(Neuf heures trente-deux minutes)
M. Lelièvre : Bonjour, tout
le monde. Je suis extrêmement heureux d'être ici ce matin avec des représentants
et représentantes de la Gaspésie qui viennent témoigner de l'importance de la
situation, hein, de la gravité de la situation sociale et économique de la
Péninsule gaspésienne, beaucoup d'enjeux, beaucoup d'enjeux. Et ce matin nous
allons interpeller le ministre responsable de la région, le ministre Proulx,
qui va devoir répondre à nos questions. Parce que, comme députés, ce matin, on
est ici pour représenter notre population, représenter nos organismes, qui ont
beaucoup de questions à poser au gouvernement suite à l'inaction du
gouvernement libéral actuel à l'égard de la région Gaspésie—Les Îles. Donc, je
tiens à souligner toute l'importance de cette interpellation, une
interpellation qui va porter sur nos enjeux régionaux, et surtout une
interpellation qui va viser notre ministre régional afin de savoir quelle est
la vision et la volonté de ce gouvernement pour la région de Gaspésie—Les Îles.
Merci.
La Modératrice
: Merci.
Mme Ritchie Roussy.
Mme Ritchie Roussy (Délisca) :
Alors, bonjour. Délisca Ritchie Roussy, préfet de la MRC Côte-de-Gaspé. Alors,
moi aussi, je suis très heureuse d'être ici, et aussi comme représentante de la
table de préfets de la Gaspésie. Tout d'abord, je vais écouter très
attentivement les réponses à l'interpellation. Parce que, vous savez, en
Gaspésie on a des enjeux majeurs, dont le plus important enjeu présentement, c'est
le train. Alors, on attend des réponses et des réponses positives de la part du
gouvernement pour que le train se rende jusqu'à Gaspé, pour surtout le train de
marchandises, par la suite aussi le train pour les passagers, qui est très important.
Alors, on attend les réponses, on jugera par la suite. Et je vous remercie.
La Modératrice
: Merci.
M. Cormier.
M. Cormier (Allen) :
Alors, bon matin. Je suis heureux de représenter, ici ce matin, la
Haute-Gaspésie à l'Assemblée nationale. Vous avez vu et entendu, tout comme moi :
Au cours des derniers mois, les données statistiques tant sur le plan
économique que sur le plan de la démographie sont alarmantes sur le territoire
de la MRC de La Haute-Gaspésie. Alors, ce matin, je suis ici pour entendre la
volonté, le plan de match, les engagements du ministre Sébastien Proulx à
l'égard de la Haute-Gaspésie et de la Gaspésie dans son ensemble, en espérant
que nous entendrons des éléments très positifs et que le gouvernement affichera
une volonté certaine de venir en aide à notre région, qui souffre depuis
beaucoup trop longtemps.
La Modératrice
: Merci.
M. Babin.
M. Babin (Bernard) :
Bonjour à tous. Bernard Babin, représentant de la Coalition des Gaspésiens pour
l'avenir du train. Alors, M. le ministre Proulx, nous vous interpellons
rapidement pour avoir des solutions pour ramener le train passager de Via Rail
jusqu'à New Carlisle le plus rapidement possible. Les Gaspésiens, que ça soit
autant les étudiants, les femmes, les familles, les personnes âgées, le
tourisme, ont un urgent besoin du train pour autant sortir de la région que
pour y entrer. Parce qu'on ne parle aussi pas seulement que les Gaspésiens qui
résident en Gaspésie, mais il y a les gens de Québec, de Montréal, de
l'Ontario. Et aussi j'aimerais dire que nous appuyons fortement le retour du
train marchandises jusqu'à Gaspé pour les entreprises entre autres comme LM Wind
Power et bien d'autres entreprises, qui vont avoir besoin du train sous peu,
ont besoin de ce moyen de transport efficace, écologique et très bon pour
l'environnement. Merci beaucoup.
La Modératrice
: Merci.
M. Mimeault.
M. Mimeault (Jacques) :
Bonjour, tout le monde. Jacques Mimeault, président du Conseil central
Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine. En premier lieu, je voudrais remercier nos
députés de l'invitation. Présentement, les Gaspésiens se sentent abandonnés,
les Gaspésiens et les Madelinots. Alors, pour nous, au conseil central, une des
questions primordiales est tout ce qui est relié aux transports, que ça soit
par le train, par l'avion, par la route, par bateau. Alors, aujourd'hui, nous
interpellons le ministre pour dire que la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine,
on ne demande pas la charité, tout ce qu'on demande, c'est les outils
nécessaires pour pouvoir se développer. Alors, ce qu'on souhaite, c'est d'avoir
une écoute attentive du ministre et du gouvernement pour faire en sorte que la
Gaspésie puisse poursuivre son développement. Alors, merci.
La Modératrice
: Merci.
Finalement, M. Sylvain Roy.
M. Roy
: Merci
beaucoup. Écoutez, d'entrée de jeu, j'aimerais remercier les acteurs qui se
sont déplacés pour venir ici, à Québec, pour défendre les intérêts de la Gaspésie.
Il y a un discours unanime : on se sent abandonnés. On voit que l'inaction
libérale engendre des dommages qui seront irrécupérables. Donc, on s'attend à
avoir des réponses du ministre tout à l'heure et on fera un autre point de
presse par la suite pour conclure le tout.
La Modératrice
: Merci.
On va maintenant passer à la période de questions. Pas de questions? Merci
beaucoup.
Des voix
: ...
La Modératrice
: Oui,
pardon, pardon. Micro de droite.
M. Sergerie (Nelson) :
Bonjour, Nelson Sergerie, Télé-Gaspé, Journal de l'Est. À quoi vous vous
attendez concrètement, là, avec cette interpellation ce matin?
M. Lelièvre : Ce qu'on
s'attend, honnêtement, j'ose espérer qu'on va avoir des bonnes nouvelles. J'ose
espérer. On a annoncé cette interpellation-là depuis plusieurs semaines déjà.
J'ose espérer que, si le gouvernement actuel a une volonté puis une vision pour
la Gaspésie et les Îles, bien, que, ce matin, on va avoir des pistes, tout du
moins, de cette vision-là, et des actions concrètes, idéalement. Donc, vous
savez, il y a tellement à faire, il y a tellement de dossiers prioritaires sur
la planche à dessin, là, de nos élus en Gaspésie et de nos intervenants
socioéconomiques que le gouvernement du Québec ne peut pas ignorer ces
dossiers-là, à moins d'être complètement déconnecté de la réalité des
Gaspésiens et des Madelinots.
M. Sergerie (Nelson) :
Je comprends, à la lumière des interventions de chacun, que c'est vraiment la
question du transport qui est la priorité des priorités.
M. Lelièvre : Vous l'avez
entendu de par les participants qui sont ici ce matin puis, comme journaliste
de la région, vous voyez aussi toute la presse régionale. Dans les derniers
mois, le dossier du transport ferroviaire, autant des marchandises que des
personnes, là, ressort comme une priorité. Et l'ensemble du dossier des
transports, c'est clair, est la priorité des Gaspésiens et des Madelinots pour
l'instant.
(Fin à 9 h 39)