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Point de presse de M. Christian Dubé, ministre de la Santé

Version finale

Le samedi 9 décembre 2023, 6 h 25

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Six heures vingt-cinq minutes)

M. Dubé : Bonjour. Merci d'être là. Bonjour. Alors, bonjour, tout le monde. Premièrement, c'est une... C'est un élément important aujourd'hui pour... pour les Québécois. Dans notre plan de santé, le projet de loi no 15 était un élément excessivement structurant. Ça veut dire quoi pour... pour les Québécois dans leur réalité quotidienne? Ça veut dire d'avoir accès à un médecin spécialiste plus rapidement en raison de certaines mesures que les gens pourront se rendre compte dans le plan de santé. Il y aura aussi beaucoup d'éléments où il va y avoir beaucoup plus de flexibilité dans le réseau. Je pense entre autres, j'ai souvent donné l'exemple de gens qui se faisaient refuser d'être dans un hôpital parce qu'ils n'avaient pas le bon code postal. Je pense aussi d'avoir accès, par exemple, à une chirurgie plus rapidement. On s'est engagé dans le projet de loi no 15 à ce qu'une personne qui ne serait, par exemple, pas capable d'être servie ou soignée dans un délai raisonnable pour une chirurgie, qu'elle pourrait... on pourrait l'envoyer ailleurs dans le réseau ou même au privé gratuitement. Alors, c'est tous des engagements, des changements importants que l'on a mis dans le... dans le projet de loi no 15, qui sont axés vers un meilleur service patient. Il y a beaucoup d'autres choses, mais je dirais, c'est ces trois exemples là que j'aimerais donner.

Maintenant, dans les prochains jours, je veux aussi rassurer les employés du réseau parce que ce sont des gens qui vont vivre des changements importants au cours des prochains mois. Et ce sera à nous de bien expliquer ces changements-là, qu'est ce qui va arriver avec le ministère, mais aussi avec la séparation des opérations avec Santé Québec. Alors, je le dis maintenant, c'est une belle journée parce que c'est le jour 1 de la transition qui commence et qui va faire la transformation de notre grand réseau de la santé. Voilà.

Journaliste :      Les oppositions, M. Dubé, se sont présentées devant nous en regrettant n'avoir pas pu travailler sur plus d'une dizaine d'articles au cours de la nuit et en disant aussi que souvent vous n'aviez pas les explications à leurs questions. Est-ce qu'il faut leur donner raison sur le fait qu'il y a bien des aspects de cette loi-là qui ne sont encore pas clairs et dont on va voir les répercussions de manière un peu hasardeuse dans les prochains mois?

M. Dubé : Non, pas du tout. Je vais faire une grande différence. Je pense que l'opposition, je l'ai dit souvent, a fait un excellent travail au cours des huit derniers mois. On a beaucoup collaboré. Moi, je n'ai aucun problème à dire qu'il y a beaucoup d'éléments techniques dans la loi que je ne connais pas. J'ai toujours travaillé de la même façon. Moi, je suis un gestionnaire et quand j'ai besoin d'un avocat ou quand j'ai besoin d'un médecin, je les consulte pour faire. J'ai trouvé un peu, je dirais, différent de la façon de travailler parce que, durant toute la commission, au cours des 250 quelques heures qu'on a eues, lorsqu'il y avait une question technique auquel je n'étais pas capable de répondre, je me retournais vers l'avocat ou je me retournais vers la personne, p puis je posais la question. On ne m'a pas permis de faire ça aujourd'hui. Je trouvais que c'était peut-être une réaction, je vais dire normale d'un bâillon et je ne vous ferais pas d'autre commentaire que ça alors donc. Mais j'ai trouvé une belle... pardon, une belle collaboration de la part... Peut-être un peu fatigué, là, après une longue nuit. Mais non, je ne ferais pas de commentaires négatifs là-dessus parce que je pense que tout le travail qu'on a fait avec l'opposition, je l'ai dit, je n'ai pas peur de leur dire, ils ont tous apporté une bonne compréhension et le projet de loi, il est meilleur.

Maintenant, ce qui m'a déçu un petit peu, c'est la semaine. Au début de la semaine, on avait offert à l'opposition de prendre trois ou quatre jours de plus parce qu'il me restait à peu près 80 articles qui étaient des articles de contenu. J'avais dit, il y a une semaine : On est capable de finir si vous venez trois ou quatre jours de plus. Aujourd'hui, là, est un bel exemple que c'est ça qu'on aurait pu faire. Par contre, moi, je me suis assuré avec mon équipe qu'on a fait une double révision de ce qui nous restait à faire et je peux vous dire que le projet de loi qu'on a déposé, il est excellent et on a vraiment tout retourné toutes les pierres. Je suis très confortable avec ça.

Journaliste : Comme vous avez passé la nuit debout, je vais me permettre une question....

M. Dubé :  C'est gentil. M. Laforest.

Journaliste : Un des dangers que laissent entendre les oppositions aujourd'hui, c'est que maintenant vous allez mettre vos énergies à trouver un P.D.G. et à préparer cette nouvelle structure. On ne peut pas dire que ce n'est pas une structure, cette nouvelle organisation.

M. Dubé : Oui.

Journaliste : Puis, pendant ce temps là, vous allez peut-être mettre moins d'énergie à régler les problèmes dans le réseau de la santé parce qu'il y en a beaucoup. Est-ce que vous êtes capables de faire les deux? Parce que vous avez dit : L'un des problèmes majeurs que vous avez actuellement, c'est de régler avec vos employés. Sans vos employés actuellement, votre système, il va se dégrader pour les trois prochaines semaines avec la grève qui s'en vient. Qu'est-ce que Santé Québec vient changer dans l'organisation du travail à court terme?

M. Dubé : À court terme, rien. Je suis très, très franc avec vous. Là, la bonne nouvelle d'avoir pu passer le projet de loi n° 15, c'est que j'ai pu a travaillé sur le projet de loi n° 25. Ça prenait énormément de temps. Vous avez absolument raison, la priorité en ce moment est sur notre personnel, et ça, pour être capable de le régler, il faut régler nos conventions collectives. Ça, ça n'a rien à voir avec p. l. 15. Alors, nos conventions collectives, Mme LeBel le travaille. Je le sais que ce n'est pas facile, mais vous savez qu'on a mis... on a dit qu'on était prêt à mettre plus d'argent sur la table, mais ça prenait en échange beaucoup plus de souplesse dans nos conventions collectives parce que c'est ça qui va faire que je vais être capable de faire la transformation du réseau de santé. Bon.

Maintenant, je dois vous dire que c'est probablement la partie la plus intéressante pour moi de mettre en place cette équipe-là. C'est... On est déjà préparé, on a déjà un groupe qui va s'occuper de faire, je dirais, la transformation. On appelle ça un comité de transformation du réseau. Moi, je peux vous dire que je vais avoir du temps de retourner sur le terrain, d'aller voir ce qui se passe dans les hôpitaux. Le p. l. 15, là, c'était, M. Laforest, je vous le dis excessivement prenant. On a fait 42 jours de sessions et si plus de 250 heures. Alors, je pense que je vais être capable de retourner sur le terrain, aller dans les hôpitaux puis être capable de nous occuper un peu de nos employés.

Journaliste : À quel moment vous voulez nous annoncer votre P.D.G. et votre CA pour Santé Québec?

M. Dubé : Mais c'est sûr que, moi, c'est le printemps. J'hésite à vous donner un mois, mais si je dis le printemps, j'ai assez de marge de manœuvre. Mais pour moi, dans les prochaines semaines, moi, je voudrais qu'on lance ce qu'on va appeler des appels d'offres, là...

Journaliste : Des candidatures.

M. Dubé : Oui, merci beaucoup. J'ai un peu de misère encore. Mais les mises à candidatures pour moi, là, on va les préparer dans les prochains jours. Je pense qu'on va être en appels de candidatures au début du mois de janvier.

Journaliste : ...pourrait peut-être aller en anglais avec une question.

M. Dubé : Est-ce qu'il vous reste d'autres choses? Je suis désolé, là, je suis peut-être un peu moins organisé, mais allez-y.

Journaliste : Mr. Dubé, this is day one of the transition from the old healthcare system to the new one. What do you promise to Quebeckers?

M. Dubé : Well, I… what I commit is that… first, I think they realize that we have done a lot of work since we have put together the health plan, that we put back in 2022. Now, the good news is with this p.l. 15, we have all the resources in terms of leverage to deal with our doctors, to deal with our management and to provide better services. And I'll give you examples, examples, for example, is we have more mobility with our employees, because they are not linked to one establishment, they are not linked to one installation. They could move to different installations. That's a big change.

Another thing for the patients, they are not now linked to a postal code. How many times I've heard a patient saying : Well, I went to the hospital, and they told me : You're not in the right postal code. So, those are the things of changes that I think will make a big difference for the patients.

        Journaliste: But you need workers to collaborate.

M. Dubé : Yes. And that reason, in parallel… and I said that all the time, in parallel, we need to improve on those collective agreements, and this is what Mme LeBel is doing. I know this is difficult, but we have said clearly that it's not only a matter of additional dollars or additional remuneration, we need to have flexibility in those collective agreements, so that we can improve that we can be good for the employees, but also good for the patients.

Journaliste : Now…

Le Modérateur :

Journaliste : …can I just try one last question?

M. Dubé : Yes, one last.

Journaliste : The next for you is to find those managers or super managers. How will you be able solve this… not conflict, but this dissension with the opposition? You had a hard time. You had a thought road during the closure of Bill 15. So, what would tell them, to the opposition?

M. Dubé : To the opposition? Well, I think it's just… well, I've been in the opposition before. And I  know it's difficult for the opposition to recognize that something is important, that something is good. I recognize that. So, I'm just going above that. And I think that it's up to me, it's up to my team to prove that this big change today, that we have been able to vote, will make a big difference in the life of Quebeckers. So, I'm not worried about the opposition.

Journaliste : And English-speaking Quebeckers can sleep , or health services?

M. Dubé : Oh! Yes, because that's really day one of that transformation.

Journaliste : And they'll keep their services in English, right?

M. Dubé : Oh! Yes, I committed to that.

Journaliste : O.K. Il fallait que je la pose.

M. Dubé : C'est bon? Bye.

Journaliste : Merci beaucoup, merci beaucoup.

(Fin à 6 h 37)

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