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Point de presse de M. Amir Khadir, député de Mercier

Version finale

Le jeudi 20 mai 2010, 11 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-cinq minutes)

M. Khadir: ...Bien, ce n'est pas toujours réjouissant de célébrer une défaite, mais c'était le début d'une longue marche. Bon. Très rapidement, M. Charest a fait la bonne chose. Bravo! À Québec solidaire, nous souhaitons que, disons, ce scrupule ne soit pas uniquement de circonstance, que M. Charest, inspiré par cette première initiative, aille plus loin et déclenche la commission d'enquête que tout le monde réclame. Voilà!

M. Chartrand (Yves): Est-ce que vous croyez que ça peut être un signe que M. Charest est déjà ailleurs, qu'il... Il l'a toujours dit, je me souviens d'un bilan de session, l'an dernier, je crois, où il a dit que c'était nécessaire pour sa qualité de vie. Maintenant, il dit que le 75 000 $ n'est plus nécessaire. À ce que je sache, bon, il n'a pas fait des voeux de...

M. Khadir: Mais, avant que M. Charest passe ailleurs, il a une responsabilité. Son gouvernement est sur la sellette. Il y a de graves allégations de corruption qui entourent son gouvernement. Avant de s'en aller, avant de régler quoi que ce soit, on a besoin d'un code d'éthique, on a besoin d'une commission d'enquête, il doit répondre à ces exigences.

M. Chartrand (Yves): Vous ne croyez pas que ça pourrait être le signal qu'il s'apprête à partir?

M. Khadir: Bien, peut-être que c'est le temps, après ça. Parce que, s'il ne le fait pas, c'est un grave signe d'aveu, dans le fond, qu'il a quelque chose à cacher. Je ne pense pas que, dans les circonstances, honnêtement, il puisse juste s'en aller comme ça, comme si de rien n'était. Il est dans une fin de règne... Il serait dans une fin de règne absolument désastreuse. Je ne me rappelle pas la dernière fois... Je pense même que ce serait pire que la situation qu'a vécue M. Bourassa.

Mme Montgomery (Angelica): Mr. Khadir, do you see this is an admission of guilt on behalf of the Premier?

M. Khadir: Well, we think it's a good gesture. I don't know if Mr. Charest thinks that there was any guilt, we think that was not something to be done. There is a conflict of interest, the problem in Québec today is too much conflicts of interest at many levels. So, that was one level just too many for the Prime Minister to be financed by his own party while we know that his party beneficiated from a lot of donations from private sectors who benefit themselves of good governmental contracts. There's a loop here which is very problematic and which puts Mr. Charest directly in conflict of interest with the highest interest of Québec and good governance. So, he has done the right thing.

Mme Montgomery (Angelica): But he kept with this salary for two years. It's been two years that he's insisted on keeping it. What do you think pushed him over the edge?

M. Khadir: I think now he realizes that the public opinion is not accepting anymore. It's a good gesture. I invite him to go further because the public... for the public, that will not be sufficient. The opinion... Quebeckers today ask a public commission of inquiry to know what's happening in Québec, what is the relation between the «financement» of all parties and the contracts given by the Government. That would be a more important gesture. Thank you.

Journaliste: ...

M. Khadir: En fait, 20 ans plus tard, en 2000, au Bloc québécois, puis avec Claude Coulombe puis une gang d'autres gens, on était au comité du Oui pour le référendum de 1980. Je dois avouer que j'ai commis quelques choses, quelques affaires illégales comme coller des «stickers» un peu partout sur des endroits qu'on ne devait pas...

M. Chartrand (Yves): Aviez-vous l'âge de voter?

M. Khadir: Bien oui, j'avais 18 ans. En fait, je n'avais pas encore... Le 20 mai, je n'avais pas... Attendez. Le 20 mai 1980, je n'avais pas l'âge de voter.

M. Chartrand (Yves): Donc, pas de x.

M. Khadir: Attendez, 1980, ça fait combien, là?

M. Chartrand (Yves): 30 ans.

M. Khadir: Non, je suis allé voter parce que je suis né en 1961, plus 18. Non, j'avais l'âge d'aller voter. En 1995, je l'ai fait aussi. J'étais membre d'une autre initiative parmi les communautés culturelles pour le référendum, mais on a surtout fait beaucoup, beaucoup, beaucoup à l'Université de Montréal et, à mon souvenir, on a failli gagner à l'Université de Montréal, suivant les décomptes qu'on avait faits. Merci.

Mme Montgomery (Angelica): ...get back in English? Where were you 30 years ago?

M. Khadir: Well, in 1980, I was a university student at the University of Montréal in Physics, and with another member of my department, Claude Coulombe, we were involved in the committee of Yes, the Yes Committee. So, I guess the 20th, I was at the borough office voting for the Yes.

Mme Montgomery (Angelica): What do you think has changed in 30 years?

M. Khadir: Well, I think something important has changed. We have gone far in the emancipation of the Québec national identity. Québec people have more confidence of them. Of course, their desire for an independent country can be changing slight... different time to time, but there is an overall progression. For one, as an individual and as a spokesperson for Québec solidaire, we desire independence of Québec but we want to do it in a democratic manner which will be controlled by a constituent Assembly not by partisan politics.

(Fin à 11 h 50)

 

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