Point de presse de M. Daniel Breton, ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs
Version finale
Wednesday, September 19, 2012, 17 h 47
Hall du 1er étage,
hôtel du Parlement
(Dix-sept heures quarante-sept minutes)
Journaliste: M. Breton, il y a trois gens qui ont été des militants environnementalistes qui vont être à la tête de l'Environnement et des Ressources naturelles. Peut-être que l'industrie est inquiète. Est-ce que vous avez des mots à dire à l'industrie, si elle est inquiète, pour la rassurer, si vous le voulez?
M. Breton: Non. Je vais leur dire: Ne vous inquiétez pas, on va faire les choses de façon économiquement et écologiquement responsable, comme on l'a toujours dit, très simplement.
Journaliste: Vous avez souvent demandé des bonus malus en matière de gestion, là, de... si je me souviens bien...
M. Breton: Là, tu es déjà dans les dossiers, là.
Journaliste: Oui, oui, c'est ça. Est-ce que ce serait une priorité pour vous?
M. Breton: En fait, là, je vais commencer par... La première priorité, ça va être d'aller rencontrer les gens du ministère de l'Environnement. On pourrait se reparler de ça dans les jours qui viennent, là, mais, aujourd'hui, on va prendre ça... On va prendre notre gaz égal, comme on dit.
Journaliste: Votre gaz de schiste...
M. Corbeil (Michel): M. Breton. Michel Corbeil.
M. Breton: Ah! Bonjour, M. Corbeil.
M. Corbeil (Michel): Bonjour. Écoutez, est-ce qu'on a le... Est-ce que les groupes environnementaux vont avoir l'impression que les verts sont au pouvoir maintenant? Quand même trois personnes qui viennent de cette filière-là.
M. Breton: C'est possible. Mais, en fait, écoutez, on est rendus au XXIe siècle, donc je pense qu'il est temps que les verts soient au pouvoir. Et le Parti québécois... Mme Marois a posé des gestes, à mon avis, qui sont des gestes résolument du XXIe siècle en ayant des gens comme Martine Ouellet, comme Sylvain Gaudreault, comme Scott McKay, comme moi à des rôles importants.
Journaliste: Pour les gaz de schiste, ça veut dire: Maintenant, c'est terminé.
M. Breton: Ah! Ça, on va parler de ça... On va arriver dans nos ministères. Laissez-nous arriver, s'il vous plaît.
Le Modérateur: Régys Caron, Journal de Québec.
M. Caron (Régys): Bonjour, M. Breton. Quelles sont vos intentions quant à l'échéancier tracé par le gouvernement précédent à propos de la bourse du carbone?
M. Breton: Je vais vous donner la même réponse qu'à monsieur: Laissez-moi le temps d'arriver au ministère. Moi, les dossiers, je les connais. Il faut que je connaisse le ministère, maintenant.
M. Caron (Régys): Mais, en principe, à prime abord, êtes-vous d'accord avec le principe de ça et...
M. Breton: Écoutez, il y a la question de la bourse du carbone, il y a la question de ce qu'on appelle le «cap-and-trade», et, tout ça, je vais regarder ça de près parce que le plan de lutte aux changements climatiques du gouvernement précédent ne faisait pas le travail. Ça fait qu'il va falloir faire plus.
Journaliste: Concernant votre plainte à la Sûreté du Québec sur le vol des ressources naturelles, est-ce que vous voulez que cette plainte-là soit réactivée maintenant...
M. Breton: Ça, en fait, nous, on a laissé tomber ça quand je me suis... je suis arrivé au Parti québécois.
Le Modérateur: Dernière question, Michelle Lamarche.
Mme Lamarche (Michelle): Vous voyez comment votre rôle de collaboration avec, par exemple, le ministère des Ressources naturelles? Quel rôle vous voulez jouer? J'imagine, un rôle assez important.
M. Breton: Bien, en fait, ça, c'est une bonne question, parce que souvent on voyait que, soit le ministère des Transports, le ministère des Ressources naturelles, le ministère de l'Environnement étaient en opposition. Maintenant, on va travailler beaucoup plus en collaboration.
Mme Lamarche (Michelle): Votre position, là, ce que vous allez défendre en voyant vos collègues ministres, ça ira de quelle manière?
M. Breton: Ça, il faut que vous nous laissiez arriver dans les ministères, s'il vous plaît. Merci beaucoup.
(Fin à 17 h 50)