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Charles Cormier

(1813-1887)

 

Né à Saint-Grégoire-le-Grand (Bécancour) et baptisé dans la paroisse Saint-Grégoire, le 22 juin 1813, fils de Pierre Cormier, marchand d'ascendance acadienne, et d'Élisabeth Landry.

Fit ses études primaires à Saint-Grégoire-le-Grand et à Trois-Rivières; plus tard, fréquenta l'école du soir à Montréal.

En 1826, fut embauché à titre de commissionnaire dans un magasin de Montréal. Peu après, entra en qualité de commis dans un autre commerce montréalais, dont il devint propriétaire en 1839. S'établit en novembre 1849 à Plessisville, dans le canton de Somerset, où il tint magasin, exploita des moulins et s'occupa d'agriculture; mit sur pied en 1873 la Fonderie de Plessisville. Fut commissaire d'école, commissaire au Tribunal des petites causes et capitaine dans le 2e bataillon de milice de Mégantic. Nommé un des administrateurs honoraires de la Caisse d'économie de Notre-Dame de Québec en 1866.

Membre de l'association des Fils de la liberté, mais n'a pas pris part aux insurrections de 1837-1838. Élu maire de Plessisville à plusieurs reprises à partir de 1855. Élu conseiller législatif de la division de Kennebec en 1862; son mandat prit fin avec l'avènement de la Confédération le 1er juillet 1867. Représenta la même division au Sénat à compter du 23 octobre 1867. Appuya le Parti libéral.

Décédé en fonction à Plessisville, le 7 mai 1887, à l'âge de 73 ans et 10 mois. Inhumé dans le cimetière de la paroisse Saint-Calixte, le 11 mai 1887.

Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 5 novembre 1838, Lucile Archambault, couturière et commerçante, fille de Pierre Archambault, charpentier, et de Josephte Faucher.

Père de Napoléon-Charles Cormier. Beau-père de Louis-Éphrem Olivier, député à la Chambre des communes du Canada.

Mise à jour de la biographie : Janvier 2009