To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour la famille et en matière de CPE

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour la famille et en matière de CPE

Version finale

Thursday, April 18, 2024, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde. On apprend hier qu'un nouveau whip a été nommé à la Coalition avenir Québec. Je vous ai parlé de la représentation des régions au Conseil des ministres déjà. Je trouvais que c'était une belle occasion pour faire en sorte que deux régions qui ne sont pas représentées par des ministres puissent, au moins, participer aux délibérations du Conseil des ministres, c'est-à-dire l'Abitibi-Témiscamingue et la Gaspésie et les Îles. Donc, le premier ministre a choisi à nouveau de faire en sorte que ni cette région de l'Abitibi-Témiscamingue ni celle de la Gaspésie et des Îles n'ait de représentants qui participent aux échanges au Conseil des ministres. Je trouve que c'est une occasion manquée.

À nouveau, aujourd'hui, je vous fais part de quelques trouvailles, hier, dans l'étude des crédits. C'est toujours une période très faste pour le Parti québécois, l'étude des crédits. On a appris que tant le ministre Roberge que la ministre Fréchette nous confirment qu'il n'y a aucune démarche pour tenir un référendum sur l'immigration. Donc, il n'y a pas eu d'échange avec le DGEQ. Il n'y a pas de lettre, il n'y a rien, donc un gros bluff avec une paire de deux.      Mission à l'étranger, j'ai appris hier que, pendant que la ministre et son gouvernement disent qu'il faut réduire le nombre de temporaires, bien, tenez-vous bien, il y a des missions en 2024, un peu partout, au Maroc, au Brésil et au Mexique, puis il y en a d'autres à venir, ils ne sont pas annulés. Alors, ça, c'est le gouvernement de la CAQ en matière d'immigration. Ils sont sérieux.

En matière d'énergie, on a appris, par l'entremise de Pascal Paradis dans une question à Pierre Fitzgibbon, qu'il ne ferme pas la porte à la revente entre entreprises. Finalement, on avait pas mal raison. On a appris que la bourse du carbone sera revue. Alors, ça, c'est quelques-unes des trouvailles qu'on a faites hier. On les compile, il y a beaucoup de choses, et il y aura certainement beaucoup de choses qui vont apparaître aujourd'hui.

En terminant, très brièvement, sur l'accès à l'information qui est le... qui est votre quotidien puis le nôtre, les derniers de classe sont des anciens journalistes. Je pense que ça doit être corrigé très rapidement. C'est assez honteux. Merci.

M. Arseneau : Juste un mot sur la santé. On apprend aujourd'hui, par l'entremise de TVA, que le ministre est en train de lui-même saboter le projet de GAP qu'il a mis en place et dont il se targue d'avoir finalement inventé un nouveau modèle. C'est comme s'il avait construit un Jenga, une espèce de tour avec des morceaux de bois, puis là il est en train d'enlever morceau par morceau, là, jusqu'à ce que ça s'effondre. Il y a quelque chose là qui est vaudevillesque dans la mesure où il y a un système qui a été mis en place pour compenser le bris de promesse de la CAQ qui consistait à ce que tous les Québécois aient un médecin de famille. Là, on leur a dit : Ce n'est pas un médecin de famille que vous allez avoir, c'est l'inscription à un groupe de médecins de famille, et on va donner des primes aux médecins pour pouvoir vous accueillir. Il y en a encore 630 000 qui attendent de pouvoir être inscrits, soit à un médecin, soit à un groupe de médecins. Et aujourd'hui, il dit : C'est terminé, vous allez continuer, là, mais l'entente se termine au 31 mai.

Alors, moi, je me demande où on s'en va avec ça. Chose certaine, l'inquiétude qu'on a, c'est pour les Québécoises et les Québécois qui, eux, veulent avoir des soins de santé et accès à un service de médecin, à des services de première ligne qui, encore une fois, est mis à mal, est mise à risque par les gestes du gouvernement qui est vraiment difficile à suivre.

Journaliste : Dans cette fameuse entente, il n'y a plus d'argent, entente qui avait été négociée avec les libéraux. Puis vous connaissez...

M. Arseneau : Avec les libéraux.

Journaliste : Bien, c'est les libéraux qui avaient négocié la première entente, c'est la fin de l'enveloppe qui a permis, entre autres, d'ouvrir des plages horaires et de donner 120 $ par plage horaire. L'enveloppe est vide. Est-ce que le gouvernement peut faire la démonstration qu'en donnant un incitatif financier, les médecins étaient capables de dégager des horaires, de dégager des plages horaires pour voir des médecins? Là, on retire l'incitatif financier, et vous avez vu la lettre, la fédération dit : Bien, peut-être que, là, les médecins n'en prendront plus parce qu'ils n'auront plus l'incitatif financier.

M. Arseneau : Oui, mais, en fait, c'est assez particulier, parce que j'entendais le ministre Dubé se justifier tout à l'heure à la télévision, en entrevue à LCN, et il disait : En fait, j'ai annoncé que l'entente prenait fin, mais, en même temps, je n'ai pas les données pour prouver qu'il y a une plus grande prise en charge, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui sont attitrés à des groupes de médecins de famille ou à des médecins, mais je n'ai pas la garantie qu'il y a eu plus de rendez-vous. Et ça, ça corrobore un peu le point de vue de beaucoup de gens dans la population qui disent : Bien oui, le GAP existe, on appelle, on passe trois heures au téléphone, puis, éventuellement, on peut peut-être avoir un rendez-vous dans quelques semaines. Le système, là, il n'est pas nécessairement des plus efficaces, puis on n'a pas les données à l'effet qu'il y a un plus grand nombre de rendez-vous qui ont été obtenus par les gens qui en ont besoin, alors...

Puis, sur la question du financement en tant que tel, c'est normal, quand on arrive à la fin d'une entente, qu'on la renégocie, soit, mais habituellement, les ententes, le temps qu'on renégocie, par exemple une convention collective, bien, on continue de payer notre monde, on continue de... l'entente continue de s'appliquer jusqu'à ce qu'elle soit renouvelée ou résiliée. Dans ce cas-là, je n'arrive pas à comprendre pourquoi le gouvernement dit : Bien, regarde, ça prendra fin. Ça m'a l'air assez cavalier et autoritaire, et surtout ça met à risque le propre plan du ministre de faire en sorte qu'on ait davantage accès à un médecin.

Et je vous rappellerai autre chose, si on veut parler de rémunération, en novembre 2019, le premier ministre François Legault lui-même nous disait que, face aux médecins, il n'écartait pas la possibilité d'adopter une loi spéciale pour réviser leur mode de rémunération. C'était une priorité pour lui. Aujourd'hui, non seulement il n'a pas le... il n'a pas eu le courage de ses ambitions par rapport à des engagements électoraux de revoir la rémunération des médecins et d'abolir l'incorporation, mais aujourd'hui il dit : Les primes qu'on leur a données, on va les retirer, mais on va aussi mettre à mal et mettre à risque le nouveau système dont on se vante qu'il fonctionne sans avoir les données pour le prouver. Alors, moi, là-dedans, là, je suis un peu perdu puis je pense que les Québécois le sont aussi.

Journaliste : M. Bérubé, hier, votre chef est arrivé en étude des crédits du premier ministre, il avait 12 minutes, je comprends que ce n'est pas éternel, 12 minutes, mais quand même, et il n'avait rien de préparé, il n'avait pas de sujets en particulier sur lesquels il voulait aller, il essayait de faire dire au premier ministre qu'il est encore... qu'il est encore souverainiste. Puis il est parti en faisant un effet toge, là, puis en claquant la porte du salon bleu. Est-ce que ce n'est pas un peu du temps perdu? Est-ce que ce n'est pas une occasion manquée, justement? Est-ce qu'il n'aurait pas pu utiliser à meilleur escient son temps de parole lors de l'étude des crédits du premier ministre?

M. Bérubé : Je le comprends tellement de trouver que c'est du temps perdu quand le premier ministre ne répond pas. Puis, depuis plusieurs semaines, le premier ministre, là, c'est... son dernier retranchement, c'est de lire des déclarations passées de Paul St-Pierre Plamondon. Je vous suggère bien humblement que je pourrais en faire autant avec François Legault, tellement que je me questionne sur la sincérité qu'il avait quand il était au Parti québécois.

Alors, M. Legault, le premier ministre badine, ne vous parle à peu près jamais à vous. Ça, ça devrait vous occuper bien davantage, humblement, selon moi. Vous lui posez la question, hier, du départ de son député, il vous dit : Bonjour. Ça, pour moi, c'est pas mal plus préoccupant.

Journaliste : Bien, moi, je vous parle de la performance de M. St-Pierre Plamondon hier, qui, en étude de crédits, là, a demandé à M. Legault s'il est encore souverainiste. Il s'attendait à quoi? Tu sais, ce n'est pas du temps perdu, pour vous? Mais est-ce que monsieur...

M. Bérubé : C'est votre appréciation. J'ai failli quitter à l'immigration parce que la ministre non seulement ne répondait pas, mais je posais des questions très correctes, puis elle faisait juste m'attaquer. Alors, c'est ça, la CAQ présentement. On est des gens vrais, on ne fait pas semblant, on n'est pas des acteurs, on est à l'image du Québec. Si les gens ne nous répondent pas, pourquoi on tolérerait un exercice comme celui-là? Ce que vous devriez dire aussi, c'est qu'il a quitté, il restait 40 secondes.

Journaliste : Est-ce que vous croyez, comme la CAQ... justement, on parle de l'étude crédits du premier ministre, est-ce que vous croyez, comme la CAQ, que le PLQ utilise la crise en agriculture pour ramasser des dons?

M. Bérubé : Des dons?

Journaliste : Oui.

M. Bérubé : J'ai manqué un élément, je pense.

Journaliste : Ah! O.K.

Journaliste : C'était à la fin.

Journaliste : C'était à la fin de l'étude des crédits.

Journaliste : ...vous étiez parti.

M. Bérubé : Bien, j'étais dans une autre étude des crédits.

Journaliste : Les libéraux ont envoyé un courriel à des gens, entre autres à des agriculteurs, où André Fortin explique la position du parti. Et, au bas de ce courriel-là, ça donne un accès au Parti libéral pour faire du financement.

M. Bérubé : O.K. Je dirais... à tout le moins, je n'ai pas vu, mais la différence, c'est qu'il n'y a pas... on ne monnaie pas l'accès à un ministre ou à une ministre. Donc, je ne veux pas commenter davantage, je n'ai pas vu.

Ceci étant dit, c'est aujourd'hui les crédits en agriculture. J'étais à Saint-Hyacinthe la semaine dernière, j'étais à Rimouski. On a des choses à proposer. D'ailleurs, ce matin, on a une motion sur le 1 %. Vous connaissez cette formule du 1 % minimum en culture. Alors, on propose ce matin qu'il y ait minimalement 1 % en agriculture. C'est notre motion d'aujourd'hui, et j'espère qu'elle sera acceptée par le gouvernement.

Journaliste : M. Arseneau, on apprend ce matin que les centres jeunesse dans le réseau de la DPJ utilisent plus que jamais des... ou font recours plus que jamais aux agences privées. Est-ce que c'est une bonne chose dans un contexte où le réseau de la DPJ fait face plus que jamais à des portes tournantes, là?

M. Arseneau : Écoutez, on va dans la mauvaise direction. Le gouvernement s'est engagé, par l'adoption d'une loi, à se sevrer des agences de placement. Ça vaut pour les infirmières, ça vaut pour les préposés aux bénéficiaires. J'espère que ça vaut aussi pour les intervenants à la DPJ. Et là c'est exactement le contraire qui est en train de se passer avec des conséquences aussi qu'on a vu dans certaines révélations médiatiques, à l'effet que, justement, le roulement de personnel. Puis parfois, je dirais, la compétence des intervenants de relève peut être mise en doute lorsqu'on voit que des enfants sont carrément victimes de maltraitance.

Alors, ce matin, on rencontre... et cet après-midi également le ministre Carmant qui va devoir se justifier par rapport à l'état du réseau. Parce que je vous rappelle qu'il y a quatre ans, on a lancé une grande commission d'enquête sur la DPJ. Il y a des recommandations qui ont été faites par Régine Laurent, plusieurs ne sont pas encore mises en œuvre, et puis on attend toujours d'ailleurs le retour en commission du projet de loi n° 37, qui doit être mis en œuvre pour garantir les droits de l'enfant et leur bien-être. Et puis là, tout ça est suspendu puis, entre temps, bien, on voit ce qui se passe dans le réseau qui est à l'abandon. Et même ceux qui ont signé une convention collective disent qu'on a signé à rabais. Ça ne risque pas de motiver davantage les troupes.

Journaliste : Je comprends. Mais actuellement, dans le réseau, il y a un manque d'intervenants, dans le réseau public.

M. Arseneau : Oui, c'est les conséquences.

Journaliste : Comment on fait pour combler ce manque-là?

M. Arseneau : Exact. Bien, premièrement, si on a un manque de personnel dans le réseau puis si on a un manque d'enthousiasme ou de motivation dans le réseau, bien, c'est le résultat de six ans de gouvernance caquiste qui n'a pas mis en place les conditions pour rendre le réseau attractif et motiver les gens à se dépasser parce que les conditions de travail et les conditions salariales ne sont pas à la hauteur, tout simplement. Alors, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on fait quand on a mis à mal le réseau? Bien, on fait affaire à des agents... avec des agences de placement qui non seulement sont extrêmement coûteuses, mais dont les services sont plutôt douteux, alors, à certains égards. Alors, moi, je me dis qu'il faut donner un coup de barre. C'est la responsabilité du gouvernement qui a encore deux ans et demi, là, à gouverner, puis les solutions doivent venir de la part du ministre, mais je pense qu'on n'en sort pas. Si on veut que les employés fassent leur travail, bien, il faut que les conditions soient améliorées.

Journaliste : ...du reportage de 24 heures sur le recyclage, est-ce que ça n'indique pas, d'une certaine façon, qu'il y a beaucoup d'investissements à faire dans les centres de tri? Parce qu'il y a beaucoup de matières qu'on envoie dans notre bac, qui ne sont pas recyclables finalement, qui ne sont pas recyclées plutôt.

M. Arseneau : Oui, bien, justement, j'ai lu très en diagonale le reportage. Nous, on a justement, là, un travail qu'on fait sur ces éléments-là. On va déposer, c'est inscrit au feuilleton aujourd'hui, là, un projet de loi sur le gaspillage. Mais qui dit gaspillage dit gaspillage aussi des produits qui devraient être recyclés. Sur le fond, est-ce qu'il y a beaucoup à faire? Absolument. Est-ce qu'on doit, je dirais, valider ou réglementer, ou, du moins, là, examiner attentivement si les intentions gouvernementales, les cibles gouvernementales, on y met les moyens nécessaires pour les atteindre, notamment avec la collaboration des villes? Tout à fait, là. Ça fait des années qu'on plafonne. Moi, j'ai déjà été maire aux Îles-de-la-Madeleine, on a implanté, en 1995, la collecte à trois voies. On l'a fait 20, 25 ans plus tard ailleurs au Québec, puis on se demande encore si on accumule les déchets recyclables simplement par habitude, sans nécessairement qu'on puisse les traiter ou les valoriser. Et puis ce dossier-là, je dirais, là, c'est d'une opacité totale.

Journaliste : ...une baisse sur la hausse du taux de la taxe sur le grand capital, là, est-ce que vous en avez discuté en caucus?

M. Arseneau : Non.

Journaliste : Et comment vous prenez ça si le gouvernement du Québec veut suivre Ottawa? Est-ce que vous avez une position plus claire?

M. Arseneau : Non, je vous dirais bien, bien candidement que, depuis le début de la semaine, on se déploie dans chacune des commissions pour faire les crédits, mais on n'a pas eu de caucus cette semaine, justement pour axer nos interventions dans les crédits. On vous reviendra là-dessus.

Journaliste : Donc, vous n'êtes pas contre, vous n'êtes pas pour encore...

M. Bérubé : On n'a pas de position, mais on vous reviendra...

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste :You saw all those messages on X of general practitioners with the GAP, the end of the GAP and now it's not the end of the GAP. Like, do you have the impression it can cause damage to patients, Quebeckers, to see all these negotiations on the public scene between the Health Minister and also the FMOQ?

M. Arseneau : Yes, and it's a, you know... it's a recurrent play in terms of theatre. You know, how many times have we heard the Government blame the doctors for this and that, the other thing, in the past six years? Like, every so often, the Government says : Well, I kind of need a target, and they target the doctors. And of course, the doctors will defend themselves. And I don't think that's very positive for the health system or for the citizens who need care. So, it's another episode of that and what I don't understand is why the Government doesn't negotiate and come up with a solution or else follow the Government's track that they had and the Premier had in 2019. But if it doesn't work out, well, I may adopt a special bill in order for, you know, all the salary conditions be settled once in for all. But he's abandoned his courage to go ahead with the salary conditions, and now he's just threatening to pull out. And what results will he give? I don't know.

Journaliste : The Health Minister is saying that, with the GAP, doctors had a bonus when they were taking patients that didn't have a family doctor, and now this is... what will be, you know, in the negotiation because it's the end of this envelope. Don't you think it's reasonable to put a pause and see if it works or not with the GAP to have doctors taking more patients who are not... who don't have a family doctor?

M. Arseneau : I think we have to remember that the promise by the Government was for every Quebecker to have access to a doctor. They've changed their promises to : everyone will be... will have access to the first line services, either by having a doctor or by having access to a group of family doctors. Now, you have over 900 000 people who have access to a group, but we don't know if they have access to a doctor, they have access to an appointment. The Government says : I'm waiting to see the results. The results are great, they say, because 900 are signed up, but we don't have the clear results as to whether or not they have access to a doctor. And there's another 630 000 people waiting to have access to either a doctor or a group of doctors. And now, what people hear, either on one list or the other, say : Well, this may all collapse and we're back to square one. I think the Government may want to pause on giving bonuses, but they cannot stop in having access to the doctors. That has to be negotiated, saying : OK, we'll go on with the system, and we'll renegotiate the, you know, the bonuses, but in what world do we just stop working on giving care to the people while we're negotiating on salaries or what not? We don't close hospitals while we're negotiating with nurses, we don't close the GAP, so to speak, while we're negotiating with the doctors. And that's why citizens should be mad this morning.

Le Modérateur : On va en prendre une dernière en anglais.

Journaliste : Negotiations aside, do you feel the GAP is at all an effective way of getting people appointments? In your view, what exactly is wrong with the system?

M. Arseneau : The question is : Do we have access to a doctor? And the GAP, by itself, it's not having access to a doctor, it's having access to a pool of doctors, to ask for an appointment and maybe have one or get to be able to see one within 36 hours or 36 days. We just don't know. So, in order to assess whether it works or not, we need data. We don't have it. And we're looking at the «tableau de bord» and we're saying that there's over 600 000 people who have no access to either one, either a doctor or a group of doctors. So, there's way more work to get done, and it seems like now, we're going back to square one because this system that we don't know whether it works or not is threatened, basically.

Journaliste : ...on immigration, very quickly. Mr. Legault already said that he was waiting to continue negotiations with Ottawa before launching this referendum on immigration. So, the fact that the Government hasn't made any moves to start a referendum, why is that such an issue at this point?

M. Bérubé : Because it's a bluff with a pair of two. And when he was talking about holding a referendum, there was nothing. We asked to Mr. Roberge and Fréchette as well, they didn't make any moves talking to Elections Québec to make sure that they could make a referendum. It took at least three months, so... You need to prepare this with the leader of the House, and that's bluff. It's all about bluff, and this is all about this Government is all about. So, you know what? With those kinds of moves, maybe they lose any power... bargaining power with Ottawa, and it's... I don't know who's in charge of giving consults to this Premier, but they should be fired.

Journaliste : Mr. Bérubé, you seemed very frustrated in your exchange with Minister Fréchette yesterday.

M. Bérubé : Did you hear her?

Journaliste : I did, but...

M. Bérubé : That's all.

Journaliste : Can you explain your...

M. Bérubé : Well, I was asking some questions without giving any blame to anyone, and she was... keep on fighting me, talking about me, talking about the Parti québécois with... in French, it's «condescendant». I don't know why she would do that. And the «député» who was president of this event was not that good either. So, that's sad. And if they feel that we cannot ask questions, it's sad for democracy. And I was in a good mood to ask questions, I wasn't blaming anyone since the first minute. And I don't know what happened yesterday, but it's sad. She can do better. I really think that she feels she can be better than that.

Le Modérateur : Merci.

(Fin à 8 h 22)

Participants


Document(s) Related