Cette transcription est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs.
(Douze heures treize minutes)
Mme Zaga
Mendez : Bonjour. Je souhaite aujourd'hui réagir au dépôt du projet
de loi n° 86 qui vise à protéger le territoire agricole. Vous savez,
depuis des années, à Québec solidaire, on parle... l'importance d'agir pour
protéger le territoire agricole, mais on parle surtout de lutter contre l'accaparement
des terres et la spéculation.
Entre autres, l'année passée, en
septembre, j'avais déposé le projet de loi n° 495 qui parle et qui propose
des mesures concrètes pour lutter contre l'accaparement des terres. On a eu la
chance d'avoir un débat, en février 2024, à ce sujet. Et, aujourd'hui, je suis
quand même contente de retrouver des idées puis de retrouver des demandes
historiques du milieu dans le projet de loi n° 86, des débats et des idées
que nous avons menés en Chambre, entre autres le fait de reconnaître que la
spéculation des terres agricoles a bien... bel et bien lieu au Québec. Pour
nous, c'est une avancée parce que, justement, en février, lorsque j'avais le
débat avec le ministre Lamontagne, ce n'était pas encore le cas de reconnaître et
de s'attaquer à cette problématique.
Je salue aussi le fait qu'on va... si ce
projet de loi va de l'avant, on va avoir un gain, c'est-à-dire le registre d'achat
des terres agricoles, une proposition qui était dans mon projet de loi, une
proposition qui est demandée depuis des années par le milieu et qui va
permettre... permettre d'arrêter la spéculation ou... moins avoir les outils
pour se pencher sur cette question.
Une dernière chose que je veux souligner,
c'est notre demande historique d'interdire l'achat de terres agricoles par des
fonds d'investissement, des fonds qui veulent seulement faire de l'argent sur
le dos de notre garde-manger du Québec. Et ce qu'on voit dans le projet de loi,
c'est une ouverture intéressante pour qu'on puisse se pencher là-dessus, pour
qu'on puisse enfin freiner l'accaparement, un accaparement qu'on dénonce depuis
des années et que, pour nous, c'est essentiel d'interdire l'achat des terres
agricoles par les fonds d'investissement si on veut protéger la relève, si on
veut protéger le territoire pour les générations futures. Merci beaucoup.
(Fin à 12 h 15)