1980 - 1981
1er janvier 1980
Le parti Les Démocrates, dirigé par Camil Samson, change son nom pour Parti démocrate créditiste.
7 janvier 1980
Démission de Fernand Grenier, député unioniste de Mégantic-Compton, qui se présente aux élections fédérales.
11 janvier 1980
Démission d'Armand Russell, député unioniste de Brome-Missisquoi, qui se présente aux élections fédérales.
Février 1980
Le président de l'Assemblée nationale forme un comité qui a pour mandat de réviser la Loi de la Législature.
3 mars 1980
Reprise de la session.
Rodrigue Biron démissionne comme chef de l'Union nationale et devient indépendant. Il est remplacé par Michel Le Moignan, député de Gaspé.
4 mars 1980
Début du débat référendaire à l'Assemblée nationale du Québec.
20 mars 1980
Adoption de la question référendaire.
25 mars 1980
Discours du budget.
27 mars 1980
Le nombre de sièges à l'Assemblée nationale passe de 110 à 122.
31 mars 1980
Formation du Regroupement national pour le OUI.
8 avril 1980
Formation du Comité des Québécois pour le NON, organisation parapluie regroupant diverses formations politiques fédéralistes.
15 avril 1980
Émission des brefs référendaires.
Ajournement des travaux.
20 mai 1980
Référendum : le « non » triomphe dans neuf des dix régions du Québec et auprès de plus de 50 % de l'électorat francophone. 59,56 % de l'ensemble des électeurs votent « non » et 40,44 % « oui ». Le « oui » n'obtient une majorité que dans 16 des 110 circonscriptions. Le taux de participation au référendum est de 85,61 %, un record dans les annales québécoises.
3 juin 1980
Reprise de la session.
Démission du député libéral d'Outremont, André Raynauld.
17 juin 1980
Dépôt par le président d'un avant-projet de loi sur l'Assemblée nationale. Deux grandes réformes y sont suggérées : la création d'un Bureau de l'Assemblée nationale et la nomination d'un jurisconsulte.
18 juin 1980
Formation d'une sous-commission par la Commission de l'Assemblée nationale pour l'étude de l'avant-projet de loi de l'Assemblée nationale.
Prorogation de la 4e session de la 31e législature.
1er juillet 1980
Yvon Brochu, député unioniste de Richmond, démissionne comme leader parlementaire.
13 août 1980
Le Conseil exécutif adopte un décret ayant pour objet de donner les noms « hôtel du Parlement », « Édifice Pamphile-Le May », « Édifice Honoré-Mercier » et « Édifice André-Laurendeau » aux édifices identifiés depuis la fin des années trente par les lettres A, B, C et E.
14 août 1980
Cérémonie officielle de pose des plaques de bronze identifiant l'hôtel du Parlement et les édifices Pamphile-Le May, Honoré-Mercier et André-Laurendeau.
29 août 1980
Jean Alfred démissionne comme député du Parti québécois et demande à siéger comme indépendant.
2 septembre 1980
Camil Samson, l'ancien chef créditiste et député de Rouyn-Noranda, se joint au caucus libéral.
15 octobre 1980
Camil Samson demande à siéger comme député du Parti libéral.
24 octobre 1980
Session spéciale d'un jour convoquée pour adopter une loi spéciale ordonnant le retour au travail aux enseignants des régions de Trois-Rivières et de Sorel-Tracy (5e session de la 31e législature).
5 novembre 1980
Ouverture de la 6e session de la 31e législature.
Les amendements sessionnels au règlement sont reconduits, mais la durée des débats sur le message inaugural et le sur le discours de budget revient à 25 heures.
6 novembre 1980
Remaniement ministériel. Démission des ministres Jacques Couture et Guy Joron. Deux députés accèdent au Cabinet : Gérald Godin et Clément Richard.
11 novembre 1980
Claude Vaillancourt est élu président et Jean-Pierre Jolivet, vice-président.
Rodrigue Biron, ancien chef de l'Union nationale, annonce qu'il siège comme député du Parti québécois.
17 novembre 1980
Élections partielles : Fabien Bélanger (libéral), Pierre Paradis (libéral), Camille Picard (libéral) et Pierre Fortier (libéral) sont élus respectivement dans Mégantic-Compton, Brome-Missisquoi, Johnson et Outremont.
3 décembre 1980
Lors du débat sur le message inaugural, un député ministériel présente une motion de blâme à l'endroit de l'opposition officielle. Cette motion est jugée irrecevable.
5 décembre 1980
Dépôt du rapport de la sous-commission de la Commission de l'Assemblée sur la création d'une commission permanente des sociétés d'État.
12 décembre 1980
Mort de Jean Lesage, premier ministre du Québec de 1960 à 1966, à l'âge de 68 ans.
19 décembre 1980
Création d'une sous-commission de la Commission de l'Assemblée nationale avec mandat d'explorer les possibilités de la retransmission télédiffusée des commissions parlementaires.
L'Assemblée nationale ajourne ses travaux.
9 janvier 1981
Roch LaSalle est proclamé chef de l'Union nationale, aucune autre candidature n'ayant été jugée recevable à la fin de la période de mise en nomination.
27 janvier 1981
La Commission de l'Assemblée nationale étudie la possibilité de télédiffuser les travaux de deux commissions parlementaires en février. La motion est adoptée.
30 janvier 1981
Démission du député péquiste de Saint-Henri, Jacques Couture.
26 février 1981
Démission du député péquiste de Mille-Îles, Guy Joron.
10 mars 1981
Reprise de la session.
Jean Alfred réintègre le caucus du Parti québécois.
Michel Le Moignan agit comme chef parlementaire de l'Union nationale.
Discours du budget.
L'Assemblée adopte, de façon permanente, les amendements sessionnels en vigueur lors des dernières sessions.
12 mars 1981
Dissolution de la 31e législature et décret d'élection.
13 avril 1981
Élections générales. Les Québécois réélisent le gouvernement du Parti québécois qui obtient 80 sièges (49,3 % des votes) contre 42 pour les libéraux (46 % des votes).
30 avril 1981
René Lévesque procède à un remaniement d'envergure. Deux ministres sont démis (Denis Vaugeois et Denis De Belleval) et six députés sont invités à se joindre au Conseil des ministres : Pauline Marois, Alain Marcoux, Jean-François Bertrand, Denise Leblanc, Rodrigue Biron et Raynald Fréchette.
1er mai 1981
Denis Vaugeois est nommé adjoint parlementaire au ministre délégué aux Affaires parlementaires avec mandat de trouver des solutions pour améliorer le travail des parlementaires au sein des commissions et à l'Assemblée nationale.
19 mai 1981
Ouverture de la 1re session de la 32e législature.
Réal Rancourt est élu vice-président.
18 juin 1981
Prorogation de la 1re session de la 32e législature.
23 septembre 1981
Le président de l'Assemblée nationale, Claude Vaillancourt, soumet un mémoire au Conseil exécutif pour demander des modifications à l'avant-projet de loi sur l'Assemblée nationale en vue d'accroître l'autonomie financière et administrative du Parlement.
24 septembre 1981
Le président de l'Assemblée nationale, Claude Vaillancourt, est séquestré pendant quelques heures dans son bureau par un homme et une femme armés.
30 septembre 1981
Ouverture de la 2e session de la 32e législature.
2 octobre 1981
L'Assemblée nationale adopte une motion demandant au gouvernement fédéral de renoncer à son projet de modification unilatérale de la Constitution. Le Parti libéral vote avec le Parti québécois, mais neuf députés font dissidence.
Prorogation de la 2e session de la 32e législature.
21 octobre 1981
Visite de Mme Simone Veil, présidente du Parlement européen.
5 novembre 1981
Neuf provinces canadiennes, le Québec exclu, signent la nouvelle Charte constitutionnelle qui donne le feu vert au rapatriement de la Constitution canadienne.
9 novembre 1981
Ouverture de la 3e session de la 32e législature.
Le message inaugural annonce un nouveau mode de scrutin avant la fin de la session.
17 novembre 1981
Démission du député libéral de Saint-Laurent, Claude Forget.
1er décembre 1981
Résolution de l'Assemblée nationale marquant son opposition à l'accord constitutionnel.
19 décembre 1981
Ajournement de la session.
29 décembre 1981
Démission du député de Louis-Hébert, Claude Morin (PQ).