Thomas Dunn
(1729-1818)
Né en 1729, à Durham (Grande-Bretagne).
S'installa à Québec en 1760. Homme d'affaires, obtint le bail à ferme des postes du roi le 10 septembre 1762 avec son associé, John Gray, jusqu'en 1786. Acheta la seigneurie de Mille-Vaches le 23 février 1764. Propriétaire d'un quai dans la basse-ville de Québec. Loua la seigneurie de Saint-Étienne de 1767 à 1783 avec quelques associés. De juin 1767 à avril 1771, fut l'un des 8 associés exploitant par contrat d'affermage les forges du Saint-Maurice. En 1771, cosigna avec William Grant un bail à ferme des postes de pêche de Mingan et de l'île d'Anticosti pour une durée de 15 ans à compter du 1er août 1772. Fut propriétaire avec ses associés de la presque totalité des seigneuries de Mingan et de l'île d'Anticosti jusqu'au 12 décembre 1789. Acheta la seigneurie de Saint-Armand en décembre 1788. Propriétaire du canton de Dunham après 1796 et du quart du canton de Stukely en 1815. Coseigneur de Champlain en 1803. De 1805 à 1808, fut copropriétaire de la Compagnie des forges de Batiscan avec Thomas Coffin, John Craigie et Joseph Frobisher. Propriétaire de la Cape Diamond Brewery de 1808 à 1815.
Prêta serment comme membre du Conseil de Québec le 13 août 1764, y siégea jusqu'en 1775. Membre du comité des comptes publics. Nommé juge de paix le 24 août 1764 pour les districts de Québec et de Montréal d'abord, puis pour tous ceux du Bas-Canada jusqu'en 1815. Procureur du roi en affaires successorales de 1763 à 1769. Nommé maître des requêtes de la Cour de la chancellerie le 13 novembre 1764. Receveur général par intérim du 31 juillet 1770 au printemps 1777. Juge de la Cour des plaids communs pour les districts de Québec et de Trois-Rivières du 1er août 1770 à 1793. Siégea également à la Cour de circuit en 1771 et en 1772, à la Cour des prérogatives en 1779 et à la Cour d'appel en 1788. Fut l'un des trois commissaires chargés d'exercer les fonctions de juge en chef, durant l'absence de William Hey, de 1773 à 1775.
À la suite de l'Acte de Québec, nommé au Conseil législatif de la Province de Québec en vertu des instructions royales adressées au gouverneur Guy Carleton, en date du 3 janvier 1775. Assermenté le 17 août 1775, siégea jusqu'en 1791, s'absentant avec permission de 1785 à 1787. Membre du Conseil exécutif de 1775 à 1791.
À la suite de l'Acte constitutionnel, fut nommé membre du Conseil législatif du Bas-Canada et membre du Conseil exécutif en 1791.
Juge de la Cour du banc du roi de Québec de 1794 à 1809. Président de la Cour d'appel en 1801. Administrateur du Bas-Canada d'août 1805 à octobre 1807, puis de juin à septembre 1811.
Trésorier du comité de secours pour les protestants pauvres en 1768, et du comité pour les pauvres de Québec en 1769. Membre de la Société d'agriculture de Québec de 1789 à 1793, membre de la Société du feu de Québec de 1790 à 1815. Commissaire pour de nombreux projets de construction et d'administration de biens de 1791 à 1805. Président de l'Association de Québec en 1794. Membre fondateur du fonds de soutien à la Grande-Bretagne contre la France de 1797 à 1801.
Décédé à Québec, le 15 avril 1818, vers l'âge de 89 ans.
Avait épousé à Québec, le 27 novembre 1783, Henriette Guichaud, fille de Jacques Guichaud, négociant, et veuve de Pierre Fargues, négociant.
Sa petite-fille épousa William Rhodes.
Mise à jour de la biographie :
Novembre 2017