Louis-Auguste Olivier
(1816-1881)
Né à Berthier-en-Haut (Berthierville), fut baptisé le 1er novembre 1816, dans la paroisse Sainte-Geneviève-de-Berthier, fils de Maxime Olivier, secrétaire du bureau de poste, et de Marguerite-Adélaïde Iserhoff.
Étudia au Séminaire de Nicolet de 1827 à 1837. Admis au Barreau le 7 septembre 1839.
Pratiqua la profession d'avocat à Berthier-en-Haut, où il prit part à la fondation, en 1846, et à la rédaction du journal L'Écho des campagnes. Fit partie de la Société des amis créée à Montréal en 1842. Est l'auteur de plusieurs poésies et de L'Essai sur la littérature reproduits dans Le répertoire national [...] compilé par James Huston. Fait conseiller de la reine le 12 février 1864.
Candidat défait au siège de conseiller législatif de la division de Lanaudière en 1862. Élu conseiller législatif de la même division à une élection complémentaire le 6 avril 1863. Son mandat prit fin avec l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Sénateur de la division de Lanaudière du 23 septembre 1867 jusqu'à sa nomination, le 6 septembre 1873, comme juge puîné de la Cour supérieure de la province de Québec. Appuya le Parti libéral. Exerça ses fonctions de magistrat dans le district de Joliette jusqu'à sa mort.
Décédé à Joliette, le 18 septembre 1881, à l'âge de 64 ans et 10 mois. Inhumé dans la paroisse Saint-Charles-Borromée, le 21 septembre 1881.
Avait épousé dans sa paroisse natale, le 8 novembre 1854, Marie-Délia Masse, fille de Basile Masse, cultivateur, et de Geneviève Aubain-Lambert.
Petit-fils de Louis Olivier. Beau-père d'Henri-Gédéon Malhiot.
Mise à jour de la biographie :
Mai 2009