(Onze heures trente-sept minutes)
M. Derraji : Bonjour, tout le
monde. La pandémie a des conséquences économiques importantes. Certains
secteurs sont plus affectés que d'autres. C'est le cas du secteur de la
restauration. Fermées dans la majorité des régions du Québec depuis plusieurs
mois, ces PME ont fait preuve d'ingéniosité. Les restaurateurs se sont
réinventés pour offrir des menus pour la maison. En raison de contraintes
logistiques et le coût élevé, il est difficile pour plusieurs d'entre eux
d'élaborer leur propre service de livraison. Ils utilisent donc en grand nombre
des plateformes de livraison. Cependant, les frais de commission qu'ils doivent
payer peuvent aller jusqu'à 30 % de leurs revenus totaux, ce qui ampute
grandement leur rentabilité. L'Ontario a agi pour soutenir les restaurants en
balisant les frais.
Nous proposons au gouvernement caquiste
d'emboîter le pas. C'est pourquoi nous proposons aujourd'hui un projet de loi
qui vise à plafonner à 15 % les frais de livraison avec un plafond global
de 20 % pour tous les frais dans les régions confinées, et ce, pour la
durée de l'urgence sanitaire. C'est une mesure qui est souhaitée du milieu.
Nous espérons que le gouvernement caquiste accepte notre proposition
constructive et pose enfin un geste concret en soutien à nos restaurateurs québécois.
Je rappelle que l'Assemblée nationale
adoptait, unanimement, le 4 février dernier, ma motion visant à reconnaître
l'existence du poids des frais de livraison sur les restaurateurs québécois et à
rappeler l'importance de légiférer pour le reste de l'état d'urgence. Merci.
La Modératrice
: Merci
beaucoup.
(Fin à 11 h 39)