(Seize heures treize minutes)
M. Marissal : Alors, bonjour.
D'abord, une courte réaction au dépôt, par la ministre Isabelle Charest, de la Loi 45
qui vise à mieux protéger les jeunes athlètes. Le titre dit pas mal tout, puis
ça dit qu'on est satisfaits avec le geste de poser un projet de loi ainsi. Tout
geste qu'on peut poser par législation pour mieux protéger les jeunes athlètes,
que ce soit dans les loisirs, que ce soit à l'école, que ce soit dans des
fédérations, ce sera bienvenu.
Alors, ce que l'on cherche à faire ici, c'est
de protéger des jeunes, qui, souvent, ont une confiance aveugle dans leur
entraîneur, dans la structure sportive, puis ces gens-là sont parfois
vulnérables. Malheureusement, ça ne prend que quelques individus malfaisants.
On l'a vu dans les nouvelles, récemment encore, des cas d'abus de jeunes qui se
sont fait maltraiter par des entraîneurs en qui ils avaient parfaitement
confiance.
Alors, c'est un pas dans la très bonne
direction. J'apprécie aussi l'ouverture de la ministre Charest, qui a travaillé
aussi en amont avec nous là-dessus. Je suis particulièrement heureux de voir qu'on
veut créer un protecteur, donc pas seulement un bureau, mais une personne,
quelqu'un qui sera identifié et qui sera donc le protecteur ou la protectrice
des jeunes, à qui on pourra se référer, qui deviendra aussi une référence. Et
cette personne, évidemment, sera redevable devant l'Assemblée nationale. Ça
donne du poids.
Alors, on accueille le projet de loi très
positivement. Puis évidemment, on va travailler pour améliorer le projet de loi
pour qu'on protège réellement les jeunes, les antécédents judiciaires, par
exemple, c'est très important de pouvoir avoir tous les moyens d'aller vérifier
qu'il n'y a pas d'individus louches qui se faufilent dans le système et qui
mettent les jeunes en danger. Merci.
(Fin à 16 h 15)