(Treize heures une minute)
M.
Bergeron
:
Alors, bonjour. Ce matin, il y avait une manifestation importante de la région
de la Montérégie, de la grande Rive-Sud de Montréal. 45 maires et mairesses
étaient réunis avec la Chambre de commerce et d'industrie de la Rive-Sud pour
faire un certain nombre de demandes concernant les problématiques de congestion
routière chronique sur le tronçon de l'autoroute 30 situé plus
particulièrement entre l'autoroute 20 et l'autoroute 10. Grâce à la
collaboration de ma collègue de Marie-Victorin, Catherine Fournier, et mon
collègue de Saint-Jean, Dave Turcotte — Dave est là — j'ai
pu me libérer parce que, normalement, je suis en commission parlementaire sur
le projet de loi sur les chiens dangereux. J'ai pu me libérer et être présent
sur place et je crois que c'était important que nous puissions, par notre
présence, non seulement manifester notre soutien à cette revendication des
maires de la région, mais réitérer, comme caucus régional, réitérer le fait que
nous avons déjà, il y a de cela plusieurs mois, voire plusieurs années, pris
position en faveur de l'élargissement de l'autoroute 30, de telle sorte
d'y aménager des voies réservées en site propre pour le transport en commun, le
covoiturage et les véhicules électriques. Et donc ça a été réitéré par ma
présence ce matin à cette conférence de presse qui se tenait à Saint-Bruno il y
a quelques minutes encore.
Par contre, il y a un ajout important par
rapport à cette prise de position répétée de la part du caucus de la Montérégie
à l'époque même où il était présidé par mon collègue de Saint-Jean, position
qui a été adoptée par le Conseil national du Parti québécois, donc maintes fois
réitérée. Il y a eu lundi, comme vous le savez, le dévoilement du Grand
Déblocage, qui est le plan du Parti québécois pour assurer une plus grande
fluidité de la circulation dans la région métropolitaine, de faire en sorte de
retirer des véhicules de la circulation, d'inciter davantage de gens à utiliser
les transports collectifs, à réduire de façon significative les émissions de
gaz à effet de serre et surtout permettre aux familles de bénéficier de davantage
de temps de qualité quand on sait qu'il y a à peu près 76 heures, en moyenne,
par année perdues dans la circulation dans la région métropolitaine, sans
compter les pertes économiques.
Donc, ce Grand Déblocage qui a été dévoilé
lundi — ...
Une voix
: ...
M. Bergeron : ...mardi? Mardi,
oui, effectivement — a été dévoilé mardi, en effet, a permis au chef
du Parti québécois de faire, je dirais, l'exposé des différents projets que
nous proposerions pour un budget équivalent, pour un échéancier équivalent,
mais avec des technologies existantes, connues, des installations existantes et
connues. Bien, il a notamment parlé du fait que nous puissions aménager sur
l'accotement de l'autoroute 30, entre la 20 et la 10, une voie réservée de
façon temporaire jusqu'à ce que nous puissions réaliser l'agrandissement pour
lequel nous nous sommes déjà engagés à maintes reprises par le passé.
C'est donc dire qu'avant même que les
maires de la Montérégie le réclament aujourd'hui nous avons hier annoncé que
c'était dans nos cartons et que nous allions le réaliser. On ne peut pas être
plus en phase avec le monde municipal de notre région parce que nous habitons
cette région, nous la connaissons. Nous côtoyons nos élus municipaux, nos
concitoyennes et concitoyens qui sont pris dans la congestion routière de façon
régulière, et avons entendu leurs préoccupations, et y avons répondu avec tous
ces projets qui ont été présentés dans le Grand Déblocage.
Vous me permettrez de dire que la situation
est déjà critique entre l'autoroute 10 et l'autoroute 20, sur
l'autoroute 30. Elle le sera encore davantage au cours des prochains mois,
des prochaines années, en raison de l'agrandissement annoncé du terminal du
port de Montréal à Contrecoeur, de l'installation de deux pôles logistiques
quasiment aux extrémités de l'autoroute 30, et qui sont d'ailleurs conçus
pour rendre plus fluides les déplacements de marchandises. Ça ne sert à rien de
rendre plus fluides des déplacements pour les transbordements de marchandises
s'ils doivent coincer sur l'autoroute 30. Et ça va être encore plus grave également
avec les travaux prochains dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.
Donc, il y a des mesures à prendre rapidement.
Nous avons pris fait et cause en faveur de l'utilisation des accotements pour
du transport collectif dans l'intervalle qui nous sépare de la réalisation de
l'agrandissement de l'autoroute 30. Je pense donc que nous avons déjà
répondu, même devancé la demande des maires de la région, et je n'en suis pas
peu fier.
Alors, vous me permettrez de souligner la
contribution, la participation de l'ensemble des membres du caucus de la Montérégie,
outre les deux collègues que j'ai déjà eu l'occasion de présenter, évidemment,
Diane Lamarre, députée de Taillon, Sylvain Rochon, député de Richelieu, nos
collègues, également, Guy Leclair, député de Beauharnois, et Alain Therrien, député
de Sanguinet, qui ne sont pas physiquement avec nous cet après-midi parce
qu'ils vaquent à d'autres occupations, mais qui, évidemment, sont tout à fait
solidaires de la position que nous avons adoptée.
Alors, sans plus tarder, si vous me le
permettez, je passerai la parole à ma collègue de Taillon parce qu'évidemment
ce tronçon problématique se trouve dans l'agglomération de Longueuil. Donc, il
m'apparaît important d'avoir le point de vue de nos collègues de
l'agglomération de Longueuil sur cette problématique. Alors, Diane.
Mme Lamarre : Merci.
Merci beaucoup, Stéphane. Alors, aujourd'hui, je prends la parole, bien sûr,
aussi au nom de ma collègue Catherine Fournier, députée de Marie-Victorin, pour
parler de la situation de l'agglomération de Longueuil, de cette grande
agglomération.
Évidemment, tous les gens de Longueuil
sont, à des moments fréquents dans leur semaine, coincés dans la congestion de
ce segment de la 30, entre la 10 et la 20. En fait, il n'y a plus de moment
dans une journée ou dans la semaine où on est sûrs que ce segment-là va être
fluide. On risque toujours d'avoir une congestion et parfois des
immobilisations presque complètes.
Alors, c'est sûr que, pour nous, au niveau
de nos concitoyens, on va à l'avant et on porte vraiment ce dossier de
l'élargissement de la 30 et de cette voie réservée qui va se déployer et qui va
être très rapidement mise en opération, nous l'espérons. On espère que le
gouvernement libéral va entendre vraiment la pertinence de cette demande-là. Et
on veut quand même réitérer aux citoyens du grand Longueuil notre volonté de ne
pas abuser de ces élargissements d'autoroute parce qu'on le sait très souvent à
court terme, même pas à moyen terme, ces voies supplémentaires qu'on ajoute
font en sorte que ça redevient aussi congestionné.
Donc, nous, ce qu'on veut vraiment
promouvoir, ce sont les transports collectifs sur ces voies, et on veut
également stimuler la mobilité durable, donc des autopartages, du covoiturage,
des voitures électriques qui vont être toujours priorisées sur ces voies qu'on
va développer, pour faire en sorte que, dans une perspective où le transport en
commun et le projet REM plus dont mon collègue Stéphane Bergeron parlait tantôt
pour la Montérégie... feront en sorte qu'on aura d'autres options que le
recours à la voiture sur le segment de la 30 pour se mobiliser dans la grande
agglomération de Longueuil. Je pense que c'est un souhait qui est partagé actuellement
par la grande majorité des citoyens de Longueuil. Il faut trouver des voies
pour libérer nos artères, mais il faut surtout intégrer dans notre façon de
vivre d'autres moyens de transport, des transports de mobilité durable. Et
c'est un engagement que le Parti québécois prend.
Je laisse la parole à mon collègue Sylvain
Rochon pour l'autre segment plus à l'ouest.
M. Rochon : Voilà. Merci
beaucoup.
Mme Lamarre : Plus à
l'est. Je m'excuse, plus à l'est.
M. Rochon : Merci. Merci
beaucoup, Diane. Alors, je suis député de Richelieu, et la capitale de cette circonscription,
c'est Sorel-Tracy, Sorel-Tracy, qui est à l'extrémité de l'autoroute 30, et
j'ouvre une parenthèse que je vais très rapidement refermer, qui est à
l'extrémité de l'autoroute 30, qui souhaiterait ne pas demeurer cette
ville à l'extrémité de la 30, mais un point sur une autoroute prolongée en
boulevard urbain vers la 122. Alors, il y a toutes sortes de projets dans ma
région.
Mais ce que je veux surtout vous dire ici aujourd'hui,
c'est qu'il y a une chose qui pourrait certainement participer à la fluidité de
la circulation sur la 30, c'est qu'elle soit, cette 30 là, carrossable. Alors,
je pense que je suis le mieux placé ici, là, pour parler du caractère non
carrossable de cette autoroute. Le segment, là, entre Saint-Roch-de-Richelieu
et Sorel-Tracy, là, c'est l'enfer pour les automobilistes. Il y a un calendrier
de réalisation interminable en termes de réfection de ce segment d'autoroute
là. Ça ne peut plus durer. Ça ne peut plus durer. Il faut que rapidement le gouvernement
agisse et répare l'autoroute entre Saint-Roch-de-Richelieu et Sorel-Tracy,
incluant le tablier du pont Maurice-Martel. Voilà. Merci.
M.
Bergeron
:
Bonjour. Alors, ce matin, on avait… Si vous me permettez. Alors, ce matin, on
avait des maires qui ne représentaient pas juste le Grand Longueuil, mais des
maires qui représentaient la région de la Montérégie presque complètement.
Alors, c'est dire que l'autoroute, il y a un segment plus problématique, mais
c'est une artère vitale pour l'ensemble de la région qui traverse la Montérégie
d'un bout à l'autre, on vous a parlé tout à l'heure de Sorel-Tracy, qui se rend
jusque de l'autre côté, Valleyfield, Beauharnois. Donc, une artère vitale pour
l'économie de la Montérégie, mais une artère vitale également pour l'économie
du Québec. Ça a été conçu au départ comme une autoroute de contournement de
Montréal. Et présentement il y a des camions qui empruntent la métropolitaine
parce qu'ils craignent d'être coincés sur l'autoroute 30. Alors donc, elle
ne joue pas le rôle pour lequel elle a été conçue au départ. Et, comme je le
disais, avec l'arrivée prochaine des pôles logistiques, il y a des gestes qui
doivent être posés rapidement pour répondre à ces problématiques.
Je vous remercie beaucoup. Nous sommes
disposés à répondre à vos questions.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Donc, votre projet d'élargir l'autoroute 30 entre la 20 puis la 10, c'est
seulement pour une voie réservée ou il va y avoir une voie supplémentaire pour
les automobiles?
M. Bergeron : Seulement,
ma collègue de Taillon a été claire et nous l'avons été par le passé, on l'a
réitéré à maintes reprises, ce serait une voie en site propre de chaque côté
pour le transport collectif, le covoiturage et les véhicules électriques.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Donc, il n'y aura pas plus d'espace pour les voitures?
M. Bergeron : Non.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
O.K. Vous avez parlé...
M. Bergeron : L'incitatif,
quand les gens vont être coincés sur l'autoroute 30 puis qu'ils vont voir
l'autobus passer rapidement, ça va être de se dire : Oui, je serais
peut-être mieux de prendre l'autobus. Ça va aller plus rapidement.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Mme Lamarre, vous avez parlé d'un...
Mme Lamarre : De
covoiturage.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
...de REM plus. Est-ce que j'ai bien entendu?
M. Bergeron : Oui. C'est
ce que...
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
C'est quoi, ça, REM plus?
M. Bergeron : C'est
l'expression que j'utilisais ce matin parce qu'à un moment donné il y a une
journaliste qui m'a demandé : Ah! oui, mais, vous avez vu, les maires de
la région, notamment la mairesse de Brossard est très favorable au REM, puis
vous, votre projet, vous mettez le REM de côté. Alors, ce n'est pas un peu un
caillou dans votre soulier? Alors, je disais : Au fond, ce qui intéresse
les élus de la Montérégie et de la Rive-Sud de Montréal, c'est le tronçon Rive-Sud
du REM, et celui-là, on le conserve.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Dans sa forme actuelle, avec un train lourd? Un train lourd, le REM?
M. Bergeron : Ce sera un
tram-train dont la capacité sera équivalente ou supérieure d'après les
indications que nous avons, mais donc on sera en mesure de continuer de
répondre aux attentes et aux besoins de nos élus municipaux, de la population
en général, et on propose plus. Donc, le fait d'utiliser le 7,4 milliards
de dollars à autre chose, avec des technologies existantes, des infrastructures
existantes, nous permet de faire davantage. Et c'est ce que j'ai appelé un peu
à la blague, en boutade, le REM plus. Pour les gens de la Montérégie, c'est le
REM, le tronçon du REM qui nous intéresse, et d'autres tronçons, comme, par
exemple, le tronçon sur voie ferrée entre Saint-Constant et le boulevard
Taschereau, qui va se rendre jusqu'au cégep Édouard-Montpetit, qui va remonter
à l'aéroport de Saint-Hubert jusqu'à Molson. C'est le train qui va mener à
Saint-Jean-sur-Richelieu, Iberville, c'est celui qui va amener les gens de
Saint-Hyacinthe à Saint-Hilaire, c'est la voie réservée sur l'autoroute 20,
entre la 132 et la 229.
Alors, autant de mesures qui vont
favoriser une plus grande fluidité dans la grande région métropolitaine,
certes, mais plus particulièrement pour nous sur la Rive-Sud et en Montérégie.
Alors, c'est évidemment, je pense, quelque chose qui est un plus par rapport au
projet que nous avons sous les yeux actuellement de la part de la Caisse de
dépôt et placement.
M. Croteau (Martin) :
Lorsqu'on a prolongé l'autoroute 30 vers le sud, dans les années, je
pense, 90, début 2000, là, finalement, ça a donné naissance à toutes
sortes de développements immobiliers, là, aussi loin qu'à Sainte-Martine, par
exemple. Finalement, ça a contribué beaucoup à l'étalement urbain. Vous avez
dit tout à l'heure que la 30 ne joue pas son rôle de voie de contournement.
Est-ce que vous iriez jusqu'à dire que ça a été une erreur de prolonger la 30?
M.
Bergeron
:
C'est-à-dire, dans toutes les grandes agglomérations urbaines, en Amérique du
Nord, il y a des voies de contournement. C'est en partie en raison de la
géographie de Montréal, qui est une île. On a pris du temps à compléter ce
contournement de Montréal. Et, parce qu'on a pris du temps, parce qu'on n'a
peut-être pas prévu les développements sur le plan économique et résidentiel,
on s'est retrouvés dans la situation dans laquelle on se retrouve présentement.
Mais, comme le disait à juste titre ma
collègue de Taillon, on peut bien rajouter des voies jusqu'à plus soif, on va
juste encourager d'autres voitures de venir s'y ajouter. Alors, ce n'est pas la
voie, sans jeu de mots, qu'on veut emprunter. C'est justement celle d'ajouter
une voie additionnelle dans les deux sens pour avoir, en site propre, une voie
réservée pour le transport en commun, le covoiturage et les véhicules
électriques, justement pour faire en sorte que les gens comprennent qu'il y a
un avantage à emprunter des modes de transport plus écologiques, pas juste un
avantage du point de vue de la vertu puis de dire : Bien, je contribue à
la réduction des gaz à effet de serre. C'est : Non, je suis plus
rapidement au travail dans un transport qui est efficace, qui est confortable
et qui me ramène plus rapidement auprès des miens pour passer du temps de
qualité en famille. Alors, ça, je pense que c'est un message qui est très
important pour les citoyennes et les citoyens de la Montérégie. Je ne sais pas
si vous souhaitez ajouter autre chose.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Vous n'avez pas l'impression que le réel problème sur l'autoroute 30,
c'est l'autoroute 20? Parce que j'ai souvent l'impression que c'est là que
ça bloque dans les deux sens. Je ne sais pas si c'est quelque chose que vous
avez remarqué.
M.
Bergeron
:
Bien, c'est-à-dire que c'est deux problématiques qui sont différentes, à la
fois différentes et corollaires. L'une impacte l'autre très souvent. Et ça va
devenir d'autant plus important, au cours des prochaines années, avec les
travaux de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, alors qu'il ne
semble pas y avoir de mesure de mitigation prévue par le gouvernement du
Québec. Donc, on va se retrouver... C'est déjà l'enfer. Alors, imaginez quelque
chose de pire que l'enfer. C'est ce qu'on va vivre en Montérégie dans pas long,
là.
Alors donc, nous, ce qu'on propose
justement à cet égard, c'est de créer... parce que, là, vous savez qu'il y a
déjà une voie réservée entre le boulevard de Mortagne, à Boucherville, jusqu'à
la 132. Donc, on veut prolonger cette voie réservée jusqu'à la 229 parce qu'il
y a des autobus qui arrivent, par exemple, de jusqu'à Beloeil. Et là, quand ils
arrivent à Sainte-Julie, ils bloquent. Ilsbloquent jusqu'à la voie
réservée de Boucherville.
Alors, l'idée est de faire en sorte que
toutes les personnes qui empruntent le transport collectif sur l'autoroute 20
passent plus rapidement. Donc, transport collectif, bien sûr, les autobus, mais
également le covoiturage, les véhicules électriques. Donc, on va inciter les
gens à utiliser davantage... Actuellement, il y a un désincitatif, à toutes
fins utiles, aux gens de Beloeil puis aux gens de Sainte-Julie à utiliser
l'autobus parce qu'ils sont coincés dans la circulation comme n'importe qui
d'autre. Alors, en ayant cette voie réservée, on va inciter les gens à adopter
des comportements plus responsables sur le plan environnemental et qui va leur
permettre de disposer de davantage de temps en famille.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Ce que vous proposez sur la 30 c'est un SRB, c'est ça? Dans votre grand
déblocage, là.
M. Bergeron : Bien,
appelons-le comme vous voulez, mais c'est effectivement deux voies en site
propre dans les deux... une voie dans chaque direction pour les autobus, mais
ce n'est pas tellement un SRB parce que ce n'est pas seulement les autobus.
C'est les autobus, le covoiturage et les véhicules électriques.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Puis ça, c'est le grand déblocage. C'est la ligne qu'on voyait sur la 30. Dans
le fond, c'est des voies réservées.
M. Bergeron : Oui.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
C'est juste... c'est ça.
M. Bergeron : O.K.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Ça marche.
La Modératrice
: Merci
beaucoup.
M. Bergeron : Merci.
(Fin à 13 h 19)