(Quatorze heures trois minutes)
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Merci. Je vous ai convoqués seulement que pour faire une clarification. Vous
avez lu au cours des derniers jours qu'il y a une enseignante qui a fait
mention qu'il y avait eu un assouplissement au niveau des examens de français,
et aujourd'hui c'est pour vous confirmer, après vérification au niveau du
ministère, qu'il n'y a pas eu d'assouplissement au niveau de la correction des
examens de français et c'est également la même chose au niveau des
mathématiques.
La méthode de correction qui est en place
actuellement, elle est en place depuis 2006 et elle n'a pas été changée. Donc,
c'était au moins pour avertir la population du Québec qu'à ce niveau il n'y a
pas eu d'assouplissement. Donc, les examens sont corrigés de la même façon, et
la personne qui a fait le commentaire, c'est un commentaire de perception, mais
la réalité, il n'y a aucune modification pour la correction des examens de
français en sixième année.
M. Lessard (Denis)
: On
voit que la DPJ a à l'oeil certaines écoles de confession juive ou juive
orthodoxe. Est-ce que vous avez un tableau d'ensemble, combien de ces écoles-là
sont… méritent un intérêt d'une…
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Bon, un, la difficulté, ce sont les écoles illégales, et, au niveau des écoles
illégales, on les découvre au fur et à mesure, parce que, dès qu'on les
découvre, c'est certain qu'on veut agir. Mais, pour le moment, il n'y a pas de
tableau global, mais dès qu'on en a… on apprend qu'il y en a une qui donne des
cours à des enfants de façon illégale, on a l'intention d'intervenir.
M. Lessard (Denis)
: Mais
est-ce que c'est un phénomène qui est répandu, selon vous? Est-ce qu'on parle
de…
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Non. C'est un phénomène très, très marginal. C'est souvent pour quelques
élèves, et, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, les écoles illégales ne
seront pas tolérées.
M. Lessard (Denis)
:
Mais est-ce qu'on parle de quelques écoles aussi ou…
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Vous savez, la problématique, c'est que les écoles illégales, il faut les
découvrir, et puis, à partir du moment qu'elles sont découvertes, bien… on sait
que, présentement, il y a une dans laquelle la DPJ, semblerait-il, va agir. On
va attendre les actions de la DPJ. Par contre, pour ce qui s'agit des écoles
illégales, on… je vais avoir une rencontre avec la ministre de la Justice et la
ministre responsable de la direction de la protection de la jeunesse pour que
nous ayons une stratégie au niveau gouvernemental.
M. Lessard (Denis)
:
Mais est-ce que des amendements à la Loi sur l'instruction publique seraient
nécessaires?
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Non. On ne parle pas de modification au niveau de la loi, on parle de répondre
à la loi, et, vous savez, ici, au Québec, il y a une obligation de suivre des
cours et également il y a une obligation pour une école d'avoir l'autorisation
du ministre pour pouvoir enseigner. Donc, celles qui n'ont pas de permis ne
pourront pas rester ouvertes.
M. Robillard (Alexandre)
:
M. Bolduc, qu'est-ce qui va arriver des hausses de taxe pour lesquelles le
Parti québécois voulait légiférer, là?
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
En temps et lieu, je vais vous laisser savoir la… donner la réponse. On
travaille actuellement sur le budget et, tant qu'on n'a pas finalisé nos
chiffres au niveau du budget, on ne peut pas se prononcer.
M. Gagnon (Marc-André) : M.
Bolduc, quelle priorité votre gouvernement va accorder à la question des
régimes de retraite dans les universités? On comprend que, pour les
municipalités, ça semble être une priorité, mais…
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Bien, je pense que les régimes de retraite, c'est une priorité pour toutes les
institutions au Québec, mais, pour le moment, je ne peux pas répondre à cette
question-là. Ça va être pris dans l'ensemble global pour les régimes de retraite.
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Concernant les tableaux blancs interactifs, vous souhaitiez prendre le week-end
pour étudier le rapport de Raymond Chabot Grant Thornton. Est-ce que vous en
êtes arrivé à une décision?
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Oui. J'ai lu le rapport. Le premier constat que j'ai pu faire, c'est que d'abord,
il y a plus de 50 % des classes qui ont un tableau interactif. Il
semblerait quand même qu'il est relativement bien utilisé, mais, comme de fait,
il y a des ajustements à faire et il y a un plan d'action qui est mis en place
par le ministère. Donc, là-dessus, ce qu'on voit, c'est que c'est un outil
technologique qui est extrêmement intéressant. Vous savez, on est à l'ère
moderne, il faut que nos enfants apprennent avec nos nouveaux outils.
Également, on parle, dans le rapport qu'on
va rendre disponible au cours des prochains jours, on parle dans le rapport
également qu'il faut regarder les autres outils qui pourraient être combinés,
dont à l'époque, le iPad commençait être sur le marché. Donc, on va avoir une
stratégie globale.
L'important dans ce dossier, c'est
d'offrir les meilleurs outils pour que nos élèves réussissent, et j'insiste
là-dessus, ce que l'on veut, c'est qu'ils soient capables de faire un effort et,
si possible, de le rendre agréable, et les commentaires que j'ai eus, il y a
plusieurs enseignants qui nous disent que c'est un outil qui est très utile… et
à laquelle les enfants participent très bien.
M. Bélair-Cirino (Marco) : Mais
concernant le prix de l'outil technologique, est-ce que les Québécois ont payé
le juste prix pour les tableaux blancs interactifs?
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
Ce qu'on a pu voir dans le rapport, c'est surtout des discussions avec les
commissions scolaires, mais moi, je vous dirais là-dessus qu'actuellement on
est en train de revoir pour aller, justement, en appel d'offres puis s'assurer
qu'on ait le juste prix. Mais ils n'en faisaient pas vraiment mention dans le
rapport.
Mme Plante (Caroline)
:
Mr. Bolduc, what do you do with these Jewish schools that simply won't comply?
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
You know, for the illegal schools, you know, you need the permission of the
minister to give lessons to the students. My position is if they don't have the
permission, the authorization at this moment, they cannot give the lessons. The
difficulty with the illegal schools is to find them, and to find them, often,
it's not very easy.
Mme Plante (Caroline)
:
But once they are found, what's the procedure? I mean now we're calling the
DPJ…
M.
Bolduc
(Jean-Talon)
:
We're going to have a meeting with the other minister, the Justice Minister and
the minister responsible of DPJ and, at this moment, we're going to see what
it's possible to do. But, you know, we must act and we are going to act. Thank
you very much.
(Fin à 14 h 8)