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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour les aînés, et M. Pascal Paradis, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’énergie

Version finale

Tuesday, October 1, 2024, 10 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures trente-deux minutes)

M. Paradis : Bonjour, tout le monde. On est à la mi-mandat aujourd'hui et il y a un sondage qui vient de paraître qui indique que le Parti québécois est toujours le parti favori, le parti préféré des Québécois. C'est encourageant. On est une petite équipe, on travaille très fort. On va continuer à le faire. Les sondages, ça fluctue, ça va fluctuer. Ce n'est pas ce qui guide notre action au quotidien. Mais, comme on le disait, c'est encourageant. Alors, c'est une bonne nouvelle pour nous à la mi-mandat. Et je passe la parole à mon collègue, Joël Arseneau.

M. Arseneau : Oui. Aujourd'hui, on apprend, avec de nouvelles révélations de Radio-Canada, du journaliste Thomas Gerbet, en fait, que le processus d'évaluation environnementale du projet Northvolt a été complètement vicié de bout en bout. On a les transcriptions des commentaires des fonctionnaires qui se voient contraints d'adopter un projet pour lequel ils ne peuvent pas faire une analyse pleine et entière et exiger les correctifs nécessaires. On voit que le processus a été bâclé. On voit qu'en fait on a tout fait, contrairement à ce que le ministre Charest a dit, pour éviter l'examen du BAPE. On a changé la réglementation pour que le projet devienne conforme selon certaines réglementations. Donc, on a taillé sur mesure la réglementation pour adopter le projet.

Le problème que ça soulève, c'est que le ministre de l'Environnement, plutôt que de protéger l'environnement, comme c'est sa responsabilité, en fait, il a protégé le projet du gouvernement, le projet dans lequel le gouvernement a mis énormément de fonds publics et on voit ce qui s'est passé par la suite. On voit avec le recul qu'on aurait eu amplement de temps de faire un BAPE. Puis c'était même une hypothèse qui avait été soulevée, qui a été rejetée. Et puis surtout, je pense que ça mine l'intégrité du ministère dans ses analyses. Et ça, c'est extrêmement, extrêmement lourd de conséquences parce qu'on est dans un État de droit, on est dans une administration publique où tous les promoteurs doivent être considérés de la même façon et doivent répondre aux mêmes règles, aux mêmes normes.

Alors, qu'est-ce que ça dit pour les projets à venir, pour ceux qui devront se conformer à toutes les règles environnementales, alors que, dans ce cas-là, bien, le gouvernement choisit politiquement d'intervenir pour essentiellement passer outre à la réglementation, la réglementation du gouvernement du Québec? Alors, là-dessus, on peut prendre vos questions.

Journaliste : Des zones d'attente pour les demandeurs d'asile, c'est une option qui est évaluée par le gouvernement, prendre l'exemple français où on aménagerait, entre autres, les aéroports, des endroits pour accueillir, héberger temporairement les demandeurs d'asile avant peut-être de les relocaliser ailleurs. Est-ce que c'est une solution qui est envisageable selon vous?

M. Paradis : Bon, avant de penser à des infrastructures de ce genre-là, il faut réfléchir aux politiques publiques. Et le problème essentiel qu'on a au Québec en matière d'immigration, c'est un problème de politiques publiques, de mauvaises politiques publiques qui ont mené à des situations difficiles, y compris pour les demandeurs d'asile. Donc, c'est une mauvaise gestion du gouvernement fédéral, mauvaise gestion du gouvernement du Québec. Et donc on doit réfléchir au seuil d'immigration, on doit réfléchir aux politiques d'accueil des nouveaux arrivants, y compris des demandeurs d'asile. C'est bien de regarder ce qui se fait à l'étranger. Est-ce qu'il y a des expériences où ce genre d'infrastructures ont été un succès? Nous, on va demander de regarder ça, si le gouvernement veut aller vers là, avec beaucoup d'attention, parce qu'il peut y avoir aussi des risques que ça devienne des installations qui ne sont pas appropriées pour la dignité des personnes qui ne sont pas des criminels, mais qui sont des gens qui cherchent une vie meilleure.

Journaliste : Donc, une cible d'attente idéale, là, pour les personnes qui seraient dans ces espèces de zones là, ça devrait être quoi, deux ou trois mois? En ce sens qu'actuellement, c'est trois ans, je crois, les délais de traitement, là. Mais ça devrait être quoi, la cible idéale? Parce qu'on voit qu'il y a beaucoup de pays occidentaux qui ont le même problème, là.

M. Paradis : Là, on a un grave problème, c'est-à-dire que, dans tous les secteurs de l'immigration, pour les demandeurs d'asile, mais pour aussi tous les autres types de demandeurs, il y a des délais excessifs. C'est la même chose pour la réunification familiale. Et la situation s'est empirée au fil des ans en raison de mauvaises politiques publiques et de mauvaise gestion du gouvernement fédéral et du gouvernement du Québec. Donc, il faut chercher à les réduire.

Dans le cas des demandeurs d'asile, ce sont des gens qui fuient des situations extrêmement difficiles dans leur pays. Donc, il faut avoir des délais de traitement qui sont adéquats. Quelles sont les cibles? Bien, nous, on s'en vient avec un plan prochainement plus détaillé en matière d'immigration, mais ça, c'est au gouvernement de fixer ces cibles-là et puis d'atteindre les résultats. Parce que c'est une chose d'annoncer des intentions, c'en est une autre de livrer les résultats. Et là on a un gouvernement en matière d'immigration qui dit beaucoup de choses, qui fait beaucoup d'esbroufe, qui met beaucoup la faute sur les autres, mais qui livre peu des résultats.

Journaliste : J'aimerais vous entendre sur la sortie du SFPQ aujourd'hui qui accuse le Parti québécois et votre chef surtout de vouloir couper des fonctionnaires. Ils disent que c'est du populisme, et je les cite, là : «René Lévesque et ses acolytes vont se retourner dans leurs tombes.» Je voudrais vous entendre là-dessus.

M. Paradis : Oui. Bien, déjà, je pense que Paul St-Pierre Plamondon a déjà une réaction sur les médias sociaux. Mais essentiellement, ce qu'on dit, c'est qu'on est toujours prêt à collaborer avec les syndicats, avec les représentants des travailleurs de l'État, mais qu'il y a certains commentaires qu'on ne peut pas laisser passer. Et c'est le cas dans ce qui nous occupe, là, dans la sortie de ce matin, parce que, quelle est la situation? On a un gouvernement de la CAQ qui dit : Nous, on veut... qui s'est présenté en disant : Bien, nous, on va travailler sur la taille de l'État et qui fait exactement l'inverse, qui embauche plus de monde, mais qui embauche plus de monde pas pour livrer des services, mais pour faire plus de paperasse, plus de bureaucratie. Le rapport du Protecteur du citoyen du Québec, qui a été publié il y a quelques jours, est extrêmement important sur cette question-là. Il nous dit : On assiste à une déshumanisation des services publics parce qu'on est moins concentré sur les services publics et plutôt sur les contrôles et sur la paperasse, notamment pour protéger l'image du gouvernement.

Alors, nous, là, ce qu'on dit, c'est qu'on veut valoriser le rôle des travailleurs de l'État, le rôle de la fonction publique dans la livraison des services, qu'on cesse d'insister sur des contrôles excessifs puis des couches additionnelles de contrôle pour qu'on se concentre sur la livraison des services. C'est ça qu'on dit.

Journaliste : Oui, mais votre chef a parlé de couper des fonctionnaires, là. Où est ce qu'on peut couper, selon vous, des fonctionnaires?

M. Paradis : Je vais vous donner un exemple, un exemple très intéressant. Les centres jeunesse emploi du Québec que j'ai rencontré, notamment dans Jean-Talon puis ailleurs au Québec, qui nous disent qu'actuellement les centres jeunesse emploi... les carrefours jeunesse emploi, pardon, doivent produire annuellement, tenez-vous bien, 2 576 rapports. Ils se rapportent à un nombre... à trois ministères, différentes agences. Il y a 118 agents de l'État qui traitent les rapports des carrefours jeunesse emploi. Ils estiment que ça leur coûte 55 millions de dollars par année à faire ça.

Nous, ce qu'on dit, c'est ça, le problème. Et c'est eux-mêmes qui disent : Laissez-nous accompagner les jeunes, laissez-nous livrer des services et arrêtez de nous imposer des contrôles puis de la paperasse et de la bureaucratie. Ça, c'est un exemple concret de ce qu'on dit. En voilà un. Et il y en a d'autres dans l'administration.

Journaliste : Quand M. Legault est arrivé en 2018, son premier discours, lorsqu'il a fait son Conseil des ministres, il a dit : On ne se laissera pas mener par les lobbys. Est-ce que le Parti québécois dit la même chose quand il va... s'il prend le pouvoir aux prochaines élections?

M. Paradis : On est en dialogue constant avec l'ensemble des parties prenantes dans ces dossiers-là. Aujourd'hui, il y a eu cette sortie-là, on y a répondu. L'important, c'est de se concentrer sur les résultats. Et ce qu'on dit, c'est que notre discours se rejoint à plusieurs endroits. Je pense que les syndicats aussi veulent revaloriser le rôle des employés de l'État, se concentrer sur la livraison de services, pas être en train de faire de la bureaucratie, de la paperasse et des contrôles excessifs. Alors, on se rejoint sur ce discours-là.

Journaliste : La semaine dernière, c'était dans le cadre d'une motion qu'il y avait le syndicat des employés des traversiers qui dénonçaient la position du Parti québécois. Là, on a le SCFP. C'est quoi, les liens du Parti québécois avec les syndicats aujourd'hui?

M. Paradis : On se parle régulièrement. Et notre motion, bon, d'abord, se place dans un contexte où le Parti québécois, là, historiquement, on est avec les travailleurs, on appuie ce mouvement-là. Dans ce cas-ci, Pascal Bérubé a été vu plusieurs fois avec les travailleurs du traversier. On s'est parlé, et je pense que la motion exprime une volonté populaire presque unanime dans la région, dans le Bas du fleuve et aussi en Côte-Nord, de dire : C'est un service important. Et l'idée de conduire huit à 10 heures pour aller de Matane à Baie-Comeau, ce n'est pas possible, et c'est exactement ce qu'on a exprimé dans la motion.

Journaliste : ...d'utiliser le terme «syndicat», là. Vous parlez de travailleurs. Mais la question c'est : Quelle est votre proximité avec les syndicats? Jadis, le Parti québécois était quand même assez proche des syndicats.

M. Paradis : Bien, on l'est toujours. On parle à toutes les parties prenantes. C'est notre façon de faire la politique. On parle aussi avec les gens de l'industrie, les représentants du patronat. Mais, oui, on parle avec les syndicats de manière régulière. On collabore sur plusieurs dossiers, on collabore lorsqu'on étudie des projets de loi à l'Assemblée nationale qui touchent les travailleurs. Donc, oui, on parle aux syndicats, et, oui, nos relations restent bonnes.

Journaliste : ...dans ce cas-là, dans les dernières semaines, il y ait deux syndicats qui soient sortis contre votre position, si vous êtes encore les alliés des syndicats?

M. Paradis : Bien, il y a parfois des sorties qui nécessitent qu'on se parle, où on a des façons... une approche différente de certaines dynamiques. Dans ce cas-ci, aujourd'hui, regardez le dialogue entre la SFPQ et ce que Paul St-Pierre Plamondon a écrit ce matin, ce que je viens de résumer. On se rejoint, en fait, sur beaucoup de choses.

Journaliste : Marwah Rizqy, c'est une perte pour l'Assemblée nationale le fait qu'elle ne revienne pas en 2026?

M. Paradis : Bien, j'ai écrit ce matin là-dessus. J'ai gazouillé en réponse à l'annonce de Marwah Rizqy. C'est une décision qu'elle prend pour des motifs personnels. C'est une parlementaire redoutable. C'est une collègue très agréable. C'est ce que j'ai écrit, et je le pense. Elle... Puis ce que les Québécois veulent, c'est des... c'est des représentants de qualité à l'Assemblée nationale. C'est ce qu'est Marwah Rizqy. Donc, en 2026, elle va nous manquer de fait, mais elle l'indique bien dans sa communication. Elle reste là jusqu'à 2026. Alors, ce n'est pas un «au revoir» qu'on lui dit aujourd'hui, c'est un «à tantôt», et elle va continuer à être active à l'Assemblée nationale.

Journaliste : ...dit, justement, sur ce défi-là de conjuguer la vie professionnelle et familiale pour les...

M. Paradis : Chaque cas est unique. La situation de Marwah Rizqy et de Greg Kelley, qui sont tous deux des collègues ici à l'Assemblée nationale, est unique. Marwah Rizqy nous a parlé de ses choix aujourd'hui. À la fin de son mandat, elle aurait fait huit ans de services publics à l'Assemblée nationale. Je pense qu'elle va avoir été un exemple extraordinaire non seulement pour les femmes, mais pour tout le monde au Québec. Moi, comme père de deux... de deux jeunes enfants, c'est sûr que je m'identifie beaucoup à une grande partie de son message aujourd'hui, donc j'ai beaucoup d'empathie pour ce qu'elle dit. Maintenant, je le redis : Chaque situation aussi est unique. Et elle, elle nous a parlé aujourd'hui de sa situation.

M. Arseneau : Pascal, j'aimerais juste...

Journaliste : ...type de sacrifices, justement, on s'expose quand on est jeune parent en politique?

M. Arseneau : Oui. Bien, je vais laisser Pascal répondre à ça. J'ai déjà eu des enfants, ils sont plus vieux aujourd'hui, mais je voulais juste ajouter mon grain de sel pour mentionner toute l'affection et tout le respect que j'ai pour Marwah Rizqy non seulement pour le travail qu'elle fait de façon intense et évidemment très investie, très engagée, mais également qu'elle nous annonce aujourd'hui à mi-mandat qu'elle finira son mandat et qu'après coup, bien, elle s'occupera de sa famille à temps plein. Je pense que c'est une décision qui est extrêmement courageuse, qui est aussi extrêmement responsable aussi. Alors, je veux exprimer qu'effectivement on va la regretter, tous partis confondus, parce qu'elle contribuait, et elle contribue encore, et elle va continuer de contribuer pour les deux prochaines années à faire en sorte qu'on fasse un meilleur travail collectivement. Alors elle a fait plusieurs initiatives aussi en transpartisanerie, là, dans le dernier mandat et dans le mandat actuel, qui... qui est tout à son honneur et qui rehausse, donc le travail de tous les élus.

Je voulais aussi mentionner, en réponse à la question que vous avez posée, parce que je siège au BAN, au Bureau de l'Assemblée nationale, comme observateur, qu'il y a eu des progrès au cours de la dernière législature, concernant, par exemple les heures où on siège. Vous vous souviendrez qu'on ne siège plus la nuit, là, puis ça vaut pour les hommes comme pour les femmes...

Journaliste : ...

M. Arseneau : ...mais il n'y a pas... toujours pas de congés parentaux. Mais il y a eu des collègues qui ont, justement, eu des enfants, qui ont pris des congés, et ça fait débat. Et on n'a pas encore, de ce côté-là, agi malheureusement. Par ailleurs, on ne siège plus en soirée, le mardi ou le mercredi soir, ou presque, là, on arrête en début soirée, tout ça pour favoriser la conciliation famille-travail. Il y a la halte-garderie qui a été mise en place. Ce que je veux simplement dire, il y a eu des pas malheureusement trop timides, et je pense que ça nous envoie le message qu'il faut continuer justement à favoriser la venue des femmes en politique. Parce qu'évidemment, c'est l'objectif, c'est la... c'est la parité. Et on sait que pour les femmes, mais aussi pour plusieurs pères aussi, ça constitue un défi. Là-dessus, je pense que Pascal est mieux placé que moi pour compléter.

Journaliste : ...sur les congés parentaux, ça fait des années qu'on parle de ça, là, mais vraiment plusieurs, plusieurs années. Comment vous expliquez que ça n'a pas avancé plus que ça?

M. Arseneau : Bien, comment, comment l'expliquer? En fait, c'est... c'est parce que le poste de député est, disons... il est... il est particulier. Il obéit à un régime tout à fait exceptionnel. On ne travaille pas pour l'Assemblée nationale, on travaille pour nos citoyens, on se fait élire.

Journaliste : ...

M. Arseneau : Bien, exactement, je pense qu'on peut s'inspirer de ce qui se fait ailleurs. On pourrait parler du vote électronique aussi, à distance. Je déplore moi aussi qu'on n'aille pas aussi rapidement qu'on le... qu'on le pourrait, mais je pense que la sortie de Marwah aujourd'hui, qui ne blâme pas d'aucune façon, là, l'Assemblée nationale pour ne pas avoir amélioré les conditions, je pense qu'elle parle de sa situation personnelle avec toute intégrité et toute sincérité, mais pour moi, comme membre de l'Assemblée nationale, je pense que c'est un signal comme quoi il faut mettre les bouchées doubles pour améliorer les choses. Parce que l'élection de 2026, elle est... elle s'en vient vite et il faudra convaincre davantage de femmes de se joindre à nous.

Journaliste : Northvolt, puisque vous en parliez tout à l'heure, on l'a vu, donc, tu sais, on sait que c'est judiciarisé. Est-ce qu'il n'y aurait pas matière de votre côté, par contre, à demander à ce qu'il y ait une enquête sur ce qui se passe actuellement au ministère de l'Environnement? Parce que là, si on se fie à ce qu'on peut lire dans les échanges entre les fonctionnaires, il y a apparence d'ingérence politique dans des processus actuellement. Et là, c'est bien beau, là, que ça se passe en cour, mais l'Assemblée nationale a aussi, bon, des leviers, peut... peut mandater des gens. Qu'est-ce qui se passe au ministère de l'Environnement?

M. Arseneau : Bien, exactement. Le risque qu'on court, c'est justement une politisation ou une ingérence politique dans les affaires du ministère de l'Environnement, et que les gens qui sont justement interrogés sur la question disent : Bien, on ne peut pas commenter parce que c'est judiciarisé. Ça, c'est le scénario prévisible. Mais je vous rappellerai qu'à deux reprises, plutôt que... plutôt... deux fois plutôt qu'une, j'ai fait appel à la Vérificatrice générale pour justement qu'elle mène une enquête sur la façon dont le dossier Northvolt a été géré et de quelle façon on a pu justement adapter les règles au projet de l'entreprise et comment l'opinion et les analyses des fonctionnaires ont pu être affectées par des intentions politiques faites de façon directe ou indirecte à une certaine pression politique.

On l'a vu encore aujourd'hui dans les commentaires, c'est que ce projet ne peut pas être refusé, il faut essayer de limiter les dégâts — là je paraphrase ce qui a été dit — puis aller chercher le plus d'argent possible en compensation. Alors la réponse à votre question, c'est, moi, ce que je souhaite, puis on ne peut pas exiger de la Vérificatrice générale qu'elle se penche là-dessus, mais les représentations ont été faites et j'espère qu'elle aura la bonne idée d'aller de l'avant avec ça. S'il y a d'autres instances qui peuvent le faire, bravo!

Le Modérateur : On va prendre une dernière question. Non. C'est bon, parfait.

(Fin à 10 h 49)

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