(Huit heures trente-six minutes)
M. LeBel : Bonjour, tout le
monde. Une autre grosse belle journée. Il fait chaud, ça fait qu'on va parler
de climatisation.
Aujourd'hui, je m'étais préparé pour
parler… Entre parenthèses, je voulais parler de ceux qui font du maintien à
domicile parce que ce n'est pas tout le monde qui demeure dans les CHSLD. Mais
les nouvelles d'aujourd'hui, de M. Despatie, qui avait averti le
gouvernement, depuis le 7 avril, qu'il allait y avoir des problèmes, puis qu'il
était prêt à bouger rapidement pour climatiser, ça me vire à l'envers encore
parce que, je le répétais hier, moi, je suis porte-parole des aînés depuis
quelques années déjà, et, à chaque mois de mai, je suis revenu... On a sorti
des questions que j'ai posées en 2018. Je me rappelle de l'année passée, aussi,
j'avais posé la question. Ça nous revient à chaque année, cette affaire-là, la
canicule. À chaque année, il y a des nouvelles qui sortent à chaque été.
Ça fait que je ne peux pas croire que...
Tu sais, déjà, je me posais des questions. Bien, comment ça se fait que le gouvernement
n'a pas bougé? Il savait, là... Tu sais, la COVID, on ne le savait pas, mais la
canicule, on sait ça depuis longtemps, que ça arrive l'été puis qu'il faut
faire quelque chose. Le gouvernement n'a rien fait. Et là on apprend que, le 7
avril, c'était avancé pour déjà faire des choses puis s'assurer que les
chambres soient climatisées. Les dernières années, on disait qu'on allait
climatiser des aires communes. On voit bien que les aires communes,
aujourd'hui, là, ce n'est pas ça qu'il faut, c'est des chambres, puis il y a
une chambre sur quatre qui est climatisée.
Ça fait qu'aujourd'hui, là, je m'en venais
à pied. J'ai choisi ma journée pour m'en venir à pied. Il faisait chaud.
J'imagine les aînés puis j'imagine les travailleurs, les préposés aux
bénéficiaires, les infirmières, c'est l'enfer, là, qu'ils doivent vivre, là,
dans cette chaleur-là. Puis, avec la pression de la COVID, je pense à eux
autres puis je me dis... Tu sais, je ne peux pas... On parle du 7 avril, là. La
ministre, elle ne peut pas reculer à Duplessis, là, c'est le 7 avril, c'était
elle, là, qui est responsable. Là, c'est assez de dire que c'est la faute des
autres. Le 7 avril…
Ça fait que, là, comment ça se fait qu'on
n'a pas bougé? Et là il faut bouger rapidement. Hier j'ai posé la question :
Est-ce qu'elle a nommé quelqu'un? Est-ce qu'il y a quelqu'un dans son ministère
qui va être responsable de quelque chose un jour? Puis c'est qui, la personne,
dans le ministère, qui a été mandatée pour coordonner ça puis s'assurer qu'on
ait de la climatisation? On a encore parlé hier des génératrices. En tout cas,
les mêmes réponses que j'ai depuis des années. Bref, ça, c'est sûr
qu'aujourd'hui on va revenir là-dessus, là. C'est les aînés, c'est notre monde,
c'est nos travailleurs qu'on appelle des anges, là, qui sont en train de
travailler dans des situations complètement catastrophiques.
Mais je vais dire quand même un mot sur les
EESAD. Les aînés ne sont pas, tout le monde, en CHSLD. Il y a des préposés aux
bénéficiaires qui travaillent pour des entreprises d'économie sociale, qui ont
vu... ces entreprises-là ont vu leurs préposés partir dans le réseau à cause
des primes, et tout ça. Ça fait que quelqu'un m'a appelé, m'a expliqué que,
dans son réseau, il faisait du maintien à domicile, il avait une centaine
d'employés, maintenant, ils sont 22, à Montréal. Ça fait que c'est sûr qu'il y
a des aînés qui demeurent chez eux, probablement dans des petits appartements
pas climatisés non plus, qu'on ne connaît pas parce qu'ils ne sont pas en
CHSLD, mais qui vivent aussi tout ça. Et là il n'y a pas de préposés aux
bénéficiaires pour aller les voir. Il y en a qui n'ont pas vu personne depuis
20 jours. C'est des gens qui sont tout seuls, qui avaient besoin de ces
gens-là. Ça aussi, peut-être pas aujourd'hui, mais on va revenir là-dessus. Là,
c'est un sujet qui est important. C'est sûr qu'on fait le focus sur les CHSLD.
Mais il faut comprendre qu'au Québec 80 % des aînés vivent à domicile,
puis il y a, là aussi, des besoins, et on a vidé les ressources de préposés aux
bénéficiaires qui travaillaient auprès d'eux.
Bref, on va revenir sur ce dossier-là. Je
vais vous dire, au début, quand on m'avait donné, il y a quelques années, le
dossier des aînés, moi, je disais : Ah! c'est facile, le dossier des
aînés, ce n'est pas... Mais jamais je n'aurais pensé vivre quelque chose comme
on vit aujourd'hui. Voilà pour moi. Des questions?
M. Laforest (Alain) : Qu'est-ce
que ça dit sur la gestion du ministère quand quelqu'un — puis on a vu
les images hier, là, des entrepôts pleins de climatiseurs — il y a un
mois, a avisé tout le monde, puis que la note de service a été envoyée il y a
deux jours, alors que ça fait un mois qu'il y a quelqu'un qui a levé le bras en
disant au ministère : Youhou! y a-tu quelqu'un au bout de la ligne?
M. LeBel : Ah! ça na pas
de sens. Puis souvent on le voit, là, les... L'autre jour, j'avais posé une
question à la ministre, sur les proches aidants qui vont aller dans les
hôpitaux, en commission parlementaire virtuelle. Elle m'a dit : Oui, oui,
il n'y a pas de trouble. Mais j'ai appris que la consigne avait parti quelques
heures après mon intervention, et les hôpitaux ont bougé une journée ou deux
après. Ça fait que c'est un ministère qui est comme ça, là. Il envoie des
consignes à la dernière minute. Ils sont débordés. Les gens comprennent mal les
consignes. Et ça nous donne des situations comme ça. Et, je le dis, au bout de
la ligne, c'est un ministère qui est complètement désorganisé. Les aînés, là,
depuis que je suis ça, il s'est promené du ministère de la Famille, au ministère
de la Santé, au ministère... Le secrétariat des aînés s'ajuste à chaque fois. On
fait du changement de fonctionnaires. On essaie de se replacer. Et on voit que
c'est un ministère qui n'est pas capable de bouger vite, puis aujourd'hui c'est
ça qu'on aurait de besoin.
Mme Crête (Mylène) :
Le gouvernement a en main le rapport de l'armée canadienne sur la situation
dans les CHSLD. On ne connaît pas le contenu encore. On a vu ce qu'il y avait
dans celui de l'Ontario. J'aimerais vous entendre là-dessus. Est-ce qu'on
devrait y avoir accès plus tôt que tard?
M. LeBel : Oui. Bien, c'est
sûr qu'avoir accès à toutes ces informations le plus vite possible, c'est ça
qu'il faut. Mais, comme je le disais hier aussi à la ministre, chaque député,
on a des histoires, là, on est... Tu sais, je vais vous dire que, dans nos bureaux
de députés, on entend... Les gens nous appellent, là, que ce soient de gens en
CHSLD, ou dans les HLM, ou des... Ça fait qu'on sait exactement la situation,
ce que vivent les aînés en CHSLD. Et je ne comprends pas que le... On n'a pas
besoin d'attendre après un rapport de l'armée pour bouger.
Mme Crête (Mylène) :
Qu'est-ce que vous pensez du fait que l'armée fasse un rapport…
M. LeBel : Actuellement, là,
les sources d'information qui vont venir de partout, moi, je vais les prendre,
puis, entre autres, les sources d'information qui viennent des gens qui
travaillent dans le réseau. Tu sais, on a appris hier… La question de Pascal était
claire. On a appris que, dans le réseau, il y a encore la loi de l'omerta. On
ne peut pas dénoncer. On ne peut pas... Moi, là, ce que j'aimerais mieux
entendre... Bon, l'armée peut bien faire son rapport, mais ce que je veux
entendre aussi, c'est les gens qui vivent... Les infirmières, les préposés,
ceux qui vivent la situation, là, j'aimerais les entendre puis j'aimerais que
le gouvernement leur permette de parler. Actuellement, là, ce n'est pas le cas.
M. Bergeron (Patrice) :
M. LeBel, est-ce que vous estimez que la ministre responsable des Aînés
est encore à sa place?
M. LeBel : La question, ce
n'est pas de savoir si elle est à sa place pendant la crise, là, c'est de
savoir… qu'elle fasse sa job. Et actuellement on a besoin de ça.
M. Bergeron (Patrice) : Est-ce
qu'elle fait sa job actuellement?
M. LeBel : Ce que je veux,
c'est qu'elle la fasse. Puis ce qu'on vit aujourd'hui, là, ce n'est pas
acceptable.
M. Bergeron (Patrice) : ...que
vous ne compreniez pas la situation.
M. LeBel : Hier, la question
que j'ai posée, c'était qu'elle me nomme quelqu'un dans son ministère qui est responsable
de ce dossier-là des climatiseurs. Elle ne l'a pas fait. Ça fait que ce que je
veux, aujourd'hui, là, c'est que ça soit très clair. Ce n'est pas le temps de
demander la démission de la ministre ou dire qu'elle ne fasse pas sa job, là. Actuellement,
en temps de crise, c'est qu'elle la fasse, sa job, qu'elle me nomme quelqu'un
qui, dans son ministère, est responsable de ça, puis qu'il fasse juste ça,
qu'il règle cette situation-là le plus vite possible. On ne peut pas accepter
que... Récemment, tout récemment, on leur avait offert de régler ça, puis,
encore là, je vous dis, là, 7 avril cette année, ça fait que qu'elle ne me
revienne pas avec… du temps de Duplessis pour savoir que c'est la faute des
autres.
M. Bellerose (Patrick) :
M. LeBel, vous avez peut-être vu des résidences pour aînés qui n'arrivent
plus à s'assurer, qui n'arrivent pas à renouveler leur assurance. Est-ce que ça
vous inquiète? Et qu'est-ce que Québec peut faire pour aider les résidences ou
les assureurs?
M. LeBel : Moi, je pense que Québec
a… Le gouvernement a une grande réflexion à faire sur la gestion de tout ça,
là. M. Legault, je pense qu'il s'en est aperçu. Ce que j'ai de la misère à
comprendre, c'est que la ministre a fait une centaine de visites dans les CHSLD,
puis là on s'aperçoit aujourd'hui qu'ils ne savaient pas comment ça
fonctionnait, là. Mais ce dossier-là, comme d'autres dossiers... Tu sais, on
parle de nationaliser les CHSLD privés, ça poppe de partout, là, les idées que
le gouvernement peut faire. À un moment donné, il va falloir qu'il s'arrête
puis vraiment qu'il mette les gens qui connaissent ça, qu'il dise : Bien
là, on aura une vraie politique sur le vieillissement de la population, puis
comment on veut donner des services à nos aînés dans une population qui est
âgée.
Je le répète souvent, moi, dans mon coin,
dans le Bas-du-Fleuve, une personne sur quatre a 65 ans et plus. Puis,
moi, ça fait longtemps que j'ai sonné la cloche, là. En octobre passé, on a
organisé un gros forum sur le vieillissement de la population dans le Bas-Saint-Laurent,
savoir comment on allait donner des services aux aînés. Cette réflexion-là, je
l'ai faite chez nous parce qu'ici, à Québec, personne n'écoutait ça. Bien, moi,
je l'ai faite chez nous, et je pense qu'au Québec on est dus. On est dus, on
est vraiment dus pour une réflexion sur comment on va traiter les aînés puis
comment on va adapter notre société au vieillissement de la population.
Mme Senay (Cathy) :
M. Lebel, les militaires n'avaient pas le choix. Il fallait qu'ils
documentent leur séjour, leur travail en CHSLD. Est-ce qu'il y a quelque chose
d'ironique, pour vous, comme député du PQ, de voir que c'est l'armée canadienne
qui en rajoute sur la situation dans les CHSLD?
M. LeBel : Je ne crois pas
qu'ils en rajoutent. Ils sont témoins, ça fait qu'ils vont nous dire qu'est-ce
qu'ils ont vu. Tu sais, moi, là, je ne fais pas de politique partisane
là-dessus. Là, actuellement, la seule chose à quoi je pense, c'est que tout le
monde qui ont des choses à dire sur le traitement de nos aînés dans les CHSLD
le disent. Que ça vienne d'Ottawa, que ça vienne de partout, je m'en fous, il
faut ça aide les aînés, puis il faut qu'on corrige notre situation.
M. Bellerose (Patrick) : M.
Ouellet, sur le cirque, un petit commentaire?
M. Ouellet : Oui.
M. Bellerose (Patrick) :
Qu'est-ce que vous pensez du fait que Québec vient en aide à des fonds
milliardaires qui ont des filiales dans les îles Caïmans?
M. Ouellet : Bien, écoutez,
j'ai cru comprendre que c'était une offre. Il n'y a pas de deal de fait encore.
C'est la position du gouvernement du Québec. Je trouve ça un peu particulier
qu'on se dépêche tout de suite à mettre une offre sur la table. On a plein de
restaurateurs, plein de commerçants qui demandent l'aide de Québec. Ce sont
déjà des entreprises, de la propriété québécoise, et on ne leur donne pas de
nouvelles. J'entendais différents artistes aussi dire qu'ils ont besoin d'aide
chez nous, le domaine du tourisme aussi.
Donc, je ne voyais pas c'était quoi,
l'urgence, et quelle était la nécessité d'annoncer ça rapidement, hier, en
moins de 10 minutes, avant une période de questions, pour dire :
Bien, voici la position de Québec dans le Cirque du Soleil. Moi, honnêtement,
là, quand on m'appelle dans mon bureau de circonscription, là, il n'y a pas
personne qui me parle du Cirque du Soleil. Mais on me rappelle que, si jamais
on met de l'argent dans le Cirque du Soleil… On me rappelle Bombardier, on me
rappelle Rona et on me rappelle des histoires qui, malheureusement, ont coûté
cher au bas de laine des Québécois.
Donc, je ne vois pas l'urgence. Je
comprends que le ministre Fitzgibbon aime probablement ça jaser avec des «big
shots». Mais là les «big shots», au Québec, là, ce sont tous nos entrepreneurs,
dans toutes les régions du Québec, qui ont de la misère, qui ont besoin d'aide,
et les programmes actuels ne répondent pas… Et c'est ça qu'on devrait sauver
prioritairement. Elles sont déjà à propriété québécoise. Et, pour moi, le
Cirque du Soleil viendrait à une deuxième étape.
Cela étant dit, j'ai entendu le ministre
Fitzgibbon parler de son deal ce matin. Je demeure un peu perplexe quant à la
volonté des actionnaires actuels de payer les créanciers actuels, c'est-à-dire
ceux et celles qui n'ont pas été payés. Je n'ai pas entendu de certitude. J'ai
entendu une volonté. M. Fitzgibbon faisait référence à ce que, dans ce deal-là,
il n'y ait pas d'argent qui serve à payer des dettes passées. J'en conviens,
mais il y a du monde qui ont été mis à pied, sans argent, et qui ont des créances
pour mettre du pain, du beurre sur la table, et ça, ça serait ma première
priorité si le Québec devait donner de l'argent au Cirque du Soleil.
M. Lacroix (Louis) : Mais,
quand on voit, M. Ouellet, qu'il y a un milliardaire comme Guy Laliberté qui
est intéressé à racheter le cirque… Est-ce qu'on est bien avisés de mettre
200 millions dans cette entreprise-là quand on connaît les moyens de M.
Laliberté et de ses partenaires?
M. Ouellet : Comme je vous
dis, c'est un peu particulier. On regarde, là, le gouvernement a lancé des
programmes, et une de ses premières interventions va être le Cirque du Soleil.
Je vais honnête avec vous, là, je ne comprends pas l'urgence. Il y a d'autres
secteurs d'activité qui ont besoin d'aide. Alors, pourquoi on doit...
M. Lacroix (Louis) : ...
M. Ouellet : Bien, c'est
ça, pourquoi on doit, présentement, déjà faire une offre, alors que les actionnaires
ont des poches profondes? Alors, quelle est l'urgence de précipiter l'argent
des Québécois dans le Cirque du Soleil? Je ne le comprends pas. C'est comme si,
dans le futur, ça serait important, pour le ministre, que, tôt ou tard, ça
redevienne une propriété québécoise. C'est sorti d'où, ça, présentement? Moi,
là, dans le temps de la COVID, je veux sauver les entreprises qui sont
présentement québécoises. Alors, de me projeter sur un potentiel rachat
d'actions qui, au final, ramènerait le cirque dans le giron du Québec, à ce que
je sache, ce n'est pas la priorité des Québécois et Québécoises aujourd'hui.
M. Bellerose (Patrick) :
Mais il n'y a pas un risque de voir les emplois partir ailleurs si c'est
racheté par un autre fonds étranger?
M. Ouellet : Bien, ça
fait partie, tôt ou tard, des aléas de toute entreprise qui fait des affaires
au Québec et à travers le monde. Mais 280 millions gelés, présentement, écoutez,
là, les entreprises, là, ont de la misère à vivre présentement partout au
Québec, ils l'auraient pris, ce 280 millions là. Et ça aurait été une
certitude dans toutes les régions du Québec. Je n'ai rien contre les emplois du
Cirque du Soleil, le siège social à Montréal, mais je pense que la priorité n'est
pas là. Et la question des Québécois et Québécoises aujourd'hui : Pourquoi
il faut aller si vite et si fort avec le cirque, alors qu'on a des entreprises
qui sont fragilisées et qui risquent de fermer, tôt ou tard, pendant cette
crise?
M. Lacroix (Louis) :
Mais on fait souvent l'éloge des sièges sociaux québécois, tu sais, en disant… Quand
RONA est partie, on a dit : Bien, voyons, ça n'a pas de bon sens d'avoir
laissé partir un fleuron québécois, etc. Et là il ne faudrait pas le sauver, il
ne faudrait pas investir pour sauver une marque de commerce québécoise
prestigieuse qui est connue à la grandeur de la planète?
M. Ouellet : Moi, je
pense que les Québécois et Québécoises s'attendent à ce qu'on sauve le plus
d'entreprises possible pendant cette crise. Présentement, on en fait une priorité
pour le Cirque du Soleil. C'est ça que je questionne. Ces sommes-là devraient
être disponibles pour d'autres entreprises avant.
Cela étant dit, présentement, elle est
détenue par des intérêts étrangers qui ont effectivement des placements dans des
endroits, disons-le, un peu douteux. Alors, quelle est l'urgence de déposer une
offre pour dire : Bien, si vous voulez aller dans ce sens-là, le
gouvernement du Québec serait prêt à aller à ces montants-là, sous ces
conditions-là? Je ne vois pas l'urgence, présentement, de sécuriser ces
investissements-là, alors qu'il y a des entreprises qui ont véritablement
besoin d'aide, et qui n'ont pas d'écoute présentement, et n'ont pas de
subvention directe pour les aider.
Le Modérateur
: Il nous
reste un peu plus de temps que prévu. Est-ce qu'il y a une autre question en
français, en anglais? Très bien. Alors, merci à vous deux.
M. Ouellet : Merci à
vous.
(Fin à 8 h 51)