(Onze heures cinq minutes)
Mme Guilbault :
Parfait. Bien, merci. Bonjour, tout le monde. Bonjour. Bienvenue. Merci d'être
présents en aussi grand nombre pour ce bilan des réalisations de notre gouvernement
depuis un petit peu plus d'un an dans notre belle région de la Capitale-Nationale.
Vous le voyez, je suis entourée de tous les membres de notre caucus de la Capitale-Nationale,
caucus nouvellement agrandi, d'ailleurs. Vous voyez la nouvelle députée
caquiste de Jean-Talon à mes côtés.
Donc, c'est un bonheur pour nous de faire
ce bilan en fin d'année après un petit peu plus d'un an, comme je le disais, au
gouvernement parce que ce bilan, je pense qu'on peut le qualifier d'assez exceptionnel.
En 14 mois, on a accompli énormément de choses pour notre Capitale-Nationale.
Comme je l'ai dit, on est maintenant neuf députés. On a commencé à huit. On est
maintenant neuf députés, et énormément de choses ont été accomplies.
D'abord, une statistique qui est assez
impressionnante. En nous basant sur les engagements qu'on avait pris en campagne
électorale pour la Capitale-Nationale, on a 80 % de nos engagements qui
sont en voie d'être réalisés ou qui sont déjà réalisés. Donc, ça, je pense que
c'est une statistique qui parle d'elle-même en termes de suivi qu'on accorde
aux promesses qu'on fait et d'engagements qu'on a à respecter ce qu'on a dit
qu'on ferait.
On a également, et ça, on l'a déjà annoncé,
mais ça vaut la peine de le réitérer, doublé le budget du secrétariat de la
Capitale-Nationale. Dans notre tout premier budget, il y avait des sommes
importantes qui ont été consacrées pour la Capitale-Nationale, 21,5 millions
sur cinq ans, donc ce qui a amené le budget à presque doubler. C'est un budget
qui n'avait pas été annexé depuis plus de 15 ans, rappelons-le, depuis 2003, donc,
sous les précédents gouvernements, un budget qui était resté stable et qui ne
permettait pas de financer les projets de la capitale à la hauteur de ce dont
ils ont besoin. Et ça nous permet de financer, d'ailleurs, cette année,
50 % plus de projets que l'année dernière dans la Capitale-Nationale, donc
mieux soutenir nos collectivités, nos citoyens, nos entreprises, nos
organismes. Encore une fois, c'est une statistique qui, je pense, parle
d'elle-même, 50 % plus de projets financiers dans la capitale cette année
que l'an dernier.
Je veux aussi dire un mot sur la Commission
de la capitale nationale. Vous vous souvenez qu'il y avait eu un rapport
accablant de la Vérificatrice générale en juin 2018, à la suite duquel, à notre
arrivée, je m'étais assise avec la présidente de la commission pour nous
assurer que nous étions sur la même longueur d'onde sur l'importance de
renouveler le dynamisme et de dégourdir un petit peu la commission pour qu'elle
accomplisse mieux la mission qui lui est dévolue. Et c'est maintenant chose
faite. La Vérificatrice générale elle-même s'est déclarée satisfaite du suivi
des actions qui ont été posées depuis plus d'un an.
Alors, je pense qu'on peut dire sans se
tromper qu'on a un très bon bilan dans la Capitale-Nationale. Et je veux être
concise pour laisser mes collègues donner plus de détails sur tout ce qu'on a
fait ici, dans la capitale. Mais, comme je l'ai dit, c'est un bilan qui est
exceptionnel, qui est très enviable.
Et, sur ce, je vais passer la parole à mon
collègue Jean-François Simard, député de Montmorency, qui vous donnera un petit
peu plus de détails sur nos réalisations. Merci.
M. Simard : Alors, chers
collègues, comme vous le savez, je suis en congé sans solde de l'UQO pour
service public. Et, si j'ai replongé en politique, c'était pour redonner, avec
mes collègues, sous le leadership de Geneviève, un habile leadership que je
salue, un second souffle, donc, à cette région que nous aimons tant.
Donc, peut-être quelques mots sur le beau
comté de Montmorency, des actions locales qui ont une portée, ma foi,
régionale.
Vous savez qu'un des premiers engagements
que nous avons tenus était de relancer le développement du site de la chute Montmorency.
Vous êtes des journalistes aguerris. Vous avez entendu plusieurs promesses non
tenues par le passé quant au développement du site de la chute. Et nous nous
sommes faits forts de convaincre le ministre des Finances, dès son premier
budget, d'investir 33,6 millions de dollars pour la reconsolidation, si vous
voulez, des capacités d'accueil du site de la chute Montmorency, un projet qui,
à terme, va créer jusqu'à 350 emplois directs et indirects.
Nous avons également travaillé très fort
pour travailler à une nouvelle tarification pour le site de la chute Montmorency.
On n'était pas tellement satisfaits de ce que la SEPAQ avait annoncé. Et avec, bien
sûr, le leadership, dont je vous parlais, de Geneviève, on a travaillé à
proposer une nouvelle tarification qui fait en sorte que tous les citoyens de
la Communauté métropolitaine de Québec — c'est quand même 800 000
personnes — peuvent avoir maintenant accès gratuitement au site.
J'attire votre attention également sur le
fait qu'un de nos engagements était le rééquilibrage du développement
est-ouest. Et un engagement formel, dont vous reparlera plus tard Éric, bien
sûr, c'est le troisième lien. Mais Geneviève a annoncé tout dernièrement un investissement
du gouvernement du Québec de 50 millions de dollars pour une zone d'innovation
industrielle le long du littoral, donc, qui part de Maizerets et qui va jusqu'à
chez nous, dans le secteur Vieux-Moulin, donc une entreprise fortement écologique
parce qu'elle vise, comment dire, à la reconversion de vieux sites qui
étaient...
Une voix
: ...
M. Simard : ...de
décontamination, tout à fait.
Alors, voilà trois points sur lesquels je
voulais insister votre attention, mais peut-être deux derniers beaucoup plus
locaux.
Bien sûr, on a procédé au sauvetage, en
quelque sorte, de la clinique médicale du Vieux-Beauport en trouvant un nouveau
médecin qui va venir, bien sûr, soutenir les efforts de l'équipe médicale en
place.
Et nous avons aussi, je pense, sauvé des
eauxla maison
de thérapie La Vigile, qui était menacée de fermeture, avec l'appui, bien sûr,
de la ministre de la Sécurité publique, la maison La Vigile qui, comme vous le
savez, est la seule du Québec à soutenir en thérapie des personnes ayant porté
l'habit : policiers, pompiers, ambulanciers, militaires.
Alors, voilà quelques points sur lesquels
je voulais insister et dont je suis très fier. Je laisse la parole maintenant à
mon collègue le député de Portneuf — ah! il est là, mon cher Vincent — et
qui est le président de notre caucus.
M. Caron : Merci beaucoup,
Jean-François. Eh bien, pour ma part, j'oserais vous dire qu'enfin j'ai
l'impression que Portneuf obtient sa juste part. Par le passé, on entendait très
rarement parler de Portneuf. Et, comme notre ministre de la Capitale-Nationale
se plaît à le répéter souvent, et je vous avoue que c'est de la musique aux
oreilles pour les résidentes et les résidents de Portneuf, la région de la
Capitale-Nationale s'étend de Portneuf à Charlevoix—Côte-de-Beaupré.
Moi, j'ai fait beaucoup, également, d'annonces
depuis notre élection. Il y a deux faits importants que je voulais souligner
aujourd'hui.
Premièrement, un dossier qui traînait en
longueur depuis de nombreuses années, le dossier de l'Hôpital régional de
Portneuf. Récemment, notre ministre de la Santé, Mme McCann, est venue faire
une première pelletée de terre pour annoncer un investissement de 22 millions
de dollars dans le réaménagement de notre unité d'urgence, mais aussi pour
accueillir l'appareil qu'on appelle le TACO, hein? Vous savez que la fondation
des services sociaux de Portneuf avait payé le TACO, mais il n'y avait pas de
bâtisse pour accueillir cet équipement. Eh bien, ce sera chose faite très
prochainement. On investit également dans une unité de chimiothérapie et aussi
dans des sièges d'hémodialyse.
Une gestion exceptionnelle des inondations
dans Portneuf. Vous savez que la municipalité de Saint-Raymond est aux prises
souvent avec des crues printanières, ce qui occasionne des dégâts importants.
Et, fait remarquable, cette fois-ci, eh bien, en collaboration avec les
chercheurs de l'Université Laval, et le ministère de la Sécurité publique, et
le ministère de l'Environnement, eh bien, on peut poser des gestes concrets
maintenant au sein même de la rivière pour essayer de trouver des solutions,
des solutions qui peuvent être exportées à la grandeur de la province, pour
contrer justement ces effets d'inondation qu'on rencontre un peu trop souvent
au Québec aux périodes de printemps.
Et puis enfin, eh bien, moi aussi, je me
réjouis d'être entouré d'une aussi belle équipe, bien entendu, amenée par notre
ministre responsable de la Capitale-Nationale, une équipe impliquée qui fait un
travail assidu, dédiée absolument à la communauté de la Capitale-Nationale.
Alors, je me félicite d'être entouré de députés et aussi de notre nouvelle
députée, Joëlle. Et je sais qu'avec elle et avec toute l'équipe qui est en
place déjà depuis quelques mois, eh bien, nous allons poursuivre le travail
pour faire en sorte que la région de la Capitale-Nationale rayonne encore plus.
Merci beaucoup. À mon tour de céder la
parole à mon amie et collègue députée de Charlevoix—Côte-de-Beaupré, Émilie
Foster.
Mme Foster : Merci. Bonjour,
tout le monde. Un réel plaisir ce matin, pour moi, d'être ici accompagnée de tous
mes collègues qui ont fait un travail... Comme équipe, nous avons fait un
travail remarquable depuis notre élection le 1er octobre dernier. Et,
comme mon collègue de Portneuf se plaît à le dire, tout comme la ministre de la
Capitale-Nationale, la Capitale-Nationale s'étend de Portneuf à Charlevoix. Et,
vous savez, j'ai une grande circonscription qui couvre l'île d'Orléans, La
Côte-de-Beaupré et Charlevoix. Et nous avons d'ailleurs un bilan duquel je suis
des plus fiers.
Nous avons investi 10 millions dans
le quai de Sainte-Anne-de-Beaupré, qui sera un pôle pour revigorer cette zone
vraiment importante. C'est un projet qui traînait depuis des années et qui n'avait
pas reçu de financement.
Nous avons également donné 2 millions
au Domaine Forget pour aider à son internationalisation parce que c'est un pôle
important, culturel, dans la région, également tout près de 1 million pour
Place aux jeunes en région, parce qu'on sait que la Capitale-Nationale, ça
inclut Charlevoix, qui est un peu plus éloignée, La Côte-de-Beaupré également,
donc il faut pouvoir faire connaître ces régions-là qui sont des régions
exceptionnelles, pour venir s'y installer, pour nos jeunes, pour venir
travailler, également 156 000 $ pour une mesure de formation de la
main-d'oeuvre pour nos soudeurs-monteurs dans Charlevoix, en pénurie de
main-d'oeuvre. Et un point de service du ministère de l'Immigration à
Baie-Saint-Paul, c'était attendu également depuis longtemps.
Et je suis très fière également d'avoir
signé la première entente interrégionale entre une région du Québec et une
région des États-Unis. Donc, le Greater Portland et Charlevoix, nous avons
signé, en compagnie de Chris Caiazzo, un représentant de la Chambre du Maine,
une entente interrégionale qui va pouvoir permettre à nos entrepreneurs et à
nos gens en culture de se parler et d'avoir une table de concertation.
Alors, je suis particulièrement fière de
tout ce beau bilan. Et nous sommes une équipe... Nous sommes en action à chaque
jour pour la Capitale-Nationale. Alors, voilà. Merci.
Sur ce, je cède la parole à mon collègue
et ami député de Chauveau, Sylvain Lévesque.
M. Lévesque (Chauveau) : Merci
beaucoup, Émilie. Mmes et MM. les membres des médias, bien sûr, tous mes
collègues, extrêmement fier de vous parler aujourd'hui du bilan de la
Capitale-Nationale en matière de santé, services sociaux et organismes
communautaires parce que c'est un domaine que j'ai beaucoup à coeur. J'ai
oeuvré une bonne partie de ma carrière dans le domaine communautaire, et c'est
extrêmement important, ce qu'on peut faire auprès des groupes communautaires.
C'est un peu le coeur de nos circonscriptions.
Au niveau de la santé, je suis fier d'une
promesse réalisée. C'est une promesse qu'on a faite en campagne électorale et dont
on me parlait beaucoup dans ma circonscription, ce sont les stationnements au
niveau des établissements de santé, également des CHSLD. Et il y a beaucoup de
personnes âgées qui vont malheureusement à l'hôpital régulièrement, et ça
devenait extrêmement cher. La ministre de la Santé est venue annoncer cette
promesse-là à Québec. Et je peux vous dire que ça donne des résultats extrêmement
importants. Quand on parle de réduire le fardeau fiscal des Québécois, de
remettre plus d'argent dans les poches des Québécois, c'est une mesure extrêmement
concrète.
Permettez-moi aussi de rappeler le 32,5 millions
pour la reconstruction de Lauberivière. Malheureusement, certains de nos citoyens
n'ont pas la chance que nous avons. L'itinérance, même dans une belle région,
une magnifique région comme la Capitale-Nationale, où le taux de chômage est extrêmement
bas, tout le monde travaille, c'est le plein emploi... Mais il y a quand même
des gens, malheureusement, qui vivent des situations d'itinérance, et
Lauberivière fait beaucoup. Il y aura une reconstruction d'un édifice neuf,
cinq étages, qui va augmenter la capacité d'accueil de Lauberivière. Je suis extrêmement
fier de voir ça.
Permettez-moi aussi de rappeler la
bonification qu'on a faite à un projet à Wendake, dans ma circonscription, un
CHSLD à Wendake, qui va venir accroître les services. On parle de 9,1 millions
de dollars qui est investi pour les Hurons-Wendats, la très belle communauté
qui est dans Chauveau. Alors, on a permis de faire ça.
Et aussi je vous parlais un peu plus tôt
des organismes communautaires. On a une bonification, pour la Capitale-Nationale,
de 2,8 millions de dollars pour nos organismes communautaires. Il y a
différents secteurs d'activité. Vous savez, c'est ces gens-là qui font beaucoup
de travail concrètement sur le terrain.
Et d'ailleurs, grâce au leadership de ma
collègue Geneviève Guilbault, également de ma collègue Danielle McCann, on a
sauvé un organisme, dans Chauveau, qui s'apprêtait à fermer, la Maison de Job,
qui offre des services aux personnes consommatrices de drogue, d'alcool. Et malheureusement
cet organisme-là, là, qui a une vocation tout à fait particulière auprès des
personnes les plus défavorisées, allait fermer ses portes. Et, grâce à
Geneviève Guilbault, grâce à Danielle McCann, on a pu sauver cet organisme
communautaire qui est situé à Loretteville.
Mesdames et messieurs, je me permets de
céder la parole à mon distingué collègue et ami également, Mario Asselin... une
circonscription que j'ai bien à coeur, Vanier-Les Rivières.
M. Asselin : Merci, tout le
monde. À mon tour de vous parler quelques minutes du gouvernement dont je suis
particulièrement fier.
Une bonne nouvelle pour nos écoles. J'ai
assez longtemps travaillé dans le milieu de l'éducation pour savoir que nos
écoles ont manqué d'amour. Dès la première année en poste, mon
collègue Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation et de
l'Enseignement supérieur, a annoncé un investissement de 36 millions pour
quatre projets destinés aux écoles de la capitale. Bravo!
En juin dernier, mon collègue Lionel
Carmant est venu à Québec nous annoncer une bonne nouvelle dans le cadre de la
tournée Agir tôt. Un montant de 3,6 millions a été octroyé pour rehausser
les équipes d'intervention auprès des jeunes enfants présentant un retard de
développement, de déficience physique, ou de déficience intellectuelle, ou un trouble
du spectre de l'autisme.
Et puis, c'est important de le dire, il y
a un petit... dont je suis extrêmement fier dans ma circonscription, le Groupe
TAQ, une entreprise adaptée qui fait travailler une majorité de personnes avec
des limitations fonctionnelles. Cet organisme a reçu une contribution de près
de 500 000 $.
Éric va vous parler de numérique. C'est
important pour moi, le numérique. Je ne vais pas en parler. Je ne veux pas lui
enlever la chance de pouvoir en parler. Merci beaucoup.
Une voix
: ...
M. Asselin : Je répète, à toi
la parole. Donner la parole à un ministre, aïe! je suis chanceux.
M. Julien : Merci, Mario.
Merci. Bonjour, tout le monde. Je suis vraiment heureux d'être ici avec vous
tous aujourd'hui pour le bilan régional. Puis on entend, en réalité, un après
l'autre les députés venir énoncer les différents projets puis on voit bien
qu'on est en pleine action. Merci, Geneviève. Merci de nous supporter dans tous
ces beaux projets-là.
Alors, depuis un peu plus d'un an maintenant,
j'ai le privilège de représenter les citoyens de Charlesbourg justement pour
porter leur voix à l'Assemblée nationale, pour leurs besoins spécifiques au
comté. Puis j'ai également la chance que mon ministère est à Charlesbourg. Donc,
je suis presque toujours à Charlesbourg avec eux. Et on a eu l'occasion de
travailler plusieurs dossiers, là, dans la dernière année, et il y en a
plusieurs, mais il y en a un particulièrement, là, qui me tient à coeur puis
dont je suis fier.
Après des années d'inaction du gouvernement
précédent, il a fallu trouver une solution pour combler le manque de places
dans les écoles secondaires de Charlesbourg, Beauport, Lac-Beauport, Stoneham.
On voyait une cohorte, en réalité, du primaire qui s'en venait, avec un besoin supplémentaire
de 3 200 places. Et, le 9 juillet dernier, notre gouvernement annonçait un
investissement de plus de 2 millions de dollars pour l'étude du projet.
Cette étude de projet devrait être finalisée d'ici quelques mois et permettre
justement d'annoncer une bonne nouvelle sur une construction d'école à
Charlesbourg pour le besoin, en fin de compte, de la commission scolaire des
Premières-Seigneuries, avec toute la croissance de la couronne nord de Québec.
Mais, au-delà de de ce cas-là spécifique
au comté puis au nord de la capitale, on ne peut pas passer sous silence non
plus le partenariat 2020‑2024 entre le gouvernement du Québec et les
municipalités, qui a été piloté par notre collègue Andrée Laforest, qui a été
entériné le 30 octobre dernier. Avec ce nouveau partenariat, le milieu
municipal va bénéficier d'un gain de 1,2 milliard de dollars, généré par
de nouvelles initiatives, entre autres par l'équivalent de la croissance des revenus
liés au point de TVQ et la création d'un nouveau fonds région et ruralité.
Spécifiquement, pour la Capitale-Nationale, les sommes accordées, 2021‑2022,
pour le fonds de la région seront également reconduites. On donne de la
prévisibilité. C'est un terme qu'on aime bien. Alors, 2022‑2023, 2023‑2024... Donc,
on est constants et notre support est prévisible.
Également, le gouvernement du Québec a
annoncé récemment qu'il octroyait une aide financière de 30 millions de
dollars via le nouveau Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine
immobilier. Au Québec, on est riches de patrimoine immobilier. Il faut en
prendre soin, il faut le supporter, et notre gouvernement est là.
Donc, en conclusion, toutes ces actions-là
du gouvernement démontrent que la région de la Capitale-Nationale a été bien
servie par nos actions, bien considérée. Puis on va continuer, à travers les
prochaines années, à faire le même excellent travail, soyez-en assurés.
Et, sans plus tarder, je passerais la
parole à mon estimé collègue Éric Caire, de La Peltrie.
M.
Caire
: Estimé
en termes de valeur?
M. Julien : ...
M.
Caire
: En
termes de prévisibilité. Bien, bonjour, tout le monde. Très content d'être ici
avec les collègues pour enrichir encore plus le bilan dont mes collègues
viennent de vous faire part.
Je pense qu'il n'est pas faux de dire qu'à
la dernière campagne électorale le transport à Québec a été un enjeu majeur.
Plusieurs projets étaient à l'agenda, dont plusieurs que nous avons mis à
l'agenda. Puis aujourd'hui je suis assez fier d'arriver devant vous puis de
vous faire le bilan de ces projets-là, pour lesquels il y a eu des engagements
extrêmement importants de notre part.
D'abord, le tramway, et j'en suis fier
parce que, bon, sur la portion que nous, on s'est engagés à mettre, c'était
relativement simple de dire : Le 1,8 milliard, il est là, il est
toujours là. Mais ce qui était plus complexe, et là où on peut mesurer toute la
force d'un caucus, c'est sur la part du financement fédéral, parce qu'il faut
bien comprendre que le gouvernement précédent avait signé une entente qui
faisait en sorte, dans le fond, de donner la part du lion à Montréal pour tout
projet de développement en transport collectif. Et le caucus de Québec,
Geneviève Guilbault en tête, a été capable de faire les représentations qu'il
faut, notamment auprès de mon collègue le président du Conseil du trésor, pour
dire : Écoutez, si on veut développer le transport collectif au Québec, il
faut que ces sommes-là soient disponibles pour des nouveaux projets, ça ne peut
pas être basé sur l'achalandage. Et je suis extrêmement fier de cette grande
réussite pour le caucus de Québec, mais aussi le gouvernement du Québec,
d'avoir su aller chercher ces sommes-là pour assurer un financement pérein au
projet de tramway de Québec.
Un autre dossier pour lequel les libéraux
ont été d'une négligence que l'histoire jugera très sévèrement, c'est le pont
de l'île. On sait très bien que le pont actuel est en fin de vie utile, doit
être remplacé. Les libéraux ont annoncé un nouveau pont de l'île à satiété. En
fait, le seul projet de recyclage qu'il y avait au gouvernement précédent,
c'étaient les annonces du pont de l'île. Et ils l'ont répété, répété, répété,
et, quand on est arrivés... pour s'assurer qu'il n'y avait rien de fait. Il n'y
avait absolument rien de fait. Le constat que mon collègue François Bonnardel a
fait, c'est qu'il n'y avait rien qui avait été lancé. Alors, au mois d'octobre
dernier, des appels d'offres ont été lancés pour les avant-projets. Donc, concrètement,
les gens de l'île d'Orléans savent maintenant qu'il y a un gouvernement qui s'occupe
vraiment de faire avancer ce dossier-là parce qu'il faut savoir que la
maintenance du pont actuel, c'est problématique, et c'est urgent de remplacer
cette infrastructure-là.
J'imagine que vous me voyez venir gros
comme un tunnel. Le troisième lien, évidemment, c'est une promesse-phare. C'est
une promesse névralgique pour la Coalition avenir Québec, commencer les travaux
avant la fin du mandat. On a entendu toutes sortes de choses, toutes sortes de
commentaires. Mais les gens de Québec se sont prononcés clairement, le 1er
octobre 2018, sur le fait qu'ils voulaient un troisième lien. Il y aura un
troisième lien. Cette promesse-là, elle est maintenue, 325 millions dans
le PQI, un bureau de projet, un vrai, celui-là, avec des vrais employés qui
travaillent activement à faire avancer le projet. Déjà, les forages ont
commencé au mois d'octobre pour faire les tests de sols.
Donc, le projet avance. Il avance bien. On
a ramené ça à deux tracés, un tracé privilégiant la pointe de l'île, un autre
qui relie centre à centre Lévis et Québec, qui seront étudiés très
sérieusement, pour lesquels il y aura des annonces. Mais les gens de Québec
savent maintenant qu'on est extrêmement sérieux dans notre volonté d'aller de
l'avant avec ce projet-là. Il va se concrétiser. Et, je le redis, je le répète,
nous débuterons les travaux du troisième lien avant la fin du mandat.
Donc, un bilan qui est, somme toute, assez
reluisant, je pense, et qui fait en sorte que je peux vous présenter la
dernière intervenante, la nouvelle députée de Jean-Talon, que j'appelle affectueusement
mon ex, Joëlle Boutin.
Mme Boutin : Bonjour. C'est
vraiment avec grande fierté que je me joins à cette formidable équipe, très
proactive dans la région de Québec, l'équipe du caucus de la Capitale-Nationale.
Et c'est une fierté pour moi d'y contribuer positivement en remportant le comté
de Jean-Talon, un magnifique comté. Je pense que c'est une belle preuve de
confiance des citoyens à l'égard de notre gouvernement.
Maintenant, plusieurs personnes le savent,
j'ai eu la chance de contribuer positivement au présent gouvernement en tant
que directrice de cabinet d'Éric Caire. On a réalisé de belles choses ensemble,
quand même. Maintenant que je change de chapeau pour les prochaines années, il
me fera plaisir d'être très proactive sur certains dossiers qui sont très
importants pour les gens de Jean-Talon, notamment tout ce qui touche le soutien
aux familles, les écoles, la qualité de vie des aînés également.
Mais un dossier assez chaud pour la région
de Québec, c'est la main-d'oeuvre. Alors, j'ai commencé déjà à y travailler,
pendant la campagne, avec Jean Boulet, et le travail va se continuer dans les
prochaines semaines et les prochaines années, bien évidemment.
Sur ce, je laisse la parole à ma voisine
de comté, la ministre de la Sécurité publique, vice-première ministre du
Québec, ministre de la Capitale-Nationale, Mme Guilbault.
Mme Guilbault :Bien, en fait, tout a été dit. Donc, simplement pour conclure,
au risque de nous répéter, on a un bilan dont on est très satisfaits. Bien sûr,
il y a beaucoup de choses qui ont été faites, mais il reste encore des choses à
faire. On ne s'assoit pas sur ces succès de la première année.
Bien au contraire, on a une vision très
ambitieuse pour notre Capitale-Nationale, de Portneuf à Charlevoix — ça
a déjà été mentionné, puis effectivement ça m'est très cher de toujours le
répéter — et une vision très inclusive aussi, oui, de Portneuf à
Charlevoix, mais on a toujours Lévis à l'esprit, nous, dans cette vision de la Capitale-Nationale.
Bien qu'à proprement parler, en termes de région administrative, ce ne soit pas
inclus dans la Capitale-Nationale, nous aimons tenir compte de Lévis et de Chaudière-Appalaches,
mais notamment de Lévis, dans cette vision intégrée du développement, du
rayonnement régional. Je pense que Lévis a été laissée pour compte depuis plusieurs
années par les précédents gouvernements, et on est très heureux, nous, de créer
cette nouvelle vision inclusive qui tient compte de la Rive-Sud.
Ça se reflète aussi dans les projets de
transport. Vous savez qu'une des conditions de notre appui au tramway, c'était
l'interconnexion avec la Rive-Sud. Ça se reflète aussi, entre autres, dans le financement
du projet de la pointe Benson à Lévis, dans l'inclusion de Lévis dans les
projets de la Commission de la capitale nationale.
Donc, bref, une vision très ambitieuse et
très inclusive de notre Capitale-Nationale. On a déjà fait beaucoup et on va
continuer de faire encore plus, surtout que nous sommes neuf maintenant au lieu
de huit, au risque de me répéter encore une fois. Merci aux gens de Jean-Talon encore
une fois pour leur confiance après 50 ans de règne libéral. Ils ont embrassé le
changement eux aussi. Donc, merci à tous nos concitoyens de la Capitale-Nationale
pour leur confiance. Et on s'engage à continuer de travailler très fort dès
2020. Merci.
La Modératrice
: Merci.
Donc, on va débuter la période des questions. J'invite les représentants des médias
à s'approcher des micros si question il y a. On va essayer de se limiter, s'il
vous plaît, à une question et une sous-question par journaliste. Et simplement peut-être
vous présenter si jamais vous le voulez bien. Mais quoique, Mme Lajoie, je
suis capable en masse de vous présenter.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Merci. Bonjour. Mme Guilbault, après les élections fédérales, vous aviez
dit sur le troisième lien : Bon, bien, il faut que je sache qui va être
mon vis-à-vis dans ce dossier-là au fédéral. Là, maintenant, le temps a passé,
vous savez c'est qui. Est-ce que vous avez eu des échanges avec le fédéral au
sujet du troisième lien depuis l'élection du gouvernement de M. Trudeau?
Mme Guilbault :
Je n'ai pas personnellement eu d'échange sur le troisième lien avec mes vis-à-vis
de Québec. J'en ai croisé quelques-uns, mais je n'ai pas encore eu de rencontre
formelle. J'ai eu des échanges formels avec mon vis-à-vis de la Sécurité
publique. Mais donc le troisième lien n'a pas été abordé. Mais je sais que mon
collègue François Bonnardel, et je m'en assure régulièrement auprès de lui, a
abordé les questions de transport avec lui, son vis-à-vis, M. Garneau,
très rapidement, d'ailleurs, après la renomination de M Garneau à ce
dossier-là. Et on s'assure, bien sûr, que ça va rondement. Vous savez que le
gouvernement fédéral attend de voir notre projet, entre autres l'aspect
financier, et on sera en mesure de leur déposer un projet très bientôt.
Mme Lajoie (Geneviève) : Et
est-ce que M. Bonnardel vous a rassuré, à savoir que les premiers échanges
qu'il avait eu avec son vis-à-vis, son homologue fédéral, c'était positif pour
le troisième lien?
Mme Guilbault :
On est toujours confiants que le fédéral va accepter de participer, parce qu'on
l'a dit, c'est un projet cher aux gens de Québec. C'est un projet qui est
important pour tout l'Est du Québec, mais donc pour tout le Québec aussi, par
extension. Donc, on tient pour acquis que le gouvernement fédéral va être
conscient de l'importance d'y contribuer. Mais on comprend qu'ils attendent
d'avoir un petit peu plus d'informations, raison pour laquelle on travaille à
pouvoir leur déposer un projet un petit peu plus précis et substantiel le plus
rapidement possible pour avoir une décision.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Donc, je comprends que M. Bonnardel vous n'a pas rassurée, à savoir...
Mme Guilbault :
Il m'a rassurée, oui, sur l'ouverture du gouvernement fédéral. Mais, comme je
vous dis, je ne peux pas, à la place du gouvernement fédéral, les engager dans
une décision qu'ils n'ont pas encore prise. Ce qu'ils nous disent, c'est qu'ils
attendent de voir le projet, et nous, on veut leur déposer au plus vite pour
avoir une réponse au plus vite, bien sûr.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Mme Guilbault, j'ai peut-être juste une question sur le tramway. On a su
cette semaine que ça allait engendrer beaucoup d'engorgement. En tout cas, il
va y avoir beaucoup d'effets, là, notamment pour les automobilistes. Qu'est-ce
que vous en pensez?
Mme Guilbault :
C'est sûr qu'un projet de cette envergure, on s'attend à ce qu'il y ait des
contraintes, des désagréments occasionnés par la construction. Mais je pense
que c'est à la ville de Québec de s'assurer... On a toujours dit que c'était un
projet de la ville de Québec. Donc, c'est à la ville de Québec de s'assurer de
prévoir les mesures d'atténuation les plus costaudes possible, les plus utiles
possible pour nos concitoyens. Je pense, tout le monde est conscient que c'est
normal qu'il va y avoir des entraves. Mais j'espère que la ville va prévoir un
plan de contingence puis un plan de mesures d'atténuation aussi soulageant que
possible pour nos concitoyens, parce que les problèmes de circulation,
d'ailleurs, c'est une des raisons pour laquelle il nous faut un troisième lien.
L'engorgement sur notre système routier est problématique. Mais, si on veut des
nouvelles constructions, c'est un passage obligé. Par contre, je m'attends à ce
que la ville soit la plus rigoureuse possible dans l'atténuation.
Mme Lajoie (Geneviève) : Selon
vous, l'étude qu'il y a eue, est-ce que c'est beaucoup trop comme conséquences
à l'implantation du tramway?
Mme Guilbault :
Bien, c'est la ville qui devrait répondre de ça. Évidemment, la ville aussi
doit répondre de ses actes auprès de ses citoyens, là. Donc, M. Labeaume
et son équipe du bureau de projet, le bureau de projet du tramway, devraient
travailler sur les mesures d'atténuation les plus utiles et les plus
soulageantes possible. Je m'attends... Moi-même, je suis citoyenne de la
région. Donc, ce ne sera pas chose aisée de circuler. On parlait de
148 intersections, entre autres, là, qui allaient être touchées. Mais j'ai
confiance que M. Labeaume est conscient du fait que ça va occasionner de
gros désagréments, et qu'ils vont prévoir les mesures d'atténuation les plus
utiles possible. Merci.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Merci beaucoup.
M. Lemieux (Olivier) :
Bonjour, Mme Guilbault. Olivier Lemieux, Radio-Canada.
Peut-être une précision additionnelle sur
le projet, là, de troisième lien. Est-ce qu'on peut attendre des plans plus
définitifs dans la première portion de 2020? Vous dites le plus rapidement
possible, mais encore?
Mme Guilbault :
L'année prochaine, ça vous sera présenté, c'est certain.
M. Lemieux (Olivier) :
O.K. Alors, avant l'été prochain, ce n'est pas certain. Donc, l'année
prochaine?
Mme Guilbault :
L'année prochaine et dès que possible. Mais vous comprenez que, des fois, c'est
mieux de moins en dire plutôt que d'aller trop vite. Et ça vaut pour tout le
monde dans tous les dossiers.
M. Lemieux (Olivier) :
Parfait. Maintenant, sur le tramway, vous avez réitéré l'importance de
l'interconnexion. Cette semaine, vous avez peut-être entendu parler, là, que,
bon, pour le pôle d'échange ouest du tramway, il y a encore beaucoup d'inconnu.
Alors, maintenant, avec le projet du Phare qui est dans l'incertitude, le maire
dit toujours qu'il va y avoir, le maire Labeaume, donc, le pôle d'échange sous
un futur bâtiment. On parle maintenant d'une facture qui serait partagée entre
un promoteur immobilier, entre votre gouvernement et la ville de Québec.
Êtes-vous à l'aise avec cette formule-là pour le pôle d'échange?
Mme Guilbault :
C'est-à-dire que nous, on a un financement global de 1,8 milliard pour le
projet du tramway. On a toujours dit qu'on ne mettrait pas un sou de plus. Et
deux des trois conditions, c'était d'avoir une interconnexion avec la Rive-Sud qui
devait être assurée, là, avec le projet du Phare, mais là qui est en révision,
et ne pas avoir de dépassement de coûts. Donc, combinaison de ces deux
conditions. On s'attend à ce qu'il y ait, que ce soit le Phare ou un autre
endroit, un lieu pour accueillir les autobus de la Rive-Sud et pouvoir s'assurer
de cette interconnexion dans le budget qui était prévu, dans la contribution
budgétaire qui était prévue par le gouvernement du Québec, de
1,8 milliard.
M. Lemieux (Olivier) :
Alors, quand le maire dit cette semaine que l'interconnexion ne sera pas
incluse dans l'enveloppe de 3,3 milliards, ce n'est pas votre
compréhension?
Mme Guilbault :
C'est-à-dire que le maire est maître d'oeuvre de ce projet-là. Donc, c'est à
lui à opérer à l'intérieur du montage financier qu'il a fait. Ce montage
financier là inclut une part de 1,8 milliard du gouvernement du Québec,
qui était noir sur blanc dans notre budget. Ça a toujours été très clair. Ça a
été rapide. On l'a consenti dans notre premier budget. Comme l'a très justement
souligné Éric, on a dû faire beaucoup de démarchage pour s'assurer que le
fédéral fasse enfin sa part et ne donne pas tout à Montréal. Et maintenant que
c'est fait, bien, M. Labeaume et son équipe doivent composer, je présume,
avec cette réalité budgétaire, à moins d'avoir des fonds qu'ils obtiendraient
ailleurs. Mais c'est vraiment eux les maîtres d'oeuvre du projet. Nous, on a toujours
dit qu'on ne se mêlerait pas du tracé, des stations et tout ça.
M. Lemieux (Olivier) : Mais,
pour être clair, dans le plan d'origine, donc M. Dallaire, le promoteur,
devait assumer l'entièreté des coûts de ce pôle d'échange là. On comprend que
ce n'est plus le cas. La ville est ouverte à en mettre un petit peu. Là, on
parle d'une contribution provinciale. Vous, ça ne sera pas en surplus de ce que
vous avez déjà annoncé. Ça n'arrivera pas.
Mme Guilbault :
Mais, pour être clair, nous, on donne 1,8 milliard, et ce montant-là n'a
pas changé au moment où on se parle.
M. Lemieux (Olivier) :
Parfait. Merci.
La Modératrice
: Est-ce
qu'il y avait d'autres questions?
M. Lemieux (Olivier) : S'il
n'y a pas d'autres questions, moi, j'aurais une précision avec M. Julien
sur l'école de Charlesbourg parce qu'on l'attend depuis un certain temps. Il y
a eu annonce d'étude, effectivement, l'été passé. Le plan de match était livré.
J'ai compris, lors de l'annonce, là, dans trois ans, dans un délai de trois ans...
Est-ce que c'est toujours ça, le plan de match, nouvelle école secondaire d'ici
trois ans dans Charlesbourg?
M. Julien : Écoutez, l'étude,
en réalité, va être déposée incessamment ce printemps. Puis c'est à la lumière
de cette étude-là, en réalité, qu'on va être en mesure de voir l'échéancier. Mais
l'échéancier tient toujours la route parce que les cohortes, elles, s'en
viennent. Alors, on a un enjeu de délai par rapport aux besoins qu'on a tardé, je
pense, à attaquer de manière efficace.
M. Lemieux (Olivier) : Et le
site de l'ancien Jardin zoologique demeure toujours un site d'intérêt, voire
peut-être la principale source d'intérêt?
M. Julien : Alors, il y a des
sites plausibles qui sont analysés. Quand on fera l'annonce, on dévoilera le
site final.
M. Lemieux (Olivier) : C'est
beau. Merci.
La Modératrice
: Merci.
On va passer à Olivier Bossé, Le Soleil.
M. Bossé (Olivier) : Bonjour,
Mme Guilbault. Il y a plein de projets autres, mais qu'est-ce que ça vous
dit, cette obsession pour les dossiers de transport dans la région?
Mme Guilbault :
Bien, le transport, c'est un enjeu majeur dans la Capitale-Nationale comme dans
d'autres régions, d'ailleurs. Et Éric en a parlé, si je ne m'abuse, il y avait
plusieurs de nos engagements les plus importants qui touchaient le transport,
entre autres le tramway, entre autres le troisième lien. Donc, c'est normal
d'avoir autant d'argent et d'énergie qui sont investis dans des projets de
transport dans la Capitale-Nationale.
Et je fais un lien avec l'environnement,
un autre dossier qui nous est cher, mais la congestion routière, combinée aux
délais que les voitures doivent passer sur notre réseau routier, ce n'est pas
bon non plus pour les émissions de gaz à effet de serre. Donc, les projets
routiers, oui, la fluidité automobile. Mais aussi, dans notre objectif de
réduction des gaz à effet de serre, il faut penser transport collectif, il faut
penser décongestion sur les routes. Et les deux projets que j'ai mentionnés, tramway,
troisième lien, vont exactement dans ce sens-là, les autos électriques et tout
ça. Donc, le transport, oui, pour améliorer la qualité de vie des gens pour
qu'on puisse circuler plus aisément, mais aussi pour des questions
environnementales.
M. Bossé (Olivier) : La
région de Québec a gâté la CAQ avec neuf élus sur 11, plus que dans d'autres
régions. Est-ce que vous trouvez que la CAQ a gâté plus la région de Québec que
d'autres régions?
Mme Guilbault :C'est sûr que la CAQ a eu un appui de longue date. On sentait
qu'il y avait un appui de longue date dans la Capitale-Nationale. Même avant la
précédente élection, on sentait que nos promesses, notre façon de... notre
vision pour la capitale, notre vision pour remettre de l'argent dans le
portefeuille des Québécois, et tout ça, c'étaient des propositions qui étaient
jugées intéressantes par les gens de Québec. On le sentait un petit peu sur le
terrain. Vous le dites, on a élu huit personnes à la dernière élection. Et, un
an plus tard, on avait, en quelque sorte, un test de confiance ou un test de
satisfaction parce qu'on a eu la partielle dans Jean-Talon, qui était libérale
depuis 53 ans, et les gens ont élu une députée de la CAQ, donc. Et, Joëlle l'a
dit, on considère que c'est une validation du fait qu'on fait un bon travail
ici, dans la capitale.
Donc, oui, la capitale aime beaucoup la
CAQ, et je pense que la CAQ le lui rend bien. Et il faut continuer de le faire,
raison pour laquelle je disais que, de Portneuf à Charlevoix, et même en
incluant Lévis, il faut non pas s'asseoir sur ce qu'on a déjà réalisé, mais
travailler toujours plus fort pour continuer, pour évidemment réaliser tout ce
qu'on a dit qu'on ferait et même encore plus, parce qu'au fur et à mesure que
la vie se déroule de nouvelles idées nous apparaissent et de nouveaux projets
prennent forme. Et on va travailler très fort jusqu'en 2022.
M. Bossé (Olivier) : Un sujet
parallèle. Est-ce que votre livre vert sur la police est toujours attendu en
2019 ou ça va être plus début...
Mme Guilbault :
Oui, en 2019. Idéalement, avant la naissance de mon enfant.
M. Bossé (Olivier) : C'est la
course entre lequel arrive en premier?
Mme Guilbault :
C'est la grosse inconnue.
La Modératrice
: Merci
beaucoup. S'il n'y avait pas d'autres questions en français...
Mme Gamache (Valérie) : M.
Caire, en fait...
M.
Caire
:
Qu'est-ce que j'ai fait encore?
Mme Gamache (Valérie) : Non,
non, non, vous n'avez rien fait. Simplement pour parler de votre ancien
collègue ici, à l'Assemblée nationale, qui est pressenti, là, pour peut-être se
présenter à la chefferie du Parti conservateur. Comment vous voyez ça? Est-ce
que vous voyez ça d'un bon oeil? Vous avez travaillé avec lui. Est-ce que vous
pensez que ça va dans la ligne de ses ambitions?
M.
Caire
: Vous
ne posez pas la question à la bonne personne. Je veux dire, moi, je vais
laisser le Parti conservateur assurer...
Mme Gamache (Valérie) : Non,
mais je vous parle de M. Deltell, là...
M.
Caire
: Bien,
Gérard Deltell est quelqu'un que j'apprécie beaucoup comme individu. Je pense
que, comme député, il a fait la démonstration de son implication, de sa
capacité à bien faire son travail, à bien représenter ses concitoyens. Je ne
sais pas, je n'ai aucune espèce d'idée s'il a un intérêt pour la course au
leadership au Parti conservateur. Je vais le laisser...
Mme Gamache (Valérie) : Mais
est-ce que ce serait un bon candidat, selon vous? Vous avez travaillé avec lui,
là, comme parlementaire.
M.
Caire
:
Est-ce que ce serait un bon candidat?
Mme Gamache (Valérie) : Oui?
M.
Caire
: Oui,
ce serait un bon candidat. Est-ce qu'il est intéressé à l'être? Ça, c'est une
autre question.
Mme Gamache (Valérie) : Merci.
La Modératrice
: Merci.
Donc, on va passer en anglais. Raquel Fletcher, Global News.
Mme Fletcher (Raquel) :Good morning. It was determined very early on after the election of
the CAQ that you had a number of MNAs in Québec City, in the Québec City
region, fewer in the Montréal region, and that was, you know, obviously a
challenge for your Government. Here, today, you are doing a «bilan» for Québec
city. Would it be possible for your Government to do the same type of «bilan»
for Montréal given the fact that you have so many fewer MNAs in that region?
Mme Guilbault :
Yes. I'm not sure I'm the most useful person to do it. I'm aware of all the
things that we did in Montréal. But I'm sure my colleague Chantal Rouleau would
have a lot to say about what we did in Montréal. But let's just talk about what
we did for Eastern Montréal. We have a lot of transportation projects over
there, «décontamination»... I don't know the term in English, but I'm sure
you'll forgive me.
Mme Fletcher (Raquel) :
Decontamination...
Mme Guilbault :
...of an important portion of the field over there. We signed a year ago a declaration
between my colleague Chantal and the mayor of Montréal, Valérie Plante, for the
revitalisation of Eastern Montréal. And today my colleague is at the «chambre
de commerce» to do her own «bilan» too about everything we did in Montréal.
But, in spite of the fact that we have only two MNAs on the Island of Montréal,
we are really active in Montréal. We put a lot of money in Montréal. We have a
lot of projects in Montréal. So we have to take Montréal into account. It is
the metropolitan... and it is an economic motor, important in the province of Québec.
And we have a lot of MNAs all around the island, everywhere, pretty much,
around the island, and they are directly affected by what's going on on the
island. So, yes, we have «enviable»... How do you say that?
Mme Fletcher (Raquel) :
Enviable.
Mme Guilbault :
Enviable? We also have an enviable «bilan» in Montréal, but I'll let my
colleague Chantal talk about it. I'm sure she'll have pleasure to talk about it
with you.
Mme Fletcher (Raquel) : I was
wondering if you could also give us an update on the flooding situation and
where we are at in terms of compensation.
Mme Guilbault :
We have about half of the files that are closed as we speak. So this is more
than... 20 times more than in 2017. So we closed 20 times more files than in
2017. This is really important because, when I tabled my new program, I said
that it would be more human, more flexible, more practical for people who were
unfortunately affected by the recent flooding, and it is. So is it perfect? No.
We are always doing some «assouplissements» and some little modifications so we
are able to go even faster. But the new program works. Of course, there are some more complex situations that need more time. But, overall, we
are always improving the number of files that are closed of people who have
received all the money that they are entitled to and who can go back to what we
hope to be the most normal life as possible.
Mme Fletcher (Raquel) : Is that the same for île Bizard and Pierrefonds, that there are
still... that you've closed 50% of the files in those two communities as well?
Mme Guilbault :
50% is the average for the province. I don't have the precise numbers for those
specific places, but we can get back to you on that.
Mme Fletcher (Raquel) : I know you're already preparing for spring flooding next year.
Mme Guilbault :
Yes, we are always preparing for the next sinister. Unfortunately, these spring
floodings are usual, so we are always ready to «affronter»…
Mme Fletcher (Raquel) : To confront.
Mme Guilbault :
...to confront those situations. But, in the meantime, we are probably going to
have some storms in the winter, maybe even worse situations during the winter.
So we are aware… We are always ready to intervene 24/7, whatever the situation
is.
La Modératrice
:
Thank you.
Mme Fletcher (Raquel) : Merci beaucoup.
(Fin à 11 h 47)