Point de presse de M. Paul Gérin-Lajoie, ex-ministre de l'Éducation, Mme Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales, M. André Riedl, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires internationales et d'exportation, et de Mme Pauline Marois, chef du deuxième groupe d'opposition
Version finale
Le jeudi 12 juin 2008, 15 h 07
Salle Bernard-Lalonde (1.131),
hôtel du Parlement
(Quinze heures sept minutes)
M. Gérin-Lajoie (Paul): Alors, mesdames et messieurs, comme il n'y a pas de maître de cérémonie officiel, je vais agir comme tel pour le moment. Je souhaite la bienvenue à Mme la ministre des Relations internationales, Mme le chef... ou la chef de la deuxième opposition, comme elle me le souffle à l'oreille, et M. Riedl, qui est le député d'Iberville et le porte-parole de Relations internationales dans l'opposition officielle.
Alors, je veux abréger les choses. Le but de cette rencontre est de vous inviter à appuyer le manifeste que j'ai préparé, rendu public, le manifeste principal, en date du 11 avril 2007, qui exprimait ma colère, il faut bien le dire, même si ma femme me dit: Je ne t'ai jamais vu en colère, mais une colère contenue à l'intérieur de moi-même et vraiment sentie quand je vois l'inaction des instances internationales à l'égard du sort des enfants dans le monde.
Et aujourd'hui, le 12 juin, j'ai publié un manifeste complémentaire qui rappelle le manifeste du 11 avril et qui se veut un complément à ce manifeste du 11 avril. Pourquoi? À quelle occasion? C'est que l'humanité passe à travers une crise alimentaire, mondiale, majeure, qui affecte gravement les enfants, notamment ceux qui fréquentent l'école, qui sont l'objet de la préoccupation principale de la Fondation Paul-Gérin-Lajoie. J'ai intitulé ce petit chapitre Les ventres creux face à l'éducation.
Alors, je vais laisser ce manifeste entre vos mains, mais il appelle la communauté internationale, il appelle particulièrement les Québécois à réagir devant cette situation et à le montrer publiquement de deux façons: l'une en signant le manifeste ou les deux manifestes que je vous présente aujourd'hui - le deuxième, en primeur - et, deuxièmement, en vous demandant d'appuyer non seulement par votre signature, mais par vos dons, vos appuis financiers aux diverses fonctions de la Fondation Paul-Gérin-Lajoie.
Vous savez, je n'aime pas beaucoup lire ou communiquer des textes déjà tout préparés. L'essentiel, je veux que ça vienne du fond du coeur. Vous savez, ces enfants à travers le monde, dont la fondation s'occupe, ce sont un peu nos propres enfants dans le cadre de la mondialisation, dans le cadre de l'humanité dont on se targue à parler comme étant notre concept de rassemblement à tous. À ces divers titres, nous sommes les parrains de tous ces enfants dans le monde, et en particulier au Sénégal ou en Haïti. Puisque nous ne pouvons pas embrasser tout le monde entier d'un seul coup, nous avons choisi deux pays pour une intervention toute spéciale, alors que nous intervenons au total dans six pays, cinq en Afrique de l'Ouest, et en plus Haïti, de ce côté-ci de l'Atlantique.
Merci d'être ici, merci de votre appui moral ou même financier du passé. Je sais que le plus grand nombre d'entre vous contribuez à la Dictée PGL ou à d'autres activités de la fondation. Plusieurs d'entre vous sont même parrains ou marraines. Merci du fond du coeur au nom de tous ces enfants que nous aidons pour essayer de leur assurer un meilleur avenir que celui qui s'annonce pour eux actuellement si nous et d'autres organisations internationales n'interviennent pas. Merci à vous tous. Je vous invite à signer, ce que Mme la ministre a déjà fait, ce que Mme Marois a également fait d'une autre façon et que M. Whissel aura l'occasion de faire maintenant. Merci beaucoup à tout le monde et bravo pour la participation québécoise à l'aide aux enfants oubliés de ce monde, aux enfants maltraités dans leur propre milieu. Merci à vous toutes et à vous tous.
(Fin à 15 h 13)