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Point de presse de Mme Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie

Version finale

Le jeudi 20 octobre 2022, 17 h 08

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Dix-sept heures huit minutes)

Mme Biron : Bonjour.

Le Modérateur : Est-ce que vous avez une déclaration?

Mme Biron : Ah! bien, je suis honorée d'avoir ce poste-là. Je pense que c'est formidable, c'est vraiment dans mes cordes, puis je pense que je vais... J'ai chaussures à mes pieds, les deux, Condition féminine et Relations internationales.

Le Modérateur : Allez-y.

Mme Richer (Jocelyne) : Bonjour, Mme la ministre. Durant le premier mandat, le gouvernement Legault a exercé un certain virage dans sa relation entre le Québec et l'étranger en donnant un accent beaucoup plus économique, en intégrant davantage Investissement Québec. J'aimerais savoir si vous voulez quand même continuer à pousser dans ce sens-là, à accélérer ce virage-là, ou si, au contraire… revenir à un côté plus... une relation plus diplomatique, plus politique.

Mme Biron : Bien, on est dans la continuité, et c'est ce qui va se passer. J'ai déjà parlé avec Pierre Fitzgibbon, qui est le ministre de l'Économie. On a commencé à se dire : Bien, on va collaborer ensemble. C'est sûr que je vais amener ma couleur à mon ministère, mais, oui, on s'en va vers un mandat économique, et écologique aussi, parce que M. Legault, dans son discours, a clairement dit qu'il souhaitait faire du Québec la batterie verte de l'Amérique du Nord. Alors, c'est sûr que les États-Unis, c'est un de nos partenaires extrêmement importants au niveau économique, et on va mettre beaucoup d'efforts dans ce sens-là.

Mme Richer (Jocelyne) : Il y a un prochain rendez-vous sur la scène internationale, qui est le Sommet de la Francophonie, dans quelques semaines, en Tunisie. Est-ce que vous y serez? Et est-ce que le premier ministre y sera pour montrer l'importance qu'il accorde aux relations entre le Québec et la francophonie?

Mme Biron : Le Québec est le vaisseau amiral de la francophonie en Amérique du Nord. C'est important qu'on marque notre espace, qu'on soit présents. Les décisions ne sont pas finales, ne sont pas prises à ce niveau-là. Vous allez me donner une petite chance d'arriver, quand même, au moins, tu sais...

Mme Richer (Jocelyne) :

Mme Biron : Oui, mais ça peut se régler assez rapidement. Je vais rencontrer sous-ministres, mon chef de cabinet, les gens de la fonction publique, puis, bon, les décisions et les priorités vont s'établir assez rapidement.

Mme Richer (Jocelyne) : Est-ce qu'on peut savoir, en matière de condition féminine, quelle sera votre priorité pour le mandat?

Mme Biron : Oui, bien, ça aussi, vous allez me trouver très plate, là, parce que j'arrive, et il y a beaucoup d'enjeux en condition féminine, là, sur cet enjeu-là, sur cet aspect-là, puis il faut que j'écoute ce que les gens... Il y a beaucoup d'expertise aussi dans ce secrétariat-là. Alors, je vais commencer à... Laissez-moi arriver.

Le Modérateur : Prochaine question.

M. Côté (Gabriel) : Bonjour, Mme Biron.

Mme Biron : Bonjour.

M. Côté (Gabriel) : Quand vous vous êtes lancée en politique, vous avez rencontré M. Legault, vous lui avez dit que votre priorité numéro un… votre priorité, c'était l'éducation. Là, aujourd'hui, vous n'êtes pas ministre de l'Éducation. Est-ce que ça vous déçoit? Puis est-ce que vous voyez une façon, là, dans les fonctions que vous occupez, de jouer un rôle en éducation?

Mme Biron : Bien, l'éducation, c'est important, et, quel que soit le ministère où on est, on a un rôle à jouer. Il y a des étudiants étrangers qui viennent au Québec et il y aura des choses à faire dans mon carré de sable, si vous voulez, au niveau de l'éducation. C'est central, hein, c'est un pivot, l'éducation. On rentre dans le savoir, dans l'économie du savoir, et on veut rayonner pas juste ici. La ministre de l'Enseignement supérieur, le ministre de l'Éducation va faire ce qu'il a à faire, puis moi, je vais faire ce que j'ai à faire. Puis honnêtement, entre vous et moi, j'ai un très beau carré de sable.

M. Côté (Gabriel) : Puis est-ce que... Non. Là, vous occupez différentes fonctions. Est-ce que vos deux chapeaux… oui, vos deux chapeaux sont complémentaires? Est-ce que vous voyez une façon d'arrimer tout ça, là?

Mme Biron : Oui, je pense que oui. Oui. Comment? Vous allez me donner le temps d'articuler ma pensée, là, puis de voir un peu comment je place mes priorités, ma vision, voir aussi... Comme j'ai dit, il y a de l'expertise au Secrétariat de la condition féminine. Il y a beaucoup d'expertise aussi aux Relations internationales. J'aimerais ça parler avec les sous-ministres puis, bon, bâtir mon cabinet, puis on va établir des priorités.

Le Modérateur : Prochaine question.

M. Poinlane (Pascal) : Mme Biron, félicitations!

Mme Biron : Merci, Pascal.

M. Poinlane (Pascal) : Alors, le poste de ministre des Relations internationales, ce n'est pas celui... Vous n'allez pas être tout le temps sollicitée par les journalistes, là, pour vous poser des questions. Vous n'êtes pas un peu déçue, là, de ne pas avoir à affronter les questions des journalistes?

Mme Biron : Bien, je pense que c'est vous qui allez être déçus.

M. Poinlane (Pascal) : Quand vous allez aller au Sommet de la Francophonie ou ailleurs puis que vous allez voir la grosse délégation canadienne arriver, vous allez être avec deux, trois fonctionnaires du MRI provincial, ça va être quoi, votre réaction, là… pour la place du Québec à l'international?

Mme Biron : Particulièrement en francophonie, là, le Québec a sa place pleine et entière, hein? Le Québec a sa place à table, ainsi que le Canada, et ça, je pense qu'il faut le faire voir. On est considéré égal, là, on est égaux, là, avec le fédéral sur la question de la francophonie.

M. Poinlane (Pascal) : Mais vous savez que le MRI a très peu de ressources, là, surtout par rapport au ministère des Affaires étrangères à Ottawa. Ça va être décevant.

Mme Biron : Bien, il y a des ressources quand même. Il y a des ressources et de l'expertise, puis on va l'utiliser.

M. Poinlane (Pascal) : Merci.

Le Modérateur : Parfait. Dernière…

M. Laberge (Thomas) : Bonjour, Mme Biron. Félicitations pour votre nomination! Je voudrais vous interpeler comme députée de la région de Chaudière-Appalaches. Vous allez avoir un gros dossier avec vos collègues, la question du troisième lien. Vous êtes toujours restée un peu prudente, depuis que vous vous êtes lancée en politique, sur cette question-là. Est-ce que vous êtes capable de nous dire ce soir que vous trouvez que c'est un bon projet qui doit aller de l'avant coûte que coûte?

Mme Biron : Bien, vous voulez que je sois imprudente sur ce projet-là? Moi, je pense que j'ai été très claire. Je pense que c'est un projet qui est dans nos cartons. Ça prend un autre lien. Moi, dans ma circonscription, j'ai les deux ponts, ils sont vieillissants, et ça, j'en prends acte. Ça nous prend un autre lien parce que... histoire d'enlever de la pression sur les deux autres liens.

M. Laberge (Thomas) : Merci.

Le Modérateur : Dernière question.

M. Lecavalier (Charles) : Bonjour, Mme Biron.

Mme Biron : Bonjour, Charles.

M. Lecavalier (Charles) : Sous Jean Charest, sous Philippe Couillard, là, la relation du Québec avec la Chine, là, était quand même privilégiée, il y a eu des missions, et tout. Le contexte a changé, là, il y a eu plusieurs événements qui se sont produits depuis, mais est-ce que, pour vous, c'est une priorité, de réparer les ponts…

Mme Biron : Bien, c'est un énorme marché, quand même, le marché chinois, et on ne le négligera pas. Je pense qu'il y a eu, de tout temps, là, des missions en Chine puis je pense que nos rapports vont...

M. Lecavalier (Charles) : ...M. Legault devrait aller en Chine, lui, dans son deuxième mandat?

Mme Biron : Bien, on a eu une pandémie, je pense, hein? Ça fait que ça limite les voyages.

M. Lecavalier (Charles) : Mais, dans le deuxième mandat, là, est-ce que ça sera une bonne idée d'y aller?

Mme Biron : Ah! bien, écoutez, là, honnêtement, ce n'est pas la première question que j'ai posée à M. Legault, là, tu sais.

Le Modérateur : C'est beau, on va...

M. Lecavalier (Charles) : Juste… Pouvez-vous me dire quelles sont les grandes féministes qui vous ont inspirée?

Mme Biron : Pardon?

M. Lecavalier (Charles) : Les grandes féministes qui vous ont inspirée?

Mme Biron : Oh! écoutez, il y en a plusieurs. Louise Harel, première présidente de l'Assemblée nationale. De tout temps, il y a eu des politiciennes assez extraordinaires qui ont fait leurs marques, puis on va continuer, en tout cas… Il y a beaucoup de féministes que… J'ai lu beaucoup Simone de Beauvoir, plusieurs féministes à travers le temps, puis c'est un domaine qui m'intéresse beaucoup.

Le Modérateur : Merci.

(Fin à 17 h 15)

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