(Onze heures vingt-deux minutes)
Mme Anglade : Contente
de vous voir réunis en si grand nombre ce matin.Alors, aujourd'hui, je
suis accompagnée de mes collègues, Isabelle Melançon et André Fortin.
Écoutez, au Québec, aujourd'hui, comme
plusieurs le savent évidemment dans leur quotidien, on vit des crises qui sont
importantes. La crise de l'inflation, qui touche tout le monde, crise du
logement, on s'en va sur le 1ᵉʳ juillet puis il y a des gens qui ont de la
misère à joindre les deux bouts et à même se trouver un logement, à essayer de
trouver des logements pour leurs familles. On a évidemment une crise climatique
qui est complètement ignorée par le gouvernement de François Legault, là, complètement
ignorée, qui a même refusé un débat sur cet enjeu-là. Et puis, évidemment, une
crise de la main-d'oeuvre pour laquelle François Legault aime utiliser le
qualificatif de bonne nouvelle, alors qu'on sait très bien que les services à
la population s'en ressentent, on n'a qu'à penser au secteur de la santé puis
de voir les résultats de la gestion caquiste aujourd'hui avec nos urgences.
Puis, parallèlement à ça, bien, François
Legault a décidé de s'inventer une tout autre crise avec le fédéral. Au lieu de
régler les enjeux concrets, réels du Québec, il a décidé de s'inventer une
crise sur la question de l'immigration avec le fédéral, de créer des chicanes,
d'avoir une gouvernance qui est séparatiste. C'est ce qu'il fait, là, il pose
des gestes de division, il essaie de diviser les Québécois, diviser pour mieux
régner. Mais les gens ne sont pas dupes. On constate bien ce qu'il est en train
de faire dans cette division-là.
Et, maintenant, il a décidé aussi, puisque
c'est lui qui choisit ses candidats, d'aller chercher deux candidats qui ont
milité toute leur vie en faveur de la séparation du Québec, que sont Caroline
St-Hilaire et Bernard Drainville. Donc, vraiment, on s'en va dans une
direction... On peut se poser la question : Mais où nous amène François
Legault? Où nous amène-t-il? Je suis sûre que mon leader va avoir quelques
commentaires à ce sujet.
M. Fortin :Merci. Moi, j'ai eu l'occasion de siéger aux côtés de
Bernard Drainville, entre 2014 et 2016, quand il était député ici pour le Parti
québécois. Puis le Bernard Drainville que j'ai connu, le Bernard Drainville que
beaucoup de Québécois connaissent, là où il était le meilleur, là où il avait
les plus grandes qualités, c'était en tant qu'indépendantiste convaincu et
indépendantiste convaincant. Il se faisait une mission de convaincre les gens
d'être indépendantistes, d'être souverainistes, et c'est vraiment sa plus
grande valeur politique, à Bernard Drainville. Alors, s'il met de côté cette
valeur-là aujourd'hui, je me demande, quelle valeur va-t-il pousser? Quel genre
de valeurs est-ce qu'il va revenir ici, à l'Assemblée nationale, s'il est élu,
pour mousser? Est-ce qu'il nous revient avec une charte des valeurs 2.0 ou
est-ce qu'il est là simplement par opportunité politique?
Je vous avoue, là, que je regardais les
jeunes candidats du Parti québécois, au cours des dernières semaines, qui se
présentent dans un contexte qui n'est pas facile, mais on peut reconnaître leur
courage, on peut voir très clairement leurs convictions. Je me demande
aujourd'hui il est où, le courage, elles sont où, les convictions de Bernard
Drainville? Parce que, même en octobre 2021, M. Drainville écrivait, sur
ses réseaux sociaux, en réponse à un article de Mathieu Bock-Côté titré Legault
pourrait faire naître le Québec libre, M. Drainville disait :
«Cher Mathieu Bock-Côté, nous n'avons pas le luxe de la résignation, de
l'abandon, de l'abdication, peu importe le cadre politique. Nous,
indépendantistes, avons duré sous toutes formes, il faut durer encore.» Ça,
c'est Bernard Drainville en octobre 2021. Alors, s'il va tenter aujourd'hui de
nous faire croire qu'il a abandonné, qu'il a abdiqué, qu'il a résigné à
l'indépendance du Québec, moi, j'ai beaucoup, mais beaucoup de difficulté à
croire ça.
M. Carabin (François) : Vous
dites, depuis la semaine dernière, que, bon, il y a un agenda plus ou moins
caché, indépendantiste à la CAQ. Or, ça fait plusieurs fois, là, que M. Legault
nous répète que le projet de la CAQ, c'est un nationalisme à l'intérieur du
Canada. On a parlé à plusieurs ministres, la semaine dernière, qui nous ont dit
qu'ils sont fédéralistes sur toute la ligne. Est-ce que ce n'est pas un peu
irréaliste? Qu'est-ce qui vous fait croire encore qu'il y a un agenda
indépendantiste à la CAQ?
M. Fortin :Le genre de candidat qu'il attire. Qui est intéressé par la
Coalition avenir Québec en ce moment? Qui se dit : Je me reconnais dans ce
parti-là, je vais me présenter sous cette bannière-là? Des gens comme Caroline
St-Hilaire, des gens comme Bernard Drainville, qui ont fait de leur histoire
politique... qui, à travers leur histoire politique, ont fait de l'indépendance
la toute première valeur qu'ils ont poussée, la toute première idée qu'ils ont mise
de l'avant. Ces gens-là se sont présentés en politique, initialement, par
conviction, en disant : Je veux faire du Québec un pays. Et ils en
parlaient encore, M. Drainville en parlait encore il y a quelques mois à
peine. Alors, aujourd'hui, s'il vient nous dire qu'il est fédéraliste, j'ai beaucoup
de difficultés à croire ça. M. Drainville, c'était quelqu'un qui,
lorsqu'il était en politique, traitait ses adversaires politiques de
provincialistes. Est-ce qu'il va se présenter au caucus de la CAQ, s'il est
élu, en disant à Eric Girard, à Éric Caire que ce sont de simples
provincialistes? J'aimerais ça voir ça.
M. Pilon-Larose (Hugo) : Mme Anglade,
en cette dernière semaine de la session à Québec, vous posez la question :
Où nous emmène François Legault? Mais où nous emmène Dominique Anglade? Parce
que vous êtes supposée incarner un gouvernement en attente, mais personne ne
semble y croire que le Parti libéral l'est vraiment. Que comptez-vous faire
pour changer cette perception?
Mme Anglade : Bien,
j'espère que vous allez être présents, cette fin de semaine, au dévoilement de
la plateforme qu'on va présenter aux Québécois. Et nous, on se préoccupe des
enjeux concrets par rapport à la population. On parlait, tout à l'heure, de
crise de l'inflation. Qu'est-ce que François Legault a proposé, sinon un chèque
de 500 $ qu'il a envoyé, puis après ça : Votez pour moi et vous aurez
un deuxième chèque de 500 $? On a proposé des mesures qui sont
structurantes pour aider les gens concrètement : 2 000 $ par aîné
de plus de 70 ans, la réduction de la TVQ sur les produits essentiels, des
garderies, un droit à l'accès aux services de garde, des mesures très
concrètes, un véritable projet de société avec écho.
Là, au lieu de parler, là, de nous dire :
Ah! bien, les changements climatiques, ce n'est pas important, on ne peut pas
faire plus… véritablement avoir une offre politique. J'ai été la première à
répondre hier sur l'enjeu des changements climatiques puis de dire qu'on a tout
un projet de société en arrière. 100 milliards d'investissements d'ici
2050 pour faire en sorte qu'on investisse dans nos infrastructures, pour faire
en sorte que tout le monde soit à la barre de cette transformation-là. Ça, je
vous dirais que c'est véritablement un changement.
En matière de santé, maintenant. En
matière de santé, qu'est-ce que nous offre François Legault? François Legault
nous dit : Il y avait 400 000 personnes qui attendaient un
médecin de famille, aujourd'hui, c'est 1 million de médecins de famille. Ah!
bien, ce n'est pas grave, on change les objectifs, nous autres, ce n'est pas
important de savoir combien on va avoir de personnes qui sont en attente d'un
médecin de famille, on va décider que ce n'est plus important. Nous autres, on
reprend le bâton puis on dit : Ça va être hyperimportant de présenter ça.
Donc, il y a plein de choses qu'on met de l'avant et qu'on va... on va
parcourir, tout l'été, le Québec pour, justement, aller présenter cette offre
aux Québécois.
M. Pilon-Larose (Hugo) : Lucien
Bouchard dit au Parti libéral : Reconstruisez-vous, ça presse. Est-ce que
vous avez besoin de Lucien Bouchard pour fouetter vos troupes?
Mme Anglade : Je pense
que les troupes sont fouettées, je pense que les troupes savent très bien qu'on
s'en va dans une campagne électorale où il va falloir aller défendre les
valeurs du Parti libéral, aller défendre aussi le fédéralisme, parce que,
visiblement, on va être les seuls à le faire avec les différents partis qui se
retrouvent autour de là. On est le seul parti à vouloir faire en sorte qu'on va
travailler avec le fédéral pour obtenir des résultats pour le Québec, le seul.
Clairement, François Legault n'a pas envie de travailler avec le fédéral. Il
nous l'a démontré quand il parlait d'aller voter pour un parti plutôt qu'à un
autre en pleine campagne électorale. Et il nous refait encore la démonstration
en s'inventant des problèmes avec la question de la réunification des familles.
Mais je vous dirais plus, je vais vous
dire plus. Le Parti libéral du Québec, là, c'est le parti qui veut rassembler
les Québécois, pas les diviser. François Legault a essayé de nous diviser sous
toutes les formes. Il a essayé de diviser les anglophones puis les
francophones, les immigrants, les non-immigrants, ceux qui ne pensent pas comme
lui puis comme d'autres personnes. Il dit qu'il faut être caquiste pour être un
vrai Québécois. Il a essayé de nous diviser tout le long. Nous, on veut
rassembler, on veut rassembler parce qu'on a des enjeux sérieux sur lesquels on
doit se concentrer, puis c'est ensemble qu'on va y arriver. François Legault,
il ne fait pas ça.
Mme Plante (Caroline) : Pourquoi
il ne veut pas débattre sur l'environnement, d'environnement? Pourquoi a-t-il
refusé, d'après vous, de participer à ce débat-là?
Mme Anglade : François
Legault n'a aucune vision par rapport à la question environnementale, c'est
zéro avec une barre en matière environnementale. Puis la meilleure preuve de
ça, il va refuser de débattre. Mais vous savez quoi? Il va vouloir refuser de
débattre pendant toute la campagne électorale. Moi, je vous garantis, là, il va
essayer d'éviter les sujets. Si François Legault pouvait avoir une élection
demain matin, il la prendrait demain matin parce qu'il ne veut pas débattre de
son bilan.
Mme Plante (Caroline) : Est-ce
qu'il a peur de débattre sur l'environnement?
Mme Anglade : Bien,
clairement, il a peur de débattre de son bilan environnemental parce qu'il n'en
a pas. Puis il n'a surtout pas de vision par rapport à la question
environnementale, pas de vision par rapport à la crise climatique. Il n'a rien
proposé. Il nous a dit : Dans le fond, on fait ce qu'on peut, on ne peut
pas aller plus loin. C'est la résignation en matière environnementale, c'est la
résignation en matière de main-d'oeuvre puis c'est la résignation en matière de
santé. C'est ça que nous offre François Legault. Alors, il refuse de débattre.
Et, en plus, pour montrer qu'il n'est pas... pour montrer qu'il ne veut pas
parler de son bilan, il nous invente des chicanes avec Ottawa.
M. Pilon-Larose (Hugo) : Vous
aviez promis des investitures ouvertes. Est-ce que vos militants sont résignés,
en ce moment, que François Legault sera réélu? Pourquoi est-ce qu'on n'en voit
pas plus, d'investitures ouvertes, en ce moment, au Parti libéral?
Mme Anglade : J'avais
promis qu'il y aurait une majorité d'investitures ouvertes. Ça va être
totalement... tout à fait le cas, absolument. Puis il y en a, d'ailleurs,
présentement qui se déroulent, des investitures ouvertes.
M. Pilon-Larose (Hugo) : Alors,
où sont les investitures ouvertes qu'il faut suivre, là, où que la course est
serrée et intéressante entre différentes personnes qui veulent se présenter
pour vous?
Mme Anglade : Ah! bien,
il y en a une qui a été annoncée dans Vimont récemment, mais si vous voulez
qu'on vous envoie toutes les investitures, ça nous fera plaisir de le faire.
Mais je peux peut-être préciser, par contre, que je suis… je vais le préciser,
parce que je suis très contente. Hier, on a annoncé une candidate qui s'appelle
Désirée McGraw, parmi les femmes les plus influentes au Canada, selon le Financial
Post, une feuille de route remarquable. On a annoncé Alexandra Veilleux
dans Maskinongé, Michel Trottier dans Sainte-Rose. Donc, il y a plusieurs
candidatures, et j'aimerais vous faire remarquer que dans les candidatures
qu'on a amenées, ça reflète les valeurs, ça reflète ce qu'on veut voir de notre
formation politique en termes de renouveau, en termes d'aspirations, en termes
d'ambitions. On n'est pas allés chercher Bernard Drainville.
Mme Lajoie (Geneviève) : C'est
quoi, les valeurs? C'est quoi, les valeurs libérales?
Mme Anglade : Les
valeurs de progrès, les valeurs sur l'économie, toute la question de
l'économie, qui doivent se défendre en même temps qu'on défend les valeurs
environnementales. Évidemment, l'attachement au Canada, le fédéralisme. Donc,
c'est des gens qui croient en ça, puis ils disent : On va aller avec le
parti qui ne nous offre, en passant, plus de division, mais de l'inclusion.
M. Laberge (Thomas) : ...travailler
avec le fédéral, vous accueillez comment la décision du gouvernement fédéral de
faire une évaluation du troisième lien?
Mme Anglade : Bien, ils
peuvent la faire autant qu'ils veulent, mais la réalité, là, c'est que nous
autres, là, on a regardé la question du troisième lien puis, tu sais, ça ne
tient pas, il n'y a rien qui tienne la route. Puis là c'est l'ingénieure en
moi...
M. Laberge (Thomas) : Ça
ne serait pas utile que le ministre de l'Environnement vous dise que c'est un
projet qui ne tient pas la route?
Mme Anglade : Ah! bien,
il va nous le dire, il va nous le dire. Puis moi, je peux vous dire, de par ma
formation d'ingénieure, là, j'en ai vu des plans et des devis dans ma vie, là,
je peux vous le tracer, le troisième lien, je l'ai fait tantôt à la radio, là,
j'ai pris un crayon, j'ai mis deux points, puis j'ai mis une barre. C'est comme
ça qu'ils font leurs projets à la CAQ. Ils sont incapables de livrer des grands
projets d'infrastructures.
M. Laberge (Thomas) : Non,
mais est-ce que vous en avez besoin pour convaincre l'opinion publique que le
projet n'est pas viable? Parce qu'actuellement, la CAQ est très populaire, et
ce projet-là...
Mme Anglade : Et ce
projet-là n'est pas viable. La CAQ prend la région de Québec, là, vraiment, il
prend les Québécois de Québec pour des valises quand il propose ce projet-là
qui ne tient absolument pas la route. Il n'y a même pas une étude qui a été
dévoilée, pas une étude qui a été dévoilée pour essayer de soutenir ce
projet-là. C'est absurde. Alors, s'il y a d'autres personnes qui veulent aller
évaluer le projet d'un point de vue environnemental, très bien, mais on connaît
pas mal la réponse déjà, et il n'est pas carboneutre.
M. Laberge (Thomas) : Mais
est-ce que vous pensez que le fédéral ne devrait pas se mêler de ce dossier-là?
Mme Anglade : Si vous
voulez que le... Parce que François Legault souhaite le financement du
gouvernement fédéral, hein?
M. Laberge (Thomas) : Non,
mais vous, est-ce que ça vous dérange que le fédéral s'ingère dans ce
dossier-là?
Mme Anglade : Bien, si
vous voulez avoir un financement par rapport à ça, bien, il va bien falloir que
tu sois capable de l'évaluer. Mais je ne vois pas le...
Mme Plante (Caroline) : ...boulet
pour la CAQ, d'après vous, pendant la campagne électorale?
Mme Anglade : En fait,
ce projet de troisième lien là, présentement, c'est un boulet pour le Québec.
C'est un boulet, là, que François Legault nous met à tout le monde, alors que
ça ne tient aucunement la route. Bien, François Legault n'écoute aucun expert,
n'écoute personne, décide de foncer pour des calculs purement électoralistes.
Et c'est comme ça qu'il nous avait invités à voter pour un parti plutôt qu'un
autre lors de la dernière campagne électorale.
M. Pilon-Larose (Hugo) : Votre
absence a été remarquée la semaine dernière à l'inauguration de la statue de
Jacques Parizeau, et, à moins d'erreur, hier, à l'hommage à M. Castonguay.
Pourquoi est-ce que vous n'étiez pas présente pour ces deux événements-là?
Mme Anglade : Ah! mais on
était représentés. Mais vous allez quand même me permettre de dire, par rapport
à Jacques Parizeau, il a été... lors du décès de Jacques Parizeau, là, je me
suis déplacée avec mes trois enfants en chapelle ardente pour rappeler la
contribution énorme de cet homme politique. Mes enfants étaient tout petits,
puis je leur ai dit combien c'est important d'honorer la mémoire. Donc, c'est
peut-être une histoire d'agenda, mais honnêtement, s'il y a quelqu'un qui porte
en elle le respect de l'histoire puis le respect de nos grands leaders, comme
cela a été le cas pour Claire Kirkland-Casgrain, comme ça a été le cas pour
Bernard Landry, j'ai toujours été présente, et notre formation politique a été
représentée.
M. Pilon-Larose (Hugo) : M. Castonguay?
Mme Anglade : On était
représentés, Mme Melançon était là.
M. Carabin (François) : Vous
avez perdu récemment deux autres poids lourds, Mme Anglade, en M. Leitão
et Mme Weil. Qu'est-ce que ça dit sur le Parti libéral que presque la
moitié du caucus ne se représente pas aux prochaines élections?
Mme Anglade : Bien, les
gens qui ne se représentent pas, vous l'aurez remarqué, ce sont des gens qui
ont contribué énormément, parfois plus d'une décennie, comme c'est le cas de
Kathleen, 14 ans en politique, des gens qui sont devenus grands-parents
aussi, avec le temps, en politique, et qui se retirent. Je pense que c'est
normal, ça fait partie du renouveau. Et ce qu'il faut voir là-dedans, c'est :
Il y a des gens qui partent, qui ont grandement influencé les politiciens que
nous sommes aujourd'hui, qui vont rester avec nous comme militants, mais c'est
aussi le renouveau qu'on amène.
Alors, le renouveau, c'est qui? Quel genre
de candidature est-ce qu'on va chercher? On va chercher des candidatures comme
Michel Trottier dans Sainte-Rose, on va chercher des candidatures comme Désirée
McGraw dans Notre-Dame-de-Grâce, des leaders reconnus internationalement pour
des positions qu'ils ont prises sur des enjeux, notamment sur la question
environnementale, Frédéric Beauchemin, 30 ans dans le service bancaire à
être à la tête d'un marché des capitaux. Pourtant, il décide de venir faire de
la politique avec nous parce qu'il croit en cette notion de rassembler les
forces et pas de se diviser. Donc, quand vous regardez les candidatures que
l'on met de l'avant, ce sont des candidatures qui sont extrêmement ancrées dans
leur milieu puis qui ont envie de participer à quelque chose qui est plus grand,
qui nous dépasse tous collectivement.
Journaliste
: C'est
bon. Merci beaucoup.
Mme Anglade : Merci
beaucoup.
(Fin à 11 h 38)