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Point de presse de Mme Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale

Version finale

Le jeudi 20 octobre 2022, 16 h 59

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Seize heures cinquante-neuf minutes)

Mme LeBel : Bonjour, tout le monde. Écoutez, très heureuse, très heureuse de demeurer en poste. Pour moi, c'est une continuité. Ça va me permettre de continuer, avec les nouvelles négociations qui commencent, à assister mes collègues, surtout dans les deux grands réseaux, quand on parle de la Santé et de l'Éducation, là, à pouvoir les aider à faire avancer ces très grandes priorités là gouvernementales. Économie, naturellement, donc, effectivement très heureuse de continuer à faire partie de l'équipe économique avec mon collègue aux Finances, Eric Girard, mon collègue Pierre Fitzgibbon. Donc, pour moi, c'est un grand moment ce soir. Ça résume pas mal le fond de ma pensée. Merci.

Le Modérateur : …M. Bellerose.

M. Bellerose (Patrick) : Bonjour, Mme LeBel, vous allez bien?

Mme LeBel : Oui… Aïe! je vais te demander... vraiment, je deviens sourde…

M. Bellerose (Patrick) : Oui, je comprends, mais, pour l'instant, il n'y a pas de son qui sort, j'ai l'impression. Bonjour…

Mme LeBel : O.K. Je deviens sourde dans ces affaires-là.

M. Bellerose (Patrick) : J'ai tendance à ne pas parler très fort non plus. Est-ce que c'est ce que vous aviez inscrit sur la petite fiche que M. Legault vous a demandé de remplir : rester au Conseil du trésor?

Mme LeBel : Écoutez, moi, je suis très heureuse d'être là, je l'ai dit, hein, c'est...

M. Bellerose (Patrick) : Je comprends, mais vous pouvez quand même avoir d'autres aspirations.

Mme LeBel : Bien, ça faisait partie de ce que je voulais faire. Donc, oui, absolument, vraiment très contente. Surtout que, bon, moi, j'ai pris... Je reprends. Contrairement à certains collègues, ça ne fait pas quatre ans que je suis en poste, présidente du Conseil du Trésor, hein? Vous vous souviendrez que j'ai pris le poste en 2020, donc j'ai pris le poste au Trésor pendant la pandémie. Il y a eu beaucoup de défis à faire, d'accompagnement, mais là, maintenant, on va pouvoir aussi s'attaquer à beaucoup de choses qui sont intrinsèques au Trésor.

Et il ne faut pas oublier qu'il y a une nouvelle ronde de négociations, j'en suis fort consciente, j'avais déjà des choses de collées dans mes fenêtres de bureau de comté, dernièrement. Donc, il y a une nouvelle ronde de négociations qui s'impose. Je n'en parlerai pas ce soir, mais le gouvernement devra réétablir de nouvelles priorités pour cette ronde de négociations là. On a réussi, dans la dernière ronde, à mettre des priorités de l'avant et à faire ce que j'appelle, moi, des négociations différenciées, c'est encore l'intention. Pour l'instant, donc je devrai discuter avec le premier ministre et tout le monde pour voir sur quoi on mettra l'accent pour la prochaine ronde.

M. Bellerose (Patrick) : Sur quoi on va différencier? Ça va être avec quels groupes?

Mme LeBel : Bien, c'est justement ce que je viens de vous dire, qu'on devra établir. Non, on est dans le même... ce n'est pas... Il faut qu'on s'assoie ensemble puis qu'on mette en place ces priorités-là pour la prochaine ronde des négociations. Notre intention, là, c'est d'être très clair dès le début des négos.

M. Bellerose (Patrick) : Pour déterminer quels groupes vont profiter des négociations différenciées pour la suite...

Mme LeBel : Bien, à l'instar de ce qu'on avait fait la dernière fois, où on avait annoncé que la priorité était en éducation, que la priorité était au niveau des infirmières, à titre d'exemple… Là, j'en oublie, je fais un résumé succinct. Mais on devra s'asseoir pour être capable aussi... puis avec tous mes collègues aussi, voir où est ce qu'on pourra mettre l'accent pour la prochaine négo. Mais on va s'assurer de le faire, là, de façon claire, comme on l'a fait dans le passé.

Le Modérateur : Prochaine question, s'il te plaît.

M. Bellerose (Patrick) : En quoi c'est important de faire ça avec des nouveaux groupes?

Mme LeBel : Bien, c'est ça, c'est ça qu'on va voir, là. Je pense que c'est très important. On ne peut pas, au Québec, avec les défis auxquels on fait face quand on parle de la santé… À titre d'exemple, en économie, on ne peut pas se permettre de ne pas avoir une vision claire d'où on s'en va. Puis je pense que, les négociations, c'est un outil essentiel aussi pour faire... pour progresser.

Le Modérateur : Par politesse, on va passer au prochain journaliste. Merci.

Mme LeBel : Je suis vraiment désolée, je n'entends vraiment rien.

Une voix : Il y a beaucoup de bruit ambiant, n'est-ce pas?

Mme Richer (Jocelyne) : Bonjour.

Mme LeBel : Bonjour. Ça va… Bonsoir, plutôt, hein?

Mme Richer (Jocelyne) : Oui, c'est ça. J'aimerais savoir... On parle de plus en plus d'un risque de dégradation économique, on parle d'une possible récession. Est-ce que vous croyez que ça a un impact sur les revenus de l'État, donc sur votre marge de manœuvre? Comment vous anticipez la prochaine année?

Mme LeBel : Bien, au moment où on se parle, c'est sûr qu'avec mon collègue Eric Girard, qui a naturellement ce dossier-là, très bien en main, on est confiants qu'on va être capables d'avoir les outils nécessaires pour continuer à servir, c'est-à-dire à avoir les fonctions intrinsèques de l'État, le soutien et les services aux citoyens, puis être capables d'avancer. Donc, c'est pour cette raison-là qu'on a… entre autres, on a annoncé des baisses d'impôts. Mais tout ça va se faire de façon progressive, mais je suis fort confiante qu'on… puis on va être capables de s'ajuster, là. Mais on connaît les signaux, on les voit venir, puis on va s'ajuster en conséquence.

Le Modérateur : Oui.

Mme LeBel : J'essaie de vous…

M. Lecavalier (Charles) : Bonjour.

Mme LeBel : Bonjour. Mon Dieu! ça, c'est…

M. Lecavalier (Charles) : Bien, oui, là, ça sonne fort.

Mme LeBel : Tout à coup, je t'entends.

Des voix : Ha, ha, ha!

M. Lecavalier (Charles) : Vous perdez, je pense, des responsabilités. M. Julien récupère le....

Mme LeBel : Tout ce qui est la...

M. Lecavalier (Charles) : C'est ça.

Mme LeBel : ...la SIQ… ou la SQI? Oui.

M. Lecavalier (Charles) : Mais pouvez-vous m'expliquer un peu, cette transition-là, comment ça va se faire? Normalement, c'est le Conseil du trésor qui est responsable de gérer ça.

Mme LeBel : Oui.

M. Lecavalier (Charles) : Ça ne sera plus le cas?

Mme LeBel : Bien, on va devoir, d'ailleurs, s'asseoir ensemble pour travailler et se coordonner. M. Julien était déjà membre du Conseil du trésor, hein? Donc, ce n'est pas quelque chose qui lui est étranger. Il a déjà travaillé, à une certaine époque, aussi au niveau de la SQI. Donc, je pense que c'est fort important, avec les défis auxquels on fait face, puis on l'a vu, hein, d'avoir un ministre qui est vraiment dédié à s'occuper de toutes les infrastructures du Québec, que ce soient les écoles, les routes, les hôpitaux, de voir aussi à s'assurer que le maintien du déficit de ces infrastructures-là est bien... j'allais faire un anglicisme en disant étaient adressées, mais qu'on s'en occupe adéquatement, disons-le comme ça. Donc, on devra s'asseoir. Et naturellement le Trésor demeure, comme pour tous les budgets, ou pour tout quoi que ce soit, le dernier autorisateur, comme les Finances, d'ailleurs. Mais qu'il y ait un ministre chargé d'être capable d'avoir une vision globale gouvernementale du PQI, je pense que c'est une bonne chose.

M. Lecavalier (Charles) : C'est juste que, là, j'ai un petit peu de difficulté à comprendre. Parce que, là, vous me dites... M. Julien nous a dit, il est responsable du PQI, sauf pour les routes. Les routes, c'est au MTQ?

Mme LeBel : Oui, mais...

M. Lecavalier (Charles) : Mais là… mais qui...

Mme LeBel : On devra vous reparler pour bien définir. Mais, dans le PQI, les routes sont là. Maintenant, de quelle façon on va fonctionner pour s'assurer d'avoir une cohésion gouvernementale? On va s'asseoir justement avec mon collègue, on va s'asseoir justement avec Santé, Éducation, avec ministère du Transport, qui a une grosse part... qu'ils ont une grosse part du lion dans le PQI, pour voir comment on va pouvoir. Mais l'idée, c'est de travailler ensemble, d'avoir une cohérence gouvernementale.

Le Modérateur : On va y aller au prochain micro.

M. Poinlane (Pascal) : Bonjour. Vous n'avez pas l'impression de tourner en rond en revenant au même ministère?

Mme LeBel : Jamais. J'ai été 27 ans à la Couronne et je n'ai jamais eu, une journée, l'impression de tourner en rond. Je pense que c'est un poste qui est névralgique au sein du gouvernement. Même si c'est moi qui le dis, je le pense, c'est un poste où j'ai eu l'occasion... Puis je l'ai vu, à quel point le Trésor peut être crucial. Le Trésor n'est pas... Tu sais, il y a une légende où on dit : Ça bloque au Trésor, mais ce n'est pas ça, la fonction du Trésor, hein? C'est un régulateur, un contrôleur gouvernemental, mais c'est aussi un accompagnateur. Puis, pendant la pandémie, j'ai eu le privilège de travailler avec mon collègue en Santé pour être capable de trouver des solutions novatrices, pour être capable de ramener, garder du personnel. Donc, j'ai travaillé aussi, pendant les négociations, avec le réseau de l'éducation. Donc, les deux grands réseaux santé, éducation, on a des professionnels au Trésor qui les connaissent très bien. Alors, pour moi, le Trésor est aussi un accompagnateur. Et je vais... ça va me donner l'occasion de travailler dans plusieurs types de dossiers avec mes collègues.

M. Poinlane (Pascal) : Et là vous parliez des nouvelles négociations qui vont s'en venir…

(Interruption)

Mme LeBel : Oui.

M. Poinlane (Pascal) : Ce n'est pas moi, je pense.

Mme LeBel : Je pense que c'est le signal que je prends trop de temps dans mes réponses.

M. Poinlane (Pascal) : Là, il y a de l'inflation. Vous allez avoir des demandes qui vont aller à 8 %, 9 % d'augmentation. Puis vous ne pouvez pas donner tout à tout le monde, ça va créer de la surchauffe aussi, mais, en contrepartie, au privé, il y a les employés qui reçoivent des hausses de 7 %, 8 %. Qu'est-ce que vous allez faire avec ça?

Mme LeBel : Bien, là, naturellement, hein, je ne mettrai pas mon plan de match de négociation devant vous, c'est la... D'ailleurs, c'est le... Le b. a.-ba de la négociation, c'est de ne pas nécessairement tout dire tout de suite. Mais on va, avec les syndicats, travailler de façon transparente comme on l'a fait aux tables de négociation. Je vais m'asseoir avec les équipes, on va regarder le plan de match. Mais, tout ça, on devra en tenir compte puis on devra voir quelle influence chaque facteur aura dans nos décisions.

Le Modérateur : Dernière question.

Mme Drouin (Raphaëlle) : Vous étiez pressentie également pour...

Une voix : ...

Mme Drouin (Raphaëlle) : Oui? Oui, Raphaëlle Drouin, de Radio-Canada Mauricie. Vous étiez pressentie pour l'Éducation également. Est-ce que c'est un portefeuille qui vous aurait tenté?

Mme LeBel : Honnêtement, là, et je suis sincère, d'avoir juste le privilège d'être assise à la table du Conseil des ministres, pour moi, c'est un grand privilège. Et tous les portefeuilles sont importants. Je n'ai pas, dans mon regard à moi, aucun ministère qui ne mérite pas la peine d'avoir un ministre qui y travaille puis qui a la passion pour le faire, mais je suis très heureuse de rester au Trésor, justement, pour les raisons que je vous ai mentionnées. Parce que ça va me permettre... Moi, j'ai la chance et le privilège de toucher à tous les portefeuilles.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

Une voix : Merci.

Mme LeBel : Merci, tout le monde.

(Fin à 17 h 7)

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