujours à tout projet, bien, on ne sera pas capable de relever les grands défis qu'on a devant nous, puis on doit ça à nos enfants, on doit ça aux prochaines générations.

Donc, mon message aujourd'hui, c'est assez clair, là, il faut changer d'attitude au Québec.

Journaliste : M. Legault, vous venez de parler de Laval, vous venez de dire qu'il y a des traumatismes qui restent dans la tête des gens pour toute une vie. Il y a des gens, en ce moment, qui sont indemnisés, depuis des années, par l'IVAC, qui reçoivent des lettres, là, qui se font dire : En octobre, c'est fini, vos indemnisations, à moins que vous retourniez au travail. Pour ceux qui ne peuvent pas retourner travailler, c'est quoi l'option, si ce n'est pas l'aide sociale?

M. Legault : O.K. Bon. Regardez, d'abord, moi je suis très fier de ce qu'on a fait dans les réformes, on a doublé le nombre de personnes qui sont éligibles. Deuxièmement, ces programmes-là, effectivement, on a dit que c'est pour deux, trois, quatre, cinq ans, dépendamment des cas. Mais il y a d'autres programmes aussi qui existaient puis qui existent toujours pour les personnes qui ont besoin de plus que deux, trois, quatre, cinq ans d'aide directe.

Journaliste : C'est quoi si ce n'est pas l'aide sociale?

M. Legault : Bien, c'est... il y a des programmes sociaux qui existent, donc il y a de l'aide du côté du ministère de Chantal Rouleau. Donc, il y a de l'aide qui existe.

Journaliste : ...des fausses promesses aux parents de Laval quand vous êtes allé l'an dernier?

M. Legault : Pas du tout. Pas du tout. On a doublé l'accessibilité à de l'aide. Maintenant, on a toujours dit que l'aide, c'était une aide pour un certain nombre d'années, mais ça n'empêche pas après d'avoir accès à d'autres programmes.

Journaliste : ...ce que vous avez dit cet automne contre l'achat de publicités sur Facebook, notamment de la part de Québec solidaire, êtes-vous à l'aise avec le fait que votre parti ait renoué avec l'achat de publicités sur les plateformes de Meta?

M. Legault : Bien, commençons par parler du gouvernement du Québec. On s'est rendu compte, là, après essai, qu'il y a certaines clientèles, donc certains citoyens québécois, la seule façon de les rejoindre, c'est par Facebook. Ça reste une minorité de la publicité, là, on parle de moins de 10 %. C'est vrai pour le gouvernement du Québec, c'est vrai pour la CAQ.

Journaliste : Mais donc est-ce que le gouvernement va recommencer aussi à acheter de la publicité sur Meta?

M. Legault : On est ouverts à ça, oui.

Journaliste : Parce que M. Lacombe disait, hier ou avant-hier, que, du côté du gouvernement, l'achat n'avait pas repris.

M. Legault : Il n'a pas repris, mais on n'exclut pas de le reprendre, parce qu'écoutez quand on veut faire de la publicité, mettons en santé publique, bien, c'est important de rejoindre tout le monde. S'il y a un 10 % de la population qu'on peut juste rejoindre par Facebook, bien, on va les rejoindre par Facebook.

Journaliste : ...c'est ce qu'ils nous disaient, à quelques mots près, là, à l'automne dernier.

M. Legault : Bien, je pense qu'on avait décidé à l'automne, d'un commun accord, de dire : Écoutez, pour une élection partielle, c'est-tu vraiment nécessaire?

Journaliste : Sur la loi 21, là, vous choisissez de reconduire la clause dérogatoire, mais vous ne touchez pas au contenu de la loi. Est-ce que vous avez été tenté de le faire? Est-ce que vous avez été tenté de profiter de l'occasion pour l'amener un petit peu plus loin...

M. Legault : Non, je pense qu'on a réussi, grâce à la loi 21, à avoir une certaine paix sociale au Québec. Donc, on ne veut pas la modifier, on veut juste la protéger.

Journaliste : Demandez-vous encore les pleins pouvoirs en immigration, tous les pouvoirs en immigration?

M. Legault : Oui. Oui.

Journaliste : C'est encore votre demande?

M. Legault : Oui. Et évidemment on y va par étapes, puis, actuellement, ce qu'on demande, c'est surtout d'agir concernant les immigrants temporaires, incluant les demandeurs d'asile.

Journaliste : ...référendum, donc, sur l'immigration, si vous fermez la porte définitivement à ça?

M. Legault : Bien, écoutez, comme je le disais tantôt à PSPP, M. St-Pierre Plamondon, il y a un consensus au Québec. Moi, je ne pense pas qu'on a besoin de faire un référendum pour savoir qu'il y a une majorité de Québécois qui souhaiteraient... qui souhaiteraient que les pouvoirs en immigration soient transférés au gouvernement du Québec. Donc, je pense que M. Trudeau sait ça, les gens au fédéral savent ça.

Journaliste : ...BCE et les coupes qui ont été annoncées ce matin, est-ce que votre gouvernement va accélérer le déploiement d'une... d'un programme d'aide universel aux médias, à la fois électroniques, presse écrite?

M. Legault : Bien, d'abord, je pense aux employés qui sont touchés. Donc, mes pensées sont avec ces employés-là. Maintenant, Mathieu Lacombe travaille surtout sur l'aide aux médias en région.

Journaliste : ...ont cette attitude, M. Legault, de refuser les grands projets? Pourquoi? Pourquoi ce serait spécifique au Québec?

M. Legault : Bien, c'est une bonne question, là, mais c'est inquiétant, c'est inquiétant. Puis, si on veut être capables de relever les grands défis, éliminer les GES, investir plus en santé puis en éducation pour donner des meilleurs services puis continuer à remettre de l'argent dans le portefeuille des Québécois, bien, il va falloir être capables d'accepter ces grands projets. Puis, bien là, peut-être que le lien ne se fait pas, les gens ne comprennent pas peut-être ou certaines personnes ne comprennent pas que, quand on fait un grand projet comme Northvolt, pour le nommer, qu'on va construire des batteries pour les véhicules électriques, bien, éventuellement, ça veut dire quoi, avoir des véhicules électriques? Ça veut dire d'abord que les pièces vont venir du Québec. Deuxièmement, au lieu de mettre du pétrole puis d'envoyer notre argent aux pétrolières, bien, on va pouvoir consommer de l'électricité québécoise.

Journaliste : ...vous craignez que ça en fasse fuir d'autres?

M. Legault : Bien, écoutez, on a eu des discussions avec certains représentants d'entreprises qui ne comprennent pas.

Journaliste : ...est-ce que vous allez régler ça bientôt, là?

M. Legault : Pardon?

Journaliste : Qu'est-ce qui se passe avec la FIQ? Comment ça, ça ne se règle pas avec eux, les négociations?

M. Legault : Bien, écoutez, je... vous le savez très bien, là, Sonia et moi, on a convenu de ne pas commenter, donc on va poursuivre les discussions.

Journaliste : Est-ce que ça prend un capitaine Canada pour empêcher un prochain référendum au Québec?

M. Legault : Bien, je pense que ça prend un capitaine Québec à l'intérieur du Canada, et il faut que les Québécois comprennent qu'on peut défendre notre langue, on peut défendre notre identité à l'intérieur du Canada, mais de s'écraser comme le Parti libéral, d'être au service de leurs grands frères à Ottawa, puis de ne pas demander des mesures pour protéger puis promouvoir le français, je ne pense pas que c'est ça que les Québécois...

Journaliste : M. Coderre dit qu'il est un meilleur capitaine Canada que vous. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ou vous revendiquez le titre?

M. Legault : Bien moi, je dirais que je suis un capitaine Québec à l'intérieur du Canada.

Journaliste : ...M. Charest aussi préférait capitaine Québec.

M. Legault : Pour moi, ça a toujours été clair, c'est le Québec d'abord, mais je pense que c'est possible d'agir sans attendre le grand soir comme le Parti québécois.

Journaliste : M. Fitzgibbon vous voit comme le meilleur capitaine Canada. Même votre ministre...

M. Legault : Bien, écoutez, capitaine Québec à l'intérieur du Canada, peut être que je vais préciser à Fitz.

Journaliste : Allez-vous demander à Valérie Plante de retirer ses propos qu'elle a tenus concernant le financement des universités anglophones?

M. Legault : Écoutez, je trouve ça triste de voir Valérie Plante. Probablement que Denis Coderre dirait la même chose. Qu'est-ce qu'on dit à McGill? Puis je les ai rencontrés encore lundi. On dit : Bon, on devrait augmenter les frais de scolarité pour les étudiants du reste du Canada de 9 000 $ à 12 000 $, ce qui est à peu près le même coût, pas tout à fait nos coûts.

Deuxièmement, on dit on devrait se donner comme objectif que 80 % de tous les étudiants étrangers, pas juste ceux qui viennent du Canada, mais de tous ceux qui viennent d'ailleurs dans le monde, que 80 % apprennent le français. C'est important, il y a un déclin du français à Montréal. Puis, si vous allez dans les commerces, par exemple, autour de McGill, vous allez voir, ça se passe beaucoup en anglais. Donc moi, j'étais content quand McGill me proposait 40 % comme objectif. Nous, on propose 80 %. J'ai une bonne rencontre franche avec le recteur de McGill, puis je ne comprends pas que Valérie Plante ou Denis Coderre ne veuillent pas défendre le français à Montréal.

Journaliste : Sur les grands projets, sur les grands projets, sur les grands projets...

M. Legault : Oui.

Journaliste : ...est ce que ce n'est pas un peu normal, en démocratie, qu'il y ait de l'opposition?

M. Legault : Bien, écoutez, d'abord, si on parle d'environnement, il faut quand même se rappeler, un, c'est au Québec, dans toute l'Amérique du Nord, où on a le moins de GES par habitant. Deux, c'est nous qui avons le programme le plus agressif...

Journaliste : ...

M. Legault : Non, laissez-moi finir.

Journaliste : ...de l'opposition.

M. Legault : Pardon?

Journaliste : ...avoir de l'opposition. Vous, vous dites...

M. Legault : Oui, mais...

Journaliste : ...les gens devraient changer d'attitude plutôt que de critiquer.

M. Legault :Oui, mais il faut comprendre... il faut comprendre qu'on a les normes environnementales les plus sévères en Amérique du Nord. Le ministère de l'Environnement n'aurait pas laissé construire l'usine de Northvolt si on ne suivait pas les normes environnementales les plus élevées. Puis là, bien, disons-nous une chose : Est-ce qu'on en veut des batteries pour les véhicules électriques au Québec ou si on n'en veut pas?

Des voix : ...

M. Legault : Êtes-vous au courant que votre parti souhaitait donc doubler les contributions jusqu'à 200 $ jusqu'au 25 janvier?

M. Legault : Oui. Bien, écoutez, ce qui est arrivé... Oui. Ce qui est arrivé...

Journaliste : Vous êtes au courant?

M. Legault : Oui, ce qui était arrivé, dans les dernières semaines, là, le lançage de boue qu'on a vu, bien, moi, ça m'a convaincu, là, qu'il restait juste une alternative. Quand c'est rendu là, qui a un député qui vient me voir parce que sa mère l'a appelé pour dire :Tu vas-tu aller en prison? Puis j'ai un autre député qui vient me voir et qui me dit : Mon petit gars est arrivé de l'école, puis les autres petits gars disent ton père est un crosseur. Quand on est rendu là, là, pour 100 $ parce qu'on collecte 100 $ d'un mais, bien, je me dis : Là, on va se concentrer sur les vraies affaires.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : C'est important pour vous les questions d'éthique?

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : As Captain Québec, Mr. Legault, how are you ready to face de backlash of the rest of Canada, now that you're ready to renew the non withstanding clause to protect Bill 21?

M. Legault : It's a question that have been raised many times in my discussions with premiers of other provinces, and I feel very  comfortable to explain them that we don't go as far, for example, as France, but it's important to us to ban, to not accept the religious symbols... signs for people being in an authority position, and I think it's reasonable, and we didn't hear... we didn't hear much about this debate in the last months or years.

Journaliste : On the Montréal issue, Valérie Plante says... put herself as the defender of these Montréal institutions, this attack on Montréal. What's your response to her? What do you think of that?

M. Legault : O.K., well, I think it's important, forst, to look at the facts. Eevry year, we see a decrease in the percentage of people living on the island of Montréal speaking French. So, it's facts. So, what do we do? There are many measures that we have to take.

But regarding McGill and Concordia, they have many students coming from outside Québec who would never speak French, and I think it's a good opportunity to tell them : Hey! We will pay you some lessons, by the way, to also learn French. Now, the debate with McGill is about a percentage. We want to set an objective at 80%, they want to set an objective at 40%. But to see that Mrs. Plante doesn't care for French in Montréal, I don't understand why.

Journaliste : ...the term «attack», though, that the CAQ is attacking Montréal?

M. Legault : We don't attack Montréal, we protect French. French will always be vulnerable in North America.

Journaliste : There's a committee, advisory committee to the Government which recommended you not do what you're doing with tuition. Why did the Government not listen to that committee's advice?

M. Legault : I think that it's fair for... you know, McGill is one of the best universities in the world, allright? To say that, starting now, they will have to ask $12,000 a year for a student coming from the rest of Canada, it doesn't cover the average cost, so I think it's fair.

Journaliste : One year since the tragedy in Laval. What is your message today to the families of the victims and to first respondants?

M. Legault : Well, I just want to wish them a lot of courage, because, as a parent myself, I can't imagine losing a child. So, it's terrible, and I just have my thoughts wiht parents, with the workers, with the people arriving first. Some of them told me, when I went to Laval, that it was terrible to see what happened.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

M. Legault : Merci, tout le monde.

(Fin à 11 h 32)

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